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Inventaire des sources potentielles d’émission des résidus de mercure dans les centres hospitaliers :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page i

==*=*=*=*=*=*=*==

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

==*=*=*=*=*=*=*==

Université d’Abomey-Calavi (UAC)

==*=*=*=*=*=*=*==

Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)

==*=*=*=*=*=*=*==

DEPARTEMENT DE GENIE DE L’ENVIRONNEMENT (GEn) Option : Aménagement et Protection de l’Environnement Rapport de fin de formation pour l’obtention du diplôme de Licence

Professionnelle

THEME

Réalisé par :

Claudia Hermine GLELE

8ème Promotion

Année académique : 2014-2015

Inventaire des sources potentielles d’émission des résidus de mercure dans les centres hospitaliers : cas du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert K. MAGA (CNHU-HKM) et

de l’Hôpital Saint Luc de Cotonou.

Superviseur :

Professeur Henri H. SOCLO

Enseignant Chercheur à l’EPAC/UAC Professeur titulaire des Universités du CAMES

Maître de stage :

Dr DEGBEY Cyriaque

Chef de la Division Laboratoire et Surveillance Epidémiologique

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page ii

DEDICACE

Je dédie ce travail à ma mère Brigitte JOACHIM, mon feu père Noël GLELE et mon frère Eric CODJO.

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page iii

Ce travail est réalisé grâce aux conseils et aux soutiens indéfectibles de certaines personnes. J’aurais manqué à un devoir élémentaire si je ne rends pas du fond du cœur un hommage mérité à (au) :

Dieu pour tous ses bienfaits ;

Professeur Henri H. SOCLO, Enseignant Chercheur à l’EPAC/UAC pour avoir accepté de superviser ce travail, pour son soutien et ses conseils ;

Professeur Jacques Boco ADJAKPA, Maître de Conférences des Universités du CAMES, Chef du Département de Génie de l’Environnement pour son soutien indéfectible et ses conseils durant notre formation ;

 L’administration et au corps professoral de l’EPAC, spécialement celui du Département de Génie de l’Environnement (D/GEn), pour avoir contribué sans ménager aucun effort à notre formation ;

Dr DEGBEY Cyriaque, Chef de la division laboratoire et surveillance épidémiologique, pour m’avoir acceptée comme son stagiaire et pour son soutien et ses encouragements ;

 Madame Laure-Aimée KINGBO-GNIMAVO, Surveillante du Service d’Hygiène Hospitalière du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert K. MAGA (CNHU-HKM) pour sa disponibilité, son encadrement et ses conseils;

 Monsieur Bruno MEDAGBE, Comptable à l’hôpital Saint Luc, pour son assistance et ses conseils ;

 Monsieur César AKLOSSOU, pour son aide, son soutien et ses conseils ;

 Monsieur Prosper ZOHOUNGBOGBO, pour son assistance, sa disponibilité, ses conseils ;

 Mon grand frère Eric CODJO, pour ses conseils et son soutien ;

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 Mes camarades de promotion pour la famille que nous avons constituée au cours de la formation ;

 Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail.

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La présente étude a été initiée au sein de l’Unité de Recherche en Ecotoxicologie et Etude de Qualité (UREEQ) du Laboratoire d’Etude et Recherche en Chimie Appliquée de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi.

Au nombre des thématiques développées par l’UREEQ figure l’étude des métaux toxiques dont le mercure. Le mercure est un métal lourd largement répandu dans le monde et dont l’impact sur la santé humaine est préoccupant.

Les circonstances d’exposition et la toxicité chez l’Homme sont étroitement liées à l’état du mercure dont il existe trois formes chimiques : le mercure métallique, le mercure inorganique et le mercure organique. De nos jours, bien que les situations d’intoxication à forte dose soient rarement rencontrées, des efforts doivent être faits afin de réduire les concentrations de mercure dans l’environnement et les risques sur la santé humaine à plus faible dose (amalgames dentaires en mercure, contamination de poissons par des dérivés organiques de mercure, …). Depuis la catastrophe de Minamata au Japon, les problèmes de santé publique, liés à la contamination des populations par le mercure, suscitent de plus en plus d’intérêt de la part des organisations internationales. C’est ainsi que la Convention de Minamata a été mise en place.

L’objectif global de notre travail est d’étudier le niveau de connaissance de la convention de Minamata et les mesures prises pour sa mise en œuvre dans les centres hospitaliers pour en dégager les risques sanitaires et environnementaux ainsi que les mesures y afférentes. La méthodologie se résume en une recherche documentaire et en des enquêtes auprès du personnel des centres de santé : Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou MAGA (CNHU-HKM) et à l’hôpital St Luc. Les résultats obtenus montrent que la Convention n’est pas encore bien connue et beaucoup d’efforts restent encore à faire pour sa mise en œuvre.

Mots clés : Environnement, mercure, toxicité, pollution, santé.

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This study was initiated within the Research Unit Ecotoxicology and Quality Study (UREEQ) the Laboratory for Study and Research in Applied Chemistry from the Polytechnic School of Abomey. Among the themes developed by the UREEQ include the study of toxic metals including mercury.

Mercury is a heavy metal widely used in the world and whose impact on human health concern. The exposure circumstance and human toxicity are closely linked to the mercury states which there are three chemical forms: metallic mercury, inorganic mercury and organic mercury. Nowadays, although the high dose poisoning situations are rarely encountered, efforts must be made to reduce mercury levels in the environment and risks to human health at lower doses (dental amalgam mercury, fish contaminated with organic derivatives of mercury). Since the disaster of Minamata in Japan, public health problems related to the contamination of people by mercury, arouse more interest on the part of international organizations. Hence the establishment of the Minamata Convention. The overall objective of our work is to study the level of awareness of the Minamata Convention and measures taken for its implementation in hospitals to identify the health and environmental risks and related measures.

The research methodology is summarized in a literature surveys and health center staff: National Hospital and University koutoukou Hubert MAGA (CNHU-HKM) and St Luc Hospital. The results show that the Convention is not yet well known and much remains to be done for its implementation.

Keywords: Environment, mercury, toxicity, pollution, health.

