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Hôtel de la Gare Jusqu'à 360 places - A - B - C - N Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places

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(1)

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illustré

(2)

Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg

Exclusivité

«FRIBOURG illustré»

Assemblées - Conférences - Congrès - Manifestations diver¬

ses - Banquets de sociétés - Repas de noces - Séminaires

District de la Gruyère ALBEUVE

Auberge de l'Ange

Jusqu'à 300 places - A - B - C - N BOTTERENS

Hôtel du Chamois

Jusqu'à 80 places - A - B - N BROC

Hôtel de la Grue I 50 places - A - B - N CRÉSUZ

Hôtel du Vieux-Chalet Jusqu'à 250 places - A - B - C - N CHARMEY

Hôtel du Sapin De 10 à 250 places A - B - C - N - S CHARMEY Hôtel Cailler

25 à 80 places - A - B - N - S GRANDVILLARD

Hôtel de la Gare

80 à 300 places - A - B - C - N GRUYÈRES

Hostellerle des Chevaliers Jusqu'à 100 places A - B - C - N - S MORLON

Café-Restaurant Gruyérlen De 10 à 120 places - A - B - N - S NE1RIVUE

Hôtel-Restaurant du Llon-d'Or De 10 à 100 places - A - B - N - S PONT-LA-VILLE

Auberge de

l'Enfant-de-Bon-Caur 120 places - A - B SÂLES (Gruyère) Hôtel de la Couronne 25 à 350 places - A - B - N VUADENS

Hôtel de la Gare

De 20 à 500 places - A - B - C - N VUIPPENS

Hôtel-de-Ville

10 à 150 places - A - B - N District du Lac COLRTEP1N Hôtel de la Gare

10 à 200 places - A - B - N District de la Glâne ROMON'T

Hôtel de la Belle-Croix 70 places - B - N S1V1R1E7.

Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A - B - C - N

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaires VILLARSIVIRIAUX Auberge du Gibloux 2 salles de 10 à 130 places A - B - N

District de la Sarine CHÉNENS

Buffet de la Gare

20 à 150 places - A - B - N CORSEREY

Relais du Vieux-Moulin 4 salles 20 à 130 places A - B - C - N - S ÉCUVILLENS Auberge Paroissiale 300 places - A - B - C - N FRIBOURG

Café-Restaurant de Grandfey 10 à 40 places - A - B - N FARVAGNY-LE-GRAND Hôtel du Llon-d'Or

10 à 500 places - A - B - C - N LOSSY

Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N NEYRUZ

Hôtel de l'AIgle-Noir

De 20 à 500 places - A - B - C - N ROSSENS

Hôtel du Barrage

De 10 à 130 places - A - B - N District de la Broyé CHEYRES

Hôtel de la Grappe

Jusqu'à 120 places - A - B - N CUGY/FR

Hôtel de l'Ange 150 places - A - B - N DOMDIDIER Hôtel du Llon-d'Or

120 places - A - B - N LES ARBOGNES-SUR- COUSSET

Auberge des Arbognes Jusqu'à 300 places A - B - C - N - S ST-AUBIN

Hôtel des Carabiniers

Jusqu'à 230 places - A - B - N - S District de la Singine CHEYRILLES/GIFFERS Hôtel de la Croix-Rouge Jusqu'à 250 places - A - B - C - N GUIN-DÜDINGEN

Hôtel de la Gare De 10 à 500 places A - B - C - N - S

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Samedi 14 mai 1983, à 20 h. 15 Aula de l'Université de Fribourg

6e FESTIVAL DE L'ACCORDÉON

avec le concours des clubs fribourgeois

Production d'ensemble Org.: FCFA

Celui qiron préfère....

le bon lait pasteurisé dans remballage de sa région

2

(3)

r ^ SOMMAIRE

N jûûoï&su

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième mercre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S.A., 35.

rte de la Glane. 1700 Fribourg.

Rédaction:

Gérard Bourquenoud • rédac¬

teur responsable, case posta¬

le 331. 1700 Fribourg. tél.

037/24 75 75. correspondants dans chaque district.

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel Fr. 64.50; Semestriel Fr. 35.-: Etranger Fr. 79.-;

Par avion Fr. 103.-; Vente au numéro Fr. 3.50; Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

Assa. Annonces Suisses SA, 10, bd de Pérolles, 1700 Fri¬

bourg, tél. 037/22 40 60. Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

Couverture:

Que sera l'agriculture de de¬

main? Elle vaudra ce que ceux qui seront restés fidèles à la terre vaudront, d'où la nécessité d'une formation profession¬

nelle encore plus poussée qu'à l'heure actuelle et susceptible de rapide adaptation. Paysan est le seul métier nécessaire à la vie des hommes. Donc...

Photo Leo Hilber, Fribourg iÜÄL&SU

Allez jouer ailleurs...

Le billet de Gérard Bourquenoud

5 Entretien avec une guérisseuse

8 Notre concours: une croisière en Méditerranée

9 Dimanche 8 mai: Fête des mères

11 Bernard Chenaux: la musique, une histoire

d'amour

16 Le coin du patois

18 Avec nos compatriotes du dehors

22 Les sports: Francine Wassmer: tout pour la

compétition

24 Les arts et la culture

25 Roman-photo: 3e épisode d'une aventure tour¬

née à Payerne

31 Agriculture d'aujourd'hui, agriculture de de¬

main

46 Elle ne paiera pas ses impôts

48 Hommage à...

Francine Wassmer

et le tennis Portrait de

l'agriculture du canton

(4)

Eh oui! allez jouer ailleurs, c'est ce que de nombreux enfants en¬

tendent journellement des dizai¬

nes de fois, parce que dans nos cités modernes la place manque.

Chez l'un de mes amis, les gosses envahissent chaque jour le petit appartement, jonchant la mo¬

quette de leurs jouets, de leur matériel scolaire, de leurs vête¬

ments, de leurs trains et de leurs voitures miniatures. Leur mère s'épuise à ranger et à punir: rien n'y fait. Une seule petite chambre pour trois enfants, cela est juste suffisant pour dormir. Et encore!

Chez mon voisin, les enfants n'ont pas le droit d'être à la maison «quand ils n'ont rien à Allez jouer

ailleurs!

faire». Leurs loisirs se passent dans la cour de l'immeuble ou dans le jardin. En fait, la route, les trottoirs, la rue elle-même sont devenus également leurs terrains de jeux. Ils y ont formé des bandes bruyantes que l'on a renoncé à discipliner, tout comme certains locataires qui semblent n'avoir aucune éducation lorsqu'il s'agit de maintenir l'ordre et la propreté dans un immeuble. Les inconvé¬

nients de ce système «allez jouer ailleurs» sont nombreux. Du moins, les enfants ne souffrent-ils pas de se sentir enfermés ou à l'étroit.

«L'idéal, me disait une jeune maman débordée, c'est un grenier et un jardin... c'est-à-dire, au fond, une vraie maison.» Mais tout le monde ne peut s'offrir une maison à la campagne ou à proxi¬

mité d'une ville. Le souci finan¬

cier serait trop lourd pour certains

couples qui, avec un seul salaire, arrivent avec peine à nouer les deux bouts. Cette femme, qui a eu le privilège de faire un séjour en Angleterre, m'a déclaré avoir été frappée de constater combien étaient nombreuses, tout autour des villes, les maisons particuliè¬

res. Elles s'alignent en longues files, le long des rues: devant s'étend un magnifique jardin cou¬

vert de gazon et de fleurs, derrière, une place de jeux où régnent les enfants.

Contrairement à un snobisme facile qui veut qu'on les accuse de tous les maux, ils sont convaincus que les immeubles verticaux des grands ensembles offrent bien des avantages, alors que les petites maisons de Londres ou de Man¬

chester ont toujours inspiré quel¬

que peu l'effroi. Elles reflètent cet égoïsme tout à fait opposé à ce dialogue collectif qui doit être l'essentiel de notre société, où

emplacements pour le parcage des voitures. C'est très bien, cela évite à la communauté des frais qu'elle n'a pas à supporter. Mais ne pourrait-on pas songer à en faire autant pour construire aux en¬

fants un domaine à leur mesure, sans oublier que cette mesure est presque inversément proportion¬

nelle à leur taille et que c'est précisément parce qu'ils sont pe¬

tits qu'ils ont besoin d'un plus grand espace?

