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Etude pharmacologique des propriétés diurétiques d'extraits d'orthosiphon, de piloselle, de sureau noir, de fenouil doux et de busserole chez le rat

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Etude pharmacologique des propriétés diurétiques

d’extraits d’orthosiphon, de piloselle, de sureau noir, de

fenouil doux et de busserole chez le rat

Dominique Beaux

To cite this version:

Dominique Beaux. Etude pharmacologique des propriétés diurétiques d’extraits d’orthosiphon, de piloselle, de sureau noir, de fenouil doux et de busserole chez le rat. Médecine humaine et pathologie. Université Paul Verlaine - Metz, 1991. Français. �NNT : 1991METZ010S�. �tel-01775933�

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CE]IITRE DES sCIËNCES DÉ L'ENVIRONNEMENT

T H È S E

plésentée

pour obtenir le diplôme de

D O C T O R A T

D E L : U N I V E R S I T É

D E M E T Z

Spécialité

pharmacognosie

BrBLro

par BEAUX Dominique Soutenue le 12 juillet tggl Membres du Jury :

SADJos

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| .o.

Etude pharmacologique

-des propriétés diurétiques

d'extraits d'Orthosiphon, de piloselle,

de 'Sureau noir, de Fenouil doux et de Busserole

chez le rat

M. J.M. PELT M. J. FTEURENTIN M. F. MORNER M. C. YOUi|OS M. J.C. MAURET M. G. DERRIEU Prolesseur, Présidentdu lury. Maître de Conférence, Directeurde Ihèse. Proîesseur, Rapprteur. Professeur, Rapporteur. Dæteuren Mêdecine. Dæteur.

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1

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(7)

4

-Chapitre

sous-chapitre NTRE Page

l l l - 2 - z l l l - 2 - 2 - | l l l - 2 - 2 - 2 l l l - 2 - 2 - 3 I I I - 2 - z - a I I I - 2 - s METHODE ANALYTIQUE - Chlorures .... - Sodiurn et potassiurn - n H 66 66 67 67 68 68 - Osmolarité r CALCULS STATISTIQUES Chapitre IV

I V - r

I V - 1 - l I V - r - l - t

I V - r - r - 2

I V - f - 1 . 2 - t

I V - r - r - 2 - 2

I V - r - r - 2 - 3

I V - l - 1 - 3 I V - 1 - 2 I V - r - 2 - 2 - t

I V - r - 2 - 2 - r

l V - l - 2 - 2 - r

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I V - r - 2 - 2 - g

I V - l - 2 - 3

l v - r . 3

I V - l - 3 - 2 - r I V - l - 3 - 2 - t I V - r - 3 - 2 - t I V - r - 3 - 2 - z I V - l - 3 - 3 t v - l - 3 - 4 RÉSULTATS

TEMOINS ET PRODUITS DE NÉrÉNEruCE F u r o s é m i d e . . . . o PROTOCOLE . 69 70 70 70 70 70 70 72 75 77 77 77 77 78 78 83 84 84 84 84 84 84 86 . RÉSULTATS

''o Volume urinaire

a

o T e m p s d ' é l i m i n a t i o n . . . .

o Excrétion urinaire d'électrolytes DISCUSSION Hydrochlorothiazide o PROTOCOLE e RÉsultnts o Volume urinaire a o Temps d'élimination o Excrétion urinaired'électrolytes D I S C U S S I O N . . . Théoohvlline a a PROTOCOI,E RÉSULTATS o Volume urinaire a o Temps d'élimination

D r s c u s s r o N

. . . .

o CONCLUSION

(8)
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9 -Chapitre VII Tableau n" I Tableau no 2 'Iableau no 3 Tableau no 4 Tableau no 5 Tableau no 6 Tableau no 7 Tableau no 8 Tableau n" 9 Tableau no l0 Tableau n" I I Tableau no 12 Tableau no 13 Tableau no 14 Tableau n" l5 Tableau no 16 Tableau no l? Tableau no l8 Tableau no lg Tableau no 20 Tableau n' 2l Tableau no 22 Tableau no 23 Tableau n" 24 Tableau n" 25 Tableau n" 26 Tableau n" 27 A N N E X E S TABTEAUX 1 à 27

Action de la théophylline sur la diurèse du rat Actiondu furosémide sur la diurèse du rat

Action de l'hydrochlorothiazide sur la diurèse du rat

A c t i o n d u vin blanc à l4o sur la diurèse durat Action de l' alcool l4o sur la diurèse du rat A c t i o n d e l ' a p p o r t ionique sur la diurèse durat

Action de l'Orthosiphon sur la diurèse du rat

Action de la Piloselle sur la diurèse du rat

Action du Sureau sur la diurèse du rat Action du Fenouil sur la diurèse du rat

Action de la Busserole sur la diurèse du rat

Temps d'éliminationT€ so et T( 1s9 en o par aux temps témoins

Paramètres urinaires avec le furosémide l0 mg / kg

. . . : . .

Paramètres urinaires avec I ,hydrochlorothiazide l0 mg / kg

Paramètres urinairesavec le vin blanc 14"

Paramètres urinaires avec l,alcool ,|4.

Paramètres urinaires avec l,apport ionique Paramètres urinaires avec l.Orthosiphon

Paramètres urinaires avec la piloselle

Paramètres urinaires avec le Sureau

Paramètres urinaires avec le Fenouil

Paramètres urinaires avec la Busserole

Osmolarités urinairesavec la Busserole . . . .. . .

Concentrations sériques 24 heures et g jours après

f ' a d m i n i s t r a t i o n d u F e n o u i l . . . . : . . . . . . . . . . . .

Concentrations sériques 24 heures et g jours après

l ' a d m i n i s t r a t i o n d e l a B u s s e r o l e . . . .

O s m o l a r i t é s s é r i q u e s a v e c l a B u s s e r o l e . . . .

A Volume urinaire = Volume traité - Volume témoin rapport 1 1 I 2 2 2 3 3 4 4 à 6 7 à 9 1 o 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 1 6 1 7 1 8 1 9 à 2 0 2 1 à , 2 3 24 25 26 à27 28 29 BIBLIOGRAPHIE

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1

-INTRODUCTION

Des études pharmacologiques et "l'usage chimique" ont montré que tes diurétiques de synthèse présentent de nombreux effets secondaires (acidose plasmatique, déséquilibre ionique. . .) et ne peuvent être administrés dans certains cas physiolog iq ues (grossesse).

Le sujet de ce travail est de rechercher des diurétiques sans effet secondaire. De ce fait, cette étude s'est axée sur la mise en évidence d'extraits végétaux pouvant posséder ces propriétés et être utilisés lors de traitements dans la surcharge pondérale ou chez la femme enceinte.

La finalité de ce travail a été d'une part, de mettre au point une méthode pharmacologique adaptée à l'étude des extraits végétaux réputés diurétiques

et d'autre part, de définir les conditions de préparation et diadministration des extraits pour une activité diurétique optimale.

La mise au point de la méthode a nécessité deux choix : - choix des plantes à tester :

Parmi les nombreuses plantes de réputation diurétique, cinq espèces ont été retenues et étudiées : l'Orthosiphon, la Piloselle, le Fenouil, le Sureau et la

Busserole

- choix de la méthode :

L'action de ces végétaux a été expérimenté sur la diurèse du rat de manière aigÛe en injectant par voie intrapéritonéale une surcharge hydrique hypotonique de NaCl 0,45 o/o qui forme artificiellement un ædème.

La validité de la méthode est vérifiée avec deux diurétiques de synthèse bien connus et de classes différentes :

- le furosémide, diurétique dit de < l',anse n, d'action rapide, importante mais brève ;

- I'hydrochlorothiazide, diurétique thiazidique, d'effet moindre, de temps de latence supérieur à celui du précédent mais d'activité plus longue.

La plante Orthosiphon a été retenue pour réaliser des expérimentations avec et sans surcharge hypotonique afin de visualiser l'intérêt de la surcharge

Tout extrait végétal présentant un effet diurétique doit posséder une dose optimale pour cette action pharmacologique, les posologies inférieures devant se

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2

-révéler inactives ou peu efficaces, les doses supérieures sans effet ou d,effet égal à la dose optimale ou encore toxique pour I'animal _ test.

Pour étudier cette relation dose - effet, trois plantes ont été expérimentées chez f e rat : la Piloselle, le Feriouit et la gussero/e.

En fait, tester la plante seule n'est pas toujours suffisant. ll faut, en effet, vérifier que le mode de préparation de I'extrait végétaljoue ou ne joue pas un rôle important sur l'activité diurétique. C.est ainsi que trois sortes d'extraits végétaux réalisés au laboratoire et deux préparations commercialisées ont été ,"rL, ,r., I'animal. Cette recherche, réalisée avec le Sureau,le Fenouilet la Busserole nécessite de tester le solvant seut afin d'évaluer t'action diurétique de ce dernier lorsqu,il est injecté avec I'extrait végétal.

