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LES MODÈLES DE DOCUMENTS

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Academic year: 2022

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LES MODÈLES DE DOCUMENTS

P

OURQUOI UN MODELE

?

• Toute application informatique repose sur le modèle des données qu’elle traite. La conception d’un programme est largement tributaire des structures de données sur lesquelles s’appuient les traitements algorithmiques. La réalisation d’un système d’information utilisant une base de données nécessitera une importante phase conceptuelle de modélisation des schémas. La gestion de documents complexes n’échappe pas à cette logique.

• Les premiers éditeurs de texte reposaient sur un modèle simple: un document est constitué d’un suite de lignes, une ligne est constituée d’une suite de caractères.

Sur la base d’un tel modèle, les opérations possibles se limitent donc à des actions telles que:

- déplacement par ligne (suivante, précédente, avance ou recul de n lignes, accès à la 1ere ou dernière ligne) ou par caractère

- insertion ou suppression d’un caractère, d’une chaîne de caractères, d’une ligne ou plu- sieurs lignes.

• Les éditeurs syntaxiques s’appuient sur un modèle plus abstrait; ils ont une connaissance de la grammaire du langage de programmation.

La gamme des opérations possibles est, par conséquent, plus étendue:

- mise en page appropriée

- insertion automatique d’une construction du langage (structure de données, instruction de contrôle, etc.)

- vérification syntaxique du programme

L’utilisation d’un modèle plus riche augmente les possibilités de traitemement du document; uin éditeur syntaxique offre davantage de services que la simple acquisition du source d’un pro- gramme.

• Des logiciels tels que les gestionnaires de projets (Microsoft Project) ou les tableurs (Excell) uti- lisent implicitement un modèle de document. Ils reposent sur une représentation des données, constituant le document, en vue de traitements spécifiques tels que:

- dans le cas de MSP, suivi de l’état d’avancement du projet, allocation pertinente de ressou- rces, vérification de la cohérence dans la planification des tâches, etc.

- dans le cas de Excell, déduction du contenu d’une cellule en fonction de modification d’autres cellules.

• Les navigateurs WWW manipulent des documents HTML. Ce sont les balises introduites dans ces documents qui permettent aux navigateurs de traiter de manière différente les divers élé-

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jacent est toutefois généralement “cablé” dans l’application et, la plupart du temps, la réutilisa- tion de données d’une application à l’autre repose sur l’utilisation de formats d’échange, généralement propriétaires.

U

N MODELEDE DOCUMENT POUR LA PRODUCTION

• La gestion de documents sous forme structurée (telle que popularisée par le Web et actuelle- ment promue par la norme XML) repose sur la notion de documents balisés. Ces concepts sont issus du problème initial auquel ont été confrontés les informaticiens en matière de gestion de documents: à savoir, la production de documents typographiques.

• Le processus d’élaboration d’un document, depuis sa conception jusqu’à son impression com- porte diverses étapes faisant intervenir différents acteurs: auteur, préparateur de copies, cor- recteur, maquettiste, typographe.

Les systèmes de production de documents structurés repose sur un modèle de document qui retient deux acteurs principaux: l’auteur et le typographe.

• La structure logique reflète le point de vue de l’auteur; elle permet de représenter l’organisation du document en entités telles que chapitres, sections, paragraphes, notes, citations, etc.

• La structure physique permet de représenter la structuration du document en vue de son impression; dans ce but, les critères suivants, par exemple, sont importants:

- découpe en pages - répartition des espaces - choix des polices

Structure logique d’un document

• La structure logique peut traduire l’organisation d’un document à plusieurs niveaux. Globale- ment (niveau macroscopique), on découpera un livre en préface, chapitres, sections, etc. A un niveau plus fin (niveau microscopique), on s’intéressera à la structure syntaxique du texte:

découpe en phrases constituées de groupes nominaux, groupes verbaux pouvant eu-mêmes se décomposer en articles, noms, adjectifs et verbes.

• Le niveau de structure utilisé est fonction de l’application visée.

