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Saisie de 3,5 tonnes de denrées alimentaires au sud du pays Sept contrebandiers arrêtés

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Saisie de 3,5 tonnes de denrées alimentaires

au sud du pays

Sept contrebandiers arrêtés

n° 2987 - mardi 28 novembre 2017 - Site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr

P 16

L’enseignement supérieur en Algérie a franchi de grands pas depuis 1962

P 4

Plusieurs entreprises chinoises activant dans divers secteurs notamment l’industrie automobile et des technologies de l’information et de la communication, ont exprimé leurs souhaits d’investir en Algérie, a déclaré samedi à Pékin l’ambassadeur d’Algérie en

Chine, Ahcène Boukhelfa.

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Journée d’étude sur les dimensions humanitaire, civilisationnelle de

l’Emir Abdelkader

Selon Abdelmadjid Sidi Saïd Industrie automobile

OPEP

Zitouni : Les jeunes doivent prendre exemple de l’Emir Abdelkader pour servir le pays

Rencontre tripartite sur la relation

université-entreprise

P 3 P 3

Des entreprises

chinoises souhaitent investir en Algérie

L’Algérie continuera à jouer un “rôle clé”

dans tout accord

P 2

S éminaire international Sur l environnement , l ’a griculture et la biotechnologie

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2

A C T U A L I T E

Mardi 28 Novembre 2017

i nduStrie automobile

Des entreprises chinoises souhaitent investir en Algérie

Plusieurs entreprises chinoises activant dans divers secteurs notamment l’industrie automobile et des technologies de l’information et de la communication, ont exprimé leurs souhaits d’investir en

Algérie, a déclaré samedi à Pékin l’ambassadeur d’Algérie en Chine, Ahcène Boukhelfa.

d

e nombreuses entre-

prises chinoises acti- vant dans divers domaines écono- miques ont exprimé l’intérêt d’in- vestir en Algérie à travers des projets de réalisation de capacités de production notamment dans l’industrie automobile, la fabrica- tion de véhicules légers et lourd ainsi que des bus”, a indiqué M.

Boukhelfa à une délégation de la presse nationale en visite en Chine dans le cadre d’un accord de parte- nariat entre Algérie Télécom et l’en- treprise chinoise spécialisée dans les télécom Huawei. Le diplomate algérien a relevé, dans ce contexte, que plus de 1.000 entreprises chi- noises sont déjà installées en Algé- rie. “Nous voulons que cette présence chinoise en Algérie soit encore plus importante à travers des investissements directs et la participation dans des projets gou- vernementaux mais aussi dans des projets utiles à l’économie natio- nale par l’installation de capacités de production”, a-t-il ajouté. Il a ex- pliqué, dans ce sens, que de nom-

breuses entreprises chinoises veu- lent investir en Algérie, qui offre, a- t-il dit, des avantages “assez importants” tels qu’une main d’£uvre qualifiée, des salaires avan- tageux pour l’employeur, une éner- gie bon marché ainsi qu’une proximité des marchés africains et européens . M. Boukhelfa a noté, par ailleurs, une “forte présence”

de Chinois en Algérie, indiquant

que 55.000 visas d’entrée en Algé- rie ont été délivrés en 2016 à des travailleurs et cadres chinois. Il a an- noncé, par ailleurs, la tenue en 2018 de la foire internationale de l’importation à Shanghai (Chine), appelant les entreprises algé- riennes à venir en Chine afin de sai- sir l’opportunité de tisser des liens avec d’autres entreprises chinoises.

