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Résultats et discussionChapitre 1 : Paramètres morpho-métriques

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Academic year: 2021

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(1)

Résultats & discussion

Résultats et discussion

Chapitre 1 : Paramètres morpho-métriques

1.1 Résultats 1-1-1 - Taille

La mesure de la taille des sardines échantillonnées au niveau des deux sites (Béni-Saf et Mostaganem), durant les saisons hiver et été (février et juin) ; est présentée dans le tableau 11. Il ressort que les sardines pêchées au mois de juin dépassent celles de l’hiver de 2cm en moyenne (P<0.05). Les mesures des tailles indiquées précédemment, montrent une variabilité en fonction de la saison avec un maximum allant de (15.08 vs 15.71 cm) chez le mâle et la femelle et un minimum allant de (13.07 vs 13.88 cm) chez la femelle et le mâle (figure 18).

Tableau 11 : Taille des sardines échantillonnées (cm).

Site Mostaganem Béni-Saf

LT (cm) Février Juin Février Juin

Mâle 13.07±0.34 b 15.11±0.4

8 a 13.61±0.35

b 15.71±0.6

8 a Femelle 13.88±0.41 b 15.08±0.4

7 a 13.84±0.43

b 15.69±0.8

6 a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=30). Les moyennes affectées d’une lettre

différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05). LT : longueur totale

(2)

Résultats & discussion

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

lo ngueu t t e r o al

M l â e ll s Feme e

lo r n gu e u (c m )

Figure 18 : Evolution de la taille de la sardine des sites étudiés.

1-1-2 - Poids

Les poids des deux sexes durant les mois de juin et février sont illustrés dans le tableau 12. Les sardines du mois de juin sont plus lourdes que celles du mois de février notamment pour le site de Béni-Saf. Toutefois, on trouve une légère différence entre les deux sexes mâles et femelles 15 et 2 % à Mostaganem, 6 et 0.5% à Béni-Saf respectivement février et juin.

Tableau 12 : Poids des sardines échantillonnées (g).

Site Mostaganem Béni-Saf

WT(g) Février Juin Février Juin

Mâle 17.01±1.54 b 25.08±2.62 a 17.29±1.08 b 27.65±2.42 a Femelle 20.17±1.91 b 24.62±3.28 a 18.33±1.90 b 27.54±2.68 a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=30). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05). WT : poids

(3)

Résultats & discussion

Les paramètres de poids des échantillons mesurés montrent une supériorité de 39 % à

(P< 0.01) durant le mois de juin par rapport au mois de février pour les deux sexes et dans les deux sites (27.65 vs 17.01 g) (figure 19).

0 5 10 15 20 25 30

o o d ral

m yenne p n é e

M l â e ll s Feme e

W T (g )

Figure 19 : Evolution du poids de la sardine des deux sites.

1-2-Discussion

1 2-1- Taille

Il est à signaler qu’une légère hétérogénéité a été constatée entre le mâle et la femelle dans les deux zones pendant les deux saisons en faveur de la saison estivale avec une différence de 16.8%.

Généralement, la taille de la sardine varie selon les années, la zone et le sexe. L’analyse moyenne de la taille des échantillons est comparable avec celle obtenue par Mendez-Vilamil et al., (1997) effectuée aux Iles canaries, pour les femelles avec une valeur moyenne de 15.3cm.

Les valeurs de la taille des mâles concordent avec ceux obtenu par Abard et al., (1993) pour la mer d’Alboran ,avec une taille moyenne de 13.6 cm.

Par ailleurs, les résultats observés sur la taille des mâles et des

femelles sont légèrement inférieurs à celles obtenus par Amenzoui. et al .,

(4)

Résultats & discussion

(2005) de la région de Laâyoune au Maroc avec une différence respective de 16.5 % et 12.7%, probablement due aux conditions du milieu et au phénomène du upwelling responsable d’enrichir le milieu par des sels nutritifs et faisant apparaître des variations saisonnières marquées, influençant directement le cycle biologique de la sardine.

1-2-2 -Poids

Une perceptible différence de poids est notée entre les deux sexes au sein d’une même zone (Mostaganem) durant le mois de février (20.17 vs 17.01g) avec une différence de 16% probablement relative à la charge en œufs des femelles pendant l’activité de reproduction retardée, en comparaison à des femelles de la zone de Béni-Saf dont la ponte est précoce relative à la richesse du milieu marin.

Dans cette étude, la morphologie générale (taille, poids, sexe) sont des facteurs qui séparent les individus (Pinheiro et al., 2005) et mettent en évidence des différences inter origine de morphologie liées à la fois à des divergences génétiques entre les individus échantillonnées mais également aux conditions environnementales.

Or, Tudela (1999) a montré que les différences de poids entre des anchois d’origine géographiques diverses présentent aussi une variabilité liée aux conditions environnementales de leur milieu. L’effet des facteurs environnementaux sur le poids à déjà été décrit chez d’autres espèces, notamment chez les salmonidés (Imre et al., 2002).

Compte tenu de la dimension des sites étudiés et leurs complexités, les variations saisonnières observées dans les poids des sardines pourraient également suggérer l’existence, de différents morphotypes au sein d’un même site, comme cela a été décrit chez l’éperlan d’Amérique Osmerus moda (Lecomte et Dodson, 2005).

En outre, dans notre étude, les lieux de pêche varient avec les

saisons en fonction des pratiques de pêche et de l’activité des poissons. Or,

(5)

Résultats & discussion

aucune information suffisamment précise n’a pu être obtenue auprès des pêcheurs.

Conformément à la littérature, la variabilité pondérale pourrait être liée à de nombreux facteurs comme les mouvements, la quantité et la qualité de la nourriture, le niveau de stress ou la qualité de l’eau comme la rapporté Sara et al., (1999 ); Roncarati et al.,( 2001).

1-2-3- Facteur de condition (K)

Les valeurs de la condition K dans ce cas expriment la relation poids/

taille du poisson, sont représentées dans le tableau 13.

Tableau 13 : Coefficient de condition K.

Site Mostaganem Béni-Saf

Saiso

n Février juin Février Juin

Sexe

WT 17.01±1.

54

b

20.17±1.9

1

b

25.08±2.

62

a

24.62±3.

28

a

17.29±1.

08

b

18.33±1.

90

b

27.65±2.

42

a

27.54±2.

68

a

LT 13.07±0.

34

b

13.88±0.

41

b

15.11±0.

48

a

15.08±0.

47

a

13.61±0.

35

b

13.84±0.

43

b

15.71±0.

68

a

15.69±0.

86

a

K 7.53±0.3

2

a

7.69±0.7

7

a

7.28±1.0

7

a

7.16±0.7

0

a

6.84±0.2

8

a

6.88±0.2

8

a

7.16±1.1

9

a

7.28±1.1 7

a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=30). Les moyennes affectées d’une lettre

différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

K= (WT/L

3

)*10

3

(Tesch,1971 ; Lalèyè et al.,1995 b).

(6)

Résultats & discussion

L’analyse du coefficient K, de nos échantillons, dans les deux sites, durant les deux saisons fin d’hiver et début d’été, respectivement février et juin (7.03 vs 7.10), fait ressortir une légère différence approximative à 0.9%.

