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à 20 h., le samedi, de 11 h

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(1)

L'agriculture, toile de fond

^ de la Singine

«La Loue»

Un atout touristique pour la Gruyère

Bâtie Surpierre, elle ne périra pas!

(2)

Nos portes vous sont ouvertes

du 1er janvier au 31 décembre

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2 jälilSttJäSL.

(3)

r a SOMMAIRE

jlalifcllLKSu*

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième mercre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S.A., 35, rte de la Glane. 1700 Fribourg.

Rédaction:

Gérard Bourquenoud - rédac¬

teur responsable, case posta¬

le 331. 1700 Fribourg. tél.

037/24 75 75. correspondants dans chaque district.

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel Fr. 64.50; Semestriel Fr. 35.-; Etranger Fr. 79.-;

Par avion Fr. 103.-; Vente au numéro Fr. 3.50; Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction • la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

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bourg. tél. 037/22 40 60. Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

Couverture:

Ces quatre Singinoises que no¬

tre objectif a saisi lors d'un cortège à Fribourg portent avec fierté le costume de leur région ainsi que le chapeau appelé

«Kränzli». fait de paillettes et garni de perles et de petites fleurs multicolores.

Photo G. Bourquenoud-FI jüläoliasu

4 Les femmes de science

Le billet de Gérard Bourquenoud

5 Cent chalets au domaine de «La Loue»

Un atout touristique pour la Gruyère 8 Quel restaurant choisir pour bien manger?

11 Nouveaux uniformes pour la fanfare du Mouret

14 Reflets de la Fête des musiques de la Glane

17 Surpierre inaugure sa salle polyvalente et de sport

20 Une entreprise de Domdidier se présente

25 Roman-photo: nouvelle aventure

33 Elle et lui: mode de bain 1983

35 La Singine:

une région catholique de langue alémanique

39 Les costumes singinois

43 L'élevage bovin dans le canton

46 Parachutistes fribourgeois:

l'attrait de la liberté et du silence

ÂŒSlïIâSL. 3

(4)

11 y a un demi-siècle, une journa¬

liste suggérait aux hommes d'es¬

sayer de dire ces deux mots: «La femme», sans broncher, sans sourciller, sans que la voix ne tremble quelque peu, sans que le muscle du cœur ne palpite un tantinet!... La femme!...

Ajoutez simplement au mot femme celui de «science»!

Votre âme, déjà réchauffée par l'évocation de ce qu'il y a de plus beau sur la terre: la femme, se sent prise d'un refroidissement subit;

Les femmes de science

elle frissonne, elle se glace, elle est désorientée, parce que vous avez uni le mot femme à celui de science...

Femme de science! Effroyable antithèse! Sacrilège impardonna¬

ble! Peut-on accoupler deux voca¬

bles qui provoquent des sensa¬

tions thermiques aussi opposées?

La femme vraiment femme de¬

vrait protester, indignée... et la science aussi!

Et pourtant, il y a bien des femmes de lettres, pourquoi n'y aurait-il pas des femmes de science? C'est que la femme de lettres reste femme; tout en faisant des lettres, elle met dans ses œu¬

vres toute la grâce et tous les charmes de son exquise nature, tandis que la femme de science...

que doit-elle devenir, grands dieux, dans son laboratoire?

Si l'homme tremble de voir la femme développer outre mesure sa jolie petite cervelle*, croyez bien, mesdames, que ce n'est pas

par crainte d'une illusoire concur¬

rence, mais seulement le souci que, devenue peut-être par analo¬

gie moins aimable, il ne sache plus, le pauvre, à qui offrir ses immenses réserves d'amour!

Arrivé au bout de sa longue vie, un octogénaire m'a affirmé en toute sincérité qu'il préférait... les lettres de femmes aux femmes de lettres! Mais il ne s'agit pas de savoir ce que la plupart des hom¬

mes préfèrent, il s'agit de savoir si, oui ou non, la femme est l'égale de l'homme.

Egale? Jamais!

Supérieure!... Toujours!

Il n'y a pas sur la terre deux hommes égaux, ni deux femmes;

comment pourrait-il y avoir éga¬

lité entre deux êtres aussi dissem¬

blables que l'homme et la femme?

Si donc, par malheur, la femme était l'égale de l'homme, ce serait la suppression de toutes les sym¬

pathies et la fin de la comédie humaine.

M"" Curie procédant à une expérience dans son laboratoire, sous l'oeil attentif de son mari.

Expliquons-nous bien. Quand je parle de la femme de science, je n'entends pas simplement la femme instruite des choses élé¬

mentaires de la science, ni même celle qui a parcouru les sciences pour pratiquer ensuite l'art médi¬

cal, j'entends la vraie, l'authen¬

tique femme de science, celle qui innove et qui crée.

Une des plus anciennes et des plus célèbres femmes de science fut Hypatie, qui mourut en 415 de notre ère. Elle souleva l'enthou¬

siasme des foules et les moines jaloux de l'époque la firent massa¬

crer. Maria Agnesi, jeune Mila¬

naise, morte en 17 7 9, fut chaste et ascétique. Toute l'Europe s'émut de cette jeune fille qui, au moment d'atteindre la gloire, tombe dans le mysticisme religieux. Caroline Herschel fut astronome par esprit de famille. Elle mourut en 1848.

Sophie Kovalewska, qui fut une

«milliardaire de l'intelligence», comme l'a dit Gustave Krafft dans ses récits sur les femmes de science. Nerveuse à l'excès, elle mourut en 18 91, à l'âge de 3 7 ans, de plusieurs chagrins d'amour...

Il y a encore Mme Curie, qui a créé un type nouveau de femme de science. Polonaise d'origine, elle était fille et veuve de physiciens.

Elle avait découvert le polonium en 1895, puis le fameux radium en 1898. Ceci est très caractéris¬

tique, car elle a découvert le ra¬

dium avec son mari. Ce métal est leur enfant légitime et nul ne saura jamais ce qu'il tient de papa et ce qu'il tient de maman. Le radium est le fait d'une touchante collaboration conjugale.

Songez-y bien, femmes de science de l'avenir!

Gérard Bourquenoud

* Si je dis «petite cervelle», c'est par gentil¬

lesse et non point parce qu'elle pèse, en moyenne, 150 grammes de moins que celle de l'homme!

4 MûCiï&SL-

(5)

TOURISME ET VACANCES

V /

Cent chalets sur le domaine de «La Loue»

Un atout touristique pour la Gruyère

Tel un conte de fée, un rêve longtemps caressé est en train de se réaliser au-dessus de Pringy, plus précisément sur le domaine de «La Loue», qui comprend 220 000 m2 de terrain, dont 80 000 se trouvent en zone de construction. Le projet, qui a été accepté par les autorités compétentes, prévoit et verra l'éclosion d'une centaine de chalets, dont la conception traduit pleinement et typiquement la traditionnelle hospitalité gruérienne. Ce sont des chalets qui s'intè¬

grent parfaitement à l'environnement natu¬

rel de cette région, perle dans un écrin de verdure qu'enrichit encore un panorama de grande beauté. L'hiver y met les diamants de la neige; le printemps, la moire de ses prairies en fleurs; l'été, l'or des moissons;

et l'automne, la pourpre des forêts. Dans ces chalets de vacances habitables toute l'année, le bois tient une place d'honneur et on se sent chez soi. On y trouve tout ce qui fait le charme d'un bon logis montagnard, certes, mais encore le confort, l'ambiance, le plaisir du repos, du délassement et du grand air.

