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Fiches conseils des pathologies courantes en officine

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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UNIVERSITE MOHAMMED V – RABAT

FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE

ANNEE 2016

THESE N°146

FICHES CONSEILS DES PATHOLOGIES

COURANTES EN OFFICINE

THESE

Présentée et soutenue publiquement le : 16 Décembre 2016.

PAR

Dounia ALAOUI

Née le 02 Juin 1990 à Salé

Pour l'Obtention du Doctorat en pharmacie

MOTS CLES : Conseils - Officine - Hygiène - Diététique - Médicament -

Pathologies courantes.

JURY

Mr Ahmed BENNANA

PRESIDENT

Professeur de management pharmaceutique

Mr Badre Eddine LMIMOUNI

RAPPORTEUR

Professeur de Parasitologie

Mr Younes RAHHALI

Professeur de pharmacie galénique

Mr Rachid NEJJARI

Professeur de pharmacognosie

Mr Mohamed MEIOUET

Professeur de droit pharmaceutique

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DEDICACES ET REMMERCIEMENTS

A tous les professeurs au sein de la Faculté de Médecine et de Pharmacie et à tous les membres du jury présent.

Qui ont participé à ma formation, qui m’ont soutenu tout au long de mon cursus universitaire. Vous trouverez dans ce travail la fierté d'un savoir bien acquis

Au Pr Badre Eddine LMIMOUNI avec qui j’ai eu le privilège de travailler, qui s’est montré très présent et attentionné tout au long de la rédaction de mon sujet de thèse

A Ceux qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui, mes parents adorés Najia BENMASSOUDA et Abdellah ALAOUI,

Je vous dédie ce travail en témoignage de l’amour que je vous porte, vos conseils m’ont guidé vers la lumière. Nulle dédicace ne saurait d’écrire mes sincères et profonds sentiments d’amour et de reconnaissance que je vous porte, je tiens à vous remercier pour tous vos

sacrifices, vos prières et votre bénédiction. Je vous remercie d’être et d’exister. Puisse Dieu tout puissant vous préserver et vous accorder la santé, une longue vie et plein de

bonheur. Pour vous, je vous souhaite le meilleur, vous le méritez amplement.

A mon cher époux Marouane MALAC qui n’a pas cessé de me motiver et me soutenir, je ne te remercierai jamais assez.

A mon petit prince, mon bébé Amir qui témoigne de la fin de ce cursus en beauté, Tu es et tu seras toujours ma raison d’exister.

A mon petit frère Mehdi mon complice d’enfance

A ma grande sœur Asmae qui répondait présente à chaque besoin, A mes tantes adorées Sonia et Badia,

A ma famille proche et lointaine. Merci du fond du cœur.

A tous mes collègues de la 27 ème promotion, Sarah, Chaimae, Sofia, Safae, Salwa… A mes amis Manelle, Lamiae, Houda, Lina, Fayçal …

En souvenir du beau vieux temps, de tout ce qu’on a partagé. Je vous suis éternellement reconnaissance.

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ABREVIATIONS AD : adulte B : Boite AMP : ampoule AVK : antivitamine K CR : crème Sp : sirop Cpr : comprimé

CPR SEC : comprime sécable EMULS : émulsion

ENF : enfant Ex : exemple FL :flacon

GEL DERM : Gel dermique Gr : granules Gtte :goutte

HE : huile essentielle Inj :solutioninjectable OTC : Over thecounteer PDR :poudre

Pom :pommade SHAMP : SHAMPOING SOL BUV : solution buvable SP : sirop

Supp : suppositoire TUB GR : tube granule Vit : vitamine

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SOMMAIRE

I- INTRODUCTION ... 1

II- DEFINITIONS ... 2

1. LE MÉDICAMENT ... 2

2. L’HOMÉOPATHIE ... 4

3. LES PROBIOTIQUES ET LES PRÉBIOTIQUES ... 8

4. LA PHYTOTHERAPIE ... 9

5. L'AROMATHERAPIE ... 11

III- PROCÉDURE AU COMPTOIR ... 14

IV- FICHES « CONSEILS ASSOCIÉS » ... 15

1-PATHOLOGIE COURANTE DE L'ADULTE ... APPAREIL CUTANE ... ACNE ... 16 BOUTON DE FIEVRE ... 21 DERMITE SEBORRHEIQUE ... 30 L’ECZEMA ... 36 MYCOSES GENITALES ... 42 MYCOSES DE LA PEAU ... 47 PEAU ATOPIQUE ... 52 PIQURES INSECTES ... 57 POUX ... 61 PROTECTION SOLAIRE ... 66 PSORIASIS ... 71 URTICAIRE ... 73 LES VARICES ... 76 LA VARICELLE ... 79 LES VERGETURES ... 83 LES VERRUES ... 87 ZONA ... 90 APPAREIL CIRCULATOIRE ... ANEMIE ... 95 HEMORROIDES ... 99

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JAMBES LOURDES ... 105 APPAREIL DIGESTIF ... BALLONNEMENT ... 111 CONSTIPATION ... 114 DIARRHÉE ... 119 GASTROENTERITE ... 124 MAL DE TRANSPORT ... 130 NAUSEES ET VOMISSEMENTS ... 133

REFLUX GASTRO ŒSOPHAGIEN ... 135

APPAREIL ORL ET PULMONAIRE ... ABCES DENTAIRE ... 140 L’APHTE ... 145 AMYGDALES ET VEGETATIONS ... 149 L’ANGINE ... 152 GINGIVITE ... 157 GRIPPE ... 162 HALITOSE ... 167 RHINITE ALLERGIQUE ... 170 RHUME ... 177 SINUSITE ... 186 TOUX ... 189 SYSTEME NERVEUX ... INSOMNIE ... 195 MIGRAINE ... 202 SEVRAGE TABAGIQUE ... 205 PATHOLOGIES DOULEUREUSES ... ARTHROSE DE LA HANCHE ... 210 DOULEURS ... 214 ENTORSE A LA CHEVILLE ... 221 LOMBALGIE ... 226 MAL DE DOS ... 230

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REGLES DOULEUREUSES (dysménorrhée) ... 235

RHUMATISME INFLAMMATOIRE ... 239

SCIATALGIE ... 245

TENDINITE ... 252

AUTRES PATHOLOGIES ... ALIMENTATION DE LA FEMME ENCEINTE ... 258

ALIMENTATION DU SPORTIF D’ENDURANCE ... 265

ALIMENTATION ET MEDICAMENTS ... 268

ALIMENTATION ET PREVENTION DES CANCERS ... 271

L'ALLAITEMENT ... 274

CONJONCTIVITE ... 280

CONSEILS AUX VOYAGEURS ... 286

CYSTITE ... 294

INCONTINENCE URINAIRE ... 299

LE STRESS ... 303

TROUBLES DE LA MENOPAUSE ... 306

2-PATHOLOGIE COURANTE DU JEUNE ENFANT ET DU NOURISSON ... LA BRONCHIOLITE DU NOURRISSON ... 308

COLIQUES DU NOURRISSON ... 312

CONSTIPATION DU NOURRISSON ... 316

DIARRHEE DU NOURRISSON ... 319

DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE DU NOURRISSON ... 324

HYGIENE DU NOUVEAU NE ... 330

INTOXICATION AUX PRODUITS MENAGERS ... 332

POUSSEE DENTAIRE ... 334

RÉGURGITATIONS DU NOURRISSON ... 337

RHUME DU NOURRISSON ... 340

V- CONCLUSIONS ... 343

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1

I-

INTRODUCTION

Le pharmacien d’officine bénéficie du monopole de la vente du médicament, il est le seul à pratiquer ce commerce et à délivrer les produits classés comme tel, qu’il soit sur ordonnances appelés les produits du tableau (Liste I, II) ou sur conseil au comptoir appelés les OTC (Over The Counter).

La pharmacie n'est pas un commerce comme les autres, c'est un espace de santé public, un lieu d’écoute et de conseil accessible à tous et puisque le médicament n'est pas un produit comme les autres, le pharmacien d’officine se doit de dispenser des conseils de qualité afin de répondre à ses obligations d'acteur de santé et de créer de la valeur ajoutée autour de son commerce.

La dispensation d'un conseil de qualité permet à l’officinal de se distinguer de la concurrence, valoriser l’acte pharmaceutique et assurer une progression de son chiffre d’affaire.