Dans tous tes cas, l'activité pharmacologigue a été suivie avec divers paramètres:

te volume d'urine émis par l'animal : ll est mesuré toutes les heures pendant 8 heures et à 24 heures.

la vitesse d'élimination de ta surcharge : Elle est catculée graphiquement à partir des courbes de volume.

les chlorures, le sodium et le potassium : lls sont dosés pour vérifier l,équilibre ionique de I'organisme. Le rapport Na + / K + et le pH sont mesurés pour apporter plus de précision sur d'éventuelles fuites ioniques.

Une éventuelle toxicité due au Fenouil et à la Eusserole est évaluée en mesurant la chlorémie, la natrémie et la kaliémie 24 heures après l'injection des extraits ou de la surcharge et huit jours après l'expérimentation.

Le calcul des clairances apporte des informations sur le fonctionnement des reins de l'animal testé. Le poids des animaux a été noté après administration de certains extraits de Eusserole afin d'observer la rétention hydrique et ta toxicité du produit.

Pour éviter des erreurs d'interprétation, les dosages des chtorures, du sodium et du potassium ont été réalisés dans les solutions végétales injectées aux animaux. En effet, l'action diurétique pourrait être due à un apport de ces ions. D'ailleurs, pour vérifier cette propriété, un apport excessif en NaCl et une sotution de nitrate de potassium ont été expérimentés sur la diurèse du rat.

Une fois tous ces tests réalisés, il sera possible de conclure sur l'intérêt ph a rmaco log iq ue des d ifférentes plantes étud iées.

(15)

3

(16)

4

-L'action de divers é t é é t u d i é e sur la diurèse d u s u r l a f o n c t i o n rénale et le synthèse.

Le rein a trois grandes M e r c k - Sharp - Dohme - Chibret, Y A S H P A L S . K A N W A R 1 9 8 4 ) .

produits et plus particulièrement d'extraits végétaux a rat. ll est donc indispensable de faire un rappel succint mode d'action des grandes classes de diurétiques de

fonctions : (ARON et al. 196g, Laboratoire c o m m u n i c a t i o n p e r s o n n e l l e ( M o d u r e c t i c @ ) ,

L'excrétion et l'épuration de l'organisme en particulier du métabolisme azoté. L a r é g u l a t i o n d e l a c o m p o s i t i o n d u m i l i e u in t é r i e u r a v e c c o n t r ô l e d e l a p r e s s i o n osmotique et de la composition électrolytique des divers compartiments hydriques de l'organisme et régénération des bicarbonates.

La fonction endocrine de l'élaboration de la rénine et de l'érythropoïétine et la synthèse métabolique du r - 25 hydroxychlolecalciférol.

I- T. I STRUcTURE

' Le rein des mammifères est composé

de deux zones distinctes : corticale et m é d u l l a i r e .

La zone superficielle ou corticale est entourée par une capsule externe. La zone profonde ou médullaire fait saillie par plusieurs papilles dans la bassinet d'où sort l'uretère- L'unité fonctionnelle du rein est le néphron (un million environ par r e i n h u m a i n ) c o m p o s é d ' u n g l o m é r u l e e t d , u n tu b u l e .

(17)

Le glomérule situé dans la corticale est formé par un peloton de capillaires artériels, le flocculus, enveloppé par ra capsule de Bowman. Entre ces deux éléments s'ouvre l'espace de Eowman où s'écoute l'ultra-fittrat glomérulaire ; ceci est le pôle urinaire du glomérule en continuité avec le tube proximal contourné- A l'opposé se situe le pôle vasculaire où pénètre l'aitériole afférente et d'où sort l'artériole efférente- (fig. t)(AsscHER et al. t9g5).

o Le tubule est formé de trois segments : le tube proxirnal, l'anse de Henlé et le t u b e d i s t a l .

L e t u b e p r o x i m a l contourné se situe dans la corticale, il possède une m e m b r a n e u n i c e l l u l a i r e a v e c u n e b o r d u r e e n b r o s s e d a n s l a lu m i è r e d u t u b e

-L ' a n s e d e H e n l é p l o n g e dans la médullaire p a r sa branche d e s c e n d a n t e p u i s se recourbe en épingle à cheveux pour remonter par sa branche ascendante, grèle a u d é b u t p u i s p l u s large, j u s q u ' à l a jo n c t i o n c o r t i c o - m é d u l l a i r e .

Le tube distal fait suite à I'anse de Henlé par une partie contournée qui prend contact avec le pôle vasculaire du glomérule d'origine : c'est l'appareil juxta-glomérulaire avec formation de la macula-densa. Le tube distal débouche dans le canal collecteur.

o Les Ganaux collecteurs se poursuivent rectilignes vers la médullaire, confluent e n c a n a u x d e B e l l i n i e t s ' o u v r e n t à l a p o i n t e d e l a p a p i l l e d a n s le b a s s i n e t . ' L'apPareil juxta-glomérulaire est le lieu de l'élaboration de la rénine.

I - I. z VAscULARIsATIoN

DU REIN

L ' a r t è r e r é n a l e s e d i v i s e e n a r t è r e s in t e r l o b a i r e s p u i s e n a r t è r e s interlobulaires pour donner les artérioles afférentes âux glomérules. Ces dernières irriguent les capillaires du flocculus puis se rejoignent en artérioles efférentes. La majorité du flux sanguin rénal se situe dans la corticale. Le débit sanguin rénal est très important : environ 1,2 litre de sang par minute, soit près du quart du débit cardiaque.

(18)

6 -:';}:!ai'i"f , -'.+:r4' , - , c , , . 6bDt rilt lffbrrh lJù||.tll tt|ha. Fûlûle YrI Jq-iûagddd O-rdl ErËr, gÛlL ûJtdr sÛl û t d dr . Eæ|t (Ëlb tôa6bnr FigureÂlo t uryrrncmrtaâ,utc Etpr|EgIE!ûËGtrrne 5 tùræùJr[.paclth,|or tlc d|açr ana l.| osrpo.ltù| d'tr| naptEt à mc lr|g!! d à !lû qr. .q|t rôbb ar b g[|dl. d b rrùË d b. wirr er b rl!ix|. l-r ' igrËF unCqsllæffidllr ctrt|l rl b E r€rH. h nrl.llrûc atnc dbmaûI|lirhEË.

(19)

I - 1. s MEcANISME DE FoRMATIoN DE L.URINE

7

-L a f o r m a t i o n d e .l'urine se fait en deux étapes : une filtration g l o m é r u l a i r e s u i v i e d ' u n r e m a n i e m e n t t u b u l a i r e p e n d a n t le q u e l certaines substances sont secrétées ou réabsorbées.

I - 1 . 3 - l : t a n t t r a t t o n e t o m é

E l l e d o n n e l'urine primitive ou ultrafiltrat glomérulaire, résultant de l'ultrafiltration du plasma circulant dans les capillaires glomérulaires. qui est libéré dans la capsule de Bowman (la filtration est importante, 180 l/ 24h, soit environ 60 fois la totalité du plasma).

Les protéines, de poids moléculaire supérieur à 60 OOO, et les globules sont retenus dans le sang alors que les substances diffusibles se retrouvent dans l'urine primitive à la même concentration que dans le plasma.

La petite quantité de protéines à faible poids moléculaire renfermée dans l'ultrafiltrat est réabsorbée dans sa quasitotalité par le tube proximal. La filtration glomérulaire est un processus pûrement passif qui obéit à des lois physiques et dépend de trois éléments :

La pression de filtration ( p r) égale à ta pression hydrostatique ( p u ) d i m i n u é e d e la valeur de la pression o n c o t i q u e i n t r a c a p i l l a i r e ( p o ) et la contre p r e s s i o n i n t r a c a p s u l a i r e ( p c ) ( c a p s u l e d e B o w m a n ) : p f = p h - ( p o + pc).

Les phénomènes de diffusion liés à la taille, la forme, ta charge électrique et la durée de contact avec la paroi des molécules ainsi qu'à leurs mouvements propres.

L a m e m b r a n e g l o m é r u l a i r e . I - f . J - 2 : l l c o n t r ô l e l ' é q u i l i b r e h y d r o é l e c t r o l y t i q u e d e e s s e n t i e l l e m e n t s u r l e s io n s N a + , K + , H+ et C t- ainsi que l'eau (fig.2) (P|TTS, 1968). l ' o r g a n i s m e . ll a g i t sur la réabsorption de

Le sodium, principal cation extracellulaire conditionne l'équilibre hydrique de I'organisme. Le rein doit maintenir constant le capital sodique malgré les grandes variations de l'apport alimentaire. Le sodium est entièrement filtré par le glomérule.

