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Compte rendu de la JRD langues régionales 09/01/2012

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Compte rendu de la JRD langues régionales 09/01/2012

Présents :

- l'inspecteur général, M. Salles-Loustau, IG de LR (matin)

- 18 collègues dont Thérèse Jamet-Madec et Marc Rollin, co-responsables nationaux langues vivantes - une doctorante sur l'enseignement des LV en France et en Allemagne

Rappel que cette JRD LR SNES se fait en attente d'une journée FSU l'an prochain et pour préparer le congrès d'avril.

Après un tour de table de présentation, les collègues évoquent les questions qu'ils se posent : formation des jeunes collègues, remplacement des départs à la retraite, place des LR dans les établissements, pérennisation et développement des filières (empêché parfois par les lourdeurs administratives, même quand il y a les conditions), diminution des DGH qui menacent les LR, peu de collègues avec la valence leur permettant d’enseigner en LR, continuité des filières, notamment bilingues, surtout à l'heure des "pôles" académiques des langues, chute des élèves, en Seconde, avec la réforme du lycée...

Matinée : Introduction du SNES avec interrogation notamment sur l’article publié dans le Figaro Intervention de l'IG, M. Salles-Loustau.

L'article du Figaro (L'enseignement des langues régionales en question, 31/10/2011).

Interrogé sur le contenu de cet article, JSL revient sur ses formulations et sur quelques idées reçues :

- Première remarque: l’article généralise abusivement à l’ensemble des langues régionales le cas du breton. Sans doute salue-t-il les progrès et les réussites de l’enseignement de cette langue, mais pour laisser entendre que ces efforts viennent au secours d’une cause perdue, en mettant en regard la courbe croissante du nombre des jeunes locuteurs avec celle du nombre de locuteurs natifs, qui s’amenuise à une vitesse supérieure. On sait pourtant que, dans des situations analogues (voir le basque en pays basque), ce sont les progrès de l’enseignement et la multiplication des sites bilingues qui rendent possible la récupération de la langue. D’ailleurs, la sauvegarde du patrimoine linguistique est inscrite en préambule des textes réglementaires.

- L’article pointe la différence entre la langue apprise à l’école et le breton parlé par les locuteurs natifs dont il est question plus haut. Il s’agit là d’un mauvais procès, souvent fait aux langues régionales. Comme toutes les langues vivantes, celles-ci évoluent pour s’adapter à de nouveaux usages et ne sauraient être enfermées dans le passéisme ou la ruralité auxquels on les renvoyait au siècle dernier avant que leur enseignement se développe. L’article, jouant sur des représentations désormais dépassées, fait fi de l’utilisation de ces langues dans des usages et des domaines nouveaux, à commencer par ceux des disciplines non-linguistiques enseignées tout au long des cursus bilingues.

- Enfin, la question posée aux lecteurs sur l’opportunité de développer l’enseignement des langues régionales montre, si nous ne le savions pas encore, que la légitimité de la transmission des langues régionales par l’Ecole n’est pas reconnue par tous.

A contrario, plusieurs décennies d’enseignement, et en particulier d’enseignement bilingue –d’abord dans le premier degré, ensuite au collège et maintenant au lycée- permettent de faire un certain nombre de constats :

- L’enseignement des langues régionales connaît une croissance continue en nombre d’élèves à tous les niveaux et en particulier dans l’enseignement bilingue, particulièrement exigeant. C’est la preuve qu’il répond à une demande sociale soutenue et qu’il trouve pleinement sa place dans l’offre d’enseignement proposée aux élèves.

- Il se double d’un enseignement dans la langue pour les DNL (disciplines non-linguistiques), qui se développe également au collège et au lycée et ouvre à ces langues de nouvelles perspectives.

- Il contribue à la réussite des élèves, dans la maîtrise des langues vivantes comme dans celle du français; selon les résultats concordants des évaluations.

Ce constat est valable pour toutes les langues régionales. Néanmoins, prises une par une, la situation de ces langues est différente et présente parfois de vifs contrastes.