Pour se rendre au domaine de «La Loue», il suffit de prendre la route qui conduit à Moléson-Village. Peu après le hameau de Pringy, vous verrez sur votre droite un chemin qui vous emmènera dans une oasis de verdure où, par-dessus les sapins, se

détache la cime majestueuse du Moléson; à ses pieds forêts et pâturages alternent jusqu'à la plaine où s'élève la colline de Gruyères, la ville et son château baignés de lumière. Au fond, à l'horizon, les Dents- du-Bourgoz, du Chamois, de Broc, les Dents-Vertes et les premiers contreforts des Gastlosen. D'un seul regard l'on embrasse toute la Gruyère parée de sa robe d'éme-<

raude, sillonnée de routes, couronnée de vanils.

En compagnie de MM. Freddy Meyer, de Lausanne, président de Belexpo, maison qui s'occupe de promotion touristique en Suisse et à l'étranger, et Jean-Marie Pas- quier, de Bulle, administrateur de l'entre¬

prise du même nom, j'ai parcouru le domaine de «La Loue» et visité le premier chalet, dont la construction m'a conquis dès le seuil franchi. En effet, tant l'aspect extérieur que l'aménagement intérieur est soigné et réussi.

Là-haut, au flanc de la montagne, un endroit merveilleusement choisi pour le développement touristique de la Gruyère.

De plus, un véritable belvédère d'où l'on admire avec émotion l'un des plus beaux coins de terre du Pays de Fribourg.

Si le cœur vous en dit...

G. ltd

INTERVIEW de M. Freddy Meyer, président de Belexpo, Lausanne

FRIBOURG illustré - D'abord, Monsieur Meyer, pour mieux vous connaître, peut-on savoir quelles sont vos activités professionnelles?

Freddy Meyer - Passionné de tourisme, j'ai créé il y a plus de dix ans une petite société,

«Belexpo S.A.», que j'anime personnelle¬

ment et dont l'activité se divise en trois volets principaux:

a) Etudes d'implantations touristiques En général, c'est le propriétaire d'un terrain qui nous demande une étude préliminaire.

Nous participons ou non à la réalisation du projet, à des niveaux différents, selon les besoins.

b) Expositions et représentations

Pour avoir été président du Salon du tourisme à Lausanne, vers les années soixante-dix, nous avions, avec une équipe de grande valeur, réussi à placer cette manifestation au deuxième rang sur le plan européen. J'ai même organisé un salon à Rome, en 1975. Les relations et les excel¬

lents contacts qui en découlent nous permet¬

tent de rendre de nombreux services.

c) Caravaning et parahôtellerie

En qualité de président-directeur général de

«Caravans Internation» en Suisse et en Italie, j'ai étudié tous ces problèmes de très près. Créations et gestions de parcs résiden¬

tiels, importations et distributions diverses, introduction des motorhomes en Europe. Je représente également la Fédération euro¬

péenne des fabricants de caravanes auprès de la Commission du tourisme au Parle¬

ment européen.

Ces trois activités essentiellement touris¬

tiques sont passionnantes. Elles demandent un peu de bon sens, beaucoup de relations, des notions de langues, de droit, de finance, de gestion, et il faut aimer voyager.

FI - Est-il exact que vous êtes sensible au charme de la Gruyère, région qui vous tient à cœur, et pourquoi?

F. M. - C'est vrai. En 1943 j'ai mobilisé pour la première fois à Bulle et par la suite j'ai effectué à plusieurs reprises mon service militaire en Gruyère. Des liens d'amitié se Le domaine de «La Loue», nous le distinguons marqué d'un trait dans la forêt, face à ta ville de Gruyères

et au Moléson.

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(6)

Entre Gruyères et le Moléson...

à 10 minutes de l'autoroute ■ ■ ■ domaine de «La Loue»

Devenez l'heureux propriétaire de votre résidence!

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(7)

Ce chalet est le premier qui a été construit au quartier baptise' «Les Gentianes». Sur le balcon, nous reconnaissons MM. Freddy Meyer, promoteur touristique, et Jean-Marie Pasquier, patron de l'entreprise qui se charge de la construction de ces chalets individuels ou jumelés.

sont créés, seuls les bons souvenirs demeu¬

rent. Je dois dire que les Gruériens sont très hospitaliers et ils réservent toujours un accueil chaleureux à la troupe.

FI - Comment voyez-vous le Pays de Fribourg, et la Gruyère en particulier?

F. M. - Je les vois avec un très bel avenir touristique. Tout est à réaliser, aussi est-il possible de créer du nouveau qui s'incor¬

pore à la vie actuelle, tout en respectant les us et coutumes, l'environnement, la beauté des paysages, etc. Ce qu'il faut surtout éviter, c'est de créer des ensembles qui sont fermés la moitié de l'année. Pour ma part, je serais partisan de faire payer des taxes lorsque les volets sont clos. Le retard du Pays de Fribourg dans ce domaine est une excellente chose, car cela permettra de créer du «positif» en profitant de l'expérience des autres.

FI - Il semble que le canton de Fribourg ne s'est pas suffisamment développé sur le plan touristique et qu'il y aurait un effort à réaliser au point de vue des résidences secondaires. Qu'en pensez-vous?

F. M. - Votre question est pertinente, car je pense qu'il y a différents points à étudier très sérieusement, dont l'ensemble du pro¬

gramme camping-caravaning, par exemple, et d'autres aspects touristiques ou paratou- ristiques. C'est pourquoi je verrais fort bien un golf en Gruyère, un ensemble paramédi¬

cal, etc. Il me semble aussi que la ville de Fribourg ne joue pas suffisamment le rôle de lien entre la Suisse alémanique et la Suisse romande. Les facilités extraordi¬

naires de circulation dont bénéficie ce can¬

ton avec la RN 12 devraient encourager la réflexion et même apporter quelques idées nouvelles. Je voudrais surtout insister sur l'obligation de respecter le cadre naturel lors de chaque réalisation. Le château et la ville de Gruyères sont un tel pôle d'attraction mondial qu'aucune erreur ne doit être commise.

FI - Est-il exact que des projets sont à l'étude ou déjà en voie de réalisation?

F. M. - Je connais quelques projets, certains ne m'ont pas convaincu ou sont financiè¬

rement irréalisables, ou les «promoteurs»

n'ont rien compris au tourisme de qualité et ne recherchent qu'un gain rapide. Cela ne m'intéresse pas et n'apporterait rien de valable. Je regrette que le projet de Plasselb ait, pour le moment du moins, échoué, malgré l'accord de la commune. On aurait pu créer un parc résidentiel et un camping d'un très bon niveau touristique. Les impé¬

ratifs invoqués au niveau fédéral ne me paraissent pas pertinents dans le projet en question.

FI - Si j'ai bien compris vous allez, avec la collaboration d'un promoteur de Bulle, construire une centaine de chalets sur le domaine de «La Loue» qui est situé au- dessus de Pringy, sur la route qui conduit à Moléson-Village. Qu'en est-il exacte¬

ment?

F. M. - Je suis simplement le «conseiller» de la Maison Jean Pasquier et Fils S.A., à Bulle, laquelle va réaliser un projet élaboré par l'architecte Roland Charrière, de Bulle, ensemble qui comprendra une centaine de chalets, dont la construction vient de débu¬

ter. Neuf chalets sont prévus dans la pre¬

mière étape qui formera un quartier appelé

«Les Gentianes».

FI - Pourquoi avoir choisi cet endroit pour un développement de caractère résidentiel secondaire?

