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SUR LA COURBE DES DÉBITS D'UNE SOURCE

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Academic year: 2022

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L A H O U I L L E B L A N C H E 309

Le personnel chargé de la surveillance de la ligne entière se compose de trois m o n t e u r s et d'un ouvrier par sous- station de transformateurs. T o u s les gardes-voie, qui sont en même t e m p s chargés de la surveillance de la ligne aérienne, sont m u n i s de cahiers spéciaux sur les feuilles perforées desquels se trouvent i m p r i m é s tous les défauts possibles de la ligne.

Aussitôt q u ' u n garde-voie aperçoit un défaut quelconque sur la ligne, il l'inscrit à la place convenable sur la feuille imprimée, qu'il déchire et qu'il envoie de suite à la station voisine. Le chef de station télégraphie au monteur en chef qui envoie le personnel nécessaire. Si ce défaut pou- vait endommager l'appareil de prise de c o u r a n t , le conduc- teur du train en r o u t e serait également averti et il passerait le point dangereux avec la prise de courant abaissée. On a vu, en effet, que l'on pouvait facilement m a n œ u v r e r cet appareil pendant la m a r c h e .

SDR LA COURBE DES DÉBITS D'UNE SOURCE

( l

« Considérons une source issue d'une nappe souterraine (terrains perméables), et des périodes P où les pluies ne profitent pas sensiblement à cette nappe, conformément à la loi que Dausse a indiquée pour le bassin de la Seine (énoncé de Belgrand,La Seine,Etudeshydrologiques^Pans,

1872, p. 65). Admettons q u e , dans ces périodes, un régime tende à s'établir de façon qu'à chaque valeur du débit Q de la source corresponde une valeur unique du volume F d ' e a u qui y est contenu, F ê t a n t fonction croissante de Q : l'équa- tion de continuité dV — — (W/, avec V = f (Q), conduit à la relation :

f{Q) ( 0 t - U = HQo)-r(Q% ?'(<2) Q

F i g . 2 7 . — V u e g é n é r a l e de la l o c o m o t i v e é l e c t r i q u e .

Le service sur la voiture motrice ou sur la locomotive n'occupe qu'une p e r s o n n e . Le chef de train cependant connaît aussi entièrement le service du conducteur, et inver- sement; ces deux employés font alternativement les deux services, de sorte qu'il y a toujours sur le train deux per- sonnes connaissant parfaitement la m a n œ u v r e du véhicule moteur.

Avec l'ouverture du service électrique, on a en même temps complètement séparé le trafic à longues distances du trafic local, et le trafic des voyageurs de celui des marchan- dises. Les tarifs des trains express (à ire et 2^ cl.) n'ont pas changé, tandis que ceux des trains locaux (à 2e et 3° classes) ont été réduits.

Le service électrique a été officiellement ouvert, le 4 sep- tembre 1902, sur les parties Colico-Chiavenna, et Colico- Sondrio, et le i5 octobre 1902, s u r la partie plus difficile de Lecco à Colico. Depuis lors, le système fonctionne sans défaut à la satisfaction complète de la Compagnie du chemin de 1er, et du public vo}<rageur.

J . COURBIER,

Ancien Elève de FEcole Polytechnique, Ingénieur-Electricien.

<k Le régime en question, s'il existe, sera d i t , le régime propre ou non influencé de la source.

« Avec deux axes rectangulaires OQu (abscis- ses), OQ o r d o n n é e s , construisons, d'après les ré- sultats de l'expérience, les courbes / — /0 —const, A u moyen du graphique obtenu, quand n o u s serons d a n s une période P , connaissant Q() au temps f0, nous p o u r r o n s prévoir à l'avance le débit Q. ( 1 ) peut encore s'écrire :

(2) * + ? (Q) = /0 + ? (Qo) = • = œ n s t . , 7 étant une constance spécifique de la source.

P r e n a n t deux axes rectangulaires Oi t (abscis- ses), Oi Q (ordonnées),(2) représente une courbe, que nous p o u r r o n s encore construire d'a'près les résultats de l'expérience, et que n o u s appelons la courbe des débits de la source (dans les périodes de régime propre). Q est fonction décroissante du temps t.

« Si les périodes P sont assez longues, les prévisions faites à Taide de (1) ou (2) seront des prévisions à longue échéance.