− L’Alsace. Le choix de l’allemand comme langue de référence à l’école (aux termes d’un accord entre la Région et l’Education nationale) fait de la « langue du voisin » la langue régionale d’Alsace et assure d’une certaine manière la généralisation de son enseignement.

− Le basque. La création d’un office public de la langue basque permet aux divers partenaires -Etat, collectivités territoriales- de collaborer activement et en toute transparence au développement de l’enseignement du basque.

Actuellement, ce sont près de 40% des élèves du premier degré scolarisés sur le territoire de la langue (1/3 du

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département des Pyrénées-Atlantiques) qui suivent des cursus bilingues français-basque. Pour mémoire, les sociolinguistes fixent entre 30 et 40% d’élèves scolarisés dans la langue menacée le seuil à partir duquel la récupération linguistique est possible. L’essor du basque doit aussi beaucoup aux efforts déployés en faveur de la langue par le gouvernement basque en territoire espagnol.

− C’est également le cas du catalan, enseigné dans les Pyrénées-Orientales, qui bénéficie du dynamisme de la Generalitat de Catalunya voisine. Si le pourcentage d’élèves scolarisés en catalan est moins élevé que pour le basque, on peut concevoir à terme une généralisation de l’offre de langue à tous les élèves concernés.

− Cette généralisation est quasiment acquise pour la langue corse, protégée par une loi qui règle les obligations respectives de l’Etat et de la Collectivité territoriale de Corse. La langue est proposée aux élèves tout au long de leur scolarité tandis que, dans le premier degré, l’enseignement bilingue est amené à devenir la norme.

− Un office public de la langue bretonne vient d’être créé sur le modèle du basque. L’enseignement bilingue public est en croissance régulière, tout comme les écoles Diwann et l’enseignement catholique, avec des effectifs plus nombreux. La question, comme pour d’autres langues, est ici celle du recrutement des maîtres. Malgré les efforts des divers partenaires (places au concours, bourses d’études allouées par la Région), le développement de l’enseignement est freiné par la difficulté de trouver des enseignants.

− Bien qu’elle rassemble le plus grand nombre d’élèves, la situation de la langue occitane à l’école est plus complexe. Tout d’abord parce que la langue s’étend sur huit Régions et près de 40 départements. L’enseignement est très inégalement réparti : en accroissement régulier dans les académies du sud du domaine (Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix-Marseille, Nice), il peine à se développer dans les académies de Limoges, Clermont et Grenoble où l’usage social de la langue est pourtant plus vivace, mais où la question de son enseignement ne semble pas vraiment prise en compte par les partenaires concernés. Seules trois Régions (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc- Roussillon) ont signé avec l’Etat les conventions portant sur l’enseignement des langues régionales prévues par la loi de 2005. Ce sont celles où l’enseignement de l’occitan est le plus développé.

− A l’outremer, la situation des langues est à mettre en regard avec le statut des divers territoires. C’est le cas du tahitien pour la Polynésie Française où le gouvernement local multiplie les initiatives, ou des langues mélanésiennes pour la Nouvelle-Calédonie où l’enseignement se focalise sur quatre des nombreuses langues héritées présentes sur le territoire. Le traitement du créole est aussi très variable selon les territoires.

Ce tour d’horizon montre la variété des situations des langues régionales, bien qu’elles bénéficient dans les textes réglementaires de possibilités analogues en matière d’enseignement. Dans la réalité, leur présence à l’Ecole est de plus en plus étroitement liée à la volonté et au soutien des Régions, collectivités ou territoires concernés. Si les collectivités territoriales n’ont pas de projet pour leurs langues, il est certain que celles-ci sont vouées à disparaître du paysage scolaire, et donc à terme du paysage tout court. Si elle ne relève pas –ou plus depuis leur inscription dans la Constitution- d’un choix politique à strictement parler, la place de ces langues à l’Ecole est largement déterminée par l'investissement des partenaires locaux.

Bien évidemment, l’Etat reste le garant de l’enseignement des langues régionales. Pour le premier degré et le collège, l’Education nationale a fixé les programmes de chacune de ces langues, sur le modèle de ceux des langues vivantes étrangères, avec un développement particulier pour les cursus bilingues. Pour le lycée, il s’agit d’un même programme pour l’ensemble des langues vivantes – étrangères ou régionales.

