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GUIDE Région écologique 4dHautes collines de Charlevoixet du SaguenayRégion écologique 4ePlaine du lac Saint-Jeanet du Saguenay

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Texte intégral

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G U I D E

4 d, e

MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES, DE LA FAUNE ET DES PARCS

FORÊT QUÉBEC

DIRECTION DES INVENTAIRES FORESTIERS NOVEMBRE 2003

Région écologique 4d

Hautes collines de Charlevoix

et du Saguenay

Région écologique 4e

Plaine du lac Saint-Jean

et du Saguenay

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

ÉQUIPE DE TRAVAIL

Édition : Direction des inventaires forestiers

Direction de la planification et des communications Rédaction : Jacques Blouin, ingénieur forestier

Jean-Pierre Berger, technicien forestier Collaboration : Jocelyn Gosselin, ingénieur forestier

Pierre Grondin, ingénieur forestier, M. Sc.

Yves Landry, technicien forestier Philippe Racine, ingénieur forestier

Jean-Pierre Saucier, ingénieur forestier, D. Sc.

Cartes : Steve Bélanger, technicien forestier

Figures : Denis Grenier, technicien en arts appliqués et graphiques Secrétariat : Berthe Daviault, secrétaire

Révision linguistique : Marie-France LeBlanc, réviseure

Photographies : Jean-François Bergeron, photos page couverture, 1, 2, 7, 9, 18, 21, 56, 57 et 67

Jacques Blouin, photos 3, 6, 8, 11 à 13, 16, 17, 19, 20, 22, 23, 28, 33, 39, 44, 46, 48, 51, 53, 61 à 64, 68 à 70, 86, 87, 90, 93 et 94

Simon Guay, photos 14 et 15

Lina Breton, photos 4, 5, 10, 24 à 27, 29 à 32, 34 à 38, 40 à 43, 45, 47, 49, 50, 52, 54, 55, 58 à 60, 65, 71 à 85, 88, 89, 91 et 92

Jocelyn Gosselin, photo 66 Conception graphique

et montage : Bissonnette Communications Impact Impression : Transcontinental

Citation recommandée : BLOUIN, J. et J.-P. Berger (2003). Guide de reconnaissance des types écologiques des régions écologiques 4d – Hautes collines de Charlevoix et du Saguenay et 4e – Plaine du lac Saint-Jean et du Saguenay, Québec, ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs, Forêt Québec, Direction des inventaires forestiers, Division de la classification écologique et productivité des stations.

© Gouvernement du Québec

Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs 2003 Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec 2003

ISBN : 2-551-21822-5 Code de diffusion : 2003-3049

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

TABLE DES MATIÈRES

1 INTRODUCTION . . . .1.1 2 LE TERRITOIRE . . . .2.1 2.1 LOCALISATION DU TERRITOIRE . . . .2.1 2.2 CLASSIFICATION ÉCOLOGIQUE DU TERRITOIRE . . . .2.4 2.3 CLIMAT ET VÉGÉTATION . . . .2.4 2.4 MILIEU PHYSIQUE . . . .2.8 2.4.1 Types de relief . . . .2.8 2.4.2 Altitude . . . .2.10 2.4.3 Dépôts de surface dominants et codominants . . . .2.10 3 DÉMARCHE POUR LA DÉTERMINATION DU TYPE ÉCOLOGIQUE . . . . .3.1 3.1 LOCALISATION DE LA STATION . . . .3.1 3.2 CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES DE LA STATION . . . .3.5 3.2.1 Texture synthèse du sol . . . .3.5 3.2.2 Détermination de la texture synthèse . . . .3.5 3.2.3 Drainage synthèse . . . .3.5 3.2.4 Détermination du drainage synthèse . . . .3.8 3.2.5 Dépôt de surface . . . .3.8 3.2.6 Identification du dépôt de surface . . . .3.8 3.2.7 Regroupement des dépôts de surface selon leur texture . . . .3.8 3.3 TYPE FORESTIER . . . .3.16 3.3.1 Physionomie du couvert . . . .3.16 3.3.2 Composition du couvert arborescent . . . .3.16 3.3.3 Groupe d’espèces indicatrices . . . .3.19 3.3.4 Clé d’identification des groupes d’espèces indicatrices . . . .3.19 3.3.5 Caractéristiques des groupes d’espèces indicatrices . . . .3.27 3.4 TYPE ÉCOLOGIQUE . . . .3.36 3.4.1 Végétation potentielle . . . .3.36 3.4.2 Clé d’identification de la végétation potentielle . . . .3.36 3.4.3 Code du milieu physique – premier et second caractères . . . .3.43 3.4.4 Code du type écologique . . . .3.47 3.5 VALIDATION DU TYPE ÉCOLOGIQUE . . . .3.48 3.5.1 Sère physiographique . . . .3.48 3.5.2 Types écologiques cartographiés . . . .3.50

4 DESCRIPTION DES TYPES ÉCOLOGIQUES . . . .4.1 4.1 LISTE DES TYPES ÉCOLOGIQUES . . . .4.1 4.2 FICHE TYPE . . . .4.1 5 BIBLIOGRAPHIE . . . .5.1

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 2.1 Caractéristiques climatiques des régions écologiques 4d et 4e . . . .2.4 Tableau 3.1 Regroupement des dépôts de surface des régions écologiques

4d et 4e . . . .3.15 Tableau 3.2 Liste des espèces ligneuses qui peuvent mesurer plus de 4 m

de hauteur dans les régions écologiques 4d et 4e . . . .3.18 Tableau 3.3 Liste des espèces des groupes écologiques élémentaires

de la sapinière à bouleau jaune de l’Est . . . .3.26 Tableau 3.4 Groupes d'espèces indicatrices selon les classes

de richesse relative et les classes de drainage de la sapinière à bouleau jaune de l’Est (régions écologiques 4d et 4e) . . . .3.27 Tableau 4.1 Abondance des types écologiques selon

les sous-régions 4d-M, 4d-T et 4e-T . . . .4.2 Tableau A4.1 Définitions des niveaux hiérarchiques du système de classification

écologique du territoire . . . .A-4.3 Tableau A4.2 Régions écologiques du Québec méridional . . . .A-4.9

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

LISTE DES FIGURES

Figure 2.1 Réseau hydrographique et toponymie de la région

écologique 4d – Hautes collines de Charlevoix et du Saguenay . . . . .2.2 Figure 2.2 Réseau hydrographique et toponymie de la région