Ces résultats se rapprochent de ceux obtenus par Amenzoui et al., (2005) avec une différence de K saisonnière d’environ 0.25 durant la 2eme année de l’étude effectuée dans la région de laâyoune du Maroc (figure 20).

0 5 10 15 20 25 30

WT LT W T/ LT K

Figure 20 : Facteur de condition K.

La faiblesse du facteur K " appelé aussi facteur du bien être

nutritionnel" de la région méditerranéenne, qualifiée d’oligotrophe est

relative à la faible production de zooplancton par rapport à la zone

atlantique, génératrice d’upwelling jouant un rôle déterminant dans le

contrôle de la production primaire et le développement de la nourriture,

(7)

Résultats & discussion

rendant ainsi l’habitat favorable à la production des poissons pélagiques (Ould Telmidi, 2005).

En effet, les facteurs de la condition K du mois de juin des deux régions de Béni-Saf et de Mostaganem n’ont pas exprimé une élévation proportionnelle avec l’augmentation de la température de l’eau, considérée comme facteur favorable à la croissance et au développement corporel des sardines (Silva et al., 2008).

Cet état stationnaire du K exprimé durant le deuxième prélèvement peut être en rapport d’une part à la faible intensité d’upwelling méditerranéenne, par comparaison aux côtes océaniques et d’autres part à l’entrée des eaux superficielles de l’atlantique par le détroit de Gilbraltar (Lioris et Rucabado, 1998) et (Obaton,1998) et l’absence de la remontée vers la colonne superficielle des eaux profondes plus froides, plus salées et plus riches en nutriments (nitrates, phosphates et silicates) nécessaires à la production du zooplancton . Cet état influe sur la diminution de la teneur en acide gras polyinsaturés au niveau des sites de stockage chez la sardine durant le mois de juin.

Chapitre 2

Composition biochimique du filet

2-1-Résultats

2-1-1- Matière sèche

Les valeurs de la matière sèche du filet sont représentées dans le tableau14. Elle exprime des différences significatives entre les deux saisons à (P < 0.05) avec un taux d’humidité de l’ordre de 73%, relativement élevé en février par rapport à juin, avec une différence respective de 14 % et 16%

pour les deux sites (Mostaganem et Béni-Saf).

(8)

Résultats & discussion

Tableau 14 : Teneur de matière sèche de la sardine en g/100g.

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

Matière sèche 22.9±2.0

b

26.7±0.5

a

21.9±2.3

b 26.1±0.8 a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=3). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

2-1-2- Matière minérale

Globalement les teneurs en matière minérale enregistrées ne présentent aucune différence significative entre les deux sites et durant les deux périodes (tableau15).

Tableau 15: Teneur de matière minérale de la sardine en g/100g de matière fraiche.

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

Matière minérales 4.1±0.1 a 4.4±0.6 a 4.2±0.1 a 4.1±0.2 a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=3). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

Les teneurs en minéraux présentées dans le filet de la sardine analysée sont variables. (tableau 16). Elles laissent observer que le phosphore et le sodium prédominent en juin et dans les deux sites. Par contre, le magnésium présente un taux légèrement élevé en février par rapport à juin dans les deux sites respectivement à Mostaganem et Béni- Saf. Le calcium présente une similarité à l’exception de juin à Béni-Saf 82.33%.

Tableau16 : Teneur en sels minéraux de la sardine en mg/100g de filets.

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

(9)

Résultats & discussion

Phosphore 196±2 b 211±2,94 a 217,33±9,45 a 223±3,6 a Calcium 76±3,6 b 72,33±2,08 b 71,66±2,51 b 82,33±3,20 a Magnésium 21±2,64 a 18,33±2,08 a 22,66±2,08 a 21,66±1,52 a Sodium 95,66±2,51 b 99,67±2,08 b 97,33±2,1 b 107±2,64 a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=3). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

Dans l’ensemble les proportions des différents minéraux se rapprochent pour l’ensemble des échantillons analysés (figure 21).

0 50 100 150 200 250

os or Ph ph e (mg)

al

C cuim (mg) Ma gné uim (mg) s

od

S uim (mg)

M g

Figure 21: Minéraux analysés dans la chair de sardine.

2-1-3- Protéines

Les teneurs en protéines du filet de la sardine, représentées dans le tableau 17 présentent une supériorité (P<0.05), durant le mois de juin respectivement à Mostaganem et Béni-Saf 23.22 et 23.95.

Tableau 17: Teneur en protéines la chair de sardine (g/100g de filet).

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

Protéine 19,25±8,9

5 b

23,22±9,95

a

21,19±10,25

b

23,95±12,2

(10)

Résultats & discussion

a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=3). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

Une différence de 16% et 12% respectivement durant le mois de juin et février dans les deux zones (figure 22) a été notée.

0 5 10 15 20 25

ro s

P téine

ro P téine

ra g m m e

Figure 22: Teneur en protéines des sardines analysées en g/100g.

2-1-4-Lipides totaux

L’analyse des lipides obtenus de la sardine, au niveau des deux régions et durant les deux périodes de l’année révèle une prédominance des lipides pendant le mois de juin par rapport au mois de février (tableau 18).

Tableau 18 : Teneur en lipides de la sardine au niveau des deux sites en g/100g de matière fraiche.

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

(11)

Résultats & discussion

Lipides Totaux 2,49±0,85

b 10,58±0,73

a 2,97±0,93 b 11,35±1,29 a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=10). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

Les valeurs exprimées en pourcentage, montrent des taux élevés en lipide équivalentes (figure23) à cinq fois plus, durant le mois de juin par rapport à février. Une nette ressemblance à été observée entre le site de Mostaganem et Béni-Saf durant le mois de juin (10.58 vs 11.35%) ainsi que durant le mois de février (2.49 vs 2.97%).

0 2 4 6 8 10 12

d s o a Lipi e t t ux%

%

Figure 23 : lipides totaux des échantillons au niveau des deux sites.

2-1-5 -Le profil des acides gras

Les acides gras identifiés (tableau19) laissent observer un profil dominé respectivement par les AGPI (C22 :6, C20 :5, C18 :3, C20 :4, C18 :2), les AGMI (C18 :1, C16 :1, C14 :1) et les AGS (C16 :0, C18 :0, C14 :0).

Tableau 19 : Composition en acides gras du filet de la sardine (en % d’AG

identifiés).