C'est là un problème à résoudre dans un proche avenir si l'on ne veut pas que la rue qui fourmille de dangers pour nos enfants ne reste le lieu de leurs exploits juvéniles. Les jardins d'enfants c'est bien, mais c'est aux frais de la communauté qu'ils s'édifient. Ne faudrait-il pas obliger les promo¬

teurs immobiliers, qui construi¬

sent des tours toujours plus hau¬

tes, à mettre à disposition des surfaces vertes et libres pour la

Quelle chance qu 'ily a des cours d'école, nous disent la plupart des enfants. Photo G. Bd chacune et chacun d'entre nous

sont confrontés à d'innombrables semblables. Mais enfin, il faut bien reconnaître que les promo¬

teurs de nos nouvelles «machines à habiter» n'ont pas songé aux enfants. Où est donc leur do¬

maine, entre les appartements strictement mesurés dans un but d'économie mais de rapport fi¬

nancier pour les bailleurs de fonds, les cours et les trottoirs envahis par les voitures?

La plupart du temps, les cons¬

tructeurs immobiliers créent des

jeunesse, afin que celle-ci puisse vivre mieux et s'épanouir là où elle habite et travaille.

Gérard Bourquenoud

4 Mâôïïââ-.

(5)

r a INSOLITE

Entretien avec une guérisseuse

Qu'est-ce que l'ASTROLOGIE? Par Nicole Genet-Barbey

Car elle est l'HISTOIRE, elle raconte l'his¬

toire des Hommes. Ceci dit, qui s'occupe d'Astrologie? n'importe qui, qui cherche ses racines, d'où il vient, où il va, quel est son destin, son être intérieur, etc., celui qui cherche les clés de la vie et de ses lois.

Citons quelques grands noms:

Goethe, Tycho Brahe, astronome-astrolo- gue, son élève Kepler, Galilée, Christophe Colomb, Moïse, les prophètes et n'oublions pas les trois grands illustres Rois mages de la Nativité. Hipparque, réputé pour avoir dé¬

couvert le phénomène astronomique dit de

«la précession des équinoxes», affirmait également que l'Astrologie est une science fondée sur 72 000 ans d'observation.

Citons encore l'exemple de la découverte des planètes Neptune, Uranus et Pluton. Uranus fut découverte en 1781 par William Her- schel, Neptune en 1846 par l'astronome Le Verrier, et Pluton fut découverte par hasard en 1930.

Quelques grimoires alchimistes et plusieurs zodiaques anciens témoignent de l'emploi de ces planètes depuis la nuit des temps.

Alors que faut-il penser de ceux qui condam¬

nèrent au bûcher ces astrologues qui évo¬

quaient des planètes inconnues, puis mainte¬

nant qu'elles sont découvertes, de ceux qui, faute de combustible sans doute (le bois est plus cher que le mazout), organisent avec soin l'image du ridicule autour de cette connaissance pacißque et purement indivi¬

duelle?

C'est peut-être sous cet aspect de connais¬

sance individuelle qu'il faut considérer l'As¬

trologie, car nul ne peut se prétendre astrolo¬

gue sans avoir acquis auparavant un niveau de connaissance générale, et l'on peut immé¬

diatement crier à la supercherie et au charla¬

tanisme si d'aucun se prétendent astrologues après quelques cours pris à la sauvette et après quelques mois d'apprentissage indivi¬

duel.

On ne devient astrologue qu'au bout d'un minimum de douze années, ou plutôt au bout de douze ans de travail continu on commence à entrevoir ce monde des phéno¬

mènes avec un peu plus de clarté.

Il paraît utile ici de préciser que l'observation de la précession des équinoxes n'a pas de point commun avec l'Astrologie dite judi¬

ciaire, qui, elle, se sert des signes comme points fixes, comme les saisons, en partant du Bélier, du Taureau, des Gémeaux, du Cancer, du Lion, etc.

Les adversaires de l'Astrologie se sont fait un malin plaisir de s'emparer du phénomène de la précession des équinoxes pour justifier leurs ignorantes et haineuses attaques.

Nous allons donc essayer de mettre un peu d'ordre dans les idées un peu trop communé¬

ment répandues par certains délateurs.

La Tradition, cettre trame qui forme le canevas de l'évolution des civilisations et de l'humanité, renferme les connaissances es¬

sentielles qui permettent de comprendre la raison et le pourquoi des choses... Tradition qui contient en somme les racines de la sagesse et le pourquoi de la morale. Elle représente un système d'observation millé¬

naire à la lumière de laquelle on voit battre le cœur de l'Homme au rythme de la nature et du Cosmos.

Aussi loin que nous puissions remonter à travers l'humanité, nous nous apercevons que l'Homme s'est toujours intéressé au micro comme au macrocosme. Les vestiges les plus anciens que nous pouvons examiner de nos jours nous apprennent que l'Homme observait le ciel, et cette préoccupation primordiale était toujours à l'honneur. Ainsi l'Homme, dès les temps les plus reculés

savait, pour l'avoir observé chaque matin, que le Soleil se lève devant une constellation de la sphère céleste, scène théâtrale du lever terrestre de l'astre du jour. Il savait que chaque matin le disque d'or semble être animé par un mouvement et ne se lève pas exactement devant le même point de la constellation que la veille. L'on savait même qu'en fonction de ce mouvement apparent le soleil change de constellation au bout de 30 jours. Ainsi observé (sous nos latitudes), après une succession normale de 4 saisons, le soleil s'étant levé successivement en face des douze constellations différentes, revenait darder ses rayons dans la première et non dans la treizième. Le soleil semblait avoir rendez-vous tout au long de l'année à époque identique avec une même constellation.

C'est ainsi que le premier jour de la belle saison, au sortir des rigueurs de l'hiver, fut désigné comme point vernal.

A suivre

Les douze signes du zodiaque d'après le « De Astrdrujn Srienlia », <lc Leopold d'Autriche (Atigsbourg, 1489).

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sCs jLibta 111 Sco:plue T Sagittariuo 2> ZTapjicomue

MâSÂEïSL. 5

(6)

Dancing:

Tous les soirs, orchestre - attractions - dîner aux chandelles danse

Restaurant:

Spécialités à la carte Tournedos aux morilles Fr. Tl.- Service compris Scampis à l'Indienne Fondue chinoise ou bourguignonne Spécialités de flambés et toute une gamme d'autres mets

LE RELAIS

DU VIEUX-MOULIN

1751 CORSEREY (Route Payerne-Fribourg) - Tél. 037/30 1444 Vous êtes attendu en ami. Voilé une hostellerie où il fait bon aller. Accueil aimable, ambiance rustique, belle carte de spécialités et menus dés Fr. 28.-. Grande carte de vins (150 sortes).

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Carte de menus dès Fr. 20.-.

itôtd Sigle -i^oir Mtyxvô Grand parking

Fermé le lundi Plat du jour Restauration à toute heure M. et Mm* J. Perrin Tél. 037/37 11 51

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MORLON (é deux min. de Bulle)

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Tournedos «t

Filets mignons aux montas Jambon de campagne Café «t dessert av«c la véntable crème de la Gruyère Selles pour sociétés, banquets, conférences, séminaires

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M. et Mme Michel Deschenaux-Hostettler - Chef de cuisine

Châtel-St-Denis Buffet de la Gare Marcel Dewarrat

chef de cuisine Tél. 021/56 70 80 Menu du jour + service assiette - Carte variée

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ÉCHARLENS HOTEL DE LA CROIX-VERTE

Fam. J. Ruffieux-Muggli Tél. 029/5 15 15

Menu du jour, carte variée Salle pour sociétés et banquets

I

Notre spécialité:

cuisses de grenouilles fraîches

Fermé le lundi

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FÊTONS ENSEMBLE

Un bel anniversaire Né en 1892 à Corpataux, vil¬

lage dont il est originaire, M.

Jean Clerc a vécu une existen¬

ce particulièrement laborieuse pour élever une nombreuse famille.

Resté fidèle au Pays de Fri- bourg, tant comme ouvrier que comme petit paysan, il a bien mérité la douce retraite qu'il partage à Matran auprès de son épouse attentive.

A l'aube de son nonante et unième anniversaire, le souve¬

nir de la fête organisée en son honneur l'an dernier à Rosé est resté très vivant dans sa mémoire.

A son tour «FRIBOURG il¬

lustré» lui adresse ses compli¬

ments et lui souhaite de vivre encore de longues années au milieu des siens.