écologique 4e – Plaine du lac Saint-Jean et du Saguenay . . . .2.3 Figure 2.3 Sous-régions, unités de paysage régional et districts écologiques

de la région 4d – Hautes collines de Charlevoix et du Saguenay . . . . .2.5 Figure 2.4 Unités de paysage régional et districts écologiques

de la région 4e – Plaine du lac Saint-Jean et du Saguenay . . . .2.6 Figure 2.5 Types de relief selon les districts écologiques

de la région 4d – Hautes collines de Charlevoix et du Saguenay . . . . .2.9 Figure 2.6 Types de relief selon les districts écologiques

de la région 4e – Plaine du lac Saint-Jean et du Saguenay . . . .2.11 Figure 2.7 Altitude moyenne des districts écologiques

de la région 4d – Hautes collines de Charlevoix et du Saguenay . . . .2.12 Figure 2.8 Altitude moyenne des districts écologiques

de la région 4e – Plaine du lac Saint-Jean et du Saguenay . . . .2.13 Figure 2.9 Dépôts dominants dans les districts écologiques

de la région 4d – Hautes collines de Charlevoix et du Saguenay . . . .2.14 Figure 2.10 Dépôts codominants dans les districts écologiques

de la région 4d – Hautes collines de Charlevoix et du Saguenay . . . .2.15 Figure 2.11 Dépôts dominants dans les districts écologiques

de la région 4e – Plaine du lac Saint-Jean et du Saguenay . . . .2.16 Figure 2.12 Dépôts codominants dans les districts écologiques

de la région 4e – Plaine du lac Saint-Jean et du Saguenay . . . .2.17 Figure 3.1 Étapes à suivre pour déterminer le type écologique sur le terrain . . .3.2 Figure 3.2 Découpage cartographique de la région

écologique 4d – Hautes collines de Charlevoix et du Saguenay . . . . .3.3 Figure 3.3 Découpage cartographique de la région

écologique 4e – Plaine du lac Saint-Jean et du Saguenay . . . .3.4 Figure 3.4 Clé simplifiée pour la détermination de la texture synthèse

(régions écologiques 4d et 4e) . . . .3.7 Figure 3.5 Clé simplifiée pour la détermination du drainage synthèse

(région écologique 4d) . . . .3.9 Figure 3.6 Clé simplifiée pour la détermination du drainage synthèse

(région écologique 4e) . . . .3.10 Figure 3.7 Clé simplifiée pour l’identification des dépôts de surface

(régions écologiques 4d et 4e) . . . .3.11 Figure 3.8 Schéma des classes d’épaisseur des dépôts de surface

(exemple avec un dépôt glaciaire, code 1a) . . . .3.14 Figure 3.9 Clé d’identification de la physionomie et de la composition

du couvert arborescent . . . .3.17

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e Figure 3.10 Clé d’identification des groupes d’espèces indicatrices

de la sapinière à bouleau jaune de l’Est

(régions écologiques 4d et 4e) . . . .3.21 Figure 3.11 Clé d’identification des végétations potentielles

de la sapinière à bouleau jaune de l’Est

(régions écologiques 4d et 4e) . . . .3.37 Figure 3.12 Clé pour la détermination du premier caractère du code

du milieu physique de la sapinière à bouleau jaune de l’Est

(régions écologiques 4d et 4e) . . . .3.45 Figure 3.13 Clé pour la détermination du second caractère du code

du milieu physique de la sapinière à bouleau jaune de l’Est

(régions écologiques 4d et 4e) . . . .3.46 Figure 3.14 Sère physiographique de la sous-région écologique 4d-M

Hautes collines de Saint-Tite-des-Caps . . . .3.49 Figure 3.15 Sère physiographique de la sous-région écologique 4d-T

Hautes collines du mont des Éboulements . . . .3.51 Figure 3.16 Sère physiographique de la région écologique 4e

Plaine du lac Saint-Jean et du Saguenay . . . .3.52 Figure A4.1 Zones de végétation, sous-zones et domaines bioclimatiques

du Québec . . . .A-4.4 Figure A4.2 Zones de végétation, domaines bioclimatiques et régions

écologiques du Québec méridional . . . .A-4.8

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1 - IDENTIFICATION DES ESPÈCES INDICATRICES . . . .A-1.1 ANNEXE 2 - LÉGENDE DES DÉPÔTS DE SURFACE . . . .A-2.1 ANNEXE 3 - LÉGENDE DES CLASSES ET DES MODIFICATEURS

DE DRAINAGE . . . .A-3.1 ANNEXE 4 - SYSTÈME HIÉRARCHIQUE

DE CLASSIFICATION ÉCOLOGIQUE DU TERRITOIRE . . . .A-4.1

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

1 INTRODUCTION

Connaître le type écologique peut s’avérer fort utile pour les aménagistes forestiers et les sylviculteurs ainsi que pour les gestionnaires des ressources fauniques et récréatives, car cela permet de segmenter la forêt en entités écologiques perma- nentes, faciles à déterminer sur le terrain, photo-interprétables et, conséquemment, cartographiables.

La détermination du type écologique est évidemment facilitée lorsqu’on a acquis des connaissances de base sur la flore, la texture des sols, le drainage, le système de classification écologique du ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs (MRNFP) et la codification qui s’y rapporte. Des sessions de formation théorique et pratique sont d’ailleurs offertes pour faciliter l’utilisation des clés d’i- dentification.

Ce guide de poche est destiné, plus particulièrement à tous ceux qui ont à recueillir des données écologiques sur le terrain. Il renferme tous les renseignements requis pour déterminer le type écologique, dont des clés d’identification du milieu physique, du couvert arborescent, des groupes d’espèces indicatrices, des végétations poten- tielles et des dépôts de surface ainsi que des fiches d’identification des espèces de sous-bois. Les caractéristiques du milieu physique (texture et drainage) y ont même été synthétisées pour faciliter le travail.

Nous conseillons aux utilisateurs de lire tout le guide avant de l’utiliser sur le terrain, afin de bien répondre aux questions posées dans les différentes clés d’identification.

Ils n’auront ensuite qu’à suivre les cinq étapes de la démarche de détermination du type écologique, qui sont décrites à la figure 3.1.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la méthodologie retenue et les résultats obtenus lors de la classification des points d’observation écologique effec- tuée pour élaborer les différentes clés, on peut consulter le Rapport de classification écologique : sapinière à bouleau jaune de l’Est1. Quant à la codification, elle est décrite en détail dans Le point d’observation écologique2. Ces documents sont disponibles à la Direction des inventaires forestiers. Le système hiérarchique de classification écologique est aussi expliqué à l’annexe 4 du présent guide et dans un article publié dans L’Aubelle3 , bulletin d’information de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec, de février-mars 1998.

1J. Blouin, P. Grondin et P. Racine (1999).

2J.-P. Saucier, J.-P. Berger, H. D’Avignon et P. Racine (1994).

