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Appels pour chute et relevage en Régulation Médicale : proposition d'un protocole de dépistage de la personne âgée fragile

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Academic year: 2021

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Appels pour chute et relevage en Régulation Médicale :

proposition d’un protocole de dépistage de la personne

âgée fragile

Julie Thisse

To cite this version:

Julie Thisse. Appels pour chute et relevage en Régulation Médicale : proposition d’un protocole de dépistage de la personne âgée fragile. Sciences du Vivant [q-bio]. 2009. �hal-01733633�

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(3)

Dans lecadredutroisième cycle deMédecineGénérale

Appels

pour chute et relevage

en Régulation

Médicale: propo

sition

d'un

protocole de dépistage

de

la

personn e

âgée

fragile.

Docteuren Médecine Professeur Professeur Professeur . FACULTE DEMEDECINE DENANCY Par THESE

Julie THISSE

Le 18 décembre2009 Pour obtenir le grade de

DOCTEUR EN MEDECINE

Présentée etsoutenue publiquement UNIVERSITE HENRIPOINCARE

2009

M.KLEINMarc

M. BOLLA ERT Pierre-Edou ard Examinateurs delathèse:

M.PAILLE François

(4)
(5)

UNIV ERSITEHENRI POINCAR E

2009

THESE

FACULT EDEMEDECIN EDE NANCY

N

°

Pour obtenir legradede

DOCT EUR EN MEDECINE Présentéeetsoutenue publiquement

Dansle cadre du troisième cycle deMéde cine Générale

Par

Julie THISSE Le 18 décembre 2009

Appels pour chute et relevage en Régulation Médicale: proposition d'un

protocole de dépistage de la personne âgée fragile.

Examinateurs de lathèse :

M. BOLLAERT Pierre- Edouard

M. PAILLE François M.KLEIN Marc M. MALERBA Gabriel Professeur Professeur Professeur Docteur en Médecin e

(6)

UNIVERSITÉ HENRI POINCARÉ , NANCY 1

FACULTÉ

DE MÉD

ECINE

DE NANCY

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Filièresprofessionnalisées: Prospective:

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M.lePro fesseurJean-DominiqueDE KORWIN DOYENSHONORAIRES

ProfesseurAdrienDUPREZ- ProfesseurJean-BernardDUREUX ProfesseurJacquesROLAND- Profe sseu rPatrickNETrER

======

PROFESSEURSHONORAIRES

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42··..Section:MORPHOLOGIEETMORPHOGENÈS E 1èrescus-sectlon:(Ana tomie)

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ProfesseurPierre LASCOMBES- Professeur MarcBRAUN 2~sous-sec tion:(Cytologieet histologi e)

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elcytologie pathologiques)

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43·m

•Section:BIOPHYSIQUE ET IMAGERIEMÉDICALE

1·~sous-section:(Biophys iqueetdecine nucléa ire)

ProfesseurGilles KARCHER - ProfesseurPierre-Yves MARIE - Professeur PierreOLIVIER 2--sous-section:(Rad/o logieetimage rie médicale)

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Professeur SergeBRACARD- ProfesseurAlain BLUM -cProfesseurJacque s FELBLINGER ProfesseurRen éANXIONNAT

(7)

44...eSection:BIOCHIMIE, BIOLOGIE CELLULAIRE ET MOLÉCULAmE,PHYSIOLOGIE ET NUTRITION lh.,sous-section:(Bioch imieet biologiemoléculaire)

ProfesseurJean-Louis GUÉANT- ProfesseurJean-Luc OLIVIER - ProfesseurBernard NAMOUR

2"-sous-section :(Phys iolog ie)

ProfesseurFrançoisMARCHAL - ProfesseurBruno CHENUEL- Professeur ChristinnBEYAERT

3b\esous-section:(BiologieCeOu/aire)

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4~sous-section:(Nutrition)

ProfesseurOlivier ZIEGLER- ProfesseurDidierQUILLIOT

4s'm.Section:MIC ROBIOLOGIE,MALADIES TRANSMISS IBLESET HYGIÈNE

lmsous-section:(Bactériologie- virologie; hygiènehosp italière)

ProfesseurAlainLE FAOU-ProfesseurAlainLOZNIEWSKI

3....•sous-section:(Maladiesinfectieuses;maladies tropicales) ProfesseurThierryMAY - ProfesseurChristianRABAUD

46·m

•Section: SANTÉ PUBLIQUE,ENVIRONNEMENTET SOCIÉTÉ

linsous-section :(Épülémiologie, ëconomie delasantéelprévention)

Professeur PhilippeHARTEMANN- ProfesseurSergeBRIANÇON-ProfesseurFrancisGUILLEMIN

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2- sous-section :(Médecineetsantéau travail) ProfesseurChristophePARIS

3~-sous-sectlcn:(Médecine légaleet droit de la sailli)

ProfesseurHenry COUDANE

4l!mesous-sec tion:(B iostatis tiq ues,inform atiqu emédical e ettechn ologiesde commun ica tion)

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47'·"Section:CANCÉROLOGffi,GÉNÉTIQUE, HÉMATOLOGIE,IMMUNOLOGIE

lm.sous-section:(Hématologie ;transf usion)

Professeur ThomasLECOMPTE - ProfesseurPierreBORDIGONI

ProfesseurJean-FrançoisSTOLTZ - ProfesseurPierreFEUGIER

2busous-section:(Cancir%gie;radiothérapie)

ProfesseurFrançois GUILLEMIN - ProfesseurThierry CONROY

ProfesseurDidier PEIFFERT- ProfesseurFrédéric MARCHAL

3i

...scus-sectlen:(lmm un%gie)

ProfesseurGilbert FAURE - ProfesseurMarie-ChristineBENE

4·'"sous-section:(Génétique)

ProfesseurPhilippe JONVEAUX- ProfesseurBrunoLEHEUP

48·m

•Section :ANESTHÉSIOLOGIE,RÉANIMATION, MÉDECINE D'URGENCE,

PHARMA COLO GIE ET THÉRAPEUTIQUE

IOnsous-section :(Anesthési%gieetréa nimation c1lirurgicale; médecine d'urgence)

ProfesseurClaudeMEJSTELMAN- ProfesseurHervéBOUAZIZ

ProfesseurPaul-MichelMERTES- ProfesseurGérardAUDIBERT

2·..esous-section:(Réanimat ionmédica le ; méd ecine d'urgence)

ProfesseurAlainGERARD - ProfesseurPierre-ÉdouardBOLLAERT

ProfesseurBrunoLÉVY- ProfesseurSébastienGIBOT

3i

"'"sous-section:(Pharmacologte fondamentale ;pharmacologieclinique;adâictologie}

ProfesseurPatrickNETIER- ProfesseurPierreGILLET

41- sous-section;(Thérap eutiqu e;médecined'urg ence; addicto logie)

(8)

49''''Section: PATHOLOGIE NERVEUSE ET MUSCULAIRE, PATHOLOGIE MENTALE,

HANDICAPet RÉÉDUCATION

1...•sous-section :(Neurologie)

ProfesseurGérardBARROCHE - ProfesseurHervéVESPIGNANI ProfesseurXavierDUCROCQ- ProfesseurMarcDEBOUVERI E

2·"sous-section :(Ne urochirurgie)

ProfesseurJean-ClaudeMARCHAL- Professeur Jean AUQUE ProfesseurThierryCIVIT

3- sous-section :(Psychiatried'adult esjoddictologie)

ProfesseurJean-PierreKAHN - ProfesseurRaymundSCHWAN

4--sous-section:(PédopsyclJiatrie ;addictologie)

ProfesseurDanielSIBERTIN-BLANC- Professeur Bernard KABUTH

5""sous-section:(Médec ine physiqu e et de réadaptation)