Texte et photo Ph. Ducarroz

Octogénaire fêtée Aînée de la famille de feu Alphonse Favre, Mmc Félise Aebischer, de Broc, a fêté ses quatre-vingts ans le 15 avril dernier. A cette occasion elle était entourée de ses dix en¬

fants, seize petits-enfants et sept arrière-petits-enfants qui lui ont témoigné leur sincère reconnaissance. Veuve depuis deux ans de M. Albin Aebis¬

cher, employé Nestlé, elle doit son caractère optimiste à sa volonté de vivre, de travailler, de pratiquer encore aujour¬

d'hui son métier de modiste et de couturière. Au début de cette année elle a également confectionné des costumes de carnaval, alors que l'an passé elle a réalisé les chapeaux des commissaires d'une fête de musique qui se déroulait en Gruyère.

Félise Aebischer a un moral à tout casser, elle fait encore bénéficier tout son entourage de son sourire, de sa gentillesse

et de sa bonté. Pour marquer cet anniversaire, ses enfants ont organisé une très sympa¬

thique fête au cours de laquelle cette bonne maman a été com¬

plimentée comme elle le mé¬

ritait. «FRIBOURG illustré»

s'associe à sa famille pour lui adresser ses plus vives félicita¬

tions et lui souhaiter de vivre encore longtemps au milieu des siens.

Texte et photo G. Bd

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GRAND CONCOURS

«Gagnez notre croisière en Méditerranée»

avec CHANDRIS et FRIBOURG illustré

A bord du ROMANZA de la compagnie Chandris, du 9 au 16 juillet Venise - Dubrovnik - Corfou - Crète - Rhodes - Athènes - Venise

— Le concours se jouera en quatre manches correspondant aux parutions suivantes de FRIBOURG illustré: 6 avril 1983 / 20 avril 1983 / 4 mai 1983 / 18 mai 1983

— Les réponses doivent nous parvenir après chaque parution, selon les délais suivants:

pour la parution du 4 mai, dernier délai: 16 mai à minuit pour la parution du 18 mai, dernier délai: 30 mai è minuit La date du timbre postal fait foi.

Tous les bulletins cumulant deux ou plusieurs manches du concours seront éliminés d'office.

COMMENT JOUER?

1. Il s'agit de trouver successivement les 4 bateaux cachés sur la grille. Le concours est conçu sur le modèle bien connu du «combat naval».

2. Chaque joueur ne peut jouer qu'une seule fois par manche et qu'UNE SEULE case. Le bateau a la dimension d'une case.

3. Pour jouer il suffit de mettre une croix dans la case choisie (on peut aussi la noircir complètement) et de nous renvoyer le bulletin de participation dûment et LISIBLEMENT rempli.

4. Afin de donner plus de chances aux participants, les cases entourant directement la bonne case seront admises comme justes.

Exemple:

1 2 3 4 5 C

D

■ C3 est la case ou se trouve le bateau.

• Sont également admises comme justes, les réponses suivantes:

B2, B3, B4; C2, C4; D2, D3, D4.

Lors de chaque manche, un indice permettra aux joueurs astucieux de ne pas trop s'égarer sur la grille.

RÈGLEMENT DU CONCOURS

Art. 1 Le concours s'adresse à tous les lecteurs de FRIBOURG illustré. Ne peuvent concourir les personnes ayant pu participer è l'organisation de cette opération, et les membres de leurs familles respectives.

Art. 2 La participation au concours n'est soumise è aucune obligation pécuniaire; elle est indépendante de la proposition d'abonnement formulée par ailleurs.

Art. 3 Le gagnant se verra offrir pour lui. ou une personne de son choix, une croisière en Méditerranée, d'une valeur de Fr. 1950.-, è bord du Romania, du 9 au 16 juillet 1983.

La désignation du vainqueur se fera de la façon suivante:

a) La croisière sera attribuée à la personne qui aura trouvé les 4 bateaux, pour autant qu'elle soit seule è avoir donné 4 réponses exactes,

bj S'il y a plusieurs concurrents avec 4 réponses exactes, un tirage au sort, devant notaire, sera organisé,

c) Si aucun concurrent ne trouve les 4 bateaux, sera déclaré vainqueur la personne en ayant découvert le plus grand nombre. Dans ce cas aussi on pourra avoir recours è un tirage au sort, si nécessaire.

Art. 4 Toute réponse parvenue après les délais sera éliminée. Le cachet de la poste fait foi.

Art. 5 Chaque participant ne peut faire parvenir qu'une seule réponse è chacune des 4 parties du concours. En revanche, chaque membre de la famille peut participer.

Art. 6 Le gagnant sera averti par voie postale.

Art. 7 Le gagnant ne peut demander la remise de la contre valeur en argent du prix du concours. En outre, la destination et la date de la croisière offerte ne peuvent être modifiées.

Art. 8 FRIBOURG ilustré et les organisateurs du concours ne sauraient être tenus pour responsables si. pour un cas de force majeure, tes conditions du concours devaient être modifiées ou celui-ci annulé.

Art. 9 La participation au concours implique l'acceptation du présent règlement dans son intégralité.

Art.10 H ne sera échangé aucune correspondance au sujet de ce concours.

BULLETIN DE PARTICIPATION

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 A

B C D E F G H I J K L M N O

INDICE: le bateau a jeté l'ancre dans le port de Rhodes.

Nom Prénom Rue NP Localité.

Envoyer à: (dernier délai pour la réception:

16 mai 1983 à minuit) FRIBOURG illustré Concours CROISIÈRE Route de la Glâne 35 1701 Fribourg

* Par la même occasion, je souscris un abonnement d'un an à FRIBOURG illustré □ oui □ non (Fr. 64.50).

8 îtëQMÔââ-

(9)

r a LA FÊTE DES MÈRES

Photo Optima

La haute sagesse

d'accepter joyeusement des jumeaux Il y a longtemps que l'on pose la question

de savoir si le fait d'avoir des jumeaux est un don extraordinaire de Dieu, un miracle de la vie ou un mystère dépassant l'hu¬

maine intelligence! Notre raison, très haut visant, s'élèvera sans jamais pouvoir expli¬

quer le pourquoi! Nous avons rencontré récemment un jeune couple marlinois qui, le 13 juillet 1981, à Lausanne, a vu l'arri¬

vée de jumeaux dans son foyer. Cette merveilleuse nouvelle, Catherine Girard l'a apprise par son médecin après quatre mois de grossesse. Pour avoir des enfants, cette jeune femme svelte, élégante et tou¬

jours souriante dut prendre des médica¬

ments pendant un certain temps. Elle a même été contrainte de rester couchée sur son lit durant les quatre mois qui précédè¬

rent l'accouchement. Son mari, Jean-Pierre Girard, qui est chef du service extérieur de la «Mobilière Suisse» au civil, et fourrier au militaire, est un homme comblé avec deux garçons nés à quatre minutes d'inter¬

valle.

Ce couple, qui vit à Marly depuis quelques mois, envisage et souhaite vivement avoir un troisième enfant, mais seulement dans deux ou trois ans, car pour l'instant la

maman a suffisamment de travail avec Christophe et Nicolas qui se portent à merveille.

A Catherine et Jean-Pierre Girard, ainsi qu'à leurs jumeaux, FRIBOURG illustré souhaite bon vent et du bonheur plein la vie.

Texte et photo G. Bd

Catherine, Christophe et Nicolas: une ma¬

man et des jumeaux qui ont bonne mine.

Etre mère est un privilège, une grande joie, ne cesse-t-on de dire! C'est aussi une tAche qui exige de la femme un dévouement total aux siens, allant jusqu'à l'oubli de soi.

Nous avons bien sûr conscience de ce que signifie le rôle de mère, preuve en est la fête que nous leur faisons une fois par an.

La fête de toutes les mamans

Elles sont, ce jour-là, gâtées, choyées, et leurs petits qui, dès qu'ils le peuvent, préparent un dessin, un bricolage en forme de cœur et un beau compliment pour la plus jolie des mamans. La fête prend toutes sortes de formes. Papa peut se ceindre du tablier de cuisine et faire danser les cassero¬

les pendant que maman joue avec les enfants. C'est aussi le jour où l'on invite grand-mère pour qu'elle égrène avec atten¬

drissement, à l'ombre du prunier, la petite enfance et les bobos de son grand fils qu'elle trouve si fort maintenant.

