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Liste représentative

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Liste représentative

Original : anglais

CONVENTION POUR LA SAUVEGARDE

DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL

COMITÉ INTERGOUVERNEMENTAL DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL

IMMATÉRIEL

Douzième session

île de Jeju, République de Corée 4 au 8 décembre 2017

Dossier de candidature n° 01295

pour inscription en 2017 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

A. État(s) partie(s)

Pour les candidatures multinationales, les États parties doivent figurer dans l’ordre convenu d’un commun accord.

Arménie

B. Nom de l’élément

B.1. Nom de l’élément en anglais ou français

Indiquez le nom officiel de l’élément qui apparaîtra dans les publications.

Ne pas dépasser 230 caractères

Le kochari, danse collective traditionnelle

B.2. Nom de l’élément dans la langue et l’écriture de la communauté concernée, le cas échéant

Indiquez le nom officiel de l’élément dans la langue vernaculaire qui correspond au nom officiel en anglais ou en français (point B.1).

Ne pas dépasser 230 caractères

Քոչարի, ավանդական խմբապար

B.3. Autre(s) nom(s) de l’élément, le cas échéant

Outre le(s) nom(s) officiel(s) de l’élément (point B.1), mentionnez, le cas échéant, le/les autre(s) nom(s) de l’élément par lequel l’élément est également désigné.

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C. Nom des communautés, des groupes ou, le cas échéant, des individus concernés

Identifiez clairement un ou plusieurs communautés, groupes ou, le cas échéant, individus concernés par l’élément proposé.

Ne pas dépasser 170 mots

Le kochari est très pratiqué dans toute l’Arménie et jouit d’une popularité particulière dans les communautés des marz d’Aragatsotn et du Tavush (provinces), notamment à Aparan, Nerkin Bazmaberd, Sassounik, Aragats, Kakavadzor, Ashtarak, Dilijan, Ijevan, ainsi qu’à Erevan.

Tous les groupes de danses folkloriques (« Sassounik », « Aragats », « Karin », « Maratouk », etc.) évoluant dans différentes communautés arméniennes et la capitale Erevan comptent le kochari dans leur répertoire permanent.

Le kochari a une signification spéciale pour les membres de certains sous-groupes du peuple arménien, pour les personnes originaires de Sassoun et Mush. Il fait en effet partie intégrante de leurs racines culturelles et de leur mémoire collective.

Des interprètes expérimentés, tels que Gagik Ginossyan, le célèbre instigateur d’une campagne d’enseignement de la danse à grande échelle, Rouben Karapetyan, ainsi que les danseuses Tamar Hakobyan et Sussana Shahbazyan, entre autres, jouent un rôle important dans l’organisation d’événements destinés à préserver la danse kochari et à assurer sa transmission de génération en génération.

D. Localisation géographique et étendue de l’élément

Fournissez des informations sur la présence de l’élément sur le(s) territoire(s) de l’(des) État(s) soumissionnaire(s), en indiquant si possible le(s) lieu(x) où il se concentre. Les candidatures devraient se concentrer sur la situation de l’élément au sein des territoires des États soumissionnaires, tout en reconnaissant l’existence d’éléments identiques ou similaires hors de leurs territoires et les États soumissionnaires ne devraient pas se référer à la viabilité d’un tel patrimoine culturel immatériel hors de leur territoire ou caractériser les efforts de sauvegarde d’autres États.

Ne pas dépasser 170 mots

La danse kochari est pratiquée dans la plupart des communautés rurales et urbaines d’Arménie.

Certaines régions du pays se distinguent par un plus grand nombre de détenteurs, une plus large palette de particularités traditionnelles et stylistiques au niveau de sa représentation et une plus grande viabilité. Dans la partie occidentale de l’Arménie, il s’agit des communautés d’Aragats, de Kakavadzor, d’Ashtarak et d’Agarak du marz d’Aragatsotn (province), et, dans le nord-est du pays, des communautés d’Ijevan, de Dilijan et de Berd du marz de Tavush, ainsi que la capitale Erevan.

Il existe des types similaires de danse en dehors de l’Arménie, chez les Grecs pontiques et les Assyriens, entre autres.

E. Personne à contacter pour la correspondance

E.1. Personne contact désignée

Donnez le nom, l’adresse et les coordonnées d’une personne à qui toute correspondance concernant la candidature doit être adressée. Pour les candidatures multinationales, indiquez les coordonnées complètes de la personne qui est désignée par les États parties comme étant le contact pour toute correspondance relative à la candidature.

Titre (Mme/M., etc.) : Ms.

Nom de famille : Kilichyan Prénom : Naira

Institution/fonction : Senior Specialist of the Department of Cultural Heritage and Folk Crafts of the Ministry of Culture of the Republic of Armenia

Adresse : Government House 2, Vazgen Sargsyan str. 3, Yerevan, 0010, RA

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Numéro de téléphone : + 37411 52 39 33 Adresse électronique : nkilichyan@gmail.com

E.2. Autres personnes contact (pour les candidatures multinationales seulement)

Indiquez ci-après les coordonnées complètes d’une personne de chaque État partie concerné, en plus de la personne contact désignée ci-dessus.

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1. Identification et définition de l’élément

Pour le critère R.1, les États doivent démontrer que « l’élément est constitutif du patrimoine culturel immatériel tel que défini à l’article 2 de la Convention ».

Cochez une ou plusieurs cases pour identifier le(s) domaine(s) du patrimoine culturel immatériel dans le(s)quel(s) se manifeste l’élément et qui peuvent inclure un ou plusieurs des domaines identifiés à l’article 2.2 de la Convention. Si vous cochez la case « autre(s) », préciser le(s) domaine(s) entre les parenthèses.

les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel les arts du spectacle

les pratiques sociales, rituels et événements festifs

les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel

autre(s) (     )

Cette section doit aborder toutes les caractéristiques significatives de l’élément, tel qu’il existe actuellement. Elle doit inclure notamment :

a. une explication de ses fonctions sociales et ses significations culturelles actuelles, au sein et pour ses communautés,

b. les caractéristiques des détenteurs et des praticiens de l’élément,

c. tout rôle, catégorie spécifiques de personnes ou genre ayant des responsabilités spéciales à l’égard de l’élément,

d. les modes actuels de transmission des connaissances et les savoir-faire liés à l’élément.

Le Comité doit disposer de suffisamment d’informations pour déterminer :

a. que l’élément fait partie des « pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – » ;

b. que « les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus [le] reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel » ;

c. qu’il est « transmis de génération en génération, [et] est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire » ;

d. qu’il procure aux communautés et groupes concernés « un sentiment d’identité et de continuité » ; et e. qu’il n’est pas contraire aux « instruments internationaux existants relatifs aux droits de l’homme ainsi

qu’à l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, et d’un développement durable ».

Les descriptions trop techniques doivent être évitées et les États soumissionnaires devraient garder à l’esprit que cette section doit expliquer l’élément à des lecteurs qui n’en ont aucune connaissance préalable ou expérience directe. L’histoire de l’élément, son origine ou son ancienneté n’ont pas besoin d’être abordées en détail dans le dossier de candidature.

(i) Fournissez une description sommaire de l’élément qui permette de le présenter à des lecteurs qui ne l’ont jamais vu ou n’en ont jamais eu l’expérience.

