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(1)

MINISTERE DU LOISIR, DE LA CHASSE ET DE LA PECHE Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune

Région Côte-Nord (09)

ACTIVITES RELIEES A L'ETUDE DE LA DEVALAISON DES SAUMONEAUX ET DE LA MONTAISON DES SAUMONS ADULTES DANS LA RIVIERE MOISIE

ETE 1983

Par Roger Audet

Technicien de la faune

(2)

TABLE DES MATIERES

Page

LISTE DES FIGURES iii

PREAMBULE iv

INTRODUCTION 1

CAPTURE DES SAUMONEAUX 1

a) Identification des sites potentiels pour l'installation

des verveux 1

b) Installation des verveux 3

c) Opération des verveux . . . 5

d) Résultats 5

e) Discussion 6

f) Remarque 6

CAPTURE DE GENITEURS 12

a) Identification des secteurs et des périodes de la journée

les plus favorables pour opérer un filet dérivant 12

b) Méthode et matériel. utilisé 12

c) Opération du filet dérivant 13

d) Résultats 13

e) Identification des difficultés rencontrées 14

f) Discussion 16

CONCLUSION 16

REMARQUE 17

ii

(3)

LISTE DES FIGURES

Page

FIGURE 1 Localisation des trappes 7

FIGURE 2 Schéma des verveux 8

FIGURE 3 Installation d'un verveux 9

FIGURE 4 Installation des ailes 10

FIGURE 5 Vue d'un verveux installé 11

FIGURE 6 Schéma pêche au filet dérivant 18

FIGURE 7 Secteurs les plus souvent utilisés . . . . 19

iii

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PREAMBULE

Il s'agit, ici, d'un rapport d'activités sur le terrain et ne peut être considéré comme étant un rapport final du projet.

Le traitement des résultats sera fourni par la firme Gilles Shooner Inc. qui est le contractant du projet.

iv

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INTRODUCTION

Dans le cadre d'un projet d'évaluation de la reproduction de saumon

atlantique dans la rivière Moisie,'des captures de saumoneaux et de géni- teurs ont été effectuées en mai, juin et juillet 1983 dans la partie aval de la rivière.

La capture de saumoneaux s'effectuait à l'aide de verveux tandis que les géniteurs étaient capturés au moyen de filets dérivants.

Par extrapolation, on peut évaluer la population de saumon à partir du rapport de saumons(saumoneaux ou géniteurs) marqués puis recapturés à nouveau dans une autre trappe ou par un pêcheur sportif pour les géniteurs.

CAPTURE DES SAUMONEAUX

Identification des sites potentiels pour l'installation des verveux

Les secteurs susceptibles d'offrir des conditions physiques accep- tables (niveau de l'eau, pente, vitesse du courant, etc.) pour l'installa- tion des verveux furent notés sur une carte topographique à l'échelle de 1:50 000 (voir carte en annexe). Par la suite, ces secteurs furent visités et sondés, soit au début de la dernière semaine de mai. Comme nous vou- lions un mélange parfait des saumoneaux marqués avec ceux non marqués avant leur recapture, nous avons préféré mettre l'accent sur la partie amont de la rivière, située le plus loin possible du pont de la 138, tout en étant accessible en chaloupe.

Ce secteur n'offrait, malheureusement, que trois (3) sites favorables à l'installation de nos verveux et de plus, tous situés sur la même rive, soit la rive est. Egalement, ces derniers étaient localisés dans le

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secteur du Club Adams et entraient directement en conflit avec les acti- vités du Club. Etant situés à plus de 12 kilomètres du camp des opérateurs (camping MLCP), ces verveux auraient aussi été beaucoup trop coûteux en

temps à opérer.

Nous avons donc vérifié la possibilité d'installer les verveux de capture plus près du pont de la route 138, tout en tentant de respecter le protocole qui veut qu'ils soient installés de préférence par paire, c'est-à-dire un de chaque côté de la rivière dans un même secteur. Une distance minimale de 3 kilomètres doit être respectée entre ceux de cap- ture et ceux de recapture.

Vérification faite, seuls deux (2) endroits furent localisés pour l'installation de nos trappes de capture. Le niveau de l'eau étant d'en- viron 3 mètres au-dessus de la moyenne estivale, nous n'avions donc pas le choix et avons dû utiliser ces sites, quitte à déplacer les trappes plus tard dans la saison.