F. M. - Dans le cadre d'une recherche pour un groupe important, j'avais remarqué le magnifique terrain, propriété de l'entrepri¬

se bulloise. A l'époque, M. Jean-Marie Pasquier avait refusé de discuter, en préci¬

sant que son entreprise réaliserait un jour un important ensemble sur ce terrain ma¬

gnifiquement exposé, mais que cela n'était pas urgent. Il m'avait dit qu'il ne construi¬

rait au domaine de «La Loue» que lorsque le besoin l'obligerait pour garantir le salaire de ses 350 employés.

FI - Au fait, que construisez-vous exacte¬

ment là-haut sur la montagne?

F. M. - Des chalets individuels, jumelés ou à trois, qui sont disposés en fonction du terrain, ceci afin que chaque propriétaire puisse bénéficier de la vue exceptionnelle qui s'offre sur toute la Gruyère. C'est bien entendu l'entreprise Jean Pasquier et Fils S.A., à Bulle, qui est le maître de l'oeuvre pour l'ensemble du projet. Aucun chalet n'est meublé, car nous voulons donner la possibilité aux fabriques de meubles et artisans de la Gruyère, et même du canton, de réaliser ce qui doit être une expression typiquement gruérienne.

FI - Ces chalets sont-ils construits de manière à ce qu'ils s'intègrent au paysage et à l'environnement de ce coin de terre?

F. M. - Ce projet est «trituré» depuis huit ans dans tous les sens. Le feu vert a été donné par les autorités compétentes, ce qui ne fut pas une mince affaire. Les exigences ont parfois conduit à un compromis, telle la forme extérieure du chalet. Un artiste français très connu désire un grand chalet, alors qu'une Gruérienne mariée à Lausanne souhaite une petite résidence secondaire.

FI - N'est-ce pas une utopie que de gâcher ce beau décor naturel par des constructions de chalets?

F. M. - Je vous remercie pour la franchise de votre question. Lors de nos études d'im¬

plantation en Europe, j'ai refusé 60 % des projets, c'est dire que notre éthique est très stricte dans ce domaine. A vues humaines, nous avons pris toutes nos dispositions utiles pour ne pas commettre d'erreurs.

Comme vous, M. Bourquenoud, qui con¬

naissez et appréciez cette région, de même que MM. Charrière et Pasquier, nous ai¬

mons la Gruyère.

FI - Qui achètera et deviendra propriétaire des chalets de «La Loue»?

F. M. - Qui voudra bien y venir, non seulement en résidence secondaire, mais durant toute l'année. Je serais personnelle¬

ment très heureux que des Suisses rentrant de l'étranger viennent s'établir à «La Loue».

FI - Est-ce qu'un centre d'alimentation et de loisirs a été prévu pour les résidents?

F. M. - Bien sûr. En relation avec la construction des chalets, nous réaliserons un centre commercial. Il est même prévu d'aménager la grande ferme existante en salle de réunions, loisirs, restaurant, et même de créer des installations sportives.

FI - Etes-vous convaincu que ce projet répond à un besoin et croyez-vous à un développement touristique en Gruyère?

F. M. - Oui, absolument. Cette réalisation doit être le résultat d'une collaboration des habitants de la Gruyère, d'un témoignage de confiance en l'avenir, car quiconque entre¬

prend quoi que ce soit fait de petites erreurs.

Que la Gruyère conserve son «bon sens» et ainsi le tourisme connaîtra une évolution réjouissante, sans précipitation, dans l'inté¬

rêt de la collectivité. Interview réalisée par Gérard Bourquenoud Sîflî&QflïiëU 7

(8)

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GASTRONOMIE

V J

Le label de qualité

pour le pain du boulanger

Les taxations de pain effectuées par les sections de l'Association suisse des patrons boulangers-pâtissiers (ASPBP) garantissent une qualité supérieure. C'est la raison pour laquelle le pain sera muni d'un label de qualité dans les boulangeries artisanales à l'occasion des semaines du bon pain du boulanger de cette année.

Une bonne qualité du pain est déterminée par une suite d'opérations techniques su¬

bordonnées à la fermentation naturelle des pâtes, dans lesquelles interviennent de nom¬

breux facteurs tels que la qualité de la farine, la consistance, la température et la conduite de la pâte, la cuisson, etc. La bonne coordi¬

nation exige beaucoup de savoir. A cela, il

faut ajouter le fait que les ingrédients biologiques présentent des fluctuations de qualité inévitables nécessitant des adapta¬

tions régulières dans le cadre de la produc¬

tion du pain. C'est ainsi, par exemple, qu'une variation dans la qualité de la farine peut subitement placer le boulanger devant des problèmes. Dans de tels cas, le Centre

Pendant les semaines du bon pain du boulanger de cette année, les pains des boulangeries artisanales porteront un label de qualité avec l'impression «Le pain de votre boulanger».

professionnel CIBM à Pully et l'Ecole professionnelle Richemont à Lucerne ap¬

portent une aide effective aux quelque 4200 boulangeries privées.

La surveillance constante de la qualité L'Association suisse et ses sections font également des efforts incessants pour main¬

tenir et promouvoir la qualité du pain du boulanger. C'est pourquoi ont lieu réguliè¬

rement des taxations de la qualité du pain sur lesquelles une information détaillée est donnée à l'occasion des semaines du bon pain du boulanger de cette année. Le matin, sans préavis, des pains sont prélevés dans toutes les boulangeries d'une région, puis sont examinés par des experts. Afin que des comparaisons soient possibles, ie choix est chaque fois limité à une seule sorte de pain.

En Suisse romande, c'est le conseiller tech¬

nique de la boulangerie romande qui pro¬

cède à ces expertises.

Des résultats régulièrement meilleurs Du fait que l'expertise est sévère, le maxi¬

mum de 100 points n'est pratiquement jamais atteint; toutefois, un pain ayant obtenu 90 points est considéré comme très bon. Lorsque l'attribution des points révèle des défauts, le conseiller technique en re¬

cherche la cause et il propose au boulanger des corrections susceptibles d'améliorer la qualité de son pain. Au cas où les causes sont indépendantes du travail du boulanger, le conseiller technique s'efforce d'en établir les raisons et, le cas échéant, intervient pour permettre au boulanger de produire un pain de qualité.

LE RELAIS

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MUSIQUE ET FOLKLORE

La société de musique «L'AVENIR» du Mouret inaugure ses nouveaux uniformes

Balcons fleuris, drapeaux, bannières et oriflammes au vent, seul le soleil manquait à l'appel de la fanfare «L'Avenir» du Mouret qui, le dimanche 8 mai, étrennait ses nouveaux uniformes inspirés de l'officier du général Dufour en 1815.

Un brin d'histoire

C'est en 1852, puis en 1855, que la société de musique fit ses premières apparitions en public à l'occasion de la Fête-Dieu. Vers la fin du siècle, elle se dénomme «Amicale du Mouret et groupe des musiciens venant des Communes de la rive droite». En 1905, elle prend le nom de «La Foudroyante d'Ober- ried» et, quelques années plus tard, de «La Foudroyante du Mouret». En 1916, elle est définitivement baptisée «L'Avenir». De¬

puis plus de trente ans, la fanfare est placée sous la direction musicale de M. Roger Renevey, avec qui elle remporte les plus beaux lauriers, autant cantonaux que natio¬

naux.

Un village dans l'allégresse

C'est par la diane jouée aux divers endroits de la paroisse que la population s'est fait réveiller dès 5 heures. Puis, une dernière fois vêtu de l'uniforme bleu-marin à pare¬

ments rouges datant de 1963, le corps de musique au grand complet défilait au tra¬

vers de Praroman, avant d'étrenner les nouveaux atours historiques.