Professeur JeanPAYSANT

50·m

•Seclinn : PATHOLOGIE OSTÉO.ARTICULAIRE, DERMATOLOGIE et CillRURGIE PLASTIQUE

]tftsous-section :(Rhuma tolog ie)

ProfesseurIsabelleCHARY-VALCKENAERE- ProfesseurDamienLOEUILL E

2t-sous-section:(Chirurgieorthopédiqueet traumatologique) ProfesseurDanielMOLE- Professeur Didier MAINARD ProfesseurFrançoisSIRVEAUX- ProfesseurLaurentGALOIS

3"- sous-section:(Denllato· vénéré% gie)

ProfesseurJean-LucSCHMUlZ- ProfesseurAnnick BARBAUD 4....sous-secüe n r(Chirurgieplastique.reconstructric eetesthétique ;brûlologie)

Professeur François DAP- ProfesseurGillesDAUTEL

51''''Section: PATHOLOGIE CARDIORESPIRATOIRE et VASCULAIRE

10Usous-section:(Pneumologie; addictologie)

ProfesseurYvesMARTINET - ProfesseurJean-Fran çoisCHABOT- Professeur Ari CHAOUAT

2... sous-section:(Cardiologie)

ProfesseurEtienneALIOT- ProfesseurYvesJUILLIERE - Professeur NicolasSADOUL ProfesseurChristiande CHILLOU

31

- sous-section :(Chinlrgiethoraciqueetcardiovasculaireï

ProfesseurJean-PierreVILLEMOT- ProfesseurJean-PierreCARTEAUX- ProfesseurLoïcMACÉ 4"-sous-section :(Chirurgie vasculaire,. médecinevasculaire}

ProfesseurDenis WAHL- ProfesseurSergueïMALIKOV

52...•Section: MALADIES DES APPAREILS DIGESTIF et URINAIRE

If ",sous-section:(Gastroentirolog;e,.hépatologie,.addictologie)

Professeur Marc-AndréBIGARD - ProfesseurJean-PierreBRONOWICKI - ProfesseurLaurentPEYRIN-BIROULET

2- sc us-sectlon :(Chirurgiedige stiye ) 3- sous-secrlen r(Néphrologie)

ProfesseurMichèleKESSLER- Professeur DominiqueHESl1N - ProfesseurLuc FRIMAT

4~sous-section:(Urolog ie)

ProfesseurPhilippeMANGIN- ProfesseurJacquesHUBERT - Profe sseurPascalESCHWEGE

53....Section: MÉDECINE INTERNE,GÉRIATRIE et CHIRURGIE GÉNÉRALE

1msous-section:(Méd ecine inteme ; gériatrieetbiologiedu vieillis sement;médecineginéraie;addictolo gie)

Professeur Jean-DominiqueDE KORWIN - Profe sseurPierreKAMJNSKY

ProfesseurAthanaseBENETOS - ProfesseurGisèJeKANNY 2m.sous-section :(C1Jirurgienéra le) .

Professeur PatrickBOISSEL - ProfesseurLaurentBRESLER

(9)

540.'Section:DÉVELOPPEM ENTET PATHOLOGIE DE L'ENFANT,GYNÉCOLOGI E-OBSTÉTRIQUE , ENDOC RINO LO GIE ET REPRODUCTION

lm sous-section :(Pidintrie)

ProfesseurPierreMONIN -ProfesseurJean-Michel HASCOET- Professeur Pascal CHASTAGNER

Professeur François FEILLET- Professe urCyrilSCHWEITZER

ZhIMsous-section:(Chim rgie infantile)

Professeur MichelSCHMITT- Professeur PierreJOURNEAU- ProfesseurJean-LouisLEMELLE 3...sous-section :(Gynécologie.obst étriqll e; gYllécologiemédicale)

ProfesseurMichelSCHWEITZER- ProfesseurJean-Louis BOUTROY

ProfesseurPhilippeJUDLIN-Professeur PatriciaBARBARINO

4~-sous-sec tlon: (End ocrino logie, diab ète et maladi esmétaboliqu es ,.gynëcologiemédicale)

ProfesseurGeorgesWERYHA-ProfesseurMarcKLEIN- Professeur Bruno GUERCI

5So.'Section:PATHOLOGIE DE LA TÊTE ET DU COU

)*,"csous-sec tion :{Oto-rluno-laryngologie}

ProfesseurClaudeSIMON - ProfesseurRogerJANKOWSKI 2...sous-section:(Ophtalmologie)

ProfesseurJean-Luc GEORGE - ProfesseurJean-PaulBERROD - ProfesseurKarine ANGIOI-DUPRE Z

3lru

•sous-section:(Chirurgiemaxillo-facialeetstom atologie) Professeur Jean-FrançoisCHASSAGNE - Professeur EtienneSIMON

PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS

64·m

•Sectio n : BIOCIDMIE ET BIOLOGIE MOLÉC ULAIRE

Professe ur Sandrine BOSCHI-MULLER

====--=

MAîTRES DE CONFÉRENCES DES UNIVERSITÉS - PRATICIENS HOSPITALIERS

42....Section:MORPHOLOGIE ET MORPHOGENÈSE

1èresous-section :(Anatomie)

DocteurBruno GRJGNON - DocteurThierryHAUMONT 2~-sous-section :(Cytologie et histologie)

DocteurEdouard BARRAT - DocteurFrançoise TOUATI - DocteurChantalKOHLER

3~sous-section : (Anatom ieetcytologi epath ologiqu es)

Docteur BéatriceMARlE

43·m

•Section: BIOPHYSIQUEET IMAGERIE MÉDICALE ti resous-section:(B iop hysiqueet médecin enucléaire)

Docteur Marie-HélèneLAURENS- DocteurJean-Claude MAYER

DocteurPierre THOUVENOT - Docteur Jean-Marie ESCANYE- Docteur AmarNAO UN 2~sous-sectlen:(Radiologie et imageriemédical e)

DocteurDamien MANDRY

44·mSection: BIOCIDMIE,BIOLOGIE CELLULAIRE ET MOLÉCULAIRE,PHYSIOLOGIE ET NUTRITION

l~resous-section:(Biochimieet biologiemoléculair e)

DocteurJean STRACZEK- DocteurSophieFREMONT

DocteurIsabelle GASTIN-DocteurMarcMERTEN- DocteurCatherine MALAPLATE-ARMAND Docteur Shyue-FangBATTAGLIA

2~sous-section:(Physiologie) Docteur Nicole LEMAU de TALANCE 3œtsous-section;(Biologie Cellula ire)

DocteurVéronique DECOT-MAILLERET 4...sous-sec tion :(Nutritio n)

(10)

45....Section :MICROBIOLO GIE,MALADIESTRANSMi s SIBLES ET HYGIÈNE

lm sous-section :(B actério logie - Virologie ;hygiènehospit alière) DocteurFrancineMORY- DocteurVéronique VENARD

2...sous-section:(Pa rasito logieelmy cologi e)

DocteurNellyCONTET-AUDONNEAU- MadameMarieMACHOUART

46''''Section :SANTÉ PUBLIQUE, ENVIRONNEMEN T ET SOC IÉTÉ

Ih~sous-section:(Epidémio logie,économiedelasanté etprévemion }

DocteurAlexisHAUTEMANIÈRE- DocteurFrédériqueCLAUDOT

3m.t:sous-section(Médecine légal e et droitdelasantë)

Docteur LaurentMARTRILLE

4h~sous-sec tion :(Biostati stiqu es,informatiquemédicaleettechnologi esde communication

Docteur PierreGILLOIS- DocteurNicolasJAY

47''''Section : CANCÉROLOGIE,GÉNÉTIQUE, HÉMATOLOGIE,IMMUNOLOGIE

linsous-sedlon :(Hémal ologie " transfusio n)

DocteurFrançoisSCHOONEMAN

2harsous-section:(Cane/ra/ogi e;radiothérapie : cancérologie(typemixte:biologique)