Afin d'éviter les eecaptures possibles à l'intérieur des trappes ayant même fonction, la distance maximale idéale entre deux (2) trappes devrait être d'un kilomètre et moins. Encore là, les conditions physiques de la rivière ne répondant pas à une telle exigence, nos deux (2) trappes de cap- ture se retrouvent à plus de 2 kilomètres l'une de l'autre sur des rives opposées toutefois. Cela nous semblait quand même acceptable, vu la largeur de la rivière (plus de 500 mètres). La première trappe (1-B) a été installé(

à quelques mètres en amont de l'estuaire de la rivière à la Truite sur la rive est, et la deuxième (1-A) face au camping du MLCP sur la rive ouest (voir carte annexée).

Les deux (2) trappes de recapture ont été installées en aval du pont de la 138, là où on retrouve de nombreux bancs de sable. Bien qu'offrant de bons sites pour l'installation des verveux, aucun ne nous permettait de relier la trappe à la rive est qui est très escarpée. Une première trappe

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3

de recapture (2-D) a été installée sur la pointe immergée d'un banc de sable près de la rive est, à environ 3 kilomètres du pont et la deuxième

2-C) sur un petit bras de rivière formant une île â environ 5 kilomètres en aval du pont sur la rive ouest.

Il y a tout au plus 3 kilomètres qui séparent 1-A à 2-D; mais, comme elles étaient situées sur des rives opposées et dans un secteur de la rivière où l'on retrouve de nombreux méandres et chenaux causés par les bancs de sable, nous croyons que le mélange des saumoneaux était suffisant pour que nos verveux soient efficaces.

b) Installation des verveux

Les verveux utilisés sont de deux types différents: un premier modèle est composé d'un châssis en tuyau d'ABS de 4 centimètres de diamètre inté- rieur avec une ouverture de 1,8 mètre de large par 1,5 de hauteur. Suite au châssis, cinq (5) cerceaux également en ABS, d'un diamètre de 60 centi- mètres, forment le cône. Deux (2) de ces cerceaux sont montés avec enton- noir et entrée de 6 centimètres. Le filet utilisé est du multifilament traité avec mailles de 2 centimètres étirées. Le guide et les ailes ont 1,5 mètre de hauteur et une longueur respective de 15 et 9 mètres; ils sont montés avec flottes à tous les 60 centimètres et une corde plombée de

30 livres/50 brasses. Le filet utilisé est le même que sur le verveux.

L'autre modèle est légèrement différent. Le châssis est de dimension plus restreinte, soit 1,5 mètre de largeur par un mètre de hauteur. De plus, il est fait de tiges de métal d'un centimètre de diamètre. Il possède également cinq (5) cerceaux, mais un seul avec entonnoir.

Un premier entonnoir est constitué par deux (2) ailes à l'intérieur même de la cage qui dirige le poisson vers le premier cerceau. Le guide et les ailes sont identiques à ceux utilisés avec l'autre modèle (voir schéma en annexe).

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Les deux types sont utilisés simultanément dans chacun des secteurs, soit de capture et de recapture.

L'installation comme telle n'a présenté aucun problème particulier si ce n'est l'ancrage des chaloupes et les poteaux que nous avons dû rallonger. Le courant était également gênant.

Plusieurs méthodes d'installation furent essayées, mais étant donné la mésentente régnant lors de l'installation de trappes (trop de chefs, pas assez d'indiens), je ne décrirai que celle finalement adoptée, et cela à l'aide d'un croquis (en annexe).

L'installation des trappes s'est effectuée aux dates suivantes:

1-6: le 26 mai, 2-D: le 27 mai, 1-A: le 30 mai et finalement 2-C: le 2 juin. La livraison tardive* de l'équipement par le fabricant occasionna

un retard au niveau de l'installation de 1-A et 2-C.

La baisse du niveau de l'eau nous ogligea à déplacer les verveux à quelques reprises, soit: 1-6: les 4, 15 et 18 juin, 2-D: le 20 juin, 2-C: le 26 juin et 1-A très régulièrement mais toujours au même endroit.

Du 26 mai au 14 juin, une seine de 30 mètres fut utilisée afin de prolonger l'aile de l'est du 1-6 jusqu'à la rive. Cette même seine fut installée par la suite, à partir du 21 juin, à la trappe 2-D pour rallonger l'aile de l'est en plus du guide de la trappe, également utilisée pour cette rallonge.

s'agit plutôt d'une commande tardive.

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Opération des verveux

Les trappes étaient visitées deux (2) fois par jour, soit le matin et le soir. Dans les trappes de capture, les saumoneaux étaient mesurés (longueur totale) et marqués par l'ablation de l'adipeuse. Dans celle de

recapture, la longueur totale était notée et ils étaient marqués au

"carlin".