Il en va également de la responsabilité morale du pharmacien de rappeler les dangers de l'automédication surtout quand on sait qu'elle est pratiquée par 66% des marocains selon une étude conjointe du CAPM (Centre Antipoison et de la Pharmacovigilance du Maroc) et de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

Alors, la question que je me pose aujourd'hui est la suivante : Saurions-nous mettre en place une prescription officinale engagée et un véritable conseil de qualité dans la prise en charge des pathologies courantes rencontrées au comptoir ?

A travers mon sujet de thèse, je me suis employée à répondre à cette interrogation, j'ai analysé des pathologies du comptoir sous plusieurs angles pour en extraire une synthèse sous forme de "Fiches conseils".

Une fiche est une sorte d’approche globale de la pathologie, elle décline en détail les éléments de diagnostic (Symptômes et environnement), les différents types de traitements (Allopathie, Homéopathie, Phytothérapie et aromathérapie), la diététique convenable (Aliments conseillés et proscrits) et l’hygiène associée aux traitements.

Il est à rappeler que la "Fiche conseil" est une synthèse standard de la prise en charge d'une pathologie que le pharmacien doit personnaliser à travers un questionnement précis sur les traitements en cours, les antécédents médicaux et les éventuels allergies de chaque patient pour pouvoir éviter toutes contre-indications ou incompatibilité.

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II-

DEFINITIONS

1.

LE MÉDICAMENT

Selon la définition de la loi n° 17-04 portant code du médicament et de la pharmacie, le médicament est« toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal ou pouvant leur être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique. »

Le médicament contient :

- Un principe actif, substance d’origine chimique ou naturelle caractérisée par un mécanisme d’action curatif ou préventif précis dans l’organisme,

- Des excipients, substances d’origine chimique ou naturelle qui facilitent l’utilisation du médicament mais ne présentent pas d’effet curatif ou préventif.

Il existe plusieurs catégories de médicaments, parmi lesquelles figurent notamment :

Les spécialités pharmaceutiques qui sont les médicaments fabriqués industriellement et exploités par les entreprises pharmaceutiques. Pour pouvoir être délivrées aux patients, elles doivent obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM). Une même spécialité peut avoir un nom de marque différent selon les pays. La dénomination commune internationale (DCI) permet de désigner de manière unique la substance active qu’elle contient.

Les préparations magistrales, hospitalières ou officinales, qui sont le plus souvent réalisées par une pharmacie pour les besoins spécifiques d’un ou plusieurs patients (officine de ville pour les préparations magistrales et officinales ou pharmacie à usage intérieur d’un établissement de santé pour les préparations magistrales et hospitalières).

Ces préparations et spécialités pharmaceutiques peuvent se présenter sous différentes formes pharmaceutiques : comprimé, solution buvable, solution injectable…

Elles sont accompagnées d’une notice d’utilisation (optionnelle pour les préparations) et d’un étiquetage spécifique afin de donner les informations nécessaires à leur utilisation dans les conditions les plus adaptées possibles.

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3

La dispensation des médicaments au patient est l’acte placé sous la responsabilité directe du pharmacien. C’est une activité clé dans la prise en charge médicamenteuse du patient en officine.

On entend par dispensation au sens de la présente loi, l’acte pharmaceutique qui consiste en :

- la délivrance d’un médicament ou d’un produit pharmaceutique non médicamenteux associée à l’analyse de l’ordonnance ou de la commande les concernant ;

- la mise à disposition du public des informations nécessaires au bon usage des médicaments et des produits pharmaceutiques ainsi que les actes liés aux conseils préventifs et à l’éducation pour la santé ;

- le conseil lié à l’utilisation d’un médicament dont la dispensation n’est pas légalement soumise à la nécessité de fournir une ordonnance médicale.

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2.

L’HOMÉOPATHIE

La loi de similitude : le semblable guérit le semblable. Ce principe, qu’on fait remonter à Hippocrate, veut qu’une substance qui provoque un groupe de symptômes chez une personne en santé puisse guérir une personne malade chez qui se manifeste le même groupe de symptômes. C’est ce principe qui a donné son nom à l’homéopathie, des mots grecs homeo et pathos signifiant respectivement « similaire » et « maladie ou souffrance ». La loi de similitude s’oppose à l’approche médicale classique qui, pour combattre la maladie, se base sur des médicaments dont le but est d’éliminer les symptômes ou de détruire les agresseurs.

On donne par exemple un médicament qui fait tomber la fièvre lorsque la température du patient est jugée trop élevée, un antibiotique qui détruit les bactéries responsables d’une infection, un antiacide pour contrer l’hyperacidité gastrique, un hypotenseur pour corriger l’hypertension artérielle, etc. C’est ce qu’on nomme « l’allopathie », allo signifiant « différent ».

Ainsi, l’homéopathie est une forme de médecine douce, son principe est simple : administrer des substances minérales, végétales ou animales qui vont déclencher chez le patient des symptômes similaires à ceux de la maladie à soigner. L’homéopathie vise ainsi à stimuler les défenses de l’organisme de l’individu malade, afin qu’il combatte lui-même sa maladie. On compte plus de 400 millions de personnes au monde qui font confiance à l’homéopathie. Le médicament homéopathique peut se présenter ainsi sous plusieurs formes :

- Formes unitaires (un seul principe actif) conditionnés sous forme de tubes de granules ou de dose de globules.

- Spécialité regroupant plusieurs principes actifs au sein du même médicament. Formes pharmaceutiques disponible : pommades, gels, sirops, comprimés, collyres, gouttes et suppositoires.

Sa prise est conseillée en dehors des repas et dans une bouche propre.

Pour le tube de granules une prise se compose habituellement de 5 granules, correspondant à une dose par prise.Ce qui compte le plus c’est la fréquence des prises et non la quantité. Contrairement à l’allopathie, les doses sont indépendantes de l’âge et du poids du sujet malade.

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La rapidité d’action de l’homéopathie dépend du problème de santé considéré. Pour une pathologie aiguë l’action est rapide : quelques minutes à quelques heures ou jours.

Dans le cas d’une pathologie chronique le traitement est plus lent et relève systématiquement d’une consultation médicale.

Les avantages de l'homéopathie sont multiples. C’est un traitement simple et bien toléré, peut être utilisé chez les nourrissons, les jeunes enfants, les femmes enceintes ou allaitantes, n'a pas d'effets secondaires ou très rarement, ni de contre-indications ou de risques d'accoutumance ou de dépendance et peut s'associer à d'autres traitements.

En règle générale, on utilise plutôt de basses dilutions 4 CH ou 5 CH pour des symptômes locaux comme les petites brulures, des moyennes dilutions 7 CH ou 9 CH pour des symptômes généraux, la fièvre par exemple, et des hautes dilutions 15 CH ou 30 CH pour des symptômes psychiques ou nerveux tels le trac et l’anxiété.La prescription de la 9 CH est privilégiée à l’officine. *1

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HOMEOPATHIE ET PATHOLOGIES DIVERSES 4/5 CH : symptômes locaux, lésionnels (rougeurs, coups)

7/9 CH : symptômes généraux ou fonctionnels (crampes, maux de tête) 15/30 CH : symptômes comportementaux, maladies chroniques

