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N°361 n vendredi 24 janvier 2020
Sponsoring
n Groupama et FDJ repartent ensemble dans le peloton ...3
n Les All Blacks à la recherche d’un nouveau partenaire ...4
n Nation Branding : au tour d’Israël ...5
Economie
n Réforme des retraites : une bonne affaire pour les clubs ...6
Médias
n Mbappé sportif le plus cité dans la presse française en 2019 ...7
Sommaire
Publication fondée par Bruno Lalande, David Tomaszek et Emmanuel Frattali Sponsoring.fr SARL
16, avenue Hoche 75008 PARIS redaction@sponsoring.fr Abonnement Tél. 09 70 40 65 15
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Disponible uniquement sur abonnement Directeur de la publication : David Tomaszek
Rédacteur en chef : Emmanuel Frattali Dépôt légal à parution
Imprimerie Domenica Media / Espagne
La Lettre du Sponsoring
C
’est une première pour le marché fran- çais du marketing sportif. Des opérations de re- naming ont déjà été réali- sées. Mais assister au« transfert » du partenaire- titre d’une compétition sur une autre de la même disci- pline et avec les mêmes ac- teurs relève de l’inédit.
Ainsi, la Ligue de Football Professionnel (LFP) an- nonce un nouvel accord de partenariat avec BKT, acteur sur le marché des pneus
« Off-Highway » (Hors- Route). Essentiellement pour les engins agricoles. Le Bureau de la LFP valide un accord de naming entre la Ligue 2 et BKT pour un montant estimé à 2 M€ par an. Dès la saison 2020/2021, BKT deviendra le nouveau partenaire titre de la compé- tition, renommée pour les quatre prochaines saisons
« Ligue 2 BKT ». BKT pren- dra la suite de Domino’s Pizza, premier-titre de la L2.
La valeur du contrat multipliée par deux À la suite de l’arrêt pro- grammé de la Coupe de la Ligue dont BKT était le par- tenaire titre depuis 2018, le groupe multinational indien a souhaité poursuivre son as- sociation avec le football français. «Le nouveau contrat comprend une hausse de 50% des revenus naming par rapport au pré- cédent», précise le directeur général exécutif de la LFP, Didier Quillot. C’est-à-dire un doublement de la valeur de l’accord par rapport au contrat avec l’enseigne de pizzas. «BKT a regardé s’il y avait d’autres opportunités ailleurs que dans le foot français. Au final, on a trouvé un accord pour le na- ming de la L2», ajoute le res- ponsable de la ligue. «Cet accord sera également pour la LFP la possibilité de ren- forcer ses liens sur ce terri- toire stratégique (l’Inde)»,
e s t i m e - t - i l .
«Nous sommes déjà le sponsor titre du d e u x i è m e championnat italien de foot- ball, qui se joue dans les villes où l’agri- culture – notre principal mar- ché en tant que producteur de pneus hors- route et en par- ticulier pour les véhicules agricoles – est parmi les sec- teurs les plus d é v e l o p p é s, rappelle pour sa part Lucia Salmaso, PDG
de BKT
Europe. À partir de la saison prochaine, nous ferons de même en France, en nous rapprochant de plus en plus de nos utilisateurs, les agri-
culteurs, et pas seulement sur le terrain agricole, mais aussi sur l’aire de jeu, parta- geant ensemble la passion du football et du sport.»
BKT transféré de la Coupe de la Ligue à la Ligue 2
La saison prochaine, l’enseigne Domino’s Pizza, après quatre saisons de partenariat, laissera sa place de partenaire- titre de la Ligue 2 à BKT, l’actuel namer de la Coupe de la Ligue... qui va disparaître.
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La LFP annonce une affluence en hausse dans les stades de Ligue 1 et Ligue 2. En total cumulé, la LFP revendique 5,57 millions de spectateurs dans les stades de Ligue 1 Conforama et Domino’s Ligue 2 sur la première partie de saison des deux cham- pionnats. En Domino’s Ligue 2, un total cumulé d’1,32 millions de spectateurs, en hausse de 5,93%
par rapport à la saison précédente, est annoncé.
«Cette hausse de fréquentation est principalement liée à la dynamique sportive et aux bonnes perfor- mances du RC Lens depuis le début de saison, qui at- tire les spectateurs à domicile mais aussi à l’exté- rieur» explique la ligue.