Bonnes mères et grand-mères, vous êtes si heureuses d'être fêtées, si rieuses et recon¬

naissantes de la plus modeste attention qu'on oublierait la somme de tendresse que vous nous prodiguez en échange de ce jour privilégié.

Pourquoi fêtons-nous les mères?

Parce que la noblesse du rôle ne dispense pas la mère d'une multitude de travaux ingrats, de gestes mille fois répétés. De plus, être mère est si essentiel que, du plus profond des âges, des cérémonies ont célébré la continuation de la vie. Par exemple, notre vieux continent a découvert la tradition américaine du «Mother's day» au cours de la première guerre mondiale. Les soldats d'outre-Atlantique n'oubliaient pas, dans leurs tranchées, d'écrire à leur mère.

Comme l'Europe se devait, de toute ur¬

gence, être nataliste, des médailles furent distribuées aux mères de familles nombreu¬

ses et des monuments érigés à la maternité.

Lors du deuxième conflit mondial, la Fête des mères du mois de mai fut enfin arrêtée dans sa forme actuelle.

Rien ne vaut la spontanéité

Si les démonstrations des petits sont atten¬

drissantes, il ne serait guère lucide d'en dire autant des sollicitations mercantiles qui entourent cette fête. Montrer son affection à une mère est une affaire de toujours, même si nous l'entourons particulièrement ce jour-là. Il n'y a aucune raison de renoncer au petit bouquet, au gâteau que nous avons envie de lui apporter, pour le seul plaisir de voir son visage s'illuminer un jour d'août ou d'octobre.

Monique Peytregnet Mi&tlItfSL- 9

(10)

MUSIQUE ET FOLKLORE

Le «Volkstanzgruppe Freiburg» dans la joie de son 40e anniversaire Le samedi 9 avril, le «Volkstanzgruppe Freiburg» invitait ses amis, supporters, bienfaiteurs, membres d'honneur et con¬

naissances à sa soirée folklorique organisée pour la circonstance dans la grande salle de l'Hôtel «Senslerhof» de St-Antoine (Sin- gine).

Fondé à Fribourg en 1943, sous le nom de

«Berner Trachtengruppe» - appellation mo¬

difiée par la suite - il fêtait par conséquent quarante années de fidélité aux traditions, et, plus particulièrement, à la danse popu¬

laire.

Le programme conçu par le comité, présidé par M. Hans-Peter Habegger, présentait toute une mosaïque de culture populaire suisse alémanique, entièrement appréciée par un public des plus divers et fort nombreux.

Outre le groupe de danse mentionné qui s'illustra de magnifique façon par sa fraîcheur et son assurance, l'on notait en alternance sur scène: l'orchestre renommé

Volkslanzgruppe: Bünduer Zipfelchappemarsch.

de Peter Zinsli, de Coire; le Jodlerclub

«Echo vom Bärgli», de Dirlaret, dirigé par M. Erwin Mülhausen ses «duets» compo¬

sés de Heidi et Louis Klaus tout comme

Der Jodlerklub »Echo von Bärgli». Rechthalten. Photos O. Vonlanthen

d'Adolphe et Edy; ainsi que les accordéonis¬

tes dits «schwyzois» Kappeler-Gasser, de Schwarzenburg.

Sans aucune distinction, tous les acteurs se sont acquittés de leur tâche avec parfait bonheur, animés du désir commun de présenter un spectacle gai, compact, digne des plus belles traditions.

D'où vient ce charme particulier qui frappe indistinctivement le simple amateur et le véritable connaisseur de la musique popu¬

laire? La réponse est difficile, puisque plusieurs l'ont essayée sans succès décisif.

En ce qui nous concerne, nous l'abandon¬

nons aux plus habiles! Qu'il nous suffise de dire que la soirée du «Volkstanzgruppe Freiburg» fut une parfaite réussite fami¬

lière, dans l'attente de celle du cinquantième pour laquelle «FRIBOURG illustré» for¬

mule déjà ses meilleurs vœux.

Le Chœur des Armaillis de la Gruyère et l'ensemble de musique de cuivre

«Euphonia» en Pays vaudois Qui ne connaît le Chœur des Armaillis de la

Gruyère! Vêtus du traditionnel bredzon, ces

«chantres» sont depuis plus de vingt ans les ambassadeurs émérites d'un pays où l'on cultive l'expression musicale vocale avec un art et une passion inégalés. Créé par André Corboz, le Chœur des Armaillis de la Gruyère compte plus de trente chanteurs, dirigés depuis 1976 par Michel Corpataux.

Il a représenté la Suisse aux Expositions universelles de Bruxelles et de Montréal. En 1980, il remporte le Prix de sa catégorie aux Rencontres chorales internationales de Montreux. Invité d'honneur à Condom puis à Allinges (France), il le sera également cet

automne à Wuppertal (RFA) lors d'une grande Fête chorale. Le répertoire du Chœur des Armaillis de la Gruyère s'ins¬

pire des chansons de l'inoubliable abbé Joseph Bovet. Il excelle aussi dans l'inter¬

prétation de pages grégoriennes ou polypho¬

niques, d'opéras et d'œuvres musicales populaires de tous pays.

L'ensemble de musique de cuivre Euphonia a été fondé en 1972 par un groupe de musiciens d'élite désireux d'aborder le ré¬

pertoire des prestigieux Ensembles anglais.

Le 23 février 1974, Euphonia présente son premier concert à Bulle. Par la suite, il se produit avec succès dans de nombreuses

localités de Suisse, participe à plusieurs festivals et réalise des enregistrements pour la Radio romande. A l'occasion de son 10e anniversaire, il donne une suite de concerts très remarqués dans les villes importantes d'Alsace, notamment à Stras¬

bourg. Euphonia s'est constitué, au fil des années, un répertoire riche et varié allant de la musique de cuivre traditionnelle aux pièces populaires et aux œuvres classiques.

Sous la conduite experte de son directeur Jean-Louis Castella, ce sont plus de trente musiciens qui s'expriment avec talent, fi¬

nesse et sensibilité.

Le programme proposé par le Chœur des Armaillis de la Gruyère et Euphonia va susciter, comme partout ailleurs, l'enthou¬

siasme et l'admiration des mélomanes les plus avertis.

Eglise Notre-Dame à Lausanne, vendredi 6 mai 1983, à 20 h. 15.

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Bernard Chenaux et la musique, une belle histoire d'amour

Un jour de 1958, une vénéra¬

ble société fribourgeoise ren¬

contra un musicien étonnant, Bernard Chenaux. Et le che¬

min qu'ils parcoururent en¬

semble est considéré comme un des temps forts de la vie de la Concordia.

Une centenaire plus alerte que jamais

Le corps de musique officiel de la ville de Fribourg est cente¬

naire, mais en pleine forme.

C'est ainsi qu'en parle Bernard Chenaux qui vient de remettre sa baguette de direction après de longues années jalonnées de succès et un ultime concert le 5 mars dernier.

Le Cercle de la Concorde, né dans les remous idéologiques du Kulturkampf, s'est adapté aux temps nouveaux tout en restant fidèle à l'idéal qu'il défendait alors: la tradition universaliste de la société chré¬

tienne. Au tournant du siècle, la musique devient l'activité essentielle de la société qui, d'adaptation en adaptation, et grâce à un travail régulier, devient, en 1958, reine des fanfares suisses. La Concordia s'attaque à un répertoire musi¬

cal très large. Le choix des instruments se diversifie et permet aux musiciens de pré¬

parer des programmes de con¬

cours qui comportent souvent des pièces originales de mu¬

sique contemporaine.

M. Bernard Chenaux, le direc¬

teur.

Photos G. Bd Bernard Chenaux, musicien Après avoir brossé, à grands traits, ce portrait un peu rapide de la Concordia, essayons d'en faire au moins autant de son compagnon de plus de vingt ans.

Bernard Chenaux est un musi¬

cien au caractère bien trempé, et c'est dans sa force tranquille qu'il puise l'énergie indispen¬

sable à sa carrière musicale.

Installé tout d'abord à Esta- vayer-le-Lac, il fut organiste, maitre de chapelle, dirigea la fanfare et la Chanson d'Esta- vayer. Et ce n'est pas tout! Il trouva encore le temps de créer un orchestre de 20 musiciens,

comprenant 4 à 6 premiers violons, autant de seconds, des altos, des violoncelles... Avec leur directeur, tous ces ama¬

teurs, chargés d'obligations professionnelles, répétaient à des heures impossibles afin d'honorer des engagements à travers toute la Romandie.

