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Les revenus. Sensibilisation. Ménages et consommation. Qu en pensez-vous? B Les types de revenu. 6 Trouvez des exemples d impôts directs payés par les

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Texte intégral

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Sensibilisation

THÈME 1 Ménages et consommation

notions savoir-faire

Revenus primaires Revenu disponible Épargne Placements Taux d’intérêt

Utiliser des définitions Calculer un taux d’intérêt réel

A

Les revenus

Qu’en pensez-vous ?

Cochez la bonne réponse dans le tableau ci-dessous.

S’agit-il d’un revenu ? Oui Non Précisez votre réponse après lecture des documents.

1 Solde d’un militaire X Revenu primaire (du travail salarié)

2 Intérêts d’un livret X Revenu primaire (du capital ou de la propriété) 3 Retrait sur votre livret jeune X Diminution du patrimoine

4 Gain à la loterie nationale X Ressource exceptionnelle 5 Allocation chômage X Revenu de transfert

6 Voiture de fonction X Revenu primaire (du travail salarié, avantage en nature) 7 Bénéfices d’un artisan boulanger X Revenu primaire (mixte)

8 Dividende d’une action X Revenu primaire (du capital ou de la propriété) En vous servant des exemples ci-dessus, complétez la définition du revenu suivante :

Un revenu est un flux régulier en espèce ou en nature et qui ne diminue pas le patrimoine du ménage.

1

2

B Les types de revenu

Quelle est l’origine des revenus primaires (doc. 1) ? La participation des ménages à l’activité de production par la fourniture du travail et/ou du capital.

Complétez l’égalité suivante :

Revenu primaire = Revenu d’activité (Revenu du travail salarié + Revenu mixte ) + Revenu du capital

Trouvez des exemples pour chacune des prestations sociales évoquées dans le document 2.

Vieillesse : pensions de retraite, minimum vieillesse.

Santé : remboursement de la visite chez le médecin ou des médi- caments chez le pharmacien.

Famille : allocations familiales, allocation de rentrée scolaire.

Emploi : allocation chômage.

3

4

5

Trouvez des exemples d’impôts directs payés par les ménages.

Impôt sur le revenu, impôt de solidarité sur la fortune (ISF), impôts dits locaux (comme la taxe d’habitation ou la taxe foncière).

Complétez l’égalité suivante :

Revenu disponible du ménage = Revenus primaires + Revenus de transfert

– Prélèvements obligatoires (impôts directs et cotisations sociales)

Les prélèvements obligatoires (impôts + cotisations) sont-ils de l’argent perdu pour les ménages ?

Non, pas nécessairement, car les ménages peuvent récupérer les cotisations sous formes de prestations et les impôts sous forme de services publics (école).

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7

8 Doc. 1 Les revenus primaires

En contrepartie de leur participation à l’activité économique, les ménages reçoivent des revenus qualifiés de primaires, rémunérant les facteurs de production, travail et capital.

Ces revenus primaires des ménages comprennent : – la rémunération des salariés, c’est-à-dire tous les versements effectués par les employeurs au titre de la rémunération du travail (salaires et traitements nets, cotisations sociales salariales et patronales, avantages en nature…) ;

– les revenus du patrimoine (ou de la propriété)  : dividendes, intérêts, loyers, fermages, métayages ; – les revenus de l’entreprise individuelle, qui sont des revenus mixtes, puisqu’ils rémunèrent à la fois un travail et un capital.

Dictionnaire de SES, dir. C.-D. Échaudemaison, Nathan.

Doc. 2 Le revenu disponible

Pour connaître les revenus disponibles pour la consommation et l’épargne, il faut prendre en compte les opérations de redistribution, donc les transferts négatifs ou positifs qui affectent les revenus primaires  : on soustrait les prélèvements obligatoires (impôts directs et cotisations sociales) et on ajoute les prestations sociales (vieillesse, santé, famille, emploi…). Ces prestations constituent des revenus de transfert ou revenus indirects ou sociaux, c’est-à-dire des revenus qui sont la contrepartie de droits reconnus par la société (par exemple, le droit à la santé).

Dictionnaire de SES, dir. C.-D. Échaudemaison, Nathan.