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page vii

DEDICACE ... ii

REMERCIEMENTS ... iii

TABLE DES MATIERES ... vii

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... ix

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE I- CADRE THEORIQUE ET PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE ... 3

1.1 CADRE THEORIQUE ... 3

1.1.1- Problématique ... 3

1.1.2- Objectif général ... 4

1.1.3- Objectifs spécifiques ... 4

1.1.4- Hypothèses ... 5

1.2- PRESENTATION DES MILIEUX D’ETUDE ... 5

1.2.1-CNHU-HKM ... 5

1.2.2-Hôpital Saint Luc ... 6

CHAPITRE II : CLARIFICATION DE CONCEPTS ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE ... 8

2.1- CLARIFICATION DE QUELQUES CONCEPTS ... 8

2.2- QUELQUES ELEMENTS SUR LE MERCURE ... 9

2.2.1 Historique ... 9

2.2.2- Propriétés physiques et chimiques ... 9

2.2.3- Sources de mercure ... 10

2.2.4. Estimation de la quantité de mercure rejetée ... 11

2.2.5 - Utilisation du mercure et ses conséquences ... 12

2 .2.5.4 Maladies liées au mercure ... 16

2.2.6. Mesures prises sur le plan international ... 16

2.3. LA CONVENTION DE MINAMATA ... 17

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2.4.1- MATERIEL ... 18

2.4.2- TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES ... 18

2.4.3- OUTILS DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DES DONNEES . 18 2.4.3.1-Recherche documentaire ... 19

2.4.3.2- Enquête de terrain ... 19

2.4.3.2.1-Echantillonnage ... 19

2.4.3.2.2-Pré enquête ... 19

2.4.3.2.3-Enquête ... 20

CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS, DISCUSSION ET SUGGESTIONS ... 21

3.1- PRESENTATION DES RESULTATS ISSUS DES ENTRETIENS AVEC LE PERSONNEL DE SANTE ... 21

3.2-DISCUSSION ET SUGGESTION ... 24

3.2.1- DISCUSSION ... 24

3.2.2-SUGGESTIONS ... 25

CONCLUSION ... 27

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 28 ANNEXE ... a

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page ix

CNHU-HKM : Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou MAGA.

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

FLASH : Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines

Hg : Mercure

LERCA : Laboratoire d’Etude et de Recherche en Chimie Appliquée

MECGCCRPRNF : Ministère de l’Environnement Chargé de la Gestion des Changements Climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources Naturelles et Forestières

MS : Ministère de la Santé (MS),

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PNUE : Programme des Nations Unies pour l’Environnement

UREEQ : Unité de Recherche en Ecotoxicologie et Etude de Qualité

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page 1

Depuis toujours, la Terre est utilisée pour ses ressources naturelles. La constante évolution des technologies a foncièrement réduit les ressources naturelles et a déclenché un processus d’épuisement irréversible. Les émissions anthropiques, liées aux activités humaines n’ont cessé d’augmenter, notamment depuis la révolution industrielle.

Le mercure utilisé depuis toujours dans l’industrie, a grandement participé à l’évolution de nos sociétés. Mais son utilisation intensive et non contrôlé a perturbé son cycle naturel et participe actuellement à la dégradation de l’environnement. Le mercure, bien qu’utile et naturel, est avant tout un composé toxique pour l’Homme et l’environnement. La prise de conscience du pouvoir toxique de ce produit est récente. En effet, il aura fallu attendre de grandes catastrophes, comme celle de Minamata au Japon en 1956 (Osame et Takizawa, 2001), ou celle de l’Irak en 1970 (Bakir et al.,1973) qui ont fait de nombreuses victimes, pour que l’on se rende compte du pouvoir létal du mercure, pour l’Homme et les êtres vivants.

Pour réduire et endiguer cette menace sous-jacente, les autorités publiques internationales, ont décidé de mettre en place plusieurs réseaux de mesure et de surveillance parmi lesquels nous avons la Convention de Minamata. Par ailleurs, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) reconnait dans son rapport de 2003, que le mercure est néfaste pour l’environnement, et que des mesures drastiques de réduction des émissions doivent être prises. Dans ce cadre, le PNUE a pour principale mission d’informer, de sensibiliser et de soutenir les actions visant à réduire les émissions anthropiques de mercure.

C’est donc édifiée par ces constats que nous proposons de réaliser notre étude sur le thème intitulé : «Inventaire des sources potentielles d’émission de résidus de mercure dans les centres hospitaliers : cas du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert K. MAGA (CNHU-HKM) et de l’Hôpital Saint Luc de Cotonou».

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Ce travail se propose de faire l’inventaire des sources potentielles d’émission de mercure et le point de connaissance de la Convention de Minamata dans deux grands hôpitaux de Cotonou. Pour y parvenir, nous avons mené notre étude en trois grands chapitres qui se déclinent comme suit :

 dans un premier chapitre, nous avons abordé le cadre théorique et les milieux d’étude à travers lesquels nous avons présenté les lieux de stage;

 à travers le deuxième chapitre, nous avons clarifié quelques concepts et présenté la démarche méthodologique utilisée pour obtenir les résultats escomptés ;

 enfin, le troisième chapitre, a été réservé à la présentation des résultats suivis de discussion. Des suggestions ont été également formulées afin d’aboutir à une prise en compte par ces hôpitaux des dispositions de la Convention de Minamata.

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CHAPITRE I- CADRE THEORIQUE ET PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

1.1 CADRE THEORIQUE

1.1.1- Problématique

Le mercure est hautement toxique pour l’Homme et l’environnement. Il est employé dans la construction d’appareils de mesures physiques (baromètres et thermomètres notamment) et dans l’extraction de l’or avec lequel il s’allie facilement pour former un amalgame.

Les premières maladies reconnues comme étant provoquées par le mercure, ont été observées au XIXe siècle chez les chapeliers. Ceux-ci utilisaient des sels de mercure pour travailler les poils d'animaux, nécessaire pour la confection de feutres. Les chapeliers ne pouvaient éviter l’inhalation des vapeurs de mercure dégagées par le processus de fabrication et présentaient des troubles du langage et de la vision, pouvant aller jusqu’à des troubles neurologiques caractérisant l'hydrargyrie, maladie dégénérative (Nicolas Marusczak, 2010). Cependant, il faut attendre le milieu du XXème siècle, pour une prise de conscience collective du pouvoir létal du mercure.

En effet en 1956, à Minamata au Japon, apparait la « maladie de Minamata ».

Pendant trente ans, une usine de pétrochimie qui produisait de l’acétaldéhyde, rejetait dans la baie de Minamata des résidus de métaux lourds dont du chlorure de méthylmercure. La forte contamination des produits de la mer (poissons et fruits de mer) entraîna une intoxication irréversible de la population locale, forte consommatrice de poissons et de fruits de mer. Cette contamination a entraîné la mort d’environ 1200 personnes, et quelques 2200 sont reconnues comme souffrant de la «maladie de Minamata». Plus récemment, en 1971 en Irak, une autre catastrophe liée à une contamination au mercure causa l’empoisonnement de près de 6000 personnes. L’utilisation massive d’une semence traitée en amont par un pesticide à base de mercure serait à l’origine de cette contamination.