Le départ pour Fribourg L'Ecole normale de Fribourg fit appel à Bernard Chenaux pour prendre la relève de l'abbé Kaelin. Le professeur de piano, d'orgue et de chant a toujours eu infiniment de plai¬

sir à travailler avec les jeunes.

Et c'est avec un large sourire qu'il évoque cette facette de sa riche carrière.

Dès 1956, et pendant environ treize ans, Bernard Chenaux dirigea la Société de chant de la ville de Fribourg. Avec l'Or¬

chestre de la Suisse romande ou celui de Beromünster, les chanteurs ont interprété des œuvres célèbres du répertoire classique telles que le Requiem de Cherubini, le Messie et Judas Macchabée de Haendel, qui demandaient parfois jus¬

qu'à un an de travail et mobili¬

saient 150 chanteurs.

De plus en plus sollicité par la capitale, Bernard Chenaux quitta, avec un pincement de cœur, Estavayer-le-Lac pour Fribourg. Il vient d'avoir la même sensation en choisissant de vivre sa retraite à Romont.

1958, la grande aventure commence avec la Concordia Celle-ci démarre «en fanfare», puisque deux mois après son arrivée la Concordia gagne le challenge de la coupe Schild à Granges et que, de 1958 à

Le corps de musique de la Concordia lors du cortège de la Fête cantonale des musiques, en 1980, à Treyvaux.

1971, elle participe à dix con¬

cours qui signifient deux ou trois répétitions par semaine, donc un engagement considé¬

rable de chacun.

C'est précisément en raison de cette constante dépense d'éner¬

gie que Bernard Chenaux a décidé de mettre un terme

«relatif» à ses activités multi¬

ples, afin de prendre un repos mérité. Il a donc choisi de passer sa baguette à un jeune directeur, témoignant une fois de plus sa foi en la jeunesse, pleine du ressort indispensable à la direction d'une fanfare de l'importance de la Concordia.

M. Bernard Chenaux, le profes¬

seur de musique.

Que dire à Bernard Chenaux?

Quelques compliments for¬

mels pour sa retraite? Non, je voudrais simplement souli¬

gner sa générosité et sa joie de vivre qui ont certainement été déterminantes dans ses rap¬

ports avec les hommes. De toute manière, le monde de la musique et des fanfares va encore le solliciter et j'imagine mal Bernard Chenaux renon¬

cer à faire ce qui lui tient tant à cœur. Il a tourné une page, mais sa belle histoire continue à un rythme plus raisonnable.

Monique Peytregnet

'Alüäßl&L. 11

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La fanfare du Crét «La Lyre», sous la direction de M. Bernard Piccand, lors de son dernier concert du 26 mars.

Les tambours de la fanfare du Crét, «Echo des Bois» (moniteur: André Bonzon). Photos MA

Un cortège de 46 chars et groupes Pour accueillir toutes ces sociétés et le public que l'on souhaite très nombreux, une can¬

tine chauffée de 2000 places est prévue. On pourra s'y restaurer des produits de la campagne, y danser du vendredi soir... au lundi matin, ou presque! La messe y sera également célébrée le dimanche matin, tan¬

dis que l'exécution des morceaux de con¬

cours aura lieu à l'église.

Naturellement, le moment crucial de la fête sera le traditionnel cortège qui sera composé de 46 chars et groupes qui défileront, sur le thème «Hier et aujourd'hui», à travers le village pavoisé et fleuri pour la circonstance.

Il ne reste plus qu'à inviter tout le monde à se rendre au Crêt, car, Fribourgeois d'ici ou d'ailleurs,

«Chacun ne regrettera pas d'être venu Car, au Crêt, tout le monde sera bien reçu L'amitié, la cordialité, la plus sincère et amicale union

Chers amis de partout, c'est ce que nous vous réservons».

Tel est le petit couplet qu'a écrit pour la circonstance M. Francis Suchet, attaché de presse du comité d'organisation!

MPA

Fête de l'Association

des musiques de la Veveyse:

quatrième manifestation au Crêt

Vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 mai 1983: trois dates à conserver précieusement dans un petit tiroir des mémoires! Ce sont celles de la fête de l'Association des musiques de la Veveyse qui se déroulera pour la quatrième fois dans le village haut perché du Crêt.

Gageons, d'emblée, que la date fatidique de ce vendredi 13, qui marque le coup d'envoi des festivités, portera chance au comité d'organisation de cette importante manifestation.

Depuis six mois, en effet, toute une «brigade» de bonnes volontés démultiplient leurs efforts autour de M. François Grandjean, président du comité d'organisation de la fête, pour assurer son succès. Même Sa Majesté le Soleil a reçu une invitation toute spéciale...

Le rassemblement de 500 musiciens...

Toutes les fanfares de la Veveyse participeront évidemment à cette manifestation ainsi que d'autres sociétés invitées: l'Union instru¬

mentale de Fribourg, la fanfare de La Joux, la fanfare de Sâles, la fanfare de Rue et celle de Chardonne-Jongny. Sont également attendus: les majorettes de Fribourg, l'ensemble Noir-Blanc de Fribourg, le «Sélect Brass Band» dirigé par M. C.M. Joynes, de Broc, qui est aussi le directeur de la fanfare d'Attalens et qui donnera un concert de gala sous cantine le samedi 14 mai. Précisons encore que les jeunes fans de musique disco pourront s'en donner à cœur joie à la grande salle du Café de la Croix-Fédérale, où la Radio de Thollon- les-Mémises animera les trois soirées.

4e FÊTE DE L'ASSOCIATION DES MUSIQUES DE LA VEVEYSE - 1699 LE CRÊT

13-14-15 MAI 1983 VENDREDI 13

18.00 h. Ouverture des cantines chauffées, 2000 pl.

20.15 h. SUPER LOTO: Fr. 10 000.- au pavillon Après le loto: duo musical «DANY»

Restauration: jambon froid, soupe à l'oignon SAMEDI 14

17.00 h. Ouverture

18.30 h. GRANDE RESTAURATION: soupe aux choux, jambon de campagne, carré de porc

20.30 h. Grand concert de gala par le «SELECT BRASS BAND»

22.00 h. BAL conduit par l'orchestre «SMILE»

DIMANCHE 15 05.00 h. Diane

09.00 h. Exécution: morceaux-concours à l'église 09.30 h. Messe à la cantine

10.30 h. Concert-apéritif

11.30 h. Dîner: délices de la borne, carré de porc

14.00h. Cortège composé de 46 chars et groupes: les Majorettes de Fribourg - l'Union Instrumentale de Fribourg - une fanfare montée

15.00 h. A la cantine: concert par les sociétés participantes

17.00 h. Morceau d'ensemble, participation des Majorettes de Fri¬

bourg

18.00 h. Concert de l'Union Instrumentale de Fribourg 18.30 h. Repas: les mêmes menus pour les gourmets 20.00 h. BAL par l'orchestre «SMILE»

N'oubliez pas nos BARS où la gaieté régnera et vous feront passer des instants mémorables!

Les cantines seront chauffées et votre humeur, il est certain, les surchaufferont! Alors, la plus cordiale bienvenue à toutes et à tous!

Les 3 soirs, è 20 h., è la grande salle: SUPER DISCO Radio-Thollon.

Le comité d'organisation

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Chœur mixte d'Ependes:

nouveau drapeau,

rè ^

Le chœur mixte d'Ependes sous le porche de l'église paroissiale.

Les membres du comité, avec au premier rang, de gauche à droite: M. Camille Clément, directeur: Mmt Annelyse Baiutti-Cotting, marraine: M. Michel Clément, parrain: M"" Bernadette Clément, présidente:

et l'abbé Armand Maillard, curé.

symbole d'unité Le chœur mixte d'Ependes vient de vivre un week-end baigné de soleil et de joie frater¬

nelle avec l'inauguration d'un nouveau drapeau qui a été dessiné par M. Michel Riedo, instituteur, et qui a pour parrain et marraine M. Michel Clément et Mmt Anne¬

lyse Baiutti-Cotting. Cette nouvelle ban¬

nière, que toute la population a eu le plaisir d'admirer à la sortie de l'église, est non seulement un signe d'unité pour les chan¬

teurs et chanteuses, mais le symbole des plus belles valeurs morales d'une popula¬

tion.