9

(2)

Sensibilisation

22

L’utilisation du revenu

Complétez les deux égalités suivantes :

Épargne + Crédit = Placements non financiers + Placements financiers Revenu – Consommation = Épargne

Complétez le tableau suivant et précisez la définition des termes que vous ne connaissez pas.

Placement Revenu Placement Revenu

Immeuble Loyer Obligation Intérêts Actions Dividende Livrets Intérêts

Action : part du capital d’une société cotée.

Obligation : titre représentatif d’une créance sur une société ou sur un État.

Comment peut-on gagner de l’argent avec une action ? S’agit-il d’un revenu  ? On peut gagner de l’argent en la revendant au-dessus de son cours d’achat. Il s’agit d’une plus-value.

Il ne s’agit pas d’un revenu, car sa vente diminue le patrimoine financier.

Quelles sont les trois « qualités » qui permettent d’arbitrer entre les divers placements ? Surlignez les passages concernés dans le document 3. La sécurité ou le risque ; la rémunération ou la rentabilité ; la liquidité.

En vous servant de ces trois termes, complétez la phrase suivante : En 2009, les Français ont abandonné les placements boursiers, car trop risqués , d’abord pour les livrets, plus sûrs , puis pour l’assurance-vie, moins liquide que les livrets, mais plus rémunératrice .

Vous placez 1 000 € sur un livret jeune au taux d’intérêt de 2,5 %. Combien va vous rapporter ce placement (Doc. 4) ? L’intérêt annuel sera de 25 € (1 000 × 0,025).

Si le niveau de l’inflation est de 1 % au cours de l’année considérée, quel sera votre gain réel ? MÉTHODE 6

En utilisant la formule approchée, le taux d’intérêt réel sera de 2,5 % – 1 % = 1,5 %, soit un gain réel de 15 €.

En utilisant la formule exacte, le taux d’intérêt réel sera de (102,5 / 101) × 100 = 101,485 – 100 = 1,485 %, soit un gain de 14,85 €.

Vrai ou Faux ? Rayez la mauvaise réponse et corrigez les réponses fausses.

– L’épargne c’est le revenu disponible moins les placements. Vrai / Faux moins la consommation – Les placements rapportent des revenus de la propriété. Vrai / Faux

– Le revenu d’un agriculteur est un revenu mixte. Vrai / Faux

– Le taux d’intérêt réel c’est le taux nominal plus l’inflation. Vrai / Faux moins l’inflation

– Une action ne rapporte pas de revenu. Vrai / Faux un dividende (revenu de la propriété) 9

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16 Bilan

C

Doc. 3 L’arbitrage entre les divers types de placements financiers Si le CAC 401 affiche un gain de 23,1  % depuis le 1er janvier, peu de Français ont profité de l’embellie boursière. Toujours allergiques aux placements risqués, la plupart ont privilégié, en 2009, les produits d’épargne les plus sûrs, Livret A et assurance-vie en tête.

Selon le ministère de l’économie et des finances, 8,1 millions de livrets ont été ouverts entre janvier et avril. Mais, si les encours ont bondi au premier trimestre, le mouvement s’est inversé en cours d’année. Entre mai et novembre, les retraits ont été supérieurs de 7 milliards d’euros aux dépôts.

Pour Fabien Vrignon, directeur Bourse chez Cortal Consors, « ce retournement s’explique par la chute de la rémunération du Livret A, liée à la baisse des taux d’intérêt et au recul de l’inflation ». De 4 % en janvier, le rendement est passé à 2,5 % en février, puis à 1,75 % en mai et à 1,25 % en juillet.

Cette inversion a principalement bénéficié à l’assurance-vie, l’autre placement « chouchou » des Français, moins liquide2 mais plus rentable, avec des rendements dépassant encore fréquemment 4 % en 2009.

J. Porier, Le Monde, 31 décembre 2009.

Doc. 4 Taux d’intérêt nominal et réel

Le taux d’intérêt est un prix : c’est le prix qu’il faut payer pour emprunter de l’argent ; c’est aussi le prix que l’on reçoit quand on prête de l’argent. Ce prix s’exprime sous la forme d’un taux, par exemple 5,5 %. L’intérêt est donc la rémunération d’un service, le prêt d’argent.

