Tabac
Enquête INPES, 2003
• Prévalence du tabagisme en France
–Ensemble (15-75 ans) 30,4%(-8,8% en 4 ans) –Jeunes (15-24 ans) 36,6%(-8,2% en 4 ans)
• Ex-fumeurs en 2003 (ont arrêté depuis moins d’un an) :
–Ensemble: 14,2%en 2003 (9,0% en 1999) –Jeunes (15-24 ans): 51,7%(40,4% en 1999)
Tabagisme en France, 2000, selon l’âge et le sexe
0 10 20 30 40 50 60
pourcentage
12-13 ans
14-15 ans
16-17 ans
18-19 ans
20-25 ans
Filles Garçons
Mortalité
60.000 DC prématurés dont 5.000 femmesen 1993 x10
160.000 DC prématurés dont 50.000 femmesen 2020 Survie à 70 ans :
entre 35 et 69 ans plus d’ 1 fumeur / 2 mourra d’une maladie liée au tabac
Décès attribuables au tabac, 1999
Maladie Hommes Femmes
Cancer 32 000 2 500 Cardiovasculaire 10 500 1 400 Respiratoire 8 300 2 200 Autre 8 300 1 300 Total 59 000 7 400
les deux tiersdes fumeurs réguliers mourront à cause du tabac Source: Doll. BMJ 200450 années de suivi de 34 000 médecins anglais
Le tabac mortel sous toutes ses formes
• Cigarettes light, ultralight
–Inspiration plus profonde : localisation dans le parenchyme pulmonaire du cancer
• 0 mg de goudron : les goudrons se fabriquent lors de la combustion
• Cigarettes roulées : 4-6 x plus toxiques que les cigarettes industrielles
• Tabac à priser, tabac à chiquer –Cancer de la cavité buccale
Le tabac mortel sous toutes ses formes
• Cigare, cigarillos
– 1 cigare = 2 cigarettes – 1 cigarillo = 3+ cigarettes
• Pipe
– Goudrons sous forme condensée sur les lèvres, la bouche, l’oesophage, les poumons : importants risques de cancer
• Joints(herbe pure, herbe mélangée à égalité à du tabac, mélange tabac-résine)
– 3 joints = 1 paquet de cigarettes
Le tabac mortel sous toutes ses formes
• Chicha
–1 bouffée de chicha = 1 cigarette entière
–40 bouffées d’une seule chicha = CO de 2 paquets de cigarettes
–Inhalation plus longue et plus profonde, riche en cancérogènes et en CO
En moyenne les fumeurs meurent 10 ans plus tôt que les non fumeurs.
81
59
24 81
58
26
2 97
91
4 0 94
0 20 40 60 80 100
30 40 50 60 70 80 90 100
Age
Probabilitéde survie après 35 ans (%)
10 ans
Non fumeurs
Fumeurs de cigarettes
Mortalité des médecins anglais nés en 1900-1930, fumeurs de cigarettes et non fumeurs, 50 années de suivi : 1951-2001
Arrêter de fumer vaut énormément la peine : en arrêtant à 30 ans, on gagne 10 ans d'espérance de vie par rapport à une personne qui continue à fumer (la perte d’espérance de vie est nulle).
0 20 40 60 80 100
30 40 50 60 70 80 90 100
Age
Probabilitéde survie après 35 ans (%)
Non fumeurs
Fumeurs de cigarettes
Arrêt vers 30 ans (entre 25 et 34 ans)
Ont arrêté de fumer
Arrêter de fumer vaut énormément la peine : en arrêtant à 40 ans, on gagne 9 ans d'espérance de vie par rapport à une personne qui continue à fumer (la perte d’espérance de vie est de 1 an).
0 20 40 60 80 100
30 40 50 60 70 80 90 100
Age
Probabilitéde survie après 40 ans (%)
Non fumeurs
Fumeurs de cigarettes
Arrêt vers 40 ans (entre 35 et 44 ans)
Ont arrêté de fumer
Arrêter de fumer vaut énormément la peine : en arrêtant à 60 ans, on gagne 1 an d'espérance de vie par rapport à une personne qui continue à fumer (la perte d’espérance de vie est de 9 ans).