Lorsqu'il y avait mortalité dans les verveux, ou lors de la manipula- tion (ce qui était très rare), on conservait les spécimens pour études en laboratoire. Un minimum de 200 saumoneaux devaient être sacrifiés pour études. Les autres espèces capturées dans les trappes étaient identifiées et dénombrées. Tous les cyprinidés étaient conservés pour identification à l'espèce en laboratoire au cours de l'hiver 1984; cela pouvant constituer un début d'inventaire ichtyologique pour la rivière Moisie, tout en familia- risant le personnel du MLCP aux cyprinidés.

La visite des quatre (4) trappes lorsqu'il y avait peu de captures, s'effectuait en moins de quatre (4) heures. Le marquage au "carlin" deman- dait toutefois beaucoup de temps. Certains paramètres étaient notés lors de la visite des trappes, soit la température de l'eau, la vitesse du cou- rant, les conditions du temps, l'heure du début et de la fin de la visite.

Résultats

Même si toutes les trappes étaient bien installées et fonctionnelles, le résultat n'a pas été particulièrement réjouissant. Un maximum de

357 saumoneaux ont été capturés tout au long du projet. Beaucoup de tacons ont également été capturés ainsi que des cyprins, des meuniers et quelques autres espèces comme des anguilles, des épinoches, de la truite mouchetée et des gaspareaux.

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Discussion

L'absence de saumoneaux ne semble pas être la cause de nos mauvais résultats. Pendant la période où nos trappes furent fonctionnelles, beau- coup d'individus étaient capturés accidentellement par des pêcheurs, à l'aide de mouches artificielles. Le pêcheur sportif ayant l'habitude de pêcher en plein courant ou à la limite de celui-ci, cela est un indice sur le comportement du saumoneau. Celui-ci aurait plutôt tendance à se laisser porter par le courant. Les excellents résultats obtenus sur la rivière Laval (les trappes étaient installées en plein courant) tendent à confirmer cette hypothèse. Il y a donc lieu de croire que l'insuccès est fonction de facteurs comme le lieu de capture, la période de pêche et plus particuliè- rement l'effort de pêche qui fut très disproportionné, c'est-à-dire très faible par rapport à l'effort fourni sur d'autres rivières comme la Laval et la Trinité.

Remarque

Vers la fin du projet, c'est-à-dire fin juin début juillet, les trappe furent installées à différents endroits sur la rivière et de différentes manières afin de vérifier d'autres méthodes d'installation des trappes et essayer de trouver les couloirs de migration des saumoneaux. La dévalaison était vraisemblablement terminée à cette période, les résultats ne furent pas plus encourageants.

Nous n'avons rencontré aucune résistance de la part du public face aux trappes. Il était plutôt curieux et s'informait de leur utilité.

Aucun vandalisme ne fut noté.

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FIGURE

LOCALISATION DES TRAPPES

50'

FLEUVE SAINT-LAURENT

1 km

66:02'

• Site d'origine

O Sites de déplacement

»- Direction du déplacement Secteur de capture

Secteur de recapture

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FIGURE 2. SCHEMA DES VERVEUX

ry re

G

ez Sis"

e r,

'.177'

(13)

Le guide est attaché au chassis du verveux

CoURPrT

FIGURE INSTALLATION D'UN VERVEUX

l'extrémité de l'en- tonnojre du verveux est tentue et attachée à une pesée ou un po- teau

Le verveux est glissé le long de deux poteau>jusqu'au fond de la rivière. Le courant le retiens en place.

Les ailes sont indépendantes du verveux . Elles sont attachées à un poteau que l'on enfonce légérement dans le sable. La partie superieure de ce poteau est attaché à celui retenant la cage. Cette méthode permet d'ouvrir rapidement les ailes pour nettoyage.

--o

(14)

FIGURE

INSTALLATION DES AILES

10

E

n actionnant la boucle, on peut remonter le filet à la surface du courant et laisser passer les débris.

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FIGURE 5. VUE -D'UN ERVEUX NSTALLE

11

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CAPTURE DE GENITEURS

Identification des secteurs et des périodes de la journée les plus favorables pour opérer un filet dérivant

A partir du 27 mai, le filet dérivant fut opéré quotidiennement, à raison de 8 à 10 heures par jour. Au début, nous avons procédé à la re- cherche des secteurs les plus favorables pour ce genre de pêche dans la partie de la rivière située entre le pont de la 138 et l'embouchure. Un secteur favorable est fonction du succès de capture par rapport aux diffi- cultés rencontrées, c'est-à-dire embOches, niveau d'eau, courant, etc. Il faut également éviter tout conflit avec les pêcheurs sportifs qui n'aiment pas particulièrement ce genre de pêche. Les secteurs les plus souvent utilisés sont inscrits sur une carte en annexe.