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8 -P D . Actln Poriur tûrport Dlffurion - llo C= l{2o : Ercàcnge ol tlo for lçH,l{ll4 - ) ' 2 0 - 4 0 m V - 7 O to -9OmV O m V P E R I -T U E U L A R F L U I D 6 + c t -P E R I -TUBULAR F L U I D

Transport

des ions

Transport

des ions

dans les cellules du tube proximal dans les celtules du tube distal.

Flsure

N"

2 :Echanges

passifs et actifs de I'eau et des ions le long

du néphron

dans r'éraboration

de I'urine hypertonique.

concentration de I'urine tubulaire et du liôuioe

péritubulaire

en mOsmll.

?î .\-/,

(21)

9

-La réabsorption s'effectue essentiellement dans le tube proximal par un mécanisrne actif ( 60 à 80 o/o du Na+ filtré ).

Le sodium est également réabsorbé dans la branche ascendante de l.anse de Henfé par un mécanisme passif (environ 20o/o duNa+ filtré ).

Dans le tube distal, la quantité de sodiurn réabsorbée varie avec la dose ingérée (environ 1o o/o). ll y a une adaptation pour le maintien du capital sodique de I'organisme sous le contrôle hormonarde |taldostérone.

Le chlorure est réabsorbé passivement dans le tube proximal.

L'eau est reabsorbée secondairement au sodium dans le tube proximal de manière passive (85 o/o de l'eau filtrée). Sa réabsorption varie ensuià, selon l'état hydrique, dans la branche ascendante de l'anse de Henlé par des mécanismes de concentration et dilution. L'urine est concentrée ou diluée par de échanges passifs et constants en fonction de !a pression osmotique du tissu rénal et de la lumière du tube. La pression osmotique augmente du cortex rénal à la papifle (fig. 3) (PtTTs 1968).

L ' a b s o r p t i o n d e l ' e a u c r o î t s o u s l' a c t i o n d e l , A D H, hormone antidiurétique d'origine post-hypophysaire qui rend perméable à l'eau les cellules des tubes distals et des canaux collecteurs.

L'eau éliminée dans les urines peut êtr.e sous deux formes : l'eau liée, renfermant des substances osmotiquement actives à la même concentration que le p l a s m a mesurée par la clairance o s m o l a i r e e t l ' e a u l i b r e ne contenant pas de s u b s t a n c e s o s m o t i q u e s m e s u r é e p a r | a c | a i r a n c e à | , e a u | i b r e .

Dans les urines hypotoniques, l'excrétion de l'eau libre est positive et inversement dans les urines hypertoniques, elle est négative.

Sa réabsorption est importante dans le tube proximal par un mécanisme actif. ll est excrété dans le tube distal en relation avec la réabsorption du sodium. Son excrétion distale est contrôlée par l'aldostérone et peut entrer en compétition avec celle de I ' i o n H * , elle dépend aussi d e l ' a p p o r t e n s o d i u m e t e n p o t a s s i u m .

L'équilibre acido-basique de l'organisme est assuré par deux organes : le r e i n e t l e p o u m o n .

(22)

1 0

-tube

Anse de Henlé collecteur

Fisure

IU"

3 : Système à contre courant dit multiplicateur dans la

formation de I'urine hypertonique. un gradient de

2OO mOsm/l est établi entre la branche ascendante

et la branche descendante de I'anse de l{enlé par

un transport actif d'ions.

t 5oo 3oo 5oo 3oo 3oo 3oo 3oo

73940 3OO 3OO 3OO 3OO 3OO 3OO

200 400 200 200 200 400' \ 4 200 200 4oo 400 400

3OO 3OO 4OO 4OO .tOO

150 ,150 , 150 300 loo 300 \-lFââ56ââ5 zzs Ttoo 325 5il5 46 4?S 600 4(x) 423

(23)

1 1

-Le rein agit par trois mécanismes :

1) - La réabsorption des bicarbonates filtrés. Les bicarbonates

sont réabsorbés dans le tube proximal sous la dépendance d'un enzyme : l'anhydrase carbonique. cette adion permet la régénération du pouvoir tampon du sang (fig. 4 (ptrrs 1 9 6 8 ) .

2) - La régénération des bicarbonates (* Ph urinaire) est essentiellement sous forme partie distale du néphro n (fig. 5, (ptTTS t968).

par l'excrétion d'acidité titrable de phosphate monosodique dans la

3) - La régénération f o r m e d'ion ammonium N H

(fig. 6) (Ptrrs 1968).

des bicarbonates par fexcrétion d'ammoniac sous +n. cet échange s'effectue dans ra totarité du néphron L e s p r i n c i p a u x composants a z o t é s éliminés par le rein sont l,urée, la créatinine et l'acide urique (fig. 7) (LAssrrER et GorrscHALK rggg).

L'urée est la forme principale des déchets du catabolisme azoté. Elle est filtrée puis partiellement réabsorbée par un mécanisme passif

de diffusion dans le t u b e r é n a l .

L a c r é a t i n i n e s'élimine par filtration glomérulaire p r a t i q u e m e n t p u r e , s a q u a n t i t é dépend de la masse m u s c u l a i r e .

L'acide urique provient du catabolisme des bases puriques, gO %de l,acide urique filtré sont réabsorbés de façon active et limitée par le tube proximal. une secrétion distale active peut augmenter son élimination mais le rein a un pouvoir modéré de l'excrétion de cet acide.

:

I - f . 3 - 3 : t , e c o n t r O t e t r o r m o

Il se situe surtout sur la partie distale du néphron où s'effectuent des t r a n s f e r t s d ' i o n s N a + , K+, H+ et un passage d , e a u .

L'atdostér'one est stimulée par l'angiotensine sous l'influence de la rénine lorsque la pression artérielle ou la volémie diminue. Elle permet une rétention de sodium et d'eau dans le tube distal. L'A D H secrété par l'hypophyse répond aux mêmes stimuli et retient l'eau dans l'organisme. Elle agit au niveau tube distal et tube collecteur.

(24)

1 2 --rHOOi PERF

l*ï

'{" \ HCOS----*-coz+A

Fisure

No

4 :Réabsorption de bicarbonates dans le tube proximal

TUBULAR URINE NqllPoa I

I

Not HPO4.

DISTAL TUBULE CELL

No+

I

ihHzP04

Figureru'

5 :Régénération

des bicarbonates par excrétion d'acidité

titrable dans la partie distale du néphron

TUEULAR BLOOO

I

7 "o"

I

I

I

METABOLITE* Oa - HzO + COz

HrCO, -t - CARBoiIC ' ll AilItYoRASE H r / J HCO.- -+ Nq'HCO;

(25)

- 1 3 _

U R I N E

dutdtiic" Amidc N' Amlno N'

SANG

Fiqure',

6rl.égénération qet blcarboneteg

-

et excrétlon

d'ammoniaque

dane tout le néphron

C O R T E X O U T E R M E D U L L A I N N E R M E D U L L A

Fisure

N" 7 :Filtration

puis réabsoptlon

de I'urée

le long du tube rénal

Â,d...

I Cyctc | + \ -K.loglulorolt \--l \ \ - Ctlct-c \ atcoern Hro

(26)

1 4

-I - -I. + FoNcT-IoN ENDocRINE DU REIN

La rénine est une substance enzymatique élaborée par la macula densa sous la dépendance de stimuli (diminution de pression artérielle ou de la volémie).

E l l e a c t i v e p a r l'intermédiaire d e I ' a n g i o t e n s i n e d ' o r i g i n e h é p a t i q u e , l ' a l d o s t é r o n e . L ' é r y t h r o p o i é t i n e s t i m u l e l a p r o d u c t i o n des globules rouges dans la m o ë l l e o s s e u s e .

I - I. s FoNcTIoN METABoLIQuc DU REIN

L a 1 . 2 5 . l a v i t a m i n e D q u i osseux.

chlolécalciférol synthétisée dans le rein est est un cofacteur de transport indispensable

un précurseur de a u m e t a b o h s m e

l - 2 . 1 L A D t u R È s E

L a d i u r è s e e s t l i é e a u m a i n t i e n de la comporition chimique du milieu i n t é r i e u r donc de l'homéostasie. U n e f i l t r a t i o n g l o m é r u l a i r e s u f f i s a n t e e t u n b o n r e m a n i e m e n t t u b u l a i r e s o n t l e s deux conditions p o u r avoir une diurèse efficace. Celle-ci est sous le contrôle des deux principales hormones : l'A D H et l'aldostérone.

