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Dossier technique Confort, bien etre, sécurité... Page Développement durable. Page Modernité. Page Prix.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Dossier technique

Article 1 généralité Article 1 généralité Article 1 généralité Article 1 généralité

1.1.00. Confort, bien etre, sécurité ………... Page 3

1.1.01 . Développement durable ………. Page 3

1.1.02. Modernité ………. Page 3

1.1.03. Prix ………. Page 3 Article 2.Contexte de lois Article 2.Contexte de lois Article 2.Contexte de lois Article 2.Contexte de lois

Contexte Européen ……….……….. Page 4

Article 3. PRODUITS Article 3. PRODUITS Article 3. PRODUITS Article 3. PRODUITS

Produits ……….……….. Page 5 Article 4. CONCEPTION

Article 4. CONCEPTION Article 4. CONCEPTION Article 4. CONCEPTION

CONCEPTION ……….……….……….. Page 5 Article 5. Normes DTU

Article 5. Normes DTU Article 5. Normes DTU Article 5. Normes DTU

Normes ……….. Page 5 Article 6. Performance du lamellé

Article 6. Performance du lamellé Article 6. Performance du lamellé

Article 6. Performance du lamellé----collé collé collé collé

PERFORMANCES ……….……… PAGE 5 Article 6. Performance du lamellé

Article 6. Performance du lamellé Article 6. Performance du lamellé

Article 6. Performance du lamellé----collé collé collé collé

CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES……….. PAGE 5 Article 7. Performances mécaniques

Article 7. Performances mécaniques Article 7. Performances mécaniques Article 7. Performances mécaniques

Performances ………... page 6 Article 8. Classe de flexibilité

Article 8. Classe de flexibilité Article 8. Classe de flexibilité

Article 8. Classe de flexibilité ………. Page 7

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ARTICLE 9 . ARTICLE 9 . ARTICLE 9 .

ARTICLE 9 .Durabilité des conceptions ….………. Page 7 Article 10

Article 10 Article 10

Article 10. Résistance séismes ……… Page 8 Article 12

Article 12 Article 12

Article 12. Résistance au feu ……….... Page 8 Article 13

Article 13 Article 13

Article 13. Résistance thermique ……….. Page 9 Article 14

Article 14 Article 14

Article 14. Mur BBC ……….…….. Page 10 Article 15

Article 15 Article 15

Article 15. Les formes……….…… Page 10 Article 16

Article 16 Article 16

Article 16. Assemblages ………...…… Page 11 Article 17

Article 17 Article 17

Article 17. Fabrication du Lamellé collé……… Page 12 Article 18

Article 18 Article 18

Article 18. séchage mécanique………..… Page 12 Article 19

Article 19 Article 19

Article 19 . Entourage……….… Page 12 Article 20

Article 20 Article 20

Article 20. Rabotage……….……… Page 12 Article 21

Article 21 Article 21

Article 21. Encollage………..…… Page 12 Article 22

Article 22 Article 22

Article 22. Serrage et séchage ……… Page 13 Article 23

Article 23 Article 23

Article 23 . Rabotage ……… Page 13 Article 24

Article 24 Article 24

Article 24. Taille et finitions ……… Page 13 Article 25

Article 25 Article 25

Article 25. Colles et produits traitements………… Page 13 Article 26

Article 26 Article 26

Article 26. document technique contractuels ……. Page 14 Article 27

Article 27 Article 27

Article 27. Classes des risques du bois ……….. Page 14 Article 28

Article 28 Article 28

Article 28 listes des classes ……… Page 15 Article 29

Article 29 Article 29

Article 29. Avantages techniques et financiers …. Page 16 PLANS SUR FONDATION

PLANS SUR FONDATION PLANS SUR FONDATION

PLANS SUR FONDATION ……….. PAGE 17 Technique en image

Technique en image Technique en image

Technique en image ……… page 18 PARASYSMIQUE

PARASYSMIQUE PARASYSMIQUE

PARASYSMIQUE ………. PAGE 19 PLANS D OSSATURES

PLANS D OSSATURES PLANS D OSSATURES

PLANS D OSSATURES ………. PAGE 20

(3)

Article 1

1.1.00 . Confort, bien être, sécurité

Le bois est un excellent isolant thermique, conservant aussi bien la chaleur que la fraîcheur.

