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Pourquoi est-on

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

David GENEVIEVE, MCU-PU Département de Génétique

Hôpital Arnaud de Villeneuve, CHRU Montpellier Centre de référence anomalies du développement et

syndromes malformatifs

Centre de compétence maladies osseuses constitutionnelles

Unité Inserm U844

Pourquoi est-on

sans diagnostic ?

(2)

La consultation de Génétique

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 Son contexte : un moment parfois angoissant

 Venir voir le généticien : pourquoi?

 Si c’est génétique, cela ne se traite pas?

 Si c’est génétique c’est héréditaire?

 Ses spécificités : des lenteurs

 Des délais longs pour avoir une consultation

 Une consultation très longue

 La dimension familiale parfois difficile

 La réalisation de photographies

(3)

La recherche du diagnostic

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En consultation :

Enquête familiale

Résumés des éléments cliniques marquants

Examen clinique à la recherche d’éléments clés permettant le diagnostic

Prescription d’examens (prise de sang, recueil d’urine, parfois biopsie de peau, radiographies…)

Temps de travail après la consultation

Travail de synthèse des données cliniques et des résultats

Analyses des banques de données internet et littérature papier

Demande d’avis auprès des collègues locaux, régionaux puis nationaux

Prescription d’examens (prise de sang, recueil d’urine, parfois biopsie de peau, radiographies…)

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Le raisonnement du généticien

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 Le signe clinique (symptôme) n’est pas une maladie

Exemple fente palatine, épilepsie…

 Identifier le (les) signes cliniques leaders

Isolé

Associé à d’autres symptômes = syndrome

 Examen biologique (étude génétique) pour

prouver la constatation clinique

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Les difficultés du diagnostic

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 20 000 gènes pour 100 000 fonctions

 8000 maladies génétiques connues

 Laquelle est la bonne ?

 Variabilité des symptômes cliniques pour une même maladie

 Prescription d’examens

 lesquels?

Des examens ciblés?

Des examens « pêche à la ligne »?

 A quel rythme?

 A quels coûts

 Des délais de résultats très longs

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Les raisons d’un échec

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 Des symptômes pas encore présents au moment de la consultation

 Connaissances limitées des médecins généticiens

 On ne sais pas tout

 Connaissances limitées des scientifiques

 De nombreuses maladies pas encore identifiées

 Des outils diagnostiques pas assez performants

 Des connaissances sur les gènes pas assez avancées

 Un cout très élevé des examens : limitation des

prescriptions par les tutelles.

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Des raisons d’espérer (mais également des doutes)

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De meilleures connaissances sur les maladies génétiques

4 a 5 nouvelles maladies génétiques Mais

Comment se tenir a jour de cette avalanche de connaissances?

Peut on tout connaitre et tout retenir?

Comment répondre à la demande croissante des consultations et l’accroissement des champs d’expertises aux pathologies dites communes :

Diabète, HTA, Obésité, Parkinson, Alzheimer, Arthrose, etc…

L’apparition de traitements spécifiques

Mais

Maladies génétiques = maladies chroniques = suivi et prise en charge

Qui pourra faire tout cela? Problème de moyens humains

8 généticiens pour 10% de la population du Languedoc-Roussillon ( = 300 000 patients soit 37 500 personnes par généticien)

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Des raisons d’espérer (mais également des doutes)

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 De meilleurs outils

 Analyse Chromosomique par Puces à ADN (ACPA)

 Séquençage Nouvelle Génération (NGS)

• Mais

 Les limites des connaissances freinent l’interprétation

Parfois nécessité d’une étape « recherche » longue

 Problème de l’accès a ces nouvelles technologies diagnostiques

 Des difficultés d’interprétation devant la masse d’informations fournies

 Les coûts sont très élevés (a relativiser avec le coût du non dépistage de complication du fait de l’absence de diagnostic…)

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Conclusion : pas de diagnostic MAIS

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 Un suivi régulier pour

Évaluer les nouvelles possibilités de diagnostic en fonction de l’évolution (très rapide):

Des connaissances : nouveaux diagnostics

Des outils pour le diagnostic

Evaluer le projet thérapeutique

Rééducation

Scolaire / travail

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