Comment la Nutrition peut-elle contribuer au Bien-Être animal? Clothilde Villot, Leader de Projets Ruminants. Lallemand

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Webinaire le 23/10/2020

Comment la Nutrition peut-elle contribuer au Bien-Être animal ?

«Un dysfonctionnement digestif peut générer de l’inconfort, réaction inflammatoire, douleur et maladies. Comment le prévenir, le diagnostiquer et l’anticiper via

l’alimentation?»

Clothilde Villot, Leader de Projets Ruminants

Lallemand

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Histoire

dont250 + en R&D

dans plus de 45 pays, sur 5 continents

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Un monde de levures et de bactéries

Une offre de services pour améliorer les pratiques et les connaissances

du fabricant à l’éleveur:

■ Centres d’Excellence R&D

■ Schools

■ Réseau Fermes Pilotes

■ Audits en élevage

■ Guides techniques

■ Sites internet éducatifs

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Appuyé par un service R&D et des Centres d’Excellence

 Etudier les écosystèmes microbiens

 Développer des indicateurs et des méthodes

 Réaliser des screening

 Documenter des modes d’actions

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Communication des signes d’inconfort

digestif

Inconfort

Douleur

Inflammation Maladie

Ballonnement

Intolérance

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(7)

SARA = modèle d’inconfort digestif

Rumen

Dysbiose ruminal, libération de composés inflammatoires

(LPS/histamine),

accumulation d’acides

Variation anormale du pH ruminal, détérioration de la paroi du rumen

Réaction inflammatoire systémique: translocation d’endotoxines et de molécules

inflammatoires

Guo et al., 2017

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SARA = modèle d’inconfort digestif complet

Rumen

Intestins

Dysbiose intestinal, libération de composés inflammatoires

Perméabilité intestinale augmentée

Réaction inflammatoire systémique: translocation d’endotoxines et de molécules inflammatoires

Dysbiose ruminal, libération de composés inflammatoires

(LPS/histamine),

accumulation d’acides

Variation anormale du pH ruminal, détérioration de la paroi du rumen

Réaction inflammatoire

systémique: translocation

d’endotoxines et de molécules

inflammatoires

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SARA = modèle d’inconfort digestif complet

Rumen

Inflammation

Susceptibilité aux autres

maladies/pathologies Production

laitière Comportement alimentaire altéré

Qualité du lait Dépenses énergétiques

Longévité

et

fertilité

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SARA =

+ Variabilité individuelle

Fibres + Céréales

pH ruminal

 Conditions d’élevage

 Environnement

 Stress

 …

+ Facteurs externes

= Maladie nutritionnelle

maladie multifactorielle

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SARA = maladie nutritionnelle

Leviers d’action: Les bonnes pratiques en alimentation

PS: ne pas pousser le bouchon plus loin : L’acidose post-ruminale est aussi un challenge de taille pour la santé digestive des ruminants!

https://doi.org/10.3168/jds.2017-13191

 Qualité des aliments

 peNDF > 8 mm = mini 10% MS

 Limiter de tri des fibres longues

 Places à l’auge suffisantes

 Augmenter le nombre de repas/j

 …

(Sauvant and Peyraud 2010)

Amidon digestible rumen (%MSI)

Céréales (%MSI) NDF fourrages (%MSI)

NDF ration (%MSI)

Elevé Faible Acceptable

BEA (mEq/kg MSI)

Choisissez votre niveau de risque d’inviter SARA:

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SARA = maladie nutritionnelle

Leviers d’action: Sécuriser les bonnes pratiques

 Approche ciblée:

 Bicarbonates : permet une neutralisation efficace de l’acidité du pH ruminal

 Approche multi-cibles:

 Additifs microbiens: levures et dérivés de microorganismes

 Additifs phytobiotiques: huiles essentielles, extrait de plantes, tannins…

Perso moi je préfère ruminer et

saliver !

