• Aucun résultat trouvé

Donc un visa pour la réussite, même si pour la majorité des maîtres à penser la fiction nous entraî¬ ne au-delà de la réalité

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Donc un visa pour la réussite, même si pour la majorité des maîtres à penser la fiction nous entraî¬ ne au-delà de la réalité"

Copied!
52
0
0

Texte intégral

(1)

limmsiium REFLETS FRIBOURGEOIS REVUE BIMENSUELLE 20 DÉCEMBRE 1991 N°24 Fr. 3.50

Les 700 ans de la Confédération

Home de Siviriez rajeuni

Une Chambre d'économie forestière

(2)

Mais oui, l'année du 700e

anniversaire de la Confédéra¬

tion s'évanouit! Une année de plus, une année de moins...

Qu'on le prenne en souriant ou en faisant la grimace, le temps, lui, passe. Immuablement.

C'est pourquoi les hommes, depuis toujours, ont imaginé de le rythmer, histoire sans doute de retarder l'échéance ou de se donner, à intervalles réguliers, l'illusion joyeuse de renaître ou d'entreprendre un nouveau départ. A vrai dire, c'est bien davantage qu'une nouvelle année, c'est une dé¬

cennie commencée il y a un an déjà. La décennie qui s'ouvre sur l'an 2000. De quoi s'interro¬

ger et être ému.

Certains maîtres à penser parlent d'un avenir morose pour notre pays, alors que d'autres font part de leur con¬

viction profonde que les années 90 apporteront tous les moyens techniques et magiques de gagner convena¬

blement son pain quotidien en travaillant moins. Donc un visa pour la réussite, même si pour la majorité des maîtres à penser la fiction nous entraî¬

ne au-delà de la réalité.

qui peut se concrétiser pour chacun de nous. Il suffit de croire aux baguettes magi¬

ques et aux enchanteurs qui tiennent sous leur charme des milliers de personnes incapa¬

bles de réagir. Finalement, à quoi bon les perfectionne¬

ments de la haute technologie si votre voiture est capable de rouler à 300 km/heure et qu'il est impossible de lui offrir un bout de trottoir pour s'arrêter ou stationner? Lobjectif prin¬

cipal sur cette terre n'est-il pas celui d'être gratifié d'une vie quotidienne plus légère? De prendre le bon chemin, celui du bonheur, de vivre en dou¬

ceur...

Quels souhaits va-t-on expri¬

mer dans la nuit du 31 au 1er? Que la paix demeure une réa¬

lité pour les Suisses, que notre pays puisse garder sa neutrali¬

té face à l'Europe de demain, que l'économie permette à chaque famille de s'épanouir, que les avions ne battent pas trop de l'aile à l'heure des vacances, que le facteur cesse de sonner trois fois, le temps qu'on lui ouvre-

temps de penser à vous. Le temps d'apprécier la chaleur de l'amitié.

D1 autres vœux encore.

Que nous puissions cultiver le goût du beau et du vrai sans craindre de le perdre. Car rien ne dit que nos enfants auront le même attrait pour notre patrie ou le mystère et la poé¬

sie de Noël aujourd'hui englou¬

tis sous les méfaits de no¬

tre civilisation, cette société d'abondance dont jouit notre pays privilégié. Il faut abso¬

lument réagir contre cette stupidité moutonnière et col¬

lective, comme nous avons commencé à réagir contre le bruit, la pollution, l'environne¬

ment du béton, la drogue, le gaspillage et j'en passe. Le moment est venu pour cha¬

cun de nous de se discipliner, de ne plus s'occuper de l'opi¬

nion d'autrui et de lutter con¬

tre l'inflation sans cesse crois¬

sante des cadeaux de Noël en particulier.

Très belle, très bonne et très heureuse année à tous et à toutes!

Bref, une année nouvelle qui soit l'étoile polaire de nos moindres désirs. Tel un rêve

Le temps, c'est aussi le bon¬

heur que nous vous souhai¬

tons. Le temps d'aimer. Le

(3)

SOMMAIRE

20 DECEMBRE 1991 N° 24

Entre ciel et terre Symbole de notre aviation militaire, la Patrouille suisse aspire à montrer sa puis¬

sance et sa précision, mais surtout de mettre en éviden¬

ce l'esprit d'équipe, la disci¬

pline, la ténacité et les ca¬

pacités de vol. Le «team»

comprend six pilotes et la présentation acrobatique en formation serrée dure 16 minutes. Cette escadre de surveillance du ciel suis¬

se a fêté récemment son demi-siècle d'existence.

n:

L'ESPRIT DU TEMPS Les vertus de l'oseille

ENVIRONNEMENT

Une Chambre d'économie forestière 5 ENTRE CIEL ET TERRE

L'Escadre de surveillance a 50 ans 9 NOTES MUSICALES

Fête cantonale des cadets musiciens à Sâles Les 150 ans de la Société de chant

de la ville de Fribourg

Société des concerts de Fribourg 13 DU COEUR POUR...

Raconte-moi Noël... 19

Raconte-moi Noël...

Jésus n'avait pas de jouet autour de son lit de paille.

Il n'admirait pas de sapin somptueusement décoré de boules chatoyantes. Il ne possédait pas de maison chaude, ni d'une table char¬

gée de gourmandises. Il n'avait même pas un feu nourricier, ronronnant de chaleur savoureuse. Mais seulement une crèche dans une étable de fortune où il y avait un âne et un bœuf pour le réchauffer.

SKI - NEIGE - SOLEIL

Si elle ne revenait pas... 23 LES SPORTS

La Corrida bulloise 25

HUITIÈME DISTRICT

Hommage à l'Association Joseph Bovet 28 PATRIMOINE

La veillée de Noël 31

DU COEUR POUR...

Rencontre inattendue 33

SOCIAL

Home de Siviriez rajeuni 37 TOURISME

Prix UFT 91 à F. Masset et à l'AJB 41 SPECTACLES

Une légende de glace 42

Un home médicalisé à Siviriez C'est en 1938 que fut fondé le Foyer de Notre-Dame Auxiliatrice de Siviriez, ceci grâce à l'initiative du cha¬

noine François Demierre qui acheta la vieille école qui fut transformée en maison d'accueil pour personnes âgées. La direction fut con¬

fiée aux Sœurs hospitaliè¬

res de Ste-Marthe de Brû- nisberg. Agrandi et rénové, ce foyer est aujourd'hui un home médicalisé.

VALLÉE DE LA JOGNE

Charmey et Jaun s'unissent 47 HOMMAGE À...

Ceux qui nous ont quittés 48

NOTRE COUVERTURE:

Chantons Noël!

Cette très belle crèche est celle de l'église de Grandvillard, qui embellit également le dis¬

que compact «Chante Noël» de la Chanson du Pays de Gruyère.

Reproduction autorisée par cet ensemble vocal gruérien.

Photo J. Gapany, Bulle

(4)

L'ESPRIT DU TEMRS

LES VERTUS DE L'OSEILLE

Sens propre: parmi les es¬

pèces de ce genre, la plus intéressante est l'oseille commune (rumex aceto- sa), qui se cultive dans tous les jardins potagers.

En argot: avoir de l'oseille, avoir de l'argent. Les bud¬

gets de nos cantons et de la Confédération pataugent dans les chiffres rouges.

C'est dire que l'oseille commune manque. Et voi¬

ci que des porteurs de pancartes hantent les rues.

D'où vient l'oseille? Princi¬

palement des impôts di¬

rects et indirects. Les temps approchent qui ver¬

ront la fiscalité mise en cause. De récents sonda¬

ges de journaux ont ouvert des vannes de la transpa¬

rence. Les grandes crues sont pour demain. Cela me fait penser à ce cri du cœur d'un maire d'une pe¬

tite ville de l'Italie du Sud:

«Comment pourrons-nous gouverner quand tous les citoyens sauront lire?»

UNE LOI MODERNE Dans le bulletin relatant les débats de la séance du Grand Conseil de novembre 1951, on pouvait lire ces propos du grand argentier d'alors, M. Jo¬

seph Ackermann (page 1039):

«M. Ackermann s'adressant au Grand Conseil, le loue d'avoir eu le courage de mettre la dernière main à une œuvre

législative (nouvelle loi fiscale entrée en vigueur le 1er janvier 1951) qui dote le canton de Fri- bourg, si longtemps en retard dans ce domaine, d'un régime moderne et équitable, que cer¬

tains lui envient. »

Il est hors de doute que cette loi de 1951 fut une des causes -

parmi d'autres - du démarrage économique et social du can¬

ton. Mais il faut bien se rendre compte que promulguer une loi (il y fallut du courage, et pour cause) et la faire appli¬

quer dans son esprit, sont deux actions qui ne se conju¬

guent pas sur le même mode.

