PCSI 1 - Stanislas DS de PHYSIQUE N◦4 - 11/12/21 - CORRIGÉ A. MARTIN
ÉLECTROCINÉTIQUE ET ONDES
I. Chaîne de traitement du signal d’un magnétomètre (inspiré de E3A PSI 2019) 1. CommeB=µH−aH3, on obtient e= (−µ−3aH2)SdH
dt .
2. On a H(t) = nImsin(ωet) +Bµ0. On linéarise les termes de e(t) apparaissant comme des produits de fonctions sinusoïdales puis on les ordonne dans un ordre de fréquences croissantes :
e = (−µ−3aH2)SdHdt
= −µ+ 3an2Im2 sin2(ωet) +B02
µ2+2nBµ0Imsin(ωet)SnImωecos(ωet)
= −µ+ 3aBµ202+32an2Im2(1−cos(2ωet)) +6anBµ 0Imsin(ωet)SnImωecos(ωet)
= −µ+ 3aBµ202+32an2Im2 −32an2Im2 cos(2ωet) +6anBµ 0Imsin(ωet)SnImωecos(ωet) En notant que 2 sin(ωet).cos(ωet) = sin(2ωet) et cos(2ωet).cos(ωet) =12(cos(ωet) + cos(3ωet)), on obtient finalement1:
e(t) =K1cos(ωet) +K2sin(2ωet) +K3cos(3ωet) ,avec K1 = −µ+ 3aB02
µ2+34an2Im2SnImωe K2 = 3an2Im2SωeB0
µ
K3 = −34an3Im3Sωe
On constate queK2 est simplement proportionnelle àB0, ce qui justifie que l’on souhaite extraire uniquement la composante 2ωe.
3. Pour un filtre passe-bande, la fonction de transfert en régime sinusoïdal forcé de pulsationωs’écrit
H= H0jQx
1 +jQx−x2= H0
1 +jQx−x1 avec x= ω ω0
,
oùω0est la pulsation propre,Qest le facteur de qualité, etH0est la valeur de la fonction de transfert à la résonance, enx= 1 (cf question suivante).
4. On a G(x) =|H|= |H0| r
1 +Q2x−1x2
, fonction qui est maximale lorsque Q2x−1x2 est minimale,
c’est-à-dire enx= 1, c’est-à-dire en ω=ω0. On a alors un gain maximal Gmax=|H0|. 5. La bande passante à−3 dB correspond à l’intervalle de pulsation (ou de fréquences) vérifiant
GdB(x)≥GdB max−3,0 dB = 20 logGmax−20 log√ 2 = 20 log
Gmax
√2
⇔ G(x)≥Gmax
√2 .
Les pulsations de coupureωc1etωc2qui vérifientG(ωc) =G√max2 vérifient ∆ω=|ωc2−ωc1|=ω0
Q . 1. Les expressions deK1etK3n’étaient pas exigées pour alléger le calcul
1
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6. À basse fréquence, c’est-à-dire lorsqueωω0on a H ∼
x→0H0jx
Q ⇔ ∀t, s(t)≈ H0
Qω0
jωe(t) ⇔ ∀t, s(t)≈ H0
Qω0
de dt . Le filtre a un comportement dérivateur à basse fréquence.
À haute fréquence, c’est-à-dire lorsqueωω0on a H ∼
x→∞
H0
jQx ⇔ ∀t, s(t)≈H0ω0
Q jωe(t) ⇔ ∀t, s(t)≈H0ω0
Q ˆ
e(t) .
Le filtre a un comportement intégrateur à haute fréquence.
7. On souhaite que le filtre passe-bande prélève la composante de pulsation 2ωeet élimine les autres, donc on fixe ω0= 2ωe.
Sous l’hypothèse de composantes de même amplitude (K1=K2=K3), le rapport des amplitudes des différentes composantes en sortie de filtre est le rapport des gains pour les pulsations considérées. On a
• G(ω=ω0= 2ωe) =G(x= 1) =Gmax;
• G(ω=ωe) =G(x= 1/2) =p Gmax
1+Q2(12−2)2=pGmax
1+Q2 94;
• G(ω= 3ωe) =G(x= 3/2) =p Gmax 1+Q2(3
2−23)2=pGmax 1+Q2 259. Ainsi on aG(x= 1/2)> G(x= 3/2) donc on veut imposer
G(x= 1/2)≤Gmax
10 ⇔ 1 +Q29
4≥100 ⇔ Q≥2√ 99 3 ≈6,6.