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Le kochari est un type de danse collective traditionnelle pratiqué pendant les jours fériés, les célébrations et les fêtes, les cérémonies familiales et autres événements sociaux, en intérieur ou en plein air. Tout le monde peut y prendre part, indépendamment du sexe, de l’âge et du statut social (photo 1). La mélodie qui l’accompagne est jouée sur des instruments à vent et à percussion traditionnels (notamment la zurna et le dhol, ou un gros tambour). Les danseurs

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évoluent main dans la main à l’unisson, en ligne ou en cercle. Leurs pieds frappent le sol et leurs genoux effectuent de légères flexions, accompagnées de mouvements des épaules (photo 2).

Le Kochari se joue en 2/4, 4/4, 6/8, 7/8 ou 8/8.

Au cours des événements publics, le kochari est initié par un petit groupe de 10 personnes maximum, en réponse à un air très connu, perçu comme une invitation. Le public acclame les danseurs, en applaudissant au rythme de la danse. Selon une interprétation du sens original de la danse, le martèlement rythmique des pieds, les mouvements synchronisés des bras et des épaules, et les cris poussés par les participants visaient à reproduire les mouvements des boucs, symboles de la fertilité de la nature et de la communauté, de la relation harmonieuse entre l’être humain et la nature, et de l’idée de solidarité et de victoire. Traditionnellement, le kochari est l’apogée émotionnel des fêtes familiales et sociales. Le kochari est perçu par les Arméniens comme l’expression de leur solidarité et de leur identité commune, et contribue à la continuité de la transmission de leur mémoire historique, culturelle et ethnique.

(ii) Qui sont les détenteurs et les praticiens de l’élément ? Y-a-t-il des rôles, des genres, ou des catégories spécifiques de personnes ayant des responsabilités particulières à l’égard de la pratique et de la transmission de l’élément ? Si oui, qui sont-ils et quelles sont leurs responsabilités ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Les détenteurs de l’élément sont des jeunes, des personnes d’âge moyen et des personnes âgées appartenant à des communautés rurales et urbaines, et des groupes de danses traditionnelles et de musiciens accompagnant la danse (principalement des hommes).

Si, par le passé, les praticiens étaient essentiellement des hommes, au fil du temps, les femmes se sont de plus en plus impliquées, si bien que la répartition hommes-femmes est désormais équilibrée (photo 3).

Les interprètes possèdent des responsabilités et des rôles distincts. Ainsi, généralement, un(e) danseur/se expérimenté(e) et plus âgé(e) se place en tête du groupe pour contrôler la progression des danseurs. Il/Elle maintient le lien avec les musiciens tout en encourageant les danseurs et les musiciens en agitant le mouchoir qu’il/elle tient dans la main et en criant. Un(e) assistant(e), jeune ou d’âge moyen, se tient près de lui/d’elle, prêt(e) à le/la remplacer si ce/cette dernier(ère) quitte le premier rang pendant la représentation pour encourager les danseurs et les musiciens par plusieurs gestes improvisés avant de regagner sa place.

L’une des principales caractéristiques du kochari est le maintien d’une structure fermée ressemblant à un mur solide. C’est pour cette raison que la personne qui ferme la marche, communément appelée la « queue de la danse », doit être un bon danseur afin de garder le rythme et de rester synchronisé avec la tête de la danse (photo 4).

Les jeunes possèdent un rôle spécial dans la danse kochari ; les aînés les impliquent naturellement dans le processus d’apprentissage. En outre, leur implication favorise les interactions sociales et l’auto-expression.

(iii) Comment les connaissances et les savoir-faire liés à l’élément sont-ils transmis de nos jours ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

La transmission de la danse kochari s’effectue par des moyens informels (de génération en génération) et formels (instituts spécialisés).

La transmission informelle de l’élément s’opère principalement entre les aînés et les jeunes, avec l’aide des familles renommées dans la communauté (les meilleurs détenteurs et gardiens des techniques et des formes traditionnelles de la danse) et grâce à la formation spontanée de groupes de danse. Au sein des familles, les parents transmettent l’élément en enseignant à leurs enfants l’art de l’interprétation. Au cours de diverses festivités, cérémonies familiales (mariages) et rassemblements communautaires, les jeunes imitent peu à peu la façon de danser, les pas, les techniques et le style des détenteurs plus âgés. Dans l’environnement culturel des danseurs de kochari, les enfants observent les danseurs et les imitent et, une fois qu’ils en maîtrisent quelques aspects, peuvent les rejoindre (photo 5).

Le kochari est l’une des rares danses traditionnelles dont la chaîne de transmission, de

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génération en génération, n’a jamais été interrompue.

Pour ce qui est de l’enseignement formel, le cours « Danse et chant traditionnels » est inscrit au programme des établissements d’enseignement secondaire arméniens depuis 2014. Il prévoit l’enseignement de la danse kochari.

Le kochari est également inscrit aux programmes du Département de la culture de l’Université pédagogique d’État et de l’Université chorégraphique d’Erevan.

La danse est également inscrite dans les programmes d’enseignement des centres artistiques de jeunesse, en milieu urbain et rural (photo 6). La diffusion de matériel didactique sur Internet, ainsi que sur d’autres organes de presse (TV, DVD) appuie l’enseignement et la transmission de la danse.

(iv) Quelles fonctions sociales et quelles significations culturelles l’élément a-t-il actuellement pour sa communauté ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Les fonctions sociales et les significations culturelles de la danse kochari sont multiples. La danse assure la continuité de la transmission de la mémoire historique et des traditions des ancêtres.

Elle favorise le respect mutuel entre les générations et le sentiment d’unité entre les membres de la communauté (photo 7). La danse contribue également à renforcer les liens entre les groupes sociaux de jeunes et de personnes âgées, et d’hommes et de femmes. Elle met également fin au cloisonnement des rôles dans la société.

Le kochari constitue un excellent outil de socialisation des jeunes. Dans de nombreuses communautés, notamment celle de Nerkin Bazmaberd, dans la province arménienne d’Aragatsotn, les jeunes se rassemblent en veillée pour danser le kochari. La piste de danse devient alors un lieu unificateur, contribuant à la socialisation des jeunes (photo 8).

En tant que danse traditionnelle, le kochari est un moyen important d’exprimer ses émotions au cours de divers événements sociaux et culturels (photo 9).

Le kochari est souvent pratiqué dans des espaces ouverts. En frappant le sol de leurs pieds, les danseurs ont le sentiment de puiser leur force de la terre. Il témoigne également de la relation harmonieuse entre l’être humain et la nature.

Danser le kochari contribue indirectement à la préservation de la viabilité des éléments culturels et des coutumes familiales, des fêtes populaires et des fêtes sociales.

Le kochari est l’un des symboles vivants de l’identité arménienne et un attribut important du maintien et de la manifestation du sentiment d’identité culturelle commune (photo 10).

(v) Existe-t-il un aspect de l’élément qui ne soit pas conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de l’homme ou à l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, ou qui ne soit pas compatible avec un développement durable ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

La danse collective traditionnelle kochari est parfaitement conforme aux valeurs humaines car son idéologie repose sur l’unité, la tolérance et l’intégrité de la famille, ainsi que sur des notions telles que la nature et l’univers. Danser le kochari, c’est maintenir la continuité et la fertilité de la nature et de la vie humaine.

La pratique de cette danse contribue à exprimer les principes d’une certaine vision du monde.

Elle se veut un symbole d’entente, d’amitié et de respect mutuel entre les communautés, les groupes et les personnes. Par exemple, selon la coutume nationale, les proches des jeunes mariés dansent ensemble le kochari, jetant les bases d’une future amitié et d’un respect mutuel.

