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Le Corbeau et le Renard

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Academic year: 2022

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215 AffabulationsPARCOURS 7

Le Corbeau et le Renard

39

215

UAA 0 – UAA 1 – UAA 4 – UAA 6

Production finale : Produire un avis argumenté relatif à un autre avis découvert dans une fable.

UAA entrainées : UAA 0 : Justifier une réponse, expliciter une procédure.

UAA 1 : Rechercher des informations en vue d’argumenter.

UAA 6 : Fiche - Techniques pour relater une rencontre avec une œuvre culturelle.

UAA évaluée : UAA 4 : Défendre un avis oralement.

ACTIVITÉS

Activité

1

:

Analyser le document source : la fable

Activité

2

:

Analyser la spécificité de la situation de communication dans le genre à produire : capsule vidéo ou prise de parole directe

Activité

3

:

Rechercher l’information en vue d’argumenter

Activité

4

:

Exprimer un avis oralement

Activité

5

:

Planifier un avis argumenté

Affabulations

(2)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

Découvre le document 1 du référentiel et précises-en le(s) point(s) commun(s).

PARCOURS 1 PARCOURS 7

DOC 1

p.120

Tous les documents concernent des fables de La Fontaine, soit Le corbeau

et le renard, soit La cigale et la fourmi. Chaque document traite la fable de façon différente : langue régionale ou modernisée (a, b, c, e, f, g) ; actualisée (c, d, f, g) ; en chanson et en images (c) ; en chanson (d) ; avec modification de la fin (d, g) ; en BD (f).

a) Le corbeau et le renard en bruxellois, par Eddy Merckx.

b) La cigale et la fourmi en ch’ti, actualisée, par Kaloutch.

c) La cicrane et la froumi, actualisée, mise en musique et illustrée.

d) La cigale et la fourmi chantée par Alexandre Poulin, avec actualisation et modification de la fin.

e) Le corbac et le rocneau (argot).

f) La cigale, le tabac et la fourmi, la ligue contre le cancer : la fable est réé- crite en vue de faire passer un message préventif contre la consommation de tabac.

g) La Fourmi et la Cigale, Françoise Sagan, avec inversion des rôles : c’est la Cigale qui a le dernier mot.

h) Illustration sous la forme de BD de fables de La Fontaine.

(3)

AffabulationsPARCOURS 7

A. DÉFINIR LA FABLE

Quelles sont, selon toi, les caractéristiques d’une fable ?

Nous allons, dans ce parcours, découvrir les caractéristiques de la fable et travailler l’argu- mentation qui y est mise en œuvre.

EXERCICE 1

Visionne la capsule vidéo suivante en prenant des notes au vol :

Analyser le document source : la fable

Fables, La Fontaine - Français – 1re

Réponse personnelle. Les élèves devraient relever l’idée que l’on raconte une histoire, qu’elle met souvent en scène des animaux et qu’elle met en évidence une leçon appelée morale.

L’objectif est de présenter aux élèves la fable ; une mise en commun orale sera réalisée afin d’établir un panorama le plus complet possible.

Les notions importantes : XVII

e

siècle (1678 – Louis XIV)

Genre argumentatif : apologue = histoire + morale.

Mouvement classique (= classicisme, abordé dans la production finale du Par- cours 4, Vue d’ensemble) qui respecte un « cadre » ; cf. emploi des vers (reprise des fables d’Ésope).

La Fontaine (noble) dédie ses fables à l’éducation des enfants et des adultes (Cour).

 Enseignement moral et parfois politique.

(4)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

Propose maintenant une définition de la fable ; cite en outre un fabuliste célèbre et situe-le dans le temps.

Quelques fables :

- Le loup et l’agneau (le pouvoir de la force) ;

- Le savetier et le financier (accumulation des biens, stabilité économique ><

profiter de l’activité exercée) ;

- Le pouvoir des fables (réflexion sur son métier de fabuliste : l’histoire est le moyen de susciter l’intérêt).

Thèmes : société, politique, bonheur lié à la morale, rapports entre maitres et valets.

NB : Si le professeur souhaite faire écouter une fable racontée par Fabrice Luchini, elles abondent sur YouTube ; par ex.

Cet exercice est l’occasion de « réactiver » les notions vues dans le parcours 1, Notez bien ! Le professeur prendra le parti, s’il le sou- haite, de s’y attarder plus longuement en demandant aux élèves une trace écrite « organisée » de la capsule.

Réponse personnelle.

Le mot vient du latin fabula : récit, propos. Dès le XII

e

siècle, le terme désigne un récit imaginaire ; le fabliau est un petit récit satirique ou moral en octosyllabes du Moyen Âge, destiné à être lu publiquement ou à faire rire.

Aujourd’hui, la fable désigne un court récit en vers ou en prose qui a pour objectif de donner une leçon de vie de façon amusante.

Fabuliste : Jean de La Fontaine, XVII

e

siècle ; il s’est beaucoup inspiré d’Ésope

pour écrire ses propres fables. Il les adapte au gout de son époque et y laisse

transparaitre son opinion personnelle.

(5)

AffabulationsPARCOURS 7

B. CARACTÉRISER LA FABLE

EXERCICE

Lis le document 2 et en te basant dessus, réponds aux questions posées.

1) De quelle manière le texte se présente-t-il ? Pourquoi peut-on dire qu’il répond aux caractéristiques du classicisme ?

2) La fable se compose généralement de deux parties ; quelles sont-elles ? Repère-les.

DOC 2 p.122

† POINT-CULTURE

On sait très peu de choses d’Ésope (VIIe – VIe), écri- vain grec à qui on a attribué la paternité des fables.

Selon l’historien grec Hérodote (Ve siècle ACN), Ésope aurait été un esclave au physique particulièrement disgracieux, bègue et boiteux. Les fables d’Ésope sont de brefs récits en prose sans prétention littéraire ; il est presque certain qu’il ne les écrivait pas.

La fable existait avant Ésope, mais celui-ci est devenu tellement populaire par ses traits d’esprit qu’on a fait de lui le « père de la fable ».

Le corbeau et le renard chez Ésope

Un corbeau, ayant volé un morceau de viande, s’était perché sur un arbre. Un renard l’aperçut, et, voulant se rendre maitre de la viande, se posta devant lui et loua ses proportions élégantes et sa beauté, ajoutant que nul n’était mieux fait que lui pour être le roi des oiseaux, et qu’il le serait devenu surement, s’il avait de la voix. Le cor- beau, voulant lui montrer que la voix non plus ne lui manquait pas, lâcha la viande et poussa de grands cris. Le renard se précipita et, saisissant le morceau, dit : « Ô corbeau, si tu avais aussi du jugement, il ne te manquerait rien pour devenir le roi des oiseaux. »

Cette fable est une leçon pour les sots.

Fables d’Ésope, traduction par Émile Chambry, Société d’édition « Les Belles Lettres », 1927, sur wikisource.org, consulté le 12/11/2018.

Ésope représenté dans les Chroniques de Nuremberg, de 1493, sur https://fr.wikipedia.org, consulté le 12/11/2018.

Le texte se présente sous la forme de vers ; ces vers sont rimés.