8.
i+ i−
+
ε Vs
La caratéristique donnant la tension de sortieVsen fonction de la tension différentielle d’entrée ε est donnée ci-contre. On observe un régime linéaire au centre, degain infiniet tel que ε= 0 , et deux régimes de saturationde part et d’autre :
Vs=Vsatsiε >0 etVs=−Vsatsiε <0. D’autre part, les courants de polarisation sont consi- dérés nuls :
i+=i−= 0.
Vs
ε O
Vsat
−Vsat
Regime Lineaire
Regime Sature
Sature Regime
9. La boucle de rétroaction présente sur l’entréeE− nous permet de supposer quel’ALI est stable en régime linéaire. Ainsi on aV−=V+= 0.
La loi des nœuds en termes de potentiel s’écrit donc en A
VA(Y1+Y2+Y4+Y5) =Y1e+Y4s , (1) et enE−
0 =Y3s+Y5VA. (2)
En injectant cette dernière équation dans la précédente on obtient
−s Y3(Y1+Y2+Y4+Y5) =Y1Y5e+Y4Y5s ⇔ H=s
e= −Y1.Y5
Y4.Y5+Y3.(Y1+Y2+Y4+Y5) . (3) 2
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10. Le dénominateur correspond, une fois mis sous forme canonique, au polynôme enjωd’ordre 2 1 + jω
ω0Q+ jω
ω0 2
tandis que le numérateur correspondra au monômeH0j ω
ω0Q. Or les admittances valent soit 1
RsoitjωC, et on a déjà imposé Y3= 1
R. Donc nécessairement le terme de degré 2 estY4.Y5, avec Y4=Y5=jωC qui sont des capacités. Cela implique qu’au numérateur Y1= 1
R est constituée par une résistance. Il nous reste donc deux choix possibles pourY2. Pour maximiser le facteur de qualité et donc minimiser le facteurQ1 devant les termesjωω
0, on a intérêt à prendre Y2= 1
R pour ne pas ajouter un terme enjω.
11. Si on choisi Y3=jωC, alors le terme constant au dénominateur est nécessairementY4.Y5, donc on y place des résistances : Y4=Y5= 1
R. Pour le numérateur cela impose donc Y1=jωC. On a de nouveau le choix pourY2. Cette fois on maximise le facteur de qualité en y plaçant une capacité, donc Y2=jωC, pour éviter d’ajouter un terme d’ordre 1. Finalement,on a simplement échangé tous les composants indiqués dans la solution précédente.
12.
Le circuit explicite est représenté ci-contre. À Basse Fréquence (BF) le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert, alors qu’à Haute Fréquence (HF) il se comporte comme un fil, d’où les circuits asymptotiques ci-dessous.
• À BF :s=V−+Ri−=V−cari−= 0. Or V−=V+= 0 en régime linéaire. Doncs= 0.
Les basses fréquences sont éliminées.
• À HF :s =V− =V+ = 0. Les hautes fré- quences sont éliminées.
Il s’agit donc bien d’un filtre passe-bande.
C
s R
+
R
R C
e
A
s R
+
R
R e
A
BF
s R
+
R
R e
A
HF 13. En explicitant les admittances on obtient
H= jωCR
−ω2C2+R1(R2 + 2jωC)= jωCR
2
R2+j2ωCR −ω2C2= jωRC2 1 +jωRC−ω2R22C2 d’où l’on tire
H= H0jQx
1 +jQx−x2 avec ω0=
√2
RC , Q= 1
√2 et H0=1
2 , (4)
3
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oùGmax=H0est le gain à la résonance.
Le facteur de qualité devrait être au moins de l’ordre de 7 au regard de la question7..Il est donc 10 fois trop petit, le filtre n’est pas assez sélectif. Il faudrait prendre des valeurs de capacités ou de résistances différentes pour atteindre cette valeur.