Le taux d’intérêt nominal est celui qui est fixé lors de l’opération d’emprunt ou de prêt, celui qui est inscrit dans le contrat qui lie emprunteur et prêteur, et celui qui est payé par l’emprunteur au prêteur. Mais au fil du temps, l’inflation3 vient grignoter la valeur réelle des sommes prêtées et remboursées. On calcule donc le taux d’intérêt réel en corrigeant le taux d’intérêt nominal des effets de l’inflation.

Source : brises.org

1. Cotation Assistée en Continue (40 sociétés) : c’est l’indice de la bourse de Paris. 2. Capacité d’un placement à être facilement transformé en moyens de paiement. 3. L’augmentation des prix.

(3)

notions savoir-faire Redistribution Assurance/Assistance Impôts/

Cotisations sociales RMI/RSA

Interpréter des déciles Comparer une théorie aux faits

A

23

10

La redistribution

Fonctionnement et effets

Quel est, globalement, le but de la redistribution ? Le but est d’assurer une certaine justice sociale, en diminuant les inégalités, mais aussi d’assurer la solidarité entre les géné- rations ou entre actifs et inactifs.

Quelle différence faites-vous entre la redistribution verticale et horizontale ? Illustrez chacune d’entre-elles par un exemple.

La redistribution verticale est assurée par les organismes sociaux : elle répond à une logique d’assurance basée sur le couple cotisations-prestations.

La redistribution horizontale repose sur un système de contri- bution-restitution assurée par l’État : elle vise à diminuer les inégalités.

Exemples : pour la première, on peut citer les assurances mala- dies ; pour la seconde, l’ISF.

Complétez la phrase suivante (Doc. 2) :

En 2006, la moitié des ménages français disposaient d’un niveau de vie avant redistribution inférieur à 17 188 euros .

MÉTHODE 5

Retrouvez les données manquantes du tableau.

2

3

4

5

Complétez le schéma suivant avec les termes en gras du document 1.

Schéma de la redistribution 1

Expliquer le résultat trouvé pour la ligne D9.

Les ménages concernés versent plus de prélèvements obliga- toires qu’ils ne reçoivent de prestations sociales.

La redistribution des revenus permet-elle de réduire les inégalités de niveau de vie ?

Oui, les ménages les moins riches voient leur niveau de vie progresser grâce à la redistribution, d’autant plus fortement que le niveau de vie d’origine est faible. Le rapport interdécile D9/D1 se réduit sensiblement en passant de 5,01 à 3,41.

6

7

Analyse

THÈME 1 Ménages et consommation

Doc. 1 La redistribution des revenus

Prélèvements sur les revenus dits « primaires » (revenus d’activité et de la propriété) imposés par les pouvoirs publics ou des accords conventionnels pour financer des prestations sociales ou des services collectifs. Les bénéficiaires de la redistribution disposent de ce fait d’un revenu (en espèces ou en nature) différent de leur revenu primaire.

On distingue habituellement la redistribution verticale et la redistribution horizontale : la première s’effectue des riches vers les pauvres, la seconde entre ceux qui

supportent un risque et ceux qui n’en supportent pas (entre célibataires et chargés de famille, entre bien portants et malades, par exemple). La redistribution s’appuie sur l’impôt et sur les cotisations sociales1. Elle contribue à modifier la répartition des revenus telle qu’elle s’effectue sur le marché (répartition dite « primaire »).

L’économie de A à Z, Le dictionnaire d’Alternatives économiques en ligne, alternatives-economiques.fr

Doc. 2

Décile

Avant redistribution

(a)

Après redistribution

(b)

Évolution (b) – (a) D1 6 899 9 723 + 2 824 D2 10 144 12 089 + 1 945 D5 17 188 17 597 + 409 D8 26 582 25 799 – 783 D9 34 554 33 193 – 1 361 D9/D1 5,01 3,41

Insee-DGI, enquêtes revenus fiscaux et sociaux 2006.