L’achèvement de la cérémonie de mariage par cette danse préserve le rôle de médiateur du kochari traditionnel, qui favorise l’établissement de liens étroits, et l’instauration de la communication et de la confiance entre les personnes.

Ainsi, l’élément proposé n’enfreint en aucun cas les instruments internationaux existants relatifs aux droits de l’homme, tels que les conventions ou les traités internationaux, puisqu’il est accessible à tous, indépendamment du sexe, de l’âge et de l’ethnie. Il est compatible avec

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l’exigence de respect mutuel à cultiver entre les communautés, les groupes et les individus, et avec la notion de développement durable.

2. Contribution à la visibilité et à la prise de conscience, et encouragement au dialogue

Pour le critère R.2, les États doivent démontrer que « l’inscription de l’élément contribuera à assurer la visibilité, la prise de conscience de l’importance du patrimoine culturel immatériel et à favoriser le dialogue, reflétant ainsi la diversité culturelle du monde entier et témoignant de la créativité humaine ». Ce critère ne sera considéré comme satisfait que si la candidature démontre de quelle manière l’inscription éventuelle contribuera à assurer la visibilité et la prise de conscience de l’importance du patrimoine culturel immatériel de façon générale, et pas uniquement de l’élément inscrit en tant que tel, et à encourager le dialogue dans le respect de la diversité culturelle.

(i) Comment l’inscription de l’élément sur la Liste représentative peut-elle contribuer à assurer la visibilité du patrimoine culturel immatériel en général et à sensibiliser aux niveaux local, national et international à son importance ?

Minimum 120 mots et maximum 170 mots

L’inscription de l’élément attirera, à l’échelle nationale et internationale, l’attention de toutes les couches de la société sur cette danse, en tant qu’élément du patrimoine culturel immatériel.

Au niveau local et national, l’inscription contribuera à élaborer et mettre en œuvre une politique d’État mieux planifiée, avec la participation directe de la société civile. Le public aura ainsi l’occasion de découvrir l’importance du patrimoine culturel immatériel en général.

Au passage, les autres éléments du patrimoine immatériel accompagnant le kochari (musique traditionnelle, costume national, etc.) bénéficieront également d’un regain d’intérêt.

L’inscription sensibilisera le public au patrimoine culturel immatériel arménien en général, ainsi qu’aux éléments d’autres pays, et aux politiques de l’UNESCO dans le domaine du PCI.

Grâce à la présence de la diaspora arménienne dans le monde entier, l’inscription consolidera des réseaux créatifs à l’échelle internationale et améliorera le processus de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans un monde instable.

(ii) Comment l’inscription peut-elle encourager le dialogue entre les communautés, groupes et individus ? Minimum 120 mots et maximum 170 mots

L’inscription du kochari peut devenir un bon exemple de solidarité et de coopération entre les générations à travers une danse, et de la façon dont la maîtrise d’arts du spectacle traditionnels contribue à une socialisation et une intégration harmonieuses dans un nouvel environnement.

L’implication et la formation des jeunes et de nouveaux participants deviennent un important terrain de dialogue, qui leur permet d’échanger et de partager leur culture et les normes des relations sociales et culturelles.

Au cours du processus d’identification de l’élément, de son inscription à l’inventaire et des efforts communs et de l’échange d’opinions et d’informations qui s’ensuivent, l’inscription de l’élément peut contribuer à élargir et développer la coopération et le dialogue naissants, dans le cadre d’une discussion publique animée.

Les mesures de sauvegarde qui accompagnent l’inscription de l’élément constitueront un autre mécanisme formel de présentation dynamique de l’élément et d’agrandissement des plateformes de dialogue culturel.

(iii) Comment l’inscription peut-elle favoriser le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine ?

Minimum 120 mots et maximum 170 mots

L’inscription du kochari enrichira le trésor mondial d’arts du spectacle traditionnels, en tant que diversité de l’expression culturelle. Le fait que les représentants de minorités ethniques et nationales vivant en Arménie pratiquent la danse kochari démontre les liens étroits entre les différentes cultures, et contribue à la mise en valeur du respect de la diversité culturelle. La danse, en tant qu’émanation des perceptions et des émotions humaines, est une manifestation

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de la créativité humaine. Grâce aux plus de 30 variations de l’élément, son inscription permettra de procéder à une étude plus approfondie et incitera les interprètes à se montrer plus créatifs, à improviser et à imaginer une instrumentation musicale plus contemporaine.

Bien que principalement transmise par la pratique, la danse n’est absolument pas statique.

Pendant la pratique, les danseurs adoptent leur propre style. Pourtant, en tant que représentation collective, la danse conserve son caractère traditionnel.

L’inscription de la danse diversifiera son utilisation dans d’autres domaines artistiques, notamment via les arts populaires.

3. Mesures de sauvegarde

Pour le critère R.3, les États doivent démontrer que « des mesures de sauvegarde qui pourraient permettre de protéger et de promouvoir l’élément sont élaborées ».

3.a. Efforts passés et en cours pour sauvegarder l’élément

(i) Comment la viabilité de l’élément est-elle assurée par les communautés, groupes et, le cas échéant, les individus concernés ? Quelles initiatives passées et en cours ont été prises à cet égard ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Dans plusieurs communautés, depuis les années 1960, la viabilité de l’élément est assurée grâce aux groupes de danses traditionnelles et au financement accordé par les budgets communautaires et gouvernementaux. Le kochari figure en tête du répertoire de ces groupes.

Les cours ont permis de sauvegarder la danse tout en contribuant à sa transmission et à sa diffusion au sein et en dehors des communautés. Les ONG « Association culturelle et éducative pour le renouveau des festivals traditionnels », « Association des femmes de la région d’Ashtarak », « Progressive Youth » et l’ONG et centre culturel « Maratouk », entre autres, dispensent régulièrement des cours de danses folkloriques et organisent dans le cadre de leur activité des événements dans différentes communautés arméniennes.

Les initiatives au niveau institutionnel et traditionnel contribuent également à assurer la viabilité de l’élément. Les détenteurs expérimentés, qui se placent en tête du groupe lors des événements communautaires ou autres rassemblements socioculturels sont des exemples vivants de la transmission du style et de la forme de la danse. En même temps, la tradition familiale de transmission de l’art de l’interprétation des parents aux enfants est également un excellent moyen d’assurer la viabilité de l’élément et de sa transmission.

Meilleur témoignage de la viabilité de l’élément assurée par la communauté, de façon collective et individuelle, l’initiative « Nos danses et nous » est organisée depuis 2008 par la troupe traditionnelle de danseurs et de chanteurs « Karin », à Erevan et dans plusieurs communautés.

L’initiative se poursuit actuellement : le dernier vendredi de chaque mois, en soirée, le centre d’Erevan accueille des événements autour de la danse, qui attirent les jeunes et les visiteurs.

Cochez une ou plusieurs cases pour identifier les mesures de sauvegarde qui ont été ou sont prises actuellement par les communautés, groupes ou individus concernés.

transmission, essentiellement par l’éducation formelle et non formelle identification, documentation, recherche

préservation, protection promotion, mise en valeur revitalisation

(ii) Comment les États parties concernés ont-ils sauvegardé l’élément ? Précisez les contraintes externes ou internes, telles que des ressources limitées. Quels sont les efforts passés et en cours à cet égard ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Les institutions publiques arméniennes mettent en œuvre des politiques destinées à sauvegarder, étudier et documenter l’élément et sa transmission aux prochaines générations, en

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allouant régulièrement des fonds aux projets pédagogiques et ciblés dans ce domaine. Une aide est également proposée au développement des infrastructures et dans les domaines liés à l’élément : production et acquisition de costumes et d’instruments de musique...