U n e a c t i o n d i u r é t i q u e est mise en évidence par la mesure du volume u r i n a i r e é l i m i n é e t l a c o m p o s i t i o n i o n i q u e d e s u r i n e s r e c u e i l l i e s .

I-2.2

LEs

GRANDEs

clâssEs DE DIuRÉÏQUEs

DE sYNTHÈsE

Les diurétiques de synthèse

selon leurmode d'action (ARON etal. I M B S e t a l . 1 9 8 6 ) .

en plusieurs grandes classes e t a l . 1 9 7 8 , M A T E R S O N 1 9 g 3 ,

se répartissent 1968, BRETEAU

(27)

I - 2 . 2 - t z

Une molécule osmotiquement active a tendance à rester dans la lumière du tube après filtration glomérulaire et exerce un effet diurétique : c'est le cas du mannitol (en injection) qui ne pénètre pratiquement pas dans les cellutes.

I - 2 . 2 - 2 z

Les xanthines ont une action diurétique irrégulière et faible. Leur utilisation est réduite pour cette action.

l - 2 . 2 - 3 z

Deux familles de composés sont représentées pour cette classe :

Les sulfamidothiazoles : acétazolamide Les phénytdisutfonamides : dichtorphenamide

Le site d'action principal est le tube proximal. lls réduisent I'apport d ' i o n s H + n é c e s s a i r e a u x é c h a n g e s d e s i o n s N a + . t l s p e u v e n t p r o v o q u e r indirectement l'élimination de potassium et d'urine alcaline. ll y a donc un risque d'acidose plasmatique et d'hypokaliémie dans I'utilisation de ces composés.

De plus, leur action diurétique diminue progressivement et ils possèdent des effets extra-rénaux non négligeables- De ce fait, ils peuvent être prescrits dans des indications tels que i glaucome, convulsion, acidose respiratoire . . .

I- 2. Z-4 z t.es aturefiques tnlæ

Ce sont les composés du type : chlorothiazide, hydrochlorothiazide et autres benzoth iazid i nes.

lls interfèrent essentiellement sur les mécanismes de concentration et de dilution de l'urine au niveau du tube proximal et indirectement sur les échanges sodium-potassium du tube distal. En effet, ils diminuent la réabsorption du sodium dans le tube proximat, cet ion ators en abondance dans le néphron distal perturbe l'équilibre des échang€s Na+ - K+. ll en découle un risque d'hypokaliémie

et secondairement de secrétion d'aldostérone. ll apparaît une diminution de la filtration glomérulaire prog ressivement

a

(28)

1 6

-fuosànrdc actda éùacrynqrc

Figure no I Schéma des sites d'inhibition de la réabsorption du Na + au niveau du tubule par divers diurétiques

(29)

1 7

-I - 2 . 2 - s :

L e s d é r i v é s m e r c u r i e l s n e s o n t utilisables q u e p a r voie parentérale. lls i n h i b e n t la réabsorption d u s o d i u m d a n s le tube proximal et peuvent induire les mêmes pathologies que les diurétiques thiazidiques.

I - 2 . 2 - 6 : f - e s a i u r é t i q u e s a l r c

Deux composés représentent cette classe : l'acide sutfamide (furosémide) e t l ' a c i d e é t h a c r y n i q u e .

L e u r a c t i o n e s t r a p i d e e t b r è v e . lls agissent au niveau de l,anse ascendante de I'anse de Henlé en bloquant la réabsorption des ions ct-, Na+ et K+ a i n s i q u e de I'eau. lls augmentent la filtration glomérulaire e t l e d é b a t s a n g u i n d u r e i n ' U n désequilibre i o n i q u e a c c o m p a g n e s o u v e n t c e s t r a i t e m e n t s ( f u i t e d e x+).

D e u x ty p e s de composés a g i s s e n t s u r l a p a r t i e distale du néphron en épargnant le potassium : les diurétiques competitifs de I'aldostérone du type de s p i r o n o l a c t o n e e t c e u x i n d é p e n d a n t d e I ' h o r m o n e c o m m e l e t r i a m t é r è n e et I ' a m i l o r i d e .

l l s p r o v o q u e n t l ' é r i m i n a t i o n d u s o d i u m e t à u n m o i n d r q d e g r é d u c h r o r u r e e t d e l ' a c i d e carbonique. l l s é p a r g n e n t le potassium e n b l o q u a n t les échanges sodium-potassium dans le tube distal.

l - 2 . 2 - 7 z l - 2 . 2 - B z Le s u l f a m o y l - 5 p é r i t u b u l a i r e de sang filtré. Les aiuréttq"es s c o m p o s é re p r é s e n t a n t c e t t e c l a s s e e s t l e z i p a m i d e ( c h l o r o 4 -- saf i c y l o x y l i d i d e - 2' - 6'). il agit sur la perméabilité du capilaire g f o m é r u l a i r e s a n g u i n e n augmentant d'environ 10 o/o la quantité

(30)

1 8

(31)

1 9

-II - T. LES PLANTES

TRADITIONNELLEMENT

UTILISÉES

POUR FAVORISER

L'ÉLIMINATION

D'EAU

II- T. r cHolx DEs PIANTEs

ET PRÉPARATIoN

DEs ExTRAITs

il- r. r-t z

cllorx DES PLANTES

L e s s u b s t a n c e s d e s y n t h è s e e m p l o y é e s p o u r s t i m u l e r la diurèse provoquent souvent des effets secondaires indésirables. Les troubles électrolytiques sont observés avec l'utilisation du furosémide ou de diurétiques épargnant le potassium. L'acidose plasmatique accompagnée d'hypokaliénie peut être grave après un traitement avec les diurétiques inhibiteurs de l'anhydrase carbonique et leurs effets extra rénaux gênants.

Des éléments de substitution présentant moins d'effets secondaires ont été recherchés pour les traitements de la rétention d'eau chez la femme enceinte ou comme adjuvant à une cure d'amaigrissement. . .

La phytothérapie réapparaît depuis quelques annéesret oriente les recherches parmi les végétaux. Les plantes à réputation diurétique emptoyées autrefois en tisanes, macérations, décoctions, nébulisats, ænolés. . . sont présentées maintenant sous formes galéniques mieux adaptées à la vie actuelle : gélules de plantes pulvérisées, ampoules, extraits secs . . .

Les différentes plantes qui font l'objet de ce travail ont été choisies parmi fes 37 végétaux soumis à une étude réalisée par GUILLEREY (lgg2). euatre espèces ayant montré une bonne activité diurétique lors de cette étude préliminaire ont été retenues: l ) 2l 3) 4 ) a a a o L'Orthosiphon: La Piloselle : Le Sureau .' La Busserole :

O rthosiphon stamineus Benth. (Larniacées), H ierocium pilosellal. (Astéracées)

Sambucus nig ral. (Caprifoliacées)

(32)

_ 2 0 _

Une cinquième espèce, la racine de fenouil absente de l,étude précédemment citée, possède néanmoins une action sur la diurèse reconnue par la tradition et entrait dans la composition du sirop des cinq racines, elle est la ci nq u ième plante étudiée.

6) . Le Fenouil : Foeniculum dulce D.C. (Apiacées)

i l - T . I - 2 : P R É P A R A T I o N D E S E x T R A I T S

Les extraits végétaux ont été réalisés selon des procédés traditionnels. Deux préparations ont été obtenues à partir de diverses plantes : un extrait aqueux et un extrait alcoolique. Les différents extraits et leur préparation sont résumés dans le tableau n" 1.

I I - 1 . 1 - 2 - 1 z Extraits aoueux

Les extraits aqueux de sureau ou de fenouil sont obtenus par une infusion suivie d'une macération de 20 g de fleurs sèches ou 30 g de poudre de racine dans 300 ml d'eau distillée bouillante et abandonnés24heures à 45 o C. Après filtration, le résidu est épuisé à froid avec de l'eau distillée à deux reprises. Le filtrat est alors lyophilisé.

Un nébulisat de Busserole est commercialisé par le Laboratoire Extra-Norm, l'Expansion Aromatique Française, Villejuif - France.

I I - 1 . r - 2 - z :

Extraits alcoolioues

Les extraits hydroalcooliques de titre alcoolique faible sont préparés par macération à froid de 20 g de fleurs sèches de Sureau ou de 30 g de feuilles séchées de Bussero/e ou de poudre de racine de Fenouitdans 300 mld'éthanol à 60", 30o ou

14o respectivement. Cette macération est conduite à I'obscurité pendant 24 heures à 45" C ou 7 jours à température ambiante. Le macérat est filtré et épuisé à froid à deux reprises avec de l'eau distillée. L'alcool est éliminé sous pression réduite et la solution obtenue est lyophilisée directement ou après élimination d'un dépôt par centrifugation.