DocteurLinaBOLOTlNE

3"-sous-sectio n:(Imlllunolog ie)

Docteur MarceloDE CARYALHO BITTENCOURT

4'"sous-sec tion:(Gin/tique)

DocteurChristophePHILIPPE - DocteurCélineBONNET

48''''Section:ANESTHÉSIOLO GIE,RÉANIMATION,MÉDECINED'URGENCE,

PHARMACOLOGIEET THÉRAPEUTIQUE

31

- sous-section :(Pharmaco logie j ondamentale;pharmacologieclinique)

Docleur FrançoiseLAPICQUE - DocteurMarie-JoséROYER-MORROT- DocteurNicolasGAMBIER

40"'"sous-section:(Thérap eutique;médecined'urg ence iaddictolcgle

Docteur Patrick ROSSIGNOL

50''''Section :RHUMATOLOGIE

}ktsons-section:(R humatologie) DocteurAnne-ChristineRAT

54""Section :DÉVELOPPEMENT ET PATHOLOGIE DEL'ENFANT,GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE,

ENDOCRINOLOGIEET REPRODUCTION

5"- sous-section:(Biologieetméd ecinedudéveloppem entetdelareproduction;gynécologiemédicale)

DocteurJean-LouisCORDONNIER

MAITRESDECOMŒRENC~

s

'm.

section:SCIE NCE ÉCONOMIE GÉNÉRALE

MonsieurVincentLHUILLIER

40....section : SCIENCES DU MÉDICAMENT

Monsieur Jean-FrançoisCOLLIN

60''''section : MÉCANIQUE.GÉNIEMÉCANIQUE ET GÉNIEcrvn..E

Monsieur Alain DURAND

61''''section: GÉNIEINFORMATIQUE, AUTOMATIQUE ET TRAITEMENT DU SIGNAL

(11)

64'm.section: BIOCHIMIE ET BIOLOGIE MOLÉCULAIRE

MademoiselleMarie-Cl aireLANH ERS

65"''' sec tion: BIOLOGIE CELLULAIRE

Mademoi selleFrançoiseDREYFUSS - MonsieurJean-Loui s GELLY MadameKetsiaHESS- MonsieurHervéMEMBRE - Monsieur ChristopheNEMOS

Madam eNatalia DEISLA- MonsieurPierre TANKOS IC

66....section:PHYSIOLOGIE

MonsieurNguyen TRAN

67...•secti on: BIOLOGIE DES POPULATIONS ETÉC O L O GIE

Mad ameNadin e MUSSE

=--==

MAÎTRES DE CONFÉRENCES ASSOCIÉS

MédecineGénérale

Professeurassocié AlainAUBREG E ProfesseurassociéFra ncis RAPHAEL

Docteur Jean-MarcBOIV IN Docteur Jean-LouisADAM DocteurElisabe thSTEYE R

====

PROFESSEURS ÉMÉRITES

ProfesseurDanielANTHOINE -ProfesseurPierreBEY-ProfesseurMich elBOULANGE

ProfesseurJean-Pierre CRANCE - ProfesseurJean FLO QU ET -ProfesseurJean-MarieGILGEN KRANTZ

ProfesseurSimoneGILGENKRANTZ- Professeur HenriLAMBERT- Professeur Alain LAR CAN ProfesseurDeniseMON E RET- VAUTRJN- ProfesseurJean -PierreNICOLAS- -ProfesseurGuy PET IET

ProfesseurLuc PICAR D-Professeur MichelPIERSON-ProfesseurJacquesPOUREL

Professeu rJacquesROLAND- - ProfesseurMichel STRJ CKER-Profe sseu rGilbertTHIBAUT

ProfesseurHubertUFFHOLTZ- ProfesseurPaulVERT-ProfesseurMichel VIDAILHET

=--==

DOCTEURSHONORISCAUSA

Professeur NormanSHUMWAy (1972)

UniversilédeStanfo rd,Califor nie(U.5A)

ProfesseurPau l MlCHIELS EN (1979) UniversitëCatho lique , Louvain(Belgiqu e)

Professeu rCharlesA.BERRY (1982)

Centre deMfd eciltePri ventive,Houston(U.sA ) ProfesseurPierre-MarieGALETIl (1982) BrownUnivers ity,Providence(U.sA)

ProfesseurMamishNisbetMUNRO(1982) Mas sachusenstnsttnueof TechllOlogy(U.sA )

Professeur Mildred T.STAHL MAN (1982 ) VanderbiltUn iversity,NosllVilIe(U.sA)

HarryJ.BUNCK E (1989)

Universitéde Californie,SanFrancisco(U.S.A) ProfesseurDaniel G.BICHEr(200 l) UniversitédeMontréal(Canada) ProfesseurBria n BURCH ELL(2007) UniversitédeDllndee(RoyaumeUni)

ProfesseurThéodo reH.SCHJEBLER(1989 ) Insti tut d'Anatom ie deWilrtW urg(R.F.A)

ProfesseurMariaDELIVORIA -PAPAD OPOUlO S(1996)

Univer sitedePellllsyl mllie(U.sA)

Professeur MashakiKASHIWARA(1996)

ResearchlnstinueforMot//t!l1/UticalSciencesdeK)'oto(JAPON) ProfesseurRalph GRÂSBECK(1996)

Universùëd'Helsinki (FINUtNDE) ProfesseurJames srnrc HEN(1997) Uni\"ersitéd'lnâianapolis(U.s.A.) Professeu r DuongQuang TRUNG(1997)

CentreUniversitairedeFor mation etdePerfectionnetneutdes

Professionne ls de Salltéd'Hl}CM Minh-Ville(VlÊTNA M) ProfesseurMarclEVENSTON (2005)

(12)

A notr

e

m

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ésident

d

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ju

ry,

M

onsieur

l

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Prof

esseur

Pierr

e-Edouard

B

ü LLAERT,

P

rofesseur

d

e

R

éanimat ion

M

édicale.

Vousnous faites un immensehonneur enacceptantde présidernotre juryde thèse.

Nous vous sommes infiniment reconnaissants pour voire sens aigu de la pédagogie, voire disponibilitéetvotre bienveillance.

Veuillez trouver dans ce travail l' expression de notre sincère admiration et de notre profond respect.

(13)

A notre ma

ître e

t juge

,

Monsieur le Prof

esseur

Françoi

s

PAILLE,

Professeur d'Addictologie et de M

édecine

d

'Urgence.

Nous vousremercionsdenous faire l'honneurd'êtrenotrejuge.

(14)

A notre maître

et juge,

Monsieur

le Professeur Marc KLEIN

,

Prof

esseur

d' Endo crinologie.

Nous vousremercionsdenous fairel'honneur d' être notrejuge.

Nous garderons en mémoire vos grandes qualités de maître de stage en tant que votre ancienneétudiante hospitalière.

Soyez assuré denotre respect et de notre sincèregratitude.

(15)

A notre maître et juge,

Monsieur le Docteur Gabriel MAL

ERBA ,

Doct

eur

en Médecin

e

.

Vousnous avezfaitl'honneur de nous confier la réalisation decettethèse.

Nousvousremercionsdevotre confiance, devotre soutien,et de votre infinie bienveillanceà notre égard,tant pour la supervision dece travailque pour nos gardes d'interne auxurgence s.

(16)

Amon père,

Aqui jedédie celte thèsepourtout cc qu'elle représente.Merci de m'avoiroffert un tel exemple. Merci d' être lemeilleur père ct lemeilleur médecin au mond e.

A mamère, pour sonindéfect iblesoutien,soninébranlableconfiance,son infinie patience... ct ses conseilsavisés.

A ma sœur Frédérique, pour êtremonindispensable moitié,ma Choupette, mon étoile.

A mes grands- pare nts, pour avoirtouj ours cu une tellefoi en moi.

A ma famille,leplus siciliendescIansdeLorraine.