Cette normalisation, qui s’est accélérée ces dernières années, n’est pas tout à fait achevée. Elle s’inscrit dans une dynamique de reconnaissance qui rend souhaitables certains aménagements :

− la langue régionale –qui bénéficie du statut de LV2 dans les textes officiels- doit être réellement considérée comme une LV2 à part entière (ex: dans la création des classes bilangues, ou dans le choix des langues au bac pro),

− la compétence souvent remarquable des élèves ayant suivi une scolarité bilingue mérite d’être reconnue. On peut imaginer –mais ce ne sont que des bases de travail- la création d’une certification spécifique (création d’un DCL junior ?) ou, plus simplement, l’intégration pure et simple de ces cursus dans les classes européennes avec une mention européenne au baccalauréat.

− les enseignants de langues régionales doivent pouvoir bénéficier des mêmes perspectives de carrière que leurs collègues de langues étrangères avec une ouverture au corps des agrégés. Les corps d’inspections doivent également bénéficier du statut commun.

Echange avec les collègues.

Le corse :

L'enseignement est un enseignement de LCC ( langue et culture corse) : 1h30 de langue + 1h30 de culture + 1h dans une autre discipline dès la maternelle avec l'objectif de 1/3 d'élèves dans cette filière.

90% des élèves choisissent une option corse à l'entrée en 6ème et 50% continuent jusqu'en fin de 3ème. Au lycée, les effectifs baissent mais 20% des élèves étudient encore le corse jusqu'en Terminale.

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Il existe une convention sur l'enseignement du corse entre l'Etat et la région d'une durée de 6 ans.

M. l'Inspecteur pense que la question de la bivalence du concours reste posée, malgré les réticences rencontrées localement. Il faut en tout cas favoriser les échanges avec le primaire, car des postes en surnombre pourraient être plus un inconvénient qu'un avantage à terme.

Le breton :

Sur le vivier, le problème d'être sur plusieurs établissements pèse sur le recrutement. De plus, il y a un problème de pôles : le collège où il y a la LR n'est pas le collège de secteur et c'est aux collectivités locales de payer le transport, ce qu'elles ne veulent pas toujours faire. Par ailleurs, la formation des enseignants reste problématique. A l'université, il y a du breton intensif pendant 6 mois mais il est à charge d'officines privées. De plus, l'optionnel est souvent fermé pour avoir une marge de manœuvre sur les bilingues. Il existe aussi une rupture entre le collège et le lycée, notamment en centre Bretagne.

M. l'Inspecteur pense que la création de l’Office public de la langue bretonne entraînera les mêmes progrès que pour la langue basque ; il invite les autres LCR à travailler à la création d’offices là où il n’y en a pas.

L’occitan :

Il y a des difficultés à implanter l'occitan et une défection dans le recrutement en Seconde, avant une reprise en Première car les élèves ont compris qu'ils peuvent le prendre au Bac. De plus, il y a un manque de moyens et une précarité qui n'aident pas au développement des "langues minorées". Par exemple, 10 établissements perdent l'enseignement de l'occitan dans le Gard car 4 collègues sont en arrêt maladie et ne sont pas remplacés. Il y a aussi une crainte de risque de régionalisation des statuts et des missions.

Dans le Gard, 1/2 poste de conseiller pédagogique est supprimé en primaire (suite à une forte mobilisation, ce poste a été rétabli depuis). Les collègues sont également en attente de la création de bourses et d'un office public de l'occitan.

Par ailleurs, la plupart des jeunes collègues sont TZR et non titulaires et il y a un manque de valence en histoire-géo, ce qui va poser un problème pour les classes bilingues.

En Provence, les enseignants de LR ne se rencontrent pas et ne font pas le programme. Le DCL n'est pas en place à Aix et à Marseille. L'option à l'IUFM d'Avignon a été supprimée. L'autonomie des établissements apparaît comme une menace.

