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Amélioration. du service. agrométéorologique canadien. Agriculture. I ma* Canada. Publication /F. Canada. i Pn^

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(1)

Amélioration

du service

agrométéoro-

logique canadien

I

ma*

Agriculture

Canada

Publication

174 3 /F

i

Pn^ s Canada

(2)

On adopte

trop

souvent une

attitude fataliste à l'endroit

du temps

et

de

ses

conséquences. — «Après

tout,

que peut-on

y faire?»

Cela

n'est pas tragique s'il

s'agit

simplement d'annuler un

pique-nique, mais

pour

lesagriculteurs

une

telleattitude

peut

setraduire

par d'importantes

pertes

de

revenu.

Sans doute

n'est-il pas réaliste d'espérer

changer

le

temps, mais grâce

à la technologie

moderne,

les

agriculteurs

peuvent

réduire

au minimum

leurs pertes et tirer

pleinement

parti des conditions météorologi-

ques

favorables.

Une équipe

d'agriculteurs et

de météorologues

travaillent

en

ce

moment

à

améliorer

le service agro-

météorologique

canadien.

En

concertant et

coordon- nant

ses ressources, le

Canada peut

se

doter du

service

spécialisé

dont

les agriculteurs

ont

besoin

pour

effec- tuer leur travail.

La présente

publication décrit le travail

en

cours, ce qui reste à faire, et le rôle

que

les agriculteurs

eux-mêmes peuvent

jouer.

Qu'est-ce qu'un service agrométéorologique

En

règlegénérale,

un

service

agrométéorologique

fournit

aux

agriculteurs

deux

types

de données,

soit

des

prévisions

météorologiques

etdes

renseignements météorologiques

spécialisés.

Les

prévisions

peuvent

être détaillées

pour

les

prochaines 24 heures

ou,

d'une façon

plus générale, fournir les

tendances météorolo-

giques sur

une période

allantjusqu'à 2 semaines. Les

renseignements

spécialisés

peuvent

porter

par exemple

sur la

convenance des

conditions

météorolo-

giques

pour

le

séchage du

foin, la probabilité

d'une

infestation

de ravageurs

et les teneurs

en eau du

sol.

Idéalement,

le service

agrométéorologique

de- vrait fournir

beaucoup

plus

de renseignements.

D'abord,

il offrirait

aux

agriculteurs

un moyen

efficace

de cerner

et

de

définir leurs

problèmes

à inci-

dence météorologique.

Puis il mettrait à contribution

les résultats

de

recherches, les

données

et le savoir- faire réunis

par

les divers ministères et

organismes gouvernementaux

afin

de

tenter

de remédier

à ces

problèmes.

LIBRARY / BIBLIOTHEQUE

AGRICULTURE CANADA OTTAWA K1A 0C5

3 T073 000253D1

5

(3)

Situation actuelle

La plupart des

fonctions nécessaires à la

mise

sur pied

d'un

service

agrométéorologique

efficaceexistent

déjà: il reste

seulement

à les réunir.

À

l'heure actuelle, le Service

de l'environnement atmosphérique (SEA) du

ministère fédéral

de

l'Envi-

ronnement

fournit

de

l'information

météorologique de

base à travers tout le

Canada. Cela comprend

des statistiques et

des

analyses

météorologiques,

et des prévisions

pour

1 à 2 jours, 3 à 5 jours, età

long

terme,

pour

15 jours.

Le

Service effectue

présentement

des

recherches

sur l'évolution et la variabilité climatiques et s'efforce

d'améliorer

les

méthodes de

prévisions à

long terme

etsaisonnières.

Le SEA

pourrait

mettre

àla

disposition

des

agriculteurs

des renseignements mé-

téorologiques spécialisés, tels

que des

avertissements

de

gel,

des

prévisions

de

rosée, et

des informations

sur

les

taux

d'évaporation, les conditions

de

pulvérisation

des

cultureset

de séchage du

foin, les besoins d'irriga- tion et les risques d'infestation

de

ravageurs.

De son

côté,

Agriculture Canada mène des

re-

cherches agrométéorologiques dans

ses stations à tra- vers le pays.

De concert avec

le

SEA,

il réunit

des données

sur l'évaporation, les

températures

et les te-

neurs en eau du

sol, et

explore un

certain

nombre de domaines

reliés à la

météorologie.

À

l'échelle provinciale, certaines stations

de

re-

cherches

et certains services

de

vulgarisation fournis- sent

des renseignements météorologiques

directe-

ment aux

agriculteurs

au moven d'un système de

ré-

ponse téléphonique, de

contacts personnels,

de

collo-

ques

et

de

réunions.

Ce

contact étroit favorise le dialo-

gue

qui est nécessaire

pour permettre aux gouverne- ments de

se tenir

au courant des techniques de

gestion et

des opérations

agricoles courantes, et

de cerner en

même temps

certains

problèmes agrométéorologiques

précis.