(12)

Résultats & discussion

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

C12:0 0,16±0,02

b

0,28±0,14

a

0,17±0,01

b

0,17±0,11

b

C14:0 5,74±0,14

a

5,49±0,12

b

6,01±0,43

a

5,47±0,34

b

C14:1 1,33±0,13

a

1,47±0,07

a

1,21±0,13

b

1,22±0,16

b

C16:0 24,21±0,61

a

24,18±0,19

a

24,33±0,69

a

23,82±0,68

a

C16:1(n-7) 4,59±0,33

a

4,5±0,33

a

3,83±1,25

b

4,61±1,14

a

C18:0 5,92±0,24

a

4,98±0,25

b

4,85±0,75

b

4,73±0,22

b

C18:1(n-9) 14,54±1,68

a

13,74±1,98

a

12,92±2,95

b

10,63± 1,90

b

C18:2(n-6) 1,79±0,17

a

1,98±0,68

a

1,81± 0,36

a

1,89±0,21

a

C20:0 0,09±0,07

b

0,14±0,07

b

0,31± 0,45

a

0,12± 0,06

b

C18:3(n-3) 2,83±0,39

a

2,22±0,29

b

2,22±0,24

b

2,83±0,46

a

C20:1(n-9) 0,31±0,05

b c

0,24±0,02

c

0,59±0,187

a

0,36±0,06

b

C20:2 0,06±0,03

b

0,12±0,018

b

0,25±0,20

a

0,14±0,02

a

C20:3(n-6) 0,32±0,11

b

0,34±0,01

b

0,43±0,24

a

0,31±0,02

b

C20:4(n-6) 2,63±1,12

a

1,16±0,07

b

2,23± 0,55

a

1,63± 0,65

b

C20:5(n-3) EPA 10,49±0,59

b

10,57±0,76

b

9,85±1,02

b

11,41± 0,58

a

C24:0 0,05±0,07

b

0,07±0,03

b

0,21±0,26

a

0,12±0,04

a

C24:1(n-9) 0,71±0,10

b

0,68±0,07

b

1,02±0,14

a

0,69±0,08

b

C22:5(n-3) DPA 1,70±0,19

c

1,55±0,07

c

2,47±0,44

a

1,95± 0,21

b

C22:6(n-3) DHA 25,48±1,87

a b

26,59±1,35

a

26,66±1,88

a

24,08±2,31

b

AGS 34,98±0,78

b

35,02±0,42

b

37,06±2,34

a

34,52±0,77

b

AGM 19,86±1,90

b

20,63± 1,83

a

17,27± 1,64

c

21,41±2,22

a

AGPI 45,32±1,77

a

44,52±1,89

b

45,95±1,89

a

44,24±2,20

b

dont n-6 4,73±0,97

a

3,48±0,71

b

4,49±0,59

a

3,83±0,59

b

dont n-3 40,77±2,03

b

41,29±1,51

a

41,66±2,09

a

40,57±2,18

b

LA/ALA 0,65±0,14

a

0,93±0,38

a

0,82±0,09

a

0,70±0,25

a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=10). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

Les AGPI exprimés en mg/100g d’échantillon sont deux fois supérieurs aux teneurs d’AGMI obtenus. Ils sont dominés majoritairement par le DHA et EPA (tableau20).

Tableau 20: Composition en acide gras du filet de sardine en mg/100g échantillon.

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

LT % 2,52±0,70

b

10,62±0,76

a

2,73±0,86

b

11,44±1,48

a

C12:0 1,92 ±0,57

c

9,05±1,03

a

5,03±6,80

b

10,29±7,33

a

C14:0 68,65±22,82

b

297,53±41,87

a

88,25±63,70

b

343,11±47,99

a

C14:1 15,37±4,83

b

79,91±11,13

a

17,21±10,72

b

75,77±8,96

a

C16:0 289,61±94,17

b

1313,60±169,5 364,16±268,57 1497,69±217,0

(13)

Résultats & discussion

8

a b

9

a

C16:1(n-7) 54,20 ±15,85

c

244,12±44,42

b

55,85±49,75

c

296,03±90,39

a

C18:0 57,19±19,85

b

269,95±34,91

a

91,31±78,11

b

305,00±47,85

a

C18:1(n-9) 151,97±44,99

c

750,59±110,18

b

154,66±105,21

c

923,23±217,21

a

C18:2(n-6) 21,78±8,24

b

105,69±37,83

a

27,03±20,26

b

118,35±15,49

a

C20:0 1,10±0,55

b

7,99±3,10

a

7,95±15,75

a

6,97±3,03

a

C18:3(n-3) 33,9±11,15

c

120,63±21,63

b

33,54±24,19

c

178,71±41,65

a

C20:1(n-9) 3,66±1,17

c

13,25±2,16

b

9,29±9,38

bc

22,66±4,56

a

C20:2 1,16±0,46

c

6,52±1,44

b

5,18±8,09

b

8,99±1,94

a

C20:3(n-6) 3,83±1,81

c

18,27±2,39

a

8,10±9,66

b

19,48±2,92

a

C20:4(n-6) 27,31±9,38

c

63,22±8,75

b

33,65±28,28

c

105,98±59,28

a

C20:5(n-3)

EPA 126,46±44,44

c

571,25±105,08

ab

142,09±89,56

b

717,14±108,33

a

C24:0 0,73±0,72

b

4,15±1,96

a

5,02±9,26

a

6,93±3,11

a

C24:1(n-9) 8,80±3,75

c

37,21±5,29

a

14,96±11,02

b

42,73±5,25

a

C22:5(n-3)

DPA 20,57±7,07

c

84,04±11,45

b

36,32±27,13

c

122,81±22,16

a

C22:6(n-3)

DHA

307,00±113,54

b

1445,46±205,0 0

a

388,22±254,26

b

1502,06±161,9 1

a

AGS

419,19±137,35

c

1902,27±245,1 7

b

561,73±438,88

c

2169,99±306,4 3

a

AGM 233,99±69,37

b

1125,08±142,0 8

a

251,98±169,64

b

1360,00±300,6 0

a

AGPI

542,01±181,80

c

2415,07±354,9 6

b

674,16±455,25

c

2773,93±361,6 6

a

dont n-6 52,92±14,25

c

187,18±43,49

b

68,79±57,15

c

243,80±68,37

a

dont n-3

491,75±175,83

b

2239,64±329,1 7

a

608,29±401,71

b

2540,61±302,2 1

a

LA/ALA 0,65±0,12

b

0,92±0,41

a

0,82±0,09

a

0,70±0,24

b

n-6/n-3 0,12±0,02

a

0,08±0,02

a

0,10±0,01

a

0,09±0,01

a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=10). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

2-1-5-1 Acides gras polyinsaturés à longue chaine (AGPI-LC).

Le classement des AGPI en priorité dans les lipides du poisson, est

relatif à leur importance, équivalente à 45 % en moyenne, représentés

principalement par les AGPI-LC.

(14)

Résultats & discussion

Concernant la zone de Mostaganem, les AGPI-LC (tableau 21) sont dominés par les C22:6 n-3(DHA) et C20:5 n-3(EPA), d’un pourcentage moyen respectif de 26 et 10.5% sans signification statistique relative à la saison et aux sites. Par contre, le C22:5 n- 3(DPA) est présent en proportion relativement faible d’une valeur moyenne de 1.62%.

Cependant, le C20:4 n-6 s’exprime significativement supérieur (2.63 vs 1.16%) en février en comparaison avec le mois juin à P <0.05.

Comparativement à Mostaganem, les AGPI-LC enregistrés au niveau de la zone de Béni-Saf sont significativement supérieures (P<0.05) durant le mois de février par rapport au mois de juin excepté pour le C20:5 n-3(EPA) qui présente une valeur supérieure durant le mois de juin comparé à février (11.4 vs 9.85%). Aucune comparaison palpable en matière des AGPLC entre les deux sites (figures 24-25).

Tableau 21 : Composition en acides gras polyinsaturés longues chaines des sardines des deux sites.