Sur un autre plan, il a relevé que la

présence de la commu- nauté nationale établie en Chine “est modeste”. Envi- ron 800 Algériens sont en- registrés sur les registres consulaires, 560 sur les re- gistres électoraux et la ma- jorité d’entre eux sont des étudiants et des hommes d’affaires qui viennent en Chine pour de courtes pé- riodes, soulignant que moins de 300 Algériens sont établis en Chine pour de longues durées ou de façon définitive. Le diplo- mate a annoncé, en outre, la célébration en 2018 du 60e anniversaire de l’éta- blissement des relations diploma- tiques entre l’Algérie et la Chine qui sera marqué “d’une manière assez solennelle à travers la tenue de di- verses manifestations à caractère politique, économique et culturel”, a-t-il expliqué. Il a qualifié, par ail- leurs, les relations sino-algériennes

“d’historique”, remontant à 1958, soit 4 ans avant l’indépendance na- tionale.

l

a facture d’importation du Groupe des pro- duits alimentaires a augmenté à 7,12 mil- liards de dollars sur les dix (10) premiers mois de l’année 2017 (contre 6,81 milliards de dollars durant la même période de 2016), soit une hausse de 4,5%, tandis que celle des médi- caments a connu une baisse de 3,7%, a appris l’APS auprès des Douanes. Cependant, sur les principaux produits alimentaires, seules les im- portations des céréales et des viandes ont enre- gistré une baisse. Ainsi, les céréales (blé dur, tendre...), semoule et farine ont été importées pour un montant de 2,27 milliards de dollars contre 2,4 milliards de dollars, en baisse de 5,2%, correspondant à une diminution de près de 130 millions de dollars, détaille le Centre national de l’information et des statistiques des Douanes (Cnis). Les viandes ont été importées pour 173,96 millions de dollars contre 203,6 millions de dol-

lars sur la même période de 2016, soit une dimi- nution de 14,55%, en recul de 30 millions de dol- lars entre les deux périodes de comparaison. Pat contre, la facture d’importation des laits et pro- duits laitiers a bondi à 1,22 milliard de dollars entre début janvier et fin octobre 2017, contre 798,84 millions de dollars durant la même pé- riode de l’année dernière, en augmentation de 53,1%, correspondant à une hausse de plus de 424 millions de dollars. Une même tendance haussière est constatée pour les sucres et sucre- ries dont les importations se sont chiffrées à 913,42 millions de dollars contre 742,03 millions de dollars (+23,1%), en hausse de plus de 171 mil- lions de dollars. Quant à la facture d’importation du café et thé, elle a atteint 367,4 millions de dol- lars contre 340,41 millions de dollars (+8%), soit une augmentation de 27 millions de dollars. Pour les légumes secs et autres, ils ont été importés

pour un montant de 314,6 millions de dollars contre 246,3 millions de dollars (+27,73%), en hausse de plus de 68 millions de dollars. Concer- nant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont grimpé à 701,76 millions de dol- lars contre 587,84 millions de dollars (+19,4%), soit une augmentation de 114 millions de dollars.

Ainsi, la facture globale du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire a coûté 7,82 milliards de dollars sur les dix premiers mois de 2017 (contre plus de 7,4 milliards de dollars sur la même période de 2016), en hausse de plus 400 millions de dollars.

Par ailleurs, la facture d’importation des médica- ments a reculé en passant à 1,59 milliard de dol- lars contre 1,65 milliard de dollars (-3,7%), en recul de 61 millions de dollars.

g roupe deS produitS alimentaireS

Forte hausse des importations des laits, sucres et légumes secs sur les 10 premiers mois