Les fondements de la politique de préservation et de diffusion du kochari sont garantis par la législation régulièrement mise à jour, ainsi que par toutes les lois connexes.

L’enseignement de l’élément est assuré à tous les niveaux du système éducatif (maternelle, école primaire et secondaire, lycées techniques, établissements d’enseignement supérieur et universités), dans le cadre des activités extrascolaires (centres de jeunesse, écoles de musique, etc.) et dans le cadre de l’éducation informelle.

Les études spécialisées du kochari figurent également au programme des institutions scientifiques publiques arméniennes. Dans les années 1940, l’Institut des arts et l’Institut d’archéologie et d’ethnographie de l’Académie nationale des sciences d’Arménie ont lancé des études, ainsi que la documentation des danses traditionnelles, dont le kochari. Ces études se poursuivent et les documents élaborés sont diffusés dans différentes publications spécialisées.

Depuis 2014, le cours « Danses et chants nationaux » est inscrit au programme des établissements d’enseignement secondaire arméniens. Quant au ministère de l’éducation et des sciences, il organise des formations destinées aux formateurs afin que toutes les écoles du pays bénéficient d’instructeurs qualifiés.

Les festivals organisés à l’échelle nationale et internationale, notamment le festival folklorique international « L’Arménie au carrefour de la paix », les festivals régionaux de danses et de chants traditionnels « Zartnir lao » et « Gutan » et le festival culturel « Ergri hamy » contribuent à la mise en valeur de l’élément.

Cochez une ou plusieurs cases pour identifier les mesures de sauvegarde qui ont été ou sont prises actuellement par l’(les) État(s) partie(s) eu égard à l’élément.

transmission, essentiellement par l’éducation formelle et non formelle identification, documentation, recherche

préservation, protection promotion, mise en valeur revitalisation

3.b. Mesures de sauvegarde proposées

Cette section doit identifier et décrire les mesures de sauvegarde qui seront mises en oeuvre, et tout particulièrement celles qui sont supposées protéger et promouvoir l’élément. Les mesures de sauvegarde doivent être décrites en termes d’engagement concret des États parties et des communautés et non pas seulement en termes de possibilités et potentialités.

(i) Quelles mesures sont proposées pour faire en sorte que la viabilité de l’élément ne soit pas menacée à l’avenir, en particulier du fait des conséquences involontaires produites par l’inscription ainsi que par la visibilité et l’attention particulière du public en résultant ?

Minimum 570 mots et maximum 860 mots

L’inscription de la danse kochari sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ne signifie pas qu’il doit prendre le pas sur d’autres éléments du patrimoine culturel immatériel et ne donne lieu à aucune commercialisation. L’intérêt accru du public pour l’élément contribuera grandement à assurer la viabilité d’autres éléments existants, ainsi qu’à identifier les cadres possibles de coopération entre les communautés locales et les organes du gouvernement national pour la sauvegarde d’autres éléments du patrimoine culturel immatériel utilisés dans la vie quotidienne.

L’inscription incitera également les détenteurs à présenter, avec la danse kochari et à l’occasion d’événements communautaires et de jours fériés, d’autres éléments en lien avec les saisons, entre autres.

Compte tenu des éléments susmentionnés, les organisations gouvernementales et non gouvernementales arméniennes ont planifié une série d’événements visant à assurer la viabilité de l’élément dans le cas de son inscription. Les voici :

- Mise en œuvre de la chaîne complète « définition-planification-budgétisation » de la politique destinée à assurer la viabilité de l’élément, à l’aide d’un budget devant être créé grâce à des

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contributions privées et publiques.

- Compilation et approbation de programmes sur trois ans, avec la contribution des représentants de la société civile, tant au stade du développement qu’à celui de la mise en œuvre. Cela suppose en particulier l’approbation par le gouvernement arménien du

« programme de dépenses à moyen terme 2017-2019 du ministère de la culture dans le domaine du patrimoine culturel immatériel », afin de veiller à la documentation de l’élément, à la sensibilisation le concernant, à sa préservation et à sa promotion.

- Mise au point d’indicateurs financiers relatifs à un projet culturel dans ce domaine : ils permettront de quantifier l’efficacité de l’utilisation des moyens financiers.

- Implication d’instituts de recherche et d’associations créatives dans la mise en œuvre de projets destinés à : recueillir les exemples uniques subsistants de danses et de rites traditionnels arméniens enregistrés sur des films et clips vidéo, recueillir les enregistrements de danses arméniennes, mettre à niveau les connaissances de ceux qui créent et qui pratiquent les danses, rétablir la tradition de présenter, de façon complète ou partielle, cet art du spectacle, et organiser des festivals et des concours nationaux et internationaux.

- Travail sur le terrain accompli par les groupes de spécialistes respectifs de l’Institut d’Archéologie et d’Ethnographie de l’Académie nationale des Sciences de la République d’Arménie et du Centre d’arts populaires Hovhannes Sharambeyan, dans le but d’identifier de nouvelles données sur la danse kochari, viables dans des environnements culturels locaux, démontrées par les communautés détentrices et des interprètes expérimentés.

- Organisation de nombreux événements et projets ciblés dans 33 écoles, servant de plateformes centrales, à Erevan et dans les marz (trois écoles chacun) ; élaboration et publication de nouveaux manuels sur la méthode d’enseignement, les programmes scolaires exemplaires et les programmes de cours enseignés dans les écoles de danse.

- Élaboration et diffusion de documents multimédias et imprimés ; intégration de documents créés pour sensibiliser les communautés dans la « base de données électronique complète du patrimoine culturel immatériel » et garantie de son accessibilité via la page Web dédiée au

« patrimoine culturel immatériel » du ministère de la Culture.

- Mise en œuvre de programmes continus de préservation du patrimoine culturel immatériel d’après les documents déjà recueillis et organisation de séminaires pratiques et scientifiques visant à accroître la diffusion de la danse kochari, en particulier dans les communautés de Nerkin Bazmaberd, d’Aparan, de Sasunik, d’Aragats, d’Ashtarak et de Kakavadzor du marz d’Aragatsotn et dans les communautés de Dilijan, d’Ijevan et de Berd du marz de Tavush.

- Réalisation d’un film documentaire, sous le titre « Kochari », récapitulant les documents disponibles sur la danse.

- Présentation de l’ensemble des danses traditionnelles arméniennes sur les chaînes de télévision arméniennes, afin d’assurer la visibilité de l’élément et de sensibiliser le public à cet élément, et élargissement de la portée et du contenu des programmes télévisés existants (tels que « Paratun », dédié à l’art de la danse) via l’implication de praticiens expérimentés.

- Établissement d’une nouvelle candidature du kochari parmi celles du festival folklorique international annuel « L’Arménie au carrefour de la paix », organisé par l’ONG Association culturelle et éducative « Renouveau des festivals traditionnels ». Le prix sera décerné aux meilleurs danseurs de kochari, individuels ou en groupe.

- Organisation d’un festival de danses et de chants traditionnels, nommé « Kochari », par l’ONG

« Progress Youth » dans le marz d’Aragatsotn.