On dit que la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin! En effet, le cortège des autorités, des sociétés amies et des invités s'ébranla vers l'église paroissiale pour la cérémonie religieuse célébrée par l'abbé Julmy. Le chœur mixte, dirigé par M. Alphonse Thévoz, prêta son concours, notamment en

La fanfare du Mouret dans son nouveau costume et en formation de concert.

Photos G. Bourquenoud-FI

Les Quatre demoiselles d'honneur qui grelot taient sous la pluie.

M. Roger Renevey qui, depuis trente ans, dirige cette fanfare.

Les délégations avec leurs bannières.

interprétant «L'Alléluia» de Haendel, ac¬

compagné par la fanfare. A l'issue de cette Action de grâces, «L'Avenir» interpréta

«J'avais un camarade», à la mémoire des amis défunts.

Au cours du banquet officiel présidé par M.

Roger Bielmann, nommé major de table, on apprécia la prestation printanière du chœur mixte de Bonnefontaine, le concert de «La Gérinia», fanfare de Marly, alternant avec les nombreux orateurs.

Outre l'abbé Julmy, curé de la paroisse, on se plut à relever les sentiments de reconnais¬

sance exprimés par MM. Bongard, au nom 11

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Une voilure d'époque pour conduire parrain et marraine.

des communes; Michaud, au nom de la paroisse; G. Brugger, au nom de la Société cantonale des musiques; J.-M. Barras, pré¬

sident du giron; G. Kolly, député; A.

Macheret, recteur de l'Université; G. Vial, ' parrain du drapeau; Baechler, ancien prési¬

dent; F. Jutzet, membre passif; et R. Rene- vey, le dévoué directeur.

Enfin, M. Robert Bertschy, président de la société faîtière, exprima toute sa gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin soutiennent l'activité de «L'Avenir». En termes émus, il remercia ceux et celles qui ont contribué à la réussite de cette inauguration, faisant de la fanfare du Mouret l'un des plus beaux fleurons de nos musiques fribourgeoises.

A. J.

PRAROMAN

Chaleureuse réception de la commune à M. Augustin Macheret

Baignée de soleil et d'amitié, telle fut la réception que la commune de Praroman a réservé à M. Augustin Macheret, nouveau recteur de l'Université de Fribourg qui, depuis 1975, vit avec sa famille dans ce village sarinois. La manifestation, embellie par les productions de la fanfare dans son nouvel uniforme inauguré le dimanche précédent, eut lieu sur la place villageoise où une brochette de personnalités politiques et universitaires, autorités communales et paroissiales, délégués des sociétés locales et la population entouraient la famille de M. Macheret.

De gauche à droite. M. et M"" Augustin Macheret, nouveau recteur de l'Université, en compagnie de M.

Joseph Buchmann, syndic de Praroman.

Le nouveau recteur de l'Uni appartient à cette race d'hommes qui ont la volonté de servir leur région, leur canton et leur pays avec intelligence et fidélité, sans être pour autant à la recherche de tous les honneurs.

C'est peut-être à cette tournure d'esprit, assez rare de nos jours, que la commune de Praroman a tenu à lui rendre hommage pour sa brillante nomination à la fonction de recteur de la plus haute école du canton.

Une réception très chaleureuse, au cours de laquelle le syndic de Praroman, M. Joseph Buchmann, exprima les sentiments de fierté de toute une communauté d'avoir dans ses murs un citoyen d'une si grande force d'âme que M. Macheret. «Nous vous ac¬

compagnerons sur le chemin ardu qui est le vôtre», devait conclure M. Buchmann, sous les applaudissements des participants à cette fête. Le nouveau recteur de l'Uni a, quant à lui, ouvert tout grand son cœur et a fait éclater la joie de sa famille d'être le témoin d'une telle marque d'amitié. Pour M. Ma- cheret: «Gouverner, c'est choisir et prévoir le développement tant économique que culturel et social d'un canton, éduquer et former la jeunesse c'est procurer du bien et assurer l'avenir de tout un peuple. Dès que j'ai gravi la Crausaz, dit-il, je me sens libéré de tous les soucis et je respire l'air pur de ce coin de terre où je souhaite vivre humaine¬

ment et intensément avec les habitants de Praroman».

Au cours du repas servi à l'Hôtel de la Croix-Blanche au Mouret, plusieurs per¬

sonnalités prirent la parole: MM. Armand Wicht, vice-syndic; Jacques Pasquier, doyen de la Faculté de droit; Jean-Claude Gauthier, chef de service aux affaires uni¬

versitaires; Rudolf Gasser, président du Conseil de l'Uni; l'abbé Georges Julmy, curé de Praroman; Joseph Vaucher, direc¬

teur de l'Université populaire; le curé Geor¬

ges Maillard, ancien doyen de Praroman; et finalement Augustin Macheret, qui remer¬

cia du fond du cœur les organisateurs et les orateurs de cette journée merveilleusement réussie.

Texte et photos G. Bd IMsmëU 13

(14)

LA GLÂNE

VUISTERNENS RALLIEMENT DES MUSIQUES

La traditionnelle rencontre des fanfares du giron glânois s'est déroulée au début du mois de mai, guère joli, mais en revanche bien mouillé. Faisant contre mauvaise for¬

tune bon cœur, les musiciens et leurs amis sont restés plus fidèles au podium de la cantine que de coutume et les grandes retrouvailles de printemps n'en ont été que plus chaleureuses.

Une pluie de concerts

Les douze fanfares du giron et leurs invités, les Cadets de Vuisternens, les fanfares de Vittel et de Sâles, ont commencé leur festival dès le samedi à midi, pour le plus grand plaisir du public de la cantine. Trois chorales: Les Chardonnerets de Genève, l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon et le petit chœur de Corpataux se sont aussi relayés sur le podium.

Chasse aux papillons, char du chœur mixte de Vuisternens.

Les concours

Les concerts à l'église furent échelonnés du samedi soir au dimanche à midi, de même que le concours de marche et celui des tambours, innovation de cette 31e Fête glâ- noise. Les six experts, MM. J.-M. Hayoz, J.-L. Castella, P. Robadey, M. Colliard, M.

Gumy et J.-P. Clément furent attentifs à la grande diversité des œuvres au programme et ont apprécié la qualité d'exécution qui s'améliore sans cesse au sein de chaque société.

Des chars et groupes en arc-en-ciel Dimanche, après s'être réchauffés et royale¬

ment restaurés à la cantine, musiciens.

Corps des cadets de Vuisternens.

Symphonie estivale, char de la fanfare.

Premières perce-neige au bord du ruisseau, char du chœur mixte de Sommenlier.

14

(15)

Fanfare du Chàtelard. Photos Roger Peytregnet

invités et curieux se sont apprêtés, les uns à défiler le long de la route de Sommentier à Villariaz, les autres à se choisir la meilleure place pour découvrir une symphonie des saisons particulièrement originale. Beau¬

coup de chars étaient surprenants d'élé¬

gance et certains groupes également. Deux superbes troupeaux terminaient en majesté ce long cortège, fièrement menés par des armaillis barbus. La conception de l'ensem¬

ble était si réussie qu'elle a sans peine défié le temps grisaille et un soleil décidément très boudeur ce week-end-là.

Vuisternens et Sommentier avaient préparé leur fête avec soin et le public du giron a été ravi de l'accueil et de l'ambiance de cette 31e Fête des musiques.

mpd

SOIRÉE

PRINTANIÈRE AU PAYS

DES NARCISSES

Le samedi 7 mai, le groupe choral «INTYA- MON» saluait le printemps de fort belle manière en invitant la population régionale à la soirée populaire organisée dans la grande salle d'Albeuve.