ALLAITEMENT MONTEE DE LAIT RICINUS 5 CH ALLAITEMENT / COUPER MONTEE RICINUS 30

ALLERGIE APIS MELIFICA

ANGINES MAGNESIA PHOSPHORICA

APHTES BORAX

ASTHME ARSENICUM ALBUM

BRONCHITE IPECA

BRULURES DU PREMIER DEGRE APIS MELIFICA CANDIDOSE MYCOSES MONILIA

CAUCHEMARS ALLIUM CEPA, CHAMOMILLA

CONSTIPATION OPIUM, ALUMINA

BRYONIA ALBA COUPURE FRANCHE STAPHYSAGRIA

COURBATURES ARNICA MONTANA

CRAMPES CUPRUM METALLICUM

CYSTITE CANTHARIS

DIARRHEE ARSENICUM ALBUM

PODOPHYLLUM DOULEURS PIQUANTES BRULANTES APIS MEL

PYROGENIUM

ENROUEMENT ARUM TRIPH

FIEVRE ACONIT

BRYONIA ALBA

FERRUM PHOSPHORICUM APIS MELIFICA

FIEVRE SANS TRANSPIRATION ACONIT NAP FIEVRE AVEC SUEURS BELLADONA

GASTRITES KALIUM BICHROMICUM

GAZ CARBO VEG

HYPERSALIVATION MERCURIUS SOL=MAXILASE

INDIGESTION IPECA

INFLAMMATIONS BELLADONNA

INTOXICATIONS ALIMENTAIRES ARSENICUM ALBUM

INSOLATION BELLADONNA, ACONIT

INSOMNIES COFFEA 9CH

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7

CHINA RUBRA

LARYNGITE ARGENTUM NITRICUM

MANIFESTATIONS PSYCHOSOMATIQUES IGNATIA AMARA MALADIES INFECTIEUSES APIS MEL

PYROGENIUM

MAL DE GORGE IGNATIA AMARA

MAL DE TETE BRYONIA ALBA

MAL DES TRANSPORTS COCCULUS

MAUVAISE HALEINE MERCURIUS SOL=MAXILASE

MENOPAUSE TRISTE SEPIA

MENOPAUSE GAIE LACHESIS

MYCOSES MONILIA

MIGRAINE GELSEMIUM

NAUSEES IPECA

NEVRALGIES, CRISES D'ANGOISSE, NERVOSITE

ACONIT

PIQURES D'INSECTE APIS MELIFICA POUSSEES DENTAIRES CHAMOMILLA

REGLES DOULOUREUSE ACTEA RACEMOSA 7CH

RHINOPHARYNGITE PULSATILLA, MERCURIUS SOLUBILIS, ALLIUM CEPA, KALIUM BICHROMICUM

RHUMATISMES RHUS TOXICODENDRON

BRYONIA ALBA

RHUME INFECTE KALIUM BICH

MERCURIUS SOL RHUME RHINITE SANS IRRITATION YEUX ALLIUM CEPA RHUME RHINITE AVEC IRRITATION YEUX EUPHRASIA

RHUME NEZ BOUCHE NUX VOMICA, LYCOPODIUM

SAIGNEMENTS CHINA RUBRA

SPASMES COLOCYNTHIS, MAGNESIA

PHOS

SPASMOPHILIE CUPRUM METALLICUM

TORTICOLI MAGNESIA PHOSPHORICA

TOUX ANTIMONIUM TARTARICUM 7

CH

BRYONIA ALBA TOUX IRRITATIVE (SECHE) DROSERA

TOUX PRODUCTIVE (GRASSE) KALI BICH (=ACETYLCYSTEINE)

IPECA

TRAC ARGENTUM NITRICUM

IGNATIA AMARA GELSEMIUM

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8

TRACHEITE BELLADONA

TRAUMATISMES HYPERICUM PERFORATUM ARNICA MONTANA

TRAUMATISME OS RHUS TOX

TRAUMATISME TISSUS MOUS BRYONIA

TROUBLES DIGESTIFS PULSATILLA, NUX VOMICA ARGENTUM NITRICUM TROUBLES DU SOMMEIL NUX VOMICA

VERRUES LACHNANTES

ACTAEA RACEMOSA

VERTIGES COCCULUS

3.

LES PROBIOTIQUES ET LES PRÉBIOTIQUES

QU’EST-CE QUE LES PROBIOTIQUES ET LES PRÉBIOTIQUES ?

- Les probiotiques sont des micro-organismes vivants (bactéries ou levures) qui, lorsqu’ils sont administrés en quantité suffisante, procurent un bénéfice pour la santé de l’hôte. Les probiotiques les plus couramment utilisés appartiennent aux genres Lactobacillus, Bifidobacterium, Streptococcus et Saccharomyces. - Les prébiotiques sont des ingrédients alimentaires non digestibles, qui ont un effet bénéfique en stimulant la croissance et/ou l’activité de bactéries résidant dans le côlon, améliorant ainsi la santé de leur hôte. Les plus connus sont les inulines, les fructo-oligosaccharides ou FOS (inulines de faibles poids), les galacto-fructo-oligosaccharides (GOS), le lactulose, les gommes arabiques.

COMMENT AGISSENT-ILS ?

Les probiotiques agissent par l’introduction directe d’une nouvelle souche bactérienne, qui va prendre la place des « mauvaises » bactéries dans la microflore intestinale. Les prébiotiques modifient la microflore intestinale en favorisant la croissance d’une ou de quelques espèces de bactéries normalement présentes dans le tube digestif.

QUELS SONT LES EFFETS SUR LA SANTÉ ?

• Les probiotiques agissent principalement sur le système immunitaire (amélioration des mécanismes de défense de l’organisme) et sur le système digestif : amélioration de la digestion du lactose, protection contre les diarrhées infectieuses, diminution du risque

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d’allergie alimentaire…

• Les prébiotiques favorisent la croissance des bifidobactéries. Ils augmentent la masse bactérienne favorable tout en diminuant le nombre de bactéries pathogènes, ce qui contribue à renforcer l’effet barrière de la flore intestinale. Ils soulagent également la constipation et améliorent l’absorption du calcium et du magnésium.

• Les effets sont spécifiques de l’espèce et de la souche de micro-organisme utilisés. Ils peuvent être différents chez l’enfant et chez l’adulte.

OÙ TROUVE-T-ON PRÉBIOTIQUES ET PROBIOTIQUES ?

• Les bactéries lactiques (lactobacillus et bifidobactérium) sont naturellement présente dans les produits laitiers fermentés : yaourts, fromages…

• Les prébiotiques font partie de la famille des fibres alimentaires solubles, non digérées par des enzymes au niveau du tube digestif.

• Prébiotiques et probiotiques peuvent être intégrés dans la formule d’aliments ou de compléments alimentaires.

Liste des molécules:Lactobacillus LB, Lactobacillus casei variété rhamnosus, Lactulose, Lactulose + huile de paraffine, Saccharomyces boulardii . *3

4.

LA PHYTOTHERAPIE

Il faut bien connaitre les plantes pour pouvoir les utiliser. Lemot phytothérapie provient de

deux mots grecs qui signifient essentiellement « soigner avec les plantes ». Il s'agit d'une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s'est transmis et enrichi au fil d'innombrables générations.

Aujourd'hui, la phytothérapie combine à la fois la sagesse traditionnelle et les découvertes de la médecine moderne, c’est la forme de médecine la plus répandue à travers le monde.

Certains mettent l'accent sur les connaissances empiriques des plantes et sur leurs effets reconnus depuis la nuit des temps et s'intéressent aux effets de la plante dans sa globalité, sur tout l'individu. D'autres se basent davantage sur les connaissances biochimiques et se préoccupent plutôt des symptômes des maladies et de l'action des principes actifs des plantes.

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L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Communauté européenne ont créé des organismes visant à recenser les usages traditionnels des plantes médicinales, à les valider sur le plan scientifique et à mieux comprendre leurs mécanismes sous-jacents.8*

Au cours des dernières années, quelques revues systématiques et études cliniques aléatoires sur la phytothérapie ont été publiées. Les principaux problèmes de santé étudiés ont été l’arthrite, le cancer, la maladie d’Alzheimer, les symptômes de ménopauseet la douleur. Les résultats montrent que la phytothérapie, seule ou en combinaison avec la médecine classique, semble prometteuse dans le traitement de certaines maladies. Par contre, la qualité déficiente de plusieurs de ces études limite les conclusions au sujet de l’efficacité de la phytothérapie. Généralement, les plantes médicinales d'usage courant ne provoquent que très peu, voire aucun effet indésirable : c'est là l'un de leurs principaux avantages. De plus, l’action synergique des divers constituants commence à être mieux comprise et acceptée scientifiquement. Enfin, contrairement à certaines croyances populaires, plusieurs plantes ont

des effets pratiquement immédiats sur le métabolisme. *10

Par contre, tout ce qui est « naturel » n'est pas inoffensif. Certaines plantes sont toxiques et d'autres peuvent être nocives en interaction avec d'autres plantes, des médicaments ou des suppléments. 9*

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5.

L'AROMATHERAPIE

À cause peut-être de son préfixe « aroma », l'aromathérapie se résume à diffuser d'agréables odeurs juste pour le plaisir... Or le suffixe « thérapie » indique bien qu'il s'agit d'une approche de soin dont les essences aromatiques des plantes constituent la base. Son action la plus importante est de nature antiseptique. L'appellation qui est devenue d'usage courant pour parler des essences aromatiques est « huiles essentielles ».

Les huiles essentielles peuvent être utilisées par voie interne, externe ou aérienne.