- Organisation d’une représentation de « kochari de Sassoun » dans le village de Nerkin Bazmaberd, dans le marz d’Aragatsotn, à l’occasion du 40e anniversaire de la troupe de danseurs « Gorani », avec la participation prévue des habitants de la communauté, détenteurs de l’élément.

(ii) Comment les États parties concernés soutiendront-ils la mise en œuvre des mesures de sauvegarde proposées ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Le ministère de la culture arménien a mis en place un cadre juridique de la sauvegarde de

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l’élément, qui a donné lieu, en 2009, à l’adoption de la « Loi sur le patrimoine culturel immatériel ». Il met clairement l’accent sur les mesures de sauvegarde, de protection, d’amélioration de la visibilité, de sensibilisation et sur d’autres points.

Autre élément important : l’instrument d’attribution des fonds, par lequel le budget de l’État alloue chaque année 45 900 000 AMD (environ 94 000 $) à la mise en œuvre de programmes destinés à sauvegarder le patrimoine culturel immatériel. Sur ce budget, 8 500 000 AMD sont réservés à des projets contribuant à la sauvegarde de la danse traditionnelle, ou visant à favoriser la créativité des troupes de danseurs, l’acquisition de costumes, la proposition de cours de danse et la sensibilisation du public.

Des entreprises publiques et privées prendront part à des campagnes de sensibilisation du public et réuniront des organisations communautaires et publiques, les détenteurs de l’élément, ainsi que d’autres parties prenantes via des campagnes d’information sociale. De plus, des centres de recherche et des instituts universitaires contribueront également à la protection effective de l’élément.

Le ministère de l’éducation et des sciences allouera régulièrement des fonds à l’enseignement de la discipline « Danses et chants nationaux », à la création de nouvelles ressources pédagogiques et à la formation des spécialistes respectifs.

Pour améliorer le contact entre les détenteurs expérimentés et la jeune génération, des cours de maître seront organisés dans plusieurs communautés arméniennes sur l’initiative conjointe des ministères susmentionnés.

Les activités des écoles de musique et d’arts, des troupes publiques, des clubs et des groupes seront stimulées par l’organisation de jours fériés traditionnels et d’autres événements importants pour le public et les communautés. Certains aspects, tels que la création d’infrastructures, ou encore l’acquisition d’instruments de musique et de costumes bénéficieront également d’une assistance.

(iii) Comment les communautés, groupes ou individus ont-ils été impliqués dans la planification des mesures de sauvegarde proposées, y compris en terme de rôle du genre, et comment seront-ils impliqués dans leur mise en œuvre ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Les mesures de sauvegarde de l’élément ont été proposées par les communautés détentrices, les troupes de danses et de chants traditionnels, et les praticiens individuels. Ces différents acteurs ont notamment prévu d’organiser des festivals de danses et de chants traditionnels, des cours de danse et plusieurs événements culturels visant principalement à préserver la culture des danses traditionnelles et à assurer leur viabilité. La présence du kochari dans les événements mentionnés témoigne de son rôle et de son importance dans les événements de sauvegarde de l’élément.

Par exemple, la communauté d’Aragats a fourni à la troupe de danses et de chants traditionnels d’Aragats de nouveaux costumes pour le kochari (dans son école d’arts). Le festival de danses et de chants traditionnels « Zartnir lao » a été organisé sur la proposition et l’initiative de l’ONG

« Progress Youth ». Les groupes de danses et de chants traditionnels de nombreuses communautés ont pris part au festival et ont exécuté en premier lieu le kochari. Les propositions de sauvegarde de cette danse et de sensibilisation à cet élément dans les communautés émanaient de l’ONG et centre culturel « Maratouk » et de la troupe traditionnelle de danseurs et de chanteurs « Karin ». Les détenteurs individuels, principaux acteurs de la transmission du mode d’exécution de la danse et de ses particularités stylistiques, ont participé, à leur demande, à des cours d’enseignement du kochari. Mme Tamar Hakobyan et Mme Susanna Shahbazyan dispensent des cours de danse dans des centres culturels et artistiques non seulement dans leur communauté, mais également dans les communautés voisines.

La parité a été clairement maintenue dans les événements susmentionnés. En outre, le nombre de détentrices étant élevé dans les communautés, leur participation à l’organisation des groupes et des cours l’est également.

3.c. Organisme(s) compétent(s) impliqué(s) dans la sauvegarde

Indiquez le nom, l’adresse et les coordonnées de/des organisme(s) compétent(s), et le cas échéant, le nom et le titre de la (des) personne(s) qui est/sont chargée(s) au niveau local de la gestion et de la sauvegarde de l’élément.

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Nom et titre de la

personne à contacter : Artashes Arakelyan, Deputy Head of the Foreign Relations Department

Adresse : Government House 2, Vazgen Sargsyan str. 3, Yerevan 0010, RA Numéro de téléphone : +37411 52 93 50

Adresse électronique : arakelyanartashes@gmail.com Autres informations

pertinentes : Ella Sargsyan, Head of Department of Culture, Ararart marz of Armenia, tel.: +37493 59 19 56, ararat.mshakuyt@mail.ru

Aris Tovmasyan, Head of Department of Culture, Aragatsotn marz of Armenia, tel.: +37477 35 35 20, su_petrosyan@mail.ru

Armen Tovmasyan, Head of Department of Culture, Armavir marz of Armenia, tel.: +37493 18 38 27, s_naira@mail.ru

Gegham Charvadaryan, Head of Department of Culture, Gegharkunik marz of Armenia, tel.: +37493 22 37 14, gechar@rambler.ru

Aram Revazyan, Head of Department of Culture, Lori marz of Armenia, tel.: +37493 36 66 90, aramrev@mail.ru

Ara Simonyan, Head of Department of Culture, Kotayk marz of Armenia, tel.: +37493 65 96 12, kotayq-mshakuyt@mail.ru Hasmik Kirakossyan, Advisor to the Marzpet (governor), Shirak marz of Armenia, tel.: +37491 23 26 10,

hasmik.kirakosyan42@mail.ru

Sargis Davtyan, Head of Department of Culture, Syunik marz of Armenia, tel.: + 37494 55 84 90, saqo47@mail.ru

Aghasi Hovhannisyan, Head of Department of Culture, Vayots Dzor marz of Armenia, tel.: + 37493 82 63 42, agasinano@mail.ru Marine Khachatryan, Coordinator of the Department of Culture, Tavush marz of Armenia, tel.: + 37477 77 6 3, 68,

marinax18@bk.ru

4. Participation et consentement des communautés dans le processus de candidature

Pour le critère R.4, les États doivent démontrer que « l’élément a été soumis au terme de la participation la plus large possible de la communauté, du groupe ou, le cas échéant, des individus concernés et avec leur consentement libre, préalable et éclairé ».

4.a. Participation des communautés, groupes et individus concernés dans le processus de candidature

Décrivez comment la communauté, le groupe et, le cas échéant, les individus concernés ont participé activement à la préparation et à l’élaboration de la candidature à toutes les étapes, y compris le rôle du genre.

Les États parties sont encouragés à préparer les candidatures avec la participation de nombreuses autres parties concernées, notamment, s’il y a lieu, les collectivités locales et régionales, les communautés, les ONG, les instituts de recherche, les centres d’expertise et autres. Il est rappelé aux États parties que les communautés, groupes et, le cas échéant, les individus dont le patrimoine culturel immatériel est concerné sont des acteurs essentiels dans toutes les étapes de la conception et de l’élaboration des candidatures, propositions et demandes, ainsi que lors de la planification et la mise en œuvre des mesures de sauvegarde, et ils sont invités à mettre au point des mesures créatives afin de veiller à ce que leur participation la plus large possible soit établie à chacune des étapes, tel que requis par l’article 15 de la Convention.