Dirigé par M. Pierre Robadey, instituteur à Montbovon, ce chœur formé d'excellents chanteurs présenta un programme varié à souhait, composé de classiques populaires de l'abbé Bovet, Carlo Boller, Georges Aeby, André Corboz, Oscar Moret, alternés aux œuvres nouvelles des Broyards Francis Volery et Pierre Huwiler.

En cours de soirée, le président M. André Castella décerna l'honorariat à Mme André Corboz, épouse de l'ancien et regretté direc¬

teur; à M. Jean-Jacques Glasson, président de l'Association gruérienne pour le costume et les coutumes; ainsi qu'à M. Albert Jaquet. l'ancien président cantonal de la Fédération fribourgeoise des costumes et des coutumes.

En intermède. M. Antoine Pernet, sous- directeur, présenta lanouvelle vague rassem¬

blant les écoliers d'Albeuve, Montbovon, Lessoc et Neirivue, dont les productions pleines de fraîcheur et de spontanéité firent merveille.

Le groupe choral «Intyamon». Pholo I' Charricre

La seconde partie du concert était réservée à une vingtaine de chansons offertes «à la carte» par M. Martin Castella. lesquelles contribuèrent à la bonne humeur d'un auditoire attentif et comblé.

Notons au passage que cette soirée a été filmée par TF1.

A. J.

Àdi&iJtfsL- 15

(16)

MOTOCYCLISTES

L'importance des gants en cuir - même en été!

WFP. Même quand il fait chaud, les conducteurs de motocycles et de vélomoteurs devraient sans exception porter des gants en cuir. Déjà la plus petite perte d'équilibre peut entraîner des écorchures. En tombant, tout le monde essaie automatiquement de se retenir avec les mains - il s'agit là d'un réflexe inné. C'est pourquoi, en cas de chute, même le conducteur d'un vélomoteur roulant à une vitesse assez lente d'environ 25 km/h peut se blesser grièvement aux mains s'il ne porte pas de gants en cuir. Dès qu'il commence à faire chaud, les motocyclistes et surtout les conducteurs de vélomoteurs «renoncent»

trop souvent à cette protection légère, mais efficace, des mains et des poignets.

Nous déconseillons de porter des gants comportant des rivets à l'intérieur de la main. Conçus pour empêcher les mains de glisser, ces rivets dirigent la chaleur du frottement vers la paume de la main et diminuent de ce fait la poigne nécessaire pour tenir le guidon. Sont également non appropriés les gants avec des fermetures métalliques près des artères, et ceux qui sont faits en matière synthétique.

Beaucoup de ces matières fondent sous l'effet de la chaleur du frottement lors d'une chute et perdent très vite toute efficacité en tant que protection. Au contraire: les particules fondues peuvent pénétrer dans la plaie ouverte et entraîner des complications du processus de guérison. L'institut pour la sécurité des deux-roues à Bochum conseille de porter des gants faits tout cuir (y compris les Crispins) avec des coutures extrêmement solides. C'est justement à cause de ces coutures que les gants légers, conçus pour les automobilistes et adaptés de ce fait à des tâches bien différentes, ne conviennent pas aux motocyclistes. Les fermetures métalliques près des artères sont dangereuses - mieux vaut mettre des gants qui tiennent bien en place

grâce à un élastique ou à une fermeture adhésive. Seuls les gants adéquats en cuir protègent les conducteurs de motocycles et de vélomoteurs des écorchures.

IL ÉTAIT UNE FOIS

Lorsque j'étais sous les drapeaux...

Un Fribourgeois émigré depuis de nombreuses années à Onex, dans le canton de Genève, m'a remis lors de la fête des Colombettes, en mai dernier, ces deux photos qui évoquent bien des souvenirs de l'époque où il se trouvait sous les drapeaux. Celle ci-dessus nous montre la compagnie sanitaire de montagne 3/1 effectuant un

transport improvisé de blessés dans le village d'Estavannens. Cela se passait lors du premier cours de répétition, en 1934.

La photo ci-dessous nous montre quatre soldats de la même compagnie lors du quatrième cours de répétition qui eut lieu à Grandvillard. en 1937. Le deuxième depuis la gauche est M. Marcel Lambert, qui nous a aimablement prêté ces documents et que nous remercions vivement.

16 jSQiisÄßä-.

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REGARDS

La salle polyvalente vue de l'extérieur, côté nord.

Salle polyvalente de Surpierre

Une manifestation d'optimisme face à la jeunesse

Samedi 23 avril 1983, par une journée baignée de soleil et en présence d'une brochette de personnalités, la nouvelle salle polyvalente de Surpierre a été inaugurée et bénit. La fanfare, dirigée par M. Gérard Roulin, a souhaité la bienvenue aux invi¬

tés, parmi lesquels se trouvaient MM.

Marius Cottier, président du Gouverne¬

ment, chef de la Direction de l'instruction publique; Pierre Aeby, préfet de la Broyé;

Jean-Claude Chofflon, responsable de Jeu¬

nesse et Sport; le comte Victor Depange, venu spécialement de Champteussé/

France; les représentants des autorités communales et paroissiales de tous les villages formant l'enclave du même nom.

La fanfare de Surpierre souhaite la bienvenue aux invités.

M. Emile Perrin, syndic de Surpierre.

Le besoin de manifester sa reconnaissance Ce fut d'abord M. Emile Perrin, syndic de Surpierre, qui s'exprima au micro pour saluer les autorités cantonales et de district, ainsi que les représentants des communes de la région et les délégués des sociétés culturelles et sportives. Il fit part de sa satisfaction de pouvoir enfin mettre à dispo¬

sition de la population de sa commune un instrument de sport qui sera certainement bénéfique à la santé physique et morale des aînés comme des jeunes. Il a vivement remercié tous ceux qui, par leur collabora¬

tion constructive, ont permis de réaliser cette salle polyvalente et de sport. Qu'ils soient tous réunis dans la même félicitation et dans le même merci. Quelques chansons agréablement interprétées par les enfants de Villeneuve et Surpierre ont apporté de la joie et du bonheur au président du Gouver¬

nement, M. Marius Cottier, qui leur a accordé un jour de congé. Puis ce fut la bénédiction, non pas de la construction proprement dite, mais des êtres humains, soit celles et ceux qui utiliseront cette salle pour pratiquer leur sport favori ou se distraire par des activités culturelles, comme l'a relevé l'abbé Jean-Marie De- mierre, curé de la paroisse.

Amitié fraternelle

Un apéritif servi en plein air, égayé par les chants des oiseaux et agrémenté par les productions de la fanfare, a permis des échanges de bons propos entre habitants de Surpierre et les invités qui, sur le coup de MâÊtûË&L» 17

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Un beau parterre de personnalités et de journalistes.

midi, se sont retrouvés pour le banquet dans la très belle salle décorée avec goût. Au cours d'une partie oratoire menée de main de maître par M. Antoine Muller, président de paroisse, M. Pierre Aeby, préfet de la Broyé, a précisé que cette réalisation répond à trois besoins essentiels: l'éducation des enfants par le sport, l'environnement qui est favorable à l'ensemble des activités villa¬

geoises et l'amélioration de la qualité de la vie par le rayonnement de la jeunesse. Etant bâtie Sur... pierre, l'œuvre de ce village ne périra pas. Nous avons ensuite entendu des messages de MM. Jean-Victor Chanez, architecte; Armand Rosset, responsable des constructions auprès du Service cantonal de la protection civile; Bernard Brunisholz, chef de service à la Direction de l'instruction publique; Joseph Gerbex, syndic de Prévon- davaux, qui s'est exprimé au nom des communes de l'enclave; et le comte Victor Depange, de Champteussé/France, porte-

Pris sur le vif lors de l'apéritif, de gauche à droite: MM. Antoine Muller, président de pa¬

roisse; Marius Cottier, président du Gouverne¬

ment; et le comte Victor Depange, de Champ¬

teussé! France.