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Dans le secteur des soins de santé, le mercure est utilisé de différentes manières :

 De nombreux dispositifs de mesure utilisés couramment tels que les tensiomètres (qui mesurent la pression artérielle), les thermomètres de laboratoire, les thermomètres médicaux et les dispositifs gastro-intestinaux contiennent du mercure ;

 Le mercure est utilisé dans certaines médecines traditionnelles ;

 Dans le monde entier, le mercure continue d’être utilisé pour les amalgames dentaires ;

 Des composés du mercure sont présents dans certains agents de conservation, fixateurs et réactifs utilisés dans les laboratoires hospitaliers et servent d’agents de conservation pour les vaccins multidoses dans lesquels la prolifération bactérienne doit être empêchée (PNUE, 2002).

1.1.2- Objectif général

L’objectif global de ce travail est d’inventorier et d’évaluer les équipements médicinaux susceptibles de contenir du mercure et pouvant contaminer l’environnement immédiat des dits centres hospitaliers.

1.1.3- Objectifs spécifiques

De façon spécifique, cette étude vise à:

 identifier les sources d’émission potentielles de mercure dans l’environnement des centres hospitaliers objets de la présente étude,

 identifier les équipements et produits médicinaux contenant du mercure ;

 déterminer la quantité de mercure produite par les deux centres hospitaliers étudiés ;

 déterminer la quantité de résidus de mercure pouvant être rejetée dans l’environnement immédiat desdits centres hospitaliers ;

 estimer les risques sanitaires et environnementaux provenant de ces résidus de mercure ;

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 proposer des mesures de réduction/élimination des résidus de mercure dans les centres hospitaliers.

1.1.4- Hypothèses

Les hypothèses de la recherche sont :

- le personnel médical est sensibilisé sur la Convention de Minamata sur le mercure et connaît les dispositions y relatives ;

- les matériels contenant du mercure sont correctement gérés.

1.2- PRESENTATION DES MILIEUX D’ETUDE

1.2.1-CNHU-HKM

Le Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou MAGA (CHNU-HKM) est un établissement de référence nationale. Il assure des prestations de soins préventifs, curatifs, promotionnels et réadaptatifs. Il participe à la formation du personnel de santé et à la recherche en matière de santé. Il appartient à l'espace hospitalo-universitaire. Il est placé sous la tutelle du Ministère chargé de la Santé.

Il est administré par un Conseil d'Administration.

La gestion quotidienne du CNHU-HKM est assurée par la Direction Générale qui comprend un secrétariat administratif et les structures techniques ci-après:

 la Direction des Affaires Médicales : elle est une structure technique opérationnelle chargée de l'organisation des activités médicales, de la formation continue et du recyclage du personnel médical, du suivi de la mise en œuvre de la convention hospitalo-universitaire, de l'organisation des stages académiques des étudiants en sciences de la santé en formation initiale ou en spécialisation. Elle coordonne les activités de recherche en santé au sein du Centre ;

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 la Direction des Ressources Humaines: elle est chargée de la gestion stratégique des ressources humaines (recrutement, accueil, insertion, dialogue social, gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, gestion des performances, promotion du leadership, formation, etc.); ·

 la Direction des Affaires Economiques : elle est chargée de la gestion des infrastructures, des équipements et de leur maintenance, de la gestion des autres unités logistiques (traitement du linge hospitalier, restauration hospitalière, traitement des déchets biomédicaux, sécurité et salubrité) ;

 L'Agence comptable a pour mission la gestion financière, comptable et budgétaire du centre (Gestion financière des malades et de l'activité hospitalière, élaboration et exécution du budget, traitement des salaires et autres avantages du personnel, décaissements et réapprovisionnement, suivi des approvisionnements et des contrats, suivi de la gestion des comptes et immobilisations, élaboration des états financiers, mobilisation des ressources financières).

Sous chacune de ces directions existent des services qui jouent différents rôles.

Le Directeur Général est responsable du développement des activités de l'établissement dans le cadre de la politique générale définie par le Conseil d'Administration. Il peut être assisté d'un Directeur Général Adjoint dans la gestion quotidienne du CNHU-HKM qui le supplée en cas d'absence ou d'empêchement.

1.2.2-Hôpital Saint Luc

Appelé de nos jours Hôpital Saint Luc, ce centre a été créé pour répondre à des crises, des tensions et bien d’autres. C’est un Etablissement Confessionnel à but non lucratif.

De nos jours, patrimoine de l’Archidiocèse de Cotonou, l’Hôpital Saint Luc est un instrument précieux de la pastorale de la santé qui constitue le fondement

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page 7

de l’intervention de l’église catholique dans le développement et l’exercice de la charité chrétienne.

Il est sous la direction de l’Archevêque de Cotonou. Il a à sa tête une directrice qui est assistée d’un directeur adjoint.

L’hôpital est doté de plusieurs services parmi lesquels on a : Médecine interne, Chirurgie, Gynécologie, Pédiatrie, Stomatologie, Laboratoire d’analyses biomédicales et de radiologie, Service d’Information Médicale, Kinésithérapie, Service Social- Protection Maternelle et Infantile et le Service d’Anesthésie- Réanimation.

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CHAPITRE II : CLARIFICATION DE CONCEPTS ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE

2.1- CLARIFICATION DE QUELQUES CONCEPTS

Environnement : C’est l’ensemble de tout ce qui nous entoure. Le présent travail retient que l’environnement est l'ensemble des agents physiques chimiques biologiques et des facteurs sociaux susceptibles d'avoir un effet direct ou indirect immédiat ou à terme sur les organismes vivants et les activités humaines.

Intoxication : ensemble des troubles dues à l’introduction d’une substance toxique dans l’organisme (Le Petit Larousse, 2010) ;

Pollution: toute contamination ou modification directe ou indirecte de l'environnement provoquée par tout acte susceptible :

i) d'affecter défavorablement une utilisation du milieu profitable à l'homme

;

ii) de provoquer une situation préjudiciable à la santé, à la sécurité, au bien- être de l'homme, de la flore et de la faune, ou à la sécurité des biens collectifs et individuels.

Santé : C’est le fonctionnement harmonieux du corps et de l’esprit (dictionnaire des termes de médecine, 2000,27éd). Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la santé correspond à un état complet de bien- être physique, mental et social.

Toxicité : caractère d’une substance nocive pour les organismes vivants.

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2.2- QUELQUES ELEMENTS SUR LE MERCURE 2.2.1 Historique

Le mercure (Hg), utilisé depuis l’Antiquité, est un métal de couleur argent qui a la particularité de se présenter sous forme liquide à température ambiante.