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

C20:2 0,09±0,03 b 0,12±0,02 b 0,25±0,20 a 0,14±0,02 a

C20:3(n-6) 0,32±0,12 b 0,34±0,02 b 0,43±0,24 a 0,31±0,02 b C20:4(n-6) 2,63±1,12 a 1,17±0,07 b 2,23± 0,55 a 1,63± 0,65 b C20:5(n-3) EPA 10,49±0,52 b 10,57±0,76 b 9,85±1,02 b 11,41± 0,58 a C22:5(n-3) DPA 1,70±0,19 c 1,55±0,08 c 2,47±0,44 a 1,95± 0,22 b C22:6(n-3) DHA 25,48±1,87 a b 26,59±1,35 a 26,67±1,88 a 24,08±2,31 b Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=10). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

63

C2 0: 2 0: 3( n6 )

0: 4( n6 ) n3 )E PA

n3 ) D PA n3 )D HA 0

5 10 15 20 25 30

Mos a a t g nem r r Fév ie

Mos a a t g nem Juin

%

C2 0: 2 0: 3( n6 )

0: 4( n6 ) n3 )E PA

n3 ) D PA n3 )D HA 0

5 10 15 20 25 30

saf r r Béni Fév ie

saf Béni Juin

%

(15)

Résultats & discussion

Les acides gras C18 : 3 n-3 et C18:2 n-6 sont présents en proportions importantes dans la chair de la sardine étudiée. Une différence de 37 % en février et 11 % en juin à Mostaganem avec 18% et 33 % à Béni-Saf. L’expression de la composition de la chair en mg/100gde filet montre des proportions de 105.6 vs 21.78mg/100g à Mostaganem et 118.4 vs 27.03 à Béni-Saf respectivement en juin et février pour le C18:2 n-6 et pour le C18 :3 n-3 (120.63 vs 33.9mg/100g) à Mostaganem et (178.7 vs 33.54mg/100g) à Béni-Saf (tableau 22). Les fluctuations de ces deux acides ont attrait à la variation saisonnière.

Tableau 22 : Composition en AGPI des sardines des deux sites.

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

C18:2(n-6) 1,76±0,17 a 1,98±0,67 a 1,81± 0,36 a 1,89±0,22 a C18:3(n-3) 2,83±0,39 a 2,22±0,29 b 2,22±0,24 b 2,83±0,46 a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=10). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

2-1-5-2 Acides gras saturés (AGS)

Une large variété d’acide gras saturés a été détectée dans les lipides totaux de la sardine, respectivement C16 :0, C18 :0, C14 :0, C12 :0, C20 :0, C24 :0 (tableau 23). Les proportions des acides gras sont similaires dans les deux zones et durant les deux périodes.

Tableau 23 : Composition en AGS des sardines prélevés dans les deux sites.

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

C12:0 0,16±0,02 b 0,28±0,14 a 0,17±0,01 b 0,17±0,11 b

C14:0 5,74±0,14 a 5,48±0,12 b 6,01±0,43 a 5,47±0,34 b

C16:0 24,21±0,61 a 24,18±0,18 a 24,33±0,69 a 23,82±0,68 a

(16)

Résultats & discussion

C18:0 5,92±0,24 a 4,98±0,25 b 4,85±0,75 b 4,73±0,23 b

C20:0 0,09±0,07 b 0,15±0,07 b 0,31± 0,46 a 0,12± 0,07 b

C24:0 0,06±0,07 b 0,08±0,04 b 0,21±0,26 a 0,11±0,05 b

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne± écart type (n=10). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

Les AGS sont caractérisés principalement par une prédominance importante de l’acide palmitique C16 :0 d’une valeur moyenne de 24 % (figure 26), suivi de C14 :0 et C18 :0 (5% en moyenne) pour les deux zones.

C12:0 C14:0 C16:0 C18:0 C20:0 C24:0 0

5 10 15 20 25 30

Mos a a t g nem Fév ie r r Mos a a t g nem Juin

saf r r Béni Fév ie

saf Béni Juin

%

Figure 26 : % AGS des échantillons de sardines dans les deux sites.

2-1-5-3 Acides gras mono insaturés (AGMI)

Les AGMI sont dans une proportion non négligeable (17 à21%), dominés principalement par l’acide oléique de 10.6 à 14.5 %. L’examen des résultats laisse observer que les teneurs en C18 :1 n-9 sont comparables entre les régions et les saisons. Toute fois, en mois de juin à Béni-Saf une diminution significative (P<0,05 ) a été remarqué 10.64% (figure 27-28).

Tableau 24 : Composition des AGMI des sardines des deux sites.

Site Mostaganem Béni-Saf

(17)

Résultats & discussion

Saison Février Juin Février Juin

C14:1 1,33±0,13 a 1,47±0,08 a 1,21±0,13 b 1,22±0,16 b

C16:1(n-7) 4,59±0,33 a 4,5±0,34 a 3,83±1,26 b 4,61±1,14 a C18:1(n-9) 14,54±1,68 a 13,75±1,98 a 12,93±2,96 ab 10,64± 1,9 b C20:1(n-9) 0,31±0,05 b c 0,25±0,03 c 0,59±0,19 a 0,37±0,06 b C24:1(n-9) 0,72±0,10 b 0,68±0,07 b 1,02±0,14 a 0,69±0,08 b

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne± écart type (n=10). Les moyennes affectées d’une lettre

différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

(18)

Résultats & discussion

C1 4: 1 C1 6: 1( n7 )

C1 8: 1( n9 ) C2 0: 1( n9 )

C2 4: 1( n9 ) 0

2 4 6 8 10 12 14

saf r r Béni Fév ie

saf Béni Juin

%

2-1-6 Somme et rapports des acides gras

L’expression des résultats en mg/100g d’échantillons de chair s’avère intéressante en matière de consommation contrairement à

Figure 27 : Teneur en AGMI à Mostaganem.

Figure 28 : Teneur en AGMI à Béni- Saf.

C1 4: 1 C1 6: 1( n7 )

C1 8: 1( n9 ) C2 0: 1( n9 )

C2 4: 1( n9 ) 0

2 4 6 8 10 12 14 16

Mos a a t g nem r r Fév ie

Mos a a t g nem Juin

%

(19)

Résultats & discussion

l’évaluation des acides gras en pourcentage qui ne reflète que la teneur d’un acide gras dans une fraction lipidique (tableau 25).

Tableau 25: Quantité et pourcentage des différents types d’acides gras dans la sardine.

Acide

gras Pourcentage % Poids mg/100g

Site Mostaganem Béni-Saf Mostaganem Benisaf

Saison Févri

er Juin Février Juin Février Juin Février Juin

AGPI 45,32±

1,77

a

44,51±

1,89

b

45,95±

1,89

a

44,24±

2,20

b

542,01±

181,80

c

2415,07±

354,96

b

674,16±

455,25

c

2773,93

± 361,66

a

AGS 34,98±

0,78

b

35,02±

0,42

b

37,06±

2,34

a

34,52±

0,77

b

419,19±

137,35

c

1902,27±

245,17

b

561,73±

438,88

c

2169,99

± 306,43

a

AGMI 19,86±

1,9

b

20,63±

1,83

a

17,27±

1,67

c

21,41±

2,21

a

233,99±

69,37

c

1125,08±

142,08

b

251,98±

169,64

c

1360,00

± 300,60

a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne± écart type (n=10). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

L’évaluation des acides gras dominant dans la chair de la sardine montre la succession des AGPI-LC (DHA, EPA) en priorité suivi par les AGS (C16 :0) et en fin par les AGMI dominé par le C18 :1 (tableau 26).

Tableau 26: Quantité et pourcentage des acides gras dominant dans la sardine.

