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U n peu plus loin, sur l'une des rives de la Sarine

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(1)

v_y

REFLETS FRIBOURGEOIS

usrre

Vin du Vully

Champion du monde

0 Revue bimensuelle 20 septembre 1985 N° 16

Fr. 3.50

(2)

Plus près

de la nature A vec le bel été que nous avons

eu, les promenades à bicyclette m'ont permis de surprendre bon nombre d'animaux sauvages, des oiseaux encore méconnus et, roulant discrètement sur la route, de mieux entendre le bruit du torrent, le frisson des grands arbres, toutes choses qui, pour un journaliste, ont tant de charme. Permettez que je vous dise encore que la bicyclette offre une découverte permanente de la vie, sans oublier la respiration des foules, les senteurs de la nature, les mille et une péripéties du chemin. Tenez, la semaine dernière, au cours d'une prome¬

nade par monts et par vaux, je suis tombé en admiration devant une curiosité: le monastère d'Hauterive avec ses quelques arpents de terre cernés par la forêt et les rochers. Là, dans le silence, vivent des moines.

U n peu plus loin, sur l'une des rives de la Sarine. un sapin coha¬

bite avec un hêtre. Quoi de sur¬

prenant? dira-t-on. C'est que, par nature, le hêtre et le sapin ne peuvent se sentir. Du moins le pensait-on depuis l'éternité. Or ces deux-là sont nés et ont grandi ensemble. Le sapin culmine à 2 9 mètres, le hêtre à 3 3. Et ils vivent en paix, comme les moi¬

nes.

N éanmoins, ces deux arbres ne sauraient nous cacher la forêt dont les composantes ont longue¬

ment négocié un partage équita¬

ble de la lumière et de la nourri¬

ture. Ce système évolue dans un parfait équilibre, auquel contri¬

bue chaque espèce, de l'infime à la colossale. Ne croyez pas que j'invente pour les besoins de la cause, c'est-à-dire ce ménage, ap¬

paremment hors nature, d'un hêtre et d'un sapin. Peut-être vous souvenez-vous d'une émis¬

sion télévisée, voilà quelques an¬

nées, sur l'aventure des plantes.

Elle fut revendue à une quaran¬

taine de pays. Un écologiste français a sorti récemment un livre sur la «Vie sociale des plantes», un ouvrage qui vous fait découvrir, au-delà de toute imagination, que notre environ¬

nement naturel est le théâtre d'une compétition impitoyable, basée sur la sélection naturelle et la justification des différences.

Pour cet écrivain, la vie qui nous environne repose sur une unité fondamentale et la nature nous dépasse infiniment. Il importe donc que l'homme, lequel vivait jadis en osmose avec le monde

végétal, refasse alliance avec lui.

Car toute l'histoire de notre uni¬

vers n'est qu'une évolution quali¬

tative.

Références à l'appui, le hêtre est un arbre susceptible, qui choisit soigneusement son voisinage et qui absorbe beaucoup de lumière solaire. Le sapin, lui, se débar¬

rasse de ses importuns par une substance quasi cancérigène.

Mais ils ne se chipotent pas pour autant...

Gérard Bourquenoud A bicyclette dans le parfum des fleurs des champs. Photo Flora Press

2 FRBOURG

(3)

SOMMAIRE

FRIBOUR®5

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Imprimerie Fragnière S.A. -31, rte de la Glane - Case postale 331 • 1701 Fribourg - Tél.

037/24 75 75 - Télex 94 22 73 IFF CH

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère - Sairine • Lac).

Correspondants et collaborateurs:

Alfred Opsier • Marc Waeber (Société)

Rose-Marie Esseiva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction • la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

Publicité:

Assa - Annonces Suisses S.A. - 10. bd de Pérolles - 1700 Fri¬

bourg-Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

/ \ 2 Plus près de la nature

Le billet de Gérard Bourquenoud 5 Secourir son prochain

Hommage au Dr Jean-Marie Bochud par Gérard Menoud

6 Des plaisirs de la chasse aux plaisirs de la table

9 Notre roman-photo:

Une étrange auto-stoppeuse dans la Broyé

15 Le Vully: une terre privilégiée - Fête des vendanges Les médaillés du vin et chapitre de la Confrérie des vignobles

23 Passons une journée avec les aînés

28 Quarantième anniversaire du Cercle fribourgeois de Nyon

30 Fêtes de familles dans le canton

33 Marché-concours de Bulle: rendez-vous des éleveurs 39 Des milliers d'athlètes sur la route Morat-Fribourg 40 Le Fribourgeois Eric Burri, soigneur du FC Servette 44 Pour l'année du patois

Couverture

Un vin du Vully: champion du monde Sans vouloir rivaliser avec les grands crus, les vins du Vully, rouges ou blancs, tiennent leur place dans la gamme des vins romands. De bons vins clairs, vivants, d'une saveur et d'un goût du terroir bien marqués, qui récemment, à l'exposition internationale de Ljubljana, en Yougoslavie, se sont distin¬

gués par leur qualité.

Photo Leo Hilber, Fribourg Voir notre reportage sur le Vully à partir de la page 15.

(4)

SOCIÉTÉ

Temps de parole L'humour est l'eau de l'au-delà

mêlée au vin d'ici-bas.

Jen Arp

Statistique UBS de poche

«La Suisse en chiffres» 1985

L'édition 1985 de «La Suisse en chiffres», une statistique de poche éditée par l'UBS, vient de paraî¬

tre. Cette publication con¬

tient plus de 1600 infor¬

mations sur la Suisse, ses cantons et ses dix princi¬

paux partenaires commer¬

ciaux.

Revenu national par habitant...

Selon les calculs effectués par l'UBS pour 1984, le canton de Zoug vient en tête avec un revenu natio¬

nal par habitant de Fr.

48 I 10.-, suivi des can¬

tons de Bâle-Ville (Fr.

44 970.-), Genève (Fr.

37 530.-) et Zurich (Fr.

36 800.-). Fribourg, Uri et Obwald ferment la mar¬

che avec moins de Fr.

22 000.-, la moyenne suisse étant de Fr.

29 516.- par habitant.

... charges fiscales...

Les impôts suivent de près les écarts du revenu natio¬

nal par habitant entre can¬

tons. Un homme marié, sans enfant, disposant d'un revenu brut annuel de Fr. 50 000.- paie 8,3 96 d'impôts fédéraux et com¬

munaux à Zoug, 15,9% à Delémont, 15,2% à Lau¬

sanne et 15,196 à Fri¬

bourg. La moyenne suisse est de 12,6%

... et autres indicateurs Si pour 1000 habitants Appenzell Rhodes-Inté¬

rieures compte 252 télé¬

viseurs et 339 raccor¬

dements téléphoniques, Bâle-Ville en enregistre respectivement 392 et 637. Les différences sont également sensibles en matière de santé publique.

Dans le canton d'Uri, par exemple, on compte un médecin pour 1473 habi¬

tants, mais un médecin pour 493 personnes à Bâle-Ville.

C'est le canton de Genève qui a toujours le plus grand nombre de voitures particulières: 486 pour 1000 habitants. Il est suivi du Tessin avec 440 et de Neuchâtel avec 416 vé¬

hicules. A l'opposé, on trouve Bâle-Ville (306), Uri (340) et St-Gall (340).

La moyenne suisse est de 391 voitures particuliè¬

res, soit une voiture pour 2,6 habitants.

Union de Banques Suisses Ktudes économiques

(jD Le coup de fil de Berne

Le 22 septembre prochain nous devrons voter sur deux projets fédéraux.

L'un concerne une «Garantie fédérale des risques à l'inno¬

vation», l'autre un nouveau droit du mariage, des régi¬

mes matrimoniaux et des successions.