3J.-P. Saucier, J.-F. Bergeron, P. Grondin et A. Robitaille (1998).

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

2 LE TERRITOIRE

Ce guide traite des régions écologiques 4d - Hautes collines de Charlevoix et du Saguenay et 4e - Plaine du lac Saint-Jean et du Saguenay. Ce territoire englobe la portion du sous-domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau jaune de l’Est, au nord du fleuve Saint-Laurent. Il correspond à une bande qui varie d’environ 15 à 25 km de large, parallèle au fleuve, partant de la région de Portneuf, couvrant la région de Charlevoix et s’étendant jusqu’à l’est des Escoumins. Remontant de part et d’autre du Saguenay, il comprend enfin toute la plaine entourant le lac Saint-Jean. Le relief y est varié. Le long du fleuve, celui-ci est très accidenté et constitué de collines, de hautes collines et de monts. Il devient graduellement beaucoup moins accidenté, passant d’un relief de coteaux le long de la rivière Saguenay à un relief de plaine autour du lac Saint-Jean.

Les terres de la région écologique 4d appartiennent généralement au domaine pu- blic. Elles ont une vocation majoritairement forestière, mis à part le secteur de La Malbaie et de Baie-Saint-Paul, où les terres privées peuvent constituer jusqu’au tiers du territoire. C’est d’ailleurs dans la région de Charlevoix qu’on trouve la plus forte proportion de terres agricoles (jusqu’à 35 %). Ailleurs, çà et là parmi les enclaves de terrain privé, se rencontrent des pôles de villégiature et de développement récréo- touristique tels que la région de Charlevoix, le lac Saint-Joseph, le Mont-Sainte-Anne et, bien sûr, la station forestière de Duchesnay ainsi que le parc national du Saguenay.

À la différence de la région 4d, les terres de la région écologique 4e sont privées.

Surtout forestière aux abords de la rivière Saguenay et au pourtour de la grande plaine du lac Saint-Jean, leur utilisation est en grande partie agricole autour du lac.

2.1 LOCALISATION DU TERRITOIRE

Le territoire à l’étude est situé approximativement entre les 46º 45’ et 49º 15’ de lati- tude Nord et les 69º 15’et 72º 45’ de longitude Ouest. Il couvre une superficie d’envi- ron 14 200 km2, répartis à peu près également entre les deux régions écologiques.

Dans la région 4d, on trouve plusieurs municipalités, dont Stoneham, Baie-Saint- Paul, La Malbaie et Tadoussac (figure 2.1). Le réseau hydrographique se compose de quelques lacs, les principaux étant les lacs Saint-Joseph et Sept-Îles. Plusieurs rivières importantes traversent la région écologique pour aboutir dans le fleuve Saint-Laurent ou dans la rivière Saguenay : notamment, les rivières Sainte-Anne, Jacques-Cartier, Montmorency, du Gouffre, Malbaie, des Escoumins et Sainte- Marguerite. La région comprend la majeure partie du fjord du Saguenay.

C’est dans la région écologique 4e que se trouvent les principales municipalités qui longent la rivière Saguenay et entourent le lac Saint-Jean (figure 2.2). Mentionnons, entre autres, Saguenay (Chicoutimi, Jonquière, La Baie) Alma, Roberval et Dolbeau- Mistassini. À part le lac Saint-Jean, qui occupe une très grande superficie dans la région écologique, il y a peu de lacs d’importance si ce n’est le lac Kénogami. Le Saguenay est de loin la principale rivière, mais d’autres sont importantes : la rivière Shipshaw, qui se déverse dans le Saguenay, et les rivières Ashuapmushuan, Mistassini, Péribonka et aux Rats, affluents du lac Saint-Jean.

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 2.1 - Réseau hydr ogr aphique et toponymie de la région écologique 4d – Hautes collines de Charle voix et du Saguena y

Lac RivièreLocalité 5050 kilomètres0

Lac Saint-Jean 6DLQW3DXOGX1RUG 6DLQWH5RVHGX1RUG /$QVH6DLQW-HDQ

/HV(VFRXPLQV 7DGRXVVDF 6DLQW6LPpRQ /D0DOEDLH %DLH6DLQW3DXO 6DLQW7LWHGHV&DSV 'XFKHVQD\

6WRQHKDP 6DLQW5D\PRQG

ivR

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e èr acqJ -C us a e rti r Rivière Ma

lbaie

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 2.2 - Réseau hydr ogr aphique et toponymie de la région écologique 4e – Plaine du lac Saint-J ean et du Saguena y

Lac RivièreLocalité 25025 kilomètres

Lac Onatchiway Lac des Commissaires

Lac Kénogami

Lac Saint-Jean

Saint-Ludger-de-Milot Notre-Dame du-Rosaire

Dolbeau La Doré RobervalAlma Hébertville Laterrière

JonquièreChicoutimi La Baie

Saint-FulgenceChambord

Péribonka

Girardville Saint-Félicien

Rivière aux Rats

Riv

re Ouasiemsca

Rivière Ashuapm ushuan

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

2.2 CLASSIFICATION ÉCOLOGIQUE DU TERRITOIRE

Le système hiérarchique de classification écologique est expliqué en détail à l’annexe 4. Les régions écologiques 4d et 4e appartiennent à la zone tempérée nordique, à la sous-zone de la forêt mélangée, au domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau jaune et au sous-domaine bioclimatique de l’Est.

La région écologique 4d englobe la sous-région 4d-M – Hautes collines de Saint-Tite- des-Caps et, plus importante en superficie, la sous-région 4d-T – Hautes collines du mont des Éboulements. On y trouve 4 unités de paysage régional et 48 districts écologiques (figure 2.3). La région écologique 4e ne renferme qu’une seule sous- région, la sous-région 4e-T. Dans ce cas, évidemment, les limites de la région et de la sous-région se confondent. Elle comprend 2 unités de paysage régional et 24 districts écologiques (figure 2.4). La description des unités de paysage régional des régions 4d et 4e apparaît plus en détail dans le Rapport de classification écologique : sapinière à bouleau jaune de l’Est.

2.3 CLIMAT ET VÉGÉTATION

Le climat de la région écologique 4d et de l’unité de paysage 59 (Chicoutimi et Jonquière) de la région 4e est de type subpolaire, subhumide et continental (tableau 2.1). Il est subpolaire et continental dans l’unité de paysage 60 (Plaine du lac Saint-Jean) parce que celle-ci reçoit un niveau de précipitations plus bas. En effet, sur le territoire étudié, les précipitations sont plus importantes à l’ouest et diminuent graduellement vers l’est.