M. l'Inspecteur explique que le DCL doit pouvoir être organisé partout où il y a un nombre de candidats suffisant. Il se dit disposé à venir animer des stages académiques.

Les langues dites "à faible diffusion" :

Les langues dites "à faible diffusion" se confrontent souvent aux mêmes problèmes que les LR : rentrer dans le dispositif bilangues, être reconnues comme une vraie LV2, les postes qui diminuent, les formations qui manquent, le manque de remplaçants, la crainte sur l'autonomie de l'établissement, le manque d'informations des élèves (familles, CIO...), le problème de suivi d'un niveau à l'autre, le problème des horaires (parfois en même temps que d'autres cours), être vues comme des langues d'immigrés...

Questions diverses du secteur LV national :

- Comment sortir du paradoxe Etat (qui finance) / régions (importance de l'implication des élus locaux) ? Une politique nationale des langues n'est-elle pas encore nécessaire, notamment pour redéfinir les postes sur tous les territoires, avec un appui là où on souhaite faire émerger un vivier ? Ce qui pose la question de l'implantation des bilangues et des euros.

M. l'Inspecteur explique que le cadre national (recrutement, programmes, gestion des carrières) n’est pas remis en question par l’implication des collectivités territoriales, mais que la signature de conventions ou, mieux encore, la mise en place d’offices de la langue doit permettre une gestion du dossier plus souple et plus efficace. Le rôle renforcé des recteurs, la montée en puissance des Régions sur ce dossier devraient permettre le déblocage des situations les plus critiques.

- L'idée d'offices publics remplacerait-elle les CALR ?

M. l'Inspecteur précise que la CALR (Commission Académique des Langues Régionales) est un outil précieux, mais qu’elle se réunit une fois par an, dans le meilleur des cas. En cas de création d’un office public, le rôle de la CALR se trouve naturellement allégé.

- Demander à ce que les LR soient considérées comme des "vraies" LV2 implique des moyens car aujourd'hui il n'y a pas de groupe ouvert à moins de 10-15 élèves, comme pour toutes les langues d'ailleurs.

- Les certifications proviennent d'officines privées, ce qui représente une privatisation rampante du système éducatif, et elles n'évaluent que les compétences, en oubliant les aspects culturels et citoyens. Le SNES est donc plus favorable aux diplômes.

M. l'Inspecteur dit que s’il a évoqué une certification, c’est pour valoriser les parcours bilingues. Dans le cas des langues régionales, il pourrait s’agir d’une adaptation au niveau lycée du DCL (Diplôme de Compétence en Langue), qui est un diplôme Education nationale, et qui est déjà ouvert avec succès depuis l’an dernier pour l’occitan et le breton.

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- Permettre un enseignement aux débutants à l'Université renvoie à la question des outils (manuels, propositions de séquences...) : existent-ils et pour tous les niveaux ?

M. l'Inspecteur rappelle la nécessité d'outils qui commencent à voir le jour dans toutes les langues. Il est clair qu’on ne peut plus envisager un enseignement de langue et en langue sans développer la ressource d’outils en ligne. Certains CRDP (Rennes, Bordeaux, Corse, etc. ) ont mis en place des cellules dédiées aux langues régionales. Leur fonctionnement est généralement assuré avec l’aide des Régions.

- Il y a encore du chemin à faire pour que certaines LR soient reconnues, notamment aux examens (ex: franco-provençal, flamand).

M. l'Inspecteur rappelle l'importance de l'implication des collectivités. Il semble, par exemple, que la Région Rhône- Alpes se positionne actuellement au sujet du franco-provençal.

En conclusion de la matinée, il est rappelé que le SNES a été reçu au comité stratégique des LV où il a défendu la diversification pour des raisons économiques, géo-politiques et culturelles.

Le SNES rappelle que les stagiaires se retrouvent sans formation et que les collègues n'ont plus de formation continue, ce qui contribue à augmenter les difficultés.

Le SNES pointe également le problème de communication des outils existants (ex: breton) et le problème des chefs d'établissement qui ne communiquent pas toutes les informations.

