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Festival A ciel ouvert

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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DOSSIER DE PRESSE 12 ème édition

Festival A ciel ouvert

Animal on est mal !

du 26 juin au 25 octobre 2019

Myriam Ramousse, Metamorphosis

Le Rond-Point - 1 place de l’Europe - 81290 Labruguière 05 63 82 10 60 - photo@espacebatut.fr - www.espacebatut.fr

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SOMMAIRE

Animal on est mal : les expositions

p. 3

Les artistes

p.5

Les rendez-vous pendant le festival

p.7

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Animal on est mal !

En ces temps de doute et d’inquiétude, où les scientifiques nous rappellent chaque jour que la planète est en danger, que l’extinction de centaines, voire de milliers d’espèces animales et végétales est déjà une réalité et virera au cauchemar si des mesures drastiques ne sont pas prises rapidement pour changer nos modes de vie et de consommation bien trop gourmands en ressources naturelles, le festival A ciel ouvert invite deux artistes photographes, Myriam Ramousse et Gregory Ortet, à poser leur regard sur cet environnement menacé par l’activité humaine.

A la vision anticipatrice chargée d’inquiétude de l’artiste montalbanaise Myriam Ramousse qui se déploiera sur les murs et vitrines de la ville de Labruguière, le photographe Grégory Ortet, dans la galerie de l’Espace photographique Arthur Batut, introduira une note d’espoir par une série d’images « naturalistes », baignant dans la pénombre, consacrée au hibou grand-duc, le plus grand hibou du monde. Ce volatile avait quasiment disparu des vallées Pyrénéennes, il y a trente ou quarante ans, mais il a pu reconquérir ses anciens territoires et s’accommoder de la proximité de l’homme sous certaines conditions.

En partenariat avec la LPO Occitanie (Ligue Protectrice des Oiseaux), une sélection de tirages couleurs du naturaliste-photographe Christian Aussaguel, disparu récemment, sera exposée dans l’Atrium du centre culturel Le Rond-Point jusqu’au 8 septembre.

Myriam Ramousse - « Evolutions »

Elle propose un parcours dans son œuvre photographique où le vivant tient une place centrale.

Nature urbaine, une série en toute complicité avec le photographe Francis Dubreuil, fait le constat du présent en abordant au quotidien notre relation avec l'environnement. Dans ces images, le pissenlit côtoie l'insecte au fond du jardin, l'un inséré dans le béton, l'autre abimé par la chimie et la pollution. Ces bandes de films couleurs numérisées et agrandies superposant environnement naturel et urbain jalonneront le parcours du Rond-Point à la Méjane sous forme d’affiches apposées sur les murs et les vitrines du centre- ville.

Ailleurs Myriam Ramousse anticipe l’état de notre environnement dans le futur : sur le site de la Méjane, de mystérieux fragments d’insectes composent une mosaïque qu’elle intitule Banque de Données d'Insectes. Juste à côté, des insectes gigantesques et très symétriques (Outline) donnent à voir un futur dominé par les manipulations génétiques.

Dans différents points de la ville, des grandes photographies issues de la série Planète Terre An 2060 projettent le visiteur dans un avenir proche où se dessine une archéologie du futur, à la découverte de ce que fut notre ère. Cette série trouve son pendant dans la galerie de l’Espace photographique Arthur Batut avec une vidéo où l’artiste imagine une expédition scientifique qui, à l’horizon 2060, visite notre planète désertée par l’espèce humaine. Elle utilise dans ce court métrage les codes du film de science-fiction pour

« interroger le futur, la rencontre avec l’inconnu qui est autre en même temps qu’une partie de nous- même ».

Pour terminer, la série Métamorphosis que l’on trouvera sur quelques vitrines de la rue Jean Jaurès et dans la galerie, est une réflexion sur les changements du vivant. Elle imagine un futur pas si éloigné ou le métabolisme des insectes, espèces minuscules, discrètes et éphémères, est en pleine transformation dans un environnement pollué. Ces changements se traduisent par d’infimes anomalies et dégradations chimiques de l’image.