Les deux régions écologiques se caractérisent par un climat frais. Toutefois, à l’in- térieur de la région 4d, le climat est plus frais et plus humide au nord de Québec que dans la plaine du Saint-Laurent. Dans la région 4e, le climat est plus chaud et plus sec à proximité du lac Saint-Jean que dans les contreforts qui l’entourent. La saison de croissance varie enfin de courte à moyennement longue dans les deux régions écologiques.

Tableau 2.1 - Caractéristiques climatiques des régions écologiques 4d et 4e4

SOUS - RÉGION

ÉCOLOGIQUE 4d-M 4d-T 4e-T

Température annuelle moyenne (°C) 2,5 2,5 2,5

Longueur de la saison de croissance (jours) de 150 à 170 de 150 à 170 de 160 à 170 Précipitations annuelles moyennes (mm) de 1 200 à 1 600 de 900 à 1 000 de 800 à 1 000

Couvert nival5(%) de 25 à 30 de 30 à 35 de 30 à 35

4C.-V. Wilson (1971).

5P.-J.-H. Richard (1987).

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 2.3 - Sous-régions, unités de pa ysage régional et districts écologiques de la région 4d – Hautes collines de Charle voix et du Saguena y

Unités de paysage régional

Sous-régions écologiques 4dM - Hautes collines de Saint-Tite-des-Caps 4dT - Hautes collines du mont des Éboulements Districts écologiques 55 - Lac Saint-Joseph et Saint-Tite-des-Caps 56 - La Malbaie et Baie-Saint-Paul 57 - Tadoussac 58 - Anse Saint-Jean 5050 kilomètres0

F022 4dT 4dM

C049 LO11 G005 G003G004C052C053

C042 J001 J002

C046 C050 J003J004 J005J006 J008 J007 J009 J010L003L001 L002 L007 L008 K001 K004

K003 K005 K006 K008K007

B012 B011 B015

K002

L009

L006

L005

L004

F024 F025 G001 G002

F023 C051 J011 Le code d'un district est formé du numéro de l'unité de paysage et d'un numéro séquentiel de quatre caractères. 57 J001 Pour simplifier la représentation, le numéro de l'unité de paysage a été omis sur cette carte.

district unité de paysage

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 2.4 - Unités de pa ysage régional et districts écologiques de la région 4e – Plaine du lac Saint-J ean et du Saguena y

Districts écologiques 59 - Chicoutimi et Jonquière 60 - Plaine du lac Saint-Jean Unités de paysage régional 25025 kilomètres

P001 P003 P007

P004

P005 P008P009

P010I007 I009 I001 I002 I004

I003 I005 I006

I008 I011 I012

I010

P011 P012 P007

P013

P006

P002

Le code d'un district est formé du numéro de l'unité de paysage et d'un numéro séquentiel de quatre caractères. 60 P001 Pour simplifier la représentation, le numéro de l'unité de paysage a été omis sur cette carte.

district unité de paysage

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e VÉGÉTATION RÉGIONALE

Comme le territoire considéré jouit d’un climat tempéré, il est souvent colonisé par des forêts mélangées. Ces forêts sont composées de diverses espèces. Certaines, telles que le bouleau jaune, l’érable à sucre, le frêne noir, le hêtre à grandes feuilles, l’épinette rouge et le thuya, avoisinent la limite de leur aire de distribution.

En général, les meilleurs sites, qui sont situés dans les pentes longues et régulières, couvertes d’un dépôt épais de texture moyenne et de drainage mésique, sont colonisés par des peuplements de feuillus tolérants ou des peuplements mélangés.

Les moins productifs, pour leur part, le sont par des résineux. Ainsi, les espèces comme l’épinette noire et le mélèze laricin se concentrent sur les dépôts organiques ou minéraux au drainage déficient. Pour ce qui est des espèces telles que l’épinette rouge et le pin gris, elles croissent localement dans des secteurs qui ont subi des feux. Ces espèces sont souvent répandues sur des dépôts très pierreux ou des dépôts de texture grossière (dépôts fluvioglaciaires, dépôts marins) au drainage rapi- de. Quant au thuya occidental, il est possible de le rencontrer sur des dépôts très minces dans des escarpements de vallées profondes.

En raison d’un climat plus clément, l’érablière à bouleau jaune et l’érablière à bouleau jaune et hêtre croissent dans les pentes longues et régulières de la sous- région écologique 4d-M. L’érablière à bouleau jaune, quoique moins importante, peut se rencontrer dans les autres unités de paysage de la région écologique 4d, en par- ticulier le long du fleuve Saint-Laurent. La sapinière à bouleau jaune est omniprésente, que ce soit à mi-pente ou bas de pente, préférablement sur les dépôts épais au drainage mésique ou subhydrique. Dans l’unité de paysage 55 (lac Saint- Joseph et Saint-Tite-des-Caps), dans les environs de Petite-Rivière-Saint-François, elle cède la place à la sapinière à bouleau blanc, là où l’altitude est supérieure à 600 m. Dans la sous-région écologique 4d-T, dans les unités de paysage 56 (La Malbaie et Baie-Saint-Paul) et 57 (Tadoussac), la sapinière à érable rouge remplace parfois la sapinière à bouleau jaune, et ce, en raison de feux passés. Les peuple- ments d’épinettes rouges se trouvent sur les dépôts très pierreux ou très minces, en particulier dans la sous-région écologique 4d-M. Ailleurs, ils sont beaucoup plus rares, pour ne pas dire inexistants, et c’est plutôt l’épinette noire qui colonise ces milieux physiques. Les peuplements d’épinettes noires sont omniprésents sur les dépôts de drainage hydrique.

Dans la région écologique 4e, les peuplements de pins gris dominent le paysage en raison, notamment, du relief peu accidenté, des dépôts de texture grossière et des feux répétés par le passé. Les coupes effectuées aujourd’hui dans les secteurs où il y a présence de peupliers favorisent toutefois l’expansion de ces derniers. Il en est de même des stations où le relief est plus accidenté. On assiste alors graduellement à une diminution du pin gris et à une augmentation des feuillus intolérants, surtout dans les secteurs où les sables sont plus fins. L’érable rouge occupe les milieux argileux, les buttes rocheuses de dépôt très mince et les coteaux où le dépôt est épais et le drainage, mésique. Les sapinières à bouleau jaune sont rares et sont surtout confinées aux limites de la région, là où le relief plus accidenté. Elles avoisi- nent ainsi le domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau blanc. Les stations de drainage hydrique à proximité de lacs et de cours d’eau sont colonisées par la frê- naie noire à sapin, parfois par la cédrière à sapin ou par l’ormaie à frêne noire. Les cuvettes sont pour leur part habitées par les peuplements d’épinettes noires.

