HAL Id: jpa-00239013
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Submitted on 1 Jan 1889
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Note sur les alliages
P. Ziloff
To cite this version:
P. Ziloff. Note sur les alliages. J. Phys. Theor. Appl., 1889, 8 (1), pp.525-526.
�10.1051/jphystap:018890080052500�. �jpa-00239013�
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NOTE SUR LES ALLIAGES;
PAR M. P. ZILOFF.
La théorie des dissolutions et des mélanges, fondée par les
expériences de M. Raoult et développée par les travaux de MM. van t’Hoff et Arrhenius, s’applique aux amalgames, comme
l’a montré récemment M. Ramsay; la pression de leurs vapeurs
est moindre à la même température que celle du mercure pur, le
point de solidification des amalgames est plus bas que celui du
mercure.
Cette théorie peut, ce me semble, être appliquée aussi aux al- liages, qu’on peut regarder comme des mélanges solidifiés de deux métaux fondus (si toutefois les métaux mélangés ne présentent
pas une combinaison chimique).
Les alliages doivent posséder la propriété fondamentale des mé-
langes, à savoir que leur point de solidification est au-dessous
de celui du n-iétal pur.
En général, c’est conforme à ce qu’on connaît des alliages :
l’acier fond plus facilement, à i 350° environ, que le fer à 1550° ;
l’or fond à 1 2450 tandis que l’alliage des monnaies fond à 1 1800;
le cuivre fond à 1054), le laiton à 1015° et le bronze à goo°.
Pour la dépression moléculaire du point de solidification des
mélanges et par conséquent des alliages, M. van t’Hoi a déduit
deux équations
où t et s désignent les points de solidification du métal pur et de
l’alliage, a" la masse du métal ajouté à 100 parties d’un autre, ~z le
poids moléculaire du métal ajouté
oü J représente la température absolue de fusion du métal pur
( c’est-à-dire J = t -~- 2~3 ) et L sa chaleur de fusion.
Si la théorie cinétique des dissolutions s’applique aux alliages,
les deux équations doivent donner le même nombre.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080052500
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Voici quelques exemples :
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