opep

L’Algérie continuera à jouer un “rôle clé” dans tout accord

l

epréSidentdela

S

ociété

algériennedepharmacie

La prévention, l’information du public et la recherche

scientifique pour mieux protéger la santé des Algériens

L’industrie pharmaceutique nationale a permis, grâce à sa production, de diminuer de 25% les importations de médicaments, affirme le président de la Société algérienne de pharmacie (SAP), Dr Farid Benhamdine qui es- time, d’autre part, qu’une symbiose entre la prévention, l’information et la recherche pourrait contribuer à mieux protéger la santé des Algériens Accueilli hier, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le président de SAP si- gnale que la majeure partie de la pro- duction locale de médicaments (environ 90%) est constituée de gé- nériques S’interrogeant sur les possi- bilités du pays à se lancer dans la mise au point de traitements médi- caux, il considère que pour aborder cette importante étape, il faudrait fondamentalement revoir la forma- tion pharmaceutique et se lancer dans la création de centres de recherche, « nécessitant d’énormes moyens » et mutualiser dans cette perspective toutes les capacités na- tionales pour les financer. De la consommation de médicaments en Algérie, dont il impute pour une large part la responsabilité à un large usage du tabac, le Dr Benhamdine consi- dère que celle-ci ne pourrait être revue à la baisse que si, souligne-t-il, tous les organes de l’Etat se déci- daient à accorder un plus large inté- rêt à la prévention ce qui, selon lui, n’est pas le cas actuellement. S’il exis- tait plus de campagnes de préven- tion, déclare-t-il, nous aurions beaucoup moins de maladies à trai- ter, parmi lesquelles il fait état des nombreux cas cancers. Se faisant in- sistant, le président de la Société Al- gérienne de pharmacie appelle à créer une symbiose entre préven- tion, information du public et re- cherche qui pourrait sans nul doute, assure-t-il, contribuer à diminuer le nombre de maladies et partant, à moins importer et consommer de médicaments

l

’Algérie continuera à jouer un

“rôle clé” dans tout accord de l’OPEP, ont souligné à Londres des experts britanniques dans des déclarations à l’APS, à l’approche de la conférence de l’OPEP prévue le 30 novembre à Vienne. A ce pro- pos, M. Piers Curran, directeur chez Amplify Trading, une société de for- mation en trading et finance, et M.

Anthony Cheung, professeur à la Nottingham Business School et Trent University London, et égale- ment directeur dans cette même société, ont relevé que malgré la domination dans la production de certains pays de l’OPEP tels l’Arabie Saoudite, l’Irak ou l’Iran, l’Algérie sera toujours un élément influent dans cette organisation pétrolière.

Ils estiment également que l’Algérie pourrait s’imposer, à long terme, dans une nouvelle cartographie

énergétique et de minerais avec son potentiel considérable en énergies renouvelables, minerai de fer, phosphates, et uranium. Par ail- leurs, les deux experts ont expliqué que le développement du secteur pétrolier et gazier est impératif pour la réussite de la politique écono- mique à long terme de l’Algérie, si l’on considère que les hydrocar- bures représentent un secteur clé du PIB du pays et domine les expor- tations. De son côté, M. Elias Boukrami, expert et directeur des programmes pétrole, gaz et fi- nances à la faculté de Business et Management de la Regent’s Uni- versity London, rappelle que l’Algé- rie avait joué un rôle important dans le rapprochement OPEP-Rus- sie, qui a réussi à influer positive- ment sur les prix du pétrole. Il affirme également que l’Algérie

pourrait avoir dans un avenir très proche un rôle “plus important”, avec sa position géostratégique et son potentiel énergétique: “Les ré- serves de gaz de schiste algériennes sont parmi les plus importantes au monde, offrant une alternative réelle à exploiter pour la sécurité énergétique du pays et de la ré- gion”, a-t-il dit. Concernant la pro- chaine réunion de Vienne, et se basant sur de récentes déclarations des ministres de l’énergie russe et saoudien, Anthony Cheung et Piers Curran pensent que l’accord de ré- duction de la production conclu il y a neuf mois sera “probablement”

reconduit en 2018. Pour rappel, en décembre 2017, les membres de l’OPEP et leurs principaux parte- naires avaient conclu un accord pour réduire leur production de 1,8 million de barils par jour jusqu’à

mars 2018, afin de rééquilibrer le marché et faire monter les prix. Les deux experts estiment qu’il est dans l’intérêt de l’OPEP de travailler pour un prix de pétrole stable afin d’atté- nuer l’impact de la baisse des cours sur les budgets des pays membres.