Les

universités,

en

plus

de former

les pro- fessionnelsqui

oeuvrent dans

les services

météorologi-

ques,

mènent souvent des recherches

sur des pro-

blèmes

agricoles précis reliés

aux

conditions

atmos-

phériques.

Enfin, la

Fédération canadienne de

l'agriculture

(FCA),

qui

regroupe des organismes

agricoles pro- vinciaux,

régionaux

et

nationaux,

a joué

un

rôle-clé

en amorçant

le

dialogue

entre les agriculteurs et les pro- fessionnels

en vue d'améliorer

le service

agrométéoro-

logique.

(4)

Amélioration du service météorologique Une

participation étroite et

une

coordination

de

tous les

groupes

sont essentielles. Cette question fut

d'abord abordée dans un rapport

conjoint publié par

la

FCA

et Agriculture

Canada en mai

1977.

Après

discussion, il fut

convenu que

la meilleure

approche

consistaità

mettre

surpieddes comités provinciaux,ce à

quoi

les ministres

de

l'Agriculture devaientsouscrire

en

1980.

Cette

approche

se

fonde

sur

un ensemble de

lignesdirectrices acceptées

par

le

Comité de

coordina- tion des services agricoles

canadiens (CCSAC).

Celles- ci

préconisent en

effet

que

la tâche d'améliorer le

service

agrométéorologique incombe aux

comités pro- vinciaux desservices

agrométéorologiques. Chacun de

ces

comités

devait

comporter une

représentation des agriculteurs,

des

ministères fédéral et

provinciaux de

l'Agriculture et

de l'Environnement,

ainsi

que de

tous

organismes

privés susceptibles

déjouer un

rôle utile.

Les comités cerneront

etdéfinirontles

problèmes

agri- coles à incidence

météorologique, recommanderont des

solutions et surveilleront les résultats.

À

l'échelle nationale, le

Croupe de

coordination

des

services

agrométéorologiques (formé de

trois

membres représentant Environnement Canada,

Agri- culture

Canada

et la

Fédération canadienne de

l'agri- cultue, plus

un

secrétaire) surveille le

fonctionnement

du

service

agrométéorologique

et fait office

de

cour- roie

de

transmission et

de

catalyseur.

Déjà en

1978, certaines provinces s'étaient dotées

de comités des

services

agrométéorologiques compor-

tant

une

représentation

de

tous les

groupes

intéressés.

En

1981,

de

tels

comités

existaient

en Colombie-

Britannique,

en

Alberta,

en

Ontario,

au Québec, dans

l'Ile-du-Prince-Edouard et à

Terre-Neuve.

Le Service agrométéorologique à l'oeuvre L'information

diffusée grâce

au

service

agromé- téorologique canadien joue

déjà

un

rôle précieux

au Canada. Par exemple, un système

d'alerterapide

pour

déceler les infestations

de ravageurs permet aux

pro-

ducteurs de pommes de

l'Ontario

d'économiser

quel-

que deux

millions

de

dollars

par année en

pesticides.

Le

fait d'effectuer les pulvérisations

au moment où

leur efficacité est

optimale

réduit

de 40

à

50 pour

cent les besoins

en

pesticides et,

du même coup,

les

quantités

de

résidus

dans

le milieu.

(5)

Communication de l'information aux

agriculteurs

Les

agriculteurs

des Maritimes peuvent

obtenir

les plus récentes prévisions

météorologiques en

synto- nisant à toute

heure du jour ou de

la nuit le poste

de radiométéo de

l'Atlantique.

Un

certain

nombre de

cassettes

compilées par

le

SEA

sont diffusées

24 heures par

jour, 7

jours par semaine.

L'accent est

mis

sur les

données

susceptibles d'intéres- ser les agriculteurs, telles

que

la direction et la vitesse des vents, le

degré

d'humidité, les avertissements

de

gel et les indices relatifs

au séchage des

récoltes et

au mildiou de

la

pomme de

terre.

Cette

information

locale détaillée éclaire les agri- culteurs

dans

leurs prises

de

décision.

Votre contribution

Les gouvernements

déploient

beaucoup

d'efforts

en

ce

moment pour améliorer

lesservicesmétéorologi-

ques

offerts

aux

agriculteurs canadiens.

Mais

ce qui sera fait

dans

le futur

dépendera de l'empressement

des participants

au système

à

cerner

les

problèmes

locaux et à se

mettre

à la

recherche de

solutions.

Cha-

cun, aussi bien les agriculteurs

que

les ministères

gou- vernementaux

et les universités, doit s'interroger sur ce qu'il pourrait faire

pour améliorer

le

présent

sys-

tème.

Ainsi, les agriculteurs

peuvent

utiliser les services déjà disponibles et

communiquer

leursbesoins et pro-

blèmes

précis.

Chacun

devrait

donc

entretenir le

contact et

nous

faire profiter

de

ses idées et sugges- tions.