Nous parlerons aujourd'hui de la Garantie fédérale des risques à l'innovation. C'est un sujet dont on peut penser qu'il n'intéresse pas directe¬

ment les citoyens, puisqu'il s'agit que la Confédération débloque (pour l'instant) un crédit de 100 millions de francs qui devrait servir à financer indirectement les in¬

novations technologiques.

Cependant, il faut bien se rendre compte que ces 100 millions de francs seront pris dans le porte-monnaie de tous les contribuables. Une

gens-là, malgré toute leur bonne volonté, ne pourront jamais juger les affaires qui leur seront soumises avec les mêmes connaissances que des spécialistes chefs d'entre¬

prises qui engagent pour la majorité d'entre eux leur pa¬

trimoine et leur réputation dans leurs affaires.

Enfin, les entreprises qui au¬

ront pu bénéficier de cette garantie auront des rabais d'impôts, alors que celles qui auront financé leurs inno¬

vations elles-mêmes, sans l'aide de l'Etat, financeront en quelque sorte par leurs impôts les innovations de la concurrence fédéralement ai¬

dée. Il y a là quelque chose de parfaitement injuste et de choquant.

Pour nous, nous préférons que l'on s'abstienne de tou¬

te intervention directe de la

La Confédération meilleure que les entreprises

Votation du 22 septembre

partie de nos impôts servira donc à soutenir les banques dans la manière dont elles voudront bien financer les innovations.

Comme si les banques avaient besoin de notre sou¬

tien pour cela. N'ont-elles pas assez d'argent pour fi¬

nancer ces risques pour que la Confédération garantisse les prêts qu'elles feront à ce titre?

Au-delà des problèmes que pose ce subventionnement des banques et d'autres insti¬

tuts de financement, le systè¬

me proposé par la Confédéra¬

tion appelle d'autres réserves.

Comment la Confédération, à savoir un groupe d'experts et de fonctionnaires, seront- ils mieux en mesure de sa¬

voir si une innovation a des chances de succès ou pas. Ces

Confédération dans les entre¬

prises. même lorsqu'il s'agit d'innovations.

Nous préférons que chacun prenne ses responsabilités à son niveau. A savoir les chefs d'entreprises sur le plan économique et la Confé¬

dération sur le plan politique.

Celle-ci doit s'arranger pour que les conditions-cadres qui touchent les entreprises soient telles que l'innovation soit possible. Elle peut le faire au mieux en évitant tout impôt excessif et toute inter¬

vention d'ordre économique ou sociale paralysante.

C'est pour ces raisons qu'il faudra bien voter NON le 22 septembre contre une

«Garantie fédérale des ris¬

ques à l'innovation».

Alfred Oggier

4 FRIBOURG

(5)

MON PAYS, C'EST

t Dr Jean-Marie Bochud

L'art de secourir son prochain par Gérard Menoud

La journée était belle. Je me trouvais au sommet du Moléson, accompagné de mon petit fils. Il me fit remarquer qu'une ombre courait sur le pays, en contrebas. Il y avait un petit nuage dans le ciel bleu et, poussé par le vent, il formait un écran qui se déplaçait. Une ombre passait sur le pays de Gruyère.

Je transpose.

Une ombre a passé sur la Gruyère lorsque la nouvelle de la mort tragique du Dr Bochud a été connue de la population. Ce praticien, spécialiste en chirurgie, avait ouvert son cabinet à Bulle en 1958. Il pratiqua sa spécialité à l'hôpital de Châtel-St-Denis avant d'être attaché, il y a une vingtaine d'années, au service de chirurgie de l'hôpital de Riaz.

Dès les débuts de son activité, le Dr Bochud connut l'afflux des patients à son cabinet de la rue de Vevey. A cette époque, les médecins étaient peu nombreux à Bulle. Le jeune praticien devint rapidement un excellent gé¬

néraliste et, comme le faisait remarquer un confrère, fit la preuve de son sens aigu du diagnostic et des possibilités thérapeutiques.

Il connut l'époque dite du médecin de campa¬

gne, appelé à toute heure du jour et de la nuit.

C'est ainsi qu'il acquit très tôt un capital de confiance. Sa clientèle resta fidèle. Le Dr

Bochud écoutait et parlait peu. Il examinait son patient avec soin et quand il prononçait sa formule brève: «Je veux vous dire...», c'est qu'il avait arrêté son diagnostic. Il savait désarmer les inquiétudes d'un fin sourire et réconfortait. Il y avait une grande bonté chez cet homme et le souci de soulager les souffrances ou de les faire disparaître était au premier plan de ses préoccupations. Là, se trouvait la raison de sa réserve. Hippocrate, le père de la médecine, il y a deux mille ans.

avait déjà vu que le médecin est marqué du sceau de la solitude: «Tu es seul, le sentier est étroit, escarpé, obscur. Une lumière luit cependant; elle est incertaine souvent, mais jamais complètement. Elle te précède. Ne la perds pas des yeux.»

Je parle en connaissance de cause, pour avoir été parmi les premiers patients du cher docteur. Il arbitrait mes démêlés avec la santé et me remettait sur pied avec des interven¬

tions simples et des conseils. Comment oublier cet épisode de la vie du père de famille dont le fils fougueux passe le bras au travers d'une porte vitrée. Le Dr Bochud vient chercher le jeune blessé à la maison et recoud la longue plaie en un temps record. Il était homme de caractère, certes, et il savait dire

Le Dr Jean-Marie Bochud savait désarmer les inquiétudes d'un fin sourire.

oui et non. Lorsque l'hôpital de Riaz fut équipé de façon moderne, il défendit le principe d'un «hôpital ouvert à tous les médecins». Il s'exprimait ainsi: «La science médicale évolue aujourd'hui rapidement. Le jeune médecin qui veut garder à l'exercice de sa profession les horizons du progrès doit pouvoir travailler, bien sûr, dans un hôpital ou une clinique. Si les universités doivent continuer à parfaire la formation, que sert au médecin de province de suivre des cours ou des stages de formation si on lui refuse ensuite de pratiquer dans le cadre idéal qui est celui d'un hôpital de conception moderne?»

Cette idée, le Dr François Ody, qui fut un grand chirurgien, la définissait ainsi dans un livre qui fit quelque bruit à l'époque: «Pour¬

quoi tant de chirurgiens cherchent-ils à obte¬

nir un service hospitalier? Est-ce l'ambition qui pousse ces praticiens dans une compéti¬

tion souvent âpre? Sûrement pas, car ce sont généralement les meilleurs d'entre nous qui se battent pour ces places, dont le nombre est très limité. Ils savent que seule la pratique d'un grand service est capable d'enrichir leur mémoire, de lui apporter cette moisson de faits où l'esprit peut puiser et choisir...» (Démission de la chirurgie, p. 298.)

Il y a aujourd'hui un grand débat de société qui concerne les malades, les caisses-maladie, l'Etat et les communes. Tout progrès se paie et le développement des moyens de guérisons entraine avec lui de lourds problèmes finan¬

ciers. Il en coûte d'être malade. D'autre part, la formation du médecin est longue et sujette à des recyclages continuels, les constructions hospitalières sont onéreuses, leur équipement

et celui des cabinets de consultations exigent des fortunes, le passage de la pénurie à la pléthore des médecins inquiète les Etats et aussi le corps médical. Le débat est réel, mais même une médecine chère est plus humaine, infiniment, qu'une folle course aux arme¬

ments qui finit par ruiner et déstabiliser les Etats.

Un fait demeure. Un chirurgien dans la force de l'âge et de l'expérience disparaît tragique¬

ment lors d'un accident de voiture. Cela donne à réfléchir sur la fragilité humaine, mais aussi sur un art tout entier tourné vers le secours du prochain. Cette solitude dont parlait le médecin de l'Antiquité place le médecin, plus que quiconque, devant le mystère de la souffrance et singulièrement devant la difficulté des décisions à prendre.