14.On analyse les comportements asymptotiques pour obtenir les asymptotes du diagramme de Bode, et on ajoute le point x= 1. On note ϕ= arg (H) la phase de la fonction de transfert, et on note que arg(H0) = arg(12= 0.
x H GdB ϕ
x1 ∼
x→0H0jQx 20 log|H0| −20 logQ+ 20 logx π2 x1 ∼
x→∞
H0
jQx 20 log|H0| −20 logQ−20 logx −π2
x= 1 H0 20 log|H0| 0
avec
• 20 log|H0| −20 logQ=−20 log 2 + 10 log 2 =−3,0 dB ;
• 20 log|H0|=−20 log 2 =−6,0 dB.
On représente ci-dessous les diagrammes de Bode en gain et phase, avec les asymptotes en gras, et la courbe réelle en trait fin.
0 logx
GdB
-2 -1 1 2
-20
-40 -43dB +20dB/dec
-20dB/dec -3,0dB
-6,0
Diagramme de Bode en gain.
0 logx
ϕ
-2 -1 1 2
π 2
-π2
Diagramme de Bode en phase.
15.On remarque d’abord que les relations des Eqs. (1)-(2) obtenues par la loi des nœuds en termes de potentiel sont valables en présence d’une charge ou non. Doncla fonction de transfertHtrouvée en Eq. (3) ne dépend pas de la charge, donc l’impédance de sortie est nulle: Zs= 0 .
En notantiele courant entrant dansY1=R1, et en réutilisant les Eqs. (1)-(4), on peut écrire
Rie=e−VA=e− Y1e+Y4s Y1+Y2+Y4+Y5=e
1− Y1+Y4H Y1+Y2+Y4+Y5
=e 1−
1
R+jωC H
2 R+ 2jωC
! d’où
Ze= e
ie=R 1−1 +√ 2jx H 2 + 2√
2jx
!−1
avec H= H0jQx 1 +jQx−x2.
Ainsi l’impédance d’entrée n’est pas infinie, et dépend de la fréquence.Donc un quadripôle d’impé- dance de sortie nulle verra sa fonction de transfert modifiée s’il est placé en amont de ce filtre.Comme elle est proportionnelle àR, on voit que l’on a intérêt à augmenterRautant que possible, et donc diminuerC en conséquence(pour maintenir la valeur deω0).
Pour information, on peut chercher les valeurs particulière deZe en utilisant les comportements deH étudiés en14.:
Ze(x= 1) = 2R1 +√ 2j
1 +√32j ; Ze−→
x→02R et Ze −→
x→∞R 16.On souhaite une résonance enf0= 2fe, donc
2fe=
√2
2πRC ⇔ C= 1
2π√ 2Rfe . 4
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Pour avoir une impédance d’entrée relativement grande, on peut prendreR= 10 kΩ, ce qui donneC= 11 nF, valeur facilement accessible. Pour améliorer l’impédance d’entrée, on pourrait aussi prendreR= 100 kΩ etC= 1,1 nF.
17. On a
s2(t) = K(sp(t) +b(t))sref(t)
= K sp(t)sref(t) +K b(t)sref(t) =
= K ABcos(2ωet+ϕ) cos(2ωet) +K b(t)sref(t) d’où
s(t) =K
2ABcosϕ+K
2ABcos(4ωet+ϕ) +K Bcos(2ωet)b(t) . Ce signal admet donc une composante continue 12KABcosϕ.
18. On cherche maintenant à choisir les admittances de façon à avoir une nouvelle fonction de transfert2de la forme
H0=s
e= −Y1.Y5
Y4.Y5+Y3.(Y1+Y2+Y4+Y5)= H00 1 + jω
ω00Q0+jω
ω00 2.
Le numérateur doit être de degré 0 en jω donc Y1=Y5= 1
R. Cela implique que Y3=jωC pour permettre l’existence d’un terme d’ordre 2 en jω. Par conséquent le termeY4.Y5constituera né- cessairement le terme d’ordre 0, donc Y4= 1
R. Pour terminer on a nécessairement Y2=jωC pour former le terme d’ordre 2 car tous les autres termes sont d’ordre inférieur.
