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Cas : Hôpital des Sources L’hôpital des

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Texte intégral

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13/06/2011

Cas : Hôpital des Sources

L’hôpital des Sources (nom fictif) peut accueillir jusqu’à 30 patients en chambres individuelles ou à deux lits. Elle comporte un bloc opératoire avec deux salles d’opération, un service de radiologie, un service de cardiologie et un service d’urgences. La gestion de l’hôpital est assurée par le service administratif. Les analyses prescrites par les médecins qui exercent à l’hôpital sont effectuées par un laboratoire extérieur.

Le 15 août 2002, M. Émard se rend à l’hôpital pour se faire examiner. Depuis plusieurs jours, il a une douleur persistante au dos. En arrivant à l’hôpital, il passe tout d’abord au service des admissions qui lui fait remplir une fiche d’admission, et lui fixe un rendez-vous avec le médecin spécialiste, un rhumatologue en l’occurrence.

Le service des admissions transmet le dossier médical au médecin, et transmet la fiche d’admission au service administratif. Le jour du rendez-vous, M. Émard se rend à la consultation du médecin; celui-ci lui prescrit des analyses ainsi qu’un examen radiologique.

Ce dernier examen n’est en général pratiqué que lorsque cela se révèle être absolument indispensable. Muni de son ordonnance radio, M. Émard se rend au service radiologie qui prend les clichés radio, et les développe. Le service radiologie transmet les clichés développés au médecin et établit une fiche radio qu’il envoie au service administratif. Le lendemain, M. Émard, muni de la liste des analyses à effectuer, se rend dans un laboratoire extérieur pour faire faire les analyses qui lui ont été prescrites. C’est le service administratif, qui reçoit les résultats et la facture du laboratoire et qui transmet les résultats des analyses au médecin. Il envoie un chèque au laboratoire extérieur en règlement de la facture. Au vu des résultats d’analyse, et des clichés radio éventuels, le médecin décide de la nécessité d’une intervention chirurgicale et en donne, le cas échéant, une description au bloc opératoire.

Le bloc opératoire fixe la date de l’intervention et la communique au praticien. Le jour prévu, le bloc opératoire effectue l’anesthésie du patient. Le médecin réalise l’intervention chirurgicale. Le bloc opératoire réanime le patient et, l’opération étant terminée, transmet la fiche d’opération au service administratif. Le médecin examine chaque jour le patient.

Lorsqu’il le juge possible, il délivre une autorisation de sortie au patient. Ce dernier repasse alors aux admissions où il remet l’autorisation de sortie après l’avoir visée.

Les admissions transmettent l’autorisation de sortie visée au service administratif. Ce dernier établit les factures et autres documents pour la RAMQ. Si M. Émard est satisfait des services rendus à l’hôpital, un certain nombre de plaintes ont été déposées par des patients après leur séjour à l’hôpital en vue de subir une opération. Des patients se sont plaints de mal avoir été suivis quotidiennement par le chirurgien après leur opération. D’autres ont signalé que leurs pansements n’avaient pas été régulièrement renouvelés. Il semblerait aussi que les médicaments administrés à certains patients aient provoqué des malaises, une erreur de médication pourrait en être l’origine. D’autres inconvénients ont été ressentis par des patients : médecin non disponible ou rendez vous fixé sans être averti, renouvellement d’examens radiologiques déjà pratiqués, convocation pour des examens supplémentaires oubliés initialement, report de date d’opération sans aucune justification.

Du leur côté, les médecins ont aussi quelques raison de se plaindre : des rendez vous ont été pris pour eux sans qu’ils en soient avisés; ils ont reçu des dossiers médicaux incomplets ou plusieurs jours après avoir examiné leur patient; le service radiologie leur a transmis des radios floues donc non interprétables et parfois ne correspondant pas à leur demande ; de nombreux résultats d’analyses leur sont parvenus hors des délais requis

Le laboratoire extérieur, critiqué pour ses délais de transmission des résultats d’analyse, jugés trop longs, s’est plaint quant à lui de recevoir des ordonnances souvent illisibles.

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13/06/2011

La RMAQ a constaté que la durée moyenne d’hospitalisation dans cet hôpital était de huit jours pour une moyenne nationale de six jours a demandé des explications au directeur de l’hôpital. Ce dernier a rencontré les responsables des différents services; aucun d’entre eux n’a pu lui apporter une réponse satisfaisante, mais chacun en a profité pour exprimer ses propres insatisfactions, à savoir :

L’administration se plaint de recevoir des résultats d’analyse pour des patients dont elle n’a pas reçu de fiche d’admission; elle ne sait donc pas à quel praticien transmettre le résultat et doit faire des recherches auprès du service des adminssions. En outre, il s’est avéré que des lits étaient inoccupés alors que l’autorisation de sortie du patient, visée par celui-ci, restait introuvable. La facture était alors établie pour une sortie à la date de découverte de l’inoccupation des lits.

La radiologie se plaint de recevoir de la part des praticiens des demandes d’examens radio comportant une codification erronée des examens demandés, ce qui les oblige à reprendre les clichés.

Le bloc opératoire regrette d’avoir à retourner au médecin des descriptifs opératoires pour complément d’information.

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