Lorsqu’il est associé à d’autres éléments, il a également une très bonne isolation phonique aux bruits aériens et aux bruits d’impacts. Avec une bonne mise en œuvre et un assemblage soigneux, c’est un matériau durable qui ne subit pas d’altération dans le temps comme le prouvent les édifices en bois, parfaitement conservés, réalisés il y a des centaines d’années (immeubles à colombage au cœur de Paris, églises en Russie…)

1.1.01 . Développement durable

Nos immeubles sont conçus pour s’inscrire naturellement dans une conception de bâtiment à basse consommation (BBC) et HQE, ils sont source d’économie d’énergie et ont une faible empreinte écologique.

Notre système constructif permet un excellent bilan carbone, étant donné qu’une Tonne de CO2 stocke 1m3 de bois.

C’est en coupant les arbres les plus anciens, que l’on permet aux plus jeunes de grandir et de remplir leur rôle « d’aspirateur à carbone ». L’exploitation raisonnée des forêts favorise leurs régénérations: en Europe elles augmentent de 510 000 ha chaque année. Le bois est donc le seul matériau de construction inépuisable et entièrement renouvelable.

1.1.02 M

odernité

Le bois permet une grande flexibilité de conceptions architecturales pour une construction contemporaine et design.

1.1.03 Rapports et prix 1.1.03 Rapports et prix 1.1.03 Rapports et prix 1.1.03 Rapports et prix

C’est une réelle rupture technologique visant : à diminuer les coûts grâce à l’industrialisa- tion du process, à réduire considérablement les temps de construction, à améliorer la productivité des chantiers ainsi qu’à optimiser la globalité de la construction.

Notre système constructif est idéal pour l’édification d’immeubles à la norme BBC, il permet la réalisation de chantiers rapides et propres et facilite la construction sur des terrains difficilement bâtissables. De plus, il laisse place à une grande liberté architecturale.

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Article 2.Contexte de lois Article 2.Contexte de lois Article 2.Contexte de lois Article 2.Contexte de lois

CONTEXTE EUROPÉEN

Le contexte technico-réglementaire concernant le bois lamellé repose sur trois types distincts d'exigence :

• des exigences sur le produit "bois lamellé"

• des exigences sur la conception des ouvrages en bois lamellé

• des exigences sur l'exécution de ces ouvrages

Historiquement définies au niveau national, les exigences technico-

règlementaires concernant le bois lamellé, sont aujourd'hui de plus en plus défi- nies au niveau européen, avec des adaptations nationales possibles. Il en est de même pour l'ensemble des matériaux et techniques de construction.

Etape intermédiaire vers l’harmonisation européenne, les exigences quant aux produits de construction étaient, jusqu’en 2011, régies par une Directive euro- péenne, donnant lieu à des adaptations règlementaires nationales. Depuis 2011, un Règlement Européen a remplacé la Directive et s’applique dans tous les pays de l’Union. Il renvoie, pour le bois lamellé, à une norme européenne harmonisée (NF EN 14080), qui permet le marquage CE.

Ce texte normatif, énonce l’ensemble des contraintes de fabrication

(mécanique, résistance au feu, santé, hygiène…) et renvoie aux normes appro- priées.

Concernant la conception des ouvrages en bois lamellé, le cadre national (Règles CB71 et Guide pratique du bois lamellé) est également en train de cé- der la place aux normes Européennes de conception des ouvrages, avec une obligation progressive de conception (calculs, dimensionnement) selon l’Euro- code.

La révision du Guide pratique du bois lamellé est envisagée prochainement afin d'accompagner les concepteurs dans ce changement de pratique significatif.

Concernant l'exécution des ouvrages, le cadre reste aujourd'hui national, via les normes DTU, liés à la notion d'assurance, même si des démarches au niveau européens sont en cours.

Les documents suivants (produit, conception, mise en œuvre) sont les textes

techniques de référence, pour la fabrication du bois lamellé, la conception des

ouvrages, et leur mise en œuvre.

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Article 3. PRODUITS

PRODUIT

Les exigences essentielles auxquelles sont soumis les produits de construction sont définies dans le Règlement Euro- péen n° 305/2011 du Parlement Européen et du Conseil, datant du 9 mars 2011, établissant des conditions harmonisées de commercialisation pour les produits de construction, et abrogeant la Directive 89/106/CEE du Conseil.