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

2.4 MILIEU PHYSIQUE

Le relief et les dépôts qui recouvrent les régions écologiques 4d et 4e sont différents.

Ainsi, dans la région 4d, le relief se compose de collines, de hautes collines et de monts couverts d’un dépôt glaciaire (till) plus ou moins épais. La région 4e, quant à elle, a été en grande partie inondée par la mer Laflamme lors de la dernière glacia- tion. On y trouve donc des dépôts marins de texture grossière ou fine. Plusieurs endroits sont aussi recouverts d’un dépôt deltaïque de texture grossière. Celui-ci a été mis en place lors de la fonte des glaciers selon le niveau de la mer et de l’impor- tance des cours d’eau qui s’y jetaient à l’époque. Ailleurs, dans la région, domine un relief de coteaux où abondent les tills peu épais (lessivage).

Sur le plan géologique, tout ce territoire fait partie du massif des Laurentides. On y trouve des roches ignées et métamorphiques appartenant à la province de Greenville (Bouclier canadien). On trouve également dispersées un peu partout des roches sédimentaires, surtout près du fleuve Saint-Laurent et du lac Saint-Jean.

2.4.1 TYPES DE RELIEF Région écologique 4d

À l’ouest de la région, soit dans l’unité de paysage régional 55, le relief est acciden- té et constitué surtout de hautes collines (figure 2.5). Plus à l’est, dans l’unité de paysage 56, il devient plus doux et se compose principalement de collines. En con- tinuant vers l’est, mais cette fois dans l’unité 57, il redevient accidenté et est de nou- veau formé de hautes collines et de monts.

C’est dans l’unité de paysage 58 (Anse Saint-Jean) que le relief est le plus accidenté et le plus escarpé. Il est découpé par des failles le long desquelles se trouvent des cassures abruptes.

Région écologique 4e

En général, le relief y est doux. Il est formé de plaines légèrement ondulées dans la partie entourant le lac Saint-Jean et de coteaux dans la partie bordant la rivière Saguenay (figure 2.6).

Photo 1 Photo 2

SOUS-RÉGION ÉCOLOGIQUE 4d-M Unité de paysage régional 55

SOUS-RÉGION ÉCOLOGIQUE 4d-T Unité de paysage régional 58

(19)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Fi gure 2.5 - T ypes de relief selon les districts écologiques de la région 4d – Hautes collines de Charle voix et du Saguena y

Sous-régions écologiques Districts écologiques Monts Hautes collines Collines Vallée

Types de relief 5050 kilomètres0

4dT 4dM

(20)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

2.4.2 ALTITUDE

L’altitude de la région écologique 4d est variée, bien qu’en moyenne elle se situe entre 200 et 400 mètres. À l’est de la sous-région écologique 4d-M notamment, elle peut atteindre 600 m en moyenne (figure 2.7). Dans la région écologique 4e, l’altitude ne varie presque pas, se situant généralement entre 100 et 200 mètres (figure 2.8).

2.4.3 DÉPÔTS DE SURFACE DOMINANTS ET CODOMINANTS

La région écologique 4d est recouverte d’un dépôt de till dont l’épaisseur varie d’ouest en est, passant graduellement d’une dominance de till épais (1A) dans sa par- tie ouest, à un till peu épais (1AR) et même à une dominance de roc (R) à l’extrême est (figure 2.9). Les dépôts de till, les plaines d’épandage et le roc constituent les prin- cipaux dépôts codominants (figure 2.10).

Dans la région écologique 4e, une grande variété de dépôts dominent : dépôts marins de texture grossière (5S) ou de texture fine (5A), dépôts deltaïques couvrant de très grandes surfaces (2BD), dépôts organiques (7) et même dépôts glaciaires plus ou moins épais (1A et 1AR) (figure 2.11). En ce qui concerne les dépôts codominants, ils sont encore plus diversifiés, car s’ajoutent aux dépôts précédents les rocs (R), les dépôts éoliens (9) et les plaines d’épandage (2BE) (figure 2.12). Les superficies d’un seul tenant couvertes par les dépôts codominants sont parfois restreintes.

(21)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Fi gure 2.6 - T ypes de relief selon les districts écologiques de la région 4e – Plaine du lac Saint-J ean et du Saguena y

Districts écologiques Collines Coteaux Plaine

Types de relief 25025 kilomètres

(22)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e Altitude (m)

Districts écologiques 200 - 3000 - 100 100 - 200 500 - 600300 - 400 400 - 500

Sous-régions écologiques 5050 kilomètres0

4dT 4dM

Figure 2.7 - Altitude mo yenne des districts écologiques de la région 4d – Hautes collines de Charle voix et du Saguena y

(23)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 2.8 - Altitude mo yenne des districts écologiques de la région 4e – Plaine du lac Saint-J ean et du Saguena y

Districts écologiques 0 - 100 100 - 200 200 - 300

Altitude (m) 25025 kilomètres

(24)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 2.9 - Dépôts dominants dans les districts écologiques de la région 4d – Hautes collines de Charle voix et du Saguena y

Sous-régions écologiques Districts écologiques 1A 1AR 2BE 5A 5S R Eau

Dépôts dominants 5050 kilomètres0

4dT 4dM

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 2.10 - Dépôts codominants dans les districts écologiques de la région 4d – Hautes collines de Charle voix et du Saguena y

Sous-régions écologiques Districts écologiques 1A 1AR 2BE 5A 5S R

Dépôts codominants 5050 kilomètres0

4dT 4dM

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 2.11 - Dépôts dominants dans les districts écologiques de la région 4e – Plaine du lac Saint-J ean et du Saguena y

Districts écologiques 1A 1AR 2BD 5A 5S 7 R Eau

Dépôts dominants 25025 kilomètres

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GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 2.12 - Dépôts codominants dans les districts écologiques de la région 4e – Plaine du lac Saint-J ean et du Saguena y

Districts écologiques 1A 1AR 2BE2BD 5A 5S 7 9 R EAU

Dépôts codominants 25025 kilomètres

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(29)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

3 DÉMARCHE POUR LA DÉTERMINATION DU TYPE ÉCOLOGIQUE

Le type écologique est une unité de classification, qui tient compte à la fois de la végétation, actuelle ou potentielle, et des caractéristiques physiques du milieu. On le détermine à l’aide de clés, selon une démarche en cinq étapes (figure 3.1). L’étape 1, qui consiste à situer la station sur le territoire, s’avère très importante, puisqu’elle permet de choisir le guide approprié. La deuxième étape de la démarche est axée sur le milieu physique et les deux suivantes, sur la végétation. À la dernière étape, on regroupe les codes relatifs à la végétation et au milieu physique pour obtenir le code du type écologique.