C'est ainsi que le médecin peut être conduit aux frontières de la mystique. Ce n'est pas sans raisons que le Dr Bochud avait accepté d'être durant plusieurs années le médecin des pèlerins malades qui allaient chercher récon¬

fort à Lourdes. Ce n'était pas une mince entreprise, car elle réclamait un dévouement sans bornes, une disponibilité de tous les instants. Le Dr Bochud était l'ami du regretté Mgr Pittet, qui disait: «Je n'aime pas que l'on parle de disparus, mais de défunts.» Il avait raison. Le défunt est, au sens latin du terme, celui qui s'est acquitté de la vie, qui a mené le bon combat. Quand j'ai vu les deux drapeaux des sections cantonales, françaises et alle¬

mandes, des brancardiers de lourdes s'incli¬

ner sur le cercueil, j'ai pensé que la vie relativement brève du Dr Bochud, décédé à l'âge de 59 ans, prenait tout son sens. Non, il n'est pas un disparu et il se passera du temps avant que sa mémoire ne s'efface en Gruyère.

Les temps changent, la médecine évolue, les circonstances de la pratique médicale aussi.

Reste l'esprit d'une haute profession, sa rigueur, son honnêteté, son inquiétude per¬

manente car, d'un diagnostic, peut dépendre la vie ou la mort.

L'office de sépulture fut chanté en latin, dans l'église de Bulle emplie jusqu'aux dernières places. Plutôt que des brouillons de musique, ceux qui étaient venus témoigner de leur chrétienne sympathie entendirent du plain- chant, le magnifique Requiem, le doux In paradisum...

Adieu Dr Jean-Marie Bochud et merci. Après l'ombre qui a passé sur notre petit pays, c'est le soleil de l'amour du prochain qui luira pour vous, car vous avez pratiqué votre art dans l'esprit de la parole d'Ambroise Paré:

«Je le pansai, Dieu le euérit».

(6)

HÔTEL-RESTAURANT GRUYÉRIEN 1631 MORLON

(à deux min de Bulle) Menu du jour Carte vanee

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gastronomique

de la chasse

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(7)

ACCUEIL ET SERVICE

Des plaisirs de la chasse aux plaisirs de la table

La période de chasse cristal¬

lise les instincts des chasseurs parcourant les hauts flancs des coteaux, les monts, les forêts, les pâturages.

Hier paisibles citoyens va¬

quant a leurs occupations, au¬

jourd'hui ils sont d'autres hommes. Dès l'aube ils tra¬

quent le gibier, sans défail¬

lance, avec enthousiasme et ténacité. Ce sont d'abord des

sportifs, car la chasse est un sport. Des artistes aussi, car la chasse est un art. Des gour¬

mets, ils le sont également, car le gibier est associé à la gas¬

tronomie à travers un grand nombre de recettes culinaires.

La chasse, autrefois réservée à des privilégiés, s'est démo¬

cratisée; elle est de nos jours à la portée de chacun. On v rencontre des médecins, des

artisans, des directeurs, des commerçants, des paysans, des vignerons et même des ouvriers. Ce sont tous des hommes avisés, informés des règles, des usages, des devoirs et des droits qui découlent des lois et des préceptes qu'ils respectent.

Les cuisiniers de nos restau¬

rants s'appliquent à convertir en mets succulents, selon des recettes dont ils ont le secret, les produits de la chasse: liè¬

vres, cerfs, marcassins, che¬

vreuils, bécasses, cailles, fai¬

sans, canards sauvages, etc.

«Le gibier fait le délice de nos tables; c'est une nourriture saine, chaude, savoureuse, de haut goût et facile à digérer toutes les fois que / '«individu»

est jeune», notait Brillat-Sa- varin, qui s V connaissait.

Le moment est arrivé où nous allons nous transformer nous aussi en... chasseur. Nous ne prendrons pas de fusil, mais nous serons à l'affût des bons restaurants où nous aurons tout loisir défaire un sort à des cailles aux raisins, à un faisan braisé à la crème, aux noiset¬

tes de chevreuil sautées, au civet de chamois aux pommes et aux airelles, à moins que ce ne soit une hure de sanglier à la Saint-Hubert.

C. M

Excellente présentation d'une spécialité préparée par M. et M"n Miche!

Seydtntx. restaurateurs a Marsens, en compagnie de leur personnel de cuisine et de service. l'holo ( i IM

Selle de chevreuil grillée

1 kg de selle de chevreuil, sel, poivre, 1/2 c. à thé de romarin et 1/2 de thym mou¬

lus, 2-3 c. à soupe d'huile.

Préchauffer le gril. Assaisonner la selle de chevreuil de poivre, romarin et thym, la badigeonner d'huile et la griller 35-45 minutes (à point) dans le porte-rôti. Huiler de temps en temps. Avant de découper la viande, la laisser reposer quelques minutes au chaud (par ex. dans le gril éteint).

Accompagnements: demi-pommes ou poires grillées, fourrées avec des airelles.

Temps de cuisson : 35-45 minutes à point.

HOSTELLER/E CHASSE DU VIGNIER EST LA

Jacques tt Erika Zurbuchtn (gibier et plume) IM1 AVR Y-DEVANT-PO NT

Tél. (029) 5 21 95 Et toujours notre menu ST-HUBERT Veuillez réserver vos tables s.v.p.

Fermé le mardi

Vacances annuelles du 28 octobre au 28 novembre

!3ubErgE#bEô jHontasnarîfô Dès le 8 septembre:

spécialités de chasse fraîche Médaillons de chevreuil Mirza

Civet de chevreuil Grand-Mère Selle de chevreuil Grand-Veneur Garniture et spätzlis maison

Et toujours nos spécialités et notre carte variée Fam. G. Risse-Barras

Tél. 037/33 21 27

1634 LA ROCHE Fermé le mercredi

Membre

(8)

Concours «Ouvrez l'œil» du 16 août 1985 L'image réelle portait le chiffre 1. Elle nous montrait la chapelle de St-Antoine à Bellegarde.

Index des personnes qui nous ont donné la réponse exacte:

Alice Brulhart, Vauderens; Marie-Louise Gavillet, Esmonts; Agnès Donzallaz. Vauderens; Chantai Maillard. Chapelle-sur-Oron; Max Gavillet, Esmonts; Edith Mooser, Grand-Rue 3, Tavannes; Caroline Borcard, Villars-sur-Glâne; Claude Sallin, Pierre-de-Savoie 20, Romont; Paul Pesse, La Joux; André Pittet, av. des Planches 27, Montreux; Astrid Roubaty-Galley, Ecuvillens; Louis Clerc, rue Majeux 7, Bulle; Véronik Schuwey, Oberbach, Bellegarde.

Le tirage au sort a désigné comme gagnant d'un abonnement de trois mois à notre revue:

Claude Sallin, Pierre-de-Savoie 20, Romont.

(Si la personne en question est par hasard déjà abonnée à FRIBOURG illustré, une autre personne de la famille ou un ami peut bénéficier de cet abonnement.)

Ouvrez l'œil!

Notre metteur en page a commis une erreur lors du montage de notre revue.

Le lecteur devra nous indiquer l'image réelle par le chiffre qui se trouve sur la photo exacte en précisant l'endroit ou le sujet représenté.

Délai: 30 septembre 1985.

La réponse devra nous parvenir sur carte postale uniquement, à l'adresse suivante: Concours «Ouvrez l'œil». FRIBOURG illustré.

CP 331. 1701 Fribourg.