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Football Sponsoring
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zLe RC Strasbourg s’implante à Europa Park. Ce n’est pas le genre d’endroit où l’on s’attend à trouver une boutique d’un club de football. Et pourtant. Désormais,
les boutiques du parc d’attractions Europa Park (situé en Allemagne, à un jet de pierre de la frontière française, ndlr) proposent à la vente les tenues et accessoires officiels du Racing Club de Strasbourg Alsace (RCSA). Deux surfaces de vente proposent aux visiteurs des produits du club alsacien de Ligue 1. Il s’agit plus précisément de la boutique Adidas (équipementier du club) de l’Arena of Football, et le Coca-
Cola Fan Shop. La raison de cette opération commerciale : le Racing de Strasbourg est officiellement sponsorisé par Europa Park depuis l'été 2019. Un partenariat franco-allemand unique en son genre. Un match avait même été parrainé fin novembre. Sponsor officiel du RCSA, Europa- Park donne son nom à la tribune familles du stade de la Meinau, réaménagée aux couleurs du parc.
Des animations y sont proposées lors de certains matches. Des jeux concours sont également organisés pour permettre aux abonnés de remporter des cadeaux et de vivre un moment privilégié à Europa-Park en compagnie de joueurs de l’effectif.
zEsport : accord entre l’OL et LDLC. Le partenariat entre l’Olympique Lyonnais et LDLC ASVEL trouve une nouvelle expression. LDLC Event et l’Olympique Lyonnais annoncent leur partenariat dans le domaine de l’esport. LDLC Event, opérateur pour le Groupe LDLC de la Team LDLC, s’associe à la team OL eSports de l’Olympique Lyonnais. L’association des deux sociétés lyonnaises «a pour objectif de renforcer le leadership de l’équipe sur la scène esport française et internationale». La Team LDLC a remporté de nombreux titres nationaux et internationaux (actuelle Championne de France sur League of Legends et Championne du monde sur WRC).
Concrêtement, OL Groupe apportera notamment son «savoir-faire commercial pour le développement des partenariats» et de «la performance de l’équipe ainsi que le relais de l’actualité esport au plus grand nombre via ses médias». Ce partenariat se matérialise par le changement immédiat de l’appellation de l’équipe qui devient LDLC OL. L’équipe esport professionnelle LDLC OL, impliquée dans les jeux FIFA, League Of Legends, Counter Strike, Fortnite, WRC et d’autres disciplines à venir, évoluera dès le premier trimestre dans un nouveau centre esport à Lyon.
Le lieu accueillera également le centre de formation de l’équipe en partenariat avec la Tony Parker Adéquat Academy. Cet axe de développement devrait également bénéficier de la dynamique apportée par l’ouverture prochaine d’une arena de 16.000 places à proximité du Groupama Stadium, dont la conception permettra d’accueillir des compétitions esports internationales.
zPuma futur équipementier du PSV Eindhoven. Puma et le PSV Eindhoven ont officialisé la signature d’un nouveau partenariat. La marque allemande deviendra l’équipementier du club néerlandais dès la saison 2020-2021 en remplacement d’Umbro dans le cadre d’un contrat de cinq saisons (2025).
Express
Le Bayern Munich et le constructeur automobile Audi ont prolongé leur contrat de sponsoring jusqu’en 2029.
«Pour le Bayern, cet accord est une étape importante pour les années à venir», a com- menté dans un communiqué Karl-Heinz Rummenigge, le patron du Bayern Munich.
Le précédent contrat les liait jusqu’en 2025. Désormais, Audi, sponsor du club depuis 2002 et actionnaire depuis 2011 à hauteur de 8,33% du capital, verserait 50 M€ par saison au lieu de 35 M€, selon le tabloïd allemand Bild. Une substantielle augmentation.
La saison passée, conclue par un 7e titre consécutif de champion d’Allemagne mais par une élimination dès les huitièmes de finales en Ligue des champions, le Bayern a généré 660 M€ de revenus se- lon le classement annuel du cabinet Deloitte, ce qui en fait le quatrième club le plus riche du monde, derrière Barcelone, le Real Madrid et Manchester United. Juste devant le PSG.