La fable se compose de

1) l’histoire à proprement parler, en l’occurrence la discussion entre le

singe et le léopard [jusqu’à « nous rendrons son argent à la porte »] ;

(6)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

3) La fable est un récit qui se doit d’être distrayant ; en quoi ce texte l’est-il ?

4) La fable a une fonction didactique, c’est-à-dire qu’elle vise à enseigner quelque chose.

Prouve que cette fable remplit cette fonction et repère l’argumentation développée par les protagonistes.

5) En quoi cette fable est-elle une critique de l’époque ?

2) la leçon tirée de cette histoire ; on l’appelle la morale [jusqu’à la fin].

Cette fable critique la noblesse qui n’est qu’« apparence » et non « action ».

Il est distrayant car il évoque une situation mettant en scène des animaux et ne se contente pas de « faire la leçon » aux lecteurs.

Le cadre : une foire.

Les personnages : un singe et un léopard veulent attirer des spectateurs pour leur représentation théâtrale.

Le singe et le léopard remplacent les humains : le léopard représente la force, le pouvoir, la noblesse (« mérite », « gloire », langage soutenu) tandis que le singe correspond à l’image de l’homme du peuple (« Monsieur Gille, cousin et gendre de Bertrand », langage commun).

L’opposition entre deux catégories sociales (maitre/valet) est souvent à l’œuvre dans les fables, tout comme dans la comédie d’ailleurs (Molière).

Le léopard est quelqu’un d’orgueilleux : il construit son argumentation sur sa personne et sur la classe sociale à laquelle il appartient qui lui a permis de rencontrer le Roi. Il n’a aucun mérite ; c’est son apparence qui attire et lasse aussi vite.

Le singe, quant à lui, insiste, avec beaucoup de dynamisme, sur tout ce que le spectateur découvrira en assistant à son spectacle : il met en avant les qualités du spectacle.

La Fontaine prend le parti du singe : « Le Singe qui avait raison » ; il montre

ainsi que l’esprit prime sur l’apparence.

(7)

AffabulationsPARCOURS 7

1 2

3

1. D’après Se préparer aux examens en découvrant la littérature sur http://datalitterature.e-monsite.com/pages/l- argumentation/l-apologue.html, consulté le 14/11/2018.

2. Maladie pernicieuse : maladie particulièrement grave.

La fable est un apologue, c’est-à-dire

L’efficacité de l’apologue tient au fait qu’il implique un double niveau de lecture, qui correspond à sa double fonction : divertir et instruire. À un premier niveau de lecture, l’apologue propose une histoire généralement simple, ordinaire avec des personnages représentatifs d’une société. Un second niveau de lecture doit amener le lecteur à inter- roger son sens, à en dégager la valeur symbolique et les enseignements qui peuvent en être déduits1.

Outre la fable, les principales formes de l’apologue sont

Les chats, Jacques Sternberg

On s’était si souvent demandé, et depuis longtemps, à quoi les chats pouvaient bien penser.

Tapis au plus profond de leur solitude, enroulés autour de leur chaleur, comme rejetés dans une autre dimension, distants, méprisants, ils avaient l’air de penser, certes.

Mais à quoi ?

Les hommes ne l’apprirent qu’assez tard. Au XXIe siècle seulement.

Au début de ce siècle, en effet, on constata avec quelque étonnement que plus aucun chat ne miaulait. Les chats s’étaient tus. On n’en fit pas un drame. En fin de compte, les chats n’avaient jamais été tellement bavards : sans doute n’avaient-ils vraiment plus rien à dire à présent.

Puis, plus tard, on releva un autre fait.

Plus singulier celui-là, beaucoup plus singulier : les chats ne mouraient plus.

Quelques-uns mouraient évidemment par accident, écrasés par un véhicule, le plus sou- vent ; ou emportés en bas âge par quelque maladie particulièrement pernicieuse2. Mais les autres évitaient la mort, lui échappaient, comme si cette fatale échéance n’avait plus existé pour eux.

Cette énigme, personne ne la perça jamais.

Leur secret était simple, pourtant. Les chats, depuis qu’ils étaient sur terre, n’étaient jamais sortis de leur indolence3 native pour accomplir, comme les hommes, mille petits tours savants. Ils n’avaient jamais rien construit, pas même leur niche. Ils avaient toujours laissé les hommes s’occuper de leur sort, leur procurer la nourriture, le confort et la chaleur arti- ficielle. Eux, libérés de tout, avaient toujours vécu dans une sorte d’hibernation idéale, bien dosée, parfaitement mise au point, ne songeant qu’à mieux se concentrer, douillettement lovés dans leur bienêtre.

Les chats avaient eu beaucoup de temps pour penser. Ils avaient beaucoup pensé. Mais alors que les hommes pensaient à tort et à travers, au superflu de préférence, les chats, eux, n’avaient pensé qu’à l’essentiel, sans cesse, sans se laisser distraire. Ils n’avaient médité, inlassablement, au cours des siècles, qu’un seul problème.

Et, à force d’y penser, ils l’avaient résolu.

Jacques STERNBERG, Les Chats, dans Contes glacés, Marabout, Paris, 1974.

un récit qui a pour fonction d’illustrer une leçon morale formulée explicitement ou implicitement.

La visée de l’apologue est donc argumentative. L’apologue met en scène des personnages et des situations symboliques, représentatifs de la morale que l’auteur veut mettre en évidence.

le conte (merveilleux, philo-

sophique, fantastique, réaliste), l’utopie et la parabole.

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PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

C. DÉCOUVRIR JEAN DE LA FONTAINE

EXERCICE 1

Lis les documents 3 et 4 et réponds aux questions suivantes.

1) Comment expliquer que La Fontaine ait réussi à dépeindre de manière pertinente les mœurs de la société de son époque ?

2) Quel est l’intérêt de mettre en scène des animaux (ou végétaux) dans les fables ?

EXERCICE 2

Lis le document 5 : quelle personnalité publique le lion représente-t-il souvent chez La Fontaine ?

D. ANALYSER LA CIGALE ET LA FOURMI

EXERCICE 1

Lis le document 6 et réponds aux questions posées.

1) Qui sont les protagonistes du récit ? Décris-les.

DOC 5 p.124

DOC 6 p.126 DOC 3

ET 4 p.122 à

124

La Fontaine a fréquenté les salons littéraires, les sociétés précieuses et la noblesse, si bien qu’il a eu tout le loisir d’observer ses contemporains « hup- pés ».

Les protagonistes sont la cigale et la fourmi.

Mettre en scène des animaux (ou végétaux) apporte un côté ludique aux fables ; en outre, cela lui permet de ne pas cibler telle ou telle personne de manière directe, même si ces personnalités étaient malgré tout reconnais- sables. Il vaut mieux, en effet, ne pas s’attirer la colère des « puissants » ; il ne faut pas oublier que la censure sévit à l’époque de manière importante.

Le lion représente souvent le Roi (Louis XIV) : il est symbole de puissance, de

pouvoir. Le lion est d’ailleurs surnommé le Roi des animaux et sa crinière fait

référence au soleil : cf. Louis XIV surnommé le Roi-Soleil.

(9)

AffabulationsPARCOURS 7 2) Quels sont les arguments des deux protagonistes ?