0 20 40 60 80 100
30 40 50 60 70 80 90 100
Age
Probabilitéde survie après 60 ans (%)
Non fumeurs
Fumeurs de cigarettes
Arrêt vers 60 ans (entre 55 et 64 ans)
Ont arrêté de fumer
Risque relatif de contracter une maladie du fait de son tabagisme
Sources : Fielding, 1985 ; US Dept of Health and Human Services, 1989; Wald, 1996; Slama, 1998.
Maladie
Artérite des mb. inf. 1 9 68 - 98 %
1 2 25 - 43%
Maladie des coronaires
1 5 75 - 80%
Mort subite cardiaque avant 45 ans
1 6 80 - 90 %
BPCO
1 10 80 - 85%
K poumon
1 2 30 %
Décès tout cancer
“Risque” non- fumeur
Risque chez fumeur
% des décès attribuables au tabac
Effets de la Nicotine au niveau cardiovasculaire
– Augmentation du risque athérogène
– Modifications structurelles des parois artérielles – Augmentation du risque de thrombose artérielle
– Augmentation desrésistances vasculairespériphériques et coronariennes
– Diminution de la capacité de transfert en O2du sang : risque d’ischémie en particulier coronarien
– Diminution de la capacité à l’effort
– HTA
– Angor, IDM : risque x 2-4
– AVC :risque x 2,risque particulier chez la femme sous CO
– Artérite des membres inférieurs :risque x 4
– Embolie pulmonaire,risque particulier chez la femme sous CO
17.500 DC/an
Conséquences en pratique sur la santé
Risque cardiovasculaire chez la femme
• Accidents CV plus tardifs / hommes
MAIS le tabacdiminue la protection hormonale relative et donc augmente le risque
d’accidents cardiovasculaires
• Association tabac - pilule nocive : EP, AVC
Risque cardiovasculaire chez l’homme
Homme :
80 % des hommes impuissantssont fumeurs
Bienfaits de l’arrêt du tabac
• réduction de 100% des risques d’AVCaprès moins d’1 an d’arrêt du tabac
• réduction de 50% des risques d’affections coronariennesen 12 mois
Tabagisme et cancer :
1 cancer sur 3 est directement lié au tabac
– Substances concernées :substances carcinogènes (goudrons)
– Augmentation du risque relatif :
dose dépendant et durée dépendant : X 2 quantité de tabac X 2 risque de cancer du poumon X 2 durée du tabagisme X 20 risque de cancer du poumon
- du poumon (x 15 à 30)
- du larynx
(x 10)- de la bouche et du pharynx
(x 4 à 5)- de l'œsophage
(x 2 à 5)- des voies urinaires
(x 3)- du pancréas
(x 2 à 4)Source: Vineis et al. JNCI 2004
Fumer augmente
nettement le risque de cancer :
Cancers chez l’homme en 1999
Nombre total des décès
Fraction attribuable au tabac
Poumon 20 900 91%
Bouche, pharynx, larynx, œsophage
9 600 61%
Vessie, rein, pancréas, autre..
56 400 12%
Total 87 000 36%
Cancer du poumon
• Cancer qui tue le plus d’hommes en France
• Cancer du poumon chez la femme en passe de dépasser le cancer du sein
• Survie à 5 ans < 10%
• Cancer évitable !
Evolution de la mortalité par cancer chez les femmes, France et Etats-Unis
0 10 20 30 40
1950 1960 1970 1980 1990 2000
Taux pour 100 000 àâge égal (standard europe)
Poumon France Poumon Etats-Unis
Sein France Sein Etats-Unis
0 2 4 6 8 10
1950 1960 1970 1980 1990 2000
Cigarette par adulte par jour
Nombre moyen de cigarettes par jour entre 15 et 42,5 ans, population de 40 à 44 ans
Hommes
Femmes
0 5 10 15 20 25
1950 1960 1970 1980 1990 2000
Taux pour 100 000
Mortalité par cancer du poumon entre 40 et 44 ans
Hommes
Femmes
Chute du risque de mortalité par cancer du poumon après arrêt du tabac
1.4 1.2 1.0 0.8 0.6 0.4 0.2
0 5 10 15 20 25
années d'arrêt du tabagisme source : Doll R et Peto R.