Les modalités pratiques de réponse à ces exigences essentielles, pour la fabrication et le marquage CE des éléments de structure en bois lamellé, sont définies dans la norme européenne harmonisée NF EN 14080 : Structures en bois - Bois lamellé collé - Exigences.

Article 4. CONCEPTION

CONCEPTION

Le dimensionnement des structures en bois lamellé peut s'effectuer selon deux référentiels distincts le référentiel national

"historique", et le référentiel Européen qui le remplacera à terme.

Référentiel national :

Règles de calcul et de conception des charpentes en bois dites Règles CB 71 (NF P 21 701)

complétées par les règles professionnelles du Syndicat National du Bois Lamellé, publiées dans un " Guide pratique de conception et de mise en œuvre " (Editions Eyrolles),

et par deux Recueils de Contributions au Calcul des Eléments et Structures en Bois (1988 et 1991) Annales de l'ITB- TP - Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics.

Aux règles CB71, il convient d'associer :

les règles Bois-Feu 88 (NF P 92-703) qui permettent de justifier par le calcul de la résistance au feu des structures en bois,

les règles Neige et Vent (NV 65) et leurs révisions, pour le calcul des charges climatiques sur les ouvrages Référentiel européen :

norme NF EN 1995 dit Eurocode 5 dont la partie 1-1 est destinée à la conception des structures bois "à froid". La partie 1-2 est quant à elle destinée à la justification par le calcul de la résistance au feu des structures bois.

• à laquelle il convient d'associer la norme NF EN 1990 pour les principes généraux de justification, la norme NF EN 1991 pour la détermination des charges (climatiques, poids propre, exploitation, etc.), la norme NF EN 1998 pour la justifi- cations des ouvrages sous sollicitation sismique.

• A noter que des textes normatifs ou règlementaires nationaux viennent compléter ces normes européennes pour la détermination nationale de certains paramètres (carte de zonage vent, neige, ou sismique)

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Article 5. Normes DTU

EXÉCUTION DES OUVRAGES

L'exécution des structures reste pour l'instant un domaine traité au niveau national. En France ce sont les normes DTU qui jouent ce rôle. Pour la charpente en bois lamellé, c'est la norme NF P 21-203 dite DTU 31.1 Travaux de bâtiment - Charpentes et escaliers en bois qui est appliquée.

Article 6. Performance du lamellé-collé

CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

Le bois lamellé se distingue par un rapport performance/masse particulièrement intéressant. En un mot : léger et solide à la fois, il autorise la réalisation de sections importantes, capables d’assumer de très longues portées. C’est par ailleurs un matériau peu conducteur de chaleur qui participe à la performance thermique globale d’un ouvrage en limitant les ponts thermiques. Enfin, la maîtrise du taux d’humidité relative du bois lamellé est une garantie une stabilité, assurée par des coefficient de rétractabilité connus et contrôlés.

Masse volumique (sapin/Epicéa) à 15 % d’humidité : entre 400 et 500 kg/m3

Coefficient de conductivité thermique (lambda) : 0,12 W/m°C

Coefficient de rétractabilité radiale/tangentielle par % de variation d'humidité = 0,25%

Coefficient de rétractabilité longitudinale : négligeable Résistance courante à la flexion : de 24 à 30 Mpa

Article 7. Performances mécanique

Les contraintes que peut supporter une structure en bois lamellé sont directement liées aux performances mécaniques des bois lamellés qui la composent. Pour des raisons pratiques, le bois lamellé est caractérisé par un classement de performance méca- nique, déterminant les caractéristiques de résistance du matériau et ses propriétés associées.

Les classes de résistance du bois lamellé sont déterminées à partir des classes de résistance des lamelles qui le composent, conformément à la norme NF EN 1194 (1999) : Structure en bois - Bois lamellé-collé - Classes de résistance et détermination des valeurs caractéristiques.

lasses de résistance des lamelles de bois selon EN 338 : C 24-C 30-C 40 Classes du bois lamellé: GL 24 h - GL 28 h - GL 32 h

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Article 8. Classe de flexibilité Article 8. Classe de flexibilité Article 8. Classe de flexibilité Article 8. Classe de flexibilité

CLa classe du lamellé se présente sous la forme des deux lettres GL (pour glulam), suivies d'un nombre qui donne la valeur de résistance à la flexion, puis d'une lettre qui indique si le lamellé est homogène (lettre h) ou panaché

(autrement appelé combiné, lettre c). Les propriétés mécaniques, autres que la résistance à la flexion, peuvent être dé- duites de celle-ci.