Un remarquable concert

La fête débuta le vendredi soir par un concert donné par le choeur mixte d'Epen¬

des, placé sous l'experte direction de M.

Camille Clément. Etroitement unis par la même cause, chanteurs et chanteuses ont su créer ce climat d'amitié en offrant un concert d'une rare qualité pour lequel nous tenons à féliciter la chorale et son presti¬

gieux chef. La foule qui emplissait la salle polyvalente fut saluée par Mme Bernadette Clément, une présidente qui a, dans ses paroles qui allèrent droit au cœur des auditeurs, précisé que le chant est le sel de la vie... Ce fut une soirée réconfortante pour tous ceux qui ont eu le privilège d'entendre cet ensemble vocal.

Le rayonnement d'une société

Le dimanche matin, alors que la population avait été réveillée en musique, un cortège, conduit par la fanfare «L'Espérance» et dirigée par M. Pierre Kolly, emmena le chœur d'enfants «Les Baladins», les ban¬

nières des sociétés du décanat et leurs délégués, la calèche et le chœur mixte jus¬

qu'à l'église où fut célébrée la messe. Dans son homélie, l'abbé Armand Maillard, curé de la paroisse, a défini le sens qu'une bannière a au sein d'une société de chant et a invité les membres à lui rester fidèles. Il souhaita que le rayonnement de cette belle unité de chanteurs et chanteuses puisse porter son emprise dans toute la commu¬

nauté.

Cette cérémonie fut suivie d'un apéritif en plein air, puis d'un repas à la salle polyva¬

lente au cours duquel les orateurs ont apporté le témoignage tangible de l'intérêt qu'ils éprouvent pour ce qui ennoblit et enrichit la vie culturelle d'une paroisse comme celle d'Ependes. Et l'on se quitta en fin d'après-midi, avec la promesse d'être à nouveau réunis l'an prochain pour le cen¬

tième anniversaire du chœur mixte.

Texte et photos G. Bd

Le groupe «Les Baladins», d'Ependes.

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Une médaille d'or cantonale

à un musicien de «L'Edelweiss»

de Semsales

Lors du concert annuel de la société de musique «L'Edelweiss» de Semsales, le 9 avril dernier, M. Bernard Rohrbasser, préfet de la Veveyse et président de la Société cantonale fribourgeoise des mu¬

siques, eut l'honneur de remettre la médaille d'or cantonale pour 50 années de fidélité à M. Irénée Grand, ainsi que la médaille de vétéran à M. Roger Favez, l'actuel directeur de la fanfare, pour 25 ans de fidélité.

M. I. Grand cumule également les fonctions de membre du comité cantonal de la Société cantonale fribourgeoise des musiques, ainsi que de caissier de la Société des vétérans fribourgeois et fut président de «L'Edel¬

weiss» de 1957 à 1961.

M. François Vuichard, président de la Société semsaloise de musique, releva en¬

core la fidélité de MM. Jean-Luc Grand, Olivier Grand, Yvan Hunziker, Jean- François Schumacher pour 5 ans de sociéta¬

riat, Gilbert Perrin et Ernest Seewer pour 10 ans, et Emile Cochard, pour 15 ans.

Furent encore élevés au titre de membres d'honneur MM. Ernest Buchs, Gérard Demierre, Alphonse Grand, Michel Grivet, Willy Hunziker et Louis Millasson (l'actuel président de la fanfare d'Attalens).

Une trentaine de membres honoraires fu¬

rent encore cités, en remerciement pour leur dévouement lors de la Fête des musiques à Semsales l'année passée.

MPA

mm WSm 1 m

Nouveaux

uniformes pour la société de musique du Mou ret

Dimanche 8 mai, jour de la Fête des mères, toute la population du Mouret sera dans l'allégresse à l'occasion de l'inauguration des nouveaux uniformes de la société de musique «L'Avenir» qui, depuis 1952, est dirigée avec une rare compétence par M.

Roger Renevey, que nous félicitons pour sa fidélité et son enthousiasme au service de cette fanfare villageoise.

G. Bd

Société de musique Le Mouret. Photo prise lors de la Fête fédérale de Lucerne, en 1971.

14 JftÜ&U&L.

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LA RONDE DES DISTRICTS

LAC

Bien que déjà mentionnée sur un document de l'an 999, celle qu'on peut admirer actuellement a été construite en 1464-66, dix ans avant la bataille de Morat. Toutes les chapelles avoisinant la ville de Fribourg reçurent un subside pour la réparation de leur toit, Cournillens accepta 26 livres, 8 sols, 2 deniers et 11 466 tuiles pour la sienne. Plus tard, par grâce spéciale, le Conseil de Fribourg offre à nouveau 500 tuiles et un tonneau de chaux. La chapelle, presque ruinée est abandonnée, est rétablie en 1680 par un prêtre-ermite, Frère Jean du Prez. Le 2 octobre 1682, c'est la consécration par Mgr Jean-Baptiste de Strambino, évêque et comte de Lausanne.

Elle fut dédiée à Dieu sous l'invocation de saint Léger, évêque et martyr, qui en devint le patron.

Parmi toutes les tortures qu'il dut subir, saint Léger eut les yeux arrachés avec un perçoir. Il fut le protecteur de ceux qui souffraient des yeux et de nombreux pèle¬

rins vinrent à Cournillens pour se laver les yeux avec l'eau de la source miraculeuse.

La cure a été construite en 1720-25 par l'aubergiste d'alors, Pierre Geitenwyl. Elle fut restaurée en 1967, alors qu'en 1725 le chapelain fut chargé de la fonction d'institu¬

teur. L'école était contiguë à la cure jusqu'en 1903.

En 1972, on a découvert, caché sous une couche de plâtre des murs du chœur, des peintures qui ont été restaurées en 1975.

Vue de l'extérieur, cette chapelle n'a rien de particulier, mais je vous invite à y entrer une fois, pour y admirer ces peintures et les 8 médaillons qui représentent la vie de saint Léger, martyr vénéré à travers les siècles.

Christine Dubey

Chapelle de Cournillens:

témoin d'un long passé...

LE CHAT/ Les gâteries

CtST FOU CE QO'lÙSVOÜ&G>üC\ L£ PßlvJEeo'üKl CAS'' EST (SOLlßMAsTO • 'DONT IL SEMBLE TEIANT5 ?

' IL LUI APPORTÉ SOUVENT CEETAlKlES VITAMINieS Qü\ /

?EU\/EMT LUI MAMGUEB.

DAUS SON ALIMENTAT^./ ' '

• Chancerel 1979 /CONTEAIE£MEiJT AU

CHIEN ,L£ CU AT NE COKlÇOlT TAS BIEN LA

NOTiON T3E- LA Compense, CE

QU'IL FAIT, C'EST POUR. SONPßoPEEy

"PL Al SIC.

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^ I je m'£N suis ' RENDUE COK\PT£-

C'EST?OUßa<JOl JgN'E«3PÈfcE l PLUS LEPI2ËSSEJ2.

CETTE ÏAÇOti.

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L'objectif de

«FRIBOURG illustré»

vous a pris sur le vif...

Si vous vous reconnaissez, annoncez-vous sans tarder, car un abonnement de trois mois à notre revue vous est offert.

Rédaction de

«FRIBOURG illustré»

Case postale 331 1701 Fribourg.

IL ÉTAIT UNE FOIS...

Une classe de Domdidier...

... qui avait pour instituteur M. Delley, que nous voyons au centre de la photo avec la moustache, entouré de ses nombreux élèves. A sa gauche nous reconnaissons son stagiaire, M. Eugène Brunisholz, 19 ans, qui, par la suite, a été instituteur à Rueyres-Saint-Laurent.

Cette photo, qui date de 1889, nous a été remise par Mme Denyse Joye, de Fribourg, que nous remercions vivement.

/à kotse toil patê,

Le choulon L'é bu, prd bu, adi rè bu.

L'é bu, tota ma ya l'é bu.

Ora chu gayd pomalâ, Rodzo, violé, to bregold.

L'é to l'tin bu chin rèpyêkà.

Dè min bêr lyé dyèmé moujd E l'è a foudrthe dè mè chould, K'ié jou bon tin dè mè rind.

L'é on bi grô nd kulotd.

L'é dyèmé fôta dè falo.