Acide gras Pourcentage % Poids mg/100g

Site Mostaganem Béni-Saf Mostaganem Benisaf

Saison Févrie r Juin Févrie

r Juin Février Juin Février Juin C16:0 24,21± 0,61

a

24,18±

0,19

a

24,33±

0,69

a

23,82±

0,68

a

289,61±

94,17

b

1313,60±

169,58

a

364,16±

268,57

b

1497,69

± 217,09

a

C18:1(n-9) 14,54± 1,68

a

13,74±

1,98

a

12,92±

2,95

a

10,63±

1,90

b

151,97±

44,99

c

750,59±

110,18

b

154,66±

105,21

c

923,23±

217,21

a

C20:5(n-3) EPA

10,49±

0,59

b

10,57±

0,76

b

9,86±

1,02

b

11,41±

0,58

a

126,46±

44,44

c

571,25±

105,08

b

142,09±

89,56

c

717,14±

108,33

a

C22:6(n-3) DHA

25,48±

1,87

a b

26,59±

1,36

a

26,67±

1,88

a

24,08±

2,31

b

307±

113,54

b

1445,46±

205,00

a

388,22±

254,26

b

1502,06

±

161,91

a

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=10). Les moyennes affectées d’une lettre différente

dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

(20)

Résultats & discussion

Le rapport des AGPI/AGS, varie de 1.24 à 1.29 durant le mois de février dans les deux sites et de 1.27 à 1.28 en juin, parallèlement le rapport n-6/n-3 évalué durant le mois de février présente des valeurs élevées par rapport aux mois de juin de 0.10 à 0.12 contre 0.08 à 0.09. Les valeurs de l’index d’insaturation et de l’indice athérogéne calculés en moyennes respectivement de 4.12 et 0.72, caractérisent la sardine (tableau 27).

Tableau 27: Rapports des acides gras et les index.

Site Mostaganem Béni-Saf

Saison Février Juin Février Juin

AGPI/AGS 1.29±0.14 a 1.27±0.07 a 1.24±0.03 a 1.28±0.11 a n-6/n-3 0.12± 0.02 a 0.08±0.05 b 0.10±0.02 a b 0.09±0.01 b n-3/n-6 8.62±2.35 b 11.86±3.07 a 9.27±2.90 b 10.59±2.86 a I. d’insaturation 3.91±0.78 b 3.94±0.30 b 4.33±0.90 a 4.40±0.74 a I. Athérogène 0.72±0.04 a b 0.71±0.02 a b 0.76±0.03 a 0.69±0.10 b

Les résultats sont présentés sous forme de moyenne ± écart type (n=10). Les moyennes affectées d’une lettre différente dans une même ligne indiquent un effet significatif de l’aliment (P<0,05).

AI : Index Athérogène selon Ulbricht et Southgate ;(1991), AI=C12 :0+4(C14:0) +C16:0 / ∑ MUFA+∑ PUFA L’index d’insaturation selon Girard et al.,(1988) , ∑ % de chaque AG insaturé X nombre de double liaisons / ∑

%AG insaturé .

Les variations des acides gras ainsi que leurs rapports dans les différentes zones et durant

les deux périodes sont relatives à la saison avec des teneurs n-3 dix fois supérieurs aux valeurs

de n-6 de (40.77 vs 4.73 %) (figure 29).

(21)

Résultats & discussion

G

A S A GM A PI G do nt n-6 do nt N-3 LA/ALA n6/n3 0

5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

Mos a a t g nem Fév ie r r Mos a a t g nem Juin

saf r r Béni Fév ie

saf Béni Juin

%

Figure 29 : Les totaux des acides gras et leurs rapports.

2-2-Discussion

2-2-1 Matière sèche

Les teneurs en matière sèche, évaluées en juin et en février (26.7 vs 22.9%) et (26.1 vs 21.9%) respectivement à Mostaganem et Béni-Saf ont montré une différence de 14% et 16 %. Cette variation est relative à la richesse de l’alimentation saisonnière. La relation étroite existante entre le gras et la teneur en eau fait varier le taux de la matière sèche des filets durant les deux saisons (Nunes et al., 1992b ; Aubourg,2001 ; Bandarra et al.,2001).

Nos résultats se rapprochent de l’étude réalisée par Caponio et al., (2004) sur la sardine Italienne dont la teneur en matière sèche qui est de l’ordre de 24%.

2-2-2 Minéraux

(22)

Résultats & discussion

La sardine s’avère riche en oligo éléments notamment en phosphore, sodium, calcium et magnésium).

Les cendres ont montrés des teneurs élevées allant en moyenne de 209,72, 21, 98 mg/100g respectivement phosphore, calcium, magnésium et sodium. Nos résultats sont supérieurs du fait de l’importance des minéraux dans le milieu par rapport à ceux obtenus par Caponio et al., (2004) de l’ordre de 2.1 % en Italie. Nunes et al.,( 2003) affirment que le filet du poisson est une excellente source de phosphore, sodium, calcium et magnésium avec une distribution portant en priorité Potassium >

Phosphore > Sodium >Manganèse > Calcium >Zinc > Cuivre.

Concernant le phosphore, élément essentiel évalué en moyenne de 209 mg/100g apparait inferieur à celui de la sardine atlantique et le maquereau 275mg/100g et 230mg/100g respectivement. Assunçao et al., (2003), rapportent que la morue présentent un taux sensiblement élevé en sodium700mg/100g contre 98 mg/100g chez la sardine étudiée.

Le rapport Ca/P variait de 0.7 à 1.6, comparativement à nos résultats qui sont de l’ordre de 0.4. Lall, (2002) affirme que le calcium absorbé est déposé dans les os, les écailles et la peau. Par contre le phosphore s’accumule dans le tissu mou du cœur, le foie, le rein, le muscle, le sang et le squelette.

2-2-3 Protéines

Les résultats obtenus sont dans l’interval compris entre 19.25 à 23.02 % à Mostaganem 21.25% à 23.95 à Béni-Saf, respectivement en juin et février. Robards et al., 1999 ont montré que la teneur en protéines des poissons est globalement stable et indépendante du sexe et de la taille des individus.

Nunes et al., 2003 affirment que le poisson renferme 17 à 25% de protéines brut avec une

teneur moyenne de 19g/100g. Cette teneur varie légèrement de 13 à 21 %, c’est le cas du

l’anguille et le loup commun. Ces auteurs indiquent que le principal acide aminé des protéines

(23)

Résultats & discussion

est l’acide glutamique suivi par l’alanine, évalués à (41.3 à 45%) se rapprochent de ceux de l’œuf (42.7%).

Les protéines de la sardine sont de haute valeur nutritionnelle, renfermant les neufs acides aminés essentiels (Nunes et al, 2003). Contrairement au saumon qui présente une teneur en protéine réduite par rapport à la sardine en période de migration et de reproduction (Aksnes et al., 1986).

A l’inverse des travaux de Buchtova et al., (2004) effectués sur la tranche (Tinca tinca), chez laquelle le taux des protéines diminuent avec l’âge.

Nunes et al ,( 2003) ont observés que les protéines d’origine marine sont très digestibles de part leur faible taux en tissus conjonctif comparativement aux viandes rouges et blanches 2-2-4 Lipides totaux

Les valeurs moyennes du contenu lipidique sur les échantillons analysés révèlent durant le mois de juin un taux supérieur à P<0.05 en juin, aux valeurs enregistrés durant le mois de février (10.57 vs 2.5g/100g) pour la côte de Mostaganem et (11.34 vs 2.96g/100g) pour la côte de Béni- Saf.