Géométrie

Quel est le nombre exact de carrés dans cette figure?

Solution quelque part dans le journal.

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sur le vif Un abonnement de trois mois à FRIBOURG illustré vous est offert.

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Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de FRIBOURG illustré, rte de la Glàne 31, 1701 Fribourg.

8 FRIBOURG

(9)

Ä Les Editions Fragnière Fribourg présentent UNE ÉTRANGE AUTO-STOPPEUSE

avec

Véronique Barthes: Véronique Johnny Roh : Docteur Claude Auger

YVes Bourdilloud: Michel Avec l'aimable collaboration

du Garage Friedli à Payerne Scénario et mise en scène: Jean-Marie ROLLE

Prises de vue: Luc Grandjean 2e épisode

Résumé:

Le docteur Claude Auger prend à bord de sa voiture une jeune auto-stoppeuse avec laquelle il se lie d'amitié. Toutefois, son com¬

portement inquiète le chirurgien qui la soup¬

çonne de se droguer. Alors qu'il la ramène en ville, Claude Auger s'arrête devant un centre commercial pour acheter des cigaret¬

tes. Véronique en profite pour voler la mal¬

lette contenant des médicaments et de la drogue.

(10)

(- La garce! Et dire que j'ai des dro- très dangereuses dans cette mallette.)

(- Et rien, pas un seul indice me per- mettant de la retrouver...)

A TOMBEAU OUVERT, CLAUDE REPREND LA ROUTE DE LA PLAGE, LÀ OÙ IL AVAIT RENCON¬

TRÉ VÉRONIQUE QUELQUES HEURES AUPARAVANT.

? *&&&»; . .• r* «•?!*•>? ■"sf* ***•»< ■K'Hârt* * '* i-4 v*'rJf. , - V™

*

-A

(• A moins que... Mais oui, elle m'a dit qu'elle allait souvent dans ce bistrot près de la plage. C'est ma seule chance.)

SA VOITURE GAREE, CLAUDE GAGNE LA TERRASSE DE L'ÉTA¬

BLISSEMENT OÙ IL ESPÈRE DÉCOUVRIR QUELQUE CHOSE.

I'-*

IWi®3?*

N»» »5^*«

? -"*** »■ k (- On doit bien la connaître j m ici. les gens pourront sûre- I

■ ment me renseigner...)

Interrogeant clients et personnel. Claude ne récolte que de vagues informations. Certes, Véronique est une habituée des lieux, mais on n'en sait guère plus...

.t- *3

-r

(- Je vais bien finir par tomber sur une indication quelcon¬

que... Véronique doit avoir cer¬

taines attaches à Estavayer.) 10 FRIBOURG

(11)

MICHEL, LE COMPAGNON DE VÉRONIQUE, VIENT DE TERMI¬

NER UN CIRCUIT EN TÉLÉSKI NAUTIQUE.

(- Que fait-elle cette idiote... Je ne vais pas passer ma journée à l'attendre.)

(- Tiens, il me semble que c'est elle qui arrive...)

LA MALLETTE À LA MAIN, VÉRO¬

NIQUE MARCHE EN DIRECTION DE MICHEL.

- C'est pour toi que j'ai...

- Tais-toi! Allons dans un coin plus discret. Je ne tiens pas à ce qu'on nous repère.

(12)

J ito-W WJ-

- Fantastique! Où as-tu piqué toute

cette marchandise? Véronique raconte toute l'histoire à Michel qui ne l'écoute que dis¬

traitement. Toute son attention est plutôt portée sur le contenu de la mallette. Véronique tente pourtant une approche. Elle sent que c'est maintenant ou jamais qu'elle doit lui parler.

fer' m,'

■ - Allons, allons... Tu rêves ou quoi?

Nous sommes allés trop loin ensem¬

ble pour que tu m'abandonnes. Je vais te préparer une bonne dose et...

■ Michel... Ecoute-moi, je ne veux plus toucher à la drogue. Ni pour en consommer ni pour en vendre. Là c'est la dernière fois et c'est pour toi uniquement. Je suis en train de m'en sortir et si tu le voulais, toi aussi...

£ - Je t'ai dit non ! C'est fini, Michel, je te répète que je ne veux plus entendre parler de drogue.

,-fVî - - J /•' a

1 ..H,'t - 7*s 'v

D'UNE VOIX QU'ELLE VEUT DOUCE ET PERSUASIVE, VÉRO¬

NIQUE TENTE D'EXPLIQUER À MICHEL QU'ELLE VEUT RECOM¬

MENCER UNE NOUVELLE EXIS¬

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grès - Manifestations diverses - Banquets de sociétés - Repas de noces - Séminaires.

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Jusqu'à 230 places - A - B - N - S District de la Glâne ROMONT 037/52 23 41 Hôtel de la Belle-Croix

70 places - B - N

ROMONT 037/52 27 21 Restaurant de la Poularde 10 à 110 places

A-B-C-N-S

ROMONT 037/52 22 97 Hôtel-Restaurant St-Georges Jusqu'à 140 places A-B-C-N-S

SIVIRIEZ 037/56 13 03 Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A- B- C- N VAUDERENS 021/93 50 58 Auberge du Chamois

De 10 à 150 places - A - B - N

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C — Congrès

N = Repas de noces S — Séminaires District du Lac

COURGEVAUX 037/71 26 45 Auberge communale

100^150places-A-B-N

District de la Gruyère ALBEUVE 029/8 11 13 Auberge de l'Ange

Jusqu'à 300 places -A-B-C-N BOTTERENS 029/6 16 19 Hôtel du Chamois

10 à 120 places - A - B - N BROC 029/6 15 24 Hôtel de la Grue

150 places - A - B - N

BULLE 029/2 76 44 Brasserie du Moderne

50 et 250 places A-B-C-N-S

CERNIAT 029/7 11 36 Hôtel de la Berra

Jusqu'à 100 places A-B-N-S

CHARMEY 029/7 10 13 Hôtel Cailler

25 à 80 places -A-B-N-S CHARMEY 029/7 11 20 Hôtel du Maréchal-Ferrant 10 à 200 places - A- B- C- N- S CRÉSIIZ 029/7 12 86 Hôtel du Vieux-Chalet

Jusqu'à 250 places -A-B-C-N ENNEY 029/6 21 19 Auberge de la Couronne 100 places - A - B - N

G RANDVILLA RI) 029/8 11 26 Hôtel de la Gare

80 à 300 places -A-B-C-N GRUYÈRES 029/6 19 33 Hostellerie des Chevaliers Jusqu'à 100 places A-B-C-N-S

LA ROCHE 037/33 21 09 Hôtel du Lion-d'Or

100 places - A - B - N

MARSENS 029/5 15 24 Hôtel de la Croix-Blanche 15 à 150 places - A - B - N MORLON 029/2 71 58 Café-Restaurant Gruyérien 10 à 120 places -A-B-N-S NEIRIVUE 029/8 11 05 Auberge du Lion-d'Or

10 à 550 places - A- B- C- N- S PONT-LA-VILLE 037/23 21 12 Auberge de l'Enfant-de-Bon-Cœur 120 places - A - B

SALES 029/8 81 12 Hôtel de la Couronne

25 à 350 places - A - B - N VUIPPENS 029/5 15 92 Hôtel-de-Ville

10 à 150 places - A - B - N

District de la Sarine MARLY 037/46 14 98 Restaurant de la Gérine

130 places -A-B-C-N TREYVAUX 037/33 11 53 Auberge de la Croix-Blanche 80 à 270 places -A-B-C-N LOSSY 037/45 12 44 Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N

District de la Singine ST. ANTONI 037/35 11 41 Hôtel-Restaurant Senslerhof 30 à 320 personnes A-B-C-N

District de la Veveyse LECRÊT 029/8 5142 Hôtel de la Croix-Fédérale Jusqu'à 300 places - A - B - N CHÂTEI^ST-DENIS/

LES PACCOTS 021 / 56 71 20 Hôtel-Restaurant Corbetta 10 à 260 places -A-B-N-S ST-MARTIN 021/93 71 94 Auberge de la Croix-Fédérale 80 places - A - B - N

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(15)

REGARDS SUR.