Le SNES pense qu'il faut travailler de concert avec les offices publics, quand ils existent, et maintenir les CALR et développer les groupes de travail qui permettent vraiment de travailler. Ainsi, à l'issue des derniers groupes de travail sur le breton, il a été retenu par le Rectorat de Rennes les axes suivants :

− développer une information plus globale ;

− conforter la lisibilité de l'enseignement bilingue ;

− sécuriser les parcours dans l'enseignement optionnel ;

− retrouver une dynamique de recrutement d'enseignants.

La question de l'initiation en primaire – autrement que par l”associatif financé par les collectivités locales – est posée.

Après-midi : travail sur les mandats du SNES.

Pour le SNES, il y a urgence de faire avancer le Ministère sur cinq points essentiels.

1. Le Ministère doit rattraper son retard en ce qui concerne le patrimoine immatériel de l'humanité mais cela supposerait trois choses :

a. que les suppressions de postes cessent ; suppressions qui affectent les langues régionales comme les LVE dites à faible diffusion ;

b. que la diversification devienne une priorité pour le Ministère ; or, seul l'anglais, et bientôt l'espagnol, comptent, comme nous pouvons le voir à travers la mise en place de stages intensifs d'anglais ou l'imposition de l'anglais en primaire ;

c. que la vision utilitariste de l'enseignement des langues, tourné vers les besoins du marché, cesse pour laisser place à une vision plus culturelle et citoyenne : les langues, dans leur diversité, ne sont pas que des outils de communication.

2. Le Ministère doit reconnaître des langues régionales non considérées comme telles.

3. Le Ministère doit permettre aux élèves de passer des épreuves dans les langues régionales lors des différents diplômes, DNB et Baccalauréat, afin de sortir de la simple "mention" aux examens. Cela suppose donc une continuité de l'enseignement de la primaire au lycée.

4. Le Ministère doit ouvrir plus de postes aux concours des PE et du CAPES et permettre une formation universitaire.

5. Le Ministère doit cesser de dégrader les conditions d'enseignement : les enseignants de LR enseignent soit sur plusieurs établissements soit avec des regroupements d'élèves issus de niveaux très différents.

A l'issue de ce stage, il a été décidé d'élaborer une synthèse des travaux (ci-dessous), utile pour les congrès et les futurs mandats et d'intégrer sur la liste de diffusion nationale langues vivantes les enseignants de LR syndiqués volontaires.

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Synthèse JRD LR

Trois chantiers prioritaires se dégagent.

1. Former les personnels

• Augmenter le nombre de postes différents concours existants et créer les conditions d’ouverture de concours internes (CRPE – CAPES interne).

• Demander aux corps d'inspections de créer des outils pédagogiques adaptés, notamment via les espaces numériques, en concertation avec les enseignants.

• Développer les stages syndicaux, enseignants de LR et enseignants de LR/LVE.

• Soutenir les étudiants qui se sont engagés dans une formation métier de l’enseignement en leur faisant acquérir une compétence linguistique en LR entre le M1 et le M2.

• Revendiquer des actions de formation continue des personnels.

• Mettre en place une agrégation dans chaque LR enseignée, pour l'égalité de déroulement des carrières.

• Ouvrir plus largement les champs de valences des CAPES de LR.

2. Respecter les droits des personnels

• Améliorer les conditions d’affectation et de mutation.

• Revendiquer des conditions d’exercice décentes pour les personnels (pas plus de deux établissements) et plus particulièrement pour les stagiaires.

3. Assurer la perennité des enseignements

• Revendiquer des moyens pour l’initiation aux LR, notamment en primaire.

• Développer l’enseignement optionnel en secondaire.

• Appliquer les horaires nationaux permettant de valider les LR aux diplômes (DNB et Baccalauréat).

• Garantir la continuité du cursus en LR.

• Développer l'information globale sur l'enseignement des LR et sensibiliser les chefs d'établissement à l'intérêt de cet enseignement.

• Respecter le statut de LV2 pour les langues régionales, dans tous les établissements, ce qui supppose une clarification dans l'ensemble des textes officiels.

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