Amon Tom,àDomi nique, SergeetMarion, qui sont monautre famille.

A mon amie Hélène,dite HGRI,quiapartagé ct partagera encore mabarqu e pourun petit

moment... ctàsa maîtrise del'informatique horsdu commun.

A mon amie Marie, mon Chris Turkelton ,quia été mon rayon de soleil,mêmeaux heures les

plusobscures.

Ames amis Mari e-Juli e, Camille, Florence, Claire, Marie P,Julien,pourtoutes ces années

inoubli ables.

A mes amisLaure,Arnaud,Cilou, les appre ntis docteursde la première heure, ctà nosthés

philosophiques où-on-a urait-mieux-fait-dc-bosser,

A mes amis Jean-Rom ain ct Julie,quim'auront fait regretter quel'intern at sc termin e.

A mes amis Laure, Marie Bou, Tony,Benoît, Johann,grâce à quij'aipume souveni rqu'un

autre monde existe.

A mon amiRomain,le grand frère dont j'aitoujoursrêvé. A Gabriel,pasle directeurde thèse,maisle Dr Geriatrik .

AIsabelle, laplus adorableépongedont unservice d'urgences puisse rêver.

A Thiba ut,qui n' a pasfini de jouer les bouées de sauvetage.

Audocteur Lionel Nace, qui m'offreuneplacedanslemondeimpitoyable dela médecine

d'urgence.

A touslesmembresdes équipes hospitalières,qui m' ont soutenu tout au longde ce laborieux

apprentissage.

Ungrand merciàtous .

(17)

::;lu momentd'être ad"mise

li

I!.J(f!rcer Id médécme,.Jé promets et.Jéfure tf'itrefidèlé ara:;

fois dé f1ionneur et dé

pro6zM. Mon premtér

souasera

dé réta611r, dépréserPer ou dé

promouvoir

santérfans tousseséllment.>, pliysiques et mentaux; individüeti et soctata;

Je r

especterai

toutes

lés

personnes, /Cur autonomie e

t

leur

v

olônt4 sans aucune

dircnmilUltion s

elôn

leur

é

tat ou /Curs contncttons: JîizteTViendraipour

lés

protéger si

e

llés sont qffâi611es, vumira61és ou meTtl1Cées tfansleurintégrité ou leurditJndé. Mime

SOllS

contrainte,.Jé ne.ferai pas lISI1fJe dé mes connaissances contre /Cs

fois

l'liumanité. Jf'!fôrmerailéspatrénts tfesdlcisions envrSI1fJées, dé /Curs raisons et dé /Curs

conséquences. Je ne tromperatj'amais léurco'!JÎdnce et n'e;rpfoiteraipas lépouvoirliinté

dés circonstances pourftrcer /Cs consciences. Je dOnnerai mes soins

à

['indigent et d

quiconque m

e

lés

demandéra. Je ne me lizifsera

ipas

ilfflûencerpar

Iiz

soif

gain ou Id

reclierclie de

glOire.

.Jltfmise tfans l'titttmité tfespersonnes,.Jé tairai

lés

secrets lJUi me sont co'!ftés.

~fUe

d

l'tittinéurdésmaisons, je respecterailéssecr

ets

tfesftyers et ma contfutte ne servirapas

â

cOffompre

lés

mœurs. Je firai toutpour soufôger /Cs so1f!JTances. Je neprolôngeraipas

aOllSivement

lés

agonies. Je neprovoquertZtj'amaif

Iiz

mortdlli6lrément.

Je préserverai l'imflpenrfance nécessaire

à

['accomplissement dé ma mission. Je

n'entreprend1-ai nen qui tflpdSSe mes compétences. Je lés entretz'endrai et

lés

pqftctionneraipo

ur

assurerau mtéra:;léssenseesqut'meseront demandes.

J'apportera

i

monaidé

â

mescolJ!ières ainsilJU

fi

/CUTSftmillés rfans ['adVersité.

Q!1

e

lés

liommes et mes colJ!ières m'accordént leur est:rme srje suis.fidè/C

â

mes

(18)

TABLE DES MATIERES

(19)

INTRODUCTION p.18

1- GENE RA LITE S p.20

1- Frag ilité de la personn e âgée :définiti onet enjeux.

a- Définition de lapersonne âgée.

b- La chute :événementcham ière dans Icdeven ir de la personne âgée fragile .

1) Epidém iolog ie des chutes de la personn e âgée.

2) La chute :témoind'une fragilité pré-existante.

3) La chute : facteurprécipit antde la fragilitédusujetâgé.

4) Recommandations concemant les personnes âgées chuteuses. c- Repéragede lapersonne âgée fragile.

1) Comme ntéva luer la personn e âgée frag ile?

2) Lesfreins àce repérage.

3) Lesenjeux du repérag eprécoce de la personne âgée fragile.

2- Prise en charge de la personne âgée fragile : les moyens actuellement disponibles et

leurslimites.

a- Le vieillissement dela population :constat démographique. b- Personneâgée frag ileet parcours de soins.

1) Lesfilièresgériatriques,

2) Une mise en œuvre encore limitée.

c- Au-delà dc la filière gériatrique : l'hébergement des personnes âgées en perte

d' autonomie.

1) Lescon stat s actuels.

(20)

a- Constatàl' échelle duSAU. 1) RôlecléduSAU.

2) Recomm andation pour une bonne inclusion du SAU dans leparcours de soins

dela personne âgée fragile.

b- Enamont duSAU :larégulationmédicale.

1) Définition et rôles de SAMU.

2) Les partenai res du SAMU et acteurs de l'aidemédicale urgente (AMU) et dela

permanencedes soins(PDS).

3) Situationparticuli èredela chuteet du relevage de la personneâgée.

4) Rôle de la régulation médica le dans le dépistage de la personne âgée fragile:

appels pour chuteet relevage.

II- METHODOLOGIE p.63

1- Aspect quantitatif : les données du SAMU concem ant les personn es âgées chuteuses

sur l'année2008.

2- Aspect qualitatif : critères derégulation d'unappe l pour chute depersonn e âgée.

III-RESULTATS p.67

1- Données du SAMU sur les appelspourchutes dela personne âgée: état des lieux.

a- Données globa les :personnesâgées ayant contacté le SAMUà la suited'une chute

en 2008.

b- Personnesâgées chuteusestransportées vers1'hôpitalau décours deleur appe l.

c- Personnesâgées chuteuses nontransportées vers l'hôpit al au décours de leur appel.

2- Donnéesà partirduquestionnaire soumisaux médecins régulateurs.

(21)

a- Facteursconsensuelset divergences.

1) Conce rnant ladécisiond'hospitalisation.

2) Concerna nt la décisionde maintienàdomicile.

b- Facteurscirconsta ncielsetfacteursaigus.

IV-DISCUSSION p.95

1- Mieux défini rlapopulation -cible durepérage.

2- Médecin régulateur et fragilitéde la personne âgée.

a- Leslimitesdu recueil de données.

b- Une hiérarchisationdesproblématiques.

c- La nécessitéd'une procédurestandardisée.

d- Le rôled'unsoutien extérieur danslemaintien à domici le.

e- Les freinsimposés par lecontexte de régulation médica le.

3- Proposition d'un protocole de repérage des personnes âgées fragi les en Régulation

Médi cale.

a- Quelscritères recherc her?

b- Quelrelais proposer après le repérage par le médeci n régulateu r?

CONCLUSiO N p.114

BIBLIOGRAPHIE p.116

ANNEXES p.121

(22)

INTRODUCTION

(23)

Dans un contexte de vieillissement démographiqu e inéluctable, le bien-vieillir est un

enjeu capital, et la lutte contre la perte d'autonomie est en passe de devenir une priorité en

termes de santé publique. Cette action de prévention vise tout particulièrement les personnes

âgées dites fragiles, dont l'équilibreprécaire peut basculer àchaquenouvel événement aigu.