British Medical Journal
décès pour 1 000
fumeurs
ex-fumeurs Risque
du non fumeur
Bienfaits de l’arrêt du tabac
• Réduction de 60% du risque de cancer du poumon en 5 ans d’arrêt du tabac
• L’arrêt du tabagisme est efficace à tout âge, mais il l’est d’autant plus qu’il est précoce.
• Le fait d’arrêter de fumer avant quarante ans
permettrait d’éviter 90% du risque d’apparition d’un cancer pulmonaire.
Femme et cancer
• Evolutivité plus grande chez la femme : En particulier pour le cancer du poumon
• Cancers féminins et tabagisme :
Joue un rôle dans le cancer du col de l’utérusen particulier mais aussi dans le cancer du sein
– Substances concernées : irritants
– BPCO +/- emphysème
2.000.000 de malades
40.000insuffisants respiratoires gravessous O2thérapie 15.000 DC/an
« Le meilleur traitement des BPCO est l’arrêt du tabac, et leur meilleure prévention, de ne jamais commencer à fumer. »
Tabagisme et maladies respiratoires
Femme et tabac : Complications particulières
Retentissement hormonal du tabagisme:
hypo-oestrogènie
• Diminution de la fertilité
• Ménopause précoce avec ostéoporose post- ménopausique marquée :
Risque fracturaire important
Autres complications
- Effets délétères sur la peau
Rides et vieillissement
- Conséquences bucco-dentaires
Parodontites
- Effet du tabac sur les cheveux
Cassants, secs, ternes, fragiles
- Cils rares et courts
- Effets du tabac sur la voix
Voix rauque, en particulier chez les femmes.
Bénéfices de l'arrêt du tabac
Sources : Engleland,1996; Fielding, 1985; Samet,1991; Slama, 1998.
Changements du risque Maladies à
risque Infarctus du myocarde Atteinte cérébro - vasculaire
Court terme Long terme
baisse de 50% du risque à 1 an
= risque non fumeur en 1 an
= risque non fumeur après 5-20 ans
Cancer du poumon Baisse du risque après 5 ans
50-90 % de baisse du risque après 15- 20 ans
BPCO Lent déclin du
risque Baisse de 50 % en 20 ans
= Risque des non- fumeurs en 10 ans Cancer des lèvres, de la
bouche et du pharynx
Cancer du pancréas Inconnu = Risque des non-
fumeurs en 28 ans Rapide décroissance du
risque
Tabagisme passif : Les courants de la fumée
Courant latéral ou secondaire
Courant principal Courant tertiaire
Source : DAUTZENBERG B, Le tabagisme passif. Version du 8 mai 2001. Direction Générale de la Santé. Paris, 2001. La documentation française : 12
Cancer poumon
Risque augmenté de 26%
Accident coronarien Risque augmenté de 25%
Source : Le Tabagisme Passif, Rapport Groupe de Travail DGS, la documentation Française, 2001
Les deux principaux risques du tabagisme passif chez l’adulte (en dehors de la femme enceinte)
Effets du tabagisme passif chez l'enfant
Nombre de consultations médicales et de maladies respiratoires d'enfants de 0
à 5 ans selon qu’ils sont ou non exposés au tabagisme des parents.
consultations mal.
respiratoires
pharyngites
otites gastro- entérites exposés à la fumée des parents non exposés à la fumée des parents 5,9
3
1,8
0,9 0,3 7,6
4,1
2,4
1,5
0,7
Source : étude sur 3857 enfants en Australie
Il existe un effet/dose dans de nombreuses études.
Bronchites : Risque augmenté de 72 % si la mère fume 29 % si un autre membre de la famille fume Otites récidivantes :
Risque augmenté de 21-38-48 % selon que le père, la mère ou les 2 fument
Crises d’asthmes :
Risque augmenté de +14, +38 et +48% selon que le père, la mère ou les 2 fument
Source : Le Tabagisme Passif, Rapport Groupe de Travail DGS, la
documentation Française, 2001
Les 4 principaux risques du tabagisme passif chez l’enfant
Mort subite du NR : x 2 Mort subite du NR : x 2 --3 : 3 : en fonction du nombre de en fonction du nombre de cigarettes fum
cigarettes fuméées pendant la es pendant la grossesse et apr
grossesse et aprèès la s la naissance
naissance
Prise en charge
Prise en charge du patient fumeur non prêt à l’arrêt Patient hésitant à l’arrêt
L’entretien motivationnel
Patient prêt à l’arrêt
Les traitements du sevrage tabagique:
Les substituts nicotiniques (TSN) Le Bupropion
La Varénicline
Les thérapies non médicamenteuses
Les stades de préparation à l'arrêt du tabac
Source : DiClemente CC, et al.