Distribution des niveaux de vie2 des ménages avant et après redistribution (en 2006)

Services collectifs État

Organismes sociaux

Prestations sociales Impôt

Revenus dits « primaires »

Cotisations sociales

1. Les impôts et les cotisations sociales constituent les prélèvements obligatoires. 2. RDB par unité de consommation.

(4)

24

Le Revenu de solidarité active (RSA)

En quoi consiste le RSA (Doc. 3) ? Quels en sont les objectifs ? Il consiste à verser une allocation aux inactifs et aux chômeurs qui reprennent un emploi, en complément de leur revenu d’activité.

Il vise à améliorer les revenus des travailleurs pauvres et à inciter les bénéficiaires de minima sociaux à reprendre un emploi.

S’agit-il d’une prestation sociale nouvelle ?

Le RSA est nouveau dans le principe, mais il remplace deux autres minima sociaux : le RMI (Revenu minimum d’insertion, entré en vigueur en 1988) et l’API (Allocation de parent isolé, 1976).

Pourquoi reprendre un emploi pourrait-il être synonyme de baisse de revenus ?

Reprendre une activité à temps partiel, rémunérée au niveau du SMIC, entraînait une baisse de revenus pour les personnes considérées. Cela n’incitait donc pas celles-ci à reprendre un emploi. Ce phénomène porte le nom de « trappe » à inactivité, chômage ou pauvreté.

Quels risques liés à la mise en place du RSA sont relevés dans ce rapport du Sénat (Doc. 4) ?

Tout d’abord, voyant que leurs salariés perçoivent un revenu complémentaire au revenu d’activité, les chefs d’entreprise ne seraient pas incités à accroître les salaires. Ensuite, le RSA encourage les employeurs à proposer des emplois atypiques, au détriment des emplois en CDI et à temps plein.

Les données du tableau (Doc. 5) militent-elles en faveur de la mise en place du RSA ?

Non, car l’absence de reprise du travail pour raison finan- cière (ici représentée par la ligne « Les emplois proposés ne conviennent pas ») n’arrive qu’au 6e rang des raisons expliquant les difficultés pour les allocataires du RMI ou de l’API à trouver un emploi.

Quelle mesure serait plus pertinente pour favoriser l’activité des personnes sans emploi ?

À la vue des résultats du tableau, la principale mesure à prendre consisterait à améliorer la formation des demandeurs d’emploi.

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9

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Vrai ou Faux ? Justifiez votre réponse si nécessaire.

Les prélèvements obligatoires sont composés des impôts et des prestations sociales. Vrai / Faux Des cotisations sociales.

La redistribution augmente le revenu des ménages. Vrai / Faux Certains ménages sont gagnants, d’autres perdants.

Le RSA est un exemple de redistribution verticale. Vrai / Faux Il dépend des revenus.

La redistribution réduit les inégalités de niveau de vie. Vrai / Faux Puisque le rapport interdécile diminue (Doc. 2).

14 Bilan

B

Analyse

Doc. 3 Qu’est ce que le Revenu de solidarité active1 ?

Le RSA est un complément de revenu destiné aux personnes démunies qui occupent ou reprennent un emploi. Il permet de combiner les revenus du travail et les revenus de la protection sociale. Il répond à deux objectifs : améliorer les revenus des travailleurs pauvres et inciter les bénéficiaires de minima sociaux à reprendre un emploi. Il repose sur la thèse que certains titulaires de minima sociaux ne cherchaient pas d’emploi ou n’occuperaient pas les emplois qu’on leur propose, parce que les allocations sont trop élevées par rapport aux salaires proposés. Pour un allocataire, reprendre un travail, même quelques heures, ne doit pas être synonyme de baisse de revenus.

P. Delhaye, « Le RSA, un outil de lutte contre la pauvreté », Observatoire des inégalités, 27 août 2008.

Doc. 4 Les limites du RSA

Le principal défaut [du RSA] réside dans l’encouragement implicite au temps très partiel. Le soutien très important apporté par ces dispositifs dès les premières heures d’activité fait en effet craindre des pressions à la baisse des salaires et un renforcement du recours par les entreprises à des emplois à temps partiel ou à des emplois temporaires.