3) À quel type de comportement humain chacune des protagonistes fait-elle référence ?

4) Retrouve les parties composant la fable.

La cigale : pas d’argument véritable, elle se contente de demander à la fourmi de quoi se nourrir en précisant qu’elle remboursera.

La fourmi : elle ne prêtera rien à la cigale ; elle fait comprendre à la cigale, de manière indirecte, que cette dernière n’avait qu’à être prévoyante en vue de l’hiver. Elle ne voit pas pourquoi la cigale, qui se l’est coulé douce, devrait profiter de son labeur.

La cigale fait référence à quelqu’un de complètement désorganisé, impré- voyant, mais qui fait profiter les autres de ce qu’elle a (son chant) tandis que la fourmi symbolise la prévoyance, l’épargne, mais aussi l’égoïsme (refus de prêt) > chacune a des qualités et des défauts.

Il s’agit ici d’un cas particulier : la fable raconte l’échange entre la cigale et la fourmi, mais il n’y a pas de morale explicite. En effet, même si le texte se termine par la « condamnation » du comportement de la cigale par la fourmi, La Fontaine ne prend parti ni pour l’une, ni pour l’autre et ne précise pas s’il vaut mieux être prévoyant (fourmi) ou, au contraire, s’il faut profiter du temps présent (cigale).

NB : En tant qu’artiste, La Fontaine a sans doute un côté « cigale » ; par ailleurs, son côté « fourmi » se révèle peut-être dans sa manière d’avoir eu, durant son existence, des « protecteurs ».

La cigale a passé l’été à chanter, elle a « profité du temps présent » en s’amu- sant et faisant ce qui lui plaisait.

La fourmi, quant à elle, a profité de l’été pour travailler et amasser des pro-

visions en vue de l’hiver : elle est prévoyante.

(10)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

A. OBSERVER LE GENRE À PRODUIRE

EXERCICE 1

Regarde attentivement les capsules vidéos et complète le tableau d’analyse de l’image. Quand des propositions te sont faites, souligne la réponse.

Vidéo 1 : Vidéo 2 : Vidéo 3 :

Format

Carré rectangulaire Horizontal (paysage)

vertical (portrait)

Carré rectangulaire Horizontal (paysage)

vertical (portrait)

Carré rectangulaire Horizontal (paysage)

vertical (portrait)

Cadrage Centré - décentré Identique - varié

Centré - décentré Identique - varié

Centré - décentré Identique - varié car

PowerPoint

Types de plans

Plan d’ensemble Plan général Plan américain Plan moyen Plan rapproché Gros plan

Très gros plan (insert)

Plan d’ensemble Plan général Plan américain Plan moyen Plan rapproché Gros plan

Très gros plan (insert)

Plan d’ensemble Plan général Plan américain Plan moyen Plan rapproché Gros plan

Très gros plan (insert) Angle de

prise de vue

Parallèle Plongée Contreplongée

Parallèle Plongée Contreplongée

Parallèle Plongée Contreplongée Critères

Objets

PARCOURS 1

Analyser la spécificité de la situation de communication dans le genre à produire : capsule vidéo ou prise de parole directe

PARCOURS 7

critique du court- métrage Les poilus

le participe passé, pourquoi changer ?

les jeux vidéos sont-

ils violents ?

(11)

AffabulationsPARCOURS 7 Décor/lieu

Intérieur - extérieur Précise :

Intérieur - extérieur Précise :

Intérieur - extérieur Précise :

Texte/image

Présence - absence Si présent : fonction ?

Présence - absence Si présent : fonction ?

Présence - absence Si présent : fonction ?

Durée

Particulari- tés

Fiche 18 – L’image fixe

FICHE 18 p.208

apparemment dans une chambre.

hall d’une salle (autres personnes passent derrière).

Présentation de la capsule, le nom et la fonction de l’in- tervenant, à la fin le nom de l’ASBL qui a tourné la capsule.

Présentation des différents arguments en 8 points.

3.42 1.12 4.00

Deux personnes prennent la parole en alternance et leur prise de parole est entrecoupée d’ex- traits du court- métrage critiqué.

L’intervenant tient un micro et s’adresse à quelqu’un, mais la caméra est légè- rement placée à sa droite.

Cette capsule est

entièrement réalisée

sous la forme d’un

diaporama et seule

une voix off com-

mente et présente

l’argumentaire.

(12)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

EXERCICE 2

Visionne de nouveau les trois capsules vidéos, mais en étant attentif(ve) au contenu et complète le tableau ci-dessous.

Doc.

vidéo Qui ? Parle à qui ? Pour quoi ? Structure(s)

discursive(s) ? 1

2

3

En conclusion

Une capsule vidéo est

Peu importe que l’on soit filmé ou pas, il s’agit d’une prise de parole ; dès lors, les caractéristiques de l’oral sont les mêmes.

Deux adoles- centes

Tout public Pour présenter leur avis sur un court-métrage.

Informative, explicative et argumentative

Philippe HAMBYE, lin- guiste

Aux téléspecta- teurs

Pour donner son avis sur la réforme de l’ac- cord du parti- cipe passé avec

« avoir ».

Argumentative

Un internaute - joueur (Rémy)

Tout public Pour donner des arguments aux joueurs afin de répondre à la question : « les jeux vidéos sont- ils violents ? »

Argumentative

une courte séquence vidéo de deux à cinq minutes qui présente un contenu informatif, explicatif et/ou argumentatif.

Elle peut prendre diverses formes : des images fixes ou animées commen-

tées en voix off, intervention directe du locuteur qui se met scène avec une

alternance d’images illustrant son propos ou pas.

(13)

AffabulationsPARCOURS 7

B. LA STRUCTURE ARGUMENTATIVE

EXERCICE 1

1 À l’aide de la fiche 19 - L’argumentation, complète le schéma théorique ci-dessous.

2 Quelle partie de ton intervention orale va correspondre aux différents niveaux du schéma ?

3 À l’oral, que vas-tu utiliser à la place des flèches ?

EXERCICE 2

1 Lorsque l’on réagit à l’avis d’une autre personne, trois attitudes sont possibles. Les- quelles ?

FICHE 19 p.216

Le thème et la thèse doivent se trouver dans l’introduction, les arguments et leur développement dans le corps de l’intervention ; éventuellement, on peut terminer par une conclusion si l’argumentaire contient plusieurs arguments.

Des connecteurs logiques ou mots-liens pour marquer la progression des idées.

On peut être entièrement d’accord avec elle, être en total désaccord ou être en partie d’accord et en partie en désaccord avec son avis.

Thème et thèse

Argument 1

Développement : explication et illustra- tion

Argument 2

Développement : explication et illustra- tion

Argument 3

Développement :

explication et illustra-

tion

(14)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

2 Recherche dans les phrases suivantes les moyens langagiers employés afin d’expri- mer ces différentes prises de position et classe-les dans le tableau ci-après.

1) Je suis entièrement d’accord avec monsieur Gérard lorsqu’il affirme qu’il faut avoir ses affaires de gymnastique pour participer au cours de façon efficace.

2) Je suis certaine que les décisions qui ont été prises dernièrement étaient les meilleures.