Le Bayern, 29 fois champion d’Allemagne et cinq fois vain- queur de la Ligue des cham- pions, compte au total une trentaine de contrats de spon- soring. Ses sponsors princi- paux, détiennent également des parts de l’entreprise, à hauteur de 25%. Les 75% res- tant appartiennent au club.
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Audi reste fidèle au Bayern Munich
En Premier League, 10 clubs sur 20 bénéficient d’un accord marketing avec des sites de paris sportifs. Aston Villa évolue avec un ostensible W88 sur la poitrine, on voit SportPesa à Everton, Dafabet à Norwich, BetWay à West Ham ou encore ManBetX à Crystal Palace. En Championship, ils sont 17 sur 24. En Angleterre plus que partout ailleurs dans le monde, le pari sportif est enraciné dans la culture et les sites spécialisés pullulent. Une situation qui pourrait être remise en cause par le nouveau gouvernement britannique. « Je pense, et je tra- vaille avec le ministre des Sports dans ce genre de domaine, que nous avons été très clairs sur le fait que les autorités du football ont une responsabilité très importante pour s’assurer que les sup- porters soient protégés contre les risques de dépendance au jeu », affirme Helen Whately, membre du Parlement du Royaume-Uni. Une nouvelle législation sur les paris sportifs devait être discutée au mois d’avril. L’échéance a, pour l’instant, été reculée.
Plus de 2,5 millions de personnes au Royaume-Uni sont concernées par des problèmes de jeu alors que l’industrie du pari sportif permet dans le même temps au football anglais d’engranger une somme estimée à 40 millions de livres chaque année (47 M€).
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Angleterre : le parrainage des sites de paris sportifs en question
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Sponsoring
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Cyclisme / NBA
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a formation française, qui évolue dans le WorldTour, a pour chefs de file Thibaut Pinot, dont le programme sera axé en 2020 sur le Tour de France, et Arnaud Démare, engagé pour sa part dans les deux autres grands tours (Giro et Vuelta). « Nous avons le droit de le dire, nous nous plaçons désor- mais parmi les meilleures formations au monde, en termes de résultats sportifs mais aussi en termes de fonctionnement, de structu- ration et d’innovation », commente Marc Madiot, le directeur sportif de l’équipe.Au-delà des 24 victoires et des succès de Démare sur le Giro ou de David Gaudu sur le Tour de Romandie, le Tour de France de Pinot (victoire au Tourmalet, 4e place au général avant l’abandon à deux jours de Paris) a fait basculer l’équipe dans un autre monde. « FDJ a créé
l’équipe cycliste aux côtés de Marc Madiot, il y a plus de vingt ans. Je suis fière que nous puissions poursuivre et renforcer notre soutien, aux côtés de Groupama, afin de permettre à cette équipe de gagner les plus grandes courses et pourquoi pas le Tour de France », souligne Stéphane Pallez, Présidente directrice générale de FDJ.
« Les sponsors font exister l’équipe et nous donnent de l’écho au-delà de nos per- formances sportives, té- moigne Arnaud Démare. Ils viennent nous voir sur les stages, échangent régulière- ment avec nous et nous sou- tiennent même dans les mo- ments plus difficiles. Ils n’hésitent pas à accompa- gner nos initiatives plus per- sonnelles comme la préven- tion routière pour en faire des messages de groupe. Je trouve ça très valorisant. On sent que l’on fait partie d’un groupe, d’une famille.
Quand je passe dans un vil-
lage à l’entraînement, j’ai souvent le réflexe de regar- der s’il y a une agence Groupama ou un point de vente FDJ. »
Fin 2017, l’agence Infront scellait le rapprochement avec Groupama pour trois saisons. L’assureur était alors entré au capital de l’Echappée, la filiale de la FDJ qui finance l’équipe.
« Aujourd’hui devenu un ac- teur incontournable du cy- clisme, tant professionnel
qu’en amateur, Groupama s’engage, dès à présent, avec FDJ, à soutenir l’équipe jusqu’en 2024 ! Cette durée, inédite dans le peloton international, est un signe de confiance fort.
Groupama s’inscrit dans une relation durable et per- met à toute l’équipe de capi- taliser sur l’excellence du travail de fond réalisé de- puis plusieurs années », ajoute Thierry Martel, Directeur général de Groupama.