Pour de

plus

amples renseignements, communiquez

avec:

Personnes-ressources du Distribution de la brochure comité provincial

Terre-Neuve

M. M.D.

Sudom

Agent d'information

Directeur du développement Ministèredu développement Ministère du développement rural, agricole du Nord

rural, agricole et du Nord Édifice de la Confédération 5e étage, Place de Saint-Jean (Terre-Neuve)

l'Atlantique

A1C 5T7

Rue Water

Saint-Jean (Terre-Neuve)

(6)

Nouvelle-Ecosse

M. I'. Dzikowski

Direction des sols et des cultures

Ministère de l'Agriculture de

la Nouvelle-Ecosse C.P. 550

Truro (N.-É.)

B2N

5E3

Coordonnateurdes publications

Département d'agriculture et

de commercialisation Collège agricole de la

Nouvelle- Ecosse C.P. 550

Truro (N.-É.)

B2N

5E3

Nouveau-Brunswick Climatologue provincial Ministèrede l'Agriculture et

du Développement rural du Nouveau-Brunswick

C.P. 6000

Fredericton (N.-B.)

E3B 5H1

Directeur des

Communications et de la

Commercialisation

Ministère de l'Agriculture et

du Développement rural C.P. 6000

Fredericton (N.-B.)

E3B

5H1

île-du-Prince-Édouard

M. A. Bootsma

Secrétaire, Comité des services agrométéorologiques de rîle-du-Prince-Édouard Ministère de l'Agriculture et

des Forêts de

l'Ile-du-Prince-Édouard C.P. 1600

Charlottetown (Î.-P.-É.)

CIA 7N3

Directeur des

Services d'information et de gestion

Ministère de l'Agriculture et

des Forêts C.P. 2000

Charlottetown (Î.-P.-É.)

CIA 7N8

Québec

M.J.Jacques Côt Service de l'envjj

atmosphérique 3*

100, boul. Ale^fe-Nihojy ' ^.J Ville Saint-Laurent (Québec)

H4M 2N6

r

Ontario »**

C M. S. Bhafaendu

SecrétaireComité des ?/g services^-

agrométeofologtques A.E.S., 3e étage t ..

25, avenue Sainte-Clair Toronto (Ont.)

M4T 1M2

Directeur

Service de l'information :4g&£ii(Hi£e Québec y^0,A,ch?m5«Çfeiate-Foy

•i^rétjec'f'Qiïebec)

GlR

J

4k6

'?*!/

T©%.

. Directeur 90

Drrfeçtigp de l'Urormation Ministèrïnife l'Agriculture et

de 1'Alimenta.Çon Législative BJJjjidings

(7)

Manitoba

M. A.L.D. Martin Sols et cultures

Ministère de l'Agriculture du Manitoba

908, boul. Norquay Winnipeg (Man.) r:u: 0P8

Directeur Direction des communications

Ministère de l'Agriculture 200, rue Vaughan, pièce 307 Winnipeg (Man.)

R3C

1T5

Saskatchewan M. J. Maybank

Conseil de la recherche de la

Saskatchewan

30, promenade du

Campus

Saskatoon (Sask.)

S7N 0W0

Directeur des Communications

Ministère de l'Agriculture Édifice de l'administration Pièce 132

Regina (Sask.)

S4S 0B1

Alberta

M. C.W. Gietz Alta Canada

9718, 107e Rue, pièce 001 Edmonton (Alb.)

T5K

2C8

Chef

Direction des communications

Ministère de l'Agriculture de

YAlberta

Édifice 1B de l'Agriculture 9718, 107" Rue

Edmonton (Alb.)

T5K

2C8

Colombie-Britannique M. R.L. Davis

Secrétaire, Sous-comité d'agro-météorologie de la

Colombie-Britannique Direction des études atmosphériques Ministèrede

l'Environnement de la

Colombie-Britannique Édifice du Parlement Victoria (C.-B.)

V8V

1X4

Chef

Direction de l'information Ministère de l'Agriculture Édifice du Parlement Victoria (C.-B.)

V8YV 2Z7

Groupe de coordination des services agrométéorologiques

Service

de l'environnement atmosphérique, AFDCi

4905,

rue Dufferin Downsview

(Ont.)

M3 H 5T4

(8)

Agriculture

Canada

Édifice Sir

John

Carling 930,

avenue Carling Ottawa

(Ont.)

Kl A 0C5

Fédération canadienne de

l'agriculture 111,

rue Sparks

Ottawa

(Ont.)

K1P 5B5

PUBLICATION

1743/F, on peut obtenir des exemplaires à la

Direction générale des communications, Agriculture Canada, Ottawa

KÎA

0C7

©Minisire des Approvisionnements et Services Canada 1982 N"de cat.

A

15-1743/1982FISBN: 0-662-91648-4

Impression 19822M-7:82

Also available in English under the title

Improving Canada's farm weatherservice

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