Nos résultats sont comparables à ceux rapportés par Zlatanos et Kostas, (2006) (11.47 vs 3.82g) et Bandarra et al., (1997) (8.3 vs 1.9 %) .

Cette élévation est principalement due à une augmentation de la proportion de lipides neutres.

L’importance des lipides dans le filet de la sardine (Sardina pilchardus) et l’amplitude de ces différences est fortement dépendante du niveau énergétique de l’aliment et de la période de repos du poisson (juin). Certains auteurs confirment nos résultats comme le cas de Mohamed EL Lamine et al., (2004) qui rapportent que les Mulets à grosse tête sont très riches en lipides en Mauritanie (30.9%) et (27.4%) en Tunisie.

Dans de nombreuses études, les poissons nourris avec des aliments riches en lipides

augmentent significativement leur teneur en lipides corporels (dans le filet des poissons Chats)

(Fauconneau et Laroche, 1996), dans le tissu périviscéral et hépatique de la perche (Xu et al.,

2001), de la truite fario et du turbot (Regost et al., 2001).

(24)

Résultats & discussion

Il est à noter que les différences saisonnières de la teneur en lipides sont le plus souvent à mettre en relation avec l’activité alimentaire des poissons (intense à la saison favorable) et avec les variations saisonnières de la qualité nutritionnelle des proies ingérées (teneur en lipides) (Durazo-Beltran et al., 2004). .

En outre, Shirai et al., (2002ab) rapportent qu’une grande teneur en gras durant l’été et une faible réserve pendant l’hiver, a été aussi enregistrée chez la sardine japonaise Sardinops melanostictus.

Par contre les réserves en gras chez l’anchois et le picarel ont été maximales vers la fin de l’hiver, début de printemps et minimales vers la fin de l’été (Zlatanos et Laskaridis, 2006).

Selon Body et Vleig, (1989) la teneur en lipides du filet dépend de la nature du muscle considéré. Pour les poissons maigres, les muscles rouges contiennent environ deux fois plus de lipides que les muscles blancs. Pour les poissons gras comme le maquereau (Scomber australicicus), la teneur en lipides du muscle rouge atteint 19.6g de lipide pour 100g de muscle et celle du muscle blanc est de 3.9g pour 100g de muscle.

Corraze et Kaushik, (1999) et Aubourg, (2001) rapportent que la teneur et la composition lipidique des poissons varient avec l’âge, le cycle sexuel, et les facteurs environnementaux tels que la température et la salinité de l’eau.

Il est à signaler que les teneurs lipidiques sont inversement proportionnelles à l’humidité du filet, observation avérée et constatée par de nombreux auteurs (Nunes et al., 1992ab ; Aubourg, 2001), ce qui corrobore avec les résultats obtenus dans nos essais, le cas de juin à Béni-Saf (11.35 vs 2.97g/100g) avec un taux d’humidité croissant de 74 à 79%.

Bandarra et al., (2003) ont montré une variation des concentrations en phospholipides au sein des chinchards en fonction des saisons. Les lipides de poisson sont composés de lipides neutres essentiellement des triglycérides et de lipides polaires constitués majoritairement de phospholipides, avec de faible proportions de glycolipides (Love, 1980).

Il est à noter que l’augmentation des lipides tissulaires ne se répercute pas de la même

manière sur toutes les classes lipidiques. La teneur en phospholipides reste presque constante et

(25)

Résultats & discussion

se sont les lipides neutres qui sont responsables de l’accroissement observé et stocké sous forme de triglycéride (Haard, 1992 ; Johansson et al., 1995 ; Keissling, 2001).

Les poissons les plus gras présentent les plus faibles proportions de phospholipides. Les baisses des pourcentages en phospholipides résultent de l’augmentation des proportions en lipides neutres (Bandarra et al., 1997).

Shchepkin, (1973) a démontré pour deux espèces, l’une pélagique et l’autre de fond que le contenu en gras dans le muscle était plus élevé chez le poisson pélagique à l’inverse du contenu du foie en gras.

Les caractéristiques importantes observées, chez certaines espèces de poisson, et cette capacité d’emmagasiner de grandes quantités de gras, disponibles en cas de disette alimentaire, seront probablement utilisées, comme source d’énergie pour le métabolisme de base, la migration et la reproduction. La connaissance du cycle annuel en gras d’une espèce commerciale est une information essentielle. C’est donc lors de cette saison que l’effort de pêche devrait être dirigé pour la capture de sardine ayant une teneur élevée en gras.

Le coefficient de condition K influence proportionnellement le niveau du gras durant la saison d’automne Zlatanos et al., (2006).

2-2-5 Profil des acides gras

Les différences de composition en acide gras observées dans l‘ensemble des échantillons analysés pourraient être liés fortement à la saison et le site de capture et secondairement à l’âge, à savoir AGS et AGI 419 vs 775mg/100g et 1902 vs 3540mg/100g en moyenne respectivement en février et juin à Mostaganem.

Les AGPI-LC qui sont des groupes majeurs dans la fraction lipidique

du poisson (45%), se rapprochant des valeurs rapportées par Bandarra et

al., (1997) (50,2 %). La majorité des AGPI-LC sont dominés par les omégas

(26)

Résultats & discussion

3 et représentés principalement par le C20:5(n-3) EPA et C22:6(n-3) DHA. Bergé et Bernathan, (2005) affirmant des changements en pourcentage de ces acides gras durant l’année.

L’acide docosahexaénoïque DHA C22 :6 est considéré comme plus efficace en tant qu’acide gras essentiel que l’acide eicosapentaenoique EPA (C20 :5) (Watanabe et al., 1989), ce qui permettrait d’obtenir une valeur nutritive importante de la sardine. Ces acides gras polyinsaturés sont fondamentaux pour l’organisme humain et animal.

Hwang et al., 2002 ; Hseih et al., 2003 et Bendiksen, 2003 ont montré que la diminution de la température induit une réduction de la proportion en acides gras saturés et une augmentation des acides gras insaturés (DHA et EPA), de façon à assurer le maintien de la fluidité membranaire (Stillwell et Wassall, 2003).

La composition en acides gras polyinsaturés des lipides de la chair de poisson varie selon les espèces. Elle est par exemple très différente entre poisson d’eau douce et poisson d’eau de mer ce qui détermine des différences de qualités organoleptiques (flaveur) (Josephson et al., 1984). Cette caractéristique est liée à la biologie de l’espèce, car les lipides participent à différents fonctions vitales et à l’adaptation de l’organisme à différentes conditions environnementales.

Les variations des proportions d’acides gras polyinsaturés sont relatives vraisemblablement aux réactions d’oxydation (Gray et Monahan, 1992).

Baker et al., (2002) impliquent les lipides dans l’accentuation de la couleur (Sargent et al., 1989 ; Scaife et al., 2000), (Lie, 2001 ; Ruff et al., 2002 ; Ruff et al., 2003).