- Voie interne. Comme les huiles essentielles sont irritantes pour les muqueuses, on les mélange généralement à un peu d’huile végétale, à du miel ou à du yogourt. On trouve aussi sur le marché des huiles préparées avec de l’alcool, des oléocapsules ainsi que des préparations en capsules et en suppositoires.

- Voie externe. L'huile peut se diffuser dans l'organisme à travers la peau; exemple d’huile de massage.

- Voie aérienne. L'huile diffusée dans l'air est absorbée par les voies respiratoires; il existe plusieurs modes de diffusion.

QU'EST-CE QU'UNE HUILE ESSENTIELLE ?L’huile essentielle est une substance odorante volatile produite par certaines plantes et pouvant être extraite sous forme de liquide. Bien qu'on les appelle huiles, ces substances ne contiennent aucun corps gras : une goutte déposée sur un papier s'évaporera sans laisser de trace contrairement à une huile végétale. Le règne végétal compte plusieurs centaines de milliers d'espèces et 4 000 d'entre elles fabriquent des essences aromatiques; toutefois, seulement quelques centaines le font en quantité suffisante pour qu'on puisse les extraire. Aujourd'hui, l'extraction se fait surtout selon 3 procédés.

 Pression à froid, pour les zestes d’agrumes comme l’orange ou le citron;

 Extraction par solvant, dont le dioxyde de carbone, surtout pour les fleurs fragiles;

 Distillation à la vapeur, un procédé inventé au XIe siècle et le plus utilisé aujourd'hui.

Une huile essentielle peut renfermer jusqu'à plusieurs centaines de sortes de molécules, chacune ayant des propriétés particulières (antiseptique, bactéricide, immunostimulante, décongestionnante, etc.). On regroupe ces molécules en plusieurs chémotypes ou « familles

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biochimiques » - cétones, esters, coumarines, phénols, monoterpénols, etc. -, en fonction de la similarité de leurs propriétés.

Il ne faut pas mélanger, pour une même plante, les propriétés de son huile essentielle et celles des feuilles ou des fleurs prises en décoction, par exemple. Ni confondre huiles essentielles, essences culinaires et parfums.

ATTENTION : Les huiles essentielles sont très concentrées en éléments chimiques actifs et peuvent présenter certains dangers. Plusieurs composés sont irritants ou allergènes pour la peau et les muqueuses. D’autres peuvent être toxiques à forte dose ou sur une longue période d’utilisation. En ce qui concerne l'usage interne, il faut savoir que certains chémotypes, comme les cétones, sont des poisons et ne doivent jamais être absorbés. Les huiles essentielles ne doivent pas, en principe, être ingérées pures. Comme pour tout médicament, il importe de bien se conformer aux recommandations d’utilisation.

 Certaines huiles essentielles sont irritantes pour la peau et devraient être diluées dans

de l’huile végétale avant l’application.

 Quelques études font état de réponses allergiques envers des huiles essentielles.  Les huiles riches en cétones peuvent causer des problèmes neurologiques. Selon

quelques cas rapportés, il est possible que l’huile essentielle de romarin à camphre déclenche des crises d’épilepsie.

 Certaines huiles ont un effet photosensibilisant.

 Des auteurs sont d’avis que des études devraient être réalisées pour déterminer la

sécurité de l’utilisation des huiles essentielles durant la grossesse, l’accouchement ou avec les nouveau-nés.

Enfin, il faut savoir qu'une même plante peut inclure diverses espèces, dont chacune possédera des chémotypes différents. La lavande (Lavandula), par exemple, compte plusieurs espèces dont lesofficinalis, les stoechas et les latifolia; c'est donc le nom latin complet qui nous permet de savoir de quelle plante exacte il s'agit.

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LES PERSONNES CONTRE-INDIQUEES A L’USAGE DES HUILES ESSENTIELLES :

Les femmes enceintes (de moins de 3 à 5 mois) ou allaitantes et enfants (de moins de 6 ans) doivent par principe, prendre la précaution de s’adresser à un professionnel. Certaines huiles essentielles sont abortives, utéro-toniques ou toxiques pour les bébés.

Les personnes souffrant de certaines pathologies doivent être très vigilantes quant à l’utilisation d’une huile essentielle et demander conseil à un professionnel :

 Allergies respiratoires et asthme, Allergie au : camphre, à la cortisone, à l’aspirine  Cancer hormono-dépendant

 Epilepsie ou terrain épileptique  Hyper-oestrogénie

 Hypertension ou hypotension, Hyperthyroïdie ou hypothyroïdie  Insuffisance hépatique ou rénale

 Mastose (= affection du sein)  Phlébite

 Préciser lorsqu’un traitement anticoagulant ou hormonal est en cours

En outre, certaines huiles essentielles doivent solliciter la vigilance par leur éventuelle toxicité. En effet, les effets indésirables potentiels sont nombreux :

 Abortif, Irritant

 Néphrotoxique, hépatotoxique ou neurotoxique

 Dermotoxicité, allergies, hypersensibilité, irritations, photosensibilisation…  Stupéfiant à hautes doses

 Tachycardie

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III-

PROCÉDURE AU COMPTOIR 1) Connaître le patient

-pour qui ? -quel âge ?

-pathologie actuelle ou état particulier (grossesse, insuffisance rénale, hépatique…) -prise de médicaments ?

2) Connaître ses besoins -symptômes

-depuis quand ? -traitements déjà pris 3)Questions spécifiques

A chaque pathologie des questions spécifiques. 4) Traitement

-explication du traitement -posologies, durée du traitement -mise en garde des effets secondaires -proposition d’un plan de posologie 5) Conseils (après le paiement)

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16 ACNE ■ QU’EST-CE QUE C’EST ?

L’acné touche 85 % des adolescents, 95% des garçons et 83% des filles sont plus ou moins affectés. Bénigne mais inesthétique, elle évolue par poussées et son traitement est généralement long, nécessitant beaucoup de patience.

Elle dure de 3 à 5 ans en moyenne, mais peut persister chez l’adulte.

La principale complication de l’acné reste l’apparition des cicatrices posant des problèmes esthétiques.

■ QUELS SONT LES SYMPTÔMES ?

L’acné se manifeste par des lésions plus ou moins grandes et profondes. Il en existe trois grands types :

- les petites lésions rétentionnelles ou microkystes (comédon fermé ou point blanc, comédon ouvert ou point noir)

- Les grosses lésions rétentionnelles ou kystes ; les lésions inflammatoires, appelées communément boutons, avec présence ou non de pus.

- Les lésions apparaissent dans les zones les plus riches en glandes sébacées : front, pourtour du nez, menton, mais aussi le dos.

■ QUESTIONS INDISPENSABLES  Comment nettoyez-vous votre visage ?  Suivez-vous un traitement ?

 Quels sont les produits que vous avez déjà utilisés ? ■ PRODUITS DISPONIBLES

1) PHYTOTHERAPIE

On retrouve l’ortie, la levure de bière, la pensée sauvage et la bardane. Exemples de spécialités disponibles en gélule :

BARDANE, ORTIE, ORTIE RACINE, HOUBLON, MARRON INDE, REINE DES PRES, PRELE, MELISSE…

2) HOMEOPATHIE

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occidentalisest efficace pour traiter l´acné qui se manifeste dans la partie basse du visage (menton et pourtour des lèvres), sur une peauhypersensible et grasse.

Berberis aquifolium si peau sèche et rugueuse.Antimonium crudumsi l´acné s´accompagne de démangeaisons et de sensation de brûlure, spécialement pour les personnes qui ont une alimentation non équilibrée (excès d´alcool et de glucide), et souffrant de problèmes gastro-intestinaux et sentimentaux. Arsenicum Iodatum, calme les démangeaisons accompagnant l´acné, indiqué aux personnes de type apathique avec un corps "maigre", de nature anxieuse et nerveuse.

Psorinumlutte contre l´apparition des boutons, limite en plus les démangeaisons et les transpirations abondantes provoquées par l´excès de sébum.

Sanguinaria canadensis 9 CH à raison de 5 granules par jour lutte contre l´acné rosacée et est adapté pour celles qui souffrent de troubles hormonaux à l´approche des règles ou de la ménopause et qui présentent essentiellement des règles peu abondantes ou une mauvaise circulation sanguine. Il est possible de compléter le traitement en ayant recours à Carbo animalis 5 CH, à raison de 5 granules par jour.