J Consult Clin Psychol, 1991;
59: 295-304
Envisage de s’arrêter
Décide de s’arrêter
Essaie d’arrêter Recommence
préparation Ne recommence pas
Maintien Fumeur
satisfait
Arrête
Rechercher d’éventuels troubles psychiatriques:
Dépression Trouble bipolaire Schizophrénie
Trouble du comportement alimentaire Autres…
Rechercher les antécédents médicaux et les comorbidités
Rechercher les coaddictions actuelles ou passées.
Aborder le fumeur ne souhaitant pas arrêter
Conseil minimal
Est-ce que vous fumez ?
Voulez-vous arrêter ? oui
non
Inviter à en reparler
oui
Source ANAES. Conférence de consensus Paris 8-9 octobre 1998, Eds EDK Paris 1998 : 50-53
non
Prise charge en fonction de la motivation du patient
Aborder le fumeur hésitant pour l’arrêt
peser le pour et le contre
L’Entretien Motivationnel (EM)
« Méthode directive, centrée sur le patient, pour augmenter la motivation intrinsèque au changement par l’exploration et la résolution de l’ambivalence »
Méthode de communication plus qu’un ensemble de techniques
Ce n’est pas quelque chose que l’on fait aux gens. C’est plutôt une façon d’être avec eux
Rollnick et Miller. L’EM. Ed InterEditions, Paris 2006, page 31
Soutien de la Motivation
Manifester de l’empathie
Exploration de l’ambivalence
Ne pas forcer la résistance, éviter l’affrontement
Faire émerger le discours changement Renforcer le sentiment de liberté de choix Renforcer le sentiment d’efficacité
personnelle
Aborder le fumeur prêt à l’arrêt Analyser tous les aspects du tabagisme
Évaluer les motivations et les craintes à l’arrêt Évaluer les dépendances
Dépendance psycho-comportementale.
Dépendance physique à la nicotine.
Rechercher d’éventuelles addictions associées (alcool, cannabis,…)
Rechercher une éventuelle anxiété/dépression
Fixer une date d’arrêt par le patient (pas d’urgence) Mettre en place un plan pour prévenir les tentations (stratégie comportementale)
Prendre en charge les co-morbidités Prendre en charge les autres
addictions
Source : d’après Richmond R. Educating Medical Students about Tobacco: Planning and Implementation, IUATLD, Paris, 1996
Evaluation des dépendances au tabac
Evaluer le degré de dépendance physique à la nicotine:
Test de Fagerström
Mesure du taux de CO dans les poumons Dosage de la cotininurie (sur prescription médicale)
Evaluer les dépendances psychologiques et comportementales
Test de Fagerström
1. Combien de temps après votre réveil fumez-vous votre première cigarette ? Dans les 5 premières minutes 3
Entre 6 et 30 minutes 2 Entre 31 et 60 minutes 1
Après 60 minutes 0
2.Trouvez-vous difficile de s’abstenir de fumer dans les endroits où c'est interdit?
Oui 1
Non 0
3. A quelle cigarette de la journée vous sera-t-il le plus difficile de renoncer ?
La première le matin 1
N’importe quelle autre 0 4.Combien de cigarettes fumez-vous par jour ?