Nous redéfinirons tout d'abord cette population parmi l' ensemble des sujets âgés, et

montrerons en quoi la chute de lapersonne âgée constitue à la fois unsigne defragilité et un

facteur décompensant, avant de situer les services d'u rgence dans le dépistage du suj et âgé

fragile, et notammentceluidelaRégulationMédicaledu Centre 15.

Nous ferons ensuite un état des lieux des appels passés au SAMU pour chute et

relevagedepersonnes âgées aucours de l'année 2008,etanalyserons lescritèresdécisionnels

utilisés par lesmédecinsrégulateurs afin d' orienter au mieuxles victimes de chute.

Ces données permettront enfin d' élaborer un protoco le de régulation permettant

d' optimi serle travail desrégulateur s,et d'organiser au décoursde l'appel passéau Centre 15

pour chute, la prise en charge optimale de la personne âgée fragile. Ainsi, la chute servant

dans ce contexte de signal d' alarme, pourrait être le point de départ d'une prévention

(24)

1-

GENERALITES

(25)

Avant d'aborder àproprement parler le rôle de la régul ationmédical e dans le dépi stagede la frag ilité de la personne âgée, nous reviendrons sur la définition même de cette fragilité,

ainsique sur ses enj eux entermesdemorb i-mortalit é,de santépublique,mais aussien termes socio-économiques. Nous rappellerons ensuite les moyens actuellement disponibl es pour la prise en charge de ces personnes âgées, dans le cadre d'un mainti en à domicile ou d' une

instituti onn alisation. Enfin, nous redéfini rons le rôle des services d'urgen ce dans le repérage

précoce de la personn e âgée fragile , et plus particulièrement le rôle potentiel de la régulati on

médicale au centre 15.

j, Fragilité de la personne âgée: définition et enjenx.

a- Définition de la personne âgéefragile.

Selon l'OMS ,une personne âgée est une personne dont l'âge cst supérieurà 60 ans. C'est

donc ce seuil qui est communément reconnu, bien que cette lim ite puisse être révi sée en

foncti on du contexte, notamment danslespays industrialisés, danslesquels l'espérance de vie

a augmenté de façon vertigineuse au cours du siècle dernier. Comme il est rapp elé dans le

cadre d'orientation « Vieillir en restant actif» (1): «il est important d' être conscient que

l'âge chronolog ique n'est pas le meilleur indicateu r des changeme nts qui accompag nent le

vieillissement (.. .). Ce sont là des considérations dont les décid eurs doivent tenir compt e

lorsqu'ils conço ivent des politiques et des programmes à l'intenti on de leur s concitoyens

âgés ».

Ainsi dans de nombreux travau x réalisés sur la personne âgée, l'âge seuil de la vieillesse est

fixé préférenti ellement à 75 ans, ce chiffre sem blant plus pertin ent dans le cadre d'études

centrées sur les problèmes liés au vieilli ssement. Cependant, cette valeur chiffrée ne peut suffi reà elle seule pour évaluer la fragilitéd'unsujetâgé.

En effet, devant l' all ongement de l'espéranc e de vie dans les pays dits industrialisés, une

distinction s'est imposée entre les personnes âgées vieillissant «bien »,et lesperson nes âgées

(26)

cette population, en termes de qualité de VIe, d'état général, d' évolution, ont conduit à

revisiter le concept même de vieillissement (2). C' est parexemple cc quesuggère notamment

la définitionpar Rowe et Khan dans les années 80,de 3 types de vieillissement(..,):

Le vieillissementpathologique :celui associé àdesco-morbiditésnon nécessairement liéesau vieillissement lui-même.

Levieillissement usuel : levieillissement qu'onpourrait définircomme physiologiq ue,

avec desatteintes liéesà la physiopathologiemême du vieillissement.

Le vieillissement réussi: un vieil lissement optimal, avec des atteintes liées au

vieillissement physiologique dans leur forme la plus minime, une excellente conservationdes capacités,et l'absence de co-morb idités.

Lc concept de sujet âgé fragile semble se rapprocher de celui du modèle de vieillissement

pathologique. En effet, la fragilité du suj et âgé résulte de multiples facteurs venant s'ajouter

au vieillissement en soi, en conduisant la personne âgée vers un état instab le, menaçant, puisque plus à même d'évoluer vers une perte d'autonomie, ct unc diminution rapide des capacités fonctionnelles. Des définitions multiples des la personne âgée fragile ont été proposées dans la littérature, toutes mettant l'accent sur un état de faiblesse et de vulnérabilité, d'origine multifactorielle, et résultant de l'accumulation de circonstances

favorisantes et de facteurs précipitants, qui viennent s' aj outer au processus de viei llissement

physiologique.

Bien qu'il existe de nombreux travaux sur le concept de fragilité de la personne âgée, il est difficile de trouver une liste exhaustive des éléments la caractéri sant. Ces derniers semblent

cependant bien résumés dans l' ouvrage «La gériatrie pour le praticien »(41, qui fait une

synthèsedes principaux composants dela fragilité du sujet âgé:

Age très élevé: supérieur à 85 ans, bien que, comme il l'a été souligné auparavant,

l' âge ne constitue pas en soi une situation de fragilité.

Perte d'autonomie : pour un activité de la viequotidienne ou plus, autonomie pouvant être évaluée par les échelles ADL et lADL(annexe 1).

Altération des fonctions cognitives: composante majeure de la fragilitéde la personne âgée,qui peutêtre évaluée parle MMS (annex e2).

(27)

Baissedes réserves nutritionnelles :pouvant notamment être évaluées par unepertede poids, ou plusprécisémentpar leMNA (annexe 3).

Support social inadéqu at : du fait d'un entourage insuffisamment présent (veuvage,

dispersion des enfants.. .), d'un isolement géographique(en milieu rural notamm ent) , oud'uncontextesocio-économique défavorable (voire d' une grande pauvreté).

Troubles sensoriels : mal compensés, comme une baisse de l' acuité auditive ou visuelle.

Polymédieation :définiecommelaprisede4 médicaments ou plus, et qui donne lieu à un réel risque iatrogène, maisquiestaussi letémoin depolypath ologies sous-jacentes, elles-mêmes facteursde fi·agilités.

Déficiencerénaleou hépatique: majorant lerisqueiatrogène sus-cité.

Syndrome dépressif : qu'il soit primitif ou réactionnel, notamment à une diminution descapacités,ouà un isolement social.

Sédentarité: souventassociéeà uneinstabilitépostu raleetà un confinement,et qui est un facteurde fragilitéensoi, maispeut aussientraîner l'apparition en cascade d'autres facteurs, comme la sarcopénie, l' isolement,ladépression ...

h- La chute: événement charnière du devenir de la personne âgée fragile.

Après avoir redéfini le concept même de fragilité de la personne âgée, il paraît pertinent derevenir sur unélément desplus importantsdansce domaine:la chutede lapersonn e âgée. Cet événement représente un enj eu capital dans le devenir de ces patients, du fait de sa fréquence tout d'abord, mais aussi parce que la chute est à la fois la conséquence d'une fragilitépré-existante,ct la cause d'un e entrée dans lafragilité.

(28)

1) Epi dé m iologie deschutesdusu jetâgé.

Il convient tout d'abord de préciser l'importancc du phénomène de la chute chez la

personne âgée,du fait même desa fréquence danslapopulationdes plusde 75 ans.

Les données sont rares concerna nt l'incidence des chutes en France. La seule source

disponible est l'enquête EPAC de l'Inserm (5)(ô), dont l'obj et initial est l' accident de la vie

courante, et qui apermisdefaire une estimation dutauxd'incidenc edeschutes.