Minimum 340 mots et maximum 570 mots

Le processus de préparation de la candidature de la danse kochari a débuté en 2013, date à laquelle sa demande d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO a été effectuée pour la première fois. Les propositions de nombreuses communautés arméniennes l’ont précédée, de même que celles d’organisations scientifiques, éducatives, culturelles et non gouvernementales, formant la base de la candidature.

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Actuellement, la nouvelle de l’examen en cours de la candidature « Le kochari, danse collective traditionnelle » a suscité un enthousiasme considérable dans la population des communautés rurales et urbaines : de nombreuses propositions et lettres de soutien ont été adressées par diverses communautés. La population des communautés de Nerkin Bazmaberd, d’Aparan, de Sasunik, d’Aragats, d’Ashtarak, d’Agarak et de Kakavadzor du marz d’Aragatsotn et des communautés de Dilijan, d’Ijevan et de Berd du marz de Tavush, ainsi que plusieurs groupes de danses et détenteurs individuels actifs dans ces communautés se sont particulièrement impliqués dans ce processus de soutien. Les communautés susmentionnées se distinguent non seulement par leur réponse active, mais également par la viabilité de l’élément, le mode traditionnel de représentation et le plus grand nombre de détenteurs.

Au vu de l’intérêt marqué du public pour l’élément et de la notoriété du processus, un groupe de travail a été formé pour préparer la candidature. Ses membres ont coopéré activement avec les communautés, les groupes et les détenteurs.

Le groupe de travail a bénéficié d’une aide considérable dans l’organisation de son travail de la part d’organes du gouvernement local, qui ont diffusé des informations sur les réunions, mis à disposition des salles de réunion et permis à autant de participants intéressés que possible de participer.

Les premières réunions du groupe de travail se sont déroulées dans les marzpetarans (administrations de province) d’Aragatsotn et de Tavush et les communautés détentrices ont fait part de leur opinion et de leurs suggestions. Différentes réunions de travail ont été organisées avec les groupes de danses actifs dans les communautés et avec les détenteurs de danses traditionnelles. Il convient de mentionner que des hommes et des femmes de tout âge ont participé à ces réunions dans les communautés. Tous étaient unanimes sur la nécessité de soumettre à nouveau la demande d’inscription de la danse kochari sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Ce processus unit les membres des communautés autour d’une conviction commune.

Au cours des réunions suivantes du groupe de travail, des discussions ont eu lieu avec des organisations non gouvernementales culturelles et éducatives, ainsi qu’avec des détenteurs dont le soutien et les conseils pratiques ont grandement contribué à la préparation de la candidature.

À ce stade, l’aide des ONG « Association des femmes de la région d’Ashtarak », « Maratouk » et « Progressive Youth » a été très précieuse. Avec leur aide, un grand nombre de détenteurs, notamment des femmes de tout âge (jeunes, d’âge moyen et âgées), ont participé à la préparation de la candidature, en fournissant des photos de leurs archives personnelles, et en partageant volontiers des informations sur les particularités de la pratique de leur communauté concernant le contexte socioculturel de la danse.

L’Institut d’archéologie et d’ethnographie a proposé les documents à inclure et les spécialistes à impliquer dans le processus de préparation.

4.b. Consentement libre, préalable et éclairé à la candidature

Le consentement libre, préalable et éclairé de la communauté, du groupe ou, le cas échéant, des individus concernés par la proposition de l’élément pour inscription peut être démontré par une déclaration écrite ou enregistrée, ou par tout autre moyen, selon le régime juridique de l’État partie et l’infinie variété des communautés et groupes concernés.

Le Comité accueillera favorablement une diversité de manifestations ou d’attestations de consentement des communautés au lieu de déclarations standard et uniformes. Les preuves du consentement libre, préalable et éclairé doivent être fournies dans l’une des langues de travail du Comité (anglais ou français), ainsi que dans la langue de la communauté concernée si ses membres parlent des langues différentes de l’anglais ou du français.

Joignez au formulaire de candidature les informations faisant état d’un tel consentement en indiquant ci-dessous quels documents vous fournissez, comment ils ont été obtenus et quelles formes ils revêtent. Indiquez aussi le genre des personnes donnant leur consentement.

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

La candidature est présentée avec des documents qui comportent des informations sur les modes et les techniques de représentation du kochari, la signification socioculturelle de la danse, ses manifestations dans la vie de la communauté, ainsi que les souhaits concernant l’inscription. Les documents de préparation de la candidature ont été obtenus à la suite d’une coopération active et animée avec les détenteurs des communautés. L’opinion de chaque personne, ainsi que chaque participation, les discussions et les démonstrations pratiques ont été

(13)

prises en compte avec la plus haute importance.

Ainsi, les documents accompagnant la candidature peuvent être classés comme suit :

- Lettres de consentement signées par les autorités des marz d’Aragatsotn et de Tavush (provinces) et l’administration des marz certifiant que le kochari est présent dans plusieurs communautés, témoignant de son mode de transmission et exprimant l’espoir que l’élément soit inscrit.

- Lettres de consentement des communautés détentrices, signées par les praticiens, certaines précisant l’âge des détenteurs.

- Lettres de consentement d’ONG évoluant à Erevan et dans les communautés, de la troupe traditionnelle de danseurs et de chanteurs « Karin », du centre culturel « Maratouk » et de l’ONG « Renouveau des festivals traditionnels », etc.

- Lettres de consentement de détenteurs individuels de la danse collective traditionnelle, parmi lesquelles les lettres de consentement des personnes suivantes ont été choisies : les détentrices Tamar Hakobyan et Susanna Shahbazyan de la communauté urbaine d’Aparan (ces lettres se distinguent par la clarté de la description du processus de sauvegarde de la danse et de sa transmission par des aînés), Karine Ohanyan de la communauté d’Ijevan et Dianna Amyan, de la communauté de Berd.

4.c. Respect des pratiques coutumières en matière d’accès à l’élément

L’accès à certains aspects spécifiques du patrimoine culturel immatériel ou à des informations le concernant est quelquefois limité par les pratiques coutumières dictées et dirigées par les communautés afin, par exemple, de préserver le secret de certaines connaissances. Si de telles pratiques existent, démontrez que l’inscription de l’élément et la mise en œuvre des mesures de sauvegarde respecteraient pleinement de telles pratiques coutumières qui régissent l’accès à des aspects spécifiques de ce patrimoine (cf. article 13 de la Convention). Décrivez toute mesure spécifique qui pourrait être nécessaire pour garantir ce respect.

Si de telles pratiques n’existent pas, veuillez fournir une déclaration claire de plus de 60 mots spécifiant qu’il n’y a pas de pratiques coutumières régissant l’accès à cet élément.

Minimum 60 mots et maximum 280 mots

Aucune pratique coutumière ne limite l’accès à l’élément.