Désigné autrefois par le nom « vif argent » et représenté par la planète Mercure (d’où son nom), son symbole Hg, provient du grec latinisé hydrargyrum qui signifie «argent liquide. De par ses propriétés physico-chimiques, le mercure a fait l’objet de diverses utilisations. Au regard de sa capacité à former des amalgames avec des métaux nobles (or, platine), il a longtemps été utilisé dans la bijouterie et l’orpaillage. On note également son utilisation dans la métallurgie, la médecine, les cosmétiques ou l’alchimie.

L’histoire nous rappelle que l’utilisation de ce métal a causé de nombreux empoisonnements et maladies.

La prise de conscience se veut internationale, avec la mise en place d’une « évaluation mondiale du mercure » dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE, 2002).

2.2.2- Propriétés physiques et chimiques

Le mercure (Hg) est un élément de transition du groupe IIB dans la classification périodique des éléments de Mendeleïev. Avec le numéro atomique de 80 et une masse molaire de 200,59 g/mol, il se situe entre l’or et le thallium dans cette classification. Sous sa forme pure, le mercure se présente comme un métal brillant de couleur blanc gris, ayant une densité de 13,58. Sous des conditions normales de pression et de température, il se trouve à l’état liquide; ce qui lui confère un caractère mobile et pratiquement insoluble dans l’eau. Il se solidifie à 38,89°C et bout à 356,58°C.

Une forte tension superficielle (le mercure ne « mouille » pas le verre), une faible résistance électrique, un coefficient de dilatation élevé, ainsi que la capacité à

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s’amalgamer à des métaux nobles comme l’or, font que le mercure a des propriétés physiques et chimiques uniques.

Le mercure peut se présenter sous trois formes chimiques différentes: sous forme de mercure élémentaire, sous forme de composés inorganiques et sous forme de composés organiques.

2.2.3- Sources de mercure 2.2.3.1-Les sources naturelles

Le mercure est présent dans tout le système solaire, avec une abondance d’environ 0,05 mg/kg dans la croûte terrestre. Parmi les principales sources naturelles de mercure, on retrouve les volcans, le dégazage des sols et des eaux de surface, la dégradation des minéraux et les feux de forêt. Les émissions naturelles se font essentiellement sous forme de mercure élémentaire gazeux, Hg°.

Les zones de convergences tectoniques sont de grandes sources naturelles de mercure dans l’environnement. Par conséquent, on retrouve sur ces zones, des mines d’exploitation, comme à Almadén en Espagne, Idrija en Slovénie, New Almaden en Californie, ou encore en Algérie, Chine et Kirghizstan. Cependant, il est difficile d’estimer les sources naturelles de mercure, car le dégazage des sols et des eaux de surface est perturbé par des réémissions de mercure naturel ou anthropique déposé par le passé.

2.2.3.2-Les sources anthropiques

Les rejets anthropiques de mercure, dus à l’activité humaine, peuvent se classer en trois catégories : les rejets dus à la mobilisation du mercure contenu dans les matières premières, les rejets provenant de l’extraction et des utilisations intentionnelles du mercure et enfin les rejets issus du traitement de déchets ménagers et hospitaliers (incinération). La production d’énergie et de chaleur, au moyen de charbon et d’autres combustibles fossiles, la production de ciment

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(mercure dans la chaux), l’exploitation minière et autres activités métallurgiques qui impliquent l’extraction et le traitement de matériaux minéraux vierges et recyclés, constituent les principales sources d’émissions associées aux matières premières (PNUE, 2002). Les principales sources de mercure, qui proviennent de l’extraction et des utilisations intentionnelles de mercure, sont l’exploitation minière du mercure, l’exploitation minière à petite échelle de l’or et de l’argent (utilisant le procédé d’amalgamation), la production chlore-soude à cathode de mercure, l’utilisation de lampes fluorescentes, de divers instruments et des amalgames dentaires, la fabrication de produits contenant du mercure (thermomètres, manomètres, baromètres, commutateurs électriques et électroniques) (PNUE, 2002). Enfin, l’incinération de déchets (déchets urbains, médicaux et toxiques), les décharges, et la combustion par crémation et les cimetières (rejets vers le sol), représentent les principales sources anthropiques de mercure (PNUE, 2002).

2.2.4. Estimation de la quantité de mercure rejetée

On estime que les sources naturelles de mercure rejettent dans l’atmosphère 5207 tonnes/an (Pirrone et Mason, 2009). Ce chiffre prend en compte la combustion de biomasse qui représente une part non négligeable, puisque le mercure s’accumule fortement dans les végétaux (Mosbæk et al. 1988). De ce fait, la combustion s’accompagne d’un transfert quasi total du mercure dans l’atmosphère sous forme gazeux (Hg°). On estime également que la combustion de biomasse rejette 675 tonnes/an de mercure (Friedli et al. 2008). Parmi les sources naturelles de mercure émises dans l’environnement, le volcanisme, (unique source de mercure véritablement naturelle, puisque non perturbée par des dépôts anthropiques) et les activités géothermales, contribuent à moins de 2% des émissions naturelles, soit environ 90 tonnes/an de mercure (Mason, 2008).

Toujours selon Mason et al. 2008, l’ensemble des eaux de surface (océans et lacs)

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émettent dans l’atmosphère environ 2778 tonnes/an de mercure. Cette émission de mercure, par les eaux de surface, s’explique en partie, par l’irradiation solaire, qui est responsable, par photo-réduction, d’une réduction du mercure divalent en mercure élémentaire gazeux. Enfin, les émissions de mercure par le sol se font essentiellement sous forme gazeuse, et dépendent fortement de la nature du sol.

2.2.5 - Utilisation du mercure et ses conséquences

2.2.5.1. Les utilisations du mercure dans les établissements de soins

Le mercure est utilisé de façons très diverses dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets médicaux. Tout d’abord, de nombreux dispositifs de mesure médicaux utilisés couramment contiennent du mercure : les tensiomètres (dispositifs de mesure de la pression artérielle), les thermomètres (notamment les thermomètres permettant de mesurer la température corporelle mais également d’autres types de thermomètres) ainsi qu’un certain nombre de dispositifs gastro- intestinaux tels que les sondes de Cantor, les dilatateurs œsophagiens (sondes de Bougie), les sondes d’alimentation et les sondes de Miller Abbott. Comme pour d’autres types d’instruments, le mercure a traditionnellement été utilisé dans ces dispositifs en raison de ses propriétés physiques uniques, notamment sa capacité à fournir des mesures extrêmement précises.

Le mercure est également présent dans un certain nombre de produits qui sont utilisés dans les établissements de soins mais qui ne sont pas spécifiques aux soins de santé. Il s’agit notamment des dispositifs électriques et électroniques, des commutateurs (y compris les thermostats) et des relais, des équipements de mesure et de contrôle, des ampoules électriques fluorescentes à faible consommation d’énergie, des piles, des amalgames dentaires et des produits chimiques de laboratoire.