“Réduire la production est une né- cessité et non une option pour les producteurs du pétrole”, affirment- ils. Pour sa part, M. Boukrami a sou- ligné que la rencontre de Vienne se tiendra dans un contexte favorable, marqué par une tendance haussière des prix. L’expert affirme que le renforcement des prix en 2017 s’ex- plique en partie par “la conver- gence des visions économiques des pays de l’OPEP et de la Russie qui a très vite compris, depuis le choc pé- trolier de 2014, que la baisse n’était pas conjoncturelle”. Il rejoint l’avis des deux autres experts en estimant

que “l’accord va probablement être prolongé et les quotas respectés”.

De son côté, l’experte en énergie, ancienne cadre du géant pétrolier BP, Mme Cornelia Meyer, estime que les fondamentaux attendus pour l’année prochaine “pourraient être moins optimistes que prévu”.

A Vienne, “les ministres devraient choisir entre se fier aux fondamen- taux ou placer leurs espoirs dans la prime de risque géopolitique qui a fait monter les prix ces dernières semaines”, a-t-elle expliqué.

Mme Meyer relève que L’OPEP et l’Observatoire de l’OCDE ainsi que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sont unanimes à estimer que la demande de pétrole continuera à augmenter en 2017 et 2018, avec des hausses respectives de 1,5 mil- lion de barils/jour et 1,4 million de barils/jour.

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Mardi 28 Novembre 2017

A C T U A L I T E

j ournée d étude Sur leS dimenSionS humanitaire , civiliSationnelle de l ’e mir a bdelkader

Zitouni : Les jeunes doivent prendre exemple de l’Emir Abdelkader pour servir le pays

n

ous allons organi- ser prochaine-

ment une

rencontre tripar- tite consacrée spécialement à la problématique portant sur la re- lation entre l’université et l’en- treprise pour débattre des mesures à prendre dans ce do- maine”, a déclaré M. Sidi Saïd lors d’une rencontre sur ce thème, organisée par le minis- tère du Travail et le Bureau in- ternational du travail (BIT). Cette rencontre vise, selon M. Sidi Saïd à “créer une passerelle”

entre l’université et l’entreprise pour renforcer l’insertion pro- fessionnelle des jeunes univer- sitaires diplômés, relevant que

“75% des demandes d’emploi reçues par la cellule de l’emploi au niveau de l’UGTA, émanent des jeunes universitaires de dif- férentes filières”. Pour y remé- dier à cette situation, le même responsable a indiqué que l’ob- jectif de la prochaine rencontre

“est de rapprocher l’université de l’entreprise”, appelant à an- ticiper et orienter l’étudiant pendant son cursus universi- taire vers le monde du travail avec la participation de tous les

acteurs concernés. Pour sa part, le ministre du Travail, de l’Em- ploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali a souligné que l’Algérie a investi considérable- ment dans des différents dispo- sitifs d’emploi pour soutenir l’insertion des jeunes, notam- ment les diplômés de l’ensei- gnement supérieur. Dans ce sens, M. Zemali a précisé que la mise en £uvre de tous ces dis- positifs s’est traduite par un

“effet direct” sur la création d’emplois et sur la baisse du

taux de chômage, qui est passé de 29,5% en 2000 à 12,3 % avril 2017. S’agissant du taux de chô- mage des diplômés de l’ensei- gnement supérieur qui était de 21,4% en 2010, il a été ramené à 17,6% avril 2017, a-t-il dit, re- levant qu’en dépit des efforts fournis par les différents sec- teurs de la formation et de l’em- ploi, “le taux de chômage reste élevé”. A cet effet, le ministre a annoncé la mise en £uvre de plusieurs programmes et pro- jets, en collaboration avec le BIT,

à l’instar du projet intitulé “De l’Université au monde du tra- vail”, lancé récemment et dont l’objectif principal est d’amélio- rer l’employabilité et l’insertion professionnelle des jeunes uni- versitaires. Ce projet vise no- tamment, “l’amélioration des compétences en recherche d’emploi, l’employabilité de base, et l’entrepreneuriat des étudiants et diplômés chô- meurs pour enfin offrir de bonnes perspectives d’emploi pour les diplômés universi- taires”, a-t-il expliqué. Il a fait sa- voir en outre, qu’une enquête sur les besoins en compétences auprès des entreprises a été lan- cée et que trois premiers Clubs de recherche d’emploi ont été créés au niveau des universités de trois wilayas pilotes, à savoir Bejaia, Tlemcen et Biskra. De son côté le directeur du bureau de BIT à Alger, Ali Deyahi, a indi- qué que le projet “De l’univer- sité au monde du travail”

propose des actions concrètes avec les secteurs et les services publics de l’emploi ainsi que les organisations d’employeurs, pour l’insertion professionnelle des diplômés universitaires.