Fête des vendanges du Vully

0o*Xe

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INTERVIEW

de M. Francis Chautems, président de

l'Association des vignerons-encaveurs du Vully

Sis entre les lacs de Neuchàtel et de Morat, le Vully est considéré comme le paradis du canton de Fribourg. Ses pentes abruptes coupées d'échancrures donnent une sil¬

houette mouvementée à cette merveilleuse région où l'ac¬

cueil de ses habitants est spontané. Ses flancs escarpés sont couverts de vignes, la terrasse supérieure est couronnée de prairies, de champs et de forêts, alors que des vergers et des jardins l'entourent d'une ceinture verdoyante. En plus de cela, des villages coquets s'égrènent le long de la rive du lac de Morat, d'où l'on découvre le vignoble et les belles caves des vignerons. Et n 'oublions pas de relever que la fertilité du sol, l'abondance des sources qui jaillissent à flanc de coteau et la douceur du climat font du Vully un coin de terre privilégié. Pour mieux le connaître, il vous suffit d'aller ce prochain week-end (21-22 septembre) dans le village de Praz, où se déroulera la Fête des vendanges.

FRIBOURG illustré - Quand a été fondée cette association et combien compte-t-elle de mem¬

bres?

Francis Chautems - Cette asso¬

ciation que je préside depuis cinq ans a été créée dans les années 50 et compte aujourd'hui quelque 140 membres, dont une ving¬

taine de vignerons, y compris les

treize encaveurs. L'objectif de notre organisation est de défen¬

dre les intérêts des membres et d'œuvrer à la promotion et à l'amélioration de la qualité des vins du Vully.

Kl - Peut-on connaître la pro¬

duction annuelle de raisin?

F;. C. - Ces dix dernières années nous avons enregistré un produc- Le Vully fribourgeois se mire dans le lac de Moral.

(16)

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16 FRBOURG

(17)

REGARDS SUR.

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tion moyenne de 700 000 kilos, alors que la surface de producti¬

vité ne s'est agrandie que de deux hectares durant une décennie. A l'heure actuelle, notre vignoble comprend 80% de «Chasselas»

qui est très prisé par nos clients.

1 5 % environ de rouge que l'on ne vend qu'en bouteilles, et 5 % de spécialités.

FI - Qui sont les principaux acheteurs des vins du Vully?

F. C. - Longtemps, les vins du Vully se vendaient uniquement en Suisse alémanique. Depuis une dizaine d'années, les Fri- bourgeois sont de plus en plus nombreux à choisir les vins de notre région que l'on trouve éga¬

lement dans la grande majorité des établissements publics du dis¬

trict du Lac. Cela est dû particu¬

lièrement à la qualité de nos vins qui s'est nettement améliorée de¬

puis quelques années.

FI - La Confrérie des vignobles fribourgeois a-t-elle un effet po¬

sitif sur la promotion des vins?

F. C. - Certainement. D'autre part, un certain nombre de vigne¬

rons du Vully ont été intronisés au sein de cette confrérie créée en 1982 dans le but de promouvoir les vins du canton de Fribourg.

FI - Est-ce que vous avez une autre possibilité de faire con¬

naître les vins du Vully?

F. C. - Effectivement, nous avons encore la Fête des vendan¬

ges qui a lieu chaque année au mois de septembre dans l'accueil¬

lant village de Praz, qui se prête à merveille pour une manifestation de ce genre. La prochaine aura lieu les 21 et 22 septembre. Elle sera ouverte par un cortège le

samedi après-midi. Ce week-end de festivités réunit non seule¬

ment toute la population du Vully. mais aussi tous ceux et celles qui sont séduits par le charme de ce merveilleux coin de terre.

FI - Est-il exact que les vigne¬

rons du Vully étudient un projet de lutte contre la grêle?

F. C. - Vous avez raison de poser cette question, car nous avons en effet un projet de lutte contre la grêle à l'étude. Il s'agit de canons

«grêlifuges» complétés d'un ra¬

dar qui serait en mesure de détec¬

ter suffisamment tôt les orages de grêle. Pour mener à bien ce projet qui s'avère de plus en plus

indispensable pour la protection de notre vignoble, un groupe¬

ment de vignerons-maraichers- agriculteurs que je préside a été créé et a mis un terrain à disposi¬

tion des scientifiques pour cet essai qui durera probablement cinq ans. Cette étude se fait avec la collaboration bienvenue de M.

Ernest Maeder, responsable de l'Office cantonal pour la culture maraîchère, à Grangeneuve. Vu le coût de ce projet, notre groupe¬

ment a entrepris des démarches auprès de la Confédération pour que celle-ci finance cette expé¬

rience qui est une première en Europe.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

Deux jeunes vigneronnes lors d'un précédent cortège.

Comité actuel de l'Association des vignerons-encaveurs du Vully Francis Chautems. Môtier. président

Jean-Bernard Derron, Nant, vice-président Georges Schmutz, Nant, secrétaire René Etter, Lugnorre, caissier

Alexandre Schmutz. Praz. délégué au comité de la Fédération romande des vignerons

Jean-Jacques Javet. Môtier, membre Gilbert Dupasquier, Praz, membre

Une très belle maison du Vully avec, au premier plan, les plantations de légumes: au fond, sur lesfiancs escarpés, la vigne.

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REGARDS SUR.

Les vins du Vully à l'honneur avec une distinction mondiale

Vully. dont le vignoble s'étend sur une centaine d'hectares. Ces flatteuses récompenses pour l'ef¬

fort consenti depuis de nombreu¬

ses années dans l'amélioration des vins de cette région sont une satisfaction légitime et un encou¬

ragement pour les vignerons du

Vully. Une fierté qui est aussi une image de marque pour le canton de Fribourg.

FR1BOURG illustré adresse ses plus vives félicitations aux mé¬

daillés.

Texte et photos G. Bourquenoud

Une fois de plus, la Suisse s'est distinguée au concours interna¬

tional des vins de Ljubljana (Yougoslavie), dont la 31c édition s'est déroulée au mois de juillet

1985.

Ce concours a vu la présentation de plus d'un millier de vins provenant de vingt-trois pays qui représentaient cinq continents.

La Suisse y a participé avec septante-cinq vins et un expert en la personne de M. Jean Crette- nand, œnologue à la Station fédé¬

rale de recherches agronomiques de Changins. Notre pays a rem¬

porté onze grandes médailles d'or, dix-sept médailles d'or et vingt-huit médailles d'argent. Le canton de Fribourg s'est particu-

Les médaillés de Ljubljana: MM. Jcan-Louis Bole, Alexandre Schmutz et les frères Derron. l'hotosd. lîd

Les maisons de Môtier sont liées les unes aux autres pur amitié pour le vin.

M. et Mmr Schwab, directeur de l'Union maraîchère suisse, à droite, appréciant la qualité des vins du Vully sous le regard d un couple de vignerons de cette région.

lièrement distingué avec les vins du Vully. une région qui était représentée à Ljubljana avec trois vins. Deux ont obtenu la grande médaille d'or et le troisième une médaille d'or. L'un d'eux, un traminer vinifié par M. Jean- Louis Bôle. oenologue à la cave de l'Hôpital des Bourgeois de Morat. à Môtier. a été proclamé champion du monde dans la

catégorie des vins blancs secs. M.