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Grégory Ortet – « L’Esprit de la nuit »

Le territoire nocturne est chargé de mythes. Selon une légende, l’ombre du hibou serait la porte d’accès des chamanes vers le monde inconnu. Cette exposition de photographies plonge le visiteur dans la magie d’une nuit bien réelle d’une petite vallée pyrénéenne. Fabuleux aigle de la nuit, sa puissance évocatrice occupe une place importante dans l’imaginaire des hommes depuis toujours. Des millénaires plus tard, ce hibou géant habite encore dans vallée où vit le photographe et où toutes les images de l’exposition ont été réalisées sur une période de 7 années. La série de photographies nous immerge dans la poésie de la nuit et invite au lâcher prise pour ressentir plus que voir. Porté par la progression de la lumière d’une fin de nuit, on se trouve transporté loin dans ses propres paysages imaginaires, parfois désorienté, souvent dépaysé alors qu’on lève doucement le voile d’ombres sur la beauté mystérieuse de cette nature toute proche.

Dès l’enfance, Gregory Ortet est fasciné par le hibou grand-duc et sa passion doit beaucoup à un livre pour enfants sur les rapaces d’Europe magnifiquement illustré par Carl Brenders. Il y a trente ou quarante ans, le hibou grand-duc avait quasiment disparu de France. On le décrivait comme un géant - ce qu’il est puisque c’est le plus grand hibou du monde - capable de tous les records car il ne connait aucun prédateur naturel et compte dans son régime alimentaire la majeure partie des vertébrés évoluant sur son territoire. On le représentait aussi comme un oiseau des forêts profondes ou des montagnes inaccessibles. Mais aujourd’hui l’oiseau a reconquis ses anciens territoires et s’accommode très bien de la proximité de l’homme, à condition que la faune locale soit riche et variée et qu’il existe des zones de quiétude.

Texte extrait du site des éditions Pyrène http://editions-pyrene.com/publications/esprit-nuit-de-gregory- ortet/ et de l’ouvrage « L’Esprit de la nuit » édité chez le même éditeur en 2016.

Grégory Ortet, L'Esprit de la nuit

Hommage à Christian Aussaguel

Du 26 juin au 8 septembre, dans l’Atrium du centre culturel Le Rond-Point et en partenariat avec la LPO Occitanie, l’Espace photographique Arthur Batut présentera une sélection d’une vingtaine de photographies de ce naturaliste-photographe récemment disparu

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Les photographes

Myriam Ramousse

« Photographies expérimentales, installations éphémères, vidéos plasticiennes, je tente l'aventure dans mon laboratoire. Je compose avec la lumière, invente des fictions, projette un univers, met en scène l'improbable, provoque l’incident pour réaliser l’idée. Je mélange, superpose, de manipulations insolites en procédés alternatifs, mon travail est hybride et favorise mes expérimentations sur le sujet. Mes images ont été sélectionnées dans plusieurs festivals : Manifesto, Traverse vidéo... »

Expositions :

"Mondes"

- Galerie du Forum (Toulouse) 2000 - Galerie du Canard (Toulouse) 2003

"Nature Urbaine"

Co-produit avec Francis Dubreuil

- Sélection Manifesto / Manufacture des tabacs (Toulouse) 2004

"Liliacées"

- Exposition « Regard croisé entre l'art contemporain et l'agriculture » Espace des Augustins, (Montauban) 2012

"L’Antre de M"

Travail collaboratif entre deux plasticiennes : Peinture/ Photo/ Installation sonore - Galerie Lulu Mirette (Toulouse) 2013

"Planète Terre An 2060"

Campagne photo-plasticienne au musée d'Histoire Naturelle de Montauban - Sélection Traverse Vidéo, St Sernin (Toulouse) 2012

- "Archéologie du futur, des collections pour demain" Avec des œuvres de Mark Dion (collection des Abattoirs-FRAC Midi-Pyrénées) et de Myriam Ramousse Installation / Photo / Vidéo,

Mémo (Montauban) 2014-2015

- Rétrospective Traverse Vidéo, Espace Croix Baragnon (Toulouse)2017

"Métamorphosis"

- Sélection Itinéraire Photographique en Limousin, Pavillon du Verdurier (Limoges) 2014 - Sélection Artistes à Suivre (Bugarach) 2018

"La main du Singe "Opus#2

- Mention honorable pour Monovisons Award 2017

"Outline " Installation

- Sélection Artistes à Suivre (Bugarach) 2018

Catalogues :

Catalogue Manifesto 2004 : Nature Urbaine Catalogue Traverse Vidéo 2012 : Planète Terre an

Site de l’artiste : http://www.myriam-ramousse.com/

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6 Grégory Ortet

Grégory Ortet a commencé la photographie nature, il y a une dizaine d’années, en redécouvrant la nature sauvage qui avait servi d’horizon à son enfance : les montagnes des Pyrénées sont désormais le territoire de sa passion. Ce sont, avant tout, les milieux escarpés ou ceux oubliés par la rapacité des activités humaines qui focalisent son attention. La photographie est pour lui l’aboutissement d’une démarche personnelle d’immersion et de compréhension du milieu dans lequel il vit. C’est ainsi qu’il trouve une cohérence, entre suivis naturalistes et démarche photographique. En 2011, il publiait avec Laurent Nédélec, un ouvrage Plumes de Cimes, qui propose un voyage dans la nature sauvage pyrénéenne, avec les oiseaux comme fil conducteur.