Si ces formes d’emploi atypiques constituaient de façon habituelle une étape vers des emplois stables et à temps complet, il pourrait être souhaitable d’encourager les bénéficiaires de minima sociaux à les occuper. Mais les études disponibles montrent qu’en réalité, les chances, pour un travailleur à temps partiel, de retrouver un emploi à temps plein sont faibles.

V. Létard, Rapport d’information du Sénat n° 334, 2005.

Doc. 5 Raisons identifiées par les bénéficiaires de minima sociaux sans activité expliquant leur difficulté à trouver un emploi (principales réponses en %)

Catégorie de bénéficiaires RMI API

Absence de formation adéquate 22 26

Absence d’emploi à proximité dans votre domaine

15 9

Problèmes de santé 13 3

Absence de véhicule ou du permis 15 17

Trop âgé pour les employeurs 10 4

Les emplois proposés ne conviennent pas (salaires, horaires...)

6 6

Indisponibles pour l’instant 2 17

Champ : personnes déclarant rechercher activement un emploi sans en occuper déjà un.

Drees, enquête auprès des bénéficiaires de minimas sociaux, 2006.

1. Le RSA a été expérimenté dans 34 départements à partir de mai 2007, généralisé à l’ensemble des départements métropolitains le 1er juin 2009 et remplace automatiquement le Revenu minimum d’insertion (RMI) et l’Allocation parent isolé (API). Son montant (au 1er janvier 2010) est de 460 € pour une personne seule, 690 € pour deux personnes, 828 € pour trois.

(5)

THÈME 1 Ménages et consommation

29

Analyse

notions savoir-faire

Consommation ostentatoire Socialisation Effet de distinction et d’imitation Norme sociale

Utiliser un texte pour argumenter Utiliser des notions sociologiques

Qu’est ce qu’une consommation ostentatoire (Doc. 1) ? Donnez des exemples actuels.

C’est une consommation qui a pour objectif d’affirmer son statut de classe privilégiée par la consommation de produits de luxe, de marques prestigieuses (Rolex, Montblanc, etc.) et aux prix très élevés. Il peut s’agir aussi de pratiques élitistes (golf, polo, opéra, etc.)

Détailler le mécanisme évoqué dans la phrase soulignée grâce au schéma ci-dessous Complétez le schéma par les notions : cherche à imiter, cherche à se différencier.

1

2

A

Les explications sociologiques de la consommation

La consommation : un acte social

Faites une phrase avec la donnée soulignée (Doc. 3).

64 % des filles élèves en classe de seconde font du sport (en dehors des cours d’EPS au lycée).

Quels déterminants influencent la pratique sportive des adolescents ?

Tout d’abord le genre : les garçons ont une pratique sportive supérieure à celle des filles.

Puis la classe avec des taux de pratique plus élevé en classe de seconde, puis en 1 et Terminale, et enfin en lycée professionnel.

Le niveau de diplôme des parents : plus le diplôme de ceux-ci est élevé, plus la pratique sportive est importante.

4

5

re

En quoi le document 2 relativise-t-il l’analyse précédente ? Pour Veblen ou Bourdieu il y a une domination culturelle qui va des classes supérieures vers les classes inférieures. Si ce phénomène sociologique est toujours présent un autre mouvement en sens inverse n’est pas moins prégnant de nos jours. La culture de masse véhiculée par les mass médias exerce aussi une forte influence en particulier chez les jeunes.

La culture des classes supérieures a perdu de sa légitimité pour les nouvelles générations.

3

Doc. 1 La consommation comme signe

Dans sa Théorie de la classe de loisir (1899), Veblen analyse la consommation de la classe oisive comme un phénomène ostentatoire : les membres de cette classe aiment consommer des produits qui leur permettent de se différencier du commun des mortels, afin d’affirmer leur statut de classe privilégiée ; par mimétisme, ce

comportement tend à se répandre dans l’ensemble de la société. Mais comment reconnaître un produit remplissant une telle fonction ? C’est avant tout un produit qui est cher, nous dit Veblen.

