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Submitted on 1 Jan 1906
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P. Gaubert
To cite this version:
P. Gaubert. Les gisements de pechurane de la Saxe. Radium (Paris), 1906, 3 (5), pp.132-135.
�10.1051/radium:0190600305013201�. �jpa-00242176�
Études sur le mouvement oscillatoire amorti. (Jour-
nal Lumière électrique, 1891.)
Sur l’équation réduite de Van der Waals. (Archives
des Sciences physiques et naturelles de Genève, t. XXVI, 1897, p. 15.)
Sur l’emploi des condensateurs à anneau de garde
et des électromètres absolus. (Comptes rendus de
l’Académie des Sciences, t. CXV, 1892, p. ’I068. - Journal de Physique, 5a série, t. II, 1895, p..9,65.)
Appareils nouveaux créés par P. Curie Quartz piézo-électrique [en collaboration avec M. J. Cu-
RIE]. (Journal Lunlière électrique, t. XXII, 1886, p. 57.
- Annales de Clrimie et de Physique, 61 série, t. XVII 1889, p. 585.)
Électromètre apériodique [en collaboration avec
M..J. CURIE]. Journal Lumière électrique, t. XXH, 1886,
p. 57 et 145.)
Électromètre à bilame de quartz [en collaloration avec
M. J. CUTIIEJ. (Comptes rendus de l’Académie des
Sciences, t. CVI, 1888, p. 1287. - Journal de Phy- sique, 2e série, t. VHf, 1889, p. 149.)
Électromètre astatique pouvant servir comme watt- mètre [en collaboration avec lI. R. BLONDLOT]. (Comptes
rendus de l’Acadérniedes Sciences, t. CIl, 188R, p. 8 11.
Journal de Physique, t. VIII, p. 80.)
Électroscope pour l’étude des corps radioactifs.
(Bulletin cte la Société de Physique, janvier 1900.)
Condensateur absolu à anneau de garde [en collaho-
ration avec M. J. CURIE]. (Annales de Chimie et de Phy- siclue, 61 série, t. XVIII, p. 585.)
Dynamomètre de transmission avec système de
mesure optique. (Comptes rendus de lacadéniie des
,Sciences, t. CIII, /188G, p. 45.)
Balance de précision apériodique et à lecture
directe des derniers poids. (Cornptes rendus de
l’Académie des Sciences, t. CIII, 1889. - Journal de
Physique, 2 série, t. IX, 1890, p. 138.)
Les gisements
depechurane
de laSaxe
Par P. GAUBERT,
Docteur ès-sciences. Assistant de Minéralogie au Muséum de Paris.
1. - Freiberg.
Nous avons vu1 que la région occidentale de
l’Erzgebirge était tout à fait privilégiée au point de vue des gisements de péchurane et que l’uranium se rencontrait dans les filons appartenant à
la formation cobalto-argentifère, qui a fait suite aux
éruptions porphyriques provenant du grand laccolite granulitique de Eibcnstock-N(tudeck. Ce métal se
trouve, en effet, en grande abondance à Joachimsthal et
en quantité beaucoup moindre à Schneeberg, Johann- georgenstadt, etc., ces deux dernières localités étant situées sur le versant nord de la chaine de l’Erzge- birge, et en Saxe. Les mines de Freiberg, dans la partie Nord-Est de l’Erzgebirge, sont aussi relativement riches en pechurane et ce sont elles qui vont faire l’objet de cette étude.
La ville de Freiberg, bien connue par ses nom- breux filons et son école des mines, a été fondée au douzième siècle par des mineurs venus du Harz. La
quantité d’argent extraite de ses filons est considé- rable, 1B1. H. Mùller évalue à 5 242 957 kilogrammes
celle qui a été obtcnue de 1165 à 1896. Cependant, malgré la richesse dcs filons en exploitation, par suite de la valeur toujours décroissante de l’argent, la
’l, Le Radium, janvier 1906.
prospérité des mines va constamment en diminuant.
Les filons du district minier de Freiberg ont été l’objet de très ncmbreuses études sur lesquelles re- posent la plupart des théories émises sur la formation des filons, sur leur richesse en profondeur, etc. Je ne rappellerai que celle de Werner, le célèbre pro- fesseur de l’école des mines de Freiberg. L’ouvrage
de àl. Hermann Dlüller i, le plus récent ct lc plus com- plet sur les mines de Freiberg, contient la bibliogra- phie de tous les travaux publiés sur le district minicr,
aussi je ne mentionnerai ici que celui de Michel Lévy
et Choulette : Mémoire sur les principaux champs de
filons de la Saxe et de la Bohême septentrionale2.