Richko rin dè mè roubatd, Kanbin dè mè mimo chu fro.

I chè ke chu iiuminà, Ke vèyo pérto gayd bi E chin l'è grdthe a mon bi nd, Ke chu dinche tan bin èhyiri.

Mè pouro pi chon dèchold.

Mon ku dè tsôthè l'è pérhyi.

Ora gnon mé vou takound, Nè mè lavâ, mè nètèyi.

To le mondo ch 'info dè mè;

Portan, l'é kotyè bon momin.

L'è chuto kan chu pyin dè brè, Ke féjo dinche poutamin.

Voué chu geu, pouro è mônè.

L'é po dre tyè mé le rubè.

Mon pantè l'a tyè on boton, Mankon tréti a mon dzepon.

Ma n'inda trinta chu mon nd.

L'è dzin le chan, l'è j'an kontd E ehe l'avé ôtyè min bu, Cheré on tan chi pou vuthu.

Hou ke pidrèron apri mè, Cheron ti di chopinèri, Di kouè, di choulon, di benè, To dè viyo gargotèri.

L'aron gnon po l'è j'èrtd, Ma prou tèra po l'è krouvd.

Du ho lé por là prèyèron, Lya on bon Dyu po l'è choulon.

Dzojè a Marc

Le seul illustré du Pays de Fribourg;

il vous offre deux fois par mois les plus belles images d'un canton en pleine évolution.

16 JäläöUäSL.

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f \ ELLE ET LUI

Coup de fraîcheur, beauté nouvelle avec les maquillages printemps-été

Pour s'allier à la tendresse fragile du printemps, s'accorder aux teintes floues et transparentes de la mode, les stylistes ont créé des maquillages aux couleurs subti¬

les. Dans leur palette, chacune trouvera les compositions qui conviennent à sa personnalité, à son humeur, à l'occasion.

Chez Lancôme, par exemple, «les tendres transparents» des cou¬

leurs pétries de lumière, des cou¬

leurs du passé s'harmonisent au bleu délicat du ciel, au vert crain¬

tif du feuillage, pour rehausser le teint encore pâle de l'hiver. On les trouve en deux versions: les «pas¬

tels» et les «contrastes».

Chez Dior, par exemple, «les phéniciens», un maquillage qui apporte une gamme de tons chauds et lumineux, indispensa¬

bles à la mode nouvelle où les noirs et les gréges dominent.

Pour obtenir une unité parfaite entre la mode raffinée de matières fluides et naturelles qui se posent et se superposent en tuniques multiples qui s'envolent au moin¬

dre souffle et donnent une sil¬

houette parfaite de statue antique, le styliste a jeté un regard en arrière, où voyageurs intrépides

et marchands avertis inventèrent le pourpre. Leurs mosaïques, leurs poteries et leurs fresques évoquent les coloris d'ocre et de terre, de corail, des tons blanchis ou brûlés, des reflets d'or sur bleu de mer. Tout cela compose la riche palette de couleurs qui jouent la douceur en excluant les tons vifs.

ÄäüJtfSL. 17

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LE HUITIEME DISTRICT Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Que dis-tu? «La danse des canards», une danse qui enthousiasme les enfants.

Société des Fribourgeois de Prilly et environs:

de la joie, des chansons et de la danse Il y a déjà quelques semaines

que s'est déroulée la tradition¬

nelle soirée de la Société des Fribourgeois de Prilly et envi¬

rons, mais il n'est jamais trop tard pour en parler, surtout lorsque le spectacle est de qua¬

lité. Sans vouloir lancer des fleurs à qui que ce soit, car je risquerais d'en oublier, j'aime¬

rais quand même relever l'excellente prestation fournie par le groupe folklorique «Le Liseron» qui, sous la direction des moniteurs Georgette et Georges Dessibourg, a su par son enthousiasme et tout parti¬

culièrement par sa volonté, créer et présenter des danses qui furent un ravissement

Et on y va...

pour les yeux. Notons aussi le niveau réjouissant du groupe de danses d'enfants qui a été fort applaudi et encouragé par le public. La maîtrise du fais¬

ceau vaudois, dirigée par M.

R. Bosshard, s'est également

«taillée» un beau succès par ses productions, tout spécialement par le choix de ses chansons et la qualité des voix.

En fin de soirée, les membres des sociétés précitées comme les spectateurs, tous en mal d'amour et d'existence, se mi¬

rent à virevolter dans la salle au son de l'orchestre folklo¬

rique «La Gentiane». Ce fut la joie, le vin, la musique, la soupe à l'oignon et j'en passe!

Alors que l'horloge frappait déjà les trois coups, tout le monde s'en est allé vers un sommeil réparateur. Nom¬

breux furent ceux qui, en se serrant la main, se sont promis d'être à nouveau ensemble le dimanche 5 juin prochain pour l'inauguration de la bannière qui marquera le dixième anni¬

versaire de la fondation de la Société des Fribourgeois de Prilly et environs.

Texte et photos G. Bd

La main dans la main permet de

garder le contact! Cette danse exige de la concentra¬

tion de la part de ce couple...

Aux Colombettes sur Vuadens

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18 j&i&y&L.

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Les Colombettes en effervescence...

... pour une perpétuelle ren¬

contre des Fribourgeois en et hors les murs sur un coin de terre gruérien dont l'âme au¬

thentique s'exprime par le chant et le carillon des trou¬

peaux, telle une symphonie de bonheur pour un «chalet plus beau qu'avant!».

C'est en effet dans ce merveil¬

leux décor campagnard, em¬

belli par les chalets d'alpage et le Moléson, que l'Association Joseph Bovet fêtera son vingt- cinquième anniversaire, avec une année de retard du fait de l'achat de la ferme-restaurant

«Les Colombettes». Un co¬

mité d'organisation se réunit fréquemment dans cette oasis de verdure pour y préparer ces manifestations qui marque¬

ront, les 21 et 22 mai 83, le quart de siècle d'existence de l'AJB, fondée en 1957, au Musée gruérien, à Bulle. Pour de plus amples détails, nous invitons nos lecteurs à consul¬

ter le programme des festivités qui se dérouleront sur deux jours aux Colombettes.

Nouveau visage pour le res¬

taurant

Dans sa séance du 15 avril, le Conseil de fondation «Les Co¬

lombettes», présidé par M.

Edouard Gremaud, conseiller d'Etat, a confié l'exploitation de l'établissement du même nom à Roger et Pierrette Rey, de Praroman, qui, après avoir tenu durant quelques années le café-restaurant de Masson- nens, ont exploité le Restau¬

rant St-Léonard, à Fribourg durant six ans. Ce jeune couple est connu dans le public pour être dynamique, populaire et connaissant parfaitement son métier. Nous ne doutons pas qu'il saura donné de la vie aux Colombettes et que les Fri¬

bourgeois du dedans comme ceux du dehors auront du plai¬

sir à se rencontrer au pays des armaillis. Il est vrai que la tâche ne sera pas facile, mais nous sommes convaincus qu'avec l'expérience acquise dans cette profession, Roger et Pierrette Rey sauront maîtri-

Sur cette voiture d'époque, nous reconnaissons Elie Bussard, syndic de Gruyères et député.

La Tour... de Tréme.

L'arrosoir des jardiniers.

ser l'exploitation de cet établis¬

sement qu'ils ont pris en main une semaine après leur nomi¬

nation comme tenanciers. Ce choix facilite grandement la tâche de l'Association Joseph Bovet et des cercles fribour¬

geois du dehors qui ont suffi¬

samment travaillé depuis sept mois pour maintenir ce restau¬

rant ouvert chaque week-end.

Texte et photos G. Bd

Quelques photos prises par le rédacteur soussigné lors du cortège et de l'inauguration du monument Joseph Bovet, à la place St-Denis, à Bulle, en 1957, année de fondation de l'Association Joseph Bovet.

Programme des festivités Samedi 21 mai 83:

11 h. Kiosque à musique animé par Roger Volet, de la Radio suisse romande, avec la participation du chœur mixte «L'Espérance», de Vuadens; du chœur mixte «Lè Mayentset», d'Yverdon; du quintette «La Trouvaille», de Vaulruz; de la fanfare«La Gruyéria», de Vuadens; de l'orches¬

tre «Les Galériens», de Peseux; d'un joueur de cor des Alpes; et de Bernard Romanens, soliste de la Fête des vignerons 1977.