Le code du type écologique comporte quatre ou cinq caractères. Les trois premiers caractères correspondent respectivement à la composition, à la structure et à la dynamique de la végétation et les deux derniers, aux caractéristiques physiques du milieu. Dans certains cas, un seul caractère suffit pour exprimer les caractéristiques du milieu, et le code du type écologique ne compte alors que quatre caractères.

3.1 LOCALISATION DE LA STATION

Si l’on veut utiliser les clés d’identification appropriées, on doit d’abord situer le secteur de prise de données dans son sous-domaine bioclimatique et sa région écologique. Dans certains cas, lors de la détermination de la végétation potentielle, par exemple, on est parfois forcé de déterminer aussi la sous-région écologique, l’u- nité de paysage régional et le district écologique en cause.

Pour être en mesure de bien situer la station, il faut d’abord choisir le bon feuillet car- tographique. Par la suite, on superpose la grille des feuillets cartographiques à l’échelle 1 / 50 000, qui est fournie sur un transparent (figures 3.2 et 3.3), à la figure qui illustre les sous-régions écologiques, les unités de paysage et les districts écologiques (figures 2.3 et 2.4), pour préciser le niveau hiérarchique requis.

STATION HOMOGÈNE

Le type écologique doit être défini dans une station homogène, c’est-à-dire dans un site plus ou moins étendu qui présente des caractéristiques uniformes en ce qui a trait à la végétation arborescente, au milieu physique et aux perturbations. On utilise les clés d’identification dans une placette-échantillon (relevé) ou un point d’observa- tion (appréciation oculaire).

Les placettes-échantillons établies dans le cadre des projets d’inventaire impliquent des contraintes, notamment à cause de leurs dimensions restreintes et de la varia- bilité de certaines des composantes du type écologique, groupe d’espèces indicatri- ces, régénération, etc. Les observations oculaires permettent de déterminer les com- posantes du type écologique les plus représentatives de chacune des stations. Elles exigent cependant une connaissance approfondie de l’écologie du territoire et une bonne évaluation des conditions moyennes qui y prévalent.

(30)

Figure 3.1 - Étapes à suivre pour déterminer le type écologique sur le terrain

4e-T

4d-T

4d-M

1. Localiser la station

Déterminer à quel sous-domaine bioclimatique et à quelle région écologique la station étudiée appartient.

Référence : Découpage cartographique à l'échelle 1 / 50 000, p. 3.3 et 3.4

2. Déterminer les caractéristiques physiques de la station 2.1 Classe de texture

Référence : Clé simplifiée pour la détermination de la texture synthèse, p. 3.7

2.2 Classe de drainage

Référence : Clé simplifiée pour la détermination du drainage synthèse, p. 3.9 et 3.10

3. Déterminer le type forestier

3.1 Physionomie et composition du couvert arborescent Référence : Clé d'identification de la physionomie et de la composition du couvert arborescent, p. 3.17 3.2 Le groupe d'espèces indicatrices

Référence : Clé d'identification des groupes d'espèces indicatrices, p. 3.21 à 3.25

3.3 Déterminer le type forestier en combinant la phy- sionomie et la composition du couvert arborescent (étape 3.1) ainsi que le groupe d’espèces indicatrices (étape 3.2).

4. Déterminer la végétation potentielle Référence : Clé d'identification des végétations potentielles, p. 3.37 à 3.41

5. Déterminer et valider le type écologique 5.1 Code du milieu physique (premier caractère)

Référence : Clé pour la détermination du premier carac- tère du code du milieu physique, p. 3.45

5.2 Code du milieu physique (second caractère) Référence : Clé pour la détermination du second carac- tère du code du milieu physique, p. 3.46

5.3 Déterminer le code du type écologique (code à 4 ou 5 caractères) en combinant celui de la végétation poten- tielle (étape 4) et ceux des caractéristiques physiques de la station (étapes 5.1 et 5.2).

5.4 Valider le type écologique en consultant la sère phy- siographique de la sous-région écologique en cause.

Référence : Sères physiographiques, p. 3.49 à 3.52

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

(31)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 3.2 - Découpage cartogr aphique de la région écologique 4d – Hautes collines de Charle voix et du Saguena y

Feuillet au 1/50 000Feuillet au 1/250 0005050 kilomètres0

48$ 15' 00" 46$ 45' 00"

$ -69 30' 00"

$ -72 00' 00"

11 06 06 03

05

02 0215 15

16 16

13 1314

01 01 01

04 04

0607 07

10 10

09 0908 08

12 1205

11 10 /

&'

(32)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 3.3 - Découpage cartogr aphique de la région écologique 4e – Plaine du lac Saint-J ean et du Saguena y

Feuillet au 1/50 000Feuillet au 1/250 000 25025 kilomètres

49$ 00' 00" 48$ 15' 00"

$ -70 30' 00"

$ -73 00' 00"

$ -71 30' 00"

02 15 10 09 0807

161314 12 050607

1110

15

01 01

04 '

( $

+

(33)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

3.2 CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES DE LA STATION

Après avoir précisé l’emplacement de la station, on doit déterminer ses caractéris- tiques physiques (texture et drainage).

3.2.1 TEXTURE SYNTHÈSE DU SOL

La texture du sol est importante parce qu’elle peut influencer la qualité d’une station de même que l’abondance de certaines espèces et l’absence de certaines autres.

Elle est déterminée par la taille des particules de sable, de limon et d’argile que le sol renferme ainsi que par leur importance relative. On a défini plusieurs classes de tex- ture et il faut être expérimenté pour les identifier sur le terrain. Nous avons donc voulu simplifier les choses en regroupant les classes de texture pour n’en former que trois : fine, moyenne et grossière, que nous avons baptisées textures synthèses.

3.2.2 DÉTERMINATION DE LA TEXTURE SYNTHÈSE

On n’a pas à déterminer la texture synthèse des dépôts organiques et des dépôts minéraux très minces. En fait, on ne détermine que celle des dépôts minéraux dont l’épaisseur est supérieure à 25 cm.

La méthode mise au point pour déterminer la texture synthèse d’un dépôt comporte, selon le cas, deux ou trois tests : le test de granulométrie, le test du moule humide et le test de rubanage (figure 3.4). Elle exige le prélèvement d’un échantillon dans l’hori- zon « B » (à environ 30 cm de profondeur), à l’aide d’une sonde pédologique. Certains dépôts, tels ceux remaniés par l’eau, ont une texture variable. Il s’avère alors préférable de prélever des échantillons à différentes profondeurs et à divers points de la station, dans l’horizon « B » toujours, afin de vérifier si la texture synthèse du dépôt est uniforme.