(33)

21

-Un extrait alcoolique de titre alcoolique fort est réalisé par macération de 500 g de poudre de racine de Fenoui/ dans 1 500 à 2 000 ml d'éthanol à 96.. Après une agitation par intermittance pendant 26 heures à température ambiante, le macérat est filtré. Le résidu est repris avec de l'éthanol à 96" pendant 15 minutes sous agitation puis il est filtré une nouvelle fois. L'alcool est éliminé sous pression réduite.

Trois extraits hydroalcooliques du commerce ont été preparé selon des procédés différents.

U n e s u s p e n s i o n i n t é g r a l e de plante fraîche de Bussero/e, S . l . p . F . , (Laboratoire Vaillant - Defresne, Paris - France) présente deux phases distinctes, un dépôt de matière végétale broyée et une solution hydroalcoolique limpide

à30 o/o vlv. L'alcool de cette dernière est éliminé sous pression réduite puis cette s o l u t i o n e s t ly o p h i l i s é e .

Des ænolés sont réalisés à partir de poudre de racine de Fenouil et de vin blanc à 14" (Laboratoire Natura-Medica - Domazan - France).

Des extraits hydroalcooliques à 30 % Orthosiphon et Pilosellesont présentés sous forme de nébulisats réalisés à partir de plantes sèches (Titrex - Laboratoire

(34)

2 2

-TABLEAU N' 1

EXTRAITS VÉCÉTNUX UTILISES DANS IA RECHERCH€ PHARMACOTOGIQUE

suR t_A oruRÈsg DU RAT

PtAT{TE Partie utilisée Etat

Date realisation du lyophilisat Pro<édé d'extraction Rendement du lyophilisat Référence

Orthosiphon Plante entière Se( 8 4 - 8 5 Titrer Labo Vernin

Extrah hydroàlcoolique lO v I v 2 0 % D S H O

P i l o s e l l e Plante entière 5ec 85 Titrex Labo Vernin

Extrait hydroalcoolique 30 v / v 6,6 % D S H P

Sureau Fleur 5ec 84

Aqueux 18,6 % o s H S l Hydroalcooligue 5{l v / y sanr cent.ifugation 1 8 , 6 I o D S H 5 2 Hydroalcooligue 6Ovlv avec centrifugation 1 5 % D S H S 3 F e n o u i l Racine Sec 87 Aqueux 23,9 c/c D S H f I 87 Hydroalcoolique 14 " 23,8% O S H F 2

85 (Inolé Labo t{atura Medi<a Vin blanc 14 e 3 0 h D S H F 3 6 e h D S H F 4 r 2 % D S H F 5 2 4 % O S H F 6 87 Ethanolique 90. r 0 % D S H F T Busserole Feuille 5ec 85 âlébulisat aqueux Labo Extra f,orm

16,6 % D 5 H B l

87 Hydroalcoolique 30. 28,9 % O 5 H B 2

Frais 87

S I P F

Labo Vaillant Defresne surnâgeant

(35)

23

-II - 1. z ool.TluÉrs BoTANIQUE, cHIMIQUE ET PHARMAcoLoGIQUE

DEs

DtvERsEs

rspÈcrs

vÉeÉralrs

II - 1. 2- t : OntuOStpuON s't'n (Orthosiphon) I I - T . 2 - î . 1 : E T U D E B o T A N I Q U E

(BLA|S 1945, CECCH|Nt 1975, SHULTEZ et at. 1gg1) I I - 1 . 2 - 1 - 1 . I z D é n o m i n a t i o n

Orthosiphon stamineus Benth. Orthosiphon aristatum (BL.) Mig. Orthosiphon grandiflorus (BL.) Bold. Famille : Lamiacées. Noms vernaculaires : . F r a n ç a i s e A n g l a i s r l t a l i e n o I n d e s Néenlandaises e t M a l a i s i e r I n d i e n o I n d o c h i n e T h é d e J a v a , O r t h o s i p h o n , B a r b i f l o r e , M o u s t a c h e d e c h a t . Java tea. T h e d i G i a v a , B a l f o d i g a t t o . S e , S a l a s é j a n . K o e m i s - koetjing (Koumis). N a o , M o v i n e o k l e , K a p e n - prey. I I - f . 2 - l - 1 . 2 z D e s c r i p t i o n

Orthosiphon stamineus Benth est une herbe vivace dressée de 0,30 à 0 , 9 0 m d e h a u t

o Les feuilles opposées de 4 à 8 cm de long sur 2 à 4 cm de large sont d i s p o s é e s e n p a i r e s e s p a c é e s e t s o n t b r i è v e m e n t p é t i o l é e s (0 , 5 à 2 cm). Elles présentent une face inférieure gris-vert clair et une face supérieure vert foncé. Leur limbe ovale ou en forme de losange est asymétrique à la base et aigu au sommet. La marge présente sur les deux tiers supérrieurs des dents profondes, irregulières et peu nombreuses. Le pétiole ainsi que la nervure principale sont violacés.

(36)

2 4

-t Les inflorescences terminales sont disposées en épis lâches. Le calice est court, la corolle bilabiée en long tube est blanche ou bleu violacé pâle. Les étamines exsertes à filet bleu grêle sont deux fois plus longues que la corolle. Le style dépasse les étamines. L'aspect des étamines donne le nom malais de << Koemis Koetjing > ( Moustache de chat ) et < Barbiflore >.

o Le fruit est un tétrakène oblong avec des aspérités.

U - f . z - 1 - 1 - 3 2 :Choroloeie

Orthosiphon stamineus Benth est répandu dans le Sud-est asiatique et pousse également en Amérique Tropicale et au Nord-est de I'Australie. Cette espèce surtout cultivee à Java et sumatra a été introduite en Guyane Française.

n - f . z - t - z z

I I I - f . 2 - 1 - 2 . t z

INDICATIONS TH ÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLES ET UTILISATIONS ACTUELLES

Indications thérapeutioues traditionnelles

L e s fl e u r s m a i s surtout les feuilles d'Orthosiphon sont utilisées pour faciliter les fonctions digestive et rénale. Cette espèce est employée dans diverses affections intestinales, hépatique pour son action cholagogue, et rénale car elle active l'élimination hydrique, azotée et chlorurée. Cette drogue posséderait un p o u v o i r anticholestérolémiant ( P A R l s e t M o Y s E 1 9 7 1 , LoEpER e t L E S U R E 1 9 7 3 , LEGLERC 1976). L'intérêt de la médecine occidentale pour cette drogue date de la fin du xtx ème siècle (pARts et MoysE 1g71).

U - f . z - 1 - 2 . 2 2 Posologie traditionnelle

U t i l i s é s o u s f o r m e d ' i n f u s i o n à 5 % o u d ' e x t r a i t f l u i d e (0 , 1 0 à 0 , 5 0 g / j o u r ) (PARIS et MOYSE 1971). Cette espèce entre dans la composition de tisanes soit à visées cholérétiques en association avec du kinkeliba et de t'artichaut, soit à visée diurétique comme la tisane des Chartreuses de Darbon

L ' O r t h o s i p h o n e s t é g a l e m e n t u t i l i s é e n m é l a n g e d a n s d e s f o r m e s commercialisées : Aromabyl (Laboratoire Phytarorna) ou seul, il a été commercialisé par le Laboratoire Gremy-Longuet sous forme de Siphuryl o actuellement supprimé.

(37)

- 2 5 _

ll est commercialisé seul en ampoules buvables par le Laboratoire pierre Fabre Pharmacie sous te nom Urosiphon o.

Les feuilles sont récoltées au début de la floraison et séchées à l'abri de la l u m i è r e e t d e I ' h u m i d i t é .

I I - f . 2 - t - 3

z

c o M p o s t n o N

c H t M t e u E

(VAN ITALLIE 1886, PARIS et MOYSE 1971,VAN DER VEEN et at. 1979). I I - f . z - t - i . 1 : M i n é r a u x :

1 O à 1 2 o / o d e l a m a t i è r e s è c h e s o n t d e s m i n é r a u x r e n f e r r n a n t essentiellement des sels de potassium.

I I - f . 2 - t - 3 . 2 : G t u c o s i d e :

L'orthosiphonine trouvée dans l'Orthosipthon en 1886 par VAN ITALLIE n'a encore pas de structure précise.

La sapophonine a été observée dans res feuiiles d'onhosiphon.

La saponine et d'autres saponosides présentes dans cette plante sont courantes chez les Lamiacées.