10 Constitution géologique du district. -
Le sol de toute la partie orientale et nord-est de l’Erz-
gebirgc est constitué par unc sorte de gneiss auquel
les mineurs donnent le nom de gneiss gris, rappelant
ainsi sa couleur; c’est le gneiss il mica noir (biotite)
des géologues. Il est formé par du feldspath de cou-
leur blanchâtrc (orthose et oligoclase), par du quartz très riche en inclusions lui donnant une certaine opa- cité, par du mica noir (biotite), remarquable par sa richesse en acide titanique (2,45 à 5,60 pour 100).
1. HERMANN MILLLER. Die Erzgange des Freibergcr Borgrevier.
2. Ann. des Mines, 6e série, t. XVIII, 1890, p. 117.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190600305013201
On a beaucoup discuté sur l’origine de ce gneiss;
la plupart des géologues allemands admettent main- tenant l’idée de M. Michel Lévy et considèrent qu’il provient de schistes anciens entre les couches desquels
le magma granitique sous-jacent a pénétré en les 111é- tamorphisant. Il s’est produit par conséquent une
nouvelle roche qui présente, a cause de son origine, de
nombreuses variations locales. Des noms spéciaux, qu’il
est inutile de mentionner ont été donnés à quelques-
unes de ces dernières.
Les anciens géologues appelaient gneiss rouge une x°ochc, dont le feldspath, qui cst de l’orthose ou de
Fig. 1. - Carte géologique des environs de Freiberg.
gn, gneiss gris; g, granite; m, micaschiste; s, silurien.
l’oligoclasc, est coloré en rouge par de l’oxyde de fer,
comme cela arrive très fréquemment dans les feld- spaths ; aujourd’hui on lui donne le nom de gneiss à miiscovite, le mica noir y fait, en effet, presque com-
plètement défaut. Cette roche forme des filons déve-
loppés, surtout dans les mines Himmelsfürst, au sud
de Ir’rcibcrg; elle est considérée comme étant d’origine éruptive et appartenant à la famille des granites.
Dans le district de Freiberg, des micaschistes, des phyllitcs et des couches siluriennes se montrcnt par
place, mais ils ont fort peu d’importance, à l’cxception
d’un micaschiste grenatifère développé dans les mines
d’Himmelsfürst, près de Brand.
Le gneiss est traversé par des roches éruptives di-
verses : granites, diabases, lamprophyres, porphyrites, rhyolite, pechstein, venus à la fin de la période pri- maire, et basaltes néphéliniques ayant fait éruption à l’époque tertiaire.
Lc granité constitue le petit massif de Bobritsz à l’est et à 20 kilomètres de Freiberg; il se prolonge
au-dessous des gneiss formant le sol de cette ville, tra-
versés par de nombrcux filons.
Les diabases forment de petits laccolites et des filons dans les phyllites et les couches siluriennes des
environs de Frankenberg, Seifersdorf et Reichenbach.
Lcs gneiss de tout l’Erzgebirge et aussi les mica- schistes sont coupés par de nombreux et étroits filons d’une roche éruptive désignée successivemcnt sous les
noms de vacke, de mélaphyre et récemment de ker- santon (diorite micacée) et de minette (syénite mi- cacée). Ces deux types distincts kersanton et minette
forment le groupe des lamprohyres, de Rosenbusch.
Leurs filons ont de quelques centimètres à 5 mètres
d’épaisseur et sont dirigés généralement S. E.-N. 0.
Quelques-uns de ces derniers se trouvent dans les mines Himmelsfürst dont les filons contiennent de la pechu-
rane. Les porphyrites, dont la composition chimique
se rapproche beaucoup de celles des lamprophyres,
n’ont pas été rencontrées dans les régions travcrsées par des filons n1étallifères.
Les roches les plus intéressantes et les plus impor-
tantes au point de vue minier des districts de Freiberg
sont les rhyolites (quartzporphyre ou felsitporphyre
dcs auteurs allemands). Elles forment des filons étroits souvent recoupés par les filons métallifères et dirigés
suivant les deux systèmes de fractures principaux de l’Erzgebirge c’est-à-dire: N. E.-S. 0. (direction de la
chaîne de l’Erzgebirge,) et perpendiculairement à cette
dernière (direction hercynienne). Le plus grand nombre
de filons appartiennent au premier système.
2° Filons métallifères. - Les filons du district minicr de Freiberg forment 1 Il groupes ou champs de
filons (gangleld). Le plus important de tous et le seul
dans lequel la péchu-
rane a été trouvée
en quantité notable
est celui qui est
situé entre les val- lées de Bobritzsch et du grand Striegis
et qui contient les filons des environs de Freiberg et de
Brand (fig. 1). Les
filons y forment un réseau fort compli-
Fig. 2. - Schéma représentant les dé- nominations des filons suivant leur dir ection.
qué; cependant les anciens mineurs avaient remar-
qué qu’ils pouvaient être ramenés à 4 groupes aux-
quels ils ont donné des noms spéciaux en usage encore
en Saxe. La fig. 2 donne l’explication de ces dénomi-
nations et permet de comprendre les noms des filons figurés sur les cartes (fig. 5 et 4). Les filons ont été
désignés d’après leur direction, déterminée par la boussole de mineur divisée deux fois en douze heures
ou deux fois de 0 à 180°, sans tenir compte de la déclinaison magnétique.