Pour celles qui souffrent d´acné pendant les périodes de fatigue et de stress, Sabina, adapté spécialement aux hypochondriaques, est le plus indiqué.

Sulphur est efficace pour traiter l´acné chronique, indiqué aux personnes sujettes aux problèmes gastro-intestinaux et aux constipations. Il en est de même pour Belladonnaqui est adapté aux personnes de nature agitée, avec une peau sèche et chaude.

3) TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX

Ils reposent sur des traitements locaux (pommades, crèmes ou gels) destinés à freiner le développement des bactéries (antiseptiques ou antibiotiques) ou à réduire la sécrétion de sébum (rétinoïdes).

Des traitements par voie orale, antibiotiques, traitements hormonaux, ainsi que l’isotrétinoïne, dont les effets secondaires ne doivent pas être négligés, sont utilisés dans les cas d’acné plus sévère. On distingue :

- PEROXYDE DE BENZOYLE pour le traitement des lésions inflammatoires de l'acné peu sévère de 4 à 6 semaines. Une utilisation prolongée peut être nécessaire. Durant les premières semaines de traitement, une accélération de la desquamation et de la

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rougeur peuvent apparaître. Elle est normale et régresse en 1 à 2 jours après l'arrêt temporaire du traitement. Ce produit est un peu irritant mais très efficace sur les lésions rouges inflammatoires. A appliquerlocalement sur le bouton.

- ERYTHROMYCINE, TRETINOÏNE, (ISO)TRETINOÏNEsont soumis à prescription. Un suivi médical régulier est indispensable : il faut faire une prise de sang avant le début du traitement puis un mois après et ensuite tous les mois chez la femme et tous les 3 mois chez les hommes.

Utilisés pour le traitement de l'acné moyennement sévère. Le traitement d’attaque dure en moyenne 12 à 14 semaines, un traitement d’entretien sera ensuite nécessaire. Les premiers signes d’amélioration se voient nettement après 6 semaines.

L’isotretinoïne est tératogène, contre indiqué chez la femme en âge de procréer, enceinte ou allaitante : risque de malformation du fœtus en cas de prise durant la grossesse.

Parmi les effets indésirables de l’Erythromycine, l’ (iso) trétinoïne et le Peroxyde de benzoyle : Sècheresse de la peau, sensation de brûlure, desquamation, irritation, dermatite, allergie. Exemples de spécialités disponibles:

CURASPOT 5% GEL DERM ECLARAN 5 GEL DERM PAPCLAIR 5% GEL

- ZINC utilisé pour soigner une acné inflammatoire de sévérité mineure. 3 mois pour le traitement d’attaque. Variable selon avis médical pour le traitement d’entretien.

Gélules : 2 gélules par jour en une seule prise en traitement d’attaque puis une seule gélule par jour en traitement d’entretien le soir 30 minutes avant le repas à jeun à distance des repas, avec un grand verre d’eau.

Ampoules : 2 ampoules par jour en une seule prise en traitement d’attaque, puis 1 ampoule par jour en traitement d’entretien le soir. Le contenu de l’ampoule sera dilué dans un verre d’eau et avalé le soir à jeun (granions). Pour les oligosols : L’administration sous la langue est recommandée. Prendre 1 à 3 ampoules par jour. Elles peuvent éventuellement être prises 15 minutes avant un repas ou le soir au coucher. Garder le contenu de l’ampoule 1 à 2 minutes sous la langue avant d’avaler. Prise impérative à distance des repas, pour une absorption maximale.

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Exemples de spécialités disponibles:OLIGOSOL ZINC AMP

■ L’HYGIENE AU QUOTIDIEN Il faut conseiller de :

- Bien nettoyer sa peau avant d’appliquer un produit cosmétique « non comédogène».

- Ne jamais presser un point noir ou un bouton

- appliquer tous les matins une crème hydratante anti-acnéique en plus du traitement le soir

- se doucher dès la fin de l'exercice car la sueur peut irriter la peau acnéique

- nettoyer la peau matin et soir, sans frotter les zones touchées par l'acné avec des produits de toilette doux (gels ou pains dermatologiques) pour enlever l'excès de sébum.

- ne pas utiliser de produits antiseptiques, alcoolisés ou dégraissants et éviter d’utiliser l’eau très chaude sur les lésions d'acné.

- Privilégier les produits cosmétiques à base d'eau, non comédogènes, adaptés aux peaux acnéiques et démaquillez-vous systématiquement et complètement le soir

- D’utiliser une mousse à raser pour les hommes

- Se laver les cheveux régulièrement, dès qu'ils graissent et éviter qu'ils ne recouvrent votre front et votre visage. 3*

A noter que le tabac aggrave les lésions.

■ LA DIETETIQUE

L’acné est une maladie et elle n’a rien avoir avec un ou des aliments particuliers. Elle est plutôt du a une fragilité individuelle qui rend les hormones hypersensibles aux déséquilibres alimentaires. 4*

Malgré les soupçons accusant le chocolat et la charcuterie, les dermatologues continuent de nier cette probabilité. 15*

Le débat s’engage.

D’après de récentes études, l’insuline joue un rôle dans l’hyperproduction du sébum au niveau des pores suite à la libération d’androgène.

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céréales raffinées), plus l’insuline est secrétée et augmente indirectement l’acné.

De ce fait, un régime alimentaire sain permettrait d’éviter les boutons auxquels les adolescents sont sensibles. 15*

Reste à confirmer ces résultats par de nouvelles études sur de larges populations.

■ CONSEILS DU PHARMACIEN

- Protéger sa peau au soleil : l’amélioration durant l’été étant suivie d’une poussée d’acné dès l’automne. Le soleil aggrave les lésions d'acné et colore en brun les cicatrices et certains traitements de l'acné qui sont photosensibilisants.

- Un maquillage couvrant est utile pour masquer les lésions. Il peut être utilisé avec les traitements mais il faut utiliser le maquillage une heure après l’application de celui-ci.

- Savons surgras, pains dermatologiques réduisent les irritations induites par les savons classiques. Le savon de Marseille n’est pas recommandé, car il est desséchant.

- Il faut éviter les savons antiseptiques. ■ LIMITES DU CONSEIL

- Cas d’acné moyennement sévère, demander avis à un dermatologue pour les femmes en âge de procréer, enceinte ou allaitante.

- Acné nodulaire, cette forme d’acné se manifeste par la présence de volumineux boutons sous la peau (kystes et nodules). Cette acné est souvent sévère et disséminée sur le visage et

derrière les oreilles.

- Acné fulminan : c’est une variété rare et grave ou une acné très sévère s’accompagne de fièvre et d’un malaise général.

Consultation médicale chez un dermatologue s’impose si :

- L’acné résiste aux premiers conseils d'hygiène et aux traitements locaux que vous avez essayés

- les lésions (papules, pustules) sont d'emblée étendues

- des kystes sous la peau ou des cicatrices apparaissent

- des rougeurs apparaissent autour des lésions, avec ou sans fièvre, évoquant une infection de la peau, surtout après manipulation des « boutons »

Attention aux répercussions psychologiques des personnes atteintes d’acné sévère, nécessitant ainsi une prise en charge à adapter en fonction de la préférence du patient. 14*

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BOUTON DE FIEVRE ■ QU’EST-CE QUE C’EST ?

L’herpès de la lèvre ou herpès labial, communément appelé bouton de fièvre, est une affection due à un virus très contagieux : l’herpès simplex de type 1 (HSV1).

■ QUELS SONT LES SYMPTOMES ?

Le premier contact avec le virus passe souvent inaperçu car il ne provoque aucun symptôme. Le virus reste toute la vie dans l’organisme et se manifeste périodiquement au cours des poussées.

La poussée est très souvent précédée de signes annonciateurs : picotements, démangeaisons, sensation de brûlure, douleur, engourdissement localisés à l’endroit où apparaitront les lésions. Parfois une fièvre, des maux de tête et des courbatures peuvent être ressentis. 34* Quelques heures à quelques jours après, une rougeur puis des petites cloques groupées en bouquet apparaissent. Ces vésicules se transforment rapidement en plaies, puis se

dessèchent avec formation d’une croûte qui tombera en quelques jours.

■ LES MODES DE TRANSMISSION

Le virus s’attrape par contact direct avec des lésions ou par la salive. Le risque de contagion est très important dès qu’apparaissent les signes annonçant une poussée. Il est maximal au moment des vésicules. Il persiste quelques jours après la chute des croûtes.