Les enfants de Surpierre interprétant le « Vieux Chalet», sous la direction de leur instituteur, M. A ntoine Muller.

Allocution prononcée par M. Marius Cottier, président du

Gouvernement, chef de la Direction de l'instruction publique

C'est pour moi toujours un réel plaisir et une grande joie à participer à l'inaugura¬

tion d'une nouvelle salle de sport. Ce plaisir et cette joie sont pourtant particu¬

liers lorsque, comme aujourd'hui, une telle manifestation est l'aboutissement d'une lutte obstinée, le résultat d'un engagement sans réserve des autorités et de la population.

Je tiens à relever le mérite de toutes les personnes qui ont oeuvré à cette réalisa¬

tion. Vous me permettrez de mentionner particulièrement le dévouement et la téna - cité du syndic du lieu, M. Emile Perrin.

Mais au-delà du mérite que se sont acquis les autorités des différentes communes qui ont collaboré à cette réussite, c'est le mérite de toute une population qui doit être loué. En,effet, pour qu'aujourd'hui nous soyons réunis il a fallu que le 10 décembre 1981 les citoyens de cette commune disent un oui massif au projet qui leur était soumis. Vous pouvez à juste titre être fiers de votre esprit de clair¬

voyance qui, allié au dynamisme de vos autorités, vous a fait prendre une option dont vous aurez tout loisir demain de mesurer la portée.

Si le sacrifice financier auquel vous avez consenti peut paraître lourd, vous en tirerez rapidement les fruits, car au¬

jourd'hui c'est plus qu'un bâtiment que vous inaugurez, c'est aussi le symbole d'une volonté de collaboration entre tous les habitants de celle merveilleuse enclave de Surpierre.

Vous disposez de l'instrument qui vous permettra de resserrer les liens d'amitié sans lesquels l'homme ne peut vivre.

Jeunes et moins jeunes trouveront en ces lieux la chaleur que fait naître toute rencontre entre des personnes poursuivant un même but, un même idéal.

Le Conseil d Etat n est pas insensible aux efforts entrepris depuis quelques années par de nombreuses collectivités publiques qui ont pris la décision de construire une salle de sport.

Ce n 'est pas un hasard si les subventions cantonales ont été régulièrement versées.

Cela correspond à la volonté du Conseil d'Etat de soutenir cet effort en allégeant au maximum la charge financière des communes. Ceci est d'autant plus impor¬

tant pour les communes aux ressources financières limitées.

Le Conseil d'Etat est aussi conscient que la vitalité des petites localités et des localités éloignées revêt une importance capitale pour le maintien d'un juste équi¬

libre entre les différentes régions de ce canton.

Une salle de sport ou salle polyvalente appartient à l'équipement de base qui doit précisément contribuer à cet équilibre.

M. C.

is

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parole de ce village auprès de la population de Surpierre avec laquelle des liens d'amitié se sont noués en vue d'un jumelage avec cette localité française. Cette personnalité a prononcé une allocution qui est allée droit au cœur des habitants de ce village fribour- geois et nul doute que sa visite à Surpierre laissera des traces profondes auprès de ceux qui souhaitent bénéficier des échanges entre les deux communes.

Une nouvelle dimension

Il est vrai qu'avec cette réalisation magnifi¬

quement réussie Surpierre a acquis une nouvelle dimension qui fait honneur à ce coin de terre où l'amitié n'est pas un vain mot. Assurer l'avenir d'un village, tel est le sens de cette nouvelle salle polyvalente et de sport. Cette construction est une manifesta¬

tion d'optimisme face à la jeunesse qui, malgré son impertinence infuse et son défi permanent, aspire à un monde toujours plus beau.

Texte et photos Gérard Bourquenoud-FI La salle polyvalente décorée des armoiries des communes de l'enclave.

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V

REGARDS

J

Dynamisme et esprit d'équipe font du Groupe Godel, à Domdidier, une

entreprise à Pavant-garde du progrès

M. Gabriel Godel, directeur-administrateur du Groupe Godet, devant son entreprise de Domdidier.

La zone industrielle de Domdidier ne ressemble nullement aux concen¬

trations d'usines grises, ternes et de surcroit écrasées sous un ciel lourd.

Elle est à l'image de ce village cossu de la Broyé. Les usines du Groupe Godel sont implantées en pleine nature. Des différents ateliers et des bureaux le regard se promène à l'infini sur les cultures. C'est dans ce cadre reposant que Gabriel Godel a choisi de réagir à la récession en construisant un complexe industriel à la pointe de la technologie, parfai¬

tement compétitif dans la fabrica¬

tion et la pose de plafonds préfa¬

briqués. Vue partielle de l'atelier de fabrication des éléments en staff.

Une recette: la diversification

Il y a 21 ans maintenant que Gabriel Godel se lançait, seul, dans la fabrica¬

tion et la pose de plafonds. Aujour¬

d'hui, Godel Domdidier S.A. comprend trois secteurs distincts: l'un fabrique des plafonds en plâtre et de la décora¬

tion d'intérieur en staff; l'autre, Trans- fométal S.A., des plafonds métalliques;

enfin, le troisième installe chez les clients les produits des usines du groupe: plafonds en plâtre, en métal, en bois, en fibre minérale et décorations d'intérieur en staff.

Cette complémentarité entre la produc¬

tion et la pose permet au Groupe Godel d'être à même de satisfaire aux exigen¬

ces multiples d'un seul client, sans recourir à une aide extérieure. De plus, Gabriel Godel, P.D.G. du groupe, par son dynamisme et son entregent, est constamment à l'écoute des requêtes de la clientèle et même il peut lui suggérer les dernières nouveautés internationa¬

les puisqu'il se fait un point d'honneur d'être à l'avant-garde du domaine in¬

dustriel qu'il a choisi. Résumons: tech¬

niques nouvelles, matériel de produc¬

tion moderne, polyvalence et personnel qualifié sont les ingrédients indispensa¬

bles à une entreprise qui veut faire front; le tout est assaisonné d'esprit d'équipe et de dynamisme qui donne à la recette Godel toute sa saveur.

Les ateliers de profilage et de staff Ces deux secteurs de production font l'originalité du Groupe Godel. L'atelier de pliage et de profilage du métal est unique en Suisse romande. Celui de la fabrication des plafonds en plâtre et du staff, où travaillent des artistes du moulage et de la restauration, n'a pas non plus de concurrent. Le premier est équipé de machines à commandes élec¬

troniques et le second d'appareils mis au point sur place - je pense par exemple au fameux carrousel pour fabriquer les panneaux en plâtre - qui permettent au 20

(21)

personnel une économie de gestes et d'excellentes performances pouvant faire face à une demande croissante.

Avant l'agrandissement, l'entreprise Godel utilisait 90 96 de sa production et vendait le reste à d'autres installateurs.