Structure de liste

• La relation la plus simple est la relation d’ordre; ce type d’organisation séquentielle est traduit par une structure de liste c’est-à-dire une succession d’éléments, chacun ayant un rang dans la liste.Une telle structure permet déjà d’associer explicitement un style a chaque élément défini dans le document (à l’instar, de la notion de style de Microsoft Word, par exemple)

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Fig 1: Structure de liste

Structure d’arbre

• La structure d’arbre permet de représenter les relations hiérarchiques qui s’ajoutent à la relation d’ordre; ces relations traduisent les inclusions entre éléments du document. Le parcours préfixé de l’arbre permet de retrouver l’ordre des éléments de la liste. Une telle structure permet, par contre plus d’opérations que si le modèle de document repose sur une structure de liste. Il est aisé, par exemple, que de générer une table des matières hiérarchique ou une numérotation spécifique (figure par chapitre, par exemple).

Titre

Auteur

Titre chapitre

Titre section

Paragraphe

Titre sous-section Paragraphe

Livre

Titre Auteur Chapitre

Titre chapitre Corps chapitre Chapitre

Section Section Section

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Fig 2: Structure d’arbre

Structure de forêt

• Les structures de liste et d’arbre induisent un ordre total entre les éléments du document.

Cependant, il existe des éléments dont la position n’est pas déterminée par rapport à la struc- ture. C’est le cas des figures ou notes en bas de pages, par exemple. Il est donc plus judicieux de considérer la structure d’un document comme étant une forêt.

Fig 3: Structure de forêt Livre

Titre Auteur Chapitre

Titre chapitre C orps chapitre C hapitre

Section Section Section

Titre section Paragraphe Paragraphe

Figure

Dessin Légende

Note

Paragraphe Paragraphe

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Structure de graphe

• Il existe encore d’autres relations logiques à l’intérieur d’un document qu’aucune des structures précédentes ne peut traduire; ce sont les renvois et les références croisées. Ces références n’introduisent pas seulement des liens entre éléments de la structure principale; elles peuvent également relier des éléments associés à la structure principale.

Fig 4: Structure de graphes Livre

Titre Auteur Chapitre

Titre chapitre C orps chapitre C hapitre

Section Section Section

Titre section Paragraphe Paragraphe

Figure

Dessin Légende

Note

Paragraphe Paragraphe

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Redondances

• Un certain nombre d’informations, présentes dans un document imprimé, ne sont en fait que des informations redondantes introduites dans le but d’assister le lecteur dans le parcours du document.

Exemples: table des matières, en-têtes

Attributs

• Tout l’aspect logique d’un document n’est pas entièrement décrit par sa structure. Dans ce sens, il est important de pouvoir qualifier la nature des éléments qui constituent le document.

Exemple: l’aspect confidentiel ou public d’un rapport.

Structures générique et spécifique

• Il existe différentes classes de documents qui se caractérisent par le fait qu’elles - comportent des éléments de nature différente

- possède une organisation propre

• L’idée de définir un “modèle universel” de document est limitative, d’où la notion de méta- modéle qui permette de définir, de manière formelle, une classe de documents.

La structure générique définit le mode de construction des structures spécifiques; elle définit le modèle d’une classe.

Fig 5: Deux structures spécifiques

R

ÉSUMÉET REFLEXIONS CRITIQUES

• L’utilisation d’un modèle abstrait permet d’automatiser le traitement d’un document;

• La notion de classe de documents permet de spécialiser les traitements;

Rapport A Introduction Chapitre 1 Sectiojn 1.1 Section 1.2 Chapitre 2 Section 2.1 Section 2.2 Section 2.3 Chapitre 3 Conclusion

Rapport B Introduction Chapitre 1 Section 1.1 Section 1.2 Section 1.3 Chapitre 2 Section 2.1 Section 2.2 Section 2.3 Section 2.4 Conclusion

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• La distinction entre structure logique et physique permet de restituer un même contenu de manières différentes et de favoriser sa réutilisation à des fins diverses.

Références

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