R
s R
+
e
A R C
C2
3
19. On obtient
H= −R12 1
R2+jωC3(R3 +jωC2)= −1
1 + 3jωRC3−ω2R2C2C3
, d’où
H= H00
1 +jQx0−x2 avec x= ω
ω00 et ω00= 1 R√
C2C3
, Q0=1 3
sC2
C3
, H00=−1.
20.
Q0=1 3
sC2
C3
= 1
√2 ⇔ C2
C3
=9 2 .
On peut montrer3 que cette valeur estla plus grande pour laquelle le gain n’admet pas de résonance. Cela est préférable pour un filtrage restituant au mieux (de façon plus uniforme) les basses fréquences sans réhausser les fréquences proches de la fréquence propre.
21. CommeQ0=√1
2, le gain vaut
G0(x) = 1
p(1−x2)2+ 2x2= 1
√ 1 +x4
doncla fréquence de coupure est égale à la fréquence propref00=ω2π00. Comme on doit éliminer la composante à 4feainsi que le bruit (présent à toutes les fréquences), on choisi une fréquence de coupure 2. On a introduit des0pour différencier les expressions par rapport au filtre passe-bande précédent.
3. Il n’est pas demandé explicitement par l’énoncé de le démontrer...
5
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suffisamment basse. Au maximum : f00=4fe
10 ⇔ 1
2π√3
2RC3
=2fe
5 ⇔ C3= 5
2√
6πRfe et C2=9 2C3 .
Pour avoir une impédance d’entrée relativement grande, on peut prendreR= 10 kΩ, ce qui donneC3= 0,32 mF etC2= 1,5 mF, valeurs relativement importantes pour de l’électronique mais accessibles.
Un meilleur choix serait de prendreR= 100 kΩ et une coupure 10 fois plus basse, f00=4fe
100 = 40 Hz, ce qui conduit aux mêmes valeurs numériques deC2etC3, ce qui permet d’obtenir .
22.Le filtre joue le rôle demoyenneur, avec une fréquence de coupure très basse, doncle bruit est supposé totalement éliminé. La composante continue est multipliée par le gain statique|H00|= 1 et « déphasée » de arg(H00) =π, d’où
s3(t) =12KABcosϕ|H0|cos(π) =−12KABcosϕ
23.En sortie de détection synchrone, le signal s3 est constant et proportionnel au champ statique total B0 tot=B0+B0 comp. Donc en sortie de l’intégrateur on récupère un signals4(t) =s3 t
R0C0+ constante (la constante d’intégration est nulle si condensateur de l’intégrateur est déchargé initialement). Ainsi, tant que le champ statique totalB0 tot=B0+B0 compest non nul, alorss4 croît ou décroît ce qui permet de modifier le courant de compensation pour augmenter ou diminuer le champ de compensation4. Lorsque l’asservissement a atteint son état stationnaire, on obtientB0 tot= 0 ets4(t) = constante.
24.CommeB0 tot= 0, le champ statique externe vérifie B0=−B0 comp. Il suffit donc de mesurer le courant de compensation5pour remonter àB0.
ANNEXE
Pour information on a tracé ci-dessous l’évolution du module de l’impédance d’entrée|Ze|du filtre passe-bande en fonction de la pulsation réduite en diagramme logarithmique. Cela confirme que cette impédance reste de l’ordre deRquelle que soit la fréquence.
0 logx
|Ze|
-2 -1 1 2
2R
R
4. Il faut donc ajuster correctement le signe de la transmittance du convertisseur tension-courant, qui en l’occurrence ici devrait être positive carK2, etA=K2
2 croissent lorsqueB0 totcroît.
5. Nous verrons dans la partie Induction que l’on a approximativementB0 comp=µncic, oùnceticsont respectivement le nombre de spires par unité de longueur et le courant dans la bobine de compensation.
6
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II. Modes propres dans une fibre à saut d’indice (d’après IPHO 2013)
1. À l’instanttet sur le plan d’ondeBB0, le déphasage de l’onde deux fois réfléchie par rapport à l’onde incidente originale vaut
∆ϕ=−2π λ0
n1(BC+CB0).