Une diminution en moyenne en EPA (10.49 vs 25.48%) et (126 vs

307 mg/100g) de filet est observée en février, à l’opposé d’une élévation

proportionnelle de la quantité de DHA, ce DHA constitue l’élément principal

du zooplancton pour la sardine durant le mois de juin. Cette élévation de la

fraction pourra vraisemblablement être une conséquence du régime de la

sardine. (Romdhane, 1995) note l’alimentation riche en acides gras polyinsaturés oméga 3,

améliore nettement les performances des larves de poisson.

(27)

Résultats & discussion

Sargent et al.,(2002) rapportent que l’alimentation des poissons marins doit inclure des matières suffisamment riches en EPA et DHA, par le biais des algues consommées par les phytoplanctons (Gorden et Ratliff, 1992).

En effet, les teneurs en AGPI du poisson semblent être largement variables avec la teneur en gras du poisson atteignant un pourcentage le plus élevé 91.6% pendant la saison de stockage du gras (Beltran et Moral, 1991), ce qui corrobore avec les fortes teneurs enregistrées durant le mois de juin atteignant en moyenne 2600mg/100g d’échantillon.

Selon Yorek et al., (1993), les AGPI sont influencées par la baisse des températures de l’eau et qui devient en moyenne 550mg/100g d’échantillon.

Bandarra et al., (1997), rapportent que la sardine est riche en omégas 3 évalué en moyenne à 40% comme notre cas ( 40%).

En comparaison avec le picarel, la composition en acides gras était plus stable allant de 27.38 à 35.95 %, par contre l’anchois a montré des variations plus importantes de 25.93% à 42.66 %, en faveur des omégas 3, surtout durant le mois d’avril et juin, avec des valeurs plus basses durant les autres périodes (Leonardis et Macciola, 2004 ; Saglik et Imre, 2001).

Les mêmes auteurs affirment que la sardine a montré une élévation en oméga 3 de 35.50% à 40.86 d’ou son classement comme une source riche en oméga 3. Zlatanos et al., (2006).

Les teneurs en C18 : 3 n-3 et C18:2 n-6 sont présentes en quantité suffisante dans la

chair de la sardine étudiée. Une différence de 36.87 % en février et 10.87 % en juin à

Mostaganem avec 18.09 % et 32,97% à Béni-Saf. Cette fluctuation pourra exister au sein d’un

même filet (Toussaint et al., 2005).

(28)

Résultats & discussion

Corazze, (1997) rapporte que les AGPI n-3 représentent jusqu'à 36 % de l’ensemble des acides gras présents chez le poisson, légèrement inferieurs à nos résultats de 40%, contrairement au porc 1%, 2% chez le bœuf et 4% chez le poulet. Cette richesse en n-3 est liée au régime alimentaire à base du plancton composé essentiellement de 40% d’AGPI n- 3, d’un niveau trophique supérieur (Sergant et al., 1989).

Par ailleurs, la différence en composition des acides gras entre les poissons marins et dulçaquicoles, trouve leur origine dans la composition des proies ingérées (Steffens, 1997). Ceci pourra expliquer les faibles teneurs en AGPI n-6 par rapport en AGPI n-3. (40.77 vs 4.73%), (41.25 vs 3.47%) respectivement février et juin à Mostaganem et (41.66 vs 4.49), (40.57 vs 3.83%) à Béni-Saf.

Cependant, les teneurs en AGPI n- 6 des poissons d’eau douce, et principalement en acide linoléique, sont importantes (Bell et al., 1994)

Il est à noter que le facteur trophique à un rôle primordial sur la qualité des poissons révélé par de nombreuses études. Ce facteur influence la morphologie (Hjelm et al., 2000;

Hjelm et al., 2001), la composante nutritionnelle (Sargent et al., 1989) et la couleur (Baker et al., 2002 ; Ruff et al., 2003). Cependant, il regroupe un certain nombre de composantes : qualité et quantité d’aliments ingérées, forme des proies. Les résultats obtenus confirment que ce facteur est impliqué dans le déterminisme de la qualité nutritionnelle du poisson.

Les facteurs physiques et biologiques pourraient également intervenir dans le déterminisme de la qualité du poisson, comme cela a été précédemment discuté dans cette étude.

Ainsi, même si les facteurs environnementaux apparaissent comme essentiels dans le

déterminisme de la qualité, l’effet facteurs génotypiques n’est pas à écarter. Cette relation avait

déjà été évoquée par Sargent et al., (1995) qui rapportent que, chez les poissons d’eau douce,

les capacités de conversion des acides gras polyinsaturés C18 en acides gras hautement

(29)

Résultats & discussion

insaturés comme le DHA, varient entre les espèces mais également au sein d’une même espèces ou entre différents stocks. Par ailleurs, Ayles et al., (1979) montrent qu’il existe un effet du facteur génétique sur les teneurs en lipides de la truite arc-en-ciel. De plus, les capacités d’incorporation et de conversion des acides gras alimentaires n-3 et n-6 différent selon les souches de saumons (Peng et al., 2003). Cette fluctuation pourra exister au sein d’un même filet (Toussaint et al., 2005). Cette comparaison trouve sans intérêt dans l’exploitation des poissons d’eau douce.

La fraction saturée variait est de 419 en février et 1902 mg/100g en juin dans la zone de Mostaganem, parallèlement à Béni-Saf 561 en février contre 2169 mg/100g en juin.

La composition en acides gras saturés des extraits lipidiques analysés, sont en accord avec d’autres études. Ils constituent un peu plus du tiers des AG totaux. L’acide palmitique est l’acide gras majeur, constat rapporté par Beltran et Moral, (1990) et Zlatanos et al., (2006) (C16 :0 en moyenne de 23% ) confirmant nos résultats. Il semble que ce pourcentage d’AGS est constant à travers toute l’année. Il est à remarquer que les AGS augmentent durant les mois du stockage de gras (période de repos qui s’étale du mois d’avril jusqu'à la fin septembre).

Gockse et al.,(2004), ont remarqué une corrélation positive avec les acides gras saturés. Cela suggère des fonctions biologiques différentes pour les divers acides gras chez le poisson. Les AGS sont probablement utilisés comme énergie de stockage qui fait augmenter leur concentration durant les périodes d’activités nutritionnelles abondantes (Schirai et al., 2002).

En outre, il est à signaler qu’une baisse de température, variable en

fonction des saisons, induit une réduction de la proportion des AGS (Hwang

et Lin, 2002; Hsieh et al., 2003; Jobling et Bendiksen, 2003), ce qui

concorde avec nos résultats. Comparativement aux variations saisonnières

des AGS chez l’anchois, variant de 46.6% en février à 31.5% en juin. Par

contre, le picarel présente une certaine stabilité similaire à la sardine

(30)

Résultats & discussion

étudiée, tandis que la raie (Raja clavata) manifeste un taux d’acides gras saturés de 48.28% avec 55% d’acide palmitique suivi de 22% de l’acide stéarique, le cas de plusieurs espèces marines (Alasalvar et al., 2002 ; Celik et al., 2005; DeSilva et al., 2004 ; Bayir et al., 2006 ).

Les AGMI présentent des teneurs non négligeables des acides gras analysés. Nos résultats semblent montrer des proportions importantes dans la chair de la sardine, essentiellement le C18 :1(n-9), suivi par C16 :1 (n-7) et C14 :1 avec des différences respectives de 26% et 18%.