« Le graphique ( i ) , plus c o m m o d e à construire que la courbe (2), a des propriétés intéressantes qui peuvent en faciliter la construction. Supposons que nous attribuions à / — t0 des valeurs en progression arithmétique : les courbes t —i{) = 1, 2, 3 , . . . se déduisent de la courbe t — t0= 1 par une construction géométrique simple. Elles sont toutes comprises pratiquement entre la bissectrice de QOQ0 et l'axe O Q0, dans le premier quadrant. La condi- tion nécessaire et suffisante pour que le tarissement de la source ne se produise jamais est que toutes les courbes / — t0 = const. passent par l'origine. Si la courbe / — tit— 1 est concave ou convexe vers les Q positifs, les autres cour- bes le sont en même temps. Q u a n d ces courbes sont convexes, ou sont des droites passant par l'origine, la diminution du débit pendant l'unité de temps à partir du temps / est d'autant plus grande que le débit au temps / est plus grand.

« On peut construire le graphique ( i ) connaissant la

(ï) N o t e d e M . E d m o n d M a i l l e t à l ' A c a d é m i e des S c i e n c e s , s é a n c e du 27 o c t o b r e i q o 3 . T . C X X X V I Î , 11« 1 7 .

Article published by SHF and available athttp://www.shf-lhb.orgorhttp://dx.doi.org/10.1051/lhb/1903062

(2)

310 LA H O U I L L E B L A N C H E

courbe (2), et réciproquement. Q u a n d la courbe des débits est de la forme

(3) Q = -—r~77\2 (A débit au temps / = o), les courbes ( 1 ) sont de la forme

( 4 )

7 ï ~ 7 ï ï r "

{ t

~

h ) ( X c o n s t ) ;

elles sont convexes et passent par l'origine. La réciproque est vraie. Q u a n d la courbe des débits est de la forme

(5) Q = Ae-**, ( a > o ) , les courbes ( 1 ) sont des droites passant par l'origine, (6) Q = Q0«r-*<<-'.>)

c La réciproque est vraie (*).

« Ces formules (3)et (5) sont d'ailleurs exactes en théorie

( B o u s s i n e s q , Comptes-rendus, juin et juillet iqo3). M. Bous- sinesq a encore indiqué la loi (Comptes-rendus, 20 juillet

I 9°3 > M

qui se réduit sensiblement à la loi (6) si A ou / — i{) est assez grand.

« Enfin si, pour une source, on peut déterminer une suite de périodes où la nappe ne reçoit pas d'apports exté- rieurs et où il existe une courbe des débits, le débit Q étant fonction décroissante du t e m p s , l'équation dV= — Qdt et l'équation (2) montrent que V est fonction'croissante de Q,

« Nous indiquerons, dans une autre c o m m u n i c a t i o n , des applications et des vérifications expérimentales des considé- rations précédentes.

{*) D a n s un M é m o i r e m a n u s c r i t p r é s e n t é p a r n o u s à l ' A c a d é m i e des S c i e n c e s à la fin de mai kjo3 et r e t i r é d e p u i s , n o u s a v i o n s i n d i - q u é les é q u a t i o n s ( 1) et (2) et u n c e r t a i n n o m b r e d e leurs p r o p r i é t é s a i n s i q u e la n o t i o n de c o u r b e des d é b i t s , G r â c e à des calculs basés s u r d e s h y p o t h è s e s q u i , a i n s i q u e n o u s l'a fait r e m a r q u e r M. B o u s s i n e s q , s o n t c r i t i q u a b l e s , n o u s o b t e n i o n s : t° p o u r les n a p p e s h fond h o n z o n -

A

t a l d a n s la p é r i o d e d e r é g i m e n o n i n f l u e n c é la formule C? ™ —; ; . ^ 0 + * / ) * établie p a r M. B o u s s i n e s q d a n s sa C o m m u n i c a t i o n du 6 juillet 1903, la foi m u l e Q = ),i ~^ (h const.) a n a l o g u e à la formule (14) d e la m ê m e C o m m u n i c a t i o n , mais avec u n e v a l e u r m o i n s exacte d e s c o n s t a n t e s )t et A; enfin la formule (4) c i - d e s s u s ; 2* p o u r les n a p p e s à fond rectiligne i n c l i n é , la f o r m u l e Q r r a n a l o g u e à u n e f o r m u l e é t a b l i e par M. B o u s s i n e s q d a n s sa C o m m u n i c a t i o n du 22 j u i n ïqo3 (aux c o n s t a n t e s près) ; enfin la formule (6) c i - d e s s u s . P r a t i q u e - m e n t , t a n t q u e les v a l e u r s des c o n s t a n t e s s o n t d é t e r m i n é e s à l'aide d e s débits fournis p a r l ' e x p é r i e n c e , n o s f o r m u l e s c i - d e s s u s suffisent.

E l l e s o n t d ' a i l l e u r s eu u n r ô l e u t i l e , c a r ce s o n t elles q u i n o u s o n t c o n d u i t a u x g r a p h i q u e s de p r é v i s i o n des d é b i t s d e s sources d e C é r i l l y et A r m e n t i è r e s (Vanne) d o n t il sera q u e s t i o n dans u n e C o m - m u n i c a t i o n u l t é r i e u r e .