15 h. Loto pour les enfants et présence du prestidigi¬

tateur Marcel Vie, d'Yverdon.

20 h. Animation par le chœur mixte «Lè Mayentset», d'Yverdon; le soliste Bernard Romanens; la troupe théâtrale d'Yverdon; et le chœur mixte

«L'Espérance», de Vuadens.

Dimanche 22 mai 83:

9 h. 30 Messe à l'église de Vuadens.

10 h. 45 Cortège de Vuadens aux Colombettes.

12 h. Partie officielle.

13 h. Repas en musique avec la fanfare «La Gruyé¬

ria», de Vuadens.

14 h. 30 Animation par le groupe de danse des enfants de Montreux; le chœur mixte «Lè Mayentset», d'Yverdon, le cor des Alpes-, le chœur mixte

«Moléson», d'Onex; et la chorale mixte «La Marjolaine», de Genève.

19 h. Repas.

20 h. Animation par le quintette «La Trouvaille», de Vaulruz; le groupe des patoisants du Cercle fribourgeois de Lausanne; et le chœur mixte

«Lè Mayentset», d'Yverdon.

M&mëL. 19

(20)

r a LES JEUX

Concours

«Avez-vous de l'œil?»

du 6 avril 1983 La réponse exacte est:

Eglise de Grolley.

Index des personnes qui nous ont fourni la bonne réponse:

Nicolas Piller, Sablion 2, Grolley; Thérèse Mottaz, Château du Bois, Belfaux; Thérèse Cuennet, Grolley; Henri Oulevey, Glycines 6, Fribourg; Thérèse Losio, Porsel; Paul Pesse, La Joux; Pierre Gradel, Morlens; Suzanne Rouiller, Zurich; Henri Perriard, Marly; Marie- Rose Kolly, Village 172, Treyvaux; Rose Progin, Courtepin; Louis Pittet, Les Combes, Vuisternens-devant-Romont; Félix Robadey, curé, Crésuz; Marie-Louise Gavillet, Esmonts; Francine Rolle, Crésuz; Marie Josei, Villarimboud; Thérèse Schmutz, Villars 15, Fribourg; Paul Jaquet, Suettaz 9, Prilly; Jacqueline Blanc, av.

d'Echallens 44, Lausanne; Séraphine Ulrich, Suettaz 9, Prilly;

Ariette Loup, Cerniat; Clovis Ducry, Liserons 8, Neuchâtel;

Nathalie Ducry, La Croix, Grolley; Luce Pauchard, de Louis, Grolley; Joseph Baechler, Vuisternens-en-Ogoz; André Pittet, Vuisternens-devant-Romont; Marianne Ducotterd, Rosière, Grol¬

ley; Christian Ducotterd, Rosière, Grolley; Monique Deillon, Vauderens; Max Gavillet, Esmonts.

Le tirage au sort a désigné, comme gagnant d'un abonnement de trois mois à FRIBOURG illustré:

M. Paul Jaquet, Suettaz 9, Prilly.

AVEZ-VOUS DE L'OEIL?

Dans quel village découvre-t-on les ruines de ce château et comment se nomme-t-il?

Votre réponse devra nous parvenir, sur carte postale uniquement, jusqu'au 15 mai 1983, à l'adresse suivante: Rédaction de FRI¬

BOURG illustré - Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Les voyelles égarées par «pécé»

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Un jeu de réflexion- Règle du jeu

Trouvez huit noms tirés du thème:

Villes de France.

Chaque nom comporte six lettres. Aux quatre lettres contenues dans chaque case vous devez donc ajouter - dans un ordre à découvrir - deux voyelles. Les accents ne sont pas pris en considération.

Solution quelque part dans le journal.

Qui êtes-vous?

Un abonnement de trois mois à FRIBOURG illustré vous est offert.

Seule la personne concernée peut s'annoncer.

Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de FRIBOURG illustré Rte de la Glane 35 1701 Fribourg.

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ENTRE L'ÉGLISE

A

V ET LA PINTE

J

En buvant trois décis...

SCOLARITÉ, HILARITÉ Un de mes professeurs savait faire régner dans ses cours une ambiance particulièrement sti¬

mulante pour l'esprit. D'autres professeurs, beaucoup d'étu¬

diants et parfois d'anciens élèves venaient assister à ses «amphis».

A l'issue d'un de ses cours pu¬

blics, un ami lui fit ce reproche:

- Vous avez été très brillant, mais ne craignez-vous pas de viser trop haut?

- Je vise tout simplement, lui répliqua le professeur, l'endroit où devrait se trouver leur tête.

Lenora Cohen Rosenfield, dans Portrait of a Philosopher

Une de mes collègues était en train d'expliquer une règle de grammaire quand le cancre de la classe, un grand gaillard à l'allure sportive, se mit à manifester bruyamment sa désapprobation.

Exaspérée, ma collègue ferma son livre et le semonça vertement.

- Il y a dix ans que j'enseigne la grammaire, ajouta-t-elle, et j'ai de bonnes raisons de croire que j'en sais plus que vous sur ce sujet.

- Bien sûr, m'dame, répliqua-t-il.

Mais moi, ça fait trois ans que je suis dans la même classe et je commence à savoir pas mal de choses aussi!

M. J.

Santé!

BONNE ÉDUCATION Ce garçon vient d'avoir quinze ans. Sa mère l'entreprend et lui fait une grande leçon de morale, puis elle recommande:

- Je sais que tu sors avec des copains, la plupart plus âgés que toi. Il y en a certainement qui fument. Quand tu en auras envie, dis-le moi. Je préfère l'apprendre par toi plutôt que par des étran¬

gers. Une cigarette à ton âge...

Le môme hoche la tête et répond:

- Maman, à ce sujet, pas besoin de t'en faire. Ça fait déjà six mois que j'ai arrêté de fumer.

Ce fossoyeur sort du cimetière et se dirige vers le bistrot d'en face. Le gardien vient le rejoin¬

dre et lui dit:

- Alors, vieux, la journée est finie?

Et le fossoyeur, tout naturelle¬

ment:

- Eh oui, encore une de morte!

LES RESTES

On fait visiter à un gars qui veut l'acheter un appartement libre (un miracle, bien sûr, mais ça peut arriver).

Le concierge lui explique qu'un grand savant a habité là, quelques mois auparavant:

- C'était un grand chimiste, af- firme-t-il.

- En tout cas, il n'était guère soigneux, dit l'acheteur. Vous vous rendez compte? Le plafond et les murs sont pleins de taches.

Je parie que ce sont les restes de ses expériences.

- Non, dit le concierge, ce sont les restes du savant lui-même.

- A quoi, demande un reporter de la télévision à un centenaire, attribuez-vous votre excep¬

tionnelle longévité?

- Au fait, répond le beau vieil¬

lard, que je n'ai jamais perdu de temps à tenter de résister à la tentation.

M CP

Les orages de la vie

L'oubli des injures est naturel aux âmes généreuses: pour peu que celui qui nous a offensés témoigne d'un regret réel, nous lui devons notre indulgence et notre pardon. Le soulagement qu'il en éprouvera ne sera, au reste, pas moindre pour nous, car celui qui cultive le souvenir des torts qui lui ont été faits, en amoncelant autour de lui des impressions pénibles, empoisonne sa vie sans aucun profit pour le coupable.

Il est dur, certes, de devoir se dire que certaines fautes sont irréparables, que le temps perdu ne se retrouve plus, que telle tache qui obscurcit notre champ de vie demeurera ineffaçable. Mais est-ce une raison, parce que nous avons gâché le passé, pour compromettre le présent qui nous sollicite à faire mieux.

Le repentir qui s'immobilise est corrupteur: faites-en, au contraire, dans votre vie une force active; transformez-le en ressort infatigable pour le bien, libérez-vous par vos actes, et vos fautes même vous auront conduits au bien.

Nous sommes tous des pèlerins appelés à affronter avec peine les orages de la vie, livrés aux imprévus de la route et de notre jugement borné: soyons indulgents aux faiblesses de cet autre pèlerin marchant à nos côtés qu'est notre prochain, et pardonnons-lui plutôt trop, en nous souvenant de nos innombrables manquements et de nos chutes qui ne peuvent qu'entretenir notre modestie.

Employons à faire mieux le sursis plus ou moins long qui nous est laissé pour agir.

Le rat des champs

Quand les femmes suisses se fâchent et manifestent...

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Références

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