Groupama et FDJ repartent ensemble dans le peloton
Groupama et la FDJ prolongent leur engagement conjoint pour soutenir l’équipe cycliste jusqu’en 2024 inclus. La Française des Jeux, qui a créé l’équipe en 1997, a été rejointe en 2018 par Groupama.
Dans le cadre de cet accord, la marque de yaourt à boire YOP (Yoplait) sera «Partenaire Promotionnel» et «Yaourt Officiel»
du «NBA Paris Game 2020 présenté par beIN Sports». « Dans le cadre de ce partenariat, YOP va célébrer le “positive change”, aux côtés de la NBA, notamment auprès de son cœur de cible : les ados. Pour cela, YOP identifiera des fans, via les réseaux sociaux et son groupe d’influen- ceurs, qui seront ensuite contactés pour intégrer l’équipe inedite “YOPStars”. Les “YOPStars” gagne- ront la chance de participer à une session d’entrainement exclusive, qui leur enseignera les fondamentaux du basket ainsi que les compétences nécessaires à la cohésion d’équipe » précise le communiqué. Le jour du match, les spectateurs seront également invités à participer à une expérience avec un concours de lan- cer franc sur un mini-terrain. Des échantillons YOP seront également distribués.
Pour rappel, le premier match de saison régulière de NBA en France opposera les Charlotte Hornets aux Milwaukee Bucks le vendredi 24 janvier à l’AccorHotels Arena. L’événement sera soutenu par un nombre record, pour un match de NBA en Europe, de 14 partenaires, et aura pour tête d’affiche beIN Sports, diffuseur officiel et partenaire-titre. Seront aussi présents Beats by Dr. Dre (Beats), Fanatics, Foot Locker, Gatorade, Nike, ParionsSport, SAP, Tissot et 2K, ainsi que des partenaires promotionnels tels qu’Accor, La Banque Postale, Pringles et YOP.
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Un nombre record de partenaires pour le NBA Paris Game 2020
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Rugby
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Sponsoring
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elon Mark Robinson, le directeur exécutif de la fédération néo-zé- landaise, New Zealand Rugby (NZRU), le contrat, en place depuis 2012, pren- dra fin l’année prochaine (2021). « De longs partena- riats commerciaux comme celui-ci sont inhabituels, et le délai qui nous est donné va nous laisser le temps de trouver de nouveaux spon- sors », a souligné le diri- geant, se voulant rassurant.De son côté, AIG, dans un bref communiqué, a an- noncé sa décision, sans en préciser la raison.
Le contrat avec American Insurance Group (AIG) ne concernait pas seulement l’équipe des All Blacks,
mais aussi l’équipe féminine néo-zélandaise, les Black Ferns, celle des Maoris néo- zélandais et des U20, ainsi que les équipes nationales masculine et féminine de rugby à VII.
Le deuxième sponsor maillot des Blacks
Les mauvaises nouvelles s’accumulent donc pour la NZRU. La fin du partenariat avec AIG (estimé à 80 M$
sur la première période de cinq ans) vient après la perte du titre de champion du monde et l’élimination en demi-finale de la Coupe du monde au Japon par l’Angleterre. La question n’est pas tant de savoir si les All Blacks vont retrouver un
sponsor, mais de quels moyens ils pourront dispo- ser dans le futur ? La NZRU a besoin d’augmenter ses re- cettes pour retenir ses meilleurs joueurs attirés par les salaires offerts dans l’hé- misphère nord, en France et en Angleterre notamment.
En déficit chronique, la fé- dération est également confrontée à une baisse de ses licenciés dans les catégo-
ries les plus jeunes.
Avec AIG, elle avait conclu le deuxième contrat de spon- soring maillot de son histoire après le brasseur Steinlager dans les années 1990.
Hormis cette exception, seul le logo de l’équipementier sportif des Blacks était vi- sible à côté de la fougère ar- gentée : Canterbury jusqu’en 1999 et Adidas depuis.
Les All Blacks à la recherche d’un nouveau partenaire
AIG et les All Blacks, c’est presque terminé. La Nouvelle-Zélande va perdre son principal sponsor, le géant américain de l’assurances AIG.
zXV de France : Nissan en approche. Suite au retrait en 2019 de BMW, sponsor depuis 2013 la Fédération française de rugby (FFR) n’a plus de partenaire automobile. Les choses vont changer. Le rugby Français devrait annoncer l’arrivée d’un nouveau partenaire majeur.