S elon a bdelmadjid S idi S aïd Sg de l ’ugta

Rencontre tripartite sur la relation université-entreprise

Une rencontre tripartite, qui se penchera sur la problématique de la relation université- entreprise sera organisée prochainement, afin de renforcer l’insertion des jeunes diplômés de

l’université dans le monde du travail, a annoncé dimanche à Alger le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd.

u ne v ictoire attendue par leS habitantS à a okaS

Lagha Mohamed remporte les élections locales haut la main

S

elon les dernières informations en notre possession, le candidatdu RCD reste le grand favoriissu des élections locales du 23 novembre 2017 devant ses ri- vaux du FFS, RND et autres Indépendants.

La liste conduite par Lagha Mohamed pré- sident sortant a remporté les élections lo- cales dans cette ville côtière. Le plus jeune paraît être favoriséselon les règles concè- dent dans ses genres de conflits. Explique une source crédible à notre rédaction. Par ailleurs, le Score historique obtenu a bien déterminé entre les candidats qui va per- mettre de mettre fin au plus vite au conflit

et à cette ville de retrouver sa réputation d’exemple populaire. Toujours, pour ces joutes électorales, les résultats à l’échelle de la wilaya de Bejaia indiquent que, le RCD a remporté 13 APC contre 07 en 2012, nous avons enregistre le recul du FFS (19 en 2017 contre 22 en 2012), ainsi que le FLN (4 en 2017 contre 5 en 2012).

Voir aussi le plus grand recul des indépen- dants qui, de 13 communes en 2012 chu- tent à 9 en 2017. Assure notre source.

Selon le ministre de l’Intérieur et des Col- lectivités locales, Noureddine Bédoui, lors de sa conférence de presse animée ven-

dredi après-midi au Centre international des conférences, le taux de participation national a été de 46,83 % pour les APC et 44,96 % pour les APW. Il est en nette amé- lioration par rapport au dernier scrutin des locales en 2012 qui a été de 42,92%, mais également par rapport aux dernières légis- latives du mois de mai qui a été de 38,25%

pour ce qui est des APW. Il est également pour ce qui est des APC avec respective- ment, 44,26% pour les locales de 2012, et bien sûr le même taux de 38,25% pour ce qui est des dernières législatives. Explique M. Bedoui.

Toutefois, le nouveau président de l’APC Aokas Mohamed Lagha remercie chaleu- reusement toutes celles et tous ceux qui œuvrent pour le bien de notre commune, associations, bénévoles, ainsi que nos col- laborateurs, pour leur civisme, ses cama- rades tant pour le travail accompli que pour ce qui reste à faire durant les 5 années à venir. ‘’Nous allons adhérer à l’action ci- toyens vigilants, nous serons mieux armés pour faire face aux défis qui nous attendent bonne et heureuse année à toutes, à tous’’

ajoute en dernier M. Lagha Mohamed.