Par exemple, un bois lamellé classé "GL 24 h" est un bois lamellé homogène, avec une résistance caractéristique à la flexion de 24 MPa. lasse de résistance du bois lamellé-collé Classe de résistance du bois lamellé-collé GL 24 h GL

Masse

Article 9 .Durabilité des conceptions Article 9 .Durabilité des conceptions Article 9 .Durabilité des conceptions Article 9 .Durabilité des conceptions

Les traitements et finitions appliqués au bois lamellé lors de sa fabrication correspondent à l’usa- ge qui sera fait du matériau et améliorent encore sa durabilité. Ils lui procurent une résistance accrue aux agents biologiques qui pourraient se développer dans les situations d’humidité, ainsi qu’aux rayons ultraviolets. Les bâtiments en bois lamellé sont ainsi conçus pour assurer une du- rabilité minimale d’un siècle…

Classe de résistance du bois lamellé-collé GL 24 h GL 28 h GL 32 h

Résistance en flexion fm,g,k 24 28 32

Résistance en traction

ft,0,g,k 16,5 19,5 22,5

ft,90,g,k 0,4 0,45 0,5

Résistance en compres- sion

fc,0,g,k 24 26,5 29

fc,90,g,k 2,7 3,0 3,3

Résistance au cisaille- ment

fv,g,k 2,7 3,2 3,8

Module d'élasticité

E0,g,moy 11 600 12 600 13 700

E0,g,05 9 400 10 200 11 100

E90,g,moy 390 420 460

Module de cisaillement

Gg,moy 720 780 850

Masse volumique

Pg,k 380 410 430

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Article 10. Résistance séismes Article 10. Résistance séismes Article 10. Résistance séismes Article 10. Résistance séismes

Les ouvrages en bois lamellé présentent de nombreux atouts face au risque sismique.

Premier d’entre eux : un bon contreventement (avec voile travaillant ou structure triangulée) apte à supporter l’effort sismique

Deuxième atout : des assemblages particulièrement ductiles et donc dissipateurs d’énergie

Troisième atout : un bon ancrage aux fondations pour assurer la stabilité globale du bâti

La prise en compte du risque sismique dans la construction implique des calculs en avant-projet et un travail sur la globalité de la structure. Deux démarches – avant-projet et calcul global - qui sont associées à la conception d’ouvrages en bois lamellé de lon- gue date.

Article 11. Résistance ambiances agressives (sons) Article 11. Résistance ambiances agressives (sons) Article 11. Résistance ambiances agressives (sons) Article 11. Résistance ambiances agressives (sons)

Le bois lamellé est fortement résistant à l’action de nombreux agents chimiques, comparé à d’autres matériaux de cons- truction. Ainsi, il résiste bien aux acides faibles (acétique, oxalique, lactique) avec une bonne résistance jusqu’à un pH de 2. Ainsi, le bois est utilisé depuis des siècles pour le contact alimentaire (vin, fromage…) Aujourd’hui, il est largement utili- sé pour réaliser chais ou fromageries. A l’opposé, le bois résiste aussi à une ambiance basique (jusqu’à un pH de 10).

Avec les sels courants, l’expérience prouve qu’il n’y a pas d’effet significatif : le bois lamellé résiste parfaitement au sel comme à l’eau de mer. C’est pourquoi il est couramment utilisé pour le stockage de sel, ou la réalisation de pontons.

Huiles, hydrocarbures, solvants et alcools n’affectent pas le comportement mécanique des structures.

Article 12. Résistance au feu Article 12. Résistance au feu Article 12. Résistance au feu Article 12. Résistance au feu

Le bois lamellé, du fait de l’épaisseur de ses sections, montre une très grande résistance au feu, assurant les conditions de sécu- rité nécessaires pour l’évacuation des locaux. Il se trouve, de ce fait, être un matériau tout à fait adapté à la réalisation de bâti- ments recevant du public.