■ LES FACTEURS DÉCLENCHANTS

Le virus est souvent réactivé par un facteur précis, variant d’une personne à l’autre : fièvre, fatigue, stress, exposition au soleil et au froid, émotion forte, règles, traumatisme local, diminution des défenses immunitaires et autre maladies virales ...

■ PRÉVENIR L'HERPES LABIAL

Identifier les facteurs déclenchants et les éviter, par exemple se protéger du soleil.

Eviter les embrassades et les contacts rapprochés pendant les poussées, en particulier avec les femmes enceintes, les nouveau-nés, les personnes atteintes d’eczéma ou

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immunodéprimées. Avoir son propre linge de toilette pendant cette période. Se laver soigneusement les mains en cas de contact avec les lésions.

■PRODUITS DISPONIBLES

Il n’est pas possible d’éliminer le virus de l’organisme. 1) TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX

Le traitement local par une crème antivirale doit être démarré le plus tôt possible, dès les premiers symptômes annonciateurs, afin de bloquer la multiplication du virus. Il accélère la cicatrisation, diminue la durée et l’intensité des crises, et lutte contre la contagion. La posologie et la durée de traitement doivent être scrupuleusement respectées. La prise quotidienne en continu d’un traitement antiviral par voie orale peut être prescrite par le médecin à titre préventif si les poussées sont fréquentes (plus de 6 par an).

Aciclovir 5% crème, pommade : Ce médicament est utilisé pour traiter le virus de l’herpès ou pour prévenir ses récidives ou bien encore en cas de zona ophtalmique. 5 à 10 jours de traitement.

Crème : appliquer localement 5 fois par jour, à intervalles réguliers, en massant légèrement les lésions.

Pommade ophtalmique : appliquer la pommade dans le cul-de-sac sous conjonctival ; pour cela, baisser la paupière inférieure et appliquer l’équivalent d’un grain de riz, en évitant de toucher la paupière avec l’embout du tube puis fermer la paupière.

Le traitement est d’autant plus efficace s’il est débuté dès les premiers symptômes annonçant une poussée d’herpès.

Se laver les mains après chaque application.

Il est important de ne jamais arrêter le traitement sans l’avis du médecin traitant. 2) L’HOMÉOPATHIE

L’homéopathie peut constituer aussi un bon complément à la prévention ou au traitement.

Aspect de bulles (phlyctènes) avec liquide clair (grosses vésicules) : Cantharis vesicatoria 9 CH, 5 granules 4 à 5 fois par jour

Herpès récidivent : Vaccinotoxinum 9 CH, 1 dose en début de poussée hermétique

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Suppuration constante des vésicules : Mercurius solubilis 9 CH, 5 granules 4 à 5 fois par jour

• Vésicules avec liquide clair, de couleur citrine sur une base érythémateuse, démangeant beaucoup : Rhus toxicodendron 9 CH, 5 granules 4 à 5 fois par jour

• Vésicules avec liquide opalescent, se recouvrant secondairement d'une croûte avec pus sous-jacente : Mezereum 9 CH, 5 granules 4 à 5 fois par jour

3) AROMATHERAPIE, HUILES ESSENTIELLES

Produits à appliquer au coton-tige sur la poussée herpétique 3 fois par jour : Cinnamomum camphora Sieb. / Ravintsara, 1 goutte

Melaleuca quinquenervia Cav. / Niaouli, 2 gouttes ■CONSEILS DU PHARMACIEN

- L’herpès est une maladie virale, contagieuse. Il est important, alors, de ne pas gratter les vésicules et les lésions et de respecter quelques règles d’hygiène; se laver soigneusement et régulièrement les mains tout au long de la journée, utiliser du linge de toilette personnel et une brosse à dent personnelle.

- Le contact rapproché avec l’entourage doit être évité (notamment les baisers mère-enfant) ainsi qu’avec des personnes fragilisées comme les femmes enceintes, les nouveau-nés ou les personnes ayant une baisse d’immunité.

- Eviter tout contact avec un produit irritant ou allergisant (maquillage par exemple). - Eviter de vous frotter les yeux.

- Les porteurs de lentille de contact ne doivent jamais humidifier les lentilles avec leur salive.

- En cas d’herpès labial, l’application régulière d’un écran labial, lors d’exposition au soleil, permet de prévenir les récidives.

Attention : la transmission peut se faire par l’intermédiaire d’un simple stick à lèvre. ■ LIMITES DU CONSEIL

- Si malgré un traitement local antiviral, les lésions s’aggravent ou si la cicatrisation n’a toujours pas eu lieu au bout de 10 jours.

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- Si la poussée s’accompagne d’une forte fièvre ou d’une douleur intense. - Si la poussée est plus sévère que d’habitude.

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BRULURES ET PLAIES ■ QU’EST-CE QUE C’EST ?

Les brûlures sont des lésions du revêtement cutané, dues dans la majorité des cas à un contact avec des flammes, un liquide bouillant ou un objet chaud. Elles se classent en trois catégories (1er degré, 2ème degré, 3ème degré) selon la localisation, l’étendue, la

profondeur de la brûlure.

Une plaie correspond à une coupure de la peau ou à une déchirure des tissus. On distingue les plaies superficielles des plaies graves.

■ QUELS SONT LES SYMPTÔMES ?

En cas de brûlures la peau devient rouge, douloureuse et légèrement gonflée. Des cloques ou ampoules peuvent se former sur la peau (brûlures du 2ème degré). L’intensité de la douleur n’est pas nécessairement liée à la gravité de la brûlure.

On distingue 3 degrés de gravité de brûlure :

Brûlure du premier degré (type coup de soleil léger ou contact avec un liquide très chaud) : la peau est rouge, douloureuse et légèrement gonflée.

Brûlure du deuxième degré : en plus d'être rouge et douloureuse, des cloques apparaissent sur la peau, indiquant que l'épiderme est détruit.

Brûlure du troisième degré : la peau est noire ou grisâtre, et prend un aspect cartonné. La peau est détruite en profondeur.

Au-delà du type de brûlure, la gravité dépend également de la zone brûlée (visage, yeux, pliures du genou ou du coude…) et de l'étendue de la brûlure. 52*

En cas de coupure, les plaies superficielles ne touchent que la superficie de l’épiderme. Certaines petites plaies (au doigt par exemple) saignent beaucoup.

■ QUESTIONS INDISPENSABLES  Comment vous êtes-vous brûlé ?  Comment se présente la peau ?  De quelle taille est la brûlure ?  A quel endroit est située la brûlure ?

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26 ■ PRODUITS DISPONIBLES

Cas de brûlure : Il faut agir rapidementen pratiquant le « cooling » en refroidissantla zone brûlée de manière à empêcher la chaleur de diffuser aux tissus profonds, la brûlure de s’étendre et la douleur de s’intensifier.

La technique est simple,il suffit de faire couler de l’eau fraîche surla zone brûlée. • Cette eau doit être propre, mais pas spécialement stérilisée.

L’eau ne doit pas être trop froide. Une température de 10 à 25° convient bien, l’idéal 15 à 18°C.

L’eau doit couler sur la blessure pendant 10 à 30 minutes, durée nécessaire pour évacuer le maximum de chaleur.

• Le jet ne doit pas être dirigé directement sur la brûlure, mais au-dessus, de manière à ce que l’eau ruisselle sur la zone atteinte

• S’ils ne collent pas à la peau, prendre soin d’ôter les vêtements avant de refroidir la plaie.

• Sinon couvrez la brûlure d'une serviette ou d'un drap propre imbibé d'eau froide. • Attention à ne pas continuer le refroidissement si des frissons apparaissent ou si la victime semble avoir très froid.

• Surélever la zone brûlée si c’est possible (pied, main), afin d’éviter l’œdème. 36* Les brûlures du premier degré (type coup de soleil) guérissent spontanément en 5 à 6 jours en pelant. Elles peuvent être soulagées par des crèmes calmantes et cicatrisantes. Après avoir longuement refroidi la zone brûlée, appliquez une crème hydratante spéciale brûlure (type biafinetube 93g PPV : 44 Dh). Massez pour bien faire pénétrer la crème et si nécessaire recouvrez d'une compresse stérile. 52 Sur une brûlure du 2ème degré superficiel, l’ampoule, si elle n’est pas volumineuse, ne doit pas être percée. Sinon, la désinfecter avec un antiseptique et la recouvrir d’un pansement.