La tour du palais des contributions. PHOTO MYB

DES PRINCIPES

« L'impôt sur le revenu frappe le revenu net, soit la différence entre les recettes brutes et les charges déductibles. L'impôt sur la fortune frappe la fortu¬

ne nette, soit les éléments d'ac¬

tifs diminués des dettes. » Voi¬

là les termes exacts de la loi:

comme le relève le sens com¬

mun, c'est plus vite dit que fait. Les Etats avaient abouti à une grande découverte, à sa¬

voir que tous les salariés de¬

vraient produire un certificat de salaire. Ainsi, ils seraient taxés jusqu'au dernier sou.

C'est justice, clamait le chœur des contribuables imposés sur des résultats comptables, voi¬

re de douteux barèmes. Les premiers répliquèrent: intran¬

sigeance pour tous. L'écho at¬

teignit la vitesse du son: in¬

quisition, contrôleur derrière chaque contribuable, armées de fonctionnaires... L'évasion fiscale devenait une nébuleu¬

se; il reste que les salariés, gros et petits, sont les plus surveil¬

lés et la loi ne les rate pas d'un kopeck. Les salariés sont le nombre, ils seront la force de demain si on n'y prend garde.

Dans un ouvrage, «Vive l'im¬

pôt», Jean Rivoli disait qu'il ne pouvait être question de bouleverser les structures fis¬

cales, il pensait que l'évolution de la fiscalité pourrait devenir

«un instrument à la fois plus efficace et plus juste au service d'une politique cohérente de direction de l'économie».

On demande des sacrifices, il semble que l'on veuille com¬

mencer par les plus faibles ! 4

(5)

ENVIRONNEMENT

Une association efficace pour défendre nos forêts en difficulté

Le nouveau comité de la Société d'économie forestière. PHOTOS J.S.B.

Récemment, les membres de l'Asso¬

ciation fribourgeoise d'économie forestière se réunissaient à Lentigny, à l'Auberge St-Claude, pour leur assemblée générale ordinaire. Sous la présidence de M. Heinrich Piller, les points du tractanda furent passés en revue avec rapidité et une grande ouverture de dialogue. Les questions posées, mais aucune contestation de principe, montraient combien cha¬

cun était vigilant et se sentait con¬

cerné par la question. Constituée dans le but d'une meilleure coordi¬

nation entre propriétaires, acheteurs et exploitants, celle-ci se veut un trait d'union pour accroître l'efficacité du traitement des bois du canton.

Afin de prendre déjà une option sur l'avenir tout proche maintenant et particulièrement important avec l'arrivée de la grande Euro¬

pe, l'association a discuté de l'éventuelle constitution d'une Chambre fribourgeoise d'économie forestière, dont le but serait de préparer un front commun uni, par le biais

du dialogue surtout, entre les parties liées à la forêt, et dont les intérêts sont finalement les mêmes. Il est en effet inconcevable de faire cavalier seul dans ce secteur actuelle¬

ment difficile, mais au contraire nécessaire d'établir ensemble les bases destinées à mieux préparer l'avenir de nos forêts.

A l'exemple de la Chambre des métiers, ou

Le temps des remerciements. M. Piller remettant tant le comité. MM. Jean Genoud, Rémy Cudré- nuel de Buman et Robert Bielmann (absent).

Ix> président, M. Heinrich Piller.

de la Chambre de commerce, celle d'écono¬

mie forestière regrouperait sous sa tutelle l'administration générale de l'exploitation du bois, sa commercialisation, l'énergie issue de son matériau, l'information à son sujet car on ne peut bien défendre que ce que l'on connaît, l'écologie qui la touche en plein, la politique, etc. Vaste programme, mais la part importante des surfaces silvico- les de notre canton justifie amplement les efforts destinés à promouvoir son exploita¬

tion de façon efficace et bien conduite.

L'exposé qui suivit, de l'aveu même de M.

Anton Brulhart, chef de l'Inspection canto¬

nale des forêts, vint tempérer d'une note quelque peu pessimiste les propos précé¬

dents en relevant qu'actuellement Confédé¬

ration et canton manquent d'argent; si les années précédentes ont permis des subven¬

tions, spécialement aux propriétaires tou¬

chés par les dégâts dus aux ouragans de février 1990, actuellement les fonds publics manquent et des restrictions devront inter¬

venir dans les allocations financières et des quotas être instaurés. C'est dire la nécessité de l'union de tous les propriétaires et exploi¬

tants de forêts pour se faire entendre dans les milieux responsables de notre économie, afin que ce secteur particulièrement impor¬

tant ne succombe pas sous le poids des diffi¬

cultés qui menacent dramatiquement son existence.

J.S.B.

un cadeau en reconnaissance aux membres quit- Mauroux, Walter Stoll, Georges Godet, Emma-

(6)

* ^ T-,

aribgafttjof 5)irfcf)en HOTEL

ailes pour nocesjparjguets et sociétés \ Chambres tout.eonfort Fam. Raggl

Tél. 037/39 11 14 1716 Plaffeien

RESTAURANT CAFÉ

Nous remercions notre aimable clientèle, nous lui souhaitons un joyeux NOËL I et lui présentons NOS MEILLEURS VOl

***\ ^ pour l'AN NOUVEAU!

Mardi 24 décembre:

l'Etablissement sera fermé toute la journée Mercredi 25 OUVERT:

MENU SPÉCIAL DE NOËL

Les Paccots... à 3 km sortie RN12 Chalet-Restaurant

Raoul et Nicole Colliard Tél. 021/948.07.00 Dans une véritable ambiance de chalet d'alpage, venez déguster nos spécialités :

Fondues, macaronis à la crème, soupe de chalet, meringues avec crème au baquet, etc.

Chaque dimanche à midi : Menu Jambon de la borne Chaque mercredi : Soirée Raclette au feu de bois

(pas d'autre restauration ce soir-là)

HOTEL-

RESTAURANT DES

COLOMBETTES SUR VUADENS

MENU DE SAINT-SYLVESTRE 91 jjCrSBes froid

S**

ConsomfiWlaux diablotins Feuilleté de champignons

Dinde aux marrons Pommes dauphines Jardinière de légumes

Bûche de Noël Fr. 58.-

Prière de réserver vos tables Tél. 029/2 12 93 M. et M™* FAVRE Nous remercions notre

MEILLEURS VOëUX POUR, POUR^AN^

Terrine de foie gras maison Consommé aux profiteroles

Scampis St-Tropez Tournedos Beaugency Béarnaise, fond d'artichaut

Pommes noisettes Surprise glacée

Glace au miel Café - Mignardises

Fr. 78.- y compris danse, cotillons,

'soupe à l'oignon et lui présentons nos ,N NOUVEAU!

HOTEL- RESTAURANT

GRUYÉRIEN 1638 MORLON (à deux min. de Bulle)

^MENU DU JOUR tîARTE VARIÉE SPÉCIALITÉS:

FILETS DE SANDRE Filets mignons aux morilles

^^lambon de campagne

<^ifé et dessert avec la véri¬

table® rème de la Gruyère Salles pour sociétés, banquets, conférences, séminaires

Chambres tout confort Fam. Yerly - 029/2 71 58

A l'occasion de cette fin d'année, nous vous présentons

TOUS NOS VOEUX et vous proposons nos

MENUS DE FÊTE

Auberge beg Jïlontagnarîis

1634 LA ROCHE-FR MENU DE SFSYUTESTRE

1991 Le foie gras de canard truffé

avec son «Sauternes»

Le feuilleté aux morilles Le consommé aux petits légumes

La coup du milieu Le filet mignon de veau

au citron vert Le fagot de haricots La tomate provençale

Le riz sauvage La surprise du 31 Les mignardises La coupe de Kir Cotillons - Musique Orchestre «CRISTAL»

Fr. 85.-

Dès 2 h: soupe à l'oignon offerte Prière de réserver vos tables

Tél. 037/33 21 27 Nous remercions notre fidèle clientèle et lui présentons nos meilleure vœux!

Fam. J.-P. Risse-Brodard

Du nouveau dans notre revue dès le 10 janvier 1992, date de notre prochaine parution.

6

(7)

DÉCORATION

DÉCORATION DE LA TABLE DE FÊTE

La décoration de la table est loin d'être chose facile. Les éléments décoratifs doivent avoir non seulement la cou¬

leur voulue, mais encore la taille idéale. Il faut en même temps tenir compte de la hauteur des yeux des convives.

Les fleuristes suisses nous apprennent comment nous y prendre et même à confectionner des décorations de table à épingler sur un veston ou une robe.

Noël, la Saint-Sylvestre, le jour de l'An sont des fêtes réunissant généralement la famille entière autour d'un festin. De telles fes¬

tivités supposent évidemment une planification minutieuse, du fait que dans le feu de l'action on en vient parfois à oublier - si ce n'est l'essentiel - du moins certains détails importants. Parmi eux figurent la décoration de table, qui doit non seulement mettre de l'ambiance, mais encore être pratique.

Aux dires des membres de

l'organisation Fleurop-Inter- flora, il faudrait veiller aux points suivants:

• Eviter de surcharger la table.

Etant donné que la place réservée au couvert est de 60 à 80 cm de large et de 25 à 40 cm de profondeur, il faut se demander s'il ne vaudrait pas mieux présenter les plats aux convives. Car, si on les pose sur la table, il faut renoncer à la décoration traditionnelle.