Lors d’un incendie, les caractéristiques mécaniques des pièces en bois lamellé peuvent être mobilisées totalement. Sous l’in- fluence du feu, une carbonisation se produit à la surface du bois. Le charbon de bois ainsi formé limite la pénétration de l’oxygè- ne dans les couches inférieures et empêche l’élévation de température. En conséquence, la température centrale de la pièce en bois lamellé exposée à un essai au feu n'excède pas 50°C au bout de 45 mn… sachant que les caractérist iques mécaniques du bois lamellé ne sont pas affectées par une élévation de température jusqu’à environ 60/80°C.

La résistance au feu des ouvrages en bois lamellé (soit leur capacité à maintenir leurs fonctions structurelles en cas d’incendie) est donc prévisible et maîtrisable dès la conception. Cette résistance au feu se justifie par des règles normalisées (DTU bois-feu 88 et Eurocode 5- partie « feu ») sur la base d’une vitesse moyenne de carbonisation de 0,6 à 0,7 mm/mn. Il est donc aisé pour les concepteurs de prévoir les surépaisseurs nécessaires au maintien des performances mécaniques des éléments de structure, pour un temps exigé.

Conséquence : matériau « dur » et prévisible, le bois lamellé n’entraîne aucune surprime de tarification sur les polices d’assuran- ce incendie.

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Longueur

Charge Section Résistance au feu

(1) Poteau en bois lamellé

2,275 m 18 T 20 x 18 48 mn

(2) Poutre en bois lamellé

3,600 m 2 x 9,5 T 21,6 x 65 Section ré- duite 14,5 x 58

60 mn (Arrêt volontai- re)

P.V. n° 611091 D du C.S.T.B. et P.V. n° 693833 du C .S.T.B.

La réaction au feu conventionnelle du bois lamellé collé selon l' Arrêté du 21 Novembre 2002 et pour le classement de type M est M3 (épaisseur supérieure à 14mm pour les feuillus et 18 mm pour les résineux).

Article 13. Résistance thermique

Article 13. Résistance thermique

Article 13. Résistance thermique

Article 13. Résistance thermique

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Article 14. Mur BBC Article 14. Mur BBC Article 14. Mur BBC Article 14. Mur BBC

Article 15. Les formes Article 15. Les formes Article 15. Les formes Article 15. Les formes

FORMES

Deux types de composants en bois lamellé se distinguent : les poutres et les dalles.

Pour les poutres, les possibilités de formes sont infinies. Les sections peuvent ainsi être parallélépipédiques, ovoïdes ou rondes. Ces sections peuvent présenter une inertie constante (la forme reste la même tout au long de la poutre) ou variable. La ligne directrice de la poutre peut être droite, brisée, dédoublée ou même courbe. Et la variation de ces dif- férents paramètres donne sa forme à l’élément. Les dalles en bois lamellé, quant à elles, peuvent être utilisées en plan- cher, en toiture, et même en mur.

Le choix et l'assemblage de ces éléments seront déterminés par le système constructif qui donnera son aspect à l'ou- vrage.

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Article 16. Assemblages Article 16. Assemblages Article 16. Assemblages Article 16. Assemblages

SOLUTIONS CLASSIQUES

Les techniques d’assemblage courantes en structures bois lamellé sont classiques. Selon la structure et en fonction de son comportement mécanique, on pourra utiliser :

• des appuis simples ou glissants

• des articulations permettant un mouvement angulaire des encastrements empêchant toute rotation des éléments

LES SYSTÈMES D’ASSEMBLAGES Ces liaisons pourront se faire avec différents matériaux et systèmes : ASSEMBLAGES BOIS SUR BOIS

• Courant en charpente traditionnelle

• Peuvent être réalisés :

à tenon et mortaise

embrèvement

entaille

assemblages à mi-bois

• La purge des singularités du bois lors de la fabrication contribue à fiabiliser ce type d’as- semblages

ASSEMBLAGES PAR ORGANES MÉTALLIQUES

• Principalement réalisés avec :

pointes et clous

vis ou tirefonds

boulons et broches

assembleurs

connecteurs métalliques

boîtiers et plats métalliques

Ces assemblages sont dimensionnés conformément aux différents codes de calcul utilisés, spécifiant les règles de mise en œuvre (en particulier les règles de disposition et distances en- tre les organes)