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2.2.5.2. Les risques en milieu hospitalier

Le risque d'exposition professionnelle au mercure le plus fréquent consiste dans l'inhalation des vapeurs dégagées par le mercure à l'état liquide. Faute d'un nettoyage convenable, du mercure répandu même en très petite quantité, par suite notamment de la rupture d'un thermomètre, peut provoquer une contamination de l'air intérieur qui dépasse la limite recommandée et avoir de sérieuses conséquences sur le plan sanitaire. Comme la vapeur de mercure est inodore et incolore, on peut l'inhaler sans s'en apercevoir. Dans le cas du mercure à l'état liquide, la voie d'exposition qui comporte le risque le plus grave pour la santé est la voie respiratoire. Il existe diverses études qui montrent que le matériel médical contenant du mercure finit tôt ou tard par se briser. S'il est répandu en petites quantités sur une surface lisse et non poreuse, le mercure métallique peut être éliminé sans risque et sans difficulté moyennant l'utilisation d'une technique appropriée. Toutefois, il peut arriver que des billes de mercure se logent dans des fissures ou adhèrent aux matériaux poreux comme les tapis, les étoffes ou le bois et soient alors extrêmement difficiles à éliminer (….). Lorsque du mercure a été répandu, des traces peuvent rester sous les chaussures. Si ces souillures sont mal nettoyées et éliminées, les patients qui sont déjà affaiblis et le personnel soignant risquent une exposition dangereuse.

Autrement dit, des personnes sont exposées au mercure élémentaire lorsque des dispositifs médicaux contentant du mercure cassent et lorsque du mercure liquide se répand ou s’évapore. Certains dispositifs tels que les tensiomètres contiennent une quantité significative de mercure.

Les fuites de mercure dans les hôpitaux, les cliniques et les laboratoires constituent un risque pour les médecins, les infirmières, les autres professionnels de la santé et les patients.

Les voies d’exposition les plus fréquentes sont l’inhalation ou le contact avec la peau. Le risque d’exposition au mercure est plus important dans les endroits chauds ou mal ventilés (PNUE, 2002).

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L’utilisation de produits et de dispositifs contentant du mercure en milieu hospitalier peut également avoir une incidence sur l’environnement en aval. Des déchets médicaux contenant du mercure, notamment les restes d’un nettoyage à la suite d’une fuite de mercure, peuvent, en cas d’élimination inappropriée, se retrouver dans des milieux aquatiques et dans l’atmosphère.

Les niveaux d’exposition professionnelle au mercure dans le secteur dentaire sont généralement considérés comme étant relativement élevés, en particulier lorsque l’amalgame est encore mélangé à la main. Les personnes potentiellement les plus exposées au mercure des amalgames dentaires sont les professionnels du secteur dentaire qui sont constamment exposés à des niveaux importants de vapeur de mercure dans leur environnement de travail (PNUE, 2002).

2.2.5.3. Conséquences du mercure sur l’environnement et la santé

Le mercure n'est pas biodégradable et persiste dans l'environnement. Rejeté dans l'air, il suit un cycle entre l'air, la terre et l'eau, et subit une série de transformations chimiques et physiques donnant lieu à d’autres formes de mercure. Le mercure élémentaire est la forme de mercure la plus courante se trouvant dans l'air. Dans les systèmes aquatiques, le mercure est transformé en formes organiques, par exemple le mercure de méthyle, qui est plus toxique que les formes inorganiques et s'accumule dans les poissons et autres éléments de la faune et de la flore au gré de son évolution en amont dans la chaîne alimentaire.

Les composés de mercure peuvent être très toxiques à de faibles concentrations dans l’environnement. La nature toxique et persistante du mercure ainsi que sa capacité de s’accumuler et de se concentrer dans les organismes vivants sous forme de méthylmercure le rendent dangereux pour la santé et pour l’environnement. Le mercure franchit également de grandes distances dans l’air et peut ainsi se retrouver dans le sol et les rivières, les lacs et les océans, à une grande distance de la source d’émission, ce qui augmente l’exposition de plus grandes masses (Nicolas Marusczak, 2010).

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Ainsi, le mercure rejeté dans l’environnement peut s’accumuler dans l’eau où des microorganismes peuvent contribuer à le transformer en méthylmercure, une forme de mercure hautement toxique qui risque de s’accumuler, ou de se bioaccumuler, dans les tissus vivants. Les petits organismes et les végétaux absorbent le mercure en s’alimentant. Puisque les espèces supérieures de la chaîne alimentaire consomment ces végétaux et organismes, elles absorbent le méthylmercure qui se dépose de nouveau dans les tissus à des concentrations plus élevées. Ce phénomène s’accentue en aval de la chaîne alimentaire et les niveaux de mercure vont en progressant chez les espèces de plus grande taille et les prédateurs. Ce phénomène est appelé bioamplification.

Le mercure est également toxique sous sa forme inorganique et gazeuse. La principale source d’exposition est alors l’inhalation de vapeur de mercure. L’effet de la toxicité du mercure chez l’homme se dévoilant sous sa forme vapeur commence par les voies respiratoires, pour se solubiliser dans le plasma, le sang et l’hémoglobine. Par le sang, il attaque les reins, le cerveau et le système nerveux.

Le risque chez les femmes enceintes est aussi présent : cette toxine se déplace facilement au travers du placenta pour atteindre le fœtus. Même après la naissance les risques chez le nouveau-né perdurent puisque le lait maternel est aussi contaminé. Le mercure est responsable de maladies professionnelles chez les travailleurs l'utilisant. Il est responsable chez l'homme de maladies telles que l'érythème mercuriel (c’est une éruption érythémateuse liée à la prise de mercure par voie orale, par administration intraveineuse et par application cutanée qui se manifeste par une rougeur sur la peau). La contamination des écosystèmes par le mercure et l’empoisonnement de populations consommatrices de produits de pêche sont depuis la catastrophe de Minamata des préoccupations majeures des organismes de santé.

En résumé, le mercure est un métal lourd, persistant et toxique qui, une fois relâché dans l’environnement, se transforme en méthylmercure, une matière bioaccumulable qui remonte la chaîne alimentaire et peut finalement atteindre les

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êtres humains. Il représente donc un risque pour la santé et l’environnement.

(Nicolas Marusczak, 2010).

2 .2.5.4 Les maladies liées au mercure

Les effets toxiques du mercure sont bien connus. La vapeur de mercure affecte les systèmes nerveux centraux et périphérique, les poumons, les reins, la peau et les yeux. Il est mutagène et affecte également le système immunitaire.