10 ou moins 0
11 à 20 1
21 à 30 2
31 ou plus 3
5. Fumez-vous à un rythme plus soutenu le matin que l’après-midi ?
Oui 1
Non 0
6. Fumez-vous lorsque vous êtes malade que vous devez rester au lit presque toute la journée ?
Oui 1
Non 0
0-4 peu ou pas dépendant 5-6 dépendant 7-10 très dépendant
Source : Fagerström
traduction par les traducteurs officiels de l’OMS; JF Etter + conférence consensus 1998
DéDépendance pendance psychologique psychologique
Plaisir
Psycho-Stimulant Anti-stress Antidépresseur
Anorexigène (coupe-faim)
NICOTINE Toutes formes BUPROPION
= ZYBAN®
NICOTINE sous forme de gommes, tablettes ou inhaleur
Thérapies Comportementales et Cognitives
Relaxation Exercice physique Diététique
Envie et Besoin de FUMER Envie et Besoin de FUMER
H-J AUBIN; P DUPONT; G LAGRUE: Comment arrêter de fumer (éd. Odile Jacob 2003)
D
Déépendancependance physique physique
VARENICLINE
= CHAMPIX®
3 outils de la substitution nicotinique
Timbres (patchs)
Formes orales
Forme nasale
Différents dosages
Gommes
Pastilles sublinguales Pastilles à sucer
Inhaleurs
Spray nasal (non vendu en France)
Source : Le Houezec J. Le point sur... la substitution nicotinique. Actualités Innovations-Médecine, N°53, Octobre 1998.
Adapter la posologie à chacun
Envie de fumer Énervement Grignotage
Sous-dosage
Surdosage
Bon dosage
Pas d’envie de fumer
Nausées Tachycardie
Les effets secondaires
Ils sont rares. Toujours moins importants et moins graves que les effets du tabac. Leur crainte injustifiée ne doit pas conduire au sous dosage.
Toutefois on peut signaler :
une allergie cutanée au timbre (7% des cas)
des troubles digestifs quand les gommes sont mâchées trop rapidement, plus rares avec les formes comprimés (Nicopass®, Niquitin®,...).
Débuter un sevrage tabagique en milieu hospitalier
La dose des substituts nicotiniques doit être réévaluée dès le deuxième jour.
Une dose suffisante s’associe à la quasi disparition des envies de fumer.
Si l'hôpital bénéficie d'une unité mobile de prise en charge (ELSA) le tabacologue ou l’infirmière viendront voir le malade et les soignants dans le service.
S’il existe seulement une consultation d'aide au sevrage tabagique, les malades y seront éventuellement référés.
Source : d’après Borgne A. Oncologie 2002; 4: 282-284 et Circulaire DH/EO2/DGS/2000/182/ du 28 septembre 2008.
Réduction du tabagisme avec substitution nicotinique Arrêt en 2 temps
Il donne du temps au fumeur pour
comprendre ses craintes ou ses blocages à arrêter et pour les travailler
Il lui montre que « c’est possible » de se
séparer de certaines cigarettes, renforçant par là même la confiance qu’il a dans l’arrêt
Il aide le fumeur à prendre sa décision d’arrêt et à fixer sa date !
P. Dupont, A. Moreau, Courrier des Addictions, 2007;1
Arrêt en 2 temps (suite)
Cette technique ne doit en aucun cas se substituer à l’arrêt en un temps à une date choisie par le fumeur lui-même.
Elle ne convient pas à certaines personnes qui sont décidées à arrêter du jour au lendemain ou qui ne se satisfont pas d’un travail jugé lent et progressif.
P. Dupont, A. Moreau, Courrier des Addictions, 2007;1
Réduction si arrêt impossible
Certains fumeurs
Ne veulent pas arrêter Ne réussissent pas Causes multiples
Motivation faible
Dépendance très forte
Autres addictions (alcool, cannabis) Troubles anxio-dépressifs
BUPROPION (ZYBAN®)
Sur prescription médicale
A utiliser chez l’adulte de plus de 18 ans
Le patient doit fixer une date d’arrêt et la prise de Bupropion doit débuter 1 à 2 semaines avant cette date.
Attention aux ATCD Psychiatriques : Episodes dépressifs+++
VARENICLINE (CHAMPIX®)
Sur prescription médicale.
Chez l’adulte de plus de 18 ans.
Le patient doit fixer une date d’arrêt et la prise de Varénicline doit débuter 1 à 2 semaines avant cette date.
Pas de CI en dehors de la grossesse et de l’allaitement
LES THERAPIES NON MEDICAMENTEUSES
Thérapies Comportementales et Cognitives:
(TCC)
Relaxation
Exercices physiques
Conseils ou consultations diététiques.