U - f . 2 - 7 - 3 . 3 : A c i d e s - a l c o o l s o r g a n i q u e s :

D e n o m b r e u x a c i d e s o r g a n i q u e s s o n t r e n f e r m é s d a n s l e s f e u i l l e s d'Orthosiphon, par exemple :

O H

o A c i d e c i t r i q u e C O O H - C H 2 - C ' - C H z _ C O O H

' c o o H

o A c i d e la c t i q u e C H g - C H O H - C O O H o A c i d e g l y c o l i q u e C H 2 O H - C O O H

. acide glycérique CHZOH - CHOH - COOH r acide succinique HOOC - CHZ - CHZ - COOH o a c i d e m a l i q u e C O O H - C H Z - C H O H - C O O H

(38)

2 6

-I -I - f . z - l - 3 . 4 : F - l a v o n o i d e s :

Quelques flavonoïdes sont présents dans l'Oirthosiphon dont les cinq composés les plus importants sont les suivants :

o Sinensetine 5 , 6 , 7 , 3 ' , 4 ' p e n t a m é t h o x y f l a v o n e ( Czo H zo 0z ) R - O C H 3 R , = O C H 3 . Eupatorine = 3 ' , 5 d i h y d r o x y - 6, 7, 4' triméthoxy R = O H R ' = O H f l a v o n e ( Crg H ra 0z ) . 3 ' h y d r o x y 5 , 6 , 7 , 4 ' t é t r a m é t h o x y R - O C H 3 R ' = O H f l a v o n e ( C r g H rs 0z ) . 5 hydroxy 6, 7, 3', 4' tétraméthoxy f l a v o n e ( Crg H rg 0z ) R = O H R , = O C H 3 . 5 , 6 , 7 , 4 ' tétraméthoxy R = R ' =

flavone : tetramethyléther -scutellaréine O C H 3

H

cho

(39)

27

-I -I -I - f . z - 1 - 3 . 5 : S u c r e s :

De nombreux sucres sont trouvés dans les feuilles d'Orthosiphon (glucose, fructose . . .) L'inositol sous forme de myo-inôsitol (meso-inositol) représente 0,3 % des feuilles.

OH OH myoinositol = ffr€so inositol

I I - f . z - 1 - 3 . 6 :

Dérivés terpéniques :

Quelques alcools terpéniques sont renfermés dans les feuilles mais les terpéniques sont surtout sous forme de triterpènes pentacycliques : x' et

p amyrine.

x a m y n n e

p amyrine

I I - f . 2 - 1 - 3 . 7 : S t é r o i d e s :

(40)

I I I - f . 2 - 1 - 3 . 8 :

_ 2 8 _

Huiles essentielles :

Une huile essentielle peut être extraite dans les proportaons

de 0,5 yo mais ses constituants sont inconnus.

I I - 1 . 2 - 1 - 3 . e :

Composés divers :

La choline a été observée dans l'onhosiphon comme dans de nombreuses autres lamiacées.

La bétaine a égarement été mise en évidence dans cette prante.

I I - 1 . 2 - t - 4 z

' u'n extrait aqueux d'onhosiphon administré per os chez le rat, en présence de surcharge

hydrique hypotonique de Nact à o,5 o/o injectée par voie i n t r a p é r i t o n é a l e s o u s

u n v o l u m e de 5,ml / 100 g, provoque une augmentation du v o l u m e urinaire éliminé durant 6 heures, mais proportionnellement l e s é l é v a t i o n s d e s ta u x de sodium et de potassium s o n t fa i b l e s (G U T L L E R E T r g g 2 ) .

' Les doses de 50 et 500 mg / kg d'ortfr osiphon, sous forme d,extrait a q u e u x et dilués dans de l'eau gommeuse, o n t é t é a d m i n i s t r e e s ( 1 0 ml / kg) per os c h e z l e rat gavé avec une surcharge d ' e a u distiilée (15 mr / kg). Les résurtats montrent des augmentations des volumes, des taux du sodium et du chlorure dans les urines recueillies 6 heures après les traitements mais l'excrétion du potassium reste inchangée (LAFON t9S7).

o A l'aide d'un protocole différent (administration per os d,une surcharge isotonique de 5 ml / 100 g et de doses croissantes d'extraits

aqueux d,orthosiphonl, BuRTIN (.-g83) observe une augmentation

de la diurèse avec 50 mg / kg d,orthosi-phon alors qu'aux doses de r0 et 20 mg / kg, r'effet est nur, six heures après l'administration. Par voie intrapéritonéale l'injection de 50 mg / kg d,onhosiphon accélère la vitesse d'élimination et la surcharge

hypotonique de NaCt 0,4 5 o ou isotonique administrée 20 minutes auparavant (BURTTN

(41)

II- r. 2-2-1 . I : f)énomination : HIERAOIUM pILosELLAL. Famille : Asteracées. Noms vernaculaires : o Français

I I - 1 . 2 - 2 z

I I - f . z - 2 - 1

z

r A l l e m a n d o F l a m a n d o l t a l i e n r A n g l a i s

-29

-ntnRACtUru pn OSnlru

(piloselle)

ETUDE BOTANIQUE

( L E C L E R C 1 9 2 2 , B O N N T E R 1 g 3 4 , B L A T S 1945, FOURNTER 1 g 4 g , D U Q U E S N O I S e t M E Y L A E N D E R 1 9 6 3 , M E Y L A E N D E R 1 9 7 0 , DELCOURT Ig72,CECCHINI 1975, PETIT 1977, DELAVEAU 1978).

Oreille de souris ; oreille de rat ; piloselle de rat ; épervière piloselle ; (petite auricule) ; épervière ; herbe à épervier ; Veluette.

K l e i n e s - h a b i t c h t s k r a u t ; N a g e l k r a u t ; E n g e l b l u r n e ; Muisoren ; Derkatenrôschen ; Einblumiges - habichtskraut. L a n g h a r i g - havikskruid, M u i s o o r ; M u i z e n o o r ; N a g e l k r u i d . Pelosella ; Pilosella ; orecchio di-topo ; pelosetta ; pelosina. Mouse - ear ; fellon herb ; Common - hawkweed ;

I I - f . z - 2 - 1 . 2 2

Ling - gowlands. Description:

:

Hieracium Pilosella L. est une plante herbacée vivace à fleurs jaunes de 0,10 à 0,15 m de haut (exceptionnellement 0,30 m).

La tige est florifère, sans feuille. Les feuilles sont en rosette appliquée sur le sol, entières, oblongues, grisâtres en-dessous et hérissées de poils sétiformes et longs sur les deux faces.

Les fleurs sont jaune clair (mai - septembre) en capitules solitaires et ligulés sur de longs pédoncules velus dressés. L'involucre présente des bractées velues inégales.

(42)

3 0

-Les fruits sont des akènes surmontés d'une aigrette de soies égales et simples. Gris blancs, ils sont côtelés et denticulés vers la base de I'aigrette.

La racine est formée par une souche horizontate à stolons aériens feuillés.

Toute la plante renferme un latex blanc, surtout abondant dans la racine qui brunit à l'air et s'épaissit en une masse visqueuse de saveur légèrement amère . I I - 1 . z - 2 - t . 3 : C h o r o l o s i e

Hieracium Pilosella L. est répandue en Europe jusqu'à la limite de la zone Arctique. Cette plante, très rare dans les régions méditerranéennes, pousse à l'ouest d e f ' A s i e , a u n o r d d e I ' A f r i q u e e t e n A m é r i q u e d u N o r d . Elle apparaît essentiellement sur les sols secs et sablonneux, dans les landes claires, les terrils du

nord de la France et les remblais jusqu'à 3 o0o mètres d'altitude.

I I I - f . z - 2 - 2 z

IN DICATIONS TH ÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELTES

ET UTITISATIONS ACTUELLES

( L E C L E R C 1 9 2 2 , F O U R N I E R 1 9 4 8 , D U Q U E S N O I S e t G R E T B 1 9 5 3 , D U e U E S N O T S e t G R E f B 1 9 5 6 , D U Q U E S N O I S 1 9 5 7 , G R E I B 1 9 5 7 , P A R I S e t M O Y S E l g 7 1 , V A L N E T 1 9 8 3 ) .

II - r. 2-2 -2. 1 : Indications thérapeutiques traditionnelles

La Piloselle est présente sous différentes formes : plante entière, fraîche ou sèche, fleurs et feuilles, extrait fluide, poudre de plante, suc frais de juin à octobre . . . Elle est utilisée pour ses propriétés anti infectieuse, antibactérienne digestive, vulnéraire, diurétique. En effet, cette plante active contre les bruceltoses, les fièvres, la jaunisse, les calculs biliaires est également employée lors de fatigue et de convalescence . . . Elle est connue pour ses actions hypocholestérolemiante et diurétique et elle aide à l'élimination des chlorures et de t'urée. La Pilosette est donc indiquée dans les ædèmes, la goutte et l'ascite. Pour leurs propriétés hémostatique et cicatrisante, la poudre de Pilose/le et le suc frais sont non seulement appliqués en emplâtre sur les blessures et pour les saignements de nez mais également absorbés pour les ulcères internes.

