Principes généraux pour structurer l’enseignement de
l’orthographe
Les élèves ne peuvent pas progresser sans l’aide des enseignants : pas acquise de manière intuitive.
Sa maitrise exige un enseignement explicite, structuré et progressif.
Insister sur les cohérences et les régularités de la langue
Principe énoncé dans BO 2015, permet d’organiser solidement le savoir orthographique.
Orthographe = ensemble structuré y compris pour l’orthographe lexicale (travail de mémorisation des formes). Ce travail peut-être allégé par une étude des familles de mots qui permet d’inscrire un terme dans une logique orthographique.
Etablir une progression raisonnée
Progression aide à hiérarchiser les apprentissages qui ne doivent pas excéder les capacités des élèves.
Au CE1 : étude systématique des CGP en débutant par les graphèmes les plus courants jusqu’aux plus rares.
Pour un apprentissage progressif et rationnel de l’orthographe lexicale, on peut s’appuyer sur les tables de fréquence et d’acquisition qui permettent de respecter les exigences de chaque niveau de classe.
Progression s’appuie sur des activités fréquentes et régulières et même ritualisées.
Donner la priorité à des notions-clés
Ces notions clés concernent par exemple l’accord en genre et en nombre
; elles traversent les cycles 2 et 3, et, travaillées régulièrement et de manière spiralaire, elles supposent des activités spécifiques et répétitives pour que les procédures soient automatisées.
Articuler l’orthographe avec les autres domaines du français
Orthographe grammaticale et lexicale : nécessaire circulation des savoirs entre toutes les activités linguistiques, aussi bien avec la grammaire que le vocabulaire.
BO 2015 relie explicitement l’étude de la langue à la lecture et spécifiquement aux problèmes liés à la compréhension.
Lien avec l’écriture : avoir la capacité de retrouver en mémoire les formes conformes à la norme. Les activités d’orthographe trouvent leur justification et leur finalité dans les activités d’écriture.