3) C’est évident que notre planète est en danger à cause des émissions de méthane dans l’atmosphère, mais on ne peut quand même pas se priver entièrement de viande dans notre alimentation.

4) Ce que notre ministre affirme concernant la politique des étrangers est totalement absurde, car…

5) Bien que je comprenne parfaitement ton besoin de bouger, je ne peux admettre que tu te déplaces en classe sans autorisation.

6) Je regrette, mais il m’est impossible de partager votre avis concernant la réforme des pensions.

7) Je suis favorable à une réflexion sur l’aménagement du règlement.

8) Je suis entièrement d’accord avec ta vision de l’énergie renouvelable, pourtant la conjoncture ne nous permet pas de nous passer du nucléaire.

9) Comme l’a si bien dit Nicolas Hulot, je pense qu’il est urgent de changer nos habitudes de consommation.

10) Je suis convaincue que l’avenir de notre pays dépend des réformes apportées à l’en- seignement.

Comment exprimer son Comment exprimer son Comment manifester un partiel pour mieux

Donner son avis en réaction à l’avis d’une autre personne, c’est

apprécier de façon positive ou négative, d’une manière nette ou nuancée, en ayant évalué la situation sur laquelle on doit s’exprimer.

1) Je suis entièrement d’ac- cord

2) Je suis certaine 3) Je suis favorable à 4) Comme l’a si bien dit… , je pense qu’il est urgent 5) Je suis convaincue que

1) est totalement absurde, 2) Je regrette, mais il m’est

impossible de partager Je ne suis absolument pas d’accord

Ce n’est pas du tout mon avis

1) C’est évident… mais 2) Bien que… je ne peux

admettre

3) Je suis entièrement d’ac- cord… pourtant

Ce que vous dites est vrai… mais...

accord désaccord accord

réfuter

(15)

AffabulationsPARCOURS 7 3 Pour chacun des thèmes suivants, réagis à la prise de position énoncée.

1) Les bergers des Pyrénées affirment que la réintroduction des deux ourses dans leurs mon- tagnes est une grave erreur, car elles risquent d’attaquer leur troupeau.

2) Lors d’une étude scientifique, Mme Fitzpatrick conclut que les jeunes enfants qui regardent souvent la télévision ont plus de difficulté à contrôler leurs émotions et leur comportement.

3) Je pense que les femmes devraient rester au foyer pour élever les enfants et tenir la mai- son.

4) Une maman me disait hier qu’il est très difficile d’anticiper le harcèlement via les réseaux sociaux.

5) Delphine Chabert de la Ligue des Familles dénonce l’organisation traditionnelle des rythmes scolaires. Elle trouve que cela ne correspond plus aux autres temps journaliers que sont les temps libres, les temps d’activités extrascolaires et les temps en famille

J’approuve

Je suis d’accord avec…

Je suis pour (que)…

Je suis (absolument, résolument) partisan(e) de...

Je suis entièrement de l’avis de…

C’est exactement ce que je pense

Je ne suis pas d’accord avec…

Je partage cet avis… mais peut-être que…

Plusieurs réponses sont possibles : la formulation dépend de la prise de position

des élèves.

(16)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

A. LIRE LES INFORMATIONS D’UN TEXTE SOURCE ET EN MANIFESTER SA COMPRÉHENSION

EXERCICE 1

Lis attentivement la fable suivante et réponds aux questions :

PARCOURS 1

Rechercher l’information en vue d’argumenter

PARCOURS 7

Le Renard et le Bouc

Capitaine Renard allait de compagnie Avec son ami Bouc des plus hauts encornés.

Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez ; L’autre était passé maitre en fait de tromperie.

La soif les obligea de descendre en un puits.

Là, chacun d’eux se désaltère.

Après qu’abondamment tous deux en eurent pris, Le Renard dit au Bouc : Que ferons-nous, compère ?

Ce n’est pas tout de boire, il faut sortir d’ici.

Lève tes pieds en haut, et tes cornes aussi ; Mets-les contre le mur : Le long de ton échine

Je grimperai premièrement ; Puis sur tes cornes m’élevant,

À l’aide de cette machine, De ce lieu-ci je sortirai, Après quoi je t’en tirerai.

- Par ma barbe, dit l’autre, il est bon ; et je loue Les gens bien sensés comme toi.

Je n’aurais jamais, quant à moi, Trouvé ce secret, je l’avoue.

Le Renard sort du puits, laisse son compagnon, Et vous lui fait un beau sermon

Pour l’exhorter à patience.

« Si le ciel t’eût, dit-il, donné par excellence, Autant de jugement que de barbe au menton,

Tu n’aurais pas, à la légère,

Descendu dans ce puits. Or, adieu, j’en suis hors ; Tâche de t’en tirer, et fais tous tes efforts :

Car pour moi, j’ai certaine affaire Qui ne me permet pas d’arrêter en chemin ».

En toute chose il faut considérer la fin.

La Fontaine

(17)

AffabulationsPARCOURS 7 1) Complète le tableau ci-dessous.

Personnages

Description

2) Quelle est la situation initiale ?

3) Quel est l’élément déclencheur ?

4) Dans le dialogue, quel est le but recherché par le Renard ?

5) Quel est le dénouement de cette fable ?

6) Recopie la morale ci-dessous et explique-la.

7) D’après toi, cette morale est-elle toujours actuelle ?

Le Renard

- Il est le capitaine, celui qui commande.

- Il est malhonnête : il trompe son ami.

Ce sont les quatre premières lignes. Les deux personnages se baladent.

Ils ont soif et sont obligés de descendre dans un puits.

Il s’agit d’une machination du Renard pour se sortir de l’impasse.

Diverses réponses possibles : l’élève peut trouver la morale actuelle, ne pas la trouver actuelle ou bien être mitigé.

« En toute chose il faut considérer la fin. »

Cette morale illustre la nécessité de bien examiner les conséquences avant de se lancer dans une aventure.

Grâce au Bouc, le Renard parvient à sortir du puits, mais le Bouc, lui, y reste et ne peut pas compter sur son compagnon.

Le Bouc

- Affublé de cornes - Barbe

- Ne voit pas plus loin

que son nez.

(18)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

1. Sarkozien(ne) : relatif à Nicolas Sarkozy (1955 - ), président de la république française de 2007 à 2012.

2. Blogosphère : ensemble de blogs ; communauté des blogueurs.

EXERCICE 2

1

Lis attentivement les documents suivants. Il s’agit de textes actuels qui traitent du même sujet que la fable que tu viens de lire.

Document 1

Agir plutôt que réfléchir ou l’inverse ?

Il y a deux sortes de gens : ceux qui agissent avant de réfléchir et ceux qui réflé- chissent avant d’agir. Le problème des pre- miers, c’est qu’ils font souvent des erreurs, le problème des deuxièmes, c’est qu’ils ne font parfois jamais rien. Mais est-il bien raisonnable de réduire les gens en deux catégories ?