Maintenant, le Groupe Godel a inversé les proportions: 80% de la production est destinée à la vente et 20% aux besoins de l'entreprise de pose. L'ate¬

lier de plâtre fabrique 5000 m2 de pla¬

fonds par mois, pour une capacité de 10 000 m2. Transfométal S.A. assure également une production de 7000 m2

dans le même temps, mais pourra passer à 15 000, voire 20 000 m2

quand il le faudra. L'entreprise de pose installe en moyenne 60 000 m2 de plafonds par an, dont la moitié provient de la fabrication interne. Autant de chiffres qui nous prouvent que Gabriel Godel prévoit un développement du groupe à long terme. D'autre part, la progression des effectifs témoigne aussi de la bonne santé du Groupe Godel Domdidier S.A. Ils se sont accrus de 8 personnes entre septembre 1982 et avril 1983.

Celle installation, unique en Suisse, permet de réaliser la peinture des plafonds métalliques.

Quelle clientèle?

Tout d'abord, où se recrute-t-elle? La Romandie est un excellent consomma¬

teur de plafonds métalliques et de pla¬

fonds plâtre. La Suisse allemande com¬

mande de préférence de la décoration d'intérieur en staff. La clientèle pour la décoration d'intérieur n'est plus limitée aux locaux officiels prestigieux, mais elle s'étend aux propriétaires de mai¬

sons individuelles. Gabriel Godel ap¬

précie l'ouverture absolument normale du marché romand qu'il compare à une certaine résistance alémanique. Même

Une vue intérieure de l'usine de plafonds métalliques.

dans le canton de Fribourg on préfère choisir des entreprises bernoises. Pour¬

quoi?

Le barrage est-il seulement linguis¬

tique? La réponse est vraisemblable¬

ment trop complexe pour que l'on s'y arrête ici, mais on ne peut guère, dans le domaine industriel, parler de solidarité régionale, et le Groupe Godel a eu la sagesse d'adopter la polyvalence et l'exclusivité garantes de son expansion.

Pose des éléments en staff dans des locaux d'exposition à Fribourg.

Où peut-on voir des réalisations du Groupe Godel?

En parcourant la longue liste des clients de l'entreprise, il est intéressant de constater qu'elle est solidement implan¬

tée dans tous les cantons romands, et particulièrement à Genève. Pour Fri¬

bourg, il y a le grand salon et le boudoir du château de Gruyères (rénovation de travaux du XVIIIe siècle), la Banque de l'Etat de Fribourg, le Collège Ste-Croix, le Conservatoire, les locaux annexes de la patinoire, la Placette, l'Hôpital canto¬

nal, l'institut de chimie de l'Université et beaucoup d'autres encore.

Cette entreprise fribourgeoise nous montre une façon différente d'aména¬

ger le travail pour ne pas subir les méfaits d'une récession que certains craignent tant. Le travail bien fait, dans des conditions optimales, trouve tou¬

jours preneur sur le marché et le Groupe Godel joue ce dé-là avec succès.

MPD

Mi&ütfSL. 21

(22)

LA RONDE DES DISTRICTS

SARINE

Paysans inquiets

Les membres de la Coopéra¬

tive pour l'écoulement du bé¬

tail ont tenu à Chénens leurs assises annuelles sous la prési¬

dence de M. Hans Lehmann, de Schmitten. Ils ont entendu divers rapports ainsi qu'un

exposé de M. Jean-Claude Piot, directeur de l'Office fédé¬

ral de l'agriculture, sur le rôle de la paysannerie dans la pro¬

duction de viande en Suisse.

Cette conférence suscita main¬

tes questions: on connaît en effet les inquiétudes des mi¬

lieux agricoles dans le domaine de la production porcine.

Notre photo (FI): MM. Jean- Claude Piot et Hans Baechler.

... ■■■.niu.lW.'*''

LA BROYE

FONT Jeunesse heureuse

La Société de jeunesse de Font a organisé son traditionnel jeu des œufs au terme duquel le

vainqueur bénéficie du droit de choisir sa cavalière pour le bal qui suit. Cette année, ce fut Jean-Marc Brasey qui décro¬

cha la palme devant Bernard Lambert.

Notre photo (FI): les membres de la société «tirent» leu.' dan¬

seuse sous le regard de M.

Pierre-Alain Monney, prési¬

dent.

Deux médaillés à Aumont

Jour de fête et de reconnais¬

sance pour le chœur mixte d'Aumont - Granges-de-Vesin qui entourait récemment MM.

André et Max Berchier, nou¬

veaux médaillés Bene Merenti.

Ce fut l'abbé Jean-Pierre Mo- doux qui remit la distinction papale aux deux chantres mé¬

ritants. Un apéritif et un repas suivirent la cérémonie reli¬

gieuse.

Notre photo (FI): le chœur mixte et ses médaillés.

J

22 aäBWgL.

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LAC

Les GFM inaugurent...

Les Chemins de fer fribour- geois viennent d'inaugurer deux nouvelles automotrices, baptisées «Sarine» et «Vully».

La manifestation rassembla de nombreux invités dans les gares de Belfaux et de Sugiez, où MM. Hubert Lauper et Fritz Goetschi, préfets des deux districts concernés, pro¬

noncèrent une allocution avant de découvrir l'écusson de

«leur» machine. On entendit en outre au cours de la journée MM. André Genoud, direc¬

teur des GFM, et Edouard Gremaud, conseiller d'Etat.

Notre photo (FI): la manifesta¬

tion à la gare de Belfaux.

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De France à Meyriez

Visite inhabituelle ces derniers temps à l'Hôpital de Meyriez, où une délégation de directeurs d'établissements hospitaliers français a été reçue par les dirigeants du «Bon Vouloir»

de Meyriez. L'accueil fut cha¬

leureux et sympathique. Du

côté français, on visita avec intérêt les secteurs de l'Hôpital du district du Lac avant d'en¬

tendre les souhaits de bienve¬

nue de M. Fritz Goetschi, pré¬

fet.

(Photo FI)

MORAT Céciliennes en fête La Fête des céciliennes du dé-

canat de Ste-Croix a réuni à Morat quelque 500 chanteurs et chanteuses sous la baguette de M. Henri Baeriswyl. Fort bien organisée par le comité local que préside M. René Conus, avec le concours du comité du décanat, dont M.

Joseph Bertschy, secrétaire, la journée vit se succéder office solennel, concours et repas.

On entendit notamment le doyen René Sudan, président décanal; MM. Albert Engel, syndic de Morat, président du Grand Conseil, et Fritz Goets¬

chi, préfet.

Notre photo (FI): le chœur mixte de Morat que dirige Francis Chappuis.

Mi&ïJtfSU 23

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i n prince. danois celle fois, danse dans les vagues.

IMioio Roger l\.'\ ircunei

Petits pas et grands jetés l.'Fcole Alexandra Gremaud a

choisi le 29 avril, jour internatio¬

nal de la danse, pour présenter son spectacle annuel à l'aula de U niversité de Fribourg. Deux œuvres lurent interprétées par les élèves de l'école.

Fn première partie, les plus jeunes nous racontèrent, à pas mesurés, le destin triste puis mer¬

veilleux de Cendrillon. Fa choré¬

graphie. sur une musique de Gluck, était adaptée aux possibili¬

tés des enfants qui. bien sûr. ont encore quelque peine à coordon¬

ner les mouvements des bras et des jambes et les exercices d'en¬

semble. mais ce n'est pas simple!

Autant de difficultés dont la cho¬

régraphe. Mmc Alexandra Gre¬

maud. a tenu compte lors de la conception du spectacle et dont Cendrillon. Clara Berrendom- mer. s'est jouée. Ces petites mala¬

dresses sont largement compen¬

sées par le charme et la l'raicheur des danseuses et elles rappellent justement au public que la danse est difficile, qu'elle exige un don sans partage du professionnel qui l'a choisie. Fe décor, les costumes et le jeu des enfants sur scène avaient été parfaitement organi¬

sés et cela s'est senti tout au long du spectacle. Fnfin. les sourires et l'excitation des fillettes, l'atten¬

tion qu'elles manifestèrent à

l'égard du travail de leurs aînés, sont révélateurs de leur intérêt pour la danse.