Alexandre Schmutz, de Praz, a gagné une grande médaille d'or pour son «Chardonnay 83». tan¬

dis que les fils Derron. de Mô¬

tier. ont obtenu la médaille d'or pour leur «Chasselas 83».

Ces distinctions obtenues en Yougoslavie sont un couronne¬

ment professionnel qui confirme la qualité et l'identité des vins du

(20)

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REGARDS SUR.

v«uy

Confrérie des vignobles fribourgeois Les Préalpes arrosées par les vins de Cheyres et du Vully

Le Conseil de la Confrérie des vignobles fribourgeois lors du chapitre des Préalpes. Au premier plan. M. Albert Rouvinez, procureur de l'Ordre de ta Channe du Valais, intronisé en qualité de chevalier d'honneur.

nière éloquente, il n'existe rien de mieux qu'un chapitre où l'on chante le vin avec du sourire plein le verre. Le majordome Michel Colliard l'a fait avec un talent digne du roi de la Fête des vignerons. Le verbe haut, il a. au nom du Conseil de la Confrérie des vignobles fribourgeois, élevé au titre de chevalier fondateur MM. René-Louis Rossier, direc¬

teur SBS. et Michel Torche, avo¬

cat et notaire, tous deux à Fri- bourg. Il a ensuite eu l'insigne honneur de remettre le sautoir vert à la ligne or à vingt nou¬

veaux chevaliers, tandis que la distinction de chevalier d'hon¬

neur était décernée à M M. Henri Fragnière. bailli de la Chaine des Rôtisseurs, section fribour- geoise, et Albert Rouvinez, pro¬

cureur de l'Ordre de la Channe du Valais.

Et comme le veut la coutume, une telle cérémonie est toujours prolongée par un repas gastrono¬

mique. Celui du chapitre des Préalpes de la Confrérie des vi¬

gnobles fribourgeois avait été préparé par la brigade de cuisine Une joyeuse cohorte de vignerons et d'amis des vins du pays de

Fribourg a pris récemment le chemin de la Gruyère pour y découvrir, l'espace de quelques heures, l'extraordinaire beauté et le pittoresque incomparable d'un village sis au cœur des Préalpes et se mirant dans le lac de Montsalvens. Sur la pelouse de l'Hôtel Cailler, à Charmey, face au Moléson et protégé par les Dents-Vertes, la Confrérie des vignobles fribourgeois tenait, le vendredi 30 août 1985, son cinquième chapitre.

M. Henri Fragnière (à gauche), bailli de la Chaine des Rôtisseurs, promu

chevalier d'honneur de la Confrérie des vignobles fribourgeois. Le sourire d'authentiques Gruériens qui ont noué des liens d'amitié avec les vignerons de Cheyres et du Vullv.

Là. dans un décor alpestre qui a su garder toute sa simplicité, le Conseil de la confrérie, par la voix de son procureur Jean- Pierre Robatel, a d'abord témoi¬

gné son admiration aux quatre vignerons-encaveurs du Vully qui ont obtenu des médailles d'or à l'exposition internationale de vins à Ljubljana. Sous une cas¬

cade d'applaudissements. Jean- lyouis Bôle, Alexandre Schmutz et les frères Derron ont été grati¬

fiés de channes en étain.

Pour que la promotion des vins fribourgeois soit faite d'une ma¬

de l'Hôtel Cailler. Chacun a ap¬

précié ce buffet froid et chaud arrosé des meilleurs crus de Cheyres et du Vully.

Ce fut une très belle manifesta¬

tion qu'éclairait dans toute sa splendeur un soleil estival qui, à la tombée de la nuit, a laissé sa place à la pleine lune pour per¬

mettre à tous les chevaliers et à leurs accompagnants d'apprécier la qualité de ce produit du sol qu'est le vin dans l'esprit et l'évocation poétique de son ter¬

roir.

Texte et photos G. Bourquenoud

(22)

LE MONDE LITTERAIRE

C'est l'alpiniste Toni Hiebeler, mort accidentellement en no¬

vembre 1984 lors d'une chute en hélicoptère, qui est l'auteur du texte et des photos de l'album illustré «L'Kngadine». venant de paraître aux Editions Silva. A chaque instant on ressent, dans cet ouvrage de 144 pages illus¬

trées de 83 photos en couleurs (dont un dépliant panoramique montrant la vue depuis Muottas Muragl). qu'il a été écrit et photo¬

graphié par un grand connais¬

seur de la région et un fervent admirateur de la vallée des bords de l'Inn. Il contient toute une série de propositions de randon¬

nées. montre les avantages de la Maute-Engadine et de la Basse-

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Engadine comme destinations de vacances d'été et d'hiver à la fois actives et reposantes, parle des anciennes traditions populaires et de la «découverte» de l'Enga- dine pour le tourisme. Quant au

«petit lexique de l'Engadine». il nous livre un aperçu rapide et concis de tous les renseignements importants valant la peine d'être connus. Les amis de l'Engadine - et naturellement tous ceux qui aimeraient le devenir - éprouve¬

ront beaucoup de plaisir à la lecture et à la contemplation de ce merveilleux album illustré.

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Le récit de Fabienne Ferrey. qui se bat depuis des années pour sortir son fils Laurent de la drogue, la pire, l'héroïne, est une descente aux enfers, un reportage insupportable, parfois, dans le monde des «Social-Clubs» de New York où l'on peut se pro¬

curer de l'héroïne comme on s'achèterait un «chewing-gum».

dans une prison de Bangkok, dans les cliniques très chères des USA où l'on essaie de soigner les

«toxicos». les «alcoolos» et les dingues en même temps!

Il avait tout l-aurent et puis il se piquait à l'héroïne.

Pourquoi?

Ferrey essaie de nous avertir contre ce mal terrible, ce fléau.

L'écoutera-t-on?

Même dans les pires situations qu'elle a traversées, elle arrive à nous faire rire. Voilà encore un écrivain de talent. Elle nous pré¬

pare son premier roman: «Elle aimait le tango». Lisez d'abord

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Le ciel est gris- Il est morne. Le temps de ce dernier vendredi de cours est aussi maussade que mon bien-être.

J'ai de l'appréhension. Appréhension de l'amour ou celle d'écrire ma vie. je ne sais.

J'ai envie de dormir dans la musique. Musique de mon cœur, musique de mes veines, musique de ma vie, je t'aime déjà.

Jackv

22 FRtBOURG

(23)

l^CA^ijNÉS

Deux photos... deux visages... deux destins...

Je regarde ces deux visages. Ils sont beaux, sereins, différents dans leur noblesse. Ils sont ce que nous serons demain si nous avons su faire de notre vie un havre de paix, de bonté et d'amour.

Lui

Les années ont passé et sa barbe a blanchi. Il est là, sur ce bateau où ses enfants l'ont emmené faire une promenade. 11 se laisse bercer au fil de l'eau. Le soleil réchauffe ses membres engourdis. La sagesse se lit sur son visage. A quoi pense-t-il? Dans sa tête, les souvenirs vagabondent. Sa vie a été toute de labeur, d'efforts chaque jour renouvelés.

Le chômage? Il n'a pas connu! Une balade sur la rivière? Il n'avait ni le temps ni les moyens de se l'offrir! Maintenant, les jours sont à lui. Il en apprécie chaque instant avec ferveur. Il a encore plein de rêves dans sa tête... des rêves qui apportent à la vie sa douceur et l'espoir. Une douceur et un espoir qu'il fait bon lire sur son visage.

Elle

Sa vue a baissé mais ses yeux sont restés vifs sous ses lunettes. Sa coquetterie est toujours présente. Elle est là, sous la fraîcheur des arbres, disponible pour ses enfants et petits-enfants. Elle raconte et elle écoute... Ses conseils?