Les résultats de cette enquête ontété publiésdans le BEH 17. X). Ils montrent que la tranche

des plusde 65 ansaété victimeen 2004 de 550000 acciden ts dela vic courante, avec recour s

aux urgences, avec une nette prédominance féminine (du fait même de la tranche d'âge:

400000 accidentsconcern ant des femmescontre 150000 concerna ntdes homm es). Les chutes

ont représenté 84% de ces accidents, soit 450000 chutes accidente lles (330000 pou r les

femmes,et 120000pour leshommes),étant de cc fait lemécanisme d'accidentde loin le plus

fréquent.

L'étud e des circons tances de ecs chutes montre que 72% sont dues à unéléme ntextérieur(le

sol pour 34%), que 78%sontsurvenuesaucours delamarche.

Seulement34% des chutes ontété bénignes, sansaucun traitement, avec un retourà domicile

immédiat, 30% ont nécessité un traitement et un suivi ultérieur, 37% ont imposé une

hospitalisation (avec une netteaugmentat iondu taux d'hospitalisation etde ladurée moyenne

d'hospitalisation en court séjo ur avec l'âge : 12,3 jours en moyenne, 8 jours pour les

personnesde moinsde 69 ans,plusde 15jour spourlesplusde 90 ans) .

Ces seuls chiffres montrent d'eux-mêmes l'importance du probl ème des chutes chez les

personnes âgées,d'autant que certa ine nuances sont à apporter quant au recueil desdonnées :

il est évident que certaines chutes n'ont pas été prises en compte ici, soit par l'absence de

recours ausystème desoins hospitalier (chuteconsidérée comme très bénigne, prise en charge

médicalement en externe, ou ayant occasionné un décès immédiat), soit par l' admi ssion

directe enservice de chirurgie,de réanimation, lacompt abilisation de ces chutesétant réalisée

au niveau du service des urgences. De plus, il existe, comme cela est souligné dans le BEH

17.X ), un biais de codage, puisque le PMSI ne mentionne pas la chute, mais seulement son

résultat entermeslésionnel s.

(29)

On peut donc déj à démontre r le poids du phénomè ne des chutes chez les plus de 65 ans,

malgréune sous-estimation certaine deleur incidence.

2) La chute: témoin d'une fragilité pré-existante.

Devant l'i mportanceduphénomène, denombreuses études sc sontpenchéesaucoursdes 20 dernières années sur l' analyse descauses de la chute du suj et âgé, dont les résultats sont

synthétisés dans les recommandations de la HAS à ce suj et (l)). Ces dernières dégagent de façon claireles facteursprédictifs intrinsèquesetextrinsè q ues de la chuteaccidentelle du sujet

âgé,en se basant sur les très nombreusesdonnéesinternationales disponiblesà ce sujetdansla littérat ure.

FacleurseXlrlnsèquos

Compoetemcntaux: conscmmatIon d'alcool,

sédentarit é.malnutrition

Envncnnemontaux:nécussttéd'unmstrumout

d'Aide rex.: canne), prise densque. habitat maladapté malacSlO do depression, unnane pal spécnques: démences. notamment . À!Jo:plusdo80ails

Sanie elétalfonctionnel:acuvitèsdelavie

ououocnue01mobilitérôuuucs.antécédents

dechutes PalhOloglos Parkinson. loconuoence. lmp ètiositè Troublos locomoteur s01nOUrOmusculaires: force diminuée eu niveau des genoux,

hanches. chovllles. préhonsion manueue

rèdurte,troublesdelamarche(anomaliesel

wtosse).Oqudlbroposun alcl/oudynarnlque

altéré

Hèdccttondol'acuiteveucje

. Prise de médicaments: polyrnèdication lau·dalàdo4).esvchctr oees

f-.l Facteurs Inulnsèquos

Sont ainsi dégagés les principaux facteurs de risque intrinsèq ues de chute, dontceux à forte

(30)

Tableau 9.Facteursintrinsèquesderisquedo chutecheztespersonnesàqèes (adapte deDargonl·

Molina (1511.

Types de facleurs

Oerecténstqu es

démographiques Santé elétaltoncüormel

Pathologiesspéouques

locomoteuretue uro-musculaire

Caracténstqo es

senscncllea'scnslnves

Autres sIgnesneurologiques

Marche,équmbrect capacitésphysiques

Caracténst-quescognitives, psychologiques

P'iSCdomédicaments

Mesures

Âgez80ans seseféminin

Activitésdela vie quotidienneelmobilitéréduites

Activa6physique'able

A,throse

Accidenlvasculaire cerebral Malad;odoPurxmson Démence

Hypolenslonorthostatique"

Incontinence.notammentvtinllire'

Oiab61o'

rcrcegonowhanchoichovlllo,'p"0honsionmanuell&

réduite

Douleurgenou·hancho

Problèmespodologiques

Héûoxospatcnanosptantaeos etténués

Tempsderéactionallongé

ACUilévisuelleréduite Vision durcnorr6duilo ErrDursvisuellesde percepuon

Déficits sensltllsauniveaudesmembresinlérieurs Cét ébeüeux.pyramld a ux,extrapyramidaulil.

frontaux

Anomaliesde lamarcne

VItessedematcheréduüe

Équlbbr eposturalallëro ~quillbredynamiqueanèrè

Équit,bresur linojambeattera

O.lfiwlléaseleve,d'une chaise Mim'Mental Score(MMS)dIminué

Dépression

Sédatts,hypJ)Qliques,anxiolyliques

Anudépresseurs

Médicamenlscardo-vasculàites

Pofymédicalion(4ouplus)

Preuves épldémlologlqUCSI FOliOS Inconstantes Fortes Fumles Mod6r6os Moderees Fortes Fortes lnconstantes Fortes Mod6t6os forlos Moderées lnconstantes Faibles Faiblos Fortes Fmblos Fl'llbles Inconstantes Faibles renes Forles Modérées Forles Modérées Fortes Forles Fortes renes Modérées Inconstantes Fortes

Il faut naturellement ajouteràces facteurs intrinsèquesdes facteurs dits extrinsèques, qui sont principalement de 2 ordres :

Env ironnementa ux: notamment à l'intérieur du domicile, puisque la majorité des chutes surviennent à domicile, et près de la moitié seraient liées au lieu de vie lui-même (encombrement , tapis,mauvais éclairage, sol irrégulier,escaliers...).Sont aussi des facteurs de risque les éléments extérieurs au domicile, sur la voie publique ou autre (endroit surpeuplé,sol irréguliersouglissant,...).

Comportementaux: liés aux habitudes de la personne âgée, notamment la

consommation de toxiques, l'i solement social, la sédentarité, les habitudes

(31)

alimen taires, mais aussi les pnses de nsque inconsidérées, et les comporteme nts inadaptés.

3) La chute :facteur précipitantde lafragilitédela personne âgée.

Comme il l' a été vu plus haut, il est difficile de connaître avec précision le tau x de

person nes âgées chuteuses dansla populationgénéra le.

Il semble plus aisé cependant, une fois ces personne s identi fiées, de recenser les complications découlantde la chute initiale.

Tout d'abord, le risque de récidivede la chute elle-même estélevé, avec pour chaque récidive, un risque encore accru de complication, notammen t d'ordre psychologique, commecelasera développé ultérieure ment.

Selon les données françaises de l'enquête EPAC (5)de l'Inserm ( »), on peut constater

que 2/3 des décès par accident de la vie courante conc erne les plus de 75 ans (soit 12037 décès en 2004), ces accidents représen tant72% des inciden ts traumatiques chez les plus de 65 ans. Il est égaleme nt montré que la mortalité par accident de la vie courante est plus importante pour les femmes que pour leshommes (9529 pour 90 19),

toujours du fait de la prédominance des femmes dans la populationâgée. La chute est la premi ère cause de décès par acciden t de la vie courante (62%), elle est la cause initialedu décès dans5354 cas, et lesY. desdécèspar chutes concernent des perso nnes de plus de 75 ans, la mortalité croissant avec l'âge. Cela a été confi rmé par une étude

amé ricaine (JO) qui a mis en évidence qu' à gravité équivalent e d' un traumatisme

sévère lié à unechute, la mortalité était 10 fois supérie urechez les sujets de plus de 65 ansquechez les autres.