Selon le Midi Olympique, la FFR est en négociations avancées pour monter un partenariat avec un nouveau concessionnaire automobile.
Le rugby français devrait rouler en Nissan à la suite d’un accord le groupe Maurin (6ème groupe de distribution au niveau national et distributeur n°1 pour les marques Ford et Nissan). A travers la concession Toyota Montpellier, le groupe Maurin est déjà partenaire cette saison du Montpellier Handball. Sept véhicules ont notamment été mis à disposition des joueurs. Des véhicules pas tout à fait comme les autres, puisque personnalisés aux couleurs du club et portant les noms de chacun des joueurs.
zLes Dragons Catalans en opération séduction. Entourés d’une pléiade de chefs d’entreprises, sélectionnés par la BPI (Banque Publique d’Investissement), partenaire des Dragons Catalans depuis 2018, les dirigeants du club de rugby à XIII sont venus à Paris présenter leur nouvelle star James Maloney, champion du monde 2017 et double vainqueur de la NRL, au cours d’une entreprise de séduction auprès des décideurs. « Dans notre budget, qui voisinera avec les 13 M€ cette saison, nous présentons 5 millions de sponsoring privé, leur a expliqué le président Bernard Guasch. Nous ne pouvons pas faire mieux sur notre base méditerranéenne. Nous avons atteint un maximum. C’est pourquoi nous avons décidé de venir vous chercher. La Super League est devenue très intéressante. Son développement doit pouvoir nous aider à nous associer à de nouvelles entreprises de dimensions nationales. » « Nous avons besoin de vous et de tous ceux qui veulent participer à cette grande aventure », a adressé le directeur commercial Christophe Lévy à tous les invités. « La Super League est le deuxième championnat d’Angleterre, qui est le deuxième marché mondial du sport. La banque Rotschild vient juste de rentrer au capital. » Le club catalan a avancé de nombreux arguments comme l’arrivée dans la compétition de la franchise canadienne de Toronto et son recrutement du Néo-Zélandais Sonny Bill Williams, qui en a fait le rugbyman le mieux payé de la planète ; les audiences télé outre- Manche qui cartonnent, où les Dragons sont le club français le plus exposé devant le PSG par le biais des retransmissions de la BBC et de Sky ; les matches à Old Trafford ou à Wembley, un « Magic Day » possible à Paris en 2021. Les Dragons souhaitent créer un « Business XIII » à Paris, antenne économique du club dans la capitale. « C’est important pour nous d’être présent à Paris, indique Christophe Levy.
La Super League souhaite aussi investir le marché Parisien en s’attaquant aux entreprises nationales. » Les Dragons catalans, qui participent à la Super League depuis 15 ans, débuteront le championnat à domicile le 1er février contre Huddersfield.
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Cyclisme
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Cette semaine dans La Lettre de l’économie du sport
« Gilles Moretton lance la bataille pour la présidence de la FFT »
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n match de football avec Lionel Messi à Tel-Aviv en fin d’an- née, une équipe cycliste au prochain Tour de France et sur les plus grandes courses du calendrier international, et depuis peu un accord avec l’écurie Williams F1 pour promouvoir un coureur auto- mobile de l’État hébreu. Pas de doute, Israël joue à fond la carte du sport pour diversi- fier son image. Roy Nissany, 25 ans, est présenté comme le premier coureur automo- bile israélien en Formule 1. Il a l’espoir de faire mieux que son père. Nissany, qui a aussi la nationalité française, avait déjà fait des tests en 2014 avec l’écurie Sauber (Alfa Romeo aujourd’hui) et a ef- fectué en décembre des es- sais avec l’écurie Williams à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis. Son père, Chanoch Nissany, avait par- ticipé à une séance d’essais libres pour l’écurie italienne Minardi lors du Grand Prix de Hongrie 2005. C’est lui qui mérite donc technique- ment le titre de « premier pi- lote israélien de F1 ». Mais il avait 42 ans à l’époque et a passé la plus grande partie de sa vie en Hongrie. « Roy a démontré ses talents dans les tests d’après-saison à Abou Dhabi et nous avons été ex- trêmement impressionnés », a déclaré Claire Williams, ladirectrice générale adjointe de l’écurie, ajoutant qu’«
avoir un coureur israélien est un moment historique ».