Elle les donne avec bon sens et simplicité. Elle a encore son mot à dire et elle en est fière. Des histoires? Elle en connaît des centaines où le réel et l'imaginaire se côtoient. Elle est toujours prête à raconter, en faisant un brin de morale. Elle cherche à comprendre la nouvelle génération qui bouscule les principes. Mais elle sait que tout cela n'est que passager... Il faut vivre pour apprendre et si l'exemple est là, présent, le temps fera le reste.

r.m.e.

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Du nouveau pour nos aînés

Passeport Seniors à Fribourg

Le Bureau pour les questions du 3e âge de la Fédération des Coopératives Migros et Pro Senectute ont mis sur pied, avec quelques organisations concernées par ce problème, un programme d'activité destiné à meubler les loisirs de nos ainés. Nous avons rencontré M. Arnold Perroulaz, président du Groupement fribourgeois des rentiers AVS/AI. II consacre une bonne partie de son temps au bien-être des ainés.

moins de 13 prestations, réparties de septembre 85 à février 86.

FI - Quel est le prix demandé pour ce Passeport Seniors?

A. P. - Il coûte 25 francs par personne.

Les frais de déplacement et les consom¬

mations lors des manifestations ne sont pas compris.

FI - Quelles sont les manifestations prévues?

A. P. - Nous aurons l'exposition de champignons, un après-midi au Centre thermal d'Yverdon. la visite du Home médicalisé de la Sarine. musique et danse avec un groupe folklorique, chasseur d'images pour les amateurs de photogra¬

phies.

En parallèle à ces activités, des forums auront lieu: nourriture saine, soins du corps, vivre ensemble dans un home, jeux de société, concours de photos.

FI - Votre programme est prometteur.

Nous souhaitons qu'il touche les ainés et que son succès soit total. L'amitié et le contact sont à la base d'une heureuse retraite.

r.m.e.

La carte de Passeport Seniors est en vente au Marché Migros. rue St-Pierre. et à Avry-Centre.

Pro Senectute. rue St-Pierre. à Fribourg.

vous donnera tous les renseignements complémentaires.

Des aines fribourgeois écoulant un guide dans les rues de Bruxelles.

Quelques membres du Club des ainés de Fribourg au cours d'une promenade. Photos G. Bd

FRIBOURG illustré - M. Arnold Per¬

roulaz, quels sont les organisateurs du Passeport Seniors?

Arnold Perroulaz - Notre association, quelques aînés de Fribourg, Pro Senectute et le Service social protestant de Fribourg.

Nous avons la chance d'être patronnés par les Coopératives Migros pour les questions du 3e âge.

FI - Quels sont vos buts?

A. P. - Nous nous sommes donné la main pour bâtir un pont entre les générations et les institutions. Notre programme d'acti¬

vité doit permettre des rencontres, des causeries-discussions, des visites et des loisirs. Des forums permettront des par¬

tages d'expériences. Par l'offre de bons, des activités seront proposées. 11 n'y a pas FRIBOURG

(25)

«Que ton aliment soit ton premier médi¬

cament», écrivait récemment un cancéro¬

logue français dans un livre qui contient quelques recommandations qui ne guéris¬

sent pas du cancer mais permettent de s'en défendre.

En citant le vieil Hippocrate, ce médecin donne à ses lecteurs le plus simple et le plus clair des avertissements: non, il ne leur parle ni de régimes compliqués ni de contraintes alimentaires. Il s'en rapporte particulièrement à des principes qui relè¬

vent presque de la sagesse.

«Ce qui est en cause, affirme-t-il, c'est notre mode de vie. Nous voyons de plus en plus de cancer, non pas parce qu'il s'agit d'un châtiment divin, mais tout simplement parce que notre mode de vie conduit directement ou indirectement au cancer.»

Son livre nous invite à réfléchir sur les rapports du cancer et de l'alimentation.

Ce qu'il écrit ne s'adresse pas aux spécia¬

listes, mais à nous qui sommes attablés devant des menus qui ne sont pas toujours sans danger. Il existe une géographie des hommes trop bien nourris, chez qui la fréquence des cancers du tube digestif s'accroît en même temps que les régimes s'enrichissent en sucre et en graisse. Ces cancers constituent une maladie des pays hyperdéveloppés... tel que le nôtre.

Ce médecin français nous dit qu'il faut faire une analyse simple de ses propres habitudes alimentaires afin de remarquer celles qui sont positives et, au contraire, celles qui sont négatives et dangereuses...

Manger deux ou trois fois du même plat, sous prétexte qu'il est bon, est certaine¬

ment quelque chose qu'il faut éviter.

Manger sans cesse des pâtisseries, des gâteaux, des sucreries et des jus de fruits est également une grave erreur. Il est urgent de prévoir un meilleur enseigne¬

ment théorique et surtout pratique de la nutrition et de l'alimentation, déjà dans les écoles et dans les universités. C'est à partir d'une intelligente et sage éducation, nous dit ce cancérologue, que l'on verra changer les habitudes alimentaires...

Le meilleur moyen de se défendre du cancer et de définir le «bien vivre» comme le «vivre heureux». Et sobres...

FRIBOURG illustré

principes à ne jamais oublier

- Le besoin en eau quotidien de l'adulte est d'environ 2,5 1. Un litre est contenu dans les aliments. Un litre et demi doit être pris sous forme de boisson.

- Un sujet normal a besoin de 1200 à 1600 calories par jour. Les besoins en protéines s'élèvent à 1 gramme par kilo de poids, soit 60 à 70 grammes par jour pour un sujet pesant entre 60 et 70 kilos.

- Le lait est le seul aliment complet riche en calcium.

Le

stretching iv 4« LEÇON:

exercice pour le bas du dos et le flanc

Pour mieux étirer vos muscles fessiers, placez votre main sur la face interne de la cuisse. Ramenez lentement votre genou vers l'épaule opposée. Vos épaules doi¬

vent être bien à plat sur le sol. Demeurez ainsi de 15 à 20 secondes.

- Tous les enfants qui mangent un yaourt tous les jours ont un très grand nombre de caries dentaires, tandis que ceux qui mangent du fromage tous les jours ont des dents saines.

- Il n'existe pas de meilleur dessert qu'un fruit frais. Varier entre le matin et le soir.

- Prendre chaque jour une ou deux crudités de légumes. Un légume vert, jaune ou orangé doit figurer au moins une fois dans votre repas.

- Manger des légumes secs peut rempla¬

cer la consommation de viande.

- La chair du poisson contient autant de protéines que les viandes. Mais elle apporte une quantité importante d'iode, de vitamines B et E.

- Manger de la viande tous les jours est une erreur alimentaire, même pendant la croissance. La viande apporte trop de graisse.

- Derniers conseils. - Pour chaque jour:

deux verres de lait, deux légumes, deux fruits, deux fromages, deux verres de vin. Pour chaque semaine: deux vian¬

des, deux œufs, deux poissons, deux yaourts, deux poignées de fruits secs.

Une main sur la cuisse, pliez une jambe à 90° et faites-la passer par-dessus l'autre.

Votre autre bras est posé sur le sol, perpendiculairement à votre corps. La tête est tournée vers lui, mais ne doit pas être relevée. En appuyant au-dessus du genou, ramenez votre jambe pliée vers le sol, jusqu'à ce que vous sentiez un étire- ment agréable du flanc et du bas du dos.

Vos pieds et vos chevilles doivent être souples. Pour que l'étirement soit réelle¬

ment efficace, vos épaules doivent demeu¬

rer collées au sol, de manière à ce que la tension s'exerce dans la bonne direction.

Gardez la position pendant 30 secondes, puis changez de côté.