Mieux vaut dans ce cas-là choisir des arrangements dans des verres à pied «déver-

Planification

de la décoration de table

En commandant votre décoration de table chez le fleuriste, vous devriez pouvoir répondre aux questions suivantes : - Quelles sont la longueur et la largeur de la table ou, si

celle-ci est ronde, quel est son diamètre?

- Les tables (s'il y en a plusieurs) seront-elles disposées en forme de U ou de T?

- Quel est le nombre prévu d'invités?

- Les plats seront-ils servis ou posés sur la table?

- Quelle est la couleur de la nappe et des serviettes? Quelle est leur texture? Quelle est la teinte de la vaisselle?

- Quelle est la nature de la festivité?

- Tenez-vous à utiliser vos propres coupes et bougeoirs?

- Date et heure de livraison.

sant» pratiquement leur opu¬

lence fleurie au-dessus des mets.

• Mais il existe encore une autre solution originale pour pal¬

lier le manque de place. Pré¬

voir des petits bouquets de fleurs dotés d'une épingle au verso et disposés en guirlan¬

des ainsi que des bougeoirs hauts, garnis de bougies de couleur assortie. En se met¬

tant à table, chaque convive épingle son bouquet sur le revers de son veston ou, pour ce qui est des dames, sur sa robe, de sorte que les guirlan¬

des de fleurs disparaissent comme par enchantement avant le service des plats.

Pour la décoration de table, il est important de tenir compte de la hauteur des yeux des invi¬

tés qui se situe généralement entre 25 et 45 cm. Il ne faut pas non plus oublier les bougies - surtout en cette saison - car elles

font régner une atmosphère chaleureuse invitant au recueil¬

lement. En regroupant les bou¬

geoirs, il faut veiller à laisser suffisamment de place entre eux, à savoir l'équivalent du dia¬

mètre de la bougie. En d'autres termes, si celui-là mesure 3 cm, les bougies devront être espa¬

cées d'au moins 3 à 4,5 cm, afin qu'en se consumant elles ne se fassent pas fondre mutuelle¬

ment.

Pour finir, parlons de l'agence¬

ment de la décoration de table.

Il ne faut jamais oublier qu'une table trop richement décorée produit un effet de surcharge et qu'une table pauvrement dotée ne produit aucun effet optique.

Aussi est-il conseillé de respec¬

ter la règle empirique disant que l'espace libre entre les différents éléments décoratifs devrait être au moins deux fois et tout au plus six fois aussi grand que l'arrangement lui-même.

(8)

A .1. A .1.

I I I I A X I I I

.1. .1. I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I

A A A A A A J. A A A X x x x x x x x x X x x x x x x x Y Y Y X X Y "X Y Y Y X X Y X Y Y Y Y H JOSEPH DOUTAZ

Tavillonneur i. )

Q Revêtement de façades y et toitures

Fabrication traditionnelle à la main

ALEXIS MINNIG MENUISERIE TRANSFORMATIONS r 029/6 24 84 ÉPAGNY M 1633 MARSENS 029/5 16 39

i X v. X. X. X, X, X •'*. .A. .A. X _ X. X _;X. ;X, X,_X_X X X X X. X X X X _,X, X X X X X X X X X X ■ i i i i i i i i i i i i i

® 029127014 ä Boutique «Prémila»

Robes de mariées et accessoires Les Galeries 7 ;X; Claudine Descloux-Marilley

^ Rue de Vevey 7 H 1630 Bulle g

i i I i i « i i « « i i « i I « « « i I i « I i i i i i i i ^.i i i jO/ / 1 .1 ..I • 1 ' ' i i i Rue des Lilas 8 1635 La Tour-de-Trème

45 029/2 68 05

HENRIBAPST

M + F Succ. de A. Moret EBÉNISTERIE

AGENCEMENT DE CUISINE MEUBLES en tout genre O

fis vous souhaitent

unjoyeux tioël

et une heureuse

nouvelle année

, > /:

V-/

Sables et graviers Béton frais + câblage

1668 NEIRIVUE Tél. 029/8 12 37 fy I I I I I I I I I 1 I I I I

I I I I I I I I I I .O I I I I I I I I jfjOfJQ - 'lOMOI'MO'"1

X. i i i i i i i i i i i i i i X X !' 1 1 1 1 1 1 i 1 ' i X X Restaurant

des Granges

André GRAND, chef de cuisine Fermé: le mardi après-midi

le mercredi tout le jour Tél. 029/2 53 00 E

;;i Roger Rime S.A.

)

j 1637 Charmey 029/711 25 - 7 22 53 X <. .. .. .. .. ... ...

I I I I I I I I i I I I i X~X I i i i i i i i i i i i i i ~X i

SERRURERIE CONSTRUCTIONS

MÉTALLIQUES i LOUIS DUTOIT

)

029/6 15 35 1636 BROC I. .... y.

^ X-:

X. x. )

Scierie VILLOZ Commerce de bois

Tél. 029/5 21 09 1643 GUMEFENS

1635 La Tour-de-Trême X X X .X._x X X X X X X. X

~OXOX'~'CC'~OI

I I I I 1 I I I I I I I I I I I I I I I I 1 1 ~s^

i; ) M

JEAN-FRANÇOIS BUCHS Atelier mécanique Machines agricoles Agence John Deere 0 029/5 13 89

ÉCHARLENS

I I ' I I ] i i i i i i i i i i i i i i i i i i

• i i i, *• i i i t i i i i j. I I t. I i i t ) I i i i i i i r t i i i i i i FERBLANTERIE • COUVERTURE

PARATONNERRES ♦ INSTALLATIONS SANITAIRES • ÉTANCHÉITÉ CHAUFFAGES • MACHINES À LAVER

MICHEL ET ROBERT RUFFIEUX

® 029/7 15 73 ■ 1637 CHARMEY ( j ')

r Ï

<"■>

. jCk

AUBERGE-RESTAURANT LE BELVÉDÈRE

1634 LA ROCHE Tél. 037/33 21 62 Restauration soignée Hébergement pour 35 pers.

Salles de 15 à 120 places Fam. G. Rigolet-Risse

DESCLOUX-GENOUD ENTREPRISE DE CONSTRUCTION

1625 MAULES

«s 029/8 83 77

|p3Blffl33S3BBaS3S3äff il GARAGE DU CHÂTEAU D'EN DAS

BROC - Tél. 029/6 24 14 agence peugeot - talbot Y. SAVARY ET SES COLLABORATEURS

remercient leur estimée clientèle de la confiance qu 'elle leur témoigne et lui souhaitent d'heureuses fêtes de fin d'année ainsi que leurs

meilleurs vœux!

^ "-ï

tfooseu

fi (ï

1

GARAGE ET CARROSSERIE DE LA BERRA S.A.

AGENCE OPEL Victor BRÜLHART - 1634 LA ROCHE

Garage: r 037/33 20 13 Carrosserie: 037/33 20 33 Peinture au four MICHEL BAPST

X X X X", 1 ' Installation

Electrique Générale Inst. téléphone Inst. crt. faible

Cone. EEF/SIB Cone. PTT A + B 1630 Bulle Tél. 029/2 25 15 1700 Fribourg Tél. 037/24 85 88 mtlaxixloxxxoTx^lö^^

(9)

«H ENTRE CIEL ET TERRE

Escadre de surveillance de la Suisse

Un demi-siècle de présence dans le ciel

Créée durant la sombre année de guerre 1941, l'Escadre de surveillance avait reçu comme mission de consolider la neutralité de notre pays par une présence permanente et professionnelle dans notre espace aérien. Pour le com¬

mandant de corps Werner Jung, la supériorité aérienne est devenue un facteur dominant. Qui la perd ne dispose plus guère, au sol non plus, de sa liberté d'action, et ne peut assurer la protection de la population civile. Aujour¬

d'hui comme hier, l'apport de l'Escadre de surveillance dans ce domaine est décisif.

Ce demi-siècle d'existence de l'Escadre de surveillance de la Suisse a été marqué par un meeting qui a vu accourir près de 100 000 personnes à Payerne.

G. Bd

La Patrouille suisse.

Hptm Gaetano BARBERI 17.2.1961 Mur

Cap Stéphane RAPAZ 245.1961 Mur

Hptm Fredi RAMSEIER 9.8.1955 Russikon

Maj Hans-Rudolf BECK

285.1948 Fehraltorf

Lt Richard SCHLATTER 20.4.1964 Seuzach

Obt Werner HOFFMANN 1.12.1965 Oberhasli

Hptm Daniel HÖSLI 3.12.1957 Weisslingen

(10)

ENTRE CIEL ET TERRE

Ses missions

- Participer au maintien de la souveraineté de notre espace aérien (police aérienne).

- Collaborer à la formation de base et tactique de nos pilotes militaires.

- Participer à la conduite et à l'engagement des troupes d'aviation et de DCA.

- Effectuer des vols de démons¬

trations (Patrouille de Suis¬

se).