L'efficacité de notre pêche fut également vérifiée en fonction de la marée et de l'heure d'opération. Ces facteurs ne semblaient toutefois pas entrer en ligne de compte dans le succès de la pêche. Faire du filet dérivant de nuit n'appcirte pas plus de prises; par contre, il est.beaucoup plus difficile à opérer et plus risqué pour les opérateurs.

Méthode et matériel utilisé

Un minimum de trois (3) personnes sont indispensables pour opérer ef- ficacement un filet dérivant, et quatre (4) de nuit. La méthode est assez simple en soi; il s'agit de tendre un filet, préalablement confectionné pour ce genre de travail, entre deux (2) chaloupes à moteur et de se laisser dériver avec le courant tout en gardant une pression sur le filet. Le filet doit être tendu de façon à former une poche (voir croquis en annexe

).

Le filet est monté de la façon suivante: il a 30 mètres de longueur par ,5 de hauteur. Les flottes se retrouvent à tous les mètres sur la ralingue

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FLEUVE SAINT- LAURENT

SECTEURS LES PLUS SOUVENT UTILISES

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supérieure. La ralingue inférieure est plombée à raison de 32 livres/

50 brasses. Des poids sont ajoutés à la ralingue inférieure selon les besoins. Les mailles sont de 11 centimètres et confectionnées de multi- filament #12.

Afin de le rendre efficace, les deux ralinzues doivent être jointes ensemble. On calcule donc deux (2) longueurs pzur la supérieure, trois (3) pour l'inférieure, on fait un noeud et on ajoute environ quinze (15)

pieds de câble. Cette méthode permet au filet de prendre la forme d'un sac lorsqu'il est en tension dans l'eau.

Opération du filet dérivant

Les opérateurs, manoeuvrant avec les chalo_3es, retiennent le filet à l'aide de câble de rallonge, tout en évitant zue celui-ci touche à la chaloupe et atténue les vibrations à être perçues. La présence de sau- mons dans le filet se manifeste par une vibration franche et persistante que l'opérateur identifie rapidement. Ce dernier est alors immédiatement entraîné à la chaloupe où il est démaillé, mesuré, marqué à l'aide d'une étiquette de type "spaghetti" et relâché. Le tcut se déroule en moins de deux (2) minutes généralement. Selon les opérateurs, le saumon est mani- pulé soit directement dans l'eau ou transféré dais une petite auge en bois préalablement remplie d'eau. Quelques autres paramètres sont égale- ment récoltés, soit la date, l'heure de capture, la température de l'eau et le lieu de la capture.

Résultats

Compte tenu du peu d'efforts investis sur le filet dérivant (8 à 10 heures/jour avec 100 pieds de filet) pour une aussi grosse rivière, je crois que les résultats sont très positifs, même si l'objectif visé

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n'a pas été atteint. Il y a eu 147 captures sur lesquelles nous avons apposé une étiquette numérotée.

Neuf (9) des saumons marqués étaient des charognards; deux (2) sau- mons sont morts lors de la manipulation; quatorze (14) saumons marqués ont été recapturés au filet dérivant dans les jours suivants; cinq (5) saumons marqués ont également été recapturés en mer dans les pêches commerciales.

Identification des difficultés rencontrées

Dès le début du projet, nous faisions face à une difficulté majeure, c'est-à-dire que nous n'avions pas de filet: Ceux commandés n'avaient pas été livrés par le fabricant. Un bout de filet saisi antérieurement par les agents de conservation de la faune fut alors utilisé temporairement pour nous dépanner. Celui-ci faisant 50 pieds de long par 6 de hauteur, avait des mailles en multifilament de 5 pouces en gros cordage. Il était peu efficace mais nous a quand même permis de capturer seize (16) géniteurs.

Comme il fut utilisé du 27 mai au ler juin, exceptionnellement dans le pic de la montaison, il y a tout lieu de croire qu'un filet plus adéquat aurait permis le double, sinon le triple de captures.