h. amari nait Slimane

l

e ministre des Moudjahi- dine, Tayeb Zitouni, a ap- pelé, hier depuis Mascara, les jeunes à prendre exemple de l’Emir Abdelkader pour servir le pays et à contribuer à sa prospé- rité. Présidant l’ouverture des travaux d’une journée d’étude sur les dimensions humanitaire, civilisationnelle de l’Emir Abdel- kader, organisée à l’université de Mascara à l’occasion de la commémoration du 185ème anniversaire de son allégeance (moubayaia), le ministre a souli- gné que le devoir oblige aux jeunes algériens et aux généra-

tions montantes à prendre exemple de la personnalité de l’Emir Abdelkader, fondateur de l’état algérien moderne qui a di- rigé, dès son jeune âge, la lutte contre le colonisateur dés son jeune âge. Tayeb Zitouni a ajouté que l’Emir Abdelkader a fondé l’Etat algérien moderne sur des bases et des constantes qui res- tent un modèle à suivre pour l’édification, le renforcement de la sécurité, de la stabilité, de la prospérité et du progrès de l’Al- gérie. Le ministre a salué l’image remarquable de l’Algérie à tra- vers le monde, léguée par l’Emir

Abdelkader, qui a défendu les causes justes de l’humanité en dépit de son origine et de sa re- ligion. Cette image reste an- crée dans plusieurs pays et chez leurs populations, a ajouté le ministre, tout en mettant l’ac- cent sur la détermination du pays à aller de l’avant, sur la voie du développement et des réformes initiées par le Prési- dent de la république, M. Abde- laziz Bouteflika. Les dernières élections locales ont été une fête de la démocratie. Elles constituent un bond dans ce parcours visant à mettre en

place une démocratie participa- tive dans le sillage de la paix et de la stabilité retrouvées, a ex- pliqué Tayeb Zitouni, rappelant aux nouveaux élus qu’ils doi- vent relever les défis, atteindre le développement, servir la so- ciété en attirant l’investisse- ment et promouvoir des initiatives pour prendre en charge des préoccupations des citoyens. Cette journée d’étude, organisée en collaboration avec la direction de la culture et l’uni- versité Mustapha Stambouli de Mascara, le centre national de recherche en histoire de la résis-

tance algérienne. Plusieurs in- terventions ont été présentées à cette occasion traitant notam- ment de l’image de l’Emir Ab- delkader dans les écrits historiques étrangers et l’Emir Abdelkader et la question des prisonniers. La célébration de ce 185eme anniversaire de l’allé- geance de l’Emir Abdelkader s’est poursuivie par une visite aux sites historiques liés au fon- dateur de l’Etat algérien mo- derne, outre une cérémonie au site Dardara, à Ghriss, où a eu lieu la première allégeance de l’Emir, le 27 novembre 1832.

t ravaux du F orum deS FemmeS politiqueS leaderS

Une délégation parlementaire se rend à Reykjavik

u

ne délégation parlemen- taire des deux chambres, prendra part à partir d’au- jourd’hui à Reykjavik (Islande), aux travaux du sommet annuel du

“Women Political Leaders global forum” (réseau international des femmes politiques leaders), orga- nisé par le Forum des femmes po- litiques (WIL) avec la coopération du Forum des femmes parlemen- taires (WIP), a indiqué hier un communiqué du Conseil de la na- tion. Organisé sous le slogan

“Nous pouvons le faire”, le pro- gramme de ce sommet de deux jours prévoit plusieurs ateliers abordant différentes thématiques, notamment “Un système mondial changeant: repenser les politiques de sécurité, de paix et de dé- fense”, “les droits des femmes”,

“les femmes leaders au Moyen- Orient”, “Comment réaliser les Ob- jectifs de développement durable (ODD)”, “les droits de propriété en Afrique”, et “Le rôle de la femme dans la résolution des crises et la préservation de la paix”. Conduite par la vice-présidente du Conseil de la nation, Mme Rafika Kociri, la délégation algérienne est compo- sée des sénatrices Hafidha Ben- chehida et Lila Ibrahimi, ainsi que des députées de l’Assemblée po- pulaire nationale (APN), Khedidja Yechkour, Noura Labiod et Fatma Saidi.