J. Boncœur, H. Thouément, Histoire des idées économiques, Circa, Nathan, 1993.

Doc. 2 Un schéma remis en cause aujourd’hui chez les lycéens Or que montre le cas des lycéens ? Tout d’abord que la transmission culturelle verticale dans les milieux favorisés n’est absolument pas automatique. Elle ne se maintient que dans des conditions très particulières, au prix d’une ségrégation sociale par le haut, dans des établissements qui échappent au principe de la sectorisation et ont une certaine maîtrise du recrutement de leurs élèves. Une implantation géographique de centre-ville semble également jouer un rôle très important. Quand ces conditions ne sont pas réunies, les mécanismes de socialisation horizontales risquent de contrecarrer les mécanismes de socialisation verticale : autrement dit, la culture entre pairs peut « neutraliser » les acquis de la culture que les parents essaient de transmettre.

D. Pasquier, Cultures lycéennes, la tyrannie de la majorité, Autrement, 2005.

Doc. 3 La pratique sportive des jeunes en dehors des cours d’EPS dispensés au collège ou au lycée (en %)

Classe Garçons Filles Ensemble

2de 82 64 72

1re-Terminale 80 62 70

Cap-Bep 71 40 58

Niveau de diplôme

des parents Garçons Filles Ensemble

Sans diplôme 64 44 52

Inférieur au bac 71 55 65

Bac 77 71 75

Supérieur au bac 92 76 83

Ensemble 77 60 69

Champ : jeunes de 12 à 17 ans. Insee première, n° 932, novembre 2003.

Cherche à se différencier Cherche à se différencier

Cherche à imiter Cherche à imiter Classe

privilégiée

Classe moyenne

Classe populaire

13

Le temps libre puisque la pratique diminue de la seconde à la terminale.

(6)

30

Analyse

B La mode des adolescents

Quelle marque se trouve présentée sur ces photos  ? Airness.

Quel est son logo ? Connaissez-vous une autre marque célèbre qui utilise aussi un animal comme logo ? Visent-elles le même groupe social ?

Son logo est une panthère noire. L’autre marque est Lacoste et son crocodile. Le crocodile est un marqueur discret tandis que le plus souvent la panthère d’Airness occupe une place impor- tante sur le vêtement. Ces deux marques s’adressent à des catégories sociales différentes (jeunes de classes populaires/

classes moyennes et supérieures), même si la marque Lacoste a été détournée par les jeunes d’origine populaire.

6

7

Quelle était son premier secteur d’activité ?

Airness est une marque d’équipementier sportif française créée en 1989 par Malamine Koné, enfant des cités, qui sponsorise diverses équipes professionnelles du championnat de France de football et des équipes nationales africaines. On pourra remarquer la différence avec l’origine sociale du fondateur de la marque Lacoste.

Que montrent les photos b, c et d ?

La diversification de la marque dans le domaine des fournitures scolaires, des parfums-déodorants, de la téléphonie mobile…

afin de toucher une clientèle plus large, ou de réaliser un chiffre d’affaires plus important avec le même public.

8

9

Trouvez dans le document 4 les passages qui confirment les arguments suivants :

– Pour les jeunes, la mode a essentiellement une fonction d’intégration. « D’après les parents d’où vient cet attrait de leur enfant pour les marques ? 68 % des parents pensent que c’est essentiellement pour être facilement accepté par ses camarades. » – Elle est une façon de communiquer. « … et constituent autant de signes de reconnaissances entre eux. »

– La mode jeune résulte essentiellement d’une socialisation horizontale (Doc. 2). « … et pourtant seulement 16 % des filles et 23 % des filles et 23 % des garçons ne parlent jamais entre eux de la façon dont tel ou tel est habillé. »

– Suivre la mode n’obéit pas à une logique économique. « Les marques : produits plus chers ? De meilleure qualité ? 60 % des parents considèrent que ces vêtements ne sont pas de meilleure qualité et qu’ils sont plus chers… »

– Elle permet de se différencier : « Les styles portés sont variés… »

– La mode est ressentie comme une contrainte sociale. : « qui se doit d’être signée » ; « se doivent de porter » 10

Doc.4 Enquête auprès des adolescents et de leurs familles Quelle mode pour les ados ? On apprend [dans cette enquête]

que les chaussures sont LA principale pièce de vêtement qui se doit d’être signée, c’est la déclaration de 96 % des garçons et 76 % des filles. L’unanimité se fait aussi autour des sacs à dos qui se doivent de porter la marque Eastpak pour 73  % des collégiens interrogés. Les styles portés sont variés, au moins quant à leur dénomination : shall, racaille, rider, skater, etc., et constituent autant de signes de reconnaissances entre eux. Aucune triche n’est possible : les ados sont imbattables sur le détail qui prouve que le vêtement est de marque ou non.