Cas de plaie : Le tout premier geste à réaliser en cas de plaie profonde est de mettre un pansement antiseptique, mais surtout jamais de garrot. 37*

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27 petits gravillons ou brindilles.

La désinfecter avec un antiseptique en utilisant une compresse stérile, puis la recouvrir d’un pansement.

Comprimer les petites plaies qui saignent avant de mettre le pansement.

Il faut surveiller les signes d’infection : plaie chaude, rouge et gonflée, présence de pus, douleur à distance de la plaie, fièvre… Toute plaie est une porte d’entrée pour le bacille du tétanos.

Il convient donc de vérifier que le dernier rappel de la vaccination anti-tétanique date de moins de 10 ans.

Exemples de produits disponibles : Aloes des Barbades

Cétrimide : Cet antiseptique est utilisé, en solution, pour la désinfection de la peau saine ou des plaies superficielles comme écorchure, crevasse, coupure, brûlure légère. En cas de surinfection, vous choisirez la crème. L'usage de la solution alcoolique est réservé à un acte chirurgical. La solution concentrée devra être diluée, à raison de 3 cuillérées à soupe par litre d'eau, et appliquée en badigeonnage ou en bain. Appliquez la crème 1 à 2 fois par jour.

Chlorhexidine + benzalkonium

Chlorhexidine + benzalkonium + alcool benzylique Chlorhexidine aqueuse

Chlorocrésol, gaïazulène, acétate d'alphatocophrérol, allantoïne Glycérol, vaseline, paraffine liquide

Hypochlorite de sodium

Hexamidine + chlorhexidine + chlorocrésol Peroxyde d'hydrogène (eau oxygénée) 10 volumes

Povidone iodée (Betadine 10% solution dermique PPV : 19.50) Triéthanolamine

■ CONSEILS DU PHARMACIEN

- Ne soignez une plaie qu'après vous être lavé les mains soigneusement avec un savon liquide neutre.

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- Avant l'utilisation d'un antiseptique, le premier geste en cas de plaie superficielle reste le nettoyage avec un savon doux ou un antiseptique moussant.

- Rincez, séchez par tamponnement avec une compresse stérile et appliquez ensuite l'antiseptique. Les fibres de coton et les fibres de cellulose inactivent le produit, faites des badigeonnages.

- Laissez agir l'antiseptique au moins 1 minute. Ne le rincez pas. Ne faites pas de pansement occlusif.

- Vaccination antitétanique à jour. Attention :

Utilisez rapidement tout flacon entamé ou solution diluée afin d'éviter la contamination bactérienne. Dès son ouverture, un flacon d'antiseptique peut être contaminé par des germes, les temps de conservation sont donc courts.

N'utilisez jamais successivement plusieurs antiseptiques, ils peuvent être incompatibles. En cas de dilution de la solution, préparez toujours votre solution au fur et à mesure des besoins, ne gardez pas une solution diluée. Les antiseptiques ne stérilisent pas, ils permettent juste pour un temps de réduire le nombre de microorganismes.

- Il ne faut pas appliquer le produit sur une grande surface ou le garder sous un pansement occlusif et ne pas utiliser des solutions non diluées sur une peau lésée ou brûlée.

- En cas de brûlure à travers un vêtement, ne surtout pas le retirer. Vous pouvez ôter le vêtement en le découpant tout autour de la zone collée, mais ne tentez surtout pas de décoller le tissu.

- Enlevez les bijoux (montre, bague…) avant que la peau ne commence à gonfler. - N'utilisez jamais de coton hydrophile qui colle à la plaie.

- N'appliquez pas de corps gras sur la brûlure (beurre, huile), et n'utilisez pas de remèdes de grand-mère.

- En cas de brûlure du 3ème degré : n'appliquez rien sur la zone brûlée.

- Appelez immédiatement les urgences, allongez la victime sur une zone non brûlée ou installez-la en position demi-assise si elle présente des troubles respiratoires. Cette position permet à la victime de se décontracter tout en libérant ses voies aériennes.

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- Surtout, ne percez pas les cloques (elles contiennent un liquide qui réduit la douleur et protège des infections).

- Enfin, n'utilisez pas d'éosine, dont la couleur masquerait l'état de la peau. 52* ■ LIMITES DU CONSEIL

- Si, quelques heures après, la zone brûlée devient douloureuse, mais insensible au toucher, il s’agit probablement d’une brûlure profonde : il faut alors consulter en urgence.

- En cas de brûlure du 3ème degré

Une plaie est qualifiée de grave si elle est infectée, profonde ou étendue, si elle est localisée près d’un orifice naturel (œil, bouche…) ou s’il y a présence de corps étrangers : il faut là encore consulter en urgence.

En cas de lésion étendue, consultez le médecin.

Si la personne brûlée est un très jeune enfant ou au contraire une personne âgée. Pour amener la personne brûlée chez le médecin ou à l’hôpital, enveloppez les zones brûlées à nu dans un champ stérile ou un drap, une alèze repassée pour le transport.

Si l’on n’en a pas sous la main, on peut la recouvrir d’un film plastique alimentaire transparent. 36*

Cas de coupures ou de plaies, conduisez la personne blessée chez un médecin dans un délai de 6 heures maximum, si :

- engourdissements, des fourmillements ou une perte de sensibilité au niveau de la zone blessée.

- la blessure est profonde, longue, ou avec des bords déchiquetés : elle nécessite une suture (idéalement au plus tard 6 à 8 heures après l’accident)

- un corps étranger est dans la plaie et vous ne parvenez pas à l’enlever, ou vous n'êtes pas certain d'avoir totalement réussi ;

- la coupure a été causée par un objet dont la propreté est douteuse ;

- la lésion est située au visage, au cou, près d’une articulation ou sous la plante du pied - la blessure n'arrête pas de saigner après 15 minutes de pression

- la plaie a tendance à s'ouvrir lorsque la personne bouge (en particulier lorsque la plaie est située à une articulation)

- le blessé est diabétique ou immunodéprimé : le risque infectieux est plus grand - vous ne savez pas si la vaccination contre le tétanos de la personne est à jour.

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DERMITE SEBORRHEIQUE ■ QU’EST-CE QUE C’EST ?

La dermite ou dermatite séborrhéique est une affection chronique de la peau non contagieuse, qui évolue par poussées.

■ QUELS SONT LES SYMPTÔMES ?

• La dermite séborrhéique se présente sous la forme de plaques rouges recouvertes de petites squames grasses dans les zones riches en glandes sébacées.

• Chez le nourrisson, elle débute après la deuxième semaine de vie et prend l’aspect de croûtes jaunes du cuir chevelu (croûtes de lait) et du visage. Un érythème fessier est parfois associé.

• Chez l’adulte, la localisation au visage est la plus fréquente (sourcils, ailes du nez, lisière du cuir chevelu), mais le cuir chevelu, le tronc et les zones pileuses peuvent être atteints.

■ LES MODES DE TRANSMISSION

La cause de la dermite séborrhéique est inconnue, mais le champignon Malassezia furfur en serait responsable. Cette levure de la peau devient pathogène sous l’influence de facteurs favorisant tels que la chaleur et l’humidité et vraisemblablement sur un terrain génétiquement prédisposé.

■ LES FACTEURS DE RISQUE - Le stress, l’anxiété et la fatigue. - Le caractère familial.

- Certaines maladies sous-jacentes : maladie de Parkinson, VIH. - Les facteurs climatiques : humidité et froid.

- L’alcoolisme et le tabac.

- Certains traitements médicamenteux : neuroleptiques.

■ PRODUITS DISPONIBLES

• Les antifongiques locaux sont utilisés en traitement d’attaque pendant 2 à 4 semaines, suivi éventuellement d’un traitement d’entretien séquentiel.

• La corticothérapie locale (shampooings, crèmes et lotions) est utilisée pendant quelques jours pour juguler une poussée, mais avec risque d'aggravation secondaire.

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• Les traitements oraux sont prescrits de façon exceptionnelle, dans les formes sévères et résistantes.

• Un traitement local sous forme de shampoing ou gel moussant est suffisant dans les formes peu sévères.

1) TRAITEMENT MEDICAMENTEUX

Liste des molécules correspondant à ces symptômes :

1)- CICLOPIROXOLAMINE : Ce médicament est utilisé pour soigner une affection de la peau, du cuir chevelu ou des ongles par un champignon microscopique.