L'exposition aigue à de fortes concentrations de vapeurs de mercure provoque de graves troubles respiratoires, tandis que l'exposition chronique à des niveaux inférieurs est principalement associée à des troubles du système nerveux central, des changements de comportement et des effets sur le système nerveux périphérique. L'exposition chronique au mercure peut causer des tremblements des paupières et des troubles de la vision.

Parmi les symptômes de l’inhalation aiguë de grandes quantités de vapeurs de mercure figurent des frissons, des nausées, des malaises, des douleurs thoraciques, l'essoufflement, la toux, la gingivite, la salivation et la diarrhée. Pour leur part, les symptômes de l’exposition chronique au mercure incluent la faiblesse corporelle, la perte de poids, les troubles gastro-intestinaux, des tremblements qui commencent par les doigts, les paupières et les lèvres et progressent vers un tremblement généralisé du corps et de violents spasmes des extrémités, des changements de comportements et des troubles de la personnalité, notamment l’augmentation de l'excitabilité, la perte de mémoire, l’insomnie et la dépression.

En outre, cette exposition peut aboutir à une desquamation de la peau des mains et des pieds (Nicolas Marusczak, 2010).

2.2.6. Mesures prises sur le plan international

Bien que des initiatives nationales et internationales aient déjà réduit considérablement les émissions de mercure, son pouvoir toxique demeure une

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préoccupation importante dans de nombreux pays. La prise de conscience se veut internationale, avec la mise en place d’une « évaluation mondiale du mercure » dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE, 2002). Celle-ci prône la mise en place d’une évaluation des rejets de mercure, ainsi qu’une évaluation pour identifier les populations à risque en matière d’exposition au mercure.

2.3. CONVENTION DE MINAMATA

L’objectif de la présente Convention est de protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et de composés du mercure. A cet effet, elle comprend un certain nombre de dispositions concernant les aspects ci-après:

 Sources d’approvisionnement en mercure et commerce ;

 Produits contenant du mercure ajouté ;

 Procédés de fabrication utilisant du mercure ou des composés du mercure ;

 Extraction minière artisanale et à petite échelle d’or ;

 Emissions et rejets ;

 Stockage provisoire écologiquement rationnel du mercure, à l’exclusion des déchets de mercure ;

 Déchets de mercure et sites contaminés ;

 Renforcement des capacités, assistance technique et transfert de technologies ;

 Aspects sanitaires et échange d’informations ;

 Information, sensibilisation et éducation du public ;

 Recherche-développement et surveillance et plans de mise en œuvre.

Plus de 140 pays sont parvenus le 19 janvier 2013 à Genève à mettre en place ladite convention. La signature par les Etats de cette convention

internationale a eu lieu lors d’une conférence diplomatique qui s’est tenue du 7

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au 11 octobre 2013 à Minamata, en hommage aux victimes de la plus grave contamination au mercure survenue en 1950 au Japon. Le Benin l’a adopté le 10 octobre 2013. Sa ratification est en cours.

2.4. DEMARCHE METHODOLOGIQUE

La méthodologie utilisée comporte plusieurs étapes à savoir la documentation, l’échantillonnage, les techniques et outils de collecte de données.

2.4.1- MATERIEL

Le matériel utilisé dans le cadre de cette étude se compose comme suit : - un porte- document pour garder les fiches d’enquêtes ;

- des fiches d’enquêtes (questionnaire) pour recenser les informations auprès des personnes ciblées ;

- un carnet de notes ;

- des écritoires (Stylo et crayon).

2.4.2- TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES

Ce travail nous a permis d'utiliser plusieurs méthodes de recherche. Le but est de pouvoir déterminer des aspects qui devraient permettre l’atteinte des objectifs de la présente étude. La technique de collecte de données utilisée est l’enquête par questionnaire.

2.4.3- OUTILS DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DES DONNEES

La stratégie adoptée afin de parvenir à l’atteinte des objectifs fixés se résume :

- à la recherche documentaire ;

- à la collecte des données sur le terrain au moyen de guide d’entretien adressé aux agents des formations sanitaires;

- au traitement des données ;

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page 19

2.4.3.1-Recherche documentaire

La recherche documentaire a permis de faire un état des lieux des études précédentes. Elle a consisté à consulter les écrits (mémoires, thèses, articles et publications scientifiques) relatifs au thème dans les centres de documentation de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC), de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH), de la Faculté des Sciences et Techniques (FLASH), du Ministère de la Santé (MS), Ministère de l’Environnement Chargé de la Gestion des Changements Climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources Naturelles et Forestières (MECGCCRPRNF).

De plus nous avons effectué des recherches sur plusieurs sites Internet.

Divers documents ont été consultés; il s’agit des rapports d'études, des mémoires et des livres abordant les questionnements relatifs au mercure.

2.4.3.2- Enquête de terrain 2.4.3.2.1-Echantillonnage

Dans le cadre de notre étude, nous avons ciblé en priorité les services où des équipements contenant du mercure sont plus utilisés. A ce titre, nous citerons les services de Pédiatrie, Stomatologie, Imagerie Médicale, Médecine, Chirurgie, Laboratoire, service de maintenance et entretien au CNHU-HKM et à l’hôpital Saint Luc.

Trente-sept (37) questionnaires ont été administrés avec en retour une réponse globale de vingt-trois (23) questionnaires.

2.4.3.2.2-Pré enquête

Pour cette recherche de terrain, une pré-enquête a été effectuée. L’objectif est de nous assurer de l’effectivité d’existence des équipements contenant du mercure et de leur utilisation dans ces hôpitaux.

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2.4.3.2.3-Enquête

L’enquête dans les deux centres de santé a duré trois(3) mois et a eu lieu dans les différents services ciblés. Grâce aux différents outils élaborés plus précisément le questionnaire (voir annexe), les investigations sont faites auprès des médecins, infirmiers, infirmières et filles de salles. Les résultats o b t e n u s ont été dépouillés et analysés, ce qui nous a permis de reformuler certaines questions.

2.4.3.3- Traitement des données

Les fiches d’enquêtes collectées en retour ont été regroupées, vérifiées, codifiées puis dépouillées en fonction des variables pertinentes identifiées. Les résultats obtenus à partir des fiches d’enquêtes ont été traités manuellement.

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CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS, DISCUSSION ET SUGGESTIONS

3.1- PRESENTATION DES RESULTATS ISSUS DES ENTRETIENS AVEC LE PERSONNEL DE SANTE

Au terme de nos recherches, nous avons obtenu un certain nombre de résultats que nous classerons par rubrique :

a. L’inventaire des matériels hospitaliers contenant du mercure.