(43)

i l - 1 . 2 - 2 - 2 . 2 z

3 1

-Posologie traditionnelle

La plante entière est surtout utilisée en infusion (10 g par litre de plante fraîche ou 100 g par litre de plante seche) qui est prise entre les repas (de l'ordre d e 2 à 3 t a s s e s p a r j o u r ) .

I I - f . z - 2 - 2 . 3 :

Utilisations actuelles

La Piloselle est employée en homéopathie sous forme de teinture mère, préparée avec la plante fraîche récoltée en pleine floraison. L'extrait fluide stabilisé o u l a g é l u l e d e p o u d r e d e p l a n t e s o n t é g a l e m e n t p r e s c r i t s

(Pierre Fabre médicaments - France) stimulant de l'élimination rénale en absence d'activité spécifique actuellement démontrée (VIDAL 1987) L'usage vétérinaire de

la Pilosel/e est également important (PONS 1988).

I I - f . z - 2 - 3 z

c o M p o s r n o N

c H r M r e u E

( F O U R N I E R 1 9 4 8 , D U Q U E S N O I S e t G R E I B 1 9 5 3 , D U Q U E S N O I S e t G R E I B 1 9 5 6 , D U Q U E S N O I S 1 9 5 7 , G R E I B 1 9 5 7 , H A A G - B E R R U R I E R 1 9 5 8 , H A A G - B E R R U R I E R C t D U Q U E S N O I S 1 9 6 3 ( a ) ( b ) , P A R I S e t M O Y S E 1 9 7 1 , S H E L Y U T O e t G L Y Z I N 1 9 7 7 , D E L A V E A U 1 9 7 8 , H A R B O N E 1 9 7 8 ) .

I I - 1 . 2 - 2 - 3 . r :

H é t é r o s i d e s :

Des hétérosides ont été trouvés dans la Piloselle.

Les principaux sont l'ombelliferone ou hydroxy 7 coumarine libre ou à l ' é t a t 7 p g l u c o s i d e ( 0 , 2 0 à 0 , 6 0 g / l 0 0 g f e u i l l e s s è c h e s ) e t u n e f l a v o n e q u i e s t

la 7 n glucoside de la luteoline ou luteolol 7 glucoside ou luteoloside.

' .

It

Les fleurs jaunes renferment 0,12 Yo deLutéoline libre. . Ombelliférone (hydroxy 7 coumarine à l'état 7 p glucoside)

(44)

3 2

-. Luteoloside (luteolol 7 glucoside ou tetrahydroxy 5,1,3',4' flavone) O H à l ' é t a t T g l u c o s i d e

sr*oyz.yo)-Ô*

\r--f

o H o

. La Pitosette possède également un héteroside de I'apigénine qui serait le 5,7, 4' trihydroxyflavone avec une chaine sucrée en position 7 formée de glucose et d ' a r a b i n o s e .

. Luteoline à l'état 7 glucoside . A p i g é n i n e : R = H

çryo*

o H o

I I - f . 2 - 2 - 3 . 2 z A c i d e p h é n o l :

Deux acides - phénols sont renfermés dans la pilosette. . acide c a f é i q u e : a c i d e d i h y d r o x y - 3,4 cinnamique

H o - c o - c H = c H

{ - , } *

ao"

. a c i d e c h l o r o g é n i q u e . . : c a f e y l - 3 q u i n i n e HOOC HO

(45)

3 3

-I -I - f . 2 - z - 3 . 3 : A u t r e s c o m p o s é s :

D'autres composés sont contenus dans la pitosettetels que : . Eau : 80,6 o/o d'eau dans la plante fraîche

. Pigment p h é n o l i q u e : isotine (isoétine)

isoetine : coloration des fleurs

5 , 7 , 2 ' , 4 ' , 5 ' p e n t a h y d r o x y f l a v o n e e t e n 7 g l u c o s i d e . Tanins en forte proportion

. Mucilage e t r é s i n e . Substance amère . Glucide . Substances albuminoides . Manganèse e n g r a n d e q u a n t i t é . I n u l i n e d a n s l e s r a c i n e s

. Acide ascorbique 8,9 % plante fraîche

. Anthocyane o r a n g é d a n s le s fl e u r s p é r i p h e r i q u e s .

I I - f . 2 - 2 - 4 2 D o N N É E s p

Un extrait aqueux de Pilosel/e (plante entière) a été administrée per os à l a d o s e d e 5 0 m g d e p l a n t e s è c h e / k g c h e z l e r a t d é j à traité par voie intrapéritonéale avec une surcharge hydrique hypotonique de NaCI 0,5 % sous u n v o l u m e de 5 ml / 100 g, ll entraîne une augmentation de la diurèse après 6 h e u r e s d ' é t u d e , une élévation moindre de l'élimination d u s o d i u m e t aucune v a r i a t i o n d u t a u x d u p o t a s s i u m u r i n a i r e (G U I L L E R E y 1 9 g 2 ) .

L'extrait aqueux de Pilose/le (plante entière) testé par LAFO N (lgg7) selon un protocole différent n'est pas actif sur la diurèse du rat aux doses de

(46)

BONNIER 1934, PERROT 1943-19M, FOURNIER 1948, BEZANGER - BEAUQUESNE 1 9 6 1 , P A R I S e t M O Y S E 1 9 7 1 , K U E N S C H e t T E M P E R L | t g 7 g .

III- 1. 2-3-1 . I z Dénominatiog z Sarnbucus nigro L.

Famille : Caprifoliacées. Noms vernaculaires : I I - 1 . 2 - i t I I I - 1 . 2 - 3 - 1 z o Français o A l l e m a n d o Flamand o l t a l i e n o A n g l a i s 3 4

-SAMBUCUS NIGRA L (Sureau noir) ETUDE BOTANIQUE

sureau ; sureau noir; suseau ; susier; Haut bois; Grand sureausus ; Seuillon; Sambuc ; Saou.

Holunder ; Flieder ; Alhorn ; schwarzerholunder ; Holder schibchen. Vlier; Vlierboom ; Holderboom ; Flierenboom.

sambuco ; sambuco-nostrale ; Zambucco ; Zambucco- arboreo. Elder; Elderberry ; Alderne ; Btackfruited ; Hilder ; pipe-tree ; Judas-tree ; Devit's wood.

I I - 1 . 2 - 3 - 1 . 2 z D e s c r i p t i o n

Sambucus nigra L. est un arbuste à feuilles caducs de 2 à 5 mètres de haut pouvantatteindre l0 mètres

o Les tiges sont couvertes d'une écorce liégeuse grise brune et verruqueuse. Les rameaux sont mous et cassants, ils renferment de la moëtle blanche. Les feuiiles opposées sont formées de 5 à 7 folioles portées sur des pétioles secondaires très nets- Ces folioles sont ovales, longues, aigûes au sommet et dentées sur les bords. Les feuilles ont souvent de très petites stiputes à leur base parfois en forme de glandes nectarifères. Elles ont une odeur désagréable.

. Les fleurs, petites, btanches et odorantes apparaissent en juin. Elles sont disposées en grandes corymbes (fausses ombelles) de l0 à 25 cm de largeur. La surface supérieure du corymbe est généralement ptane, celui-ci est formé

(47)

3 5

-par 5 branches principales'se ramifiant. Chaque fleur présente 5 sépales, 5 pétales soudées en roue, 5 étamines soudées à la corolle, à anthère jaunâtre, 3 carpelles et 3 stigmates sessiles. L'ovaire est infère.

r Le fruit est une baie noire violacée contenant trois graines de 3 à G mm de d i a m è t r e .

r La racine est ligneuse. A la base de la tige apparaissent des rejets allongés et droits.

I I - f . 2 - 3 - t . 3 : C h o r o l o s i e

Sambucus nigra L. est une plante rudérale nitrophile qui pousse dans l e s b o i s clairs un peu humide, près des murs et des haies. Cette espèce paleo-tempérée eurosiberienne se trouve en Europe moyenne jusqu'à I 000 m d'altitude et s'étend jusqu'à la partie moyenne de la presqu'île scandinave. Elle est plus rare dans le Jura, les Ardennes, les Alpes Maritimes, ltHérault et le littoral. Le sureau se r e n c o n t r e é g a l e m e n t e n A r m é n i e , C a u c a s e , A f r i q u e d u N o r d , A s i e M i n e u r e e t S i b é r i e O c c i d e n t a l e .