ASSEMBLAGES COLLÉS ET MÉTALLO-COLLÉS

• Fruit du progrès technique dans le domaine des collages structuraux

• Différents systèmes :

goujons collés

plats métalliques collés

entures d'angles

Inserts

Certains de ces systèmes sont considérés fréquemment com- me non traditionnels et demandent de mettre en place des dispositions spécifiques d'assurance

qualité

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Article 17. Fabrication du Lamellé collé

Fabrication

Les lamelles sont d'abord séchées, triées (visuellement ou par ultrasons) et purgées de leur défaut, puis collées bout à bout pour obtenir la longueur désirée : c'est ce qui s'appelle l'abouta- ge. Ensuite, on met de la colle sur les poutres obtenues, puis on les superpose dans le sens de la fibre du bois et on les presse. Après rabotage, on peut appliquer des traitements ou des fini- tions au bois lamellé-collé afin d'obtenir la durabilité et l'apparence voulue

1

.

Article 18. séchage mécanique

Objectif : stabiliser le bois en amenant son taux d’humidité au niveau requis pour la fabrication (8 à 15 % pour du bois non traité et 11 à 18 % pour du bois traité).

Moyens : cellules de séchage artificiel, adaptées à l’essence, l’épaisseur des lamelles, l’humidi- té initiale… avec contrôles réguliers.

Article 19 . Entourage

Objectif : réaliser les longueurs nécessaires à la fabrication.

Méthode : après une opération de purge consistant à éliminer les défauts, les lamelles sont tronçonnées et collées bout à bout (aboutées). L’aboutage est réalisé à l’aide de joints à entu- res multiples (entures de 5 à 50 mm) avec une tendance actuelle aux entures courtes (10 à 15 mm). La pression minimale pour l’aboutage est de l’ordre de 20 bars.

Evolutions : le but initial de l’aboutage était de mettre bout à bout des planches (pour une ma- nutention aisée). La technique a constamment évolué, et a aujourd’hui pour but de réaliser des assemblages à haute résistance mécanique, dont les performances contrôlées permettent la qualification du matériau composite Bois Lamellé.

Article 20. Rabotage

Objectif : obtenir une planéité constante.

Méthode : le rabotage des lamelles s’effectue au maximum 24 h avant l’encollage. L’écart maximum admissible (épaisseur) sur une longueur de lamelle de 1 m, est de 0,1 à 0,2 mm.

Evolutions : les systèmes de rabotage contemporains permettent d’atteindre de grandes vites- ses de rabotage, et de préparer au mieux la surface qui recevra l’adhésif lors de l’encollage .

Article 21. Encollage

Objectif : assembler les lamelles entre elles à fil parallèle.

Méthode : autrefois, l’encollage était effectué manuellement. Aujourd’hui, cette opération est réalisée avec des encolleuses à rideaux ou rouleaux, garantissant une application uniforme.

Evolutions : les techniques et matériels contemporains permettent des dosages précis et varia-

bles. Les fabricants ont la liberté d’accélérer ou de ralentir la prise des collages, ou d’en modi-

fier le grammage.

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Article 22. Serrage et séchage

Objectif : maintenir les pièces encollées à la pression voulue dans la forme désirée pendant le temps de polymérisation de la colle.

Méthode : le serrage des lamelles sur des gabarits aux formes des poutres désirées se fait par l’intermédiaire de systèmes hydrauli- ques, permettant une maitrise totale des pressions de serrage.

Evolutions : le séchage conventionnel à l’air, est aujourd’hui complété par des systèmes à hautes fréquences, réduisant le temps de séchage de manière significative. Pour améliorer encore le rendement des chaines de fabrication, les presses rotatives permettent de placer et serrer les lamelles encollées d’une nouvelle poutre, tandis que d’autres sont en cours de séchage.

Article 23. Rabotage

Objectif : obtenir la dimension finale des poutres.

Evolutions : le développement des outils de production a permis l’augmentation des largeurs de rabotage (jusqu’à plus de 2 mètres), l’augmentation des vitesses de rabotage, l’amélioration de la qualité des surfaces et la mécanisation de la chaîne de fabrication, en amont et en aval du poste de rabotage.