- CICLOPIROX 8% RATIOPH VERNIS * CICLOPIROX OLAM 1% TUB* - MYCONAIL 80MG/G VERNIS MED FL*

- MYCOSTER 1% CR (PPV: 45.20), SOL (PPV 43.55), ou PDR* - SEBIPROX 1,5% SHAMP 100 ml (PPV : 135 Dh)

Peau : Appliquer la crème, la solution ou la poudre sur les lésions à traiter avec le bout des doigts, un peu de préparation ayant été déposée dans le creux de la main ou directement sur les lésions. Masser de façon douce et régulière jusqu'à pénétration complète. La spécialité doit être appliquée régulièrement une à deux fois par jour jusqu'à disparition complète des lésions. Shampooing : Utiliser deux à trois fois par semaine. Mouiller les cheveux et appliquer une quantité suffisante de shampooing afin d'obtenir une mousse abondante. Masser vigoureusement le cuir chevelu et les zones adjacentes du bout des doigts. Ensuite, bien rincer les cheveux et répéter l'opération. Laisser le shampooing agir sur le cuir chevelu, pendant 3 à 5 minutes.

Ongles : Appliquer le vernis avec le pinceau sur tous les ongles du membre atteint tous les soirs. Une fois par semaine, l'utilisation d'une solution dissolvante cosmétique permet d'enlever la couche à la surface de l'ongle qui pourrait nuire à la pénétration du principe actif.

■ CONSEILS DU PHARMACIEN / CICLOPIROXOLAMINE - Bien se laver les mains avant chaque application.

- Chaleur et humidité étant des facteurs de risque, il est donc conseillé de porter des vêtements et chaussettes en coton,

- Privilégier le port de sandales dès que cela est possible, enlever la semelle des chaussures pour bien les aérer, poudrer au moins une fois par semaine les chaussures avec une poudre

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antifongique, éviter de marcher pieds nus dans les lieux publics (piscine, gymnases…), bien se laver les pieds et bien sécher l’espace entre les orteils.

- Pour le cuir chevelu, utiliser des shampooings doux une fois par semaine. - Mieux vaut sécher la peau par tapotage et non pas en essuyant et en frottant

- Eviter les cosmétiques agressifs, les bains chauds, l’alcool, le stress, le tabac, les régimes hypercaloriques, le grattage, les coups de soleil.

- Pour éviter une auto-contamination ou une contamination intra-familiale, laver en machine à 60°C chaussettes et serviettes, désinfecter chaque jour baignoire et douche, laver régulièrement les sols, ne pas s’échanger de serviette de bain, préférer une serviette individuelle à un tapis de douche.

- Pour éviter une récidive, il faut s’assurer de la guérison complète avant l’arrêt du traitement, bien surveiller les zones atteintes auparavant en portant attention aux changements de couleur ou d’aspect de la peau, porter des chaussures neuves après guérison.

Ce produit est déconseillé en cas de grossesse et qu’il faut éviter le contact avec les yeux. 2)- HYDROCORTISONE CUTANE : Ce médicament est un corticoïde à activité faible, utilisé en application locale dans le traitement des dermatites atopiques, eczéma de contact du visage et des paupières, dermite séborrhéique faciale ou en entretien de dermatoses traitées dans un premier temps par des corticoïdes plus actifs, ou piqûres d’insectes, d’orties, coup de soleil localisé.

Appliquer au maximum 1 à 2 fois par jour, en touches espacées puis massez légèrement la zone à traiter.

La durée du traitement est la plus courte possible, selon avis médical, limité à 3 jours pour les formes en vente libre. Ex : APHILAN DEMANGEAISON CR B20 (PPV : 14.90 Dh) HYDRACORT 0.5% TUBE 30g (PPV : 40.40 Dh)

■ CONSEILS DU PHARMACIEN / HYDROCORTISONE CUTANE

- Lavez-vous les mains soigneusement avec un savon liquide neutre avant et après toute application.

- Appliquez en couche très fine et sur de petites surfaces. Ne le rincez pas. - Evitez toute exposition solaire en raison des risques de photosensibilisation.

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- L’activité des dermocorticoïdes est plus grande quand ils sont appliqués l’après-midi, une application quotidienne entre 16 à 18H pourrait suffire dans beaucoup de cas.

- Mettre le tube de dermocorticoïde quelques minutes au réfrigérateur avant application (effet froid qui calmera le prurit).

L'application de quantités plus importantes de dermocorticoïdes sur la même surface ne permet pas d'augmenter la concentration du corticoïde dans la peau.

- L’application sur le visage expose à une dermite, un sevrage progressif sera nécessaire. - Eviter d’utiliser sur de grandes surfaces ou sous forme de pansement occlusif sous peine d’observer des effets secondaires graves.

- Utilisation exceptionnelle chez les femmes enceintes ou allaitantes ainsi que chez le nourrisson (risque retard de croissance), ainsi que sur les plis, au niveau du visage, du siège et des paupières.

Automédication !! Il est déconseillé d'utiliser d’autres préparations à application locale en même temps ou un savon à pH acide qui peut favoriser le développement des champignons. 2) L’HOMEOPATHIE

Traitement des irritations localisées

Dans bon nombre de cas, un traitement de surface suffit pour apaiser les inflammations provoquées par la dermite séborrhéique. Appliquer pommade à base de Graphites (1%) ou de Mezereum (4%). Ces remèdes ont pour effet d’adoucir et d’hydrater la peau. Pour limiter la pullulation du champignon responsable de la maladie, un traitement antiseptique est souvent conseillé.

Un gel d’Urticium ou une pommade à base de Calendula peuvent être prescrits à appliquer deux à trois fois par jour.

Inflammations et lésions sévères

En fonction de la gravité des prurits et de la localisation des inflammations, on peut prendre des remèdes à une dilution de 7 CH à 9 CH, avec deux prises de 5 granules par jour pendant deux mois.

Ainsi, Natrum muriaticum 9 CH, Graphites 9 CH et Oleander 9 CH correspondent aux cas de dermite séborrhéique faciale et se manifestant sur le cuir chevelu.

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Si les irritations atteignent les membres, Antimonium 9 CH, Anagallis 9 CH et Petroleum 9 CH seront préconisés.

En cas de démangeaisons sur les parties génitales : Croton tiglium 9 CH. Tendance vers un état eczémateux

Parfois, la dermite séborrhéique se manifeste par un eczéma suintant, squameux ou corné. Dans ces cas, la prise de 3 à 8 granules par jour, dilués à 7 CH, est indiquée pour l’un des remèdes suivants : Arsenicum album, Arsenicum iodatum, Mazereum, Natrum sulfuricum et Antimonium crudum.

Si des inflammations chroniques apparaissent et s’accompagnent d’une poussée d’eczéma, on pourra opter pour l’association d’une dose de Natrum muriaticum 15 CH, à prendre une fois par semaine avec Apis mellifica, Urtica urens ou Muriaticum acidum.

3) PHYTOTHERAPIE

Les huiles : telles que l’huile de bourrache ou encore l’huile de carthame pour hydrater et cicatriser votre peau. L’aloe vera et le pamplemousse sont également utilisés dans le traitement des dermatites séborrhéiques.

Pour les nourrissons, en cas de croûtes de lait, il est possible d'en débarrasser les bébés avec des solutions simples :

•Des shampooings pour bébés sont disponibles en pharmacie.

•Pour ramollir les croûtes de lait avant le shampooing, recouvrez-les d'un produit gras – vaseline, liniment, etc.

• Laissez en place trente minutes à une heure, puis faites le shampooing normalement. •Après le shampooing, frottez doucement les zones touchées avec une serviette. Les plaques vont partir avec la friction.

Vous pouvez aussi éventuellement utiliser une brosse à poils souples. 53*

■ LIMITES DU CONSEIL

- Si les croûtes de lait chez le nourrisson résistent aux traitements doux, consultez un pédiatre.

- Si les croûtes de lait s'étendent à d'autres zones que le crâne, - Si des démangeaisons apparaissent 53*

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- En principe, toute formation anormale de pellicules sur le cuir chevelu et l’apparition d’une dermatite atypique doivent conduire à une consultation médicale. Il en est de même lorsqu’on est en connaissance d’une prédisposition génétique à une maladie de la peau et qu’un problème cutané se présente. Enfin, dans tous les cas de persistance d’une irritation cutanée, il est conseillé de consulter le plus tôt possible un dermatologue.

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