Si l’on se sert de la clé simplifiée, il ne faut que quelques minutes pour déterminer la texture synthèse du dépôt avec une précision suffisante pour répondre aux besoins de l’aménagiste forestier.

3.2.3 DRAINAGE SYNTHÈSE

Pour évaluer le drainage d’un site, on doit notamment estimer la vitesse à laquelle les surplus d’eau s’évacuent dans le sol. Tout comme la texture, le drainage peut notamment influencer la productivité d’un peuplement et le comportement des espèces. C’est donc une donnée importante.

On distingue sept classes de drainage (annexe 3). Pour faciliter le travail et réduire ainsi le nombre d’erreurs, nous les avons regroupées en quatre drainages synthèses : hydrique, subhydrique, mésique et xérique. Nous croyons que la distinction de ces quatre grandes classes de drainage est suffisante en matière d’aménagement forestier. Les drainages synthèses mésique et xérique peuvent être regroupés.

(34)
(35)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e TEXTURE ET DRAINAGE

NON REQUIS Dépôt organique(1)ou dépôt très mince(2) OUI

% de sable *50 % (3)

La résistance du moule (4) varie de forte à très forte La résistance du moule (4)

varie de modérée à forte

Sable très fin avec matériau légèrement farineux Ruban*3 cm lors du test

de rubanage (5)

Texture moyenne

Texture fine(6) Texture

grossière

Texture moyenne Texture fine

1. Dépôt organique :

- matière organique bien décomposée (non fibreuse), dont l’épaisseur *40 cm (classe 5 et plus selon l’échelle de Von Post).

ou

- matière organique mal décomposée (fibreuse), dont l’épaisseur *60 cm (classes 1 à 4 selon l’échelle de Von Post).

Les classes définies selon l’échelle de Von Post sont expliquées dans Le point d’observation écologique, p. 29.

2. Dépôt très mince :

Épaisseur du dépôt minéral < 25 cm ou affleurement rocheux > 25 % de la superficie de la station.

3. Test de granulométrie

Prélever un échantillon à environ 30 cm de profondeur. On conseille de prélever au moins un autre échantillon, à une plus grande profondeur, pour s’assurer que la texture du dépôt est uniforme.

Frotter le sol entre le pouce et l’index pour évaluer le pourcentage de sable qu’il renferme. Plus le pourcentage de sable est élevé, plus le sol est granuleux au toucher.

4. Test du moule humide

Presser un peu de sol humide dans la main. S’il forme une masse compacte (moule), on en vérifie la solidité en le lançant d’une main dans l’autre. Plus la teneur en argile est forte, plus le moule gardera sa forme.

Résistance du moule :

Très faible : aucun moule ou le moule se brise lorsqu’on essaie de le soulever avec les doigts.

Faible : le moule se brise dès qu’on le presse entre les doigts.

Modérée : le moule offre une certaine résistance, mais il se brise lorsqu’on le presse entre les doigts (éclatement).

Forte : le moule se déforme lorsqu’on le presse entre les doigts et, il fend graduellement, sans toutefois éclater.

Très forte : la plasticité du moule est telle qu’il ne se fend pas lorsqu’on le presse entre les doigts.

5. Test de rubanage

Façonner le sol humide en un cylindre qu’on écrase ensuite entre le pouce et l’index pour former un ruban aussi long et mince que possible. Plus la texture du sol est fine, plus le ruban sera long et mince.

6. Les textures synthèses sont obtenues en regroupant les classes de texture définies dans Le point d’observation écologique, p. 33 à 35.

FINE: A, ALi, LLiA, LA, AS, LSA. MOYENNE: L, Li, LLi, LS, StfL. GROSSIÈRE: S, SL.

Figure 3.4 - Clé simplifiée pour la détermination de la texture synthèse (régions écologiques 4d et 4e)

NON

OUI NON

NON OUI

NON OUI

NON

OUI OUI NON

(36)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

3.2.4 DÉTERMINATION DU DRAINAGE SYNTHÈSE

Comme on l’a fait pour déterminer la texture synthèse, le drainage synthèse s’évalue en un point ou, de préférence, en plusieurs points représentatifs de la station. Les stations où l’on a effectué des interventions forestières exigent une attention particu- lière, car la machinerie peut avoir modifié le drainage.

La clé d’identification du drainage synthèse est basée sur le recouvrement de cer- taines espèces qui sont de bonnes indicatrices, sur certains éléments topographiques susceptibles de l’influencer ou sur certains types de dépôts associés à des classes de drainage spécifiques. En raison de la topographie nettement dif- férente entre les régions écologiques 4d et 4e, il s’est avéré nécessaire de faire deux clés simplifiées afin de bien mettre en évidence les éléments d’identification propres à chacune de ces régions (figures 3.5 et 3.6).

3.2.5 DÉPÔT DE SURFACE

Il n’est pas indispensable de connaître le dépôt de surface (annexe 2) pour détermi- ner le type écologique. Cette information peut toutefois permettre de mieux compren- dre un territoire et la façon dont les milieux physiques y sont agencés. Elle permet aussi de faire le lien avec la carte écoforestière et facilite l’évaluation des contraintes à l’aménagement. Elle peut enfin permettre de confirmer une texture synthèse sur le terrain.

3.2.6 IDENTIFICATION DU DÉPÔT DE SURFACE

On a conçu une clé simplifiée pour faciliter l’identification des principaux dépôts de surface des régions écologiques 4d et 4e (figure 3.7) ainsi qu’un schéma pour déter- miner le code d’épaisseur (figure 3.8). Ce schéma s’utilise pour tous les types de dépôts qui auront été préalablement identifiés. En raison de la nature des dépôts de surface présents dans chacune des régions écologiques, il était préférable de sépa- rer la deuxième partie de la clé simplifiée selon les régions.

Même si cette clé nous semble l’outil le plus adéquat pour identifier les dépôts de sur- face, on doit également tenir compte de certains autres facteurs comme l’emplacement et la forme des dépôts. Elle doit donc être utilisée en conjonction avec les photographies aériennes et les cartes de dépôt de surface au 1 / 50 000. À titre d’exemple, mentionnons les grands dépôts deltaïques de la région écologique 4e, qui nécessitent l’utilisation de ces derniers outils parce qu’ils peuvent être facilement confondus sur le terrain avec les dépôts marins ou les grandes plaines d’épandage.

3.2.7 REGROUPEMENT DES DÉPÔTS DE SURFACE SELON LEUR TEXTURE Les dépôts de surface peuvent être regroupés selon leur nature, leur épaisseur, la texture synthèse de l’horizon « B » et la classe de pierrosité (tableau 3.1). Ces regroupements peuvent être très utiles pour les photo-interprètes, car on ne peut déterminer la texture synthèse d’un dépôt à partir d’une photographie aérienne.