Au regard du questionnaire, nous constatons que la majorité sinon tout le personnel des deux centres de santé a entendu parler du mercure au moins une fois. Cependant la plupart n’a pas une idée exacte de la définition du mercure, et n’a pas une idée précise de son origine. Toutefois, tous reconnaissent que le mercure est un produit dangereux qui peut se retrouver dans les équipements comme: le thermomètre, l’amalgame, le mercurochrome, le tensiomètre, les ampoules fluorescentes. L’équipement le plus cité et le plus utilisé est le thermomètre à mercure qu’on retrouve dans les services ciblés pour les enquêtes à savoir : le service social-Protection Maternelle et Infantile (SS-PMI) au niveau de l’hôpital Saint Luc et au niveau de la Pédiatrie au niveau du CNHU.

b. La quantité approximative de résidus de mercure probablement disponible dans l’environnement hospitalier

Les personnes questionnées n’ont aucune idée de la quantité totale de mercure contenu dans les équipements utilisés par ces centres hospitaliers et ci- dessus cités. Pour la plupart des agents, le mercure existe sous forme liquide puisqu’ils se sont plus basés sur le thermomètre à mercure. Celui-ci étant l’équipement le plus connu par les agents, il a été le seul pour lequel ils ont été capables d’estimer aussi bien la quantité utilisée que la quantité de résidus y provenant. Malgré l’interdiction de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur l’utilisation du thermomètre à mercure dans les centres hospitaliers, il continue d’être utilisé. Cela est dû d’une part au manque de moyens des patients et d’autre

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part au manque de sensibilisation sur les dangers de l’utilisation de ce dernier.

Ainsi, au CNHU-HKM, ils utilisent au moins dix mille sept cent cinquante (10750) thermomètres à mercure par mois et à l’hôpital Saint Luc, cela varie entre six mille trois cent (6300) et huit mille quatre cent (8400) par mois.

En ce qui concerne les résidus de mercure, au CNHU-HKM, il a été noté qu’ils sont rares, néanmoins les informations reçues donnent un maximum de quatre (04) par jours et à l’hôpital Saint Luc au plus deux (02) par jour.

c. Les méthodes de gestion des résidus de mercure dans les hôpitaux

Les risques relatifs à une mauvaise gestion des résidus de mercure provenant des équipements le contenant ne sont pas bien connus par le personnel hospitalier. Ceux signalés sont : le risque cancérigène; l’intoxication au mercure qui peut entrainer des tumeurs et un disfonctionnement au niveau des reins.

Malgré ces éléments, on ne note pas une prise de précautions au niveau du personnel. Les agents pour la plupart ne mettent que des gants. Ce sont les agents de stomatologie qui se protègent plus avec aussi bien les gants que les masques, cache nez, lunette et des bottes.

Par ailleurs, les précautions ne sont pas correctement prises quand les agents sont en contact avec les équipements ou produits contaminés par le mercure. En effet, le mercure étant reconnu toxique, les déchets des équipements contenant ou contaminés par ce produit doivent être séparés des autres types de déchets mais le constat est que, ce n’est toujours pas le cas et le devenir de ces déchets n’est pas connu. Notons par ailleurs que, les salles de soin sont dotées des poubelles mais dans beaucoup d’entre elles, les dispositions du décret n°2002-484 du 15 novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin ne sont pas respectées.

En d’autres termes, très peu de personnes questionnées savent que les déchets mercuriels, quand le cas se présente, doivent être traités de manière spéciale et

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page 23

isolée des autres déchets. Beaucoup reconnaissaient que, dans la pratique, les déchets de mercure sont jetés dans les mêmes poubelles que d’autres déchets dangereux. Ainsi, les déchets de mercure et les déchets d’activités de soins à risques infectieux sont jetés dans les mêmes poubelles. On note également que les déchets de mercure sont jetés dans les poubelles normales par le personnel de nettoyage, aucunement averti de la dangerosité du mercure.

d. Point relatif à la connaissance et à la mise en application des dispositions de la Convention de Minamata sur le mercure

Lorsqu’on aborde les questions relatives à la Convention de Minamata, les agents questionnés ne sont pas du tout au courant de celle-ci. Ce qui fait que nous avons été bloqués dans la suite des questions.

Ainsi, nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui de dire réellement les mesures mises en œuvre au niveau des deux hôpitaux pour la mise en application effective des dispositions contenues dans cette convention. Cependant, il est à noter que les agents reconnaissent qu’il y a une diminution de l’utilisation des équipements ou produits contenant du mercure. Pour eux, cet état de chose provient plus des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page 24 3.2-DISCUSSION ET SUGGESTION

3.2.1- DISCUSSION

Les résultats de nos enquêtes révèlent que le mercure est un produit dangereux qui continue d’être utilisé dans divers équipements et outils utilisés dans les deux centres de santé, objets de notre étude.

De nos jours, l’équipement le plus connu est le thermomètre à mercure qui continue d’être largement utilisé. Il convient que des actions soient menées afin d’aboutir à l’utilisation réduite des équipements médicaux contenant le mercure dans les hôpitaux de façon générale.

Par ailleurs, au regard du caractère dangereux du produit, il y a lieu que les différents hôpitaux prennent à cœur et donnent une importance particulière à la question relative à l’évaluation et à la gestion des résidus de mercure afin d’aboutir à terme, le cas échéant, à une élimination totale du mercure.

La gestion des déchets dangereux est une tâche particulièrement délicate dans les établissements hospitaliers, pas seulement à cause de la diversité et des quantités de déchets manipulés mais également par le risque que des pratiques approximatives font courir pour la réputation de l’établissement tout entier. Ainsi, la gestion des déchets occupe une place capitale.

En effet, les déchets de mercure tels que gérés aujourd’hui peuvent être la cause de plusieurs maladies car ces résidus peuvent se retrouver surtout dans le sol et l’eau, contribuant ainsi à la contamination ou l’intoxication des consommateurs.

Etant donné que le sol est utilisé pour la culture et l’eau pouvant servir à l’arrosage des plantes et même comme lieu de développement des poissons, la contamination de ces êtres entrainera la contamination des hommes.

Il est également noté que les agents chargés de la question des déchets médicaux ne maîtrisent pas tous les risques encourus. D’où la nécessité de les sensibiliser et de les former sur les méthodes de gestionde ces types de déchets à savoir : séparer les résidus de mercure des autres déchets. Il est également important que des

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page 25

réflexions soient menées sur la destination finale ou le devenir de tous éléments hors d’usage et contenant du mercure.

Il y a lieu de poursuivre et renforcer les actions de sensibilisation et de formation à l’endroit du personnel médical sur les dispositions du décret portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin.

La problématique de la Convention de Minamata révèle que beaucoup d’actions doivent être encore menées pour permettre une meilleure connaissance de cette Convention, son appropriation et la mise en application de ses dispositions.