Je vois fleurir un certain nombre d’articles suite aux récentes déclarations de la ministre de l’Économie sur l’idée « d’agir plus que de penser », déclarations qui s’inscrivent dans le droit fil de la doctrine sarkozienne1 d’« agir plutôt que de réfléchir ». J’avoue n’avoir pas lu les auteurs incriminés dans le texte et je m’en tiens à une lecture médiatique de ces débats qui agitent la blogosphère2. Ce débat m’intéresse particulièrement car cela fait quelques années que j’essaie de réfléchir aux problèmes que soulève l’action. En premier lieu, j’ai envie de dire cela : ce débat, il me semble, renvoie clairement aux spécificités culturelles du monde anglo-saxon et du monde francophone. Pour faire simple, la culture anglo-saxonne est très marquée par le pragmatisme et la culture francophone par l’académisme. Le pragmatisme valorise l’action, et ce qui la caracté- rise en dernier lieu, à savoir les critères d’efficacité, quand l’académisme valorise le discours, lequel se caractérise avant tout par l’élaboration d’une pensée structurée et référée aux grandes catégories de la culture savante. Pour quiconque connait bien les deux cultures, ces différences sont frappantes, l’Anglo-Saxon tendra à considérer que ce qui compte, c’est de pouvoir agir sur les choses efficacement alors que le Français tendra à considérer que ce qui compte avant tout, c’est la production d’un beau discours et par là de belles idées sur les choses. Je parle de catégories culturelles dominantes, même s’il va de soi que bon nombre de Français s’inscrivent plutôt dans le pragmatisme que dans l’académisme, nos schémas restent néanmoins dominés par la prégnance3 du théorique sur le pratique.

En deuxième lieu, j’ai envie de dire ça : qu’en est-il exactement de ces deux choses,l’agir et le penser, comment s’articulent-elles ? Y a-t-il de l’agir sans pensée ? Y a-t-il de la pensée sans action ? Je crois que tout bon philosophe nous répondrait que la pensée est une modalité de l’action, à savoir l’action intellectuelle et que l’action implique le plus souvent des actes mentaux plus ou moins élaborés. Ensuite, il pourrait sans doute nous rappeler ce dicton de je ne sais plus qui : « Là où je suis je ne pense pas, là où je pense, je ne suis pas ». Comme disait ce journaliste qui a fait un « deuxième tour de

(19)

AffabulationsPARCOURS 7 France ». Quand je pédale, je ne réfléchis pas, par contre, quand je descends de vélo le

soir et que j’écris mon vécu de la journée, je peux penser mon action ». Je cite ses dires de mémoire, en gros c’est à peu près ça. Vous savez, on dit « j’ai la tête dans le guidon ».

On dit aussi, « les praticiens4 se rendent à un séminaire ». En effet, il faut « sortir du monde de l’action pour pouvoir élaborer une pensée articulée sur celle-ci. C’est là tout l’intérêt des « traversées du désert », par exemple pour les politiques qui en profitent le plus souvent pour écrire un bouquin avant de revenir sur l’avant-scène. Les militaires, eux, profitent des « replis stratégiques » pour refaire le point sur la situation. Les spor- tifs en général mettent à profit les défaites pour revoir l’action (la leur et celle de leur adversaire) et analyser les causes de leur échec. À l’issue de ce bref exposé, on peut déduire que même s’il y a sans doute de la pensée dans l’action - nous y reviendrons -, il semble se dessiner deux temps bien spécifiques pour chacune de ces deux choses.

Le temps de la préparation et du bilan dans les exemples cités, le temps de l’action elle-même où l’on essaie de mettre en œuvre ce qu’on a prévu comme stratégie. Les différences culturelles évoquées plus haut renvoient à l’accent mis sur la valorisation d’une de ces sphères plutôt que l’autre.

Une de mes proches me dit depuis plus de dix ans qu’elle veut se mettre à l’informa- tique, nous finissons par nous retrouver devant un ordinateur pour une petite séance de formation. La première chose qu’elle me dit en voyant le clavier : « il faut que j’apprenne par cœur toutes les touches et que je prenne des leçons de dactylographie ». Pour la mettre en confiance, je lui réponds que je n’ai jamais fait cela et que je ne connais pas les touches par cœur. Comme je sais qu’elle a fait de la musique, je lui dis également

« pour apprendre la musique, tu peux commencer par apprendre le solfège, cela aura souvent pour effet de te dégouter de la musique. Mais tu peux aussi faire comme les gitans et apprendre en jouant de l’instrument ». L’exemple lui a parlé et à l’issue de la séance, elle a pu conclure qu’elle apprendrait en s’achetant un ordinateur et en prati- quant. Ça parait trivial comme exemple, mais ça parle de notre problème. C’est sa repré- sentation de l’action qui la bloque ; pour elle, il faut d’abord maitriser toute la théorie avant d’agir et moi, je lui dis cela : « c’est en agissant que tu comprendras et ton alliée principale dans l’histoire, c’est l’erreur. C’est en faisant des erreurs qu’on apprend ». La plupart d’entre nous apprennent l’informatique comme ça, mais ça vaut aussi pour le langage par exemple. L’enfant n’apprend pas à parler à l’école. Lorsqu’il va à l’école, il a déjà appris à parler par lui-même. Cet exemple est important, on n’apprend pas le langage par la théorie du langage, mais bien par la pratique de la parole. Les bons orateurs sont rarement ceux qui connaissent la théorie du langage et les théoriciens de la chose font souvent de piètres praticiens.

Arrivé à ce stade de mon exposé j’ai envie de citer un théoricien des sciences cogni- tives que j’affectionne particulièrement : Francisco Varela. Il dit en gros quelque chose comme ça : « toute connaissance est action et toute action est connaissance ». C’est un biologiste et il a travaillé sur les notions d’autonomie du vivant, il décrit le processus de création de la forme chez les êtres vivants, ça s’appelle l’autopoïèse. Par exemple une plante grimpante dans la jungle va reproduire l’aspect des larves de son parasite sur ses feuilles et comme ça, le parasite va pondre plus loin parce qu’il pense qu’un de ses col- lègues est déjà passé. Cette action spécifique met en œuvre une forte connaissance de son environnement chez cette plante. Vous allez me dire que ce n’est pas de la pensée,

(20)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

que c’est le monde végétal, etc. Cette objection ne nous intéresse pas, elle n’a pas de pertinence pour notre propos. Nous parlons bien de l’action d’un être vivant qui s’adapte de manière intelligente à son environnement. Pour faire ça, il faut un acte cognitif. Si on arrête de faire la coupure entre le monde humain et le reste, on commence à constater qu’il y a de l’intelligence partout. Ce qui nous distingue, c’est notre capacité à décrire les choses, à en parler, mais de dire que dès qu’il y a du vivant, il y a de l’intelligence, c’est un constat que peut faire tout bon observateur. Là vous pouvez voir qu’on revient fortement sur l’idée qu’il y a de la pensée dans l’action. Michel Serrault vient de mourir, c’était un acteur génial et ce qui caractérise son jeu, nous dit-il, c’est sa capacité à impro- viser. « J’avais envie de jouer cette scène comme ça, je ne pouvais pas dire pourquoi je l’ai jouée et puis le réalisateur m’a expliqué pourquoi ça marchait ». Là il dit quelque chose d’essentiel pour notre propos : dans l’action, quelque chose l’informe qu’il faut agir comme ça, il appelle ça l’intuition. Au fond, il n’y a pas besoin de savoir explici- tement et clairement pourquoi ; il sent et il agit. Bien sûr que de nombreuses choses l’ont informé et qu’il s’en sert pour déterminer son action, mais ça ne lui apparait pas comme une théorie explicite. Au contraire, plus c’est théorisé et plus ça risque d’alourdir son acte. Il lui suffit d’avoir un « logiciel » hyper léger : « je sens, je mobilise mon vécu, mon expérience, je suis totalement présent à ce qui se passe et j’invente une réponse totalement nouvelle, innovante, inattendue ». Résultat : on se marre à tous les coups ou on est pris par l’émotion, son action d’acteur est hyper efficace. Quand il parle de Jean-Pierre Mocky, il dit : « c’est un génie, il ne sait pas à l’avance ce qu’il va faire, on est toujours surpris ». C’est un acteur qui nous parle, autrement dit, un expert de l’action.