Bien que les caractéristiques des dépôts de surface peuvent être variables, une seule est retenue pour des fins de regroupement. Dans la région écologique 4e, par exemple, les dépôts marins de faciès d’eau peu profonde (5S) n’ont pas une texture uniforme. À des fins de photo-interprétation, la texture de ces dépôts est considérée comme grossière. Cependant, comme il a été mentionné au paragraphe 3.2.2, c’est la détermination de la texture synthèse sur le terrain qui permet de bien l’identifier.

(37)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 3.5 - Clé simplifiée pour la détermination du drainage synthèse(1) (région écologique 4d)

DRAINAGE HYDRIQUE (CLASSES : 50, 51, 60, 61) (4)

DRAINAGE MÉSIQUE (CLASSE 20, 21, 30)(4)

OU DRAINAGE XÉRIQUE (CLASSE : 00, 10, 11)(4)*

DRAINAGE SUBHYDRIQUE (CLASSES : 31, 40, 41)(4) DÉPÔT ORGANIQUE(2)

OU AUR + SPS + RUP(3)*25 %

AUR + SPS + RUP(3)< 15 % OU

PENTE DE LA STATION > 8 %

(1) Si la station a été perturbée par des opérations forestières, on évalue le drainage synthèse dans un secteur où le sol est peu perturbé (sans ornière).

Lorsque les ornières sont très abondantes, le drainage du sol peut avoir été affecté. Il peut être passé de mésique (30)(4)à subhydrique (44)(4)ou de subhydrique(40)(4)à hydrique (54)(4), par exemple.

(2) Dépôt organique :

- matière organique bien décomposée (non fibreuse) *40 cm d’épaisseur (classe 5 et plus selon l’échelle de Von Post).

ou

- matière organique mal décomposée (fibreuse) *60 cm d’épaisseur (classes 1 à 4 selon l’échelle de Von Post).

Les classes définies selon l’échelle de Von Post sont expliquées dans Le point d’observation écologique, p. 29.

(3) Les principaux critères d’identification des espèces de sous-bois sont présentés à l’annexe 1, avec photographies à l’appui. Pour obtenir de plus amples détails, on peut consulterLa petite flore forestière du Québec (PFQ).

Le groupe AUR comprend : AULNE RUGUEUX (PFQ, p. 110)

CORNOUILLIER STOLONIFÈRE (PFQ, p. 125)

MNIES (PFQ, p. 210)

PRÊLES (PFQ, p. 194)

HYPNE TRIANGULAIRE (PFQ, p. 214)

Le groupe RUP comprend : ATHYRIUM FOUGÈRE-FEMELLE (PFQ, p. 197) DRYOPTÉRIDE DISJOINTE (PFQ, p. 206) DRYOPTÉRIDE DU HÊTRE (PFQ, p. 206)

GADELLIER LACUSTRE (PFQ, p. 124)

GAILLETS (PFQ, p. 169)

OSMONDES (PFQ, p. 195)

RONCE PUBESCENTE (PFQ, p. 121)

Le groupe SPS comprend : SPHAIGNES (PFQ, p. 213)

(4) Les classes de drainage sont définies dans Le point d’observation écologique et sont présentées à l’annexe 3. L’estimateur peut y référer pour confirmer son choix.

* Le drainage XÉRIQUE (classes 00,10 ou 11) est regroupé avec le drainage MÉSIQUE (classes 20, 21 ou 30).

OUI

NON NON

OUI

(38)

GUIDE DE RECONNAISSANCE DES TYPES ÉCOLOGIQUES DES RÉGIONS ÉCOLOGIQUES 4d • 4e

Figure 3.6 - Clé simplifiée pour la détermination du drainage synthèse(1) (région écologique 4e)

DRAINAGE HYDRIQUE (CLASSES : 50, 51, 60, 61)(4)

DRAINAGE MÉSIQUE (CLASSE 20, 21, 30)(4)

OU DRAINAGE XÉRIQUE (CLASSE : 00, 10, 11)(4)*

DRAINAGE SUBHYDRIQUE (CLASSES : 31, 40, 41)(4) DÉPÔT ORGANIQUE(2)

OU

AUR + SPS + GRS + NEM(3)*50 %

AUR + SPS + GRS + NEM(3)< 15 % OU

PENTE DE LA STATION > 15 %

TEXTURE GROSSIÈRE (dépôt 2B, 5S ou 9S)(5)

ET

PENTE DE LA STATION > 3 %

(1) Si la station a été perturbée par des opérations forestières, on évalue le drainage synthèse dans un secteur où le sol est peu perturbé (sans ornière).

Lorsque les ornières sont très abondantes, le drainage du sol peut avoir été affecté. Il peut être passé de mésique (30)(4)à subhydrique (44)(4)ou de subhydrique(40)(4)à hydrique (54)(4), par exemple.

(2) Dépôt organique :

- matière organique bien décomposée (non fibreuse) *40 cm d’épaisseur (classe 5 et plus selon l’échelle de Von Post).

- matière organique mal décomposée (fibreuse) *ou 60 cm d’épaisseur (classes 1 à 4 selon l’échelle de Von Post).

Les classes définies selon l’échelle de Von Post sont expliquées dans Le point d’observation écologique, p. 29.

(3) Les principaux critères d’identification des espèces de sous-bois sont présentés à l’annexe 1, avec photographies à l’appui. Pour obtenir de plus amples détails, on peut consulterLa petite flore forestière du Québec (PFQ).

Le groupe AUR comprend : AULNE RUGUEUX (PFQ, p. 110)

CORNOUILLIER STOLONIFÈRE (PFQ, p. 125)

MNIES (PFQ, p. 210)

PRÊLES (PFQ, p. 194)

HYPNE TRIANGULAIRE (PFQ, p. 214)

Le groupe GRS** comprend : GRAMINÉES (PFQ, p. 184)

CAREX (PFQ, p. 184)

Le groupe NEM comprend : NÉMOPANTHE MUCRONÉ (PFQ, p. 107)

VIORNE CASSINOIDE (PFQ, p. 131)

Le groupe SPS comprend : SPHAIGNES (PFQ, p. 213)

** Ne pas utiliser le groupe «GRS» dans les friches, les terrains agricoles et les coupes récentes.

(4) Les classes de drainage sont définies dans Le point d’observation écologique et sont présentées à l’annexe 3. L’estimateur peut y référer pour confirmer son choix.

* Le drainage XÉRIQUE (classes 00,10 ou 11) est regroupé avec le drainage MÉSIQUE (classes 20, 21 ou 30).

(5) Les dépôts de surface sont définis à l’annexe 2.

OUI

OUI

OUI NON

NON

NON

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