- Essayer et tester les nouveaux matériels aéronautiques.

- Exécuter des vols pour les offices de la Confédération, cantons et communes ainsi que pour des tiers (transport, prises de vues aériennes, mesures, etc.).

- Assurer le sauvetage par héli¬

coptère militaire et participer aux secours en cas de catas¬

trophe.

Historique

L'Escadre de surveillance a vu le jour le 4 avril 1941, sur une pro¬

position du Général Guisan.

Elle était alors la seule forma¬

tion permanente de combat de l'armée suisse. Formée de trois escadrilles d'aviation, elle com¬

prenait 30 pilotes et 10 observa¬

teurs.

En 1945, le Conseil fédéral déci¬

da de conserver cette formation tout en lui confiant de nouvelles tâches. Au fil des années, elle a vu ses effectifs augmenter pour atteindre aujourd'hui 140 fonc¬

tionnaires: pilotes, officiers spécialistes et employés d'admi¬

nistration. De formation de combat, elle est devenue une formation militaire organisée, regroupant en temps de paix la plus grande partie des pilotes militaires professionnels. En cas de mobilisation, l'Escadre de surveillance est dissoute et ses membres réintègrent leur unité ou leur état-major.

Pilote militaire professionnel Les candidats intéressés à entrer à l'Escadre de surveillance sont recrutés parmi les pilotes ayant déjà obtenu leur brevet de pilote militaire. Le stage d'instruction dure cinq semestres. A côté de leur perfectionnement aéronau¬

tique, ces jeunes pilotes reçoi¬

vent une formation générale théorique touchant de nom¬

breuses disciplines, dont un sta¬

ge à l'Ecole suisse d'aviation de transport. Une école interne de moniteur de vol complète cette formation. La fin du stage est couronnée par la remise du diplôme de pilote militaire pro¬

fessionnel.

Dans les années qui suivent, les pilotes effectuent tour à tour des périodes de service en quali¬

té de moniteur de vol et des

périodes d'entraînement et de perfectionnement sur leur avion de combat.

Vers l'âge de 28 ans, un accord entre le DMF et Swissair règle le passage des pilotes de l'Escadre de surveillance désirant changer la direction de leur profession aéronautique vers celle de pilote de ligne. Pour ceux qui restent, de nombreuses options s'offrent à eux: commandant d'escadril¬

le, pilote d'usine ou d'essai, of¬

ficier spécialiste, pilote d'héli¬

coptère, instructeur ou alors continuer de gravir les échelons d'une carrière militaire. Dans la plupart des cas, il est tenu compte des goûts, des ambi¬

tions et des capacités de chacun.

42 ans marque la fin de la pério¬

de de pilote de front. Cela

n'exclut pas la possibilité de continuer de voler sur des avions de combat en tant que réserviste, spécialiste de défense aérienne ou d'attaque au sol, et cela jusqu'à l'âge de 55 ans.

Organisation

Une bonne moitié des effectifs de l'Escadre de surveillance regroupe les formations de combat. Elle comprend 5 esca¬

drilles de défense aérienne (F-5

et Mirage III S), une escadrille de reconnaissance (Mirage III R), un groupe d'attaque au sol (F-5 et Hunter), ainsi qu'un groupe de transport (AI-III, Puma, Lear-Jet). L'autre moitié est formée par une multitude de spécialistes répartis dans diffé¬

rents services, responsables de l'instruction et de l'encadre¬

ment de nos escadrilles de mili¬

ce. Un petit nombre d'officiers sont engagés dans le comman¬

dement des troupes d'aviation et DCA. Le personnel de l'Esca¬

dre est réparti sur les bases aériennes de Dübendorf, Payer- ne, Emmen et Alpnach.

L'avenir

Des tâches de plus en plus

importantes dans le domaine de la formation de nos pilotes, des problèmes de recrutement, une migration importante vers l'aviation civile ont réduit consi¬

dérablement son niveau de pré¬

paration. De plus, un matériel désuet et techniquement dépas¬

sé compromet gravement sa capacité de remplir sa tâche pre¬

mière: être prête en tout temps à sauvegarder la souveraineté de notre espace aérien. Il est grand temps que nos autorités politi¬

ques affirment leur volonté de défense, en donnant à notre aviation militaire les moyens de remplir sa mission. L'avenir de l'Escadre de surveillance est inconcevable sans l'acquisition d'un nouvel avion de combat.

Beaucoup - en peu de temps Les tâches sont complexes: la transformation d'individus ci¬

vils en membres de team mili¬

taires capables d'assurer leur sûreté. La préparation à une res¬

ponsabilité technique est consi¬

dérable, le tout en dix-sept semaines! La complexité des systèmes techniques exige une instruction de nos militaires par petits groupes. Seule une étroite collaboration entre ceux-ci per¬

met un travail complet et sans friction, afin de garantir notre mission primaire: un service de vol optimal.

Deux types d'écoles

Notre programme se compose de deux ER: dans celle du prin¬

temps, nous instruisons sur les avions Mirage et les hélicoptè¬

res, dans l'école d'été, sur Tiger et Hunter. Chaque école dif¬

férencie les domaines techni¬

ques d'entretien et de répara¬

tion. Ces grandes sections se divisent en de nombreux grou¬

pes techniques, tels que aides- mécaniciens, aides-armuriers, aides-appareils d'une part, et mécaniciens avion, mécaniciens réacteur, armuriers, électri¬

ciens, électroniciens et ferblan¬

tiers, d'autre part. Pour assurer la bonne marche des com¬

pagnies état-major aérodro¬

mes, nous instruisons égale¬

ment des recrues dans les domaines tels que sécurité de vol, transmissions, sécurité Le Tiger II représente l'instrument principal de la défense de l'espace

aérien suisse. photoglob, zurich

10

(11)

ENTRE CIEL ET TERRE HUMOUR

d'ouvrage, transports, ainsi que d'autres services. A part l'ins¬

truction technique, nos recrues sont bien évidemment formées à l'emploi d'armes d'infanterie (fusil d'assaut, grenade à main, tube roquette) et apprennent à maîtriser les domaines de la protection AC et du service sanitaire.

Rôle clef des instructeurs Une très grande importance est donnée à l'instruction des

taire, la Patrouille suisse aspi¬

re à montrer sa puissance et sa précision. Les présentations aériennes de la Patrouille suisse fournissent à ses pilotes non seulement l'occasion de démon¬

trer leurs capacités en vol pur, mais surtout de mettre en évi¬

dence l'esprit d'équipe, la disci¬

pline et la ténacité qu'exige l'aviation militaire qu'ils repré¬

sentent. Fondée en 1964, la Patrouille suisse est composée de pilotes militaires de l'Escadre

His t o i Re s

La Patrouille italienne «Frecce Tricolor i». PHOTO D. SCHÄFER

cadres, tant dans le domaine technique que dans la conduite.

Notre souci est de préparer d'une manière optimale les futurs chefs de groupe, chefs de section et commandants de compagnie à leurs nouvelles fonctions. Afin de garantir l'instruction de- la milice, le commandant d'école dispose d'une équipe d'instructeurs pro¬

fessionnels composée de 36 adjudants sous-officiers et de 7 officiers. Le temps à disposition étant relativement court, il est nécessaire de se concentrer uni¬

quement sur l'essentiel et de l'instruire d'une manière stricte et sans compromis. C'est la seu¬

le façon de pouvoir maintenir une aviation de milice.

La Patrouille suisse en action

de surveillance, servant tour à tour de moniteurs et de pilotes dans leur escadrille respective.

Le «team» comprend 6 pilotes, 1-2 pilotes en réserve ainsi qu'un chef de l'entraînement, lui- même ancien équipier de la Patrouille. Parmi trois pro¬

grammes de vol différents, le leader choisit celui qui se prête le mieux à la situation météoro¬

logique du moment. La présen¬

tation acrobatique en forma¬

tion serrée dure environ 16 minutes. Elle est le résultat d'un seul vol d'entraînement hebdo¬

madaire, et cela sur une durée de 8 mois. Mentionnons encore que les pilotes de la Patrouille suisse participent à 5-6 manifes¬

tations aériennes par année.

Deux hommes font une pause-café lorsqu'un troisiè¬

me les rejoint, essoufflé et visiblement agité.

- C'est incroyable! s'exclame- t-il. J'ai failli être tué en allant au boulot ce matin ! Je venais juste de sortir du café où j'achète mon sandwich aux œufs tous les jours, et je vois une voiture de police, giro- phare et sirène allumés, qui réussit à bloquer une autre voiture. Les flics et les types de la seconde bagnole com¬

mencent à courir partout. On entend des cris, des ordres, des menaces. Et puis des coups de feu! Et moi, je suis exactement dans la ligne de tir. Les balles sifflent au- dessus de ma tête. Les poubel¬

les sont sens dessus dessous.

Les vitres explosent. Les voi¬

tures et les camions montent sur les trottoirs pour échap¬

per à la fusillade. J'ai de la chance d'être encore vivant ! L'un des deux interlocuteurs ne peut cacher son émoi : - Tu manges un sandwich aux œufs tous les matins?