« L’Esprit de la nuit » est aussi un ouvrage édité par Les éditions de Pyrène en 2016.

http://editions-pyrene.com/publications/esprit-nuit-de-gregory-ortet/

Christian Aussaguel (1960-2017)

Passionné par la faune sauvage, et les oiseaux en particulier, Christian Aussaguel a su y capter en toute discrétion d’innombrables instants de la vie sauvage, conjuguant respect et admiration dans sa quête patiente. Ce photographe de la conservation qui a partagé sans compter ses clichés au bénéfice de la nature pour transmettre cette flamme qui l’animait, était un être sensible qui savait transmettre dans ses clichés l’émotion ressentie. Au-delà du Tarn et de la Montagne Noire où il avait ses racines, Christian Aussaguel était largement connu par ses photographies qui ont illustré nombre de publications LPO et d’ouvrages divers.

Christian Aussaguel, Circaète Jean-le-Blanc

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Rendez-vous programmés pendant le festival A ciel ouvert

Mercredi 26 juin à partir de 18h,

Inauguration des expositions

en présence des artistes, suivie d’un parcours accompagné par un musicien dans le centre-ville

.

Les mardis et jeudis du 16 juillet au 22 août,

visites commentées gratuites des expositions du festival

avec le responsable de l’Espace photographique Arthur Batut

Sauf le mardi 30 juillet et le jeudi 15 août. Rdv à l’Espace photographique Arthur Batut à 10h (pas d’inscription – durée de la visite 1h30 environ)

Les 30 et 31 juillet de 9h30 à 11h30,

mini stage photographique

pour jeune public (7-12 ans)

Inscription au 05 63 82 10 63, dans la limite des places disponibles, et participation aux frais de 2€/enfant pour les deux jours. Les participants doivent se munir, dans la mesure du possible, d’un appareil photo numérique basique.

L’ouvrage photographique « Fénautrigues » de l’artiste Jean-Luc Moulène est le point de départ de ce stage photo qui se tient sur deux matinées. Après un temps de découverte de celui-ci les enfants sont invités à réaliser un parcours photographique dans le domaine d’El Laure qui permettra de mettre en pratique les notions liés à la prise de vue abordés en début de stage. A la fin de la deuxième séance les enfants repartiront avec un petit livret de photographies, trace de leur participation.

Le 3 octobre à partir de 18h30,

soirée conte et cinéma tout public

en lien avec les expositions d’A ciel ouvert

Dans l’Espace photographique Arthur Batut, la conteuse Rosalie Laparra accompagne le public pour une déambulation dans l’exposition de Grégory Ortet au fil de légendes et contes où se croisent animaux et figures emblématiques de la nuit et de la forêt.

A 20h30 au cinéma du Rond-Point, projection du film « Dans le bois », un documentaire tout public de Mindaugas Survila (1h03) suivi d’une rencontre avec Grégory Ortet.

Le 8 octobre,

La tête de l’emploi,

parcours ludique dans le musée Arthur Batut

L’Espace photographique Arthur Batut propose à un jeune public entre 7 et 12 ans accompagné d’un adulte, une animation dans le cadre de la fête de la science. Le public sera accueilli entre 18h et 19h15 pour participer à l’animation d’une durée de ¾ d’heure environ. Gratuit, inscription au 05 63 82 10 63.

Dans les années 1880, Arthur Batut superpose les portraits photographiques de différents sujets pour faire ressortir des ressemblances faciales. Novatrice pour l’époque, cette technique anticipe les pratiques contemporaines du portrait-robot, de l’image de synthèse ou de la reconnaissance faciale. Le temps d’un jeu agrémenté d’énigmes et de petites épreuves, des enfants à partir de 7 ans accompagnés de leurs parents découvriront ces mystérieux portraits.

Références

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