Pour l’instant, Roy sera can- tonné au rôle de pilote d’es- sai pour l’ensemble de la sai- son 2020.
« Ma marque, c’est le pays d’Israël »
Sa monoplace arborera le drapeau israélien et le logo
« Israel Start-up Nation », nom de la première équipe israélienne de cyclisme qui participera au Tour de France. L’équipe est financée par le milliardaire israélo-ca- nadien Sylvan Adams, asso- cié à l’écurie Williams à titre de « président du manage- ment de Roy Nissany en F1 ». « J’ai certaines res- ponsabilités en ce qui concerne le démarchage de sponsors », explique le mé- cène, à l’origine également en novembre dernier, dans un stade de Tel-Aviv, du- match amical de football op- posant l’Uruguay et l’Argentine avec à l'affiche la superstar argentine Lionel Messi. C’est lui aussi qui avait favorisé le départ du Tour d’Italie depuis Israël en 2018. « Il y a encore quelques années, il aurait été impensable pour un pilote de F1 de courir à Abou Dhabi », sous-entendu dans
un pays arabe, sou- t i e n t Adams, qui s o u h a i t e toucher les
« 350 mil- lions » de téléspecta- teurs de la F1, des per- sonnes qui
s’intéressent plus au sport et moins à la politique, pour donner une autre image d’Israël que celle du conflit israélo-palestinien. Une mis- sion assignée également à Israel Cycling Academy, qui évoluait en
deuxième divi- sion en 2019, mais qui change de di- mension cette a n n é e . L’équipe, créée en 2015, a ré- cupéré la li- cence - et re- cruté une
bonne partie des anciens coureurs - de Katusha, la- quelle a cessé son activité.
Dan Martin, André Greipel et quelques-unes des recrues hivernales de l’équipe israé- lienne, évolueront ainsi sous les couleurs de « Israel - Start-up Nation ». « Nous aurons notre nom, Israël, au Tour de France, qui sera vu par 2,6 milliards de per-
sonnes avec nos couleurs bleu et blanc. C’est très sym- bolique », souligne Sylvan Adams, qui avait racheté l’équipe, précisant qu’au moins un des huit coureurs de son équipe sera de natio-
nalité israélienne. «En 2018, j’ai voulu mettre plus d’ar- gent et en 2019, j’ai décidé d’être plus agressif. Ma marque, c’est le pays d’Israël. C’est ça que je suis en train de promouvoir. Je n’aurais pas pu trouver un meilleur nom. C’est un peu comme une définition du pays à l’esprit innovateur », confie l’homme d’affaires.
Nation Branding : au tour d’Israël
L’équipe Israel Cycling Academy, qui évoluait en deuxième division l’année dernière, a récupéré la licence World Tour de Katusha et participera donc au prochain Tour de France. Elle y évoluera sous l’appellation « Israel- Start Up Nation ». Une pièce de plus dans la stratégie du pays pour communiquer à travers le sport.
Le logo d’Israel Start-Up Nation apparaî- tra sur le nez de la Williams F1 2020, les deux nouveaux partenaires doivent égale- ment échanger sur le plan marketing et le dévelop- pement produit. C’est le troisième partenariat du genre annoncé entre une équipe cycliste et une écu- rie de F1, après celui entre Team INEOS et Mercedes et celui de Bahrain avec McLaren.
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Economie
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elon le projet présenté, tout le monde cotisera au même taux de 28,12 % jusqu’au plafond de 120.000 € brut de revenus annuels. Au-delà, les plus riches devront épargner s’ils veulent arrondir leur pension et paieront une cotisation de 2,81 % qui ne leur donnera aucun droit mais financera des mesures de solidarité.Un changement majeur pour les hauts salaires, soulignée par une étude de l’Institut de la protection sociale (IPS).
Avec un salaire moyen de 73.000 € brut mensuel (avec une disparité considérable entre les salaires des joueurs
de Ligue 1 : les 10 % des joueurs les mieux payés re- présentent 58 % de la masse salariale de l’ensemble des joueurs de L1, ndlr), les joueurs de football profes- sionnels sont largement au- dessus du plafond prévu.