II- T. 2-3-2 : INDIcATIoNs THÉRAPEUTIQUEsTRADITIoNNELLEs

--ET UTILISATIONS ACTUELLES

B O N N I E R 1 9 3 4 , F O U R N I E R 1 9 4 8 , P A R I S E T M O Y S E 1 9 7 1 , D E B U I G N E 1 9 7 4 , B E Z A N G E R . B E A U Q U E S N E e t a I . 1 9 8 0 .

I I - r . 2 - 3 -2. 1 z I n d i c a t i o n s t h é r a p e u t i q u e s t r a d i t i o n n e l l e s

Sambucus nigra L. est utilisé pour diverses propriétés. Dépurative, r é v o l u t i v e , é m o l l i e n t e , g a l a c t o g è n e , m a i s s u r t o u t sudorifique et diurétique. Les baies, la seconde écorce, les feuilles et les fleurs sont actives, mais l'étude porte uniquement sur des extraits de fleurs. Pour leurs différentes actions, diurétique, s u d o r i f i q u e , g a l a c t o g è n e et émolliente, l'infusion de fleurs de sureau est employée par voie interne pour soigner les fièvres, bronchites, rhumatismes, ædèmes, ascites . . . mais aussi par voie externe pour traiter les engelures, enf I u res, brû | u res, conjonctivites et i nf lam mations érysi peleuses.

(48)

3 6

-II - f. 2 - 3 -2. 2 : posologie traditionnelle

L'infusion de 10 à 50 g de fleurs par litre d'eau est ingérée dans,ta journée pour traiter un état grippal. La décoction de 50 g de fleurs séchées par litre d,eau entraîne une bonne action sudorifique. ll est également conseillé de prendre,

le matin à jeun, un demi-verre de vin blanc où à macérer,4 g de fleur en poudre durant la nuit pour avoir < une bonne voix >.

D'autres préparations à base de fleurc de Sureau se rencontrent dans les usages comme le vinaigre de sureau, l'oxymel ou le vinaigre surard.

II- f.2-g-2. i : Utilisations actuelles

Les fleurs de Sureau entrent dans la composition de nombreuses tisanes d i u rétiq u es, sudorif iq ues, pu rgatives et raf raîch issa ntes :

. Tisane de fleurs de sureau, de tilleul et de sauge.

:

ou de tisanes commercialisée :

. Tisane Saint - Urbain (Laboratoire Unipharma) o Tisane des Familles (Laboratoire Moderne) . Tisane Boribel n" 4 (Laboratoire Monal)

Les fleurs doivent être récoltées de fin mai à juillet lorsqu'elles sont bien épanouies. Leur odeur forte disparaît à la dessication qui est rapide dans un lieu sec et aéré.

L'utilisation du Sureau en homéopathie a trois grandes indications : o Les voies respiratoires supérieures ;

o Les glandes sudoripares ; . L'appareil rénal.

(49)

37

-I -I - T . 2 - 3 - 3 : coMPos-IT-IoN

c H I M I Q U E

D E s

F L E U R S

B O N N I E R 1 9 3 4 , BEZANGER - BEAUQUESNE 1 9 5 1 , H A J K O V A e t B R A Z D O V A 1 9 6 3 , KLAUSS Ct SCHMERSAHL 1964, PARIS ET MOYSE 1971, RICHTER et WILLUHNG 1974,

H A E N S E L e t K U S S M A U L 1 9 7 5 , H A R B O N E e t M A B R Y 1 9 7 5 , RADU et aI. 1976, R I C H T E R e t G U E N T E R 1 9 7 7 , W I L L U H N G e t R I C H T E R 1 9 7 7 .

I I - f . z - 3 - 3 . I : M i n é r a u x :

Les fleurs de Sureau noir renferment 8 à 9 o/ode minéraux surtout formés de sels de potassium Ces derniers sont de l'ordre de 2,6 % dans les fleurs fraîches. S, y t r o u v e n t é g a l e m e n t d e s s e l s d e c a l c i u m , d u c u i v r e e t d u f e r .

I I - f . z - 3 - 3 . 2 : A c i d e s p h é n o l s :

L e s a c i d e s p h é n o l s contenus dans les fleurs de Sureau sont l'acide c h l o r o g é n i q u e e t l ' a c i d e c a f é i q u e .

H O - C O - C H = C H

Acide chlorogénique Acide caféique

I I - f . 2 - g - 3 . 3 : F l f l v o n o i d e s :

Des flavonoïdes sont de 2,24 à 3,O4 o/o des fleurs.

La rutine ou rutoside en est le principal représentant (1,8 o dans les fleurs selon FOURNIER (19481 (3 % dans les fleurs sèches selon PARTS ET MOYSE ( l 97ll, par hydrolyse i l d o n n e le q u e r c e t o l .

L'isoquercitoside et le kaempferol ont égarement été observés dans

(50)

rutine = R = quercetol isoquercitoside 3 8 -rutoside quercetol 3 rhamnoglucoside r h a m - g l u R = H = QU€rc€tol 3 glucoside R = g l u O H H O O H O H

o

o

""Çfioo'

kaempferol

I I - f . z - 3 - 3 . 4 z

O H Dérivés Terpéniques :

Deux atcools triterpéniques ont été mis en évidence dans les fleurs, (1,02 % desfleurs) dont 93o/osontestérifiés pardes acidesgras. L'acide ursolique et 20 p hydroxy ursolique ont également été observés dans cette plante.

Dans les fleurs se trouvent aussi du : Lupeol, Cycloartenol, 24 - Methylène Cycloartenol, Cycloencalenol.

o O( amyrlne

(51)

r 3 9

-I -I - l . z - 3 -3. 5 : S r é r o i d e s :

Quelques stéroïdes existent aussi estérifiée avec des acides gras, notamment sucreS.

d a n s c e s fl e u r s sous forme libre ou avec l'acide palmitique et avec des

. cholesterol

. p stigmasterol

- ê l sitostérol

I I - f . z - j - 3 . d : A c i d e s s r a s :

Divers acides gras ont été trouvés p r i n c i p a u x s o n t l e s a c i d e s p a l m i t i q u e , malique, v i n i q u e , l i n o l é i q u e , o l é i q u e e t l i n o l é n i q u e .

dans les fleurs de Sureau . Les valérianique, citrique, acétique,

(52)

I I - f . 2 - 3 - 3 . 7 :

_ 4 0 _

Huiles essentielles :

Des huiles essentielles et plus particulièrement une huite de consistance butyreuse avec un terpène de formulê c 1q H 15 sont renfermées dans les fleurs d e S u r e a u (0 , 3 0 % danslesfleurs:pARlS e t M O y S E t 9 7 t ) . Cette huile particulière est dite < huile de Sureau noire >r.

I I - f . 2 - 3 - 3 . 8 : A u t r e s c o m o o s é s :

-E a u : 6 à 8 o / o d e s f l e u r s f r a î c h e s M u c i l a g e s

Glucides (2,5 yode fleurs fraîches dont 0,25 o/ode saccharose) - Choline

- Tanins Résines.

I I - f . 2 - 3 - 4 z

o Un extrait aqueux de fleurs de Samb ucus nigra L., administré per os chez le rat, en présence de surcharge hydrique hypotonique de Nacl à 0,5 o/o i n j e c t é e p a r voie intrapéritonéale s o u s u n v o l u m e de 5 ml / l0O g, entraîne une a u g m e n t a t i o n d e l a d i u r è s e à l a d o s e de 50 mg de plante sèche / k g a l o r s q u , à 500 mg plante sèche / kg I'action est nulle. Le même extrait administré par voie intraveineuse au rat perfusé avec une surcharge hydrique isotonique de

5 m l / 1 0 0 g / h e u r e p r o v o q u e u n e a u g m e n t a t i o n d u v o l u m e urinaire à p a r t i r d e l a dose de 50 mg plante sèche / kg. L'effet maximal a été noté à 75 mg / kg et s ' a n n u l e à 1 0 0 m g / k g ( G U | L L E R E Y 1 9 9 2 ) .

. Contrairement à cette première expérimentation qui montre une dose fimite d'efficacité REBUELTA et al. ( tgg3 H) observent une augmentation de la diurèse avec une dose de 1,2 g plante sèche / kg. En effet, l'administration orale de divers extraits de fleurs de Sureau, dont l'infusion, chez le rat en présence d,une faible ingestion d'eau distillée (2 ml / 100g) est active sur la diurèse. ll en est de même pour RÀCZ-KOTILLA et RACZ (1g77) qui montrent l,existence d,une action salidiurétique chez le rat, avec des doses de 500, I 000 et 1 500 mg I kg.

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