1

Comportement du rumen Maintient d’un pH élevé et stable Favorisent l’anaérobiose

Stabilise l’écosystème microbien

3

Comportement

Augmentation du temps couché Diminution du stress

2

Comportement alimentaire Augmentation du temps de

rumination

4

Production laitière

Augmentation PL et Intéraction avec la

biomasse ruminale

(bactéries, protozoaire, champignons)

5

Inflammation

Réduction des paramètres inflammatoires

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Leviers d’action: Sécuriser les bonnes pratiques

 Approche ciblée:

 Bicarbonates : permet une neutralisation efficace de l’acidité du pH ruminal

 Approche multi-cibles:

 Additifs microbiens: levures et dérivés de microorganismes

Adapté de la méta-analyse de De Ondarza., 2010 Efficience alimentaire augmentée avec une supplémentation en Saccharomyces cerevisiae

CNCM-1077 avec des régimes acidogènes (% amidon > 25%)

Sc CNCM-1077 10E9 ufc/j

Ratio de conversion alimentaire (kg de lait/kg MSI)

SARA = maladie nutritionnelle

+80 g/kg MSI

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Leviers d’action: Sécuriser les bonnes pratiques

 Approche ciblée:

 Bicarbonates : permet une neutralisation efficace de l’acidité du pH ruminal

 Approche multi-cibles:

 Additifs microbiens: levures et dérivés de microorganismes

 Additifs phytobiotiques: huiles essentielles, extrait de plantes, tannins…

SARA = maladie nutritionnelle

Concentrésdansla ration, %

Min/j pH < 6.0

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 Bonnes pratiques d’alimentation

 Sécuriser la ration

Fibres + Céréales

pH ruminal

= Maladie nutritionnelle

Fibres + Céréales

Production laitière

SARA = maladie nutritionnelle

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Signes cliniques

TB/TP PL

 Apparition tardive

 Non spécifiques

SARA = maladie multifactorielle

(17)

SARA = maladie multifactorielle

Expérimentation longitudinale en conditions contrôlées

Temps (semaine)

30%

50%

2 4 6 8 10

% NDF

SARA

Contrôle

32%

13%

% Amidon

Prélèvements

Miction volontaire

Traites matin & soir

(2j)

Prélèvement salivaire

Budget temps Défécation ou

fouille rectale

Prise de sang à la jugulaire

 11 primipares en milieu de lactation dont 6 canulées

 11 répétitions de prélèvements sur chaque animal au cours de l’étude :

- Contenu ruminal (4h après le repas du matin) : vérification de l’induction de SARA - Matrices périphériques au rumen

136 paramètres

Gastro- œsophagien

ou canule

(18)

Indicateurs périphériques COMBINE

SARA Témoin

 Analyses multivariées : ACP

Maladie initiée dans le rumen, qui peut s’étendre à l’intégralité du système digestif et détériorer la

santé et les performances de l’animal.

Nombreux indicateurs périphériques et non invasifs permettent de

discriminer une période en SARA

SARA = maladie multifactorielle

(19)

• Bonne prédiction en conditions contrôlées mais nécessite d’être enrichis pour un diagnostic terrain

81

87,9 96,2

93,9 90,9

91,4

0 20 40 60 80 100

62,5 44,4

86,4

50 71,4 57,1

Paramètres

Modèles X1 X2 X3

12 - Nb buvées - pH -Urée

13 _tr10:tr11 ^{+ C18:1} ^{- Urée}

6 ^{- HCO}

3-

-TB/TP

Sensibilité (%) Spécificité (%) Sensibilité (%)

Spécificité (%)

Expérimental Terrain

Indicateurs périphériques COMBINE

SARA = maladie multifactorielle

(20)

81 87,9 96,2

93,9 90,9

91,4

0 20 40 60 80 100

62,5 44,4

86,4

50

71,4 57,1

0 20 40 60 80 100

Sensibilité (%) Spécificité (%) Sensibilité (%)

Spécificité (%)