L’élément véhicule les valeurs de l’humanité et soutient l’établissement d’une amitié entre les individus. Les communautés des marz d’Aragatsotn et de Tavush pratiquent largement le kochari. Les détenteurs acquièrent les connaissances nécessaires auprès de leur famille, par l’expérience. La transmission des connaissances et des savoir-faire associés ne connaît aucune limite. L’élément ne s’accompagne d’aucune notion de confidentialité pour sa représentation et son utilisation : les connaissances sont accessibles à tous les groupes sociaux, de façon égale. Il fait toujours partie intégrante de la mémoire ancestrale et de l’identité nationale.

4.d. Organisme(s) communautaire(s) ou représentant(s) des communautés concerné(s)

Indiquez les coordonnées complètes de chaque organisme communautaire ou représentant des communautés, ou organisation non gouvernementale qui est concerné par l’élément, telles qu’associations, organisations, clubs, guildes, comités directeurs, etc. :

a. Nom de l’entité

b. Nom et titre de la personne contact c. Adresse

d. Numéro de téléphone e. Adresse électronique

f. Autres informations pertinentes

‘Karin’ traditional song and dance ensemble of ‘Karin’ NGO Head of ensemble Mr. Gagik Ginosyan

Guy 23 str., apt. 49, Yerevan, Armenia Tel.: +37494 63 00 30

E-mail:gribaedov@rambler.ru www.karinfolk.am

(14)

‘Revival of Traditional Festivals’

Cultural Educational Association NGO President Mrs. Hasmik Baghramyan

Zaqyan 6 str., apt. 30, 010 Yerevan, Armenia Tel.: +37410 56 23 74

E-mail:info@armfest.com www.armfest.com

‘Maratuk’ folk song-dance ensemble of ‘Maratuk’ cultural centre NGO

Chairperson Mrs. Hasmik Baghdasaryan Yerevan, Shirak 17 str., 14/1, Yerevan, Armenia Tel.: +37410 46 53 46

E-mail: maratuk-hk@mail.ru www.maratuk.am

‘Women’s association of Ashtarak region’ NGO President Mrs. Gayane Danielyan

Aragatsotn marz, 0201, urban community Ashtarak, Aygestan 16 str., Armenia

Tel.: +374 232 33 110

E-mail: danielyan_gayane@rambler.ru

‘Progress Youth’ NGO

President Mr. Narek Botsinyan

Aragatsotn marz, 0201, urban community Ashtarak Parpetsu 66 str., Armenia

Tel.: +37494 37 70 85

E-mail: progressyouthngo@gmail.com Aragatsotn marz administration

0201, urban community Ashtarak, V. Petrosyan 4 str., Armenia Tel./Fax: +374 232 3 22 51

E-mail: aragatsotn@mta.gov.am Community Sasunik

Contact person Mr. Vache Avetisyan Aragatsotn marz, 0201, Armenia Tel.: +37493 20 26 60

‘Aragats’ folk dance group

Contact person Ms. Lilit Hovhannisyan

Aragatsotn marz, 0201, community Aragats, Armenia Tel: +3748 70 70 44

E-mail: aragatsarvest@mail.ru Community Nerkin Bazmaberd

Contact person Mr. Gevorg Petrosyan Aragatsotn marz, 0201,

Str. 2, lane 2, house 7, Armenia Urban community Aparan

Contact person Mrs. Tamara Hakobyan Aragatsotn marz, 0201,

G. Mahubi str. 2, flat 1, Armenia Tel.: +37493 02 98 99

Urban community Aparan

Contact person Mrs. Susanna Shahbazyan Aragatsotn marz, 0201,

P. Sevak lane 1, house 6, Armenia Community Agarak

Contact person Mr. Ruben Karapetyan Aragatsotn marz, 0201,

Community Nerqin Bazmaberd

(15)

‘Gorani’ folk dance group

Head of ‘Gorani’ folk dance group Mrs. Ruzanna Grigoryan Aragatsotn marz, 0201, Armenia

Tel.: +37494 53 89 38

‘Sasunik’ folk dance group

Head of ‘Sasunik’ dance group Mrs. Srbuhi Martirosyan Aragatsotn marz, 0201, Armenia

Tel.: +37493 20 26 60 Tavush marz administration

4001, urban community Ijevan, Sahmanadrutyan 1 str., Armenia Tel.: 0263 4-00-45, 3-23-56

E-mail: tavush@mtaes.gov.am Urban community Dilijan

Contact person Ms. Marine Khachatryan Tavush marz, 4001, Armenia

Tel.: +37477 77 53 68 E-mail: marinax18@bk.ru Urban community Ijevan

Contact person Ms. Marine Khachatryan Tavush marz, 4001, Armenia

Tel.: +37477 776 368 E-mail: marinax18@bk.ru Urban community Berd

Contact person Ms. Diana Amyan

Tavush marz, 4001, Baghramyan 37 str., Armenia Urban community Ijevan

Contact person Ms. Karine Ohanyan

Tavush marz, 4001, Ankakhutyan 22 str., flat 31, Armenia Urban community Dilijan

Contact person Ms. Arevik Khachatryan

Tavush marz, 4001, Hakobjanyan 30 str., Armenia Urban community Ijevan

Contact person Mr. Vahagn Khudaverdyan

Tavush marz, 4001, Abovyan 22 str., flat 6, Armenia

‘Dance group of Dilijan Art school after H. Sharambeyan’

Head of dance group Mr. Artur Grigoryan

Tavush marz, 4001, urban community Dilijan, 3903 Kalinini 62A Tel.: 0268 2-40-09

E-mail: artschool-Dilijan@rambler.ru

5. Inclusion de l’élément dans un inventaire

Pour le critère R.5, les États doivent démontrer que « l’élément figure dans un inventaire du patrimoine culturel immatériel présent sur le(s) territoire(s) de(s) (l’)État(s) partie(s) soumissionnaire(s) tel que défini dans les articles 11 et 12 de la Convention ».

a. Indiquez ci-dessous :

- quand l’élément a été inclus dans l’inventaire, qui devrait être avant la soumission de la candidature au Secrétariat (31 mars),

- sa référence,

- l’inventaire dans lequel l’élément a été inclus,

- le bureau, l’agence, l’organisation ou l’organisme responsable de sa mise à jour,

- comment l’inventaire a été dressé « avec la participation des communautés, des groupes et des organisations non gouvernementales pertinentes », (l’article 11(b) de la Convention),

- comment l’inventaire est régulièrement mis à jour (l’article12 de la Convention).

(16)

b. Doit également être fournie en annexe la preuve documentaire faisant état de l’inclusion de l’élément dans un inventaire du patrimoine culturel immatériel présent sur le(s) territoire(s) de l’(des) État(s) soumissionnaire(s), tel que défini dans les articles 11 et 12 de la Convention ; cette preuve doit inclure un extrait pertinent de l’(des) inventaire(s) en anglais ou en français ainsi que dans la langue originale si elle est différente.

L’extrait, devrait être, par exemple, la fiche d’inventaire de l’élément proposé pour inscription, avec sa description, sa localisation, les communautés, sa viabilité, etc. Il peut être complété par l’indication ci-dessous d’un lien hypertexte opérationnel au travers duquel un tel inventaire peut être accessible ; l’indication d’un lien seulement n’est cependant pas suffisante.

L’inclusion de l’élément proposé dans un inventaire ne doit en aucun cas impliquer ou nécessiter que l’(les) inventaire(s) soit(soient) complété(s) avant le dépôt de candidature. Un État partie soumissionnaire peut être en train de compléter ou de mettre à jour un ou plusieurs inventaires, mais doit avoir déjà dûment intégré l’élément dans un inventaire en cours.