Le taux élevé en C18 :1 était en concordance avec les résultats d’Ackman (1995) qui a remarque que le principal AGMI détecté comporte 18 atomes de carbone. Les résultats sont comparables avec les travaux de Leonardes et Maccrola, (2004); Saglik et Imre, (2001) chez le picarel.

Selon Durazo-Beltran et al., (2004) les AGMI sont mobilisés les premiers après les acides gras saturés. Cette sélection préférentielle serait motivée par la nécessité de maintenir l’intégrité des cellules et la fluidité membranaire.

Une augmentation des teneurs en lipides du filet induit un accroissement des teneurs des AGMI, qui s’incorporent préférentiellement dans les réserves de triacylglycérol (Weber et al., 2003).

2-2-6 Rapports

Les rapports AGPI /AGS, n-6/n-3 sont en étroite relation avec les fluctuations des teneurs des acides gras polyinsaturés type n-6, n-3 (EPA et DHA). Leur variation est saisonnière, relative à la richesse du milieu marin en été ou élevé dans les eaux douces. Cette remarque a été rapporté par Hearn et al., (1987).

Les valeurs du rapport AGPI/AGS des échantillons analysés sont caractérisées par une

ressemblance des deux sites et des deux saisons, et se placent en position intermédiaire entre

(31)

Résultats & discussion

0.85 et 0.71 (P/S) en milieu marin comparativement aux valeurs enregistrées en Turquie ne dépassent pas 0.74 (Sagilk et Imre, 2001).

Le rapport n-6/n-3 laisse observer une équivalence avec les valeurs du poisson analysé au Japon qui se limite entre 0.11 et 0.18 inversement aux valeurs P/S et n-6/n-3 des poissons d’eau douce qui sont respectivement de 0.58 à 1.63 et de 0.12 à 0.71 (Mellen et al., 2007).

Le ratio n-3/n-6 qui est de 10, se rapproche de la valeur de l’anchois européenne (10.78) et s’avère supérieure à la sardine européenne (8.79) (Saglik et Imre, 2001).

Pigott et Tucker, (1990) proposent le ratio n-3/n-6 comme index de comparaison des valeurs nutritionnelles relatives des différentes espèces. Bayir et al., (2006 ) ont déterminé le ratio n-3/n-6 des poissons bleu, anchois, bonito et maquereau 7.30 ,8.27, 9.91 et 12.61 respectivement.

En matière d’index d’insaturation calculé en moyenne équivalent à 4.15, il s‘exprime nettement supérieure obtenu à celui de la viande blanche (1.39) (Hammou, 2005) et (1.21) (Elaffifi, 2007) respectivement dans les viandes blanches et rouges après supplémentation à base de gland de chêne vert (Quercus ilex) sources naturellement riche en AGPI.

L’Index Atherogène, paramètre caractérisant le rapport des lipides saturés et insaturés est équivalent à 0.72 qualifiant la sardine d’avoir un aspect diététique habilité à prévenir certain désordres inflammatoires et des troubles cardiovasculaires en comparaison avec la raie (Raja clavata) (2.37) (Turan et al., 2007).

Les deux paramètres précédemment cités notamment l’index d’insaturation et l’index

athérogéne respectivement en moyenne de 4.15 et 0.72, classent la sardine (Sardina

pilchardus) pêchée dans les côtes Ouest Algérienne, comme source

alimentaire très riche en AGPI, mettant à l’évidence scientifique sa

contribution significative aux besoins en nutriment (protéine, lipides) d’une

part et d’autre part en oligo éléments. Cette contribution est relative à une

amélioration diététique conforme à la recommandation récente faite par les

agences gouvernementales et plusieurs organisation de santé publique,

préconisant le poisson comme produit digestible pauvre en tissus conjonctif

avantagé par rapport au viande rouge et volaille (Bandarra et al., 2003).

(32)

Résultats & discussion

Le régime Méditerranéen composé essentiellement de produit riche en C18 :1(n-9) trouvé principalement dans les graines oléagineuses et le poisson riche en oméga 3 et oméga 6, l’ensemble réduit les risques des maladies cardiaques, d’obésité ,de diabète et de cancer .

Les récentes études ont confirmé les effets bénéfiques impressionnant des acides gras de la chair de poisson dans la prévention des maladies métaboliques. Contrairement à une alimentation très riche en acides gras saturés contenu dans les viandes rouge (agneau) et la peau des volailles, augmentant le LDL cholestérol responsable primaire des pathologies athérosclérosique (Kris-Etherton et al., 2006; Roberston et Smaha, 2001).

Marzouk et al., (2005) rapportent que les AGPI participent à l’élaboration des prostaglandines qui sont médiateurs des réponses inflammatoires et jouent un rôle dans l’élasticité des vaisseaux, dans l’agrégation plaquettaire, dans le métabolisme du cholestérol et enfin ils jouent un rôle primordial dans le système immunitaire (Lecerf, 2002), par conséquent, les effets de l’EPA et DHA sur les réponses inflammatoires et immunitaires variant en fonction du type cellulaire, de la concentration en acides gras et la présence d’antioxydant (Kelley et al., 1992).

De-Catérina et al., 2000 ont observés que ces acides gras diminuent les teneurs plasmatiques en triglycérides (TG), il se produit une baisse de la synthèse du LDL concomitante avec l’augmentation du HDL par diminution de son catabolisme (Sanchez et al ., 1999).

Des essais de laboratoire effectués sur des modèles d’animaux ainsi que des analyses basées sur la culture cellulaire supportent l’effet protecteur des AGPI n-3 contre les cancers de la prostate, le colon et le sein (Isabelle et al., 2008 ).

Chapitre 3

(33)

Résultats & discussion

Bactériologie et Histologie

3-1 Résultats

3-1-1 Bactériologie

L’analyse bactériologique de l’ensemble des échantillons étudiés a permis l’isolement et le dénombrement d’une flore aérobie mésophile totale (germes totaux). Le dénombrement de cette dernière a révélé des charges bactériennes de l’ordre de (9.10 2 vs 3.10 2 CFU/g) à Mostaganem et (2.10 3 vs 25.10 2 CFU/g) à Béni-Saf respectivement durant les mois de juin et de février. Nous avons également noté une absence totale des germes de contamination fécale (E.coli) et des germes pathogènes (Pseudomonas, Staphylococcus auréus, Clostriduim sulfito- réducteur et Salmonelles) (tableau 28) (photo 4).

Tableau28: Les flores dénombrées dans le filet de la sardine pour l’ensemble des échantillons.

Sites Mostaganem Béni-Saf

Saisons Février Juin Février Juin

Germes totaux 3.10 2 9.10 2 25.10 2 2.10 3

Coliforme totaux 00 00 00 00

Coliforme fécaux 00 00 00 00

Staphylococcus aureus 00 00 00 00

Clostriduim -sulfito réducteur à 46°C 00 00 00 00

Pseudomonas 00 00 00 00

Salmonelles Absence Absence Absence Absence

Photo 4: Résultats bactériologiques.

3-1-2 Histologique

L’étude microscopique réalisée sur le foie de sardine a révélé des infiltrations lipidiques

sous forme de gouttelettes, claires, discrètes et de dimensions variables à travers le tissu

Figure

Tableau 12 : Poids des sardines échantillonnées (g).
Figure 19 : Evolution du poids de la sardine des deux sites.
Tableau 13 : Coefficient de condition K.
Figure 20 : Facteur de condition K.
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