Vous pouvez conclure une série d'exerci¬

ces dorsaux en vous mettant en position foetale, couché sur le côté, les jambes repliées, la tête reposant sur les mains jointes, tous les muscles relâchés.

(26)

L 'affaire Héli Freymond par Albert-Louis Chappuis XXXIII

- C'est la fatigue, opina Marguerite. C'est toujours comme ça, après les couches.

Surtout une première comme celle-là.

Faut la veiller.

C'est ce qu'on avait fait chez les Frey- mond, c'est ce qu'ils continuaient de faire tous, certains cette fois qu'il y avait quelque chose de plus grave dans ce corps qui dépérissait à vue d'œil maintenant, surtout depuis que plus rien ne l'alimen¬

tait.

Ça faisait six jours qu'F'lise se tourmen¬

tait dans son lit et. maintenant elle avait l'apparence d'un squelette. Sa poitrine, qui aurait dû être gonflée de lait, n'était qu'une forme flasque et sans nom.

Mais la malade résistait. Elle en avait la volonté. Elle en appelait à Dieu de la sauver, de la soulager de son mal jusqu'au jour où, brusquement, le ton de ses supplications changea totalement.

N'en pouvant plus, reconnaissant sa dé¬

faite après s'être vaillamment battue, elle souhaita la délivrance. Si Elise s'était défendue jusque-là. c'est pour son homme qu'elle l'avait fait plus que pour elle-même parce qu'elle ne voulait pas le quitter. Elle ne voulait pas mourir, pas le laisser seul dans le désarroi qu'une telle séparation, qu'une telle rupture, qu'un tel deuil allaient immanquablement provo¬

quer.

Maintenant, elle n'avait même plus cette force-là. Celle-ci l'avait quittée, comme les autres l'avaient abandonnée petit à petit, ne laissant dans un lit qu'un corps dont le cœur se défendait encore à un rythme affolant.

Du côté de ses proches, on s'épouvantait maintenant. A l'inquiétude du départ succéda l'angoisse. Pour chacun, tout espoir était perdu. Il suffisait de regarder ce visage hagard, tiré, pour s'en convain¬

cre.

Et. à part Héli, personne ne comprenait rien, pas plus d'un côté que de l'autre à ce qui avait atteint si rapidement cette Elise que chacun aimait. Impuissants devant le mal, les Olivier. Les Freymond ne fai¬

saient qu'entourer la malade sans désem¬

parer. comme si. à former un rempart autour d'elle, cela devait empêcher la mort de passer.

Louise s'était fait gronder par sa mère de ne pas aller dire un bonjour réconfortant à Elise, ne comprenant pas pourquoi elle s'en était abstenue jusque-là et semblait vouloir s'en abstenir encore.

- Elle ne s'en tirera pas, la pauvre! Te faut aller lui serrer la main une dernière fois.

La fille avait obéi. Elle s'était hasardée au milieu des parents désemparés, se compo¬

sant un visage accablé. Comme cela faisait longtemps qu'elle n'était pas reve¬

nue, on s'était écarté pour lui laisser la place.

En la voyant. Elise lui adressa un sourire, comme pour se faire pardonner de l'avoir parfois mal jugée, mal reçue aussi.

Louise lui avait répondu de même, mais sans rien dire, parce que vraiment, elle n'aurait pas su que glisser, que souffler, tant elle était surprise de voir combien l'arsenic pouvait défigurer quelqu'un avant de le tuer.

La fille attribuait cet état au poison lui- même, mais c'est les souffrances engen¬

drées par celui-ci qui en étaient la vraie cause.

Cela faisait douze jours maintenant qu'Elise se défendait dans son lit. Douze jours depuis le moment où elle avait été atteinte par son mal qui avait paru anodin au départ, pour s'aggraver rapidement.

Malgré cela, la malade avait conservé toute sa lucidité et, cet état avait fait naître en elle l'intention de dicter ses dernières volontés.

Elle avait des biens et voulait que ceux-ci reviennent aux personnes qu'elle affec¬

tionnait tout particulièrement.

Cette idée de faire son testament lui était venue en tête déjà bien avant sa maladie, comme si un pressentiment lui avait dicté cette pensée. Elle ne l'avait pas fait alors et le regrettait car elle l'aurait rédigé dans le calme tandis que maintenant, elle avait à peine la force de s'exprimer.

Certainement qu'Héli n'avait pas été en¬

thousiasmé lorsqu'elle lui fit part de son intention. 11 craignait peut-être que sa femme se fasse trop libérale mais il dut bien obtempérer lorsqu'elle le supplia, sentant sa fin approcher.

Pour les Freymond, qui n'avaient plus grand espoir, l'intention de leur belle-fille scellait sa fin. Une fin qu'elle sentait venir, que l'entourage essayait de refouler dans l'esprit de la malade tant qu'il pouvait le faire par de vaines marques d'encouragement: «Faut pas perdre es¬

poir!» ou bien: «Ça veut assez passer!» ou encore: «Il faut prendre son mal en patience!»

Combien de fois Elise ne les avait-elle pas entendues ces paroles? Combien de fois

ne leur avait-elle pas accordé crédit? Mais maintenant, elle ne pouvait plus les enten¬

dre. Elle les savait illusoires.

Le notaire Place, de Saint-Cierges, avait appris que ça n'allait pas fort du côté de Corrençon et dut bien admettre que ça n'allait plus du tout quand on vint le mander de toute urgence, et le soir encore, pour instrumenter cet acte.

C'était la première fos que ça lui arrivait.

Non pas de procéder à la rédaction d'un testament, mais de le faire pour un cas aussi tragique, pour une femme qui l'avait convié à son mariage quelques mois auparavant.

Et. c'est bien parce que l'événement avait ce caractère que le notaire avait accepté de venir de nuit, en toute hâte.

Comme Héli s'était chargé de solliciter Me Place, la Jeannette, dans un même temps, s'était dirigée chez les Chatelanat, les seuls voisins avec qui les Freymond étaient en très bons termes, pour appeler père et fils comme témoins de l'acte.

On avait hâtivement délibéré en famille pour savoir à qui s'adresser et il était apparu que les Chatelanat, causant peu.

feraient bien l'affaire. Ils n'iraient en tout cas pas colporter les dernières volontés de la mourante.

Le tabellion, en arrivant, n'avait pas aussitôt déballé ses documents, mais s'était plutôt approché de la malade.

Cachant sa stupéfaction, il lui adressa une parole réconfortante.

Une de plus qu'Elise entendait. Une encore qui ne servait plus à rien.

- Vous verrez, de prévoir votre testament, cela vous redonnera des forces.

Le notaire savait très bien ce qu'il disait, mais que pouvait-il déclarer d'autre, même s'il était certain que la femme ne se relèverait pas.

- Non. c'est la fin. répondit-elle, tant que sa voix lui permettait encore de s'expri¬

mer.

Il y eut un lourd silence, d'autant plus lourd que personne ne sut que dire.

Quand de telles paroles sortent de la bouche d'une si jeune femme à l'agonie, aucun mot n'existe pour y répondre.

Tous étaient dans l'embarras. Dans l'af¬

fliction surtout, sauf Héli dont l'émotion était feinte.

- C'est la fin!

Elle le répéta, ordonnant par là qu'on s'occupât en toute hâte de prendre note de ses dernières volontés.

Le notaire l'avait compris, comme ceux l'entourant aussi, dont les Chatelanat qui étaient présents, sans avoir eu le temps de se changer, sinon d'enfiler un pantalon et un veston propres.

Eux aussi étaient effarés de voir Elise dans cet état. Elise qu'ils n'étaient pas venus voir, leurs femmes s'en étant char¬

gées pour la famille.

(A suivre)

FRIBOURG

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