J’ai été frappé par ses réflexions, il y a quelque chose de profondément vivant dans sa créativité, dans sa capacité à jouer en permanence avec l’erreur.

D’après PHILMOUSS, Agir plutôt que réfléchir ou l’inverse ?, mis en ligne le 09/08/2007 sur https://mobile.agoravox.

fr/tribune-libre/article/agir-plutot-que-reflechir-ou-l-27525, consulté le 21/11/2018.

LES NÉGOCIATEURS sont invités à RÉFLÉCHIR AVANT D’AGIR !

La société civile alarmée face aux solutions technologiques miracles au chan- gement climatique proposées à Copenhague

Copenhague, le 10 décembre 2009 – Plus de 160 groupes de la société civile, englobant des mouvements sociaux et des organisations non gouvernementales (ONG), ont rendu publique aujourd’hui une déclaration conjointe portant sur la technologie, intitulée

« Réfléchissons avant d’agir ! ». La déclaration vise à alerter les gouvernements devant l’absence, dans le projet d’entente sur les technologies de Copenhague, de toute men- tion d’un mécanisme d’évaluation environnementale et sociale fondé sur le principe de précaution. On y affirme également que l’approche actuelle présente de graves menaces à la santé humaine, aux droits de la personne, au mode de vie rural, à la diversité des écosystèmes et à la stabilité climatique.

Les textes de négociation de Copenhague font à plusieurs reprises référence à la nécessité de développer et de déployer rapidement des technologies soi-disant « res- pectueuses de l’environnement ». Toutefois, le texte d’entente ne fait aucune mention de l’importance d’évaluer au préalable les nouvelles technologies controversées qui se prétendent sans effet sur le climat, mais qui sont en réalité nuisibles. Les groupes de la Document 2

(21)

AffabulationsPARCOURS 7 société civile sont de plus en plus inquiets, car bon nombre des technologies qui seront

déployées rapidement par l’entremise de ce nouveau système présentent des risques et n’ont pas été testées, et sont susceptibles de donner lieu à une nouvelle vague de problèmes environnementaux et sociaux qui viendront aggraver la crise climatique.

La déclaration, rendue publique aujourd’hui, mentionne des technologies telles que la géoingénierie, le génie génétique, les agrocarburants (biocarburants) et le biochar à titre d’exemples de technologies risquées ou dangereuses qui pourraient bénéficier d’une promotion indue1 à la suite d’ententes prises à Copenhague.

« En plus d’être les victimes de la crise climatique, nous ne voulons pas devenir les cobayes de nouvelles technologies non éprouvées ou de technologies dangereuses plus anciennes comme l’énergie nucléaire, sous prétexte qu’il faudrait une intervention tech- nologique plus musclée afin de régler le problème climatique », a dit Ricardo Navarro des Amis de la Terre International. « Il est totalement irresponsable que les négociateurs discutent du développement et du transfert de technologies sans prévoir aucun méca- nisme visant à distinguer celles qui pourront être utiles de celles qui engendreront plus de problèmes pour les populations et l’environnement. Il nous faut inclure et appliquer immédiatement le principe de précaution », a ajouté M. Navarro.

Parmi les solutions technologiques miracles proposées pour contrer le changement climatique qui pourraient être mises en avant dans le cadre du présent texte figurent des manipulations climatiques à grande échelle connues sous le nom de géoingénierie.

Les partisans de la géoingénierie comptent dans leurs rangs des sceptiques du climat proches de l’industrie, comme Bjorn Lomborg, qui affirment que la mise en œuvre de solutions techniques à grande échelle permettrait d’éliminer la nécessité d’entre- prendre des actions visant la réduction des émissions. « Lutter contre les changements climatiques en ayant recours à la géoingénierie équivaut à combattre un incendie avec de l’essence », explique Silvia Ribeiro, du bureau mexicain de l’ETC Group. « Les propositions telles que le déversement de tonnes de fer dans nos océans ou l’injection de sulfates dans la stratosphère afin de refléter les rayons solaires sont extrêmement dangereuses. Elles risquent d’aggraver certains problèmes existants, comme la diminu- tion de la couche d’ozone et les sècheresses en Afrique subsaharienne, sans compter que leurs impacts se feront sentir dans des pays et sur des populations qui n’auront même pas la chance d’exprimer leur opinion à propos de ces idées. La géoingénierie, c’est de la géopiraterie, et ce type de jeu dangereux avec Gaia2 ne doit sous aucune considération faire partie des négociations sur le climat. »

Paul Nicholson de La Via Campesina, mouvement paysan international représentant les petits agriculteurs de 69 pays, a rappelé aux délégués que les nouvelles technolo- gies introduites au cours des dernières décennies, comme les cultures génétiquement modifiées et les monocultures arboricoles, ont eu d’importants impacts négatifs sur les agriculteurs et l’environnement. « Nous, petits agriculteurs et paysans du monde, pos- sédons déjà une diversité de technologies qui ont fait leurs preuves et qui contribuent à refroidir la planète et à nourrir la majorité des populations du globe. Ces méthodes doivent être soutenues et non pas menacées par l’introduction de nouvelles technolo- gies dangereuses risquant de compromettre la diversité des récoltes et des cultures qui représentent une solution réelle tant à la crise climatique qu’à la crise alimentaire. »

1. Indu : qui est contre la règle, l’usage, la raison.

(22)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

2

Sélectionne un document qui défend les mêmes idées que les tiennes.

3

Repère les arguments et surligne-les dans le texte.

« Quelle que soit l’entente en matière de technologie qui résultera de cette rencontre, elle ne doit pas simplement constituer un mécanisme permettant de soutenir des exercices d’écoblanchiment financés par du capital de risque », a dit Chee Yoke Ling du Third World Network. « Dans le contexte de l’échange de droits d’émission de carbone, les “technologies respectueuses de l’environnement” ne font souvent que jeter de la poudre aux yeux. Nous avons besoin d’une entente qui facilitera l’accès à des techno- logies réellement respectueuses de l’environnement et à des énergies propres, et qui n’entrainera pas la concrétisation de mauvaises idées à l’échelle internationale. Les gouvernements reconnaissent déjà la nécessité de l’évaluation préalable des solutions dans le Protocole international de Carthagène sur la prévention des risques biotechnolo- giques. Il nous faut des règles encore plus strictes dans une entente sur les technologies liées au climat », a-t-elle ajouté.