Secrétaire de rédaction dans un quotidien, je relisais un jour une histoire de hold-up dans un magasin d'alcools.

J'étais tout particulièrement intéressé, parce que le vol s'était produit non loin de chez moi.

L'article racontait que, lors¬

que les deux bandits s'étaient enfuis, les policiers avaient réussi à les prendre en chasse.

Mais, finalement, les voyous avaient disparu dans une zone boisée toute proche.

Etonné par ce détail, je con¬

voquai immédiatement le jeune reporter.

- De quelle «zone boisée»

s'agit-il? lui demandai-je.

Dans ce quartier, il n'y a que des usines et des marchands de voitures d'occasion.

- Et qu'est-ce que vous faites de la scierie? me répondit-il.

C'était le moment du bilan de performance du personnel, et j'avais demandé à une em¬

ployée de remplir elle-même sa propre évaluation et de me l'apporter pour que je la signe.

En fin d'après-midi, ce même jour, je la convoquai dans mon bureau.

- Qu'est-ce que ça signifie? lui demandai-je alors. Vous vous êtes donné 99 sur 100.

- Ben oui, répondit-elle en baissant les yeux, personne n'est parfait.

Lui: «Aujourd'hui, nous, avons joué à l'hélicoptère au

•bureau. »

Elle: «Comment ça mar¬

che?»

Lui: «C'est simple: le chef fait du bruit, et nous tour¬

nons comme des hélices.»

Quand on lui demanda pour¬

quoi il n'avait pas encouragé plus tôt la vocation de son fils, le père du chef d'orches¬

tre Leonard Bernstein répon¬

dit:

- Je ne pouvais pas deviner qu'il allait devenir Leonard Bernstein.

Une amie de ma tante lui rap¬

porta un jour une conversa¬

tion, qu'elle avait surprise chez l'épicier, entre un hom¬

me et une femme. Apparem¬

ment, ces gens allaient partir en voyage avec leur chien, et se demandaient quelle boîte de pâtée pour chiens ils allaient bien pouvoir lui emporter. Après avoir exami¬

né un moment le rayon canin, la femme dit à son mari:

- On n'a qu'à le laisser à la maison, cette fois.

- On ne peut pas faire ça ! pro¬

testa celui-ci. Je lui ai déjà promis qu'il viendrait.

(12)

I I I I I

I I I I » 1 I I I I I I I I I I, I. .1.

» • I I » » I I I I i I I I I I j I X Y x x

Öl' GÉRARD JORAND Motos Honda 1633 MARSENS

(fi 029/5 18 63 AA }

ï 'x "*i

I I

*

W' M u.

X A X X X X X X X X X X X X X X X X I I I I I I I I I I I I I I I I 1 I I t I GARAGE DE LA GARE

Michel Franzen & Fils SA Villars-sous-Mont 1666 GRANDVILLARD

Agences: AUDI + VW j ï f ï ï ï .ï ï ï ï X X ï ï ï ï ï

Y Y ï ï ï ï ï i ï

ï ï ï ï ï ï ï ï ï ï .1. ,i. ï ï DISCOUNT MOQUETTE

Ch. Morel

Parquets - Revêtements de sol Grand-Rue 61 -1630 BULLE

® 029/2 36 44

.'-Vk'X'X'-'

J. J. A J. J. >. >. ). >. >. >. >.

ACCORDAGEET H REPARATIONS DE PIANOS P Jean CORBOZ

Membre de IASFP P r 029/2 78 32 / 2 81 72 / 2 24 40

BULLE

Assainissement et révision de citernes Hcfvccit s.a.]

G. KRUMMENACHER 1630 BULLE, case postale 330

<C 029/2 35 39 ou 6 27 35 Fribourg - 'C 037/24 35 36 A.'. J.

I I I I I I I I (I I I I I I I I I I

Courant fort et faible Chauffage électrique Pompe à chaleur

Electricité - Téléphone Appareils ménagers Cone. EEF. SIB et PTT

1643 Gumefens

<C (029) 5 11 78 La Tour-de-Trême

<ii (029) 2 28 68

Hcstanrant free ptontagnarfr#

Nous remercions notre fidèle clientèle et lui présentons nos meilleurs vœux

pour l'An nouveau!

Farn. J.-P. Risse-Brodard Tél. 037/33 21 27 1634 LA ROCHE i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i t i i i ï i i i i

iiiiiiiiiitiiiiiliii'iiti xco:

I I t I I I I I I I I I I I I I 1 I I I Fondée

en 1921 X"; M. AESCHUMANN ET FILS SA Y"'ï' ;i Ferblanterie - Couverture

:X:"::i;:":;i Installations sanitaires m 1628 VUADENS Tél. 029/2 78 21

Téléfax 029/2 01 44

X X X Privé: 029/2 49 39

fis wou5 souhaitent

unjoyeux Noël

et une heureuse

nouvelle année

éHone TOUR n Ci

Voyages en car de 1 à plusieurs jours, 50 pl.

Demandez nos conditions PRIX INTÉRESSANTS Eliane Oberson, propr.

1652 BOTTERENS 029/6 11 44 Privé: 029/6 28 22

§ I I I I I I 1 I I I I I I I 1 I I I I I I 1 I I I I I I 1 I I

I I I I I I 1111 I I I I I I I I I I 1 I I I I I I t I I ALEXANDRE TOMASINI

&CIE X X !■

x x :«

x x j x V j x x j X V X

Entrepreneur

1630 BULLE 0 029/2 77 89

Jfrédy jZuenr^ef

Ferblanterie, couverture, paratonnerre, étanchéité Sarnafil

bd

Impasse des Grillons

La Tour-de-Trême Tél. 029/2 8519

Q GOBET et FILS S.A.

Entreprise de construction O VAULRUZ (jj 029/2 96 24 I I I

X X !'

" Y " y ~v"x ~v *\"ï ~ x" x.- v" ï "ï~ï"v~i~ï"ï~ Y " Ï ~Ï" r " Y " v ~ i " i ■ v " Ï ~ Y ~ ï- "T y. ~y *

y " x ~~ * y. jïy. y "S; ~y_ x ~ x y ~ ?. y y_ x _ x ~~~ ■. ~ x x ~ x ~ x y O y y-11 ! Y X V ï V

I v-w-S

AUBERGE DE LANGE ALBEUVE

< RÉGION VAUD0ISE Tél. 029/8 11 13

La famille R. Pythoud-Schornoz H XXX

vous présente ses meilleurs vœux , jx pour l'année nouvelle! jX,

FORAGE

Dépôts à Palézieux-Gare^

et Bulle

Tél. 3111213 SCIAGE

5m m S i i

%T>

xX>

v"T)

•r-rs V"S:"S

1 mTTDCÔ

RENÉ MAUROUX SA MARIUS

PASQUIER S.A.

Entreprise de peinture 1661 LE PÀQUIER

45 029/2 51 45

I, .1 ( ) 0 Ch. d'Ogoz 1

x' 1630 Bulle

021/3111213 Tél. 029/2 69 69 Fax 029/2 49 00 dans toute la Suisse romande

FORAGE ET SCIAGE DE BÉTON ARMÉ

mr^-v-vTnxTirhTOTH^

( ï s 8 r ) i;' j

"Y "Y ycx "x~Y

BLANCHISSERIE BALMAT Angèle Andrey Rue Cailler 6 1636 BROC

Tél. 029/6 34 33 I ! I I. X I I I I I I I I I I x x x x x Y Y Y Y "x Y x' Y Y Y

CARROSSERIE PERROTTET FRÈRES

1643 GUMEFENS Tél. 029/5 21 20 Privé 029/5 22 58 V X X X X X X X X X ï. X X i ^^iTi^i^yCyCyCiCyCiCx i

(13)

NOTES MUSICALES

Cadets musiciens fribourgeois

Fête cantonale 1992 à Sales / Gruyère

C'est dans le village du Crêt que l'Association cantonale des cadets musiciens a tenu son assemblée générale annuelle sous la présiden¬

ce de M. Richard Tarrès, de Romont, lequel salua les délégués très peu nombreux ainsi que plusieurs per¬

sonnalités: François Grandjean, membre du comité cantonal des musiques; Constant Oberson, mem¬

bre du comité des vétérans; Francis Favre, député et syndic du Crêt;

Georges Bongard et Gérard Des- cloux, membres d'honneur.

Du menu copieux de ces débats, nous avons retenu la révision des statuts de l'association qui, dès 1992, sera la Fédéra¬

tion des fanfares de cadets. Les modifica¬

tions intervenues permettront à cette der¬

nière d'accueillir non seulement les cadets des fanfares, mais également tous les jeu¬

nes musiciens du canton au prochain camp musical qui se tiendra en 1992 à Fri- bourg. Il y a lieu de relever aussi que dix- sept nouvelles sociétés ont décidé d'adhé¬

rer à la Fédération des fanfares de cadets, ceci dans le but d'assurer la formation des jeunes à la musique instrumentale.