De ces directions les plus importantes sont celles qui sont parallèles à celle de l’Erzgebirge (N. E.-S. 0.), Morgengânge et Niedrigstreichende Spatgange) et à
celle du système hercynien (N. O.-S. E.) Spatgangc et Niedrigstrcichendc Flachegänge).
a) Nature et âge des filons. - Von Herder 1 a-vait déjà distingue deux formations principales, une an-
nan à la f ormation dolomi ticlue sont très nombreux,
on en compte 400 dans le district de Freiberg., mais
ils sont surtout situés dans les environs de Brand,
particulièrement dans les mines tiimmeisfùrst (partie
Fig. 3. - Carte minière des filons Himmelfürst : Gneiss gris, Gneiss rouge, Micaschiste grenatifère, Filons de porphyre. Filons
de la formation dolomitique, Filons de la formation plombeuse barytiquc et argentifère.
cicnne et une récente. La première comprend les
venues suivantes en partant de la plus ancienne :
Il Formation cluartzeuse noble;
2° Formation plombeuse pyriteuse et formation
cuivreuse;
5° Formation stannifère;
4° Formation dolomitique ou formation du plomb
nohle.
A la série récente appartiennent : .
5° Formation plombeuse barytique et formation argentifère;
6° Formation 111angano-ferrifère.
Les veines métallifères sont donc un peu plus variées
que celles de la partie occidentale de l’Erzgebirge 2. La pechurane se rencontre dans les formations dolomi-
tique et plombeuse barytique et est toujours associée
aux minéraux à cobalt de telle sorte que l’on rctrouvc,
encore ici, les mêmes caractères qu’à Joachimsthal.
La description de toutes les formations qui ne sont
pas uranifèrcs sera laissée de côté.
b) Formation dololnitique. - Les filons apparte-
1. VON HERDER. Der Tiefd Meissncr Erbstolln, 1903.
2. Le Radium, n- 1, 1906, p. 5.
occidentale), Vereinig Feld, Einigkeit, Beschert Glück
et Herzog August (fig. 5).
La pechblende a été surtout rencontrée dans les mines Himmelsfürst, Beschert Glück, près de Brand et
HimmelFahrt au nord-est de la ville de Freiberg (fig. 5 et 4).
Le caractère le plus important de la formation dolo- mitique est l’abondance du quartz, de la dolomie et
de la dialogite (carbonate de 111manganèse) formant la gangue et la présence des minéraux métalliques sui-
vants : galène, blende, pyrite, freiberbite, stéphanite, argentite, pyrargyrite (argent rouge) et argent natif.
En outre, il existe en petite quantité de la barytine,
de la fluorinc, de la calcédoine, de l’apophyllite, etc.,
et d’autres minerais d’argent, de nianganèse, de fer,
de cobalt, de nickel, d’arsenic et le ininéral qui nous intéresse, la pechurane,
La pechurane ne se rencontre pas dans tous les filons de la formation dolomitique, elle est particuliè-
remtnt concentrée dans ceux de Kalbstehende, Teichfla-
cher Benjaminstehende, Silberfundstehende apparte-
nant aux mines de Himmelsfürst (fig. 5).
Les caractères de la formation dolomitique son
bien nets dans les filons d’Himmelsfürst. La plupart
des minéraux métalliques et en particulier la galène,
la blende et la pyrite y sont riches en argent.
La pechurane qui se trouve, d’une manière géné- ralc, au milieu ou au voisinage des minéraux dans
lesquels l’argent existe normalcment, se présente sous
deux aspects différents.
1 ° Elle forme des masses plus ou moins volumi- neuses, de forme variée, a surface souvent mame- lonnée et resscmblant à la pechblende de Johanngeor- genstadt ou de Joachimsthal ; elle est souvent intimc- ment associée a la dolomie, de telle sorte que l’on
retrouve ici un caractère existant constamment à Joachimsthal et qui a été aussi signalé à Prribram
bien que cette dernière localité ne fasse pas partie de
la chaîne de l’Erzgebirge.