Pourquoi porter des marques ? 60 % des garçons et 50 % des filles préfèrent des vêtements de marque parce qu’ils sont beaux. Si les collégiens répugnent à reconnaître leur attrait marqué pour les marques, et en particulier les filles, les autres réponses prouvent au contraire que c’est primordial dans leur vie : 42 % achètent des vêtements dès qu’un peu

d’argent tombe dans leur escarcelle. Ils prétendent que ce n’est pas une chose importante et pourtant seulement 16 % des filles et 23 % des filles et 23 % des garçons ne parlent jamais entre eux de la façon dont tel ou tel est habillé.

Les marques : produits plus chers ? De meilleure qualité ? 60 % des parents considèrent que ces vêtements ne sont pas de meilleure qualité et qu’ils sont plus chers... Le poids financier est très lourdement ressenti par 92 % des professions intermédiaires, 86 % des familles avec un seul salaire (parent au foyer), et par 86 % des familles d’ouvriers et employés.

D’après les parents d’où vient cet attrait de leur enfant pour les marques ? 68 % des parents pensent que c’est essentiellement pour être facilement accepté par ses camarades.

Enquête de l’Union des Familles en Europe, 2004.

a. b. c. d.

(7)

THÈME 1 Ménages et consommation

31

Analyse

Enquête sur les jeunes et les marques

Les jeunes et les marques

Lycée (en %) Échantillon

Nombre %

Filles Secondes Premières Terminales

Q1: Portez-vous des vêtements de marques ?

Votre enquête Enquête UFE (%)

Nombre  % G F

La plupart du temps

ou de temps en temps Ensemble 93 92

2de 1re Terminale

Jamais Ensemble 7 8

2de 1re Terminale

Q2 : Que diriez-vous à propos des marques de vêtements ?

Votre enquête Enquête UFE (%)

Garçons Filles G F

Je préfère ces vêtements parce qu’ils sont beaux en général.

60 50

Je préfère porter ces vêtements parce que c’est important pour être bien accepté.

11 6

Je ne tiens pas

particulièrement à porter des marques.

29 44

Q3 : L’instauration d’une tenue uniforme (comme en Angleterre dans les écoles du secteur public par ex.) vous paraît-elle souhaitable ?

Votre enquête Enquête UFE (%)

Garçons Filles G F

Oui 24 16

Non 70 65

Je ne sais pas 6 19

notions savoir-faire

Consommation ostentatoire Mode Effet de distinction et d’imitation

Faire une enquête Calculer un pouvoir d’achat

14

(Cette enquête s’appuie sur celle réalisée par l’Union des familles en Europe auprès de 539 collégiens durant l’année scolaire 2003-2004, http://www.uniondesfamilles.org/enquetes.htm)

Afin que votre échantillon soit le plus représentatif possible de votre lycée, vous allez, au préalable, compléter le tableau ci-contre en vous renseignant auprès de votre administration.

Vous essaierez dans la mesure du possible d’administrer votre questionnaire au hasard.

Quelles variables de contrôle auraient pu aussi être retenues ? Âge, filières techniques/générales, profession des parents, etc.

Commentez les réponses à la question 1. Constatez- vous une influence de la classe et donc de l’âge sur les réponses ?

On observe que la proportion d’adolescents déclarant por- ter des marques la plupart du temps est la même, quelle que soit la classe (entre 36 et 41 %). Mais ceux qui déclaraient ne jamais en porter (11 % en 6 ) ont quasiment disparu en 3 (4 %) (source UFE).On pourra observer si on a le même phénomène en lycée.

Comparez les réponses à la question 2 avec les réponses à la question précédentes. Y a-t-il un effet

« genre » sur les réponses ?

On pourra vérifier s’il y a un écart entre la réalité et l’impor- tance accordée aux marques comme pour l’enquête UFE, en particulier pour les filles qui semblent plus contraintes par la pression du groupe que les garçons.