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

La danse kochari est inscrite sur la liste du PCI de l’Arménie depuis 2010, par la décision gouvernementale N-310-A « sur l’approbation des critères d’établissement des listes du patrimoine culturel immatériel de l’Arménie et l’approbation de la liste du patrimoine culturel immatériel ».

La préparation de l’inventaire du PCI de l’Arménie est mise en œuvre à plusieurs stades. Le stade initial a été le contrôle effectué dans différentes communautés pour identifier, inscrire et étudier le patrimoine culturel immatériel. Les documents et les propositions ont été recueillis auprès de plusieurs communautés, groupes et individus, ONG, et organisations culturelles et éducatives. Ils sont ensuite comparés et identifiés par rapport au patrimoine inscrit auparavant, qui porte le même nom ou comporte des descriptions similaires.

Le stade suivant envisageait la soumission de nouveaux éléments du PCI au conseil professionnel sur le patrimoine culturel immatériel au ministre de la Culture. Ce dernier se compose d’experts des domaines respectifs, de chercheurs et de praticiens. Pendant les réunions du conseil, des représentants de tout âge, originaires des communautés rurales et urbaines d’Arménie, en particulier des marz d’Aragatsotn et de Tavush, ont participé activement à l’inscription du kochari sur la liste.

Le stade final de l’inscription prévoit la définition du nom, du domaine, de la zone de diffusion, des détenteurs, ainsi que de brèves informations historiques, et la description des caractéristiques et de la viabilité de l’élément, que le gouvernement doit approuver. Le principal organe responsable de ce processus est le ministère de la culture.

À l’heure actuelle, plusieurs addenda sont venus compléter et mettre à jour l’inventaire susmentionné. Le dernier amendement a été effectué sur la décision gouvernementale N293-A du 24 mars 2016.

La liste est disponible à l’adresse suivante : https://www.e-gov.am/gov-decrees/item/27054/

6. Documentation

6.a. Documentation annexée (obligatoire)

Les documents ci-dessous sont obligatoires et seront utilisés dans le processus d’évaluation et d’examen de la candidature. Les photos et le film pourront également être utiles pour d’éventuelles activités de visibilité si l’élément est inscrit. Cochez les cases suivantes pour confirmer que les documents en question sont inclus avec la candidature et qu’ils sont conformes aux instructions. Les documents supplémentaires, en dehors de ceux spécifiés ci-dessous ne pourront pas être acceptés et ne seront pas retournés.

(17)

preuve du consentement des communautés, avec une traduction en anglais ou en français si la langue de la communauté concernée est différente de l’anglais ou du français

document attestant de l’inclusion de l’élément dans un inventaire du patrimoine culturel immatériel présent sur le(s) territoire(s) de l’(des) État(s) soumissionnaire(s), tel que défini dans les articles 11 et 12 de la Convention ; ces preuves doivent inclure un extrait pertinent de l’(des) inventaire(s) en anglais ou en français ainsi que dans la langue originale si elle est différente

10 photos récentes en haute résolution

cession(s) de droits correspondant aux photos (formulaire ICH-07-photo)

film vidéo monté (de 5 à 10 minutes), sous-titré dans l’une des langues de travail du Comité (anglais ou français) si la langue utilisée n’est ni l’anglais ni le français

cession(s) de droits correspondant à la vidéo enregistrée (formulaire ICH-07-vidéo)

6.b. Liste de références documentaires (optionnel)

Les États soumissionnaires peuvent souhaiter donner une liste des principaux ouvrages de référence publiés, tels que des livres, des articles, du matériel audiovisuel ou des sites Internet qui donnent des informations complémentaires sur l’élément, en respectant les règles standards de présentation des bibliographies. Ces travaux publiés ne doivent pas être envoyés avec la candidature.

Ne pas dépasser une page standard

1. S. Meliqyan, Armenian Folk Songs and Dances, Haypethrat, Yerevan, 1946, pp. 132-158 (in Armenian)

2. S. Lisitsyan, Ancient Dances and Theatrical Performances of Armenian People, Izdatelstvo Akademii nauk Armyanskoi SSR, Yerevan, v. 1, 1958, pp. 402-439 (in Russian)

3. E. Baghdasaryan, Armenian Dances /Designed for piano/, Yerevan, 1961, pp.11 and 43 (in Armenian)

4. A. Gharibyan, V. Borisov, Armenian Folk Dances, Haypethrat, Yerevan, 1964, pp. 6-31(in Armenian)

5. G. Tigranov, Aro Stepanyan, Izdatelstvo Muzika, Moskva, 1967, pp. 99-126 (in Russian) 6. Zh. Khachatryan, Armenian Folk Dances of Javakhq, In: Armenian Ethnography and Folklore, HSSH GAA hratarakchutyun, v. 7, Yerevan, 1975, pp. 36-37 (in Armenian)

7. John Bkacking, Joann W. Kaalinohomcku. The performing arts: music and dance. World anthropology. Walter de Cruyter, Chapter ‘Totemic dances of Armenia’ by E. Petrosyan, 1979 8. V. Aristakesyan, Kochari dance record in 1936, In: Archive of Museum of Literature and Arts after Y. Charents, fund 3737, Yerevan, 1979 (in Armenian)

9. E. Petrosyan, Zh. Khachatryan, Armenian Folk Dance, Izdatelstvo Iskusstvo, Moskva, 1980, pp. 8 (in Russian)

10. G. Geodakyan, M. Ruchikyan, Contemporary Music Traditions, Issues of Armenian Music, Izdatelstvo Akademii nauk Armyanskoi SSR, v. 2, Yerevan, 1986, pp. 184-248 (in Russian) 11. Zh. Khachatryan, Principles of Classification of Armenian Folk Dance Forms. In book: ‘Folk Dance, Study Problems’ /Collection of Scientific Studies/, Ministry of Culture of Russia, All- Russian Research Institute of Arts, Saint Petersburg, 1991, pp. 51(in Russian)

12. N. Kilichyan, Kochari dance record, Institute of Archaeology and Ethnography of the Academy of Sciences of Armenia, In: Dance Archive, Yerevan, 1999 (in Armenian)

13. N. Kilichyan, The Panarmenian Dance Kochari: Cultural Parallels, In: Yearbook of New world weekly, v. B, Publishing house Y. Araqelyan, Athens, 2004, pp. 71-76 /in Greek/

14. Kochari by performance of ‘Karin’ folk dance group, www.karinfolk.am

15. Dancing Around the Mountain: Armenian Identity Through Rites of Solidarity. In: Caucasus Paradigms: Anthropologies, Histories, and the Making of a World Area /Bruce Grant and Lale Yalçin-Heckmann (eds) / Halle Studies in the Anthropology of Eurasia, Vol. 13. Münster: LIT Verlag, ch. 8, pp. 167-188.

(18)

7. Signature(s) pour le compte de l’(des) État(s) partie(s)

La candidature doit être conclue par la signature du responsable habilité à la signer pour le compte de l’État partie, avec la mention de son nom, de son titre et de la date de soumission.

Dans le cas des candidatures multinationales, le document doit comporter le nom, le titre et la signature d’un responsable de chaque État partie soumissionnaire.

Nom : Mr. Nerses Ter-Vardanyan

Titre : Deputy Minister of Culture of the Republic of Armenia Date : 29 mars 2016

Signature : <signé>

Nom(s), titre(s) et signature(s) du(des) responsable(s) (pour les candidatures multinationales seulement)

     

Références

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