Bernard Maillard, président de la com¬

mission de musique, a précisé que tou¬

jours plus de jeunes se passionnent pour

Le comité de l'ACFCM qui se distingue par son travail et son dévouement à la cause des jeunes musiciens. Sur la scène, les cadets du Crêt.

Gérard Descloux, membre d'honneur et figure connue parmi les musiciens fribourgeois.

la musique instrumentale et que pour leur donner une formation musicale qui soit à même de répondre à l'attente des fanfares de notre canton, cela exige du temps et une bonne dose de dévouement de la part des moniteurs et des responsables du camp.

Jean-Daniel Philipona, qui avait présenté sa démission de membre de la commis¬

sion de musique, a été remplacé par Luc Vonlanthen, spécialiste en percussion et directeur du corps de cadets de la Concor- dia.

Pour ce qui est de la prochaine Fête canto¬

nale des cadets musiciens qui aura lieu à Sâles/Gruyère du 18 au 21 juin 1992, le programme de la manifestation a été pré¬

senté par Laurent Oberson, président du CO, qui s'est plu à préciser, après interven¬

tion de quelques dames, qu'il n'y aura pas de haricots avec l'émincé de volaille au menu de fête !

Le président Richard Tarrès a d'autre part lancé un appel en vue de l'organisation des Rencontres musicales 1993 et de la Fête cantonale 1994. Aucune société ne s'est annoncée au cours de cette assem¬

blée, mais cela ne saurait tarder, connais¬

sant l'enthousiasme des musiciens fri¬

bourgeois pour de telles rencontres empreintes d'une profonde amitié!

G. Bourquenoud Texte et photos

(14)

I I I

I I I .1. .1.

I I I I .1, .1.

V V Y .1.

V V I I I t I ' J. J.

I I I I I I I I I I TEINTURERIE

KULLOISS Rue Iisiol W Nods

e 2 82 52 Nettoyages rapides Repassage soigne

I I I t I I

IMEICE-ftNCELOZSA]

CHAUFFAGE & SANITAIRE 1647 CORBIERES Tél 029/5 11 56 Fax 029/5 28 77

PASQUIER-BUGNARD Menuiserie métallique, alu,

serrurerie, fer forgé LE CLOSALET 1635 LA TOUR-DE-TRÊME

<C 029/2 62 91

I I I t I I I I I I I I I. I l y ï ï y v ï v y v y y y y y « y ï v v v v y y y y y y y y )

GARAGE DE NEIRIVUE B. FRACHEBOUD

Agence TOYOTA Réparations toutes marques

Tél. 029/8 12 12 I l I l x X y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y

y y X y v y y y y y y y y v y y v y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y i i i i i i i i i i i y y y ■ ■ y y y y y y

i i i i i i i i i i i i

M. PERROTTET AUTO-ECOLE

GUMEFENS TEL. 029/5 22 91

Gérard DUPRE Mécanique générale

Usinage CNC Maîtrise fédérale 1625 SALES

Gruyère Téléphone 029/8 84 80 Téléfax 029/8 84 64

ROGER TERCIER ET FILS Ferblanterie - Appareillage

Installations sanitaires Couverture

< <C 029/6 14 88 1636 BROC x x x x y .ï. x x j. x

y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y y i i ï i i i i i i i i i i t i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i ï i i t i i i i <

i r ï i i r i i i i i i i ï ï i i > i i ï i i i i i t i i i i i i j. j. J. y i. i j. i. i x x GERALD REPOND

Entreprise de peinture 45 029/2 42 78 1635 LA TOUR-DE-TRÊME

Grand-Rue 26-BULLE 029/2 56 53 Achat vieil or et argent

Reparations en tout genre ö

jls v/oi/5 souhaitent

un joyeux Noël

et une heureuse

nouvelle année

mon ierini J MON F E R I N I S A Bâtiment - Génie civil

Transformations ï 029/2 82 68 i I I I I I I I I I I I I

MARCEL SOTTAS ENTREPRISE DE MAÇONNERIE

1643 GUMEFENS Tél. 029/5 13 50

"v~ Y t I i i i i y y y x x X X~X^Y-:y:~Y i i < i > i i i i i i i i i i i i i i i i I "y 'y' Y' Y' y*"S;' 'x' Y X-X-X i i i i i i i"i i;^i;'~S^y V^i!~V~'y~^ "j

"y^Y y Y X Y Y"^""X"Si x"S! ~X~Y X X Y X Y' Y Y Y X Y X CORBOZ S.A.

Bière CARDINAL Eaux minérales

Combustibles 1630 Bulle 029/2 73 63

CARROSSERIE NOUVELLE

Route de Riaz

B. MAGNIN S.A.

BULLE 0 029/2 70 85

Agencements pour le bureau et l'industrie

Ch. desCrêts 1630 BULLE Tél. 029/2 23 94 i i i i i i i i i i i i i i i i i \ i *1 i Y 1 i i i t i i i i i i i i i i i i i i i *1 i « i i i i i i i i i i i i i i i i i 1 *1 i i i 1 i i i i i i i j i i i "I i i 1 i • i ï ï ï ï

1630 BULLE \

i.y $

7, rue Lécheretta Téléphone 029/2 77 93

X

Jean Bolliger

\ X 'i i i Ni i i Y| X ^ ' 1 1 1 1 1 1 1 1 1

v " ï " v " v "v "S- ~ v ~v~ r "'y " v " v "'v " v * v " v ' i i I l l I I i i i i i i I I I I i I i i i I 1 I I I l l i t I I ) A. et A. KOLLY S.A.

1634 LA ROCHE Briques rapides (FRIBOURG) Produits en ciment

Sables et graviers Tél. 037/33 21 17 Dalles Kaiser"

Pavés en béton CK-Bloc NOUVEAU :CK-3 Béton prêt Tuyaux cloche

RIESER^^DOUSSE ASSECHEMENT DES MURS i

<*AXELOC^> TRAITEMENT DU BOIS ECHAFAUDAGES ! Le Maupas Vuadens ! en aluminium

" 029/2 86 89 Un partenaire, trois solutions Fax 029/2 06 54

(15)

NOTES MUSICALES

Société de chant

de la ville de Rïbourg

Un concert de qualité pour ses 150 ans

Pour marquer le 150e anni¬

versaire de sa fondation, la Société de chant de la ville de Fribourg avait voulu répartir sur l'année entière les prestations que ses musiciens avaient spécia¬

lement préparées dans ce but.

Ainsi ouvrit-elle d'abord les feux à la chapelle de l'ancien Hôpital des Bourgeois, le same¬

di 27 avril, avec un «Concert de l'amitié» dédié à tous les anciens, membres, amis, bien¬

faiteurs, qui ont permis par leurs efforts à ce 150e anniver¬

saire de voir le jour. Dimanche 23 juin, à la cathédrale Saint- Nicolas, pour la journée offi¬

cielle, une «Missa Salve Regi¬

na» de Jean Langlais donnait la note religieuse qui convenait.

Enfin, le samedi 30 novem¬

bre, pour son dernier concert, elle interprétait, en première audition, sous la direction de Jean-Pierre Chollet et avec la collaboration de Liane von Scarpatetti, contralto, «Versets de Psaumes», une nouvelle création d'Henri Baeriswyl.

Une œuvre surprenante et qui aura peut-être étonné par¬

fois l'auditeur, tout en restant cependant dans le domaine du connu. Comme un ensemble de tableaux sonores qui sont plus des climats et des couleurs que de la musique descriptive, cette œuvre représente en fait la quête de l'homme à la recherche de Dieu, cela à travers son cœur et non à travers son intellect par une série d'images sonores qui' suggèrent les sentiments qu'ils veulent inspirer. La composi¬

tion est résolument moderne par son matériau, mais traitée de façon conventionnelle, grâce

M"" Liane von Scarpatetti, contralto.

en particulier à des recours au chant grégorien. En résumé, une œuvre qui ne manquera pas de faire encore longtemps réflé¬

chir les auditeurs de ce concert, tant elle utilise avec art des accords sonores relativement compliqués mais traités avec des contours mélodiques que les chœurs ont l'habitude de chan¬

ter et où le public se retrouve.

En ouverture, la Chorale du Brassus, dirigée par A. Charlet, avait apporté l'hommage de sa réputation pour faire de ce con¬

cert un événement digne de clo¬

re cette année festive des 150 ans d'existence de la Société de chant de la ville de Fribourg.

L'ensemble de la Société de chant de la ville de Fribourg.

Regards en arrière

Beaucoup d'événements ont en fait jalonné la vie de cette socié¬

té dont les prestations furent presque toujours requises dans les circonstances importantes de la vie fribourgeoise. Si l'abbé Bovet fut peut-être le plus célè¬

bre de ses directeurs, il était sui¬

vi immédiatement par d'autres noms prestigieux comme l'abbé Pierre Kaelin, le professeur Ber¬

nard Chenaux, Henri Baeriswyl pour ne citer que les plus con¬

nus.