Fn seconde partie, dans un décor de Ilots bleus, une musique de Debussy nous a bercés au rythme des vagues du nord et de la belle histoire de la petite sirène d'An¬

dersen. Parmi les interprètes de ce second spectacle, quelques talents se sont exprimés avec une force et une sensibilité prometteuses.

Christine Sager. dans le rôle de la petite sirène, développe des quali¬

tés chorégraphiques, niais aussi un talent de comédienne qui a ému le public. Fa princesse, sa rivale. Karine Brunschwig. était également très à l'aise sur scène.

Fe public a apprécié leur grâce en parfait accord avec la musique. Je tiens aussi à souligner le travail des autres danseurs et danseuses qui tous ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour renouveler cette magie du spectacle: trans¬

porter le public dans l'intempo¬

rel.

Fe ballet Alexandra n'a pas craint un travail considerable, dont la réalisation nécessitait l'en¬

thousiasme de chacun. Fa repré¬

sentation a été un succès et un encouragement confirmé par les applaudissements nourris du pu¬

blic.

m pd

«La cuisine en plein air»

1 .'ele esi arrive - espérons que les chaudes journées estivales ne se feront pas attendre. René Sim- men. célébré auteur de livres de cuisine, veille a ce que nous man¬

gions a notre l'ai m également en plein air. Son dernier guide culi¬

naire «Fa cuisine en plein air», qui vient de paraître ehe/ Silva, offre une foule de recettes et de conseils sur 1 20 pages, illustrées de nombreuses photos en cou¬

leurs envoûtantes de Max Pichler.

I il volume de plus parmi tous les livres de cuisine publies au cours de ces dernières annees? Certes, mais il s'agit d'un ouvrage parti¬

culier! Il nous incite, en elïet. a faire preuve de davantage de fan¬

taisie qu'auparavant dans l'orga¬

nisation de nos pique-niques et nous encourage a inv iter nos amis a des receptions d'ete au jardin ou sur la terrasse l n guide culinaire

qui. a vrai dire, faisait encore défailli

Nous vous recommandons vive¬

ment ce livre agréablement illus¬

tre qui vous propose et vous dévoilé tous les petits secrets pour réussir une bonne cuisine en plein air. Comme l'été arrive à grands pas. vous ire/ certainement vous hron/er et vous detendre en bor¬

dure d'une riviere ou d'un lac.

Tout en profitant de la chaleur d'un soleil bienvenu, vous aurez du plaisir a feuilleter «Fa cuisine en plein air», qui vous permettra de préparer de bons mets dans la nature

( . lid I ditions Silva. Ilardturmstrasse FM. N005 /.mich - 250 points Siha * I 2 fr. 50 ( * Irais d'en¬

voi).

24 JäläSÜJäSL.

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© Les Editions Fragnière Fribourg présentent DIDIER ROTZETTER alias LUC D'ARMONT

dans

Heureuses retrouvailles au Jumbo

avec

Christiane Chammartin: Christiane Jean-Marc Daffion: Jean-Marc

Daniel Weber: le bandit et Jean Perrin dans son propre rôle Scénario et mise en scène: Jean-Marie Rolle

Prises de vue: Luc Grandjean

Nous remercions chaleureusement, pour leur précieuse collaboration, la direc¬

tion et le personnel des établissements suivants: Hypermarché Jumbo à Villars - sur-Glâne, Hôtel Aigle-Noir et Hôtel La Chaumière à Neyruz, Cycles et motos

Daniel Weber, et Marcel Pasquier, laitier, à Neyruz.

SA JOURNÉE DE TRAVAIL AU JUMBO TERMINÉE, CHRISTIANE ARRIVE CHEZ ELLE, À NEYRUZ, PAR LE DERNIER TRAIN.

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COMME CHAQUE SOIR, ELLE SE REND À L'AIGLE-NOIR OÙ L'AT¬

TEND UN LÉGER REPAS.

♦#WM!

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h-l!

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; JEAN PERRIN, LE TENANCIER, i L'ACCUEILLE.

J'espère que tu as très faim, Christiane, parce que je t'ai préparé ton plat préféré...

• Tu es adorable, Jean, viens que je t'embrasse!

mi

- Quelques instructions à donner en cuisine et je prends un verre avec toi, o. k.?

JS 986 IUHÏH

POUR CHRISTIANE, LE REPAS DU SOIR EST UNE RÉELLE DÉTENTE, ET PUIS L'ÉQUIPE DE L'AIGLE- NOIR EST TELLEMENT SYMPA¬

THIQUE.

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Mi&mSL. 25

(26)

....

Y*

UNE FOIS SEULE, CHRISTIANE SOM¬

BRE POURTANT DANS UNE SORTE DE TRISTESSE, CAR UN SOUCI OCCUPE SON ESPRIT DEPUIS PLUSIEURS SEMAI¬

NES. SON FRÈRE JEAN-MARC, DONT ELLE S'OCCUPE DE¬

PUIS LA MORT DE LEURS PARENTS, EST AU CHÔMAGE ET SEMBLE MAL

|SUPPORTER CETTE ÉPREUVE.

(Ces derniers temps il a vraiment changé... Il me cache quelque chose, j'en suis certaine.)

/ '

/ /

(Il n'y a pas que le chômage qui expli¬

que son attitude. Je ne supporte plus cette tension entre - nous, il faut qu'il me parle... Je veux l'ai- ^ der et il doit me faire i ■ confiance.) \|

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- Oh... Jean, excuse-moi! Je pen- , sais à Jean-Marc et...

r; -n

A quoi rêves-tu ma douce? ~ A t '

PERDUE DANS SES PENSÉES, CHRISTIANE N'A MÊME PAS ! REMARQUÉ QUE JEAN PERRIN VENAIT DE S'INSTALLER FACE À ELLE.

I

Jean-Marc? Ce soir il me donne un coup de main en cuisine. Vas-y, tu connais le chemin!

A QUELQUES METRES DE LA, EN EFFET, JEAN-MARC TRAVAILLE AUX FOURNEAUX ET NE SEMBLE PAS S'APERCEVOIR DE L'ARRIVÉE DE SA SOEUR.

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(27)

JEAN-MARC TRAVERSE LA ROUTE CANTONALE. IL NE RE¬

MARQUE PAS TOUT DE SUITE LA PUISSANTE VOITURE QUI SEMBLE SORTIR SUBITEMENT DE LA NUIT ET SE DIRIGER VERS LUI.

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(Mais il est fou ce type, que...)

/ /

EN APERCEVANT LA VOITURE QUI FONCE SUR LUI, JEAN-MARC l&f,' RESTE CLOUÉ SUR PLACE.

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Vv : • V î*

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v<.vl Jean-Marc, ATTENTION!

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AAAAAAAAH!

- Il a l'air salement abîmé.

- Transportons-le à l'intérieur en Is- " attendant l'ambulance.

I.T.*

liïVj».

JEAN PERRIN ET UN CLIENT DE J L AIGLE-NOIR ACCOURENT AUS-

;« SITÔT.

Violemment heurté, Jean- Marc s'écroule, tandis que l'auto disparaît dans l'obscurité.

II... Il a essayé de... de... m'avoir

PEU APRES...

(A SUIVRE)

28 MiiÜU&iL.

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