Article 24. Taille et finitions

Objectif : obtenir une poutre prête à être livrée.

Méthode : il s’agit des opérations de perçage (emplacement pour les organes d’assemblage), de taille (forme) et d’application de produits de traitement et/ou de finition. Aujourd’hui, de nombreux traitements et lasures sans solvant sont disponibles. Ils permettent d’une part, la limitation des rejets de gaz à effet de serre, d’autre part l’amélioration des conditions de travail au sein des ateliers.

Evolutions : trois types de centre d’usinage existent aujourd’hui selon le travail requis : - usinage à grande vitesse de pièces droites de moins de 1m3

- usinage complexe de pièces droites de plus de 1m3 mais qui n’excèdent pas 20m de longueur

- portiques d’usinage pour taillage complexe de pièces de grandes dimensions, droites ou courbes ou à inertie variable

Article 25. Colles et produits traitement

Représentant 3 % de la masse d’une poutre en bois lamellé, les colles sont utilisées pour l’aboutage (assemblage des lamelles bout à bout) et la lamellation (assemblage des lamelles à fil parallèle).

Sélectionnées en fonction de leurs caractéristiques et performances, les colles utilisées pour la fabrication du bois lamellé sont des colles à vocation structurelle. Elles répondent donc efficacement aux exigences de stabilité et de fiabilité qui leurs incombent et prou- vent leur aptitude pour l'usage en structure bois (selon NF-EN 301 et 302, pour les adhésifs de nature phénolique et aminoplaste : selon NF-EN 15425 pour les adhésifs polyuréthane monocomposants). Cette stabilité est garantie aussi bien en usage normal que lors de sollicitations exceptionnelles.

La bonne réalisation des collages et leur fiabilité sont contrôlés par un contrôle continu (performances des aboutages et tenue des plans de collage).

Les traitements et finitions appliqués au matériau lors de sa fabrication correspondent à l’usage qui sera fait : intérieur chauffé, exté- rieur à l’abri, extérieur exposé… Ces produits procurent ainsi une durabilité accrue au bois lamellé, contre les agents biologiques ou les rayons ultra-violet.

Tous ces produits correspondent enfin aux exigences réglementaires en matière d’émissions dans l’air. Leur impact environnemental et sanitaire a ainsi été grandement minimisé (Mélamine-Urée-Formol et Polyuréthane) au cours des dernières années.

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Article 26. document technique contractuels Article 26. document technique contractuels Article 26. document technique contractuels Article 26. document technique contractuels

" Pour le bois lamellé

" Pour le bois lamellé " Pour le bois lamellé

" Pour le bois lamellé----collé collé collé collé

! la norme NF EN 385 "Aboutages à entures multiples dans le bois de construction - Prescriptions de performances et prescriptions minimales de fabrication" ;

! la norme NF EN 386 "Bois lamellé-collé - Prescriptions de performances minimales de fabrication" ;

! la norme NF EN 390 " Bois lamellé-collé - Dimensions - Ecarts admissibles" ;

! la norme NF EN 1194 "Structures en bois - Bois lamellé-collé - Classes de résistance et détermination des valeurs caractéristiques" :

! le projet de norme pr NF P 21-400 "Bois de structure et produits à base de bois - Classes de résistance et contraintes admissibles associées".

" Pour le calcul des structures en bois :

" Pour le calcul des structures en bois :

" Pour le calcul des structures en bois :

" Pour le calcul des structures en bois :

! les règles CB 71 "Règles de calcul et de conception des charpentes en bois" ;

! la norme XP ENV 1995 "Eurocode 5 - Calcul des structures en bois".

Article 27. Classes des risques du bois Article 27. Classes des risques du bois Article 27. Classes des risques du bois Article 27. Classes des risques du bois

Généralités Généralités Généralités Généralités

Les ouvrages en bois ou en matériaux dérivés du bois peuvent être dégradés par divers

agents biologiques naturels. Ces dégradations peuvent entraîner une chute notable de la résistan- ce des ouvrages, et présentent donc un risque potentiel pour la sécurité des bâtiments.

On dénombre quatre types principaux d'agents de dégradation:

——— les champignons lignivores, responsables de la pourriture des bois ;

———— les insectes Coléoptères à larves xylophages ;

———— les termites ;

———— les térébrants marins.