Par ailleurs et au regard des résultats de l’enquête, nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui de dire réellement que les dispositions sont prises par les deux hôpitaux pour la mise en application effective des prescriptions contenues dans cette convention. Cependant, il est à noter par rapport au passé une diminution de l’utilisation des équipements ou produits contenant du mercure. Cet état de chose peut être dû aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Au cours de ce travail, nous avons fait ressortir la mauvaise gestion des résidus de mercure. Cet état de chose a des conséquences sur l’environnement et sur la santé des populations. Il urge de trouver des solutions pour y remédier.

3.2.2-SUGGESTIONS

Nos suggestions en direction des professionnels de la santé en général et ceux des deux centres en particuliers sont les suivantes :

 S’informer des utilisations du mercure dans les hôpitaux et conseiller de manière avisée les personnes potentiellement exposées ;

 Travailler en collaboration avec l’administration afin de promouvoir la formation, de mettre en œuvre des politiques visant à réduire l’utilisation de matériels du mercure ;

 Appliquer des mesures pratiques dans l’environnement de travail afin de gérer avec précaution les produits contenant du mercure et de les éliminer de façon appropriée ;

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Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page 26

 L’implication de hauts responsables revêt une importance particulière dans la mesure où ces derniers peuvent fournir un appui à la gestion et au financement dans le cadre de la mise en œuvre ;

 Une équipe chargée de réduire l’utilisation du mercure pourrait, en premier lieu, mieux faire connaître les risques associés au mercure et les alternatives disponibles. Les professionnels médicaux internes ainsi que les membres du personnel des services environnementaux peuvent apporter une aide, tout comme les ONG, les universités et les services gouvernementaux ;

 Chaque établissement doit développer sa propre stratégie. Cela suppose la mise en place d’une cellule environnement dont la mission consistera entre autre, à veiller à l’utilisation écologiquement rationnelle des produits contenant du mercure ;

 Utiliser, lorsque cela est possible, des alternatives aux amalgames dentaires contenant du mercure.

 Porter des gants en nitrile lors de la manipulation de mercure. Ne pas utiliser de gants en latex car le mercure pénètre dans le latex.

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CONCLUSION

Le mercure est présent dans tous les compartiments de l’environnement, et il est devenu une préoccupation pour les instances internationales, de par sa toxicité pour l’Homme et l’environnement. C’est pourquoi, le mercure et ses conséquences sur l’Homme et l’environnement sont de plus en plus étudiés de nos jours. C’est dans ce cadre que la Convention de Minamata a été élaborée et a pour objectif de protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et rejets anthropiques de mercure et de composés du mercure.

Notre étude s’est fixée pour objectif d’étudier le niveau de connaissance de la convention de Minamata et les mesures prises pour sa mise en œuvre dans les centres hospitaliers pour en dégager les risques sanitaires et environnementaux ainsi que les mesures y afférentes.

Pour y parvenir, nous avons opté pour une démarche méthodologique axée sur une recherche bibliographique et sur des enquêtes dans les deux centres hospitaliers.

Les résultats obtenus nous amènent à dire dans un premier temps, qu’aucune stratégie n’est appliquée dans la gestion de ce type de déchets (déchets contenant du mercure).Dans un second temps, les enquêtes réalisées dans les deux centres ont permis de relever que la Convention de Minamata n'est pas connue par les agents de santé.

C’est pourquoi nous suggérons que des efforts soient déployés pour une amélioration de cet état de chose.

Par ailleurs, nous n’avons pas la prétention d’avoir cerné tous les contours du sujet, néanmoins nous espérons que notre modeste contribution apportera quelques éléments d’information sur les impacts des résidus de mercure dans les milieux hospitaliers

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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(38)

Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page 29

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http://www.unep.org/chemicalsandwaste/Portals/9/Mercury/Awarenes sPack/French/UNEP_Mod4_French_Web.pdf

(39)

Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page a

Questionnaire de recherche

Service de……….…

Nom : ……….. ……….. ………

Prénoms : ………

Titre : ………...

RA1- L’inventaire des matériels hospitaliers contenant du mercure

1) Avez-vous entendu parler de mercure, une fois au moins ?

………

………

………

2) C’est quoi donc le mercure selon vous ?

………

………

………

………

3) Ou peut-on trouver le mercure ?

………

………

………

………

4) Connaissez-vous les équipements ou produits médicinaux contenant du mercure ? citez ceux que vous pensez pouvoir contenir du mercure ?

………

………

(40)

Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page b

………

………

5) Dans votre service, quels sont ces équipements ou produits que vous utilisez et contenant du mercure ?

………

………

………

………

RA2- La quantité approximative de résidus de mercure probablement disponible dans l’environnement hospitalier

6) Avez-vous une idée de la quantité de mercure contenue dans chacun de ces équipements ou produits médicinaux ? Si oui mentionnez la quantité pour chaque équipement ou produit.

7) Sous quelle forme le mercure se présente dans ces équipements ou produits médicinaux ?

8) Pouvez-vous estimer par mois la quantité de ces équipements ou produits que vous utilisez ?

9) Pouvez-vous estimer par mois la quantité de résidus de ces équipements ou produits ?

RA3- Les méthodes de gestion des résidus de mercure dans les hôpitaux

10) Connaissez-vous les risques liés à l’utilisation de ces équipements ou produits ?

(41)

Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page c

………

………

………...………

………

11) Quelles sont les précautions que vous prenez quand vous êtes en contact avec e équipements ou produits médicinaux ?

……… …

………

………

………

12) Les résidus de ces équipements ou produits sont-ils séparés des autres déchets ?

………

………

………

……… ………...

13) Quelles sont les précautions prises lors du nettoyage des salles de soins et du ramassage des déchets ?

………

………

………

………

14) Quel est le devenir de ces déchets ?

………

………

………

………

(42)

Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page d

15) Est-ce qu’il y a des poubelles dans les salles de soins ?

………

………

………

………

16) Est-ce que ces poubelles respectent les normes du décret portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin ?

………

………… …………...………

………

………

RA4- Le point relatif à la connaissance de la convention de Minamata sur le mercure

17) Avez-vous entendu parler de la Convention de Minamata ?

………

………

………

………

18) Quelles sont les dispositions forces de cette convention ?

………

………

………

………

19) Quelles dispositions sont prises par le centre pour l’application effective de cette convention ?

(43)

Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page e

………

………...

...

...

20) Avec l’application de la Convention, est-ce qu’il y a une amélioration ou une diminution de l’utilisation des équipements ou produits contenant du mercure ?

………

………

………

………..

(44)

Rédigé par Claudia Hermine GLELE Page I

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