« Dans un contexte où le lobby de la géoingénierie manœuvre pour obtenir du finan- cement et accroitre son influence et son pouvoir, une entente ouverte facilitant l’ex- pansion rapide de solutions technologiques est suicidaire », a rappelé Silvia Ribeiro de l’ETC Group. « Les partisans de la géoingénierie répondront qu’il est trop tard pour appliquer des mesures d’atténuation, et que l’humanité s’oriente inévitablement vers la manipulation du climat par le recours à des technologies extrêmes. Les géopirates attendent dans les coulisses et font de plus en plus entendre leur voix, et espèrent que cette conférence se soldera par un échec pour pouvoir s’imposer et proposer leur solution miracle de pacotille », a conclu Ribeiro.

La déclaration « Réfléchissons avant d’agir ! » exige l’adoption d’une approche claire et cohérente à l’échelle internationale pour toutes les nouvelles solutions technologiques proposées au changement climatique : les États présents à la conférence COP 15 doivent faire en sorte que des mécanismes de précaution rigoureux en matière d’évaluation des technologies soient institués et rendus juridiquement contraignants, pour que les risques et les impacts probables, ainsi que le bienfondé de ces nouvelles technologies, soient évalués de manière adéquate et démocratique préalablement à leur déploiement.

Tout nouvel organe voué à l’évaluation et au transfert des technologies doit prévoir une représentation équitable des communautés les plus affectées par le changement climatique, en plus d’assurer en son sein un équilibre entre les hommes et les femmes et les représentants des différentes régions, ainsi que la participation des paysans et des autochtones pour que leurs points de vue soient pris en compte.

http://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/publication/pdf_file/negotiators french.pdf, consulté le 21/11/2018.

(23)

AffabulationsPARCOURS 7 4

Rédige un avis argumenté en réaction à la fable Le Renard et le Bouc.

B. SÉLECTIONNER LES INFORMATIONS EN FONCTION DE LA TÂCHE

Choisis à présent une fable parmi celles qui te sont proposées dans le référentiel (documents 17 à 20).

Tu vas devoir réagir à la morale de cette fable. Pour t’aider, des textes actuels te sont proposés.

1. Vis-à-vis de quelle fable vas-tu réagir ?

2. Quelle est la morale de celle-ci ?

3. Quelle est ta prise de position ?

4. Quels sont les arguments que tu as relevés dans le texte actuel pour réagir à cette morale ?

DOC 17 À 20 p.131 à

148

(24)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

A. S’EXERCER À LA PRISE DE PAROLE EXERCICE 1

Ce n’est pas la première fois dans ton parcours scolaire que tu vas devoir prendre la parole, tu dois probablement te souvenir des éléments auxquels tu dois prêter une attention particulière.

1

Établis la liste des éléments dont tu te souviens.

PARCOURS 1

Exprimer un avis oralement

PARCOURS 7

Les réponses sont liées aux élèves, mais devraient ressortir les éléments suivants :

• parler assez fort, mais pas trop,

• varier l’intonation,

• ne pas parler trop vite,

• éviter les pauses « pleines »,

• ne pas réciter,

• faire attention à la posture,

• ne pas faire de gestes parasites,

• regarder tout le monde,

• veiller à ne pas bouger inutilement,

• être clair dans le discours, les idées,

• ne pas lire un texte,

• …

(25)

AffabulationsPARCOURS 7

FICHE 20 p.218

2

En t’aidant de la fiche 20 - La prise de parole, imagine une grille permettant une évaluation rapide d’une prestation orale.

EXERCICE 2

Revois les capsules vidéos de l’activité 2 et relève les aspects positifs et négatifs liés à l’oral.

Capsules Points positifs Points négatifs

1

Le volume est correct. Elles ont un débit fluide, une intonation variée.

Leur posture et leur gestuelle sont adéquates. Elles regardent correctement la caméra même si de temps en temps, l’une (quand elle fait une rectification, par exemple) se tourne vers sa camarade.

Certaines coupures, pauses dans leur propos sont mal placées et l’intonation est montante (ex.  : juste avant l’insertion de certains extraits du court-métrage).

Certaines erreurs de langage (ex. : cet Allemand eut un harmonica…).

La construction se réalise sur base des propositions des élèves, mais elle pour- rait correspondre à ceci :

Audibilité du message Voix

Volume ++/+/+- / -/ --

Débit ++/+/+- / -/ --

Pauses ++/+/+- / -/ --

Articulation ++/+/+- / -/ --

Intonation ++/+/+- / -/ --

Langage corporel

Posture ++/+/+- / -/ --

Gestuelle ++/+/+- / -/ --

Regard ++/+/+- / -/ --

Message

Lecture ++/+/+- / -/ --

Connaissance du sujet ++/+/+- / -/ --

Organisation des idées ++/+/+- / -/ --

La dernière colonne est donnée à titre indicatif, à chaque professeur de l’adap-

ter.

(26)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

2

3

EXERCICE 3

Prépare-toi à devoir prendre la parole à l’improviste. Lorsque ton professeur citera ton prénom, tu te lèveras, tu te présenteras et tu parleras de ton hobby, de ton animal favori ou d’une de tes passions. Ton intervention ne doit durer que quelques secondes.

1. Cet exercice t’a-t-il paru difficile ?  Pourquoi ?

Intonation très variée. Le volume, le débit, les pauses et l’articulation sont corrects.

Le geste de la main accompagne la parole, renforce le propos.

Le regard est porté vers la personne à qui il s’adresse ; la caméra le filmant légèrement de biais.

Il connait son sujet et son propos est assez bien structuré.

Intonation variée. L’articulation est claire et il n’y a pas de pauses.

Le propos est fortement structuré : 8 arguments développés un par un, illustrés par les diapositives.

Le choix du lieu de tournage : il y a du passage derrière (perturbations visuelles).

Le débit est un peu rapide.

Elles ont organisé leur propos

(il y a d’ailleurs un montage :

alternance de leur « critique » et

des images).

(27)

AffabulationsPARCOURS 7 2. Es-tu satisfait(e) de ton intervention ?  Pourquoi ?

EXERCICE 4

Devant la classe, décris un objet sans le citer. Les autres élèves doivent trouver de quoi il s’agit.

1. Cet exercice t’a-t-il paru difficile ?  Pourquoi ?

2. Es-tu satisfait(e) de ton intervention ?  Pourquoi ?

EXERCICE 5

Parmi l’ensemble des photos (documents 7 à 16), choisis-en une et prépare-toi à venir présenter ton choix devant la classe.

1. Cet exercice t’a-t-il paru difficile ?  Pourquoi ?

2. Es-tu satisfait(e) de ton intervention ?  Pourquoi ?

DOC 7 À 16 p.127 à

131

Les réflexions lors des trois exercices ci-dessus sont propres à chaque élève, le

professeur peut éventuellement faire un relevé non exhaustif des difficultés

(28)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

B. STRUCTURER LA PRISE DE PAROLE

En te basant sur les capsules vidéos que tu as vues, imagine la structure d’une prise de parole efficace.