Les modes d'actions de ces agents de dégradation sont bien sûr différents.

La probabilité d'occurrence de chacun de ces agents varie notablement en fonction des conditions d'emploi des bois (localisation géographique, humidité, etc. ...)

La norme EN 335 La norme EN 335 La norme EN 335

La norme EN 335----1 1 1 1 définit ainsi cinq classes de risque biologique liés aux situations en

service auxquelles peuvent être exposés le bois et les produits à base de bois.

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Article 28 listes des classes Article 28 listes des classes Article 28 listes des classes Article 28 listes des classes

" Classe de risque 1

" Classe de risque 1

" Classe de risque 1

" Classe de risque 1

Situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois est sous abri, entièrement protégé des intempéries et non exposé à l'humidification.

Dans cette situation, seuls les insectes coléoptères à larve xylophage et les termites sont

susceptibles de dégrader le bois. Le risque d'attaque de ces agents de dégradation est tributaire de sa situation géographique.

" Classe de risque 2

" Classe de risque 2

" Classe de risque 2

" Classe de risque 2

Situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois, est sous abri et entièrement

protégé des intempéries, mais où une humidité ambiante élevée peut conduire à une humidification occasionnelle mais non persistante.

Dans cette situation, seuls les insectes coléoptères à larve xylophage et les termites sont susceptibles de dégrader le bois, ainsi que, dans une moindre mesure, certains champignons de surface.

" Classe de risque 3

" Classe de risque 3

" Classe de risque 3

" Classe de risque 3

Ouvrages en charpente bois - Fascicule technique 13 Situation dans laquelle le bois, ou le produit à base de bois n'est ni abrité, ni en contact avec le sol.

Il est soit continuellement exposé aux intempéries, ou soit à l'abri des intempéries mais soumis à une humidification fréquente.

Dans cette situation, le risque champignon devient prédominant, mais le risque coléoptère ou termite est toujours présent.

" Classe de risque 4 Classe de risque 4 Classe de risque 4 Classe de risque 4

Situation dans laquelle le bois, ou le produit à base de bois est en contact avec le sol ou

l'eau douce, et est ainsi exposé en permanence à l'humidification. Dans cette situation, c'est le risque champignon qui est majeur, les risques coléoptères ou termites étant toujours présents, mais à un de- gré moindre.

" Classe de risque 5

" Classe de risque 5

" Classe de risque 5

" Classe de risque 5

Situation dans laquelle le bois, ou le produit à base de bois est en permanence exposé à l'eau salée.

Les risques térébrants marins et champignons sont alors majeurs, les autres risques étant toujours

présents.

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Article 29. Avantages techniques et financiers Article 29. Avantages techniques et financiers Article 29. Avantages techniques et financiers Article 29. Avantages techniques et financiers

Resistance aux tremblements de terre

Resistance mécanique et au feu

Ecologiques et saines

Construction rapide

Excellent rapport qualité-prix

Très bonnes performances énergétiques

Nous vous invitons à voir les résultats de l’étude comparative faite par le Bureau d’ Etu- des Énergétiques KEEPLANET, SRASBOURG, FRANCE :

29.1.00 DESCRIPTIFS des résultats d’économies d’énergies:

BETON

Murs béton épaisseur 20cm, isolation murs intérieurs polystyrène 10 cm et 15 cm laine de verre dans le plancher ; R mur = 2,7 m2K/W

BOIS STANDARD

Murs conformément à notre principe de construction 15cm, épaisseur totale du mur 32cm ; R mur = 6,57 m2K/W

BOIS BBC

Murs en variante compatible BBC, structure 22 cm, épaisseur totale du mur 39 cm ; R mur = 8,7 m2K/W

Comme on peut remarquer les frais de chauffage d’une maison en bois, même si en variante standard sont 5 fois plus bas que celles d’une maison en béton.

L’économie dans le cas de chauffage au gaz est de 387 euros / an (495-108) et celle de chauffage tout électrique est de 1646 euros /an (2148-502)

FLEXHABITAT FLEXHABITAT FLEXHABITAT FLEXHABITAT 7 BIS RUE MICHELET 7 BIS RUE MICHELET 7 BIS RUE MICHELET 7 BIS RUE MICHELET

93500 PANTIN

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Références

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