Quelle fonction de la marque met en évidence le deuxième item ?

Une fonction d’intégration.

Commentez les réponses à la question 3. Que vise l’instauration d’un uniforme à l’école ? Les filles sont plus défavorables que les garçons à l’uniforme car plus sensibles que les garçons à l’apparence vestimentaire. Les marques coûtent cher, elles pénalisent particulièrement les milieux modestes. L’uniforme éviterait la compétition du « look ».

D’autre part, les marques sont aussi un repère pour les bandes, elles favorisent le racket et la violence à l’école.

1

2

3

4

5

e e

(8)

Nom Date Classe

Nom Date Classe

32

Taux de variation annuel du SMIC1 et des prix.

a) Donnez la signification des deux données entourées. (2 points) En 2004, le SMIC a augmenté de 5,8 % en France.

Cette même année l’inflation était de 2,1 %.

b) Calculez l’écart entre les deux données précédentes et précisez à quoi il correspond. (1 point)

L’écart est de 3,7 % et il correspond au gain du pouvoir d’achat du SMIC.

c) Comparez les deux dernières années. (2 points)

En 2009, la hausse du SMIC est inférieure à celle de 2008 (1,3 % contre 3,2 %) mais le gain de pouvoir d’achat y est supérieur (1,2 contre 0,4 %) en raison d’une plus faible inflation (0,1 % contre 2,8 %).

3

Complétez te texte à trous ci-dessous par les termes appropriés (6 points) : de transferts, cotisations sociales, épargne, pouvoir d’achat, primaires, prélèvements, impôts, prix, prestations sociales, consommation, disponible (2 fois).

Les revenus perçus par les ménages en contrepartie de leur participation à l’activité productive sont appelés revenus primaires . Si on ajoute à ceux-ci les revenus de transferts ou prestations sociales , et si on retire les prélèvements obligatoires, c’est-à-dire les impôts et les cotisations sociales , on obtient le revenu disponible du ménage. Ce dernier est utilisé soit pour la consommation , soit pour l’ épargne . L’évolution de ce revenu disponible et celle des prix permettent de mesurer l’évolution du pouvoir d’achat du ménage.

Répondez par Vrai ou Faux aux affirmations suivantes, et justifiez votre réponse. (9 points)

Affirmation Vrai Faux Justification

1 L’ensemble des travailleurs perçoit

un salaire. X Les travailleurs indépendants (artisans, commerçants…) ne perçoivent pas de salaire mais un revenu mixte.

2

Les cotisations sociales sont versées par les administrations publiques aux ménages à bas revenus.

X Les cotisations sociales sont des prélèvements à ne pas confondre avec les prestations sociales.

3 Pour bénéficier des revenus de transferts,

il faut cotiser préalablement. X Certaines prestations ne nécessitent pas de cotisations préalables et sont donc financées par l’impôt (RSA).

4 Plus le revenu disponible d’un ménage

est élevé, plus l’épargne est importante. X Un revenu élevé permet à la fois une consommation et une épargne importante.

5 L’épargne d’un ménage lui procure

des revenus supplémentaires. X L’épargne procure des revenus du capital (intérêts, dividendes…).

6 L’inflation entraîne une baisse du pouvoir

d’achat des ménages. X En l’absence de progression du revenu disponible dans les mêmes proportions.

7

La 1re loi d’Engel stipule que la hausse du revenu entraîne une baisse des dépenses de consommation consacrées à l’alimentation.

X C’est la part du budget consacrée à l’alimentation qui diminue et non les dépenses elles-mêmes.

8 L’élasticité-prix de la demande est

normalement de signe négatif. X Quand les prix augmentent, la demande diminue en général et inversement.

9

La consommation ostentatoire vise à rapprocher les comportements de consommation des différents groupes sociaux.

X

Elle est le fait des catégories sociales privilégiées qui cherchent à se distinguer de la grande masse de la population.

1

2

0 1 2 3 4 5 6

Années 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 7

%

SMIC inflation

Insee.fr, france-inflation.com

1. Salaire minimum interprofessionnel de croissance.

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