2° La pechurane est intimement mélangée à de la pyrite, de la chalcopyrite et n de la galène, de telle
sorte que l’ensemble forme une masse plus ou moins pulvérulente. C’est cette forme qui est la plus fréquente
dans les filons de Freiberg. Tandis que la pechurane
massive est parfois pure, celle-ci contient une certaine
quantité d’argent, aussi était-elle autrefois traitée seulement pour l’extraction de ce métal. Depuis vingt-cinq ans on extrait l’urane et le minerai est
d’abord vendu, d’après sa teneur en uranium. Le résidu est ensuite traité pour l’argent (la quantité
atteint 6 pour 100). Ainsi de 1886 à 1890, 5811 kil. 50 de pechblende pulvérulente ont été extraits des mines
Himmelsfürst et ont été vendues seulement pour leur contenu en uranium, 29 589 marcs 40 ou 56 584 francs.
Le filon Kalbstehende a fourni autrefois de la pe- churane massive contenant 0,50 pour 100 d’argent.
Récemment on a extrait du filon Teichflacher de la
pechblende pulvérulente contenant 0,205, 2,16 et 10,06 pour 100 d’argent. Celle de Silberfund en con-
tient 2,60 pour 100 et celle du filon Benjamin 0,88
à 0, 70 pour 100.
Le filon lialbstehende a fourni une quantité assez grande de pechblende sur les murs des 7, 9 et 1/2 il Gezeugstrecke au nord du filon August fl. ; en 1885,
on a extrait 492 kil. 15 de minerai.
L’analyse de ccttc sorte de pechurane lnlpllre, faite
par A. Schertel, a donné les résultats suivants : Soufre 28,08 pour 100, argent 1,91, plomb 0,85,
cuivre 6,50, oxyde d’uranyle 30, 20, fer 17,15, chaux 1,01, acide carbonique 14,52. hydrogène 0,98, partie
insoluble (mica, silice, etc. ) 4,80. Total 98,15 p. 100.
:M. H. lllüller fait remarquer qu’il existe dans ce mélange une quantité considérable d’acide carbonique qu’on ne retrouve pas dans les autres minerais du district de Freiberg.
c) Formation ploiiibeuse úa t’y tique et formation
de l’argent. - Dans le district de Freiberg, il existe
environ deux cents nions de cette formation, distribués principalement dans la partie inférieure du gneiss,
mais la pechurane ne se rencontre que dans quelques-
uns d’entre eux. Les filons sont dirigés parallèlement
aux fractures du système hercynien. Leur puissance
est habituellement de 4 à 50 centimètres, mais ils pcuvent atteindre 2 mètres et parfois 7 mètres là où il y a une ramification.
La nature minéralogique du remplissage permet de distinguer deux groupes de filons :
1° La formation plombeuse barytique qui est la plus ancienne; - 2° La formation du cobalt, de l’u-
ranc et de l’argent (edeln Geschicke).
Cette dernière est remarquable par les nombreux minerais d’argent, de nickel, de cobalt, de bismuth accompagnés de leurs produits de décomposition.
Elle ne forme pas de filons particulicrs, mais elle se
montre très irrégulièrement dans les filons barytiques
surtout au croisement des formations plus anciennes.
Elle correspond à la formation cobalto-argentifère
et uranifère de Marienberg, d’Annaberg et de toute la partie occidentale de l’Erzgebirge.
Dans la mine Himmelfahrt, au croisement du Gluckauf Spat avec le Kirschbaumstehende, la pechu-
rane a été trouvée en quantité notable. Les analyses
de Fritzche ont montré qu’elle contenait du sélénium et du vanadium.
Il est probable que les minéraux de cobalt et de nickel, et peut-être aussi l’uranium trouvés dans les
filons de la formation dolonlitique n’appartiennent
pas à cette dernière, mais bien a la forlnation argen- tifère produite postérieurement.
L’argent et d’autres métaux de la venue barytique
et argentifère proviennent probablement de la disso- lulion par les eaux des anciens dépôts appartenant aux
formations anciennes, mais l’uranium et le gcrmanium qui existe dans l’argyrodite ont une autre origine.
La répartition de la pechblende et ses associations
minéralogiques n’ont été étudiées d’une façon aussi précise qu’à Joachimsthal, cependant la plus grande partie de ce minéral a été trouvée aux étages 7, 9 et 1/2 11, c’est-à-dire à une profondeur de 520 à
400 mètres au-dessous de l’orifice du puits Franken,
par conséquent presque au niveau de la mer.
L’analyse des eaux minérales ayant traversé les
filons de Freiberg n’a pas montré l’existence de l’ura- nium, mais elle a récélé la présence de traces
de cobalt et de nickel. L’existence de ces deux mé- taux a aussi été constatée dans les gneiss ou plutôt
dans le biotite et on s’est basé sur ce fait pour appuyer certaines théories sur le remplissage des fllons.
En résumé l’étude des filons uranifères de Freiberg
vient confirmer quelques-uns des faits reconnus à
Joachiinsthal. La pechblende se rencontre de préfé-
rence en profondeur, elle est accompagnée des miné-
raux de cobalt, est souvent associée à la dolonlle, et les filons sont postérieurs aux éruptions porphyriques.