Les filets commandés nous sont parvenus le 30 mai; autre difficulté, ceux-ci ne répondaient pas à nos besoins. Ils sont construits selon nos spécifications, sauf en ce qui concerne la grosseur du multifilament uti- lisé qui n'a pas été spécifiée lors de la commande. Ce dernier étant beaucoup trop fin (#6 environ), les filets sont peu résistants et risquent d'endommager les saumons. Heureusement, deux (2) d'entre eux étaient con- fectionnés avec du multifilament #12 traité. Ces derniers n'ayant que 4 pieds de hauteur, nous avons d0 les joindre ensemble pour ne former qu'un seul filet de 8 pieds (voir description dans b)). Vu son efficacité, nous en avons commandé deux (2) autres semblables.

(20)

15

Nous avons eu également beaucoup de fil "à détordre", dû aux nom- breuses souches jonchant le fond de la rivière. Nous avons donc eu

beaucoup de bris et une perte de temps considérable. Les pertes de temps étaient encore beaucoup plus importantes lorsque le travail s'effectuait de nuit. Au début du projet, les pêcheurs sportifs de même que le public en général semblaient plutôt curieux vis-à-vis nos travaux. Timidement, quelques-uns osaient parfois s'informer de ce que nous faisions. La pêche sportive était excellente à ce moment.

Tout se déroulait sans incident majeur, jusqu'au moment où le succès de pêche sportive se dégrada rapidement, soit vers la deuxième fin de semaine de juin. Tout aussi rapidement, les pêcheurs sportifs sont deve- nus furieux; nous étions la cause de leurs déboires.

Heureusement, il ne s'agissait là que d'une forte minorité de pêcheurs.

Certains en ont profité pour nous proférer des menaces, sans suites toute- fois, si ce n'est l'influence négative sur les opérateurs.

Suite à ces évèneffients, nous avons changé de secteur de travail pour quelques jours et accentué le travail de nuit afin de calmer les esprits belliqueux. Quelques groupes de pêcheurs furent également rencontrés afin de leur expliquer le but de notre travail et leur faire comprendre que nous n'y étions pour rien dans leur insuccès. Ces derniers se sont montrés attentifs et satisfaits.

Un problème sérieux pouvant compromettre une partie du projet fut identifié au niveau de l'étiquette. La gaine de plastique jaune sur la- quelle est inscrit le numéro séquentiel se détache,et cela presque sans effort, de la tige de plastique lui servant de support. Plusieurs recap- tures nous ont permis de vérifier ce fait, ces dernières ne présentant plus que la tige de support servant à l'ancrage de l'étiquette.

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Discussion

En somme, la méthodologie concernant la capture de géniteurs au filet dérivant semble efficace.

Le succès semble assuré en autant qu'on y met l'effort. Pour la Moisi un seul filet de 100 pieds, 10 heures par jour me paraît complètement insuffisant.

L'opération de capture devrait également commencer au moins une semain avant l'ouverture de la pêche sportive, car le gros de la montée semble s'effectuer à la fin mai début juin. Cela éviterait d'incommoder les p cheurs sportifs qui ne sont en grand nombre qu'à la deuxième de juin.

Un plus grand effort de pêche devrait être déployé au début de l'opé- ration afin d'y effectuer la majorité des captures dans les deux (2) pre- mières semaines de l'opération et éviter par la suite d'incommoder les pêcheurs sportifs en se déplaçant dans des secteurs moins achalandés.

Il est important que les opérateurs changent de secteur à toutes les 4 ou 5 heures environ, afin de permettre aux géniteurs de se relocaliser et de se reposer. Après 5 heures de pêche, le secteur s'épuise et n'est plus productif. L'effort de pêche doit toutefois être maintenu tout au long de la journée. On ne doit que changer de secteur.

CONCLUSION

Même si le résultat escompté n'a pas été atteint, on peut qualifier ce projet de très positif. Il nous a permis de vérifier le degré d'effi- cacité des méthodes utilisées et d'identifier les lacunes.

Selon moi, en ce qui concerne la capture de géniteurs, le succès pêche est directement relié à l'effort et à la période de pêche.

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En ce qui concerne la capture des saumoneaux, en plus de l'effort fourni, il semble que le lieu de l'installation des verveux, c'est-à-dire en plein courant ou dans des zones calmes, pourrait influencer sensible- ment le nombre de captures. Une méthode d'installation des verveux en plein courant devra être développée avant de pouvoir vérifier cela.

REMARQUE

Le faible taux de captures ne peut en aucun cas être relié à l'équipe technique de Gilles Shooner Inc. qui a fait plus qu'elle ne pouvait pour la bonne marche du projet.

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FIGURE 6. SCHEMA PECHE AU FILET DERIVANT 18

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