Terrain Enrichissement

Paramètres

Modèles X1 X2 X3 X4 X5 X6

12 _buvées ^{- Nb} ^{- pH} ^{- Urée} ^{+ C18:2}

cis9 tr13 +Densité - pH

13 _tr10:tr11 ^{+ C18:1} ^{- Urée} _{cis9 tr13} ^{+ C18:2} +Densité - Urée - pH

6 ^{- HCO}

3^-

- TB/TP +Densité - ISO C14:0

+ ISO C17:0

Indicateurs périphériques COMBINE

• Modèles enrichis pour le terrain

SARA = maladie multifactorielle

(21)

Détecter avant qu’il ne soit trop tard!

Caillette enflammée et sanguinolente Zones hémorragiques dans le rumen Intestin enflammé et rempli de gaz

Photos fournies par Bruno Martin

Doit-on tester un animal en SARA ou

Doit-on rechercher les indicateurs d’un animal en SARA ?

SARA = prévenir plutôt que guérir

(22)

pH ruminal

Pas de valeur de référence

pH

SARA = variabilité individuelle

Temps passé sous

pH seuil pH moyen

< 5,5 < 6,2

< 6,0

< 5,8

< 5,6

pH < 5,6 170 - 720 min

pH < 6 240 - 720 min

pH < 5,8 310 - 780 min

Aire sous pH seuil

pH < 5,6 49 - 215

pH < 6 157

pH < 5,8 222

Synthèse bibliographique Villot et al., 2017

(23)

Chaque animal a une physiologie différente

Méfiez-vous des indicateurs absolus…

SARA = variabilité individuelle

Villot et al., 2018

(24)

+ Variabilité individuelle

Fibres + Céréales

pH ruminal

= Maladie nutritionnelle

(25)

pH ruminal

pH moyen

pH continu Mesure pH en spot Distribution ration

Mesure du pH ruminal individualisé et en temps réel

SARA = variabilité individuelle

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pH moyen Dérive capteur Cinétique brute pH

Temps pH < 5.8 (min/j) -0,6 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 0,6

15/2 25/2 7/3 17/3 27/3 6/4 16/4

0  Cinétique filtrée → dérive et bruits du capteurs

 Cinétique centrée → variabilité inter-animale

NpH

Contrôle SARA

Temps NpH < -0,3 (min/j)

Amplitude NpH

Importance de nettoyer les données avant de les interpréter!

Contrôle SARA

pH Cinétique filtrée et centrée NpH

SARA = variabilité individuelle

Temps pH < 6.1 (min/j)

6.4

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SARA =

+ Variabilité individuelle

Fibres + Céréales

pH ruminal

 Conditions d’élevage

 Environnement

 Stress

 …

+ Facteurs externes

= Maladie nutritionnelle

maladie multifactorielle => Approche holistique indispensable

(28)

Comportement du rumen

pH, température, mouvement Comportement

mouvement, boiterie, attitude

Profile individuel

stade de lactation, génétique

Comportement alimentaire capteur et auge connectées (mastication, rumination, ingestion, consommation)

Production lait profile AG, TB/TP Fertilité

capteur vaginal ou de queue

SARA = maladie multifactorielle => Approche holistique indispensable

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SARA = maladie multifactorielle => Approche holistique indispensable

Comportement du rumen pH, température, mouvement

Nouveaux indicateurs

pH moyen reticulum

Épaisseur de la muqueuse ruminal, mm

≤ 3 lactations >3 lactations

S1 S1 S2 ^S1 S3 S4

SARA

Contrôle

Epaisseur de la paroi du rumen  pH ruminal  caractéristique animal

Paroi de la muqueuse ruminal > 8.2 mm (parakératose?)

=> critère pour discriminer des animaux avec un pH ruminal ≤ 5.8 chez les bovins à l’engraissement.

Muqueuse + sub-muqueuse

Fiore et al., 2020

Neubauer et al., 2018

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TAKE-AWAY MESSAGES

Traites matin & soir

(2j)