— — — - * M 3 8 3 « - ~ - -

Le prochain numéro contiendra un article concernant les essais de traction électrique sur la ligne de Saint-Georges-de- Comiers à La Mure (Isère) avec la locomotive « Le Drac », par M. Barbillion, sous-directeur de VInstitut électrotechnique de F Université de Grenoble.

• — — * — . • c e o — — — —

D e u x n o m e a u x d é b o u c h é s d e la B o u i l l e Manche

I. - FABRICATION D E S CYANAMIDES ET LEUR EMPLOI E N AGRICULTURE.

U n regain de vie, un renouveau de prospérité seraient-ils sur le point de donner à l'industrie du carbure de calcium une nou- velle activité et même d'étendre, au-delà de toute espérance l'importance économique de cette branche de l'Electrochimie ? Il serait peut-être prématuré de l'aflirnier d'une manière abso- lue, mais quelques-unes des conférences faites au Ve Congrès de Chimie appliquée à Berlin, ont éveillé, à juste titre, l'atten tion des fabricants de carbure et leur permettent l'espoir très prochainement réalisable, semble-t-il — d'un développe- ment qu'ils attendent depuis plusieurs années.

U n des articles récents de cette Revue (1) signalait commcnl les Américains savent tirer des carbures, et notamment du car- bure de baryum, les cyanures alcalmo-terreux et alcalins. En faisant passer de l'azote, préparé à partir de l'air, sur un car- bure probablement rendu alcalin, soit par un excès d oxyde, soit par adjonction d'un alcali, à une température élevée, on obtient leur union et Ton retire du four un cyanure alcalino- terreux — de baryum -— qu'on transforme ensuite, par double décomposition, en cyanure de potassium qui est la forme d'uti- lisation industrielle des cyanures.

Mais ce n'est point de cette opération qu'il est question dans le cas présent L a consommation du cyanure de potassium en nature tend plutôt à diminuer qu'à augmenter ; la transfor- mation des cyanures en ammoniaque n'est qu'à l'étude, et leur oxydation les transformant en cyanates n'est sans doute pas aussi facilement réalisable qu'on pourrait en juger d'après cer- tains brevets ; d'ailleurs, la valeur de ces cyanates comme en- grais azotés, ne paraît pas avoir été démontrée par des essais suffisants. Le sens des réactions présentées au Congrès de Berlin par M . ERLWElN, d'après les études de MM. FRANCK,

C a r o et R O T H E , est néanmoins bien voisin du précédent Si l'on fait passer de l'azote sur du carbure de calcium pulvé- risé, porté à une température assez élevée, on arrive non pas à un cyanure, mais au sel de calcium de la Cyanmntde, répon- dant à la formule C a C A z2. Ces savants, poursuivant leurs études avec l'appui de la maison Siemens, ont, d'ailleurs, réussi à préparer ce produit directement, dans un four électrique à résistance, à partir de la chaux, du charbon et de l'azote, sans isoler le carbure de calcium, corps intermédiaire, de sorte que cette préparation est ainsi considérablement simplifiée. Or, ce

C y a n a m i d e - c a l c i u m , s o u s l'influence de la vapeur d'eau sous pression, donne de l'ammoniaque et du carbonate de chaux ; par lixiviation à l'eau il se transforme en chaux et en dicyana-

mide, substance de formule Q? Az*!!4, qui est susceptible par une fusion avec le carbonate de soude, de donner de l'ammo- niaque d'une part et, d'autre part, du cyanure de sodium. Il est vrai qu'alors une partie assez notable (un quart) de l'azote, fixé d'abord, est perdu sous la forme élémentaire et qu'une autre partie, mais plus faible, passe à l'état de mélamine ou de tn-

cyanamtde, qu'il faut traiter ultérieurement pour en tirer des produits utilisables. Enfin, une fusion du même corps avec du sel marin donne également un cyanure assez riche pour rece- voir des utilisations immédiates.

M?is en outre, et surtout, le Cyanamide-calcium D r u t

peut être utilisé directement à la fumure des terres, comme véhicule de l'azote ammoniacal et à un prix qui lui permet avantageusement la lutte avec les autres formes d'emploi de cet élément. MM. G E R L A C H et WAGNER ont étudié en détail l'action de cet « azote-chaux » sur la végétation : à teneur d'azote égale, son effet sur tous les genres de culture est a peu près équivalent à l'azote ammoniacal et à peine inférieur a l'azote nitrique. Il est probable qu'il est d'abord transforme

(1) « L ' E l e c t r o c h i m i e s u r les b o r d s d u N i a g a r a », 8, page 20^,

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