En reportant l’angleθcomme indiqué ci-contre, on voit que BC= a
cosθ et CB0=BCcos(2θ). D’où : BC+CB0=a1 + cos(2θ)
cosθ =a2 cos2θ
cosθ = 2acosθ . Et donc ∆ϕ=−4πan1
λ0
cosθ.
2. Le mode propre va pouvoir se propager dans toute la fibre si les ondes réfléchies successivementinterfèrent constructivement, c’est-à-dire si
∃p∈N,∆ϕ=−2pπ ⇔ cosθp=p λ0
2an1
⇔ θp= arccos
p λ0
2an1
.
3. D’après l’expression ci-dessus,θpdiminue quandpaugmente. Orθpne doit pas être inférieur àθ`pour que la réflexion totale se produise. Ainsi
θp≥θ` ⇔ cosθp≤cosθ` ⇔ p λ0
2an1
≤cos
arcsin n2
n1
⇔ p≤2an1
λ0 s
1−sin2
arcsin n2
n1
d’où p≤N= E 2a
λ0 q
n21−n22
où E() représente la partie entière. Poura= 0,1 mm etλ0= 1,5×10−6m, on obtientN+ 1 = 49 modes propres guidés (p= 0 possible).
4. On ré-exprime la condition de réflexion totale en fonction de la fréquencefen introduisant la célérité de la lumière dans le videc:
cosθ`≥cosθp=p λ0
2an1
=p c
2an1f ⇔ f≥fp= pc 2aqn21−n22
.
Ainsi, chaque mode propreθpest effectivement guidé si sa fréquence est supérieurefp. Il s’agit donc d’un comportement de filtre passe-haut de fréquence de coupurefp (la coupure est nette et non progressive comme dans un filtre linéaire analogique d’ordre fini).
5. En reprenant le résultat de3., on impose queN= 0 pour que seul le modep= 0 soit possible : 2a
λ0 q
n21−n22<1 ⇔ a < amax= λ0
2qn21−n22
= 2,1µm.
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III. Ondes capillaires dans une cuve à ondes
1. λ=c
f = 3,6 mm.
2. −→
k = +k−u→x avec k=2πf c .
3. L’onde progressive se propage selon lesxcroissant sans déformation (milieu non absorbant et non dispersif) doncz(x, t) =z 0, t−xc.
Ainsi :z(x, t) =asin ωt−ωx
c
⇒ z(x, t) =acos (ωt−kx) .
4.
z(xM, t) =acosωt−3kλ4 =acosωt−3π2=acos ωt+π2 z(xN, t) =acos (ωt−5kλ) =acos (ωt−5π) =acos (ωt+π)
Les pointsM etN ont le même mouvement queS (sinusoïdal d’amplitudeaet de fréquencef), mais déphasés de +π2[2π] pourMet−π[2π] pourN. L’onde paraît donc en avance de phase (quadrature) en M et en opposition de phase (retard ou avance) enN, par rapport à la sourceS.
0 t
z a
−a
5. Le déphasage entre les deux ondes (1 par rapport à 2) vaut ∆ϕ=2πλδen notant la différence de marche δ=S2M−S1M. La condition d’interférence destructive s’écrit
∆ϕ= (2p+ 1)π ⇔ δ=d2−d1= (2p+ 1)λ 2= (p+1
2)λ avec p∈Z. 6. a)
LorsqueMest le long de l’axeOx, la différence de marche vautδ=d2−d1 =±a(cf figure ci-contre,−asiM est à droite deS2).
M S1 S2
d2 d1 a
x
Sur les lignes de vibration minimalex <−a2 etx >a2, on a alors :
δ=±a= (2p+ 1)λ
2 avec⇔ a λ=±
p+1
2
avec p∈N .
b)Sur le segment [S1S2], la différence de marcheδ=d2−d1varie entre -a et +a. En chaque point de ce segment où la vibration est minimale, on aδ=k+12λaveck∈N, c’est-à-direλδ demi-entier.
Dix points respectent cette condition sur [S1S2] en comptant les extrémitésS1etS2 : il s’agit des points pour lesquelsδλ=k+12 aveck=−5,−4, . . . ,3,4. On a donc a
λ= 4,5 .
8