Macron cherche des voix chez les « sans chemise, sans pantalon »…
Après tout, Rika Zaraï l’a très bien chanté, en 1988 : « sans chemise et sans pantalon » !… Mais c’était une chanson.
https://www.youtube.com/watch?v=c3UcCTTQyAE
Emmanuel Macron l’a fait : il est allé chercher les voix des « sans chemise et sans pantalon ». La racaille est en train de monter en nombre et donc en importance politique en France, ce qui n’est pas une bonne nouvelle. Elle va se croire arrivée. Elle va essayer de tenir le haut du pavé. On va lui céder chaque jour davantage de laxisme et de privilèges.
En voyant les photos du petit Cron à Saint-Martin entouré de ses deux jeunes potes (notez qu’il a
faussé compagnie à sa sécurité qui était sur les dents, ça c’est pas bien, Manu), donc en voyant ces photos, nous nous disons tout de suite, probablement malintentionnés il est vrai : mais il les tâte, ma parole !…
Et le Noir à gauche sur la photo, au torse nu, tâte aussi Maqueron, il a sérieusement l’air de le
« kiffer », la preuve : il le reluque avec avidité puis il le prend dans ses bras quelques secondes plus tard et il l’enveloppe, le tient embrassé, ce serait presque émouvant sauf… que ce ne sont pas nos affaires du tout !…
Coup de foudre ? Cela a l’air réciproque puisque Macron le tient par la taille : ce qui est du ressort de la chambre à coucher ne devrait pas en sortir. Nos rois, nos présidents précédents avaient leur vie privée, mais elle restait… privée.
Il faut savoir que la coutume est de ne jamais, au grand jamais, toucher la reine d’Angleterre… Honni soit qui mal y pense… Et si la perfide Albion avait raison là-dessus ?
Et voilà que Fabrice Eboué qui sait, lui, porter admirablement chemise amidonnée et nœud papillon (on n’en demandait pas autant aux deux « potes », quoique…) dit exactement la même chose :
http://www.fdesouche.com/1081443-fabrice-eboue-reagi t-aux-photos-polemiques-de-macron-aux-antilles- video#
Fabrice Éboué était en classe à Amiens avec Macron et celui-ci, d’après Fabrice Éboué, se jetait déjà sur lui pour le tâter lorsqu’il se mettait torse nu pour une séance de sport. Notre résident de la République (pas de p, car pas mon président) aime les Noirs et aime leur tout, tout proche contact…
Et Fabrice Éboué d’ajouter : après les sans- culottes, on va avoir les sans-tee-shirts. C’est tout nouveau, ça vient de sortir. Il suffira d’être homme, d’être noir et d’aller voir Manu torse nu (ça rime en plus) et on obtiendra ce qu’on voudra.
Peut-être alors ne sera-t-il même pas nécessaire de traverser la rue pour trouver un emploi… Il suffira d’enlever son tee-shirt et d’attendre Manu. Si en plus, on a le jean au ras du haut des cuisses, ce sera tout gagné. Avec un doigt d’honneur, ce sera encore mieux.
C’est navrant, mais les personnes qui sont femmes, blanches, ne se mettent jamais torse nu, ne font
jamais de doigt d’honneur, n’ont absolument aucune chance d’obtenir quoi que ce soit. Dommage pour leurs travaux de peinture.
Pensons que des directeurs de CFA (centre de f o r m a t i o n à l ’ a p p r e n t i s s a g e ) o u a u t r e s établissements d’enseignement se donnent un mal de chien pour apprendre à leurs élèves à s’habiller avec une simple correction (sans plus). Le premier qui met sa casquette à l’envers est convoqué. Le sagging bien sûr est interdit.
Ces directeurs doivent s’arracher les cheveux à l’heure qu’il est. Leur autorité est bafouée au plus haut niveau. Comment pourront-ils demain continuer à essayer d’imposer un peu de tenue dans leurs établissements ? Vers quelle nouvelle décadence institutionnalisée allons-nous ?
Le sagging, cette mode de se dévoiler en slip, de manière à ce que la raie des fesses se voie bien à travers, et de porter le jean au ras du bas du caleçon, est révulsant. On a tout le temps envie de dire au porteur de remonter son pantalon, car il semble toujours sur le point de tomber et, parfois, entrave presque comiquement (mais c’est à pleurer) la marche des « En marche » et assimilés…
Le sagging est né dans les prisons américaines dans les années 90 chez des prisonniers privés, par sécurité, de leur ceinture et en rébellion. Ces jeunes qui le portent devant Macron se sentent-ils prisonniers en France ? On ne les retient pas.
Surtout s’ils sont en rébellion. Ce qui semble le cas quand on voit leur doigt d’honneur et leur signe d’appartenance à un gang ou au satanisme (ou les deux…).
Le sagging est aussi, pour un prisonnier américain, le signe qu’il est sexuellement disponible. Voilà donc la visite de Macron transformée en grand lupanar. La chienlit, aurait dit de Gaulle. Mais il s’agit du chef de l’État… Dès lors, que peut-il bien continuer à représenter ?
Malgré tout Manu, sur les photos, porte, lui, une chemise et une cravate. Ne me dites pas que ces deux jeunes n’avaient pas la moindre chemise sous la main à enfiler en vitesse et que personne n’a pu leur dire de remonter leur pantalon à une hauteur raisonnable, pour être au diapason.
D’autant plus que, loin d’être racistes – car oui, les personnes normales qui se sont permis d’élever une critique se sont vu taxer de racisme – nous reconnaissons généralement aux Noirs une grande qualité : quand ils le veulent, ils savent s’habiller magnifiquement. Alors ?… Il est vrai que Macron a déjà reçu à l’Élysée Mamoudou Gassama en jean troué et chemisette improbable.
Insistons sur le doigt d’honneur : tout le monde sait que cela signifie « va te faire enc… » . À qui est adressé ce signe : à Macron, à la France, à nous tous ? Dans tous les cas, c’est d’une intolérable violence. Comment Macron a-t-il pu accepter cela ?
M a c r o n , q u e l q u e p e u d é c o n t e n a n c é p a r l e s
protestations, ce qui prouve une fois de plus son immaturité, son amateurisme, son inconscience, se défend mollement en disant qu’il aime tous les jeunes de France. Mais ces jeunes sans chemise et sans pantalon sont-ils vraiment français, quel que soit leur état civil ? On peut en douter. Le sagging, la vulgarité affichée, l’absence revendiquée et délibérée de tenue intérieure et extérieure, ce n’est pas vraiment français.
Macron n’a visiblement pas « capté » l’indécence, l’obscénité de la situation. Il peut faire tout ce qu’il veut, il peut s’encanailler tant qu’il le veut avec des racailles tout juste sorties de prison, les tâter et se laisser tâter par elles, mais pas publiquement, pas en notre nom, pas au nom de la France.
Les visites de De Gaulle, quoi qu’on ait pu lui reprocher par ailleurs, avaient une tout autre prestance, mais ça c’était « avant » :
https://www.youtube.com/watch?v=l5leqzrjqEk
C’était avant la grande déliquescence voulue et organisée de notre malheureux pays.
Sophie Durand