Avec cette particularité que leurs contrats sont souvent conclus en « net-net » : c’est-à-dire que le club prend en charge l’ensemble des charges sociales (sala- riales et patronales) et des impôts, afin que le joueur perçoive une rémunération nette. En raison de cette règle, ce sont donc les clubs qui vont faire l’économie des charges obligatoires au-
delà du plafond, estimée
entre 150.000 et 500.000 € par an et par club. « La re- traite universelle procurera pour ces clubs une sorte de subvention sur la masse sa- lariale, conclut Bruno Chrétien, le président de l’IPS. Bien loin de la volonté de justice sociale affichée par les promoteurs de la ré- forme. »
Réforme des retraites : une bonne affaire pour les clubs
Avec le futur régime universel de retraite imaginé par le gouvernement, les grands gagnants pourraient être les joueurs de football et plus exactement les clubs, leurs employeurs. Les explications de l’Institut de la Protection Sociale (IPS).
Au Sénat, Michel Savin, sénateur de l’Isère, président du groupe d’études sur les pratiques sportives et les grands événements sportifs, a interrogé Laurent Pietraszewski, secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la santé, chargé des retraites, sur le dispositif de retraite destiné aux sportifs de haut-niveau. Ces derniers relèvent du régime général de la sécurité sociale, sous certaines conditions de ressources et d’âge. Ils bénéficient de la validation de trimestres – jusqu’à seize trimestres, soit une olympiade – correspondant à un revenu fictif d’environ 1.500 € par mois. Théoriquement, le gouvernement doit remettre au parlement un rapport présentant le coût du dispositif et étudiant la possibilité d’augmenter le nombre de trimestres. « Comme souvent, ce rapport n’a pas été rendu… », a déploré Michel Savin. « Comment comptez-vous traiter le cas de ces sportifs de haut niveau dans le cadre de la réforme des retraites ? », a interrogé le sénateur. En réponse, le secrétaire d’Etat a indiqué travailler sur le sujet : « Je travaille ce sujet avec ma collègue Roxana Maracineanu, mais nous n’en sommes qu’au démarrage, puisque j’ai pris mes fonctions voilà trois semaines. »
Quid des sportifs de haut-niveau ?
zLe PSG revient dans le club des 5. Avec 840 millions d’euros de revenus générés lors de la saison 2018-2019, le FC Barcelone passe devant le Real Madrid (757 M€) en haut de la liste des clubs les plus riches du monde, selon le cabinet Deloitte. Le Paris Saint-Germain pointe à la cinquième place. Établi en fonction des revenus liés à la billetterie, aux droits télé ainsi qu’aux contrats de sponsoring, le
«Deloitte Money League» fait une nouvelle fois honneur aux deux grands clubs espagnols. Mais cette année, et pour la première fois, c’est le Barça qui se retrouve tout en haut. Le club catalan est même le premier club de l’histoire à franchir la barrière des 800 M€. Manchester United est 3e (711 M€). Les Red Devils jouent toujours de leur aura dans le monde pour se hisser sur le podium mais le cabinet met en garde : MU pourrait voir sa place de premier club anglais menacée par ses rivaux Manchester City (6e) et Liverpool (7e) en cas de nouvelle non-qualification en Ligue des Champions. Le Paris SG arrive en cinquième position (636 M€, plus une place), devancé de peu par le Bayern Munich (660 M€). Une place déjà occupée par le club parisien lors de la saison 2014-2015. A noter que le club parisien franchit pour la première fois de son histoire la barre des 600 M€ de revenus, un an seulement après avoir franchi la barre des 500 M€. En dépit de son élimination en 8e de finale de la C1, Paris devance le champion d’Europe en titre Liverpool (604 M€) et d’autres cadors de Premier League comme Manchester City (614 M€), Tottenham (521 M€) ou Chelsea (513 M€).