Toutes les sociétés chorales poursuivent un double but: cul¬

tiver l'art choral bien entendu, mais aussi nouer et entretenir les liens d'amitié entre les chan¬

teurs. La Société de chant de la ville de Fribourg n'échappe pas à cet usage bienvenu comme le résume si éloquemment sa fameuse devise «Harmonie des voix - Union des cœurs». Les tournées de concerts qu'elle entreprend régulièrement sont le témoignage de ce désir légiti¬

me et ne manquent pas de favo¬

riser le recrutement, un objectif que la société ne doit pas perdre de vue si elle veut continuer à remplir son rôle de lien entre les musiciens et leur public. Com¬

me le disait Mgr Paul von der Weid, ancien prévôt de la cathé¬

drale et membre de la société:

« Les hommes passent, les socié¬

tés demeurent, qui sont les pier¬

res de la cité. Il faut sauver les sociétés pour que survive le pays».

J.S.B.

(16)

NOTES MUSICALES*»»»« m

Placée sous les auspices de la Direction de l'instruction pu¬

blique du canton de Fribourg et de la Commission culturelle de la ville de Fribourg, prési¬

dée par Jean Eveco, assisté de conseillers avisés, la Société des concerts de Fribourg offre une belle série de manifesta¬

tions pour sa 78e édition.

Répartis d'octobre à mai et donnés à l'aula de l'Université, 10 concerts figurent au pro¬

gramme de cette saison, dont 5 en grande formation orches¬

trale, 2 en formation de cham¬

bre (un quatuor à cordes et un trio avec piano) et 3 en récital (il s'agit des pianistes Elena Bashkirova, Gustavo Romero et Andràs Schiff).

Le coup d'envoi de la saison a été donné récemment par l'Orchestre symphonique de Montréal, placé sous la direc¬

tion de Charles Dutoit, chef d'orchestre lausannois devenu l'une des plus grandes stars internationales de la baguette.

Charles Dutoit a acquis sa for¬

mation musicale complète aux conservatoires de musi¬

que de Lausanne et de Genè¬

ve; il a dirigé les orchestres de Berne, Göteborg et Mexico, ainsi que de nombreux autres orchestres comme chef invité sur tous les continents. En

Société des concerts de Fribourg:

prestige et variété

Charles Dutoit: «La star au naturel».

1977 il devient directeur artis¬

tique de l'OSM.

Fondé en 1934 par un groupe de fervents mélomanes avec l'appui du Gouvernement du Québec, l'Orchestre sympho¬

nique de Montréal devient l'un des principaux organis¬

mes culturels de la ville dont il porte le nom. Charles Dutoit en devient le directeur artisti¬

que en 1977 et il en fait l'un des meilleurs orchestres du mon¬

de; il enregistre une série impressionnante de disques chez Decca, dont 6 rempor¬

tent des prix, et il accomplit de nombreuses tournées dans le monde entier.

L'aula de l'Université était comble pour accueillir le retour de l'enfant du pays et le public a vécu deux heures sous le charme de la baguette préci¬

se, raffinée et énergique d'un chef que son orchestre suit à la perfection. Au programme figuraient la poétique suite

«Ma Mère l'Oye» de Ravel, le Concerto pour flûtes d'Ibert et la Symphonie Fantastique de Berlioz. En bis la très popu¬

laire «Espana» de Chabrier a galvanisé un auditoire fervent et a clos cette soirée d'intense plaisir musical.

Dominique Schweizer

(^Souticjue (ZyfConique GIVISIEZ: centre commercial

s 037/26 34 48

NOUVEL ARRIVAGE DE MODE ET ACCESSOIRES

TOUJOURS DES NOUVEAUTÉS

POUR LES FETES

v3,

BUOUX HR' DESIIGH

CRÉATION SANDRA Atelier de création Centre commercial Givisiez

® 037/26 19 12 MES DERNIÈRES

CRÉATIONS

(^Soutique CZsftonicjue GIVISIEZ:

centre commercial Pour vos CADEAUX:

NAF NAF

16

(17)

LITTÉRATURE IDÉES CADEAUX

Trois lauréats

au Prix littéraire

de l'Etat de Frïbourg

Récemment a été décerné le Prix littéraire de l'Etat de Fri- bourg, au cours d'une belle cé¬

rémonie dans la salle lapidaire du Musée. Ce lieu symbolique convenait bien à un tel des¬

sein, puisque les invités du Dé¬

partement des affaires cultu¬

relles y étaient assis entre les statues de saints datant du XVe siècle et les créations plus inquiétantes de Jean Tinguely.

La cérémonie a été ponctuée par les interventions de l'excel¬

lent Quatuor de cuivres de Morat.

Un prix d'encouragement Comme l'a souligné M. Ma¬

rius Cottier, directeur des Af-

Jean-Claude Gauthier, président du jury francophone.

faires culturelles, l'Etat doit procéder avec prudence s'il veut se mêler d'encourager la création artistique. Car il ne s'agit pas de réglementer, mais d'encourager une expression personnelle et originale. Le prix, décerné tous les deux ans, est doté d'un montant to¬

tal de 3000 francs. Son carac¬

tère d'encouragement l'em¬

porte donc sur le prestige, mais il ne faudrait pas négliger que tous les lauréats se voient offrir l'occasion d'être édités, et de ce fait, reconnus. Préci¬

sons que le prix est bilingue, et que deux jurys distincts exa¬

minent les oeuvres des concur¬

rents.

Les trois lauréats de cette année

Le président du jury franco¬

phone, M. Jean-Claude Gau¬

thier, a présenté avec une dé¬

lectation particulière «son»

prix, dans lequel il discerne la fibre d'un véritable talent ro¬

manesque. Les Heures chi¬

nées, de Pierre-Alain Fon¬

taine, roman qui vient d'être édité, propose une expérience littéraire originale, où le narra¬

teur se tient au centre d'un li¬

vre en train d'être écrit. Dans une langue colorée et origina¬

le, l'auteur est parvenu à créer un monde cohérent où les per¬

sonnages progressent, à tra¬

vers leurs incertitudes, vers la connaissance d'eux-mêmes.

Le jury de langue allemande a pour sa part couronné des œuvres de Christina Stockin¬

ger-Fellmann et Anton Schwarz.

Dominique Schweizer

Cabédita

Collection Archives vivantes

L'ÉVÊCHÉ DE LAUSANNE

Historia magistra vitae, l'histoire est maîtresse de vie. Cette phra¬

se de Cicéron dit bien ce qu'elle veut dire: l'histoire nous apprend à vivre. Seul celui qui sait d'où il vient peut s'engager avec lucidité sur les chemins d'un avenir meilleur.

Incontestablement les racines du Pays de Vaud plongent dans le terreau de l'Eglise médiévale, quand la chrétienté fleurissait notamment à partir de Lausanne, de sa cathédrale et de son évê¬

ché. Par son ouvrage, Francis Aerny nous aide donc à reprendre connaissance et conscience de ce passé qui explique encore une bonne part de notre présent et surtout continue de nous orienter vers notre avenir.

Malgré les profondes modifications spirituelles, structurelles et architecturales réalisées à la Réforme protestante, nous vivons encore parmi les beaux vestiges témoins du Moyen Age. La cathé¬

drale de Lausanne en est un, bien sûr; mais aussi tant d'autres églises, châteaux et monuments nous rappellent que ce pays fut jadis une vivante partie d'une Eglise intimement mêlée à la vie des hommes et porteuse d'une haute civilisation.

Merci donc à Francis Aerny de nous faire découvrir l'histoire de notre évêché au travers des Archives vivantes de Cabédita. Cela nous incite à transmettre le flambeau reçu de notre passé, celui qui brûle de la flamme de l'Evangile.

Claude Ducarroz Editions Cabédita, Yens-sur-Morges.