Des lésions plus bénignes n'engageant pas le pronostic vital à court terme, bien que

parfois gravissimes, sont de façon évide nte des conséquences directes d'une chute,

qu'il s'agisse de fracture, de rhabdomyolyse, d'hématome s des pallies molles, viscé raux, intra-erâniens, de plaies, etautres... des résultatsconce rnantces lésions ont

(32)

égaleme nt été tirésde l'enquête EI'AC (5) : les blessures liées aux accide nts de la vie courante de 2004 sont à 34%des fractures, età 21% des lésion sdes organes internes.

Elles concerne nt la hanche pour 25%, la tête pour 20%. Dans le cad re des chutes des personnes âgées en particulier, sur 2004 ct 2005, les fractures représente nt 41% des

lésions consécutives à la chute, 30% sont des contusions ou des commotions, 19%

sont des plaies, et pour leur local isatio n, on retrouve 34% des lésion s au niveau des

membres infér ieurs (dont 55% de fractures), 27% au nivea u des membres supérieurs (don t 61% de fractures), 25% au niveau de la tête (don t 58% sont des pla ies). Ces atteintes, de gravité très variable, peuvent avoir des conséqu en ces à court terme, comme une hosp ital isation , une immobili sation ou une inter vention chirurgica le, toutes non négligeables en ter mes d' évolution dans ce contexte de fragilité et d'équ ilibre précaire. Mais elles peu vent également entraîner des troubles foncti onn els non moins délétères à moyen ou long term e, comme des douleurs chro niq ues, une réduction de la mobilité, venant se surajo uter aux facteurs de fragilité pré-existant s ayant favorisé la chute. C'est cc que montre notamment une étude dont les résultats ont été publiés dans le Lancet en 2002 ( 1J ) : la moitié des femmes autonomes avant une fracture de hanche ne l'était plus un an après, plus d'un tiers des personnes victimes de ce typ ede fracture deven aient totalement dépendantes à sa suite, la moitié des personnes march ant sans aide avant l'accident n'en étaie nt plus capa bles par la suite ...

Enfin, même pour les personnes âgées chuteuses inde mnes de toute atteinte physiq ue,

ilconvientde souligner l'i mportan ce de l'impact psychologiq ue d'un événementaigu tel que la chute. L' appréhension et la perte de confiance enge ndrées par l'accident lui-même,qu'ilsoitcompliqué ounonde problèmes d'ordre médical,s'insc rive nt dans un entitéphysiopathologiquebienconnue so us le nom de syndro me post-chute.

Peurdo lomoor

ücsnieucn

voiontanedes

ncüwtés

(33)

Ce syndro me englobe l'ensembl e des troubl es psychologiq ues, mais aussi de la

march e et de l'équilibre , survenantà la suite d'une chute chez une personne âgée, mimant

«une sidérat iondes automatismes » 1121, et qui multiplient le risque de chute,entraînant lapersonne âgéeconce rnée dan sun véritablecercle vicieux.

Se succèd ent dans le synd rome post-chut e une phase aiguë, correspo nda nt à une phase

d' anxiété massive frein ant la reprise de la march e, par un refus de mobili sation et une

perte des initiatives, et une phase chronique, avec persistance de troubl e psyc ho logiques,

associés à des troubl es posturau x statiques et dyn amiques, qui entraînent peu à peu une perte d'autonomi edue àune véritablerégression psych o-motrice.

Il n'existe cependant aucun fatalisme évolutif de ce syndrome, à condition que

l'inter vent ion thérapeutiqu e soit la plus précoce possibl e, afin de lutter contre la grabatisation progressive de la personn e âgée. Des facteurs pronostiqu es péjoratifs d'une chute, sur le plan du retentisse ment psycho-comp ortement al,ontété clairementide ntifiés :

l'incapacité à se relever, le temp s passé au sol supé rieur à une heure, des antécédents de

chute antérie ure. Ces dernier s permettent de cibler d' aut ant mieu x les personn es âgées nécessitant desmesuresimmédiates,mais aussi unsuivi plus scrupuleux.

Cela nefaitque souligner l'importanced'une prise en chargela plusrapide possible de la personne âgée chute use, afin d'éviter naturellemen tla surve nue de chutes ultéri eure s et

de leurs conséquences traumatiques etmédicales, maisauss i la perte d'autonom ie duc aux

troubles psycho-comp ortement aux.

4) Recommandations concernantlespersonnes âgées chute uses.

Comme il l' a été vu plus haut, la chute de la personne âgée, du faitde sa prévalence, du risque associéen termes demorbi-mortalité, mais aussi desfacteu rs de risqueauss iclaireme nt identifiésque facilemen tcorrigea bles,offre une réelleperspec tive de préventi on.

(34)

Cette prévention a d'ailleursrécemm ent fait l'obj et derecomm andati ons spécifiques pour lapratiqueclinique(1~) oùla Hi\S ct la SFDRMG proposent uneaction en2temps :

• Lerepéragede lapersonne âgée à risque dechute: en interrogeant la personne âgée sur sesantécédentsdechute, en recherchant ensuite les facteursde risque

(à l'interrogatoire et au cours d'un examen clinique standard), et enfin en réalisant quelques tests spécifiques, le tout étant facilement réalisable dans n' importe quellestructure desoins,ycomprisaucabinetdu médecintraitant.

• En fonction de cerepérage :une évaluation plus spéci fique, faisant intervenir des professionnels plus spécialisés, pour une prise en charge plus ciblée et interdisciplinaire,afin d'aboutirà «un programme personnaliséde rééducation et de réadaptation », basé en prioritésur :

La rééducation:dela musculature et del' équilibre,

L'ergothérapie :avec utilisation dematérieladjuvant ,aménagement du domicile,

La lutte contre laiatrogénie : et laréévaluationdu traitement médicamenteu x,

La correction detroubles sensoriels :dans lamesuredu possibl e.

-Voudriez·...ou. vous leve rel faire le patientdoitselever d'unsiègebanal.faire environ 3

quelquespas?(TlmcdupdfldgolesO menes. tourner, et mvenr s'assee«sansl'aided'vne

1il2minutes1uncbroocmètre13tests autre personne(avecousansaidedetype came). soccessas.pt'écédésd untest lo déficit do mobilité commence au-delà do 20

d'apprentissagenon complabllisé. secondes. 0" impo rtanl au-delà de 29 s&Conde s .(So:87'Y•....sP.:87'Y.J_ _

âgéo

"

e

Pouvez-voullen lrentqulUbr.sur Considéré comme anormal si la personne

une jam be7(lestunipodall réussilpasci lemr sur unelarr.be aumoins5secondes

-

ISO:J7'Y••Sp:76'Y.I

Pousséestemate UndeséQuilibteàla pousséeest pré{SlCteurdurisquede

chule (Se:38'0/.,Sp:9-t0/.)