En bref
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L
e PSG monopolise les premières places du classement des per- sonnalités sportives les plus citées dans la presse en 2019.Selon le baromètre de Press'edd, Kylian Mbappé a été, comme en 2018, le spor- tif le plus représenté dans les médias français, devant son coéquipier Neymar et Didier Deschamps. Thomas Tuchel, le coach du Paris Saint-Germain, grimpe de 36 places en un an dans ce classement, pour se position- ner au quatrième rang juste devant Lionel Messi. Dans ce palmarès largement do- miné par les footballeurs et les hommes en général (seu- lement 17,9% des 1.000 pre-
miers sont des femmes, ndlr), seuls les champions de tennis Roger Federer (6e), Novak Djokovic (7e) et Rafael Nadal (8e) se hissent dans le Top 10. À noter en- fin, et ce malgré une année de Mondial féminin, l’ab- sence dans le Top 50 des joueuses de l’équipe de France. Capitaine des Bleues, Amandine Henry, première joueuse à appa- raître dans le classement, n’arrive qu'à la 150e posi- tion. Corinne Diacre est 74e.
Ce classement de 1000 per- sonnalités, établi sur la base d’un échantillon de 3.000 titres de la presse française (papier et web) montre que
44 % des noms cités sont des sportifs. Si Emmanuel Macron, Donald Trump et Edouard Philippe figurent en tête, juste devant Mbappé (4e) et Neymar (5e), d’autres footballeurs se glissent dans
le Top 50 comme Cristiano Ronaldo (26e), Zinedine Zidane (27e). Julian Alaphilippe (26e) et Jacques Brunel (49e) sont les pre- mières personnalités de leur discipline respective.
Mbappé sportif le plus cité dans la presse
française en 2019
Kylian Mbappé devance le Brésilien Neymar et le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps dans le classement des personnalités dont le nom a été le plus utilisé dans les médias nationaux l’an dernier.
zTop 14 : Canal + réfléchit sur le match du dimanche. Quelle influence aura sur le rugby la nouvelle donne des droits télévisés de la Ligue 1 ? Pour la période 2020-2024, Canal + a repris les droits de deux matchs de football par journée, samedi à 21 heures et dimanche à 17 heures. Ainsi, le match de Top 14 du dimanche après-midi (16 h 50) sera forcément remis en cause. Mais le créneau du dimanche à 21 heures, qui était depuis quelques années dévolu au football sur la chaîne cryptée, va se libérer. Le rugby y trouvera-t-il sa nouvelle place et que va devenir le Canal Rugby Club qui encadrait jusqu’alors l’affiche du dimanche après midi ? Les responsables de Canal + n’ont pas encore voulu s’exprimer publiquement sur ces sujets.
zLe sport transféré avec les fermetures de France 4 et France Ô. La décision de baisser le rideau de deux des six chaînes publiques, prise par l'ancienne ministre de la Culture Françoise Nyssen en juin 2018 pour faire 60 M€ d'économies,
aura des répercussions sur la grille des programmes des autres chaînes de France Télévisions. Le sport est impacté. Car France 4 diffuse de nombreuses épreuves de rugby, d’athlétisme ou encore le Dakar.
Rien ne changera avant la fin des Jeux olympiques d’été à Tokyo, le 9 août. «Les Jeux Paralympiques (NDLR : du 25 août au 6 septembre), seront diffusés sur France 3, assure un des membres de l'équipe dirigeante. Pour le reste, tout sera étudié au cas par cas, y compris pour en proposer sur France 5.»
zMike Tyson version dessin animé. Iron Mike va faire son apparition à la télévision française le 28 février avec Mike Tyson Mysteries. Il s’agit d’un dessin animé le mettant en scène aux côtés d’un pigeon. Un dessin animé humoristique, mais destiné aux adultes. Il sera diffusé sur la chaîne Adult Swim. L’ancien boxeur, accompagné d’un pigeon mais également de sa fille adoptive et d’un fantôme alcoolique, tente de résoudre des enquêtes. L’ancien champion du monde de boxe des lourds prête sa voix à son personnage. Une série qui a débuté en 2014 mais qui n’avait jamais été diffusée en France.
En bref
Entreprises citées
Adult Swim ...7
AIG ...4
Audi ...2
BKT ...1
Canal+ ...7
Domino’s Pizza ...1
FDJ...3
France Télévisions ...7
Groupama ...3
Nissan ...4
Puma ...2
YOP ...3
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N°361 nLa Lettre du SponsoringnVendredi 24 janvier 2020
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