En conclusion

Prendre la parole, c’est présenter des informations ou un avis en respectant différentes règles :

1. au niveau du visuel, je dois veiller à mon , l’ , l’ et la ;

2. au niveau de l’audibilité, je dois veiller à , à avoir un correct, une prononciation et un

suffisant ;

3. au niveau du contenu, je dois respecter les , les , un et un adéquat en fonction du public à qui je l’adresse. Ce contenu doit être présenté selon une structure claire :

• l’ , partie dans laquelle je me présente ainsi que les raisons de mon intervention ;

• le ou l’ qui correspond à la présen- tation de mes arguments et de leur développement. Je n’oublie pas d’utiliser les , dans cette partie ;

• la qui « résume » l’intervention ou qui permet de faire réfléchir les auditeurs sur le sujet.

Partie 1 : l’introduction

Dans cette partie, je me présente en tant qu’intervenant (qui suis-je ?), le thème dont je vais parler ainsi que la thèse que je vais défendre.

Je peux aussi, si j’ai plusieurs arguments, les citer rapidement.

Partie 2 : le corps

Dans cette partie, je présente mes arguments de façon structurée (je n’oublie pas les mots-liens, les connecteurs logiques) que je développe en les expli- quant et en les illustrant.

Partie 3 : la conclusion

Dans cette partie, je reprends ma prise de position ainsi qu’un argument phare.

regard gestuelle varier l’intonation

claire débit

volume plan

idées faits

introduction

corps argumentaire

mots-liens connecteurs logiques conclusion

niveau de langage

attitude

occupation de l’espace

(29)

AffabulationsPARCOURS 7

A. RÉDIGER UN ÉCRIT INTERMÉDIAIRE

Te voilà prêt(e) pour préparer ta capsule vidéo, mais auparavant, il faut organiser ton intervention : imagine ci-dessous la façon dont tu vas procéder, les étapes par lesquelles tu vas passer, ce à quoi tu dois penser avant de passer à la prise de vue.

N’oublie pas les éléments de synthèse ci-dessus.

Tu peux présenter tes étapes sous la forme qui te convient le mieux : texte, plan, carte mentale… mais n’oublie rien ; tu peux bien entendu te référer à l’ensemble des points abordés dans le parcours.

Planifier un avis argumenté

(30)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

B. ÉLABORER UN AIDE-MÉMOIRE

Lors de la prise de vue, tu pourras disposer d’un aide-mémoire. Attention, il ne s’agit pas d’un texte à lire, mais bien de quelques mots-clés qui te permettront, en un rapide coup d’œil, de vérifier la progression de ton propos.

Pour que ta prise de parole soit structurée, élabore ci-dessous un aide-mémoire à l’aide de mots-clés pour chaque étape, reporte-toi à la structure dégagée lors de l’activité 4.

PARCOURS 1

(31)

AffabulationsPARCOURS 7

PARCOURS 1

Te voici arrivé(e) au terme de ce parcours et, afin de te préparer à la tâche finale :

• réponds aux questions ci-dessous,

• identifie où se trouve l’information dans le parcours.

1) Quelle tâche finale dois-tu réaliser ?

2) Quels sont les éléments théoriques propres à ce genre que tu dois maitriser pour les mettre en application ?

3) Quelles étapes devras-tu suivre pour réaliser cette tâche ?

4) Quelles fiches peuvent t’aider ?

À l’aide des fiches 12 à 17 sur les synthèses ainsi que de la réflexion ci-dessus, réalise ta synthèse personnelle.

FICHES 12 À 17 P.201 À 207

Formuler un avis oral argumenté en réaction à la morale d’une fable.

- La définition, les caractéristiques et les fonctions de la fable - Le tableau d’analyse de l’image

- La structure argumentative - La prise de parole

Choisir une des fables proposées pour la tâche finale (doc. 17 à 21) Repérer la morale de la fable

Prendre position par rapport à la morale en t’aidant des arguments relevés dans les textes d’actualité fournis en regard de la fable.

Choisir la spécificité de la tâche finale : capsule vidéo ou prise de parole en direct.

Répéter l’intervention avant le tournage de la capsule ou l’intervention en direct.

Fiche 19 - L’argumentation

Fiche 20 - La prise de parole

(32)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités PARCOURS 1PARCOURS 2

PARCOURS 7

1. Choisir une fable (17 à 21) 2. Repérer la morale

3. Prendre position par rapport à la morale avec l’aide des textes d’actualité proposés

Capsules vidéos ou prise de parole en direct

Répétition de l’intervention

Tournage ou présentation

Fiche 19 Fiche 20 Aides : étape 1

FORMULER UN AVIS

ARGUMENTÉ EN RÉACTION À LA MORALE D’UNE FABLE

étape 2

étape 3

étape 4

(33)

AffabulationsPARCOURS 7

Nom : Date :

Prénom : Classe :

Production finale

Formuler un avis oral argumenté en réaction à la morale d’une fable.

Situation

Tu es prêt(e) pour passer à l’action, le tournage de ta capsule vidéo ou pour ta prise de parole en direct dans laquelle tu vas réagir vis-à-vis de la thèse défendue par la fable que tu as choisie. (Activité 3 point B)

Tâche

Répète une ou deux fois ta prise de parole dans le cadre que tu as choisi pour enregistrer ta prise de vue ou présenter ton oral.

Si le support est la capsule vidéo :

choisis un partenaire qui va t’aider à réaliser le travail en te filmant à l’aide de ton smartphone,

vérifie ta prise de vue et refais une prise éventuellement,

• lorsque ta prise de vue est terminée, inversez les rôles,

• quand vous avez tous deux votre réalisation, envoyez-la à votre professeur via

« WeTransfer ».

Notes techniques

• Pour utiliser ce moyen de transmission, tu dois télécharger l’application

«WeTransfer» sur ton smartphone,

suis les instructions données par l’application,

consulte ton professeur pour vérifier s’il a bien reçu ton travail.

UAA2 Transférer

PARCOURS 1PARCOURS 2

(34)

PARCOURS 7Point-virgule 4 Cahier d’activités

• mon articulation est suffisante,

• mon débit est adéquat,

• le cadrage choisi est judicieux (dans le cas de la capsule vidéo).

Intelligibilité

• mon information est suffisante pour donner une présentation globale du contenu,

• j’ai respecté la structure de la prise de parole (ouverture, corps, clôture),

• j’ai organisé mes informations selon une structure argumentative précédée d’une partie descriptive pour contextualiser l’intervention,

• j’ai utilisé des connecteurs logiques dans le corps de mon intervention.

Recevabilité

• mon intervention est adaptée au public cible dans l’utilisation du vocabulaire

• la syntaxe de l’oral est respectée,

• j’ai une parole fluide,

• mon énonciation est ancrée dans la situation de communication,

• je respecte le récepteur dans le contact oculaire, la gestuelle et la posture.

Pertinence

• je donne bien une appréciation personnelle en réaction à l’avis d’un autre,

• j’ai utilisé de nouveaux critères de jugement adap- tés,

• j’ai développé mon argument par comparaison avec l’avis d’un tiers,

• mon argumentation est progressive et non contra- dictoire.

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