A raJ)pfocher des sensanons do deséqu,llbtc yeu.

ouverts(Se: 17"•. Sp:97·1.)ouIeemés (Se: 17CIl.,

Sp:97'o/CI)el de dIffér ents.testso'aouccaton posturale

décntsdansl'aroumentalre

Que pensez-vousde...1 les personnes âgées lragi/es s'arrêtent de marcher

1wa/king and ta/kingles!) Quand elles sont sollooCftées SUf un alltro domaine

d'auenuon. comme de réflkhir pour répondre â une

uuestion"00'0ISe:48%.Sn:98

%

\

(35)

- Élaposdu valuation SIr01égios spéclflquos SIra16gloscommunesa

vlellftese- loutes les étapes

mont

Personnes Evaluation dolachuto Encouuïqementà Ocnccuoodosd611cIIs

Ageesenbon éventuelleWoudes poursuivrel'acnvité neuec-senscriets

olaldosanté tncteursdo osquedo physiquo Attentlonpamculrèreau

vivant.i chute(ct.rep èraqe) Miseenplace selonles pieddela personne.âgée

oomede besclnsdoptoqrammes (chuvssuqeetsoins)

derèèducauon adapt és Conseilsnut ritio nnels (prÔvonlils).ccuecucndos

Personnes Idem Progrl'lmmes uochoanencnsln(utnOrilticn narnrnollte rslechocazs

âgéos ..évajuauon d'interventionontonctlon tespersonnes .i9ées

fragilesft qércntoloqique desrésultais,notamment dépendantes!

domicilo ou slandatdisée(MMS. apprentisaaqodurolovor Mesurespréventives el/ou en institution ADl.IADl.statut Aménagemem de curati vesdorcstéopcrcsc.

lIulfilioflnol.troubles 1habilal(donllamise ou donttasupp'éme ntancnen

del'équilibre eldela placedessystèmesde vitamlneO.surtoutchee

marche) téliJ·atarme) lespersonnes confiesil •êvalualionde domicileouenfnstüuticn

l'habitai Recherche clcorrection Personnes Idem Priseen chargedes dëvemu els tacteuesdo âgéos évaluation dos polypalhologics,en risqueIatrogènes.

dôp cndantcs polypathologios particulier dosdémences auèçements

vivant on dotypoAlzheimer thérapeutiques chaque fois

instllulloll nem.s«onqocsnondes quopossible

ccntenncns éventuelles

Ce programme est dit personnalisé, puisqu'adapté aux troubles et aux facteurs de

risquede chacun,maisaussi àsonappréhension du problème etson adhésion au projet de priseen charge.

Ce type de recomm andations suggère naturellement l'existence de structures de soins adaptées, et l'intervention de personnel qualifié et spécialisé dan s les domaines concernés, cequi implique lamise enœuvre d'une logistique lourd e,comme cela sera

(36)

eonto ullulon d. nWidKln. g.nor. l.: 1

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p.lklnl Il!' prfo 'Mnltl • une d. m..nder•loul'o.p..n.nl. ,'UI0111 con.uI1 . Uon medlu le

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On retrouve ces mêmes éléments dans la rmse à jour des recommandations

pour la prévention des chutes de la personne âgée par les sociétés de gériatrie américaines et britanniques (1-11. Cette mise à jour met cependant l'accent sur plusieurs points: l'absence d'efficacité d'une telle prise en charge chez les patients présentant un déficit cognitif, une meilleure efficacité chez les personnes âgées vivant

àdomicile. L'algorithme décisionnel qui est proposé est également un peu différent de celui des recommand ations de la HAS, réservant à une population plus ciblée

l' évaluation multifactorielle.

En dehors du cadre de la prévention, qu'elle soit primaire ou seco ndaire, des

recommandations quant à la prise en charge a posteriori de la personn e âgée faisant

des chutesrépétées ont égalementétérécemment publiées (15).

Ces recommandations mettent l'accent sur l'évaluation de la gravité des chutes

répétées d'une part, et sur le bilan et la prise en charge à réaliser à plus long terme d'autrepart.

L'évaluationde la gravité se faitsur plusieursaxes :

(37)

Lagravité des circonstances de la chute (grade C): lésionstraumatiques, temps passé

ausol,syndrome post-chute.

La gravitédes causes de la chute (grade C) :pathologie aiguëou chronique (trou bles durythme,AVC,troublesmétaboliques,hypotension...).

La gravité liée à la récidive : facteurs de risque de récidive (augmentation de la fréquencedes chutes,nombre de facteursderisquedechute,troublesde l' équilibre ou

de la marche...), et la gravité potentielle d'une nouvelle chute (quirepose surtoutsur l'ostéoporose, untraitementanti-coagulant, l' isolement social...).

Afinde pouvoir mesurer celle gravité, un questionnaire systématique estproposédans ces recommandations,rendant l'évaluation«standardisée ».

Rl. Pour rechercher les signes de gravité à l'Interrogatoire, Il est recommandé de

poser à la personne àgée et/ou à son entourage proche des questions visant à Identifier 1)les conséquencesde la chute,2) la pathologie responsabledela chuteet 3) le risque et le terrain à risque de chute grave.

Ellesportentsurladernière chute,mais aussisurcellesdontse souviennent le chutourct/ou

sonentourage,notamm entcellessurvenuesen présencedetémoins.

Queslionsportanlsur les conséquencesdela chule :

1 ya-t-ileuuntraumatismephysique ?

• Le séjourausola-t-ildépasséuneheure?

Lapersonne a-t-elle puserelever seule après la chute?

Lapersonne a-t-elle pusetenirdeboutsansaideaprès la chute ? Lapersonne a-t-ellepeurdefaireunenouvelle chute?

• Questionsportantsurlapathologieresponsabledela chute:

• y a-t-il eu un malaise et/ou une perte de connaissance au moment de la

chute?

ya-t-ileu un délicitneurologique sensitivomoteurconstituéou transitoire ?

ya-t-ileuuntroubledela conscience?

y a-t-ileuun vertige(endonnant ladéfinitionduvertige au patient: sensation

erronée dedéplacementrotatoiredel'espace ou ducorpsdansl'espace) ?

y a-t-ileuunétat fébrile ou unepathologieinfectieuseprécédant la chute?

ya-t-ileu prise d'unmédicamenthypoglycémiant?

• Quostionsportantsur le risquoot letorrainàrisquodo chutogravo:

• y a-t-il eu uno augmentation de la fréquonce dos chutos cos dernièros

semainos?

Lapersonno a-t-eno uneostéoporoso sévère?

Lapersonneprend-elloun(oudos)médicament(s) anticoagulant(s)?

Lapersonnevit-elleseule?

(38)

Sont ensuite indiquées une démarche clinique et paraclinique, elles aussi standa rdisées,

permettant derechercher les signes de grav ité de lachute, que ce soit:

A la recherche de la gravité de la cause de la chute: exame n cardio -vasculaire,

neurologique,locomoteur,ECG etglycémie.

A la recherche de la gravité des conséquences de la chute : exame n osseux et

articulaire, neurologiqu e, radiographi es standa rds, CPK, créatinine (si temps passé au

solsupérieuràune heure).

L' imagerie cérébra le n'est recommandée que dans certaines indications précises (troubles

neurologiques,traitement anti-coag ulant, plaies crâniennes,perte de connaissa nce...).

Enfin, à plus long terme (délai recommandé d'une semaine), une réévaluation doit être

réalisée, avec nou vel examen de la march e et de l' équilibre, notamment à la recherche de

séquelles psycho-mot ricesdela chute.

Outre l'évalu ation de la gravité des chutes, les recommandati ons sus-citées proposent

également un bilan systématiqueà réaliser encas de chutes répétées.

La recherc he de facteurs de risque de chute: cités précédemment , intrin- et

extrin sèques.

La réal isation d' examens paraclinique s : iono gramm e sanguin, hémo gramm e, ECG,

dosagede lavitamineD,HbA 1C si diabèteconnu .

La prise en charge ensuite recommandée pour la lutte cont re les récidives est la même que

celle sus-citée dans le cadre de la prévent ion des chutes en général chez la personne âgée

(prise en charge multifactorielle pour un programm e individualisé de rééducation et de

réadaptation).

Figure

Tableau 9. Facteurs intrinsèques de risque do chute chez t es personnes àqèes (adapte de Dargon l·
Graphique 2 : 1:&gt;U 12 0 9 0 60 3 0

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Publié dans Travaux du Centre de Recherches Sémiologiques 25, 1-10, 1977, source qui doit être utilisée pour toute référence à