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Les impacts de l’état de stress post-traumatique chez les personnes agressées ou accidentées

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Pour diffusion immédiate Général – Santé, services sociaux

Les impacts de l’état de stress post-traumatique chez les personnes agressées ou accidentées

Montréal, le 20 février 2007 – Dans le cadre de ses Rendez-vous de la réadaptation, le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau (CRLB) présente une conférence portant sur les impacts de l’état de stress post-traumatique (ÉSPT). Encore mal connu, il est de plus en plus diagnostiqué chez les personnes accidentées ou agressées et depuis une dizaine d’années, les chercheurs reconnaissent également cette problématique chez les personnes ayant une blessure neurologique. Cette nouvelle réalité représente un important défi pour les intervenants en réadaptation, puisque ces derniers doivent composer avec différents niveaux de comorbidité.

L’incidence de l’ÉSPT dans la population et en déficience physique

Des recherches démontrent qu’au cours de sa vie, une personne a environ 70% de chance de faire face à un événement traumatisant sans pour autant développer un ÉSPT. Ces mêmes recherches indiquent que l’incidence de l’ÉSPT dans la population en général se situe à 6,8% alors que l’incidence chez les populations blessées physiquement ou neurologiquement varie beaucoup d’une étude à l’autre. « Il est difficile d’évaluer l’incidence de l’ÉSPT chez les personnes ayant des troubles neurologiques parce qu’il est ardu à dépister et à évaluer en raison du manque d’outils précis ou adaptés mais aussi et surtout en raison du chevauchement des symptômes ou d’une symptomatologie partielle » explique Hélène Pineau, neuropsychologue au Programme pour les personnes ayant subi un traumatisme cranio-cérébral – CRLB, qui poursuit également des travaux de recherche de niveau doctoral sur cette problématique en collaboration avec le D

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André Marchand et son équipe du Centre d’étude du trauma du Centre de recherche Fernand-Séguin (associé à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine).

Les symptômes de l’ÉSPT et ses impacts

« Les symptômes associés à l’ÉSPT se divisent en trois catégories : la reviviscence de l’événement traumatique, l’évitement persistant de stimuli associés au traumatisme et l’émoussement de la réactivité générale, et l’activation neurovégétative » souligne André Marchand, Ph.D., co-directeur du Centre d’étude du trauma. Les impacts majeurs, dans le quotidien de la personne, se manifestent entre autres par des troubles du sommeil, de l’irritabilité, des comportements d’évitement ou de la

restriction des affects.

Au Québec, le coût des traitements associés aux personnes vivant un ÉSPT sont évalués à 17 millions de dollars. D’où l’importance d’intervenir tôt auprès des personnes atteintes. Sur le plan du

rétablissement de l’ÉSPT, celui-ci a tendance à diminuer spontanément d’intensité et à disparaître chez un nombre considérable de victimes à l’intérieur de quelques années après son début. Par contre, le taux de rémission ou de rétablissement diminue radicalement une fois que l’ÉSPT est chronique (un à deux ans après son début). Enfin, le taux de rémission, cinq ans après le début de l’ÉSPT, se situe autour de 18%. Les observations sont similaires chez les survivants d’un trauma ayant développé un ÉSPT.

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L’état de stress post-traumatique

L’état de stress post-traumatique est une condition clinique pouvant apparaître après un événement traumatisant, une situation durant laquelle l'intégrité physique et/ou psychologique de la personne et/ou de son entourage a été menacée et/ou atteinte. La réaction immédiate à l'événement doit se traduire par une peur intense, par un sentiment d'impuissance ou par un sentiment d'horreur.

Les intérêts de recherche de M

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Pineau sur l’ÉSPT depuis cinq années ont donné lieu à des collaborations cliniques et de recherche entre certains programmes du CRLB (lésions musculo-

squelettiques et traumatisme cranio-cérébral) et le Centre d’étude du trauma du Centre de recherche Fernand-Séguin. M

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Pineau a entre autres collaboré à la rédaction d’un chapitre portant sur les impacts du stress post-traumatique sur la condition neuropsychologique dans un livre traitant de l’ÉSPT publié en mai 2006 sous la direction des docteurs Stéphane Guay et André Marchand.

Le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau est affilié à l’Université de Montréal, membre du consortium opérant le Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain et est agréé par le Conseil québécois d’agrément.

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Source : Marie-Claude Roussin

Conseillère aux communications

Tél. : 514-527-4527, poste 2300

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