(18)

X. X. ,X. X X ï x x x y x y y ï y y y x x y y y y y y y x x x X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X x. x. ,x. .X. .X, X. X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X x. x x x x x x x x x 'x x y x y y y y y y y y y x y y y x x y x x x y x y x' y x y x y x y x x' 'x* x x y x y y y y y x y x y x' x y y y y x x x

MICHEL BOSSON SA

Zone artisanale BOIS DUPASQUIER 1628 VUADENS

Tél. 029/2 89 40 Fax 029/2 09 49 Menuiserie - Ebénisterie - Transformations - Réparations

DÉPOSITAIRE DES CUISINES Jean Gilet

VENTE DIRECTE FABRICATION DARMOIRES NORMALISÉES

i i i t X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X x X x X x x X x x x x x

1 I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I t I I I I I I I I I I I I I I I I I

RENÉ OTTOZ BULLE Grand-Rue 52 r 02912 68 24

I I I I I I I I I I I I I I I I I I

I I I I Y X I I i i i i t i i i i i i i i i i t i i

X X X .1. X X X X

/V CHRISTIAN

JOLUET Menuiserie - Charpente Construction de chalets 1835 MONTBOVON 029/8 17 86

//s vous souhaitent

unjoyeux Noël

et une heureuse

nouvelle année

Chaussures orthopédiques Place du Marché 18 -1630 Bulle Tél. 029/2 72 13

i t i i ï i i i i i i i i """i ~X X

I I I I I I I I t ***°l I l'tl'lllllllllllll'lllll I I I I

I I I I I I I I I I I I 1 I I I 1 I I I I I I I GARAGE & CARROSSERIE

D. PHILIPONA Rte de Montreux 1618 CHÀTEL-ST-DENIS

Tél. 021/948 83 53 RENAULT Xi#

CHARLES BRODARD SA Serrurerie Portes de garage LA ROCHE

"'ï v y X X X X ni v v ï ï CAFÉ-RESTAURANT (k eniïez-flous $es amis

Restauration - Menu du jour Fondue maison Famille Genoud-Jacot 1617 TATROZ 021 /947 41 33

I I I I I I I I I *1 I I I I 1 I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I t I I J I I I I I I I I I I I I t I i-:"S

n

i: ) n

ENTREPRISE

"mcheboud

-.-.".V

Vx~x~x \ \ *1 » i i i \ i i

"O' " ï ~ ï " ï " ï ~ï ~ ï ~ ï ~'Y "

GYPSERIE-PEINTURE 1616 ATTALENS s 021 /947 42 30

.s X y' ï' ;i; Y V' ";i;* ;r y ;r" Y x X !•! X y y y* v* y x x x y x x x y x x x J.-Claude Dorthe S; GARAGE DE LA GARE :;■)

GERARD GENOUD O y R o 8 fïtrnt x"x"X"<:Orx"X

Forage et sciage béton armé Y. ROLLINET 1617 TATROZ Tél. 021/947 44 04

Collaborateur Vaud:

ENTREPRISE GUEX SA

Tél. 029/2 46 46 1805 JONGNY TEL. 021/948 75 56

1617 REMAUFENS/FR ,/n^m

'ïTOTi:

frrm:Trrx Xx Xi Ta

vous présente ses meilleurs vœux pour la nouvelle année et vous remercie de la confiance

que vous avez bien voulu lui témoigner

rnmiœmmTfffrri.vûv

(19)

DU OOEUR POUR.

Raconte-moi Noël...

Par Maurice Métrai

Le cadre était, à la fois, traditionnel et con¬

fortable: la pièce bien éclairée; le feu dans la cheminée; la mère auprès de son fils; le père s'occupant du bois embrasé et léché par les flammes espiègles... On se sentait bien, ensemble...

L'enfant avait d'abord regardé, ébahi, le sapin de Noël. Il n'était plus ce gosse pauvre de la légende, auquel on promettait l'illu¬

sion en dehors du tricot utilitaire ou des mitaines pratiques...

Il n'était plus cet enfant démuni, au sein d'une famille indigente, qui rêvait de jouets fabuleux, confisqués à jamais de son uni¬

vers par la faute d'une injustice dont il ne parvenait encore à mesurer l'origine. Il n'était plus ce berger abandonné, si proche pourtant de l'Enfant de Bethléem et Auquel, tant de fois, il s'était identifié.

Curieusement, lui, qui possédait des jouets sophistiqués, renouvelés chaque année par l'évolution des modes, ne ressentait pas la magie de Noël dans les cadeaux, qu'il rece¬

vait de ses parents, mais dans une atmo¬

sphère intemporelle où il dérivait, les yeux clos, guidé, dans son évasion fantastique, par l'Etoile, vers la Crèche de l'Histoire...

Il savait déjà, à huit ans, que le jouet, une fois appris et utilisé, perdrait de ses attraits.

En quelques jours, il le dépouillerait de tou¬

te sa féerie, parce qu'il aurait tout compris de sa fonction. La merveille ne serait plus qu'une chose, jolie certes, mais étrangère à ce miracle de Noël, dont il ne percevait le souffle bienfaisant qu'à l'intérieur de lui- même, du moment qu'il devait fermer les yeux pour imaginer, et cheminer plus loin que le pays, connu et ressassé; plus loin que les montagnes enneigées, prises, par son regard, au dernier carreau de la fenêtre- Jésus n'avait pas de jouet autour de son lit de paille. Il n'admirait pas de sapin somp¬

tueusement décoré de boules bariolées aux formes diverses et chatoyantes. Il ne possé¬

dait pas de maison chaude, d'une table sur¬

chargée de gourmandises. Ni d'un feu nour¬

ricier, ronronnant de chaleur savoureuse, et ponctué de crépitements. Mais seulement d'une Crèche, d'une étable de fortune où, venus de très loin, des bergers s'étaient attroupés derrière l'âne et le bœuf.

Et pourtant, c'était Lui, Noël-

Antoine voyait la scène. Il la revivait, cha¬

que année d'une autre manière, avec des détails habilement débusqués, des gestes tendrement repérés.

Ses parents avaient bien installé, sous le sapin, une Crèche symbolique avec les per¬

sonnages bibliques sculptés avec talent ou tissés dans la ferveur. Mais Antoine, à pré¬

sent, ne pouvait s'en contenter. Ce qu'il quê¬

tait, inventait, c'était l'existence même des personnages. Le souffle tiède du bœuf; le regard ému et rayonnant de Marie... La joie ineffable de Joseph. Le murmure ténu et ravi des bergers. Eux, les plus humbles, ne désiraient rien d'autre que d'être là, auprès du Petit Jésus, de Le regarder vivre- Noël se trouvait donc dans la vie même des êtres et non dans l'inertie des jouets ou des statuettes.

Une fois les colis déballés, les cadeaux inventoriés, répertoriés, apprivoisés ou essayés, Antoine s'agenouillait auprès de la Crèche et prenait, un à un, les personnages historiques reproduits savamment. Ils étaient silencieux, incapables de lui parler, de lui expliquer comment le miracle s'était produit et comment, surtout, ils avaient, par la grâce de l'Etoile, découvert l'Etable où Dieu ressuscitait dans un Enfant—

Alors Antoine, blotti contre sa mère, l'invi¬

tait à lui raconter Noël. Et, à bien l'écouter,

Cette composition de Gauthier Saint-Elme pour célébrer Noël date de 1877. Tandis que les adultes festoient, le Petit Jésus descend par la cheminée pour déposer des jouets dans les sou¬

liers des enfants sages.

Un sapin illuminé de mille bougies, en Gruyère.

Photo G. Bd

il lui semblait que chacune des statuettes, à tour de rôle, récupérait sa propre existence.

Et que c'étaient elles, les choses, qui s'expri¬

maient par la voix de sa mère.

Parfois, lorsqu'une scène lui échappait, il formulait une interrogation, timidement, comme s'il eût craint que sa curiosité ne mît fin, pour jamais, au spectacle grandiose auquel il assistait.

Les boules, sur le sapin, se mettaient alors à bouger; les reflets qu'elles diffusaient pei¬

gnaient le plafond d'un bleu vif, chiné de mauve, pour aviver un ciel, si beau, et jamais entrevu ailleurs qu'en cette Nuit. Et c'était un ciel semé de clartés, avec une Etoi¬

le, plus grande et fastueuse que les autres, qui se déplaçait, l'invitant, lui aussi, à La suivre, pour aller réchauffer de sa présence l'Enfant de Bethléem...

Sa mère continuait à lui parler. Mais Antoi¬

ne ne l'entendait plus très bien. Sinon dans le susurrement magique qui le guidait, irré¬

sistiblement, vers l'Etable.

Il voyait tout. Enfin!

Il se trouvait aux confins des mondes, là où, à Noël, tous les enfants de la terre, riches ou pauvres, ressentent le même besoin de croire que les choses ont une âme quand les histoi¬

res prennent racines au cœur de l'innocence.

Le terreau de l'amour...

Parfois, sa mère lui demandait:

- Tu rêves, Antoine?

Il ne répondait pas.

Références

Documents relatifs

• 1 livret pour enfants et déficients mental offert pour faciliter la visite. LES

descendre « place de France » puis emprunter le bus de la ligne 606 (Hérault Transport) jusqu’à La Grande Motte. : +33 (0)4 34 888 999 - www.herault-transport.fr Transports

Ouvert de mai à septembre de 9h à 2h Accessible pour les personnes ayant un handicap moteur.. Ce dispositif est déclenché par l’émetteur à fréquence européenne que détient

Nous présentons l’architecture d’un outil générateur de systèmes conseillers. Le système ÉpiTalk sert à développer un conseiller qui se greffe à un

Tout ce qui peut faire obstacle sur les voies biliaires tels que des obstacles au niveau du pancréas ou des ganglions au niveau du hile hépatique, peut se traduire par un

Ensuite le Seigneur leur a dit : “L’homme est maintenant devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal, il ne faut pas lui permettre de tendre la main pour

Carte d’identité, passeport, visa Permis de conduire et carte vitale!. Réservations (billets avion, hôtel, excursions, etc.)

Le « criminel », pas plus que la victime, n’est qu’affaire de droit ; si celui-ci énonce, en conséquence d’un usage toujours instable, la criminologie, a à faire,