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Mardi 28 Novembre 2017

A C T U A L I T E

à l initiative de l entrepriSe inalca a lgérie

Bientôt une première usine spécialisée dans la découpe et le conditionnement de viandes bovines

Une première usine algérienne spécialisée dans la découpe et le conditionnement des viandes bovines sera mise en service mi avril 2018 dans la localité de Corso (W. de Boumerdes) à l’initiative de l’entreprise INALCAûAlgérie, a-t-on appris

de son gérant, Gianluca Cuarischi.

c

ette future usine renfer- mera de grandes salles destinées à la découpe et au conditionnement des viandes bovines, conformément aux critères sanitaires internatio- naux en vigueur, a assuré le gé- rant de cette entreprise mixte créée en 2002, en partenariat avec un des leaders européens en matière de conditionnement de viandes, produits alimentaires et légumes, dont le siège est en Italie. Cet investissement privé, doté d’une enveloppe de plus de 3,5 millions de dollars, est en cours d’équipement avec des moyens à la pointe de la techno- logie en vigueur à l’échelle mon- diale, a-t-il ajouté. Dans une première étape, la structure, qui s’étend sur une surface de 1.200 M2, verra le traitement d’un vo- lume quotidien de 20 tonnes de viandes, avant d’être porté pro- gressivement à 60 tonnes de viandes/J, suivant la progression de la demande dans le domaine, a fait savoir le même responsa- ble. Il a fait état également du lancement, dernièrement, d’une opération de formation au profit des travailleurs détachés à cet effet, au niveau du CPPA de Bordj Menail, dans les spécialités de dé- coupage, de conditionnement et d’exploitation des pièces de viandes et leur valorisation. Ce

nouvel acquis pour le secteur des produits carnés en Algérie vise une autosuffisance nationale en la matière, a indiqué Gianluca Cuarischi, outre l’accompagne- ment des éleveurs de bovins algé- riens, notamment dans la transformation de leurs produits, tout en £uvrant à insuffler un changement aux habitudes ali- mentaires en la matière, en les rendant plus saines, a- t-il ajouté.

Toujours au titre de l’extension des activités de l’entreprise Inalca Algérie, dans le cadre d’un parte- nariat la liant avec l’entreprise pu- blique ALVIAR (L’Algérienne des viandes rouges), le même respon- sable a annoncé la mise en ex- ploitation programmée, au courant du 2eme semestre 2018,

de l’abattoir d’Ain M’lila , au même titre que de la conserverie de viandes de Larbâa (Blida). La réouverture de ces deux unités, a-t-il ajouté, interviendra dès pa- rachèvement d’une opération de formation, qui sera initiée au pro- fit de près de 200 jeunes dans le domaine, parallèlement à la re- structuration, aménagement et équipement des structures conformément au model techno- logique adopté par l’entreprise Inalca, considérée comme leader mondial en la matière. Par ail- leurs, des négociations sont en cours avec la Chambre d’agricul- ture de la wilaya, a indiqué M.Cuarischi, en vue de la mise à la disposition des agriculteurs de Boumerdes de chambres froides

d’un volume de 30.000 M3, avec une capacité de stockage de 10.000 tonnes de produits agri- coles divers, dont notamment la vigne, a-t-il informé. Cette surface de stockage et de conservation, auparavant exploitée par la seule entreprise Inalca, sera destinée, dès la fin de l’année 2017, aux produits agricoles relevant de la wilaya de Boumerdes , au même titre que d’autres wilayas,” en contrepartie de prix étudiés et abordables”, a-t-il assuré.

Le “Paradis du sur-congelé” en début d’année 2018 à Corso Pour le début de l’année 2018, le responsable italien a annoncé la mise en service programmée du

“Paradis du sur-congelé”, le pre-

mier espace commercial en Algé- rie dédié aux produits surgelés et congelés (viandes, poissons, lé- gumes et fruits) locaux et d’im- portation, dont l’aménagement est en cours au niveau du siège principal de l’entreprise Inalca, sis à Corso. L’entreprise Inalca Algé- rie est également partie prenante dans la célébration de la 2ème semaine de la gastronomie ita- lienne, organisée à Alger du 20 au 26 novembre courant, à l’initia- tive de l’ambassade d’Italie en Al- gérie. Une manifestation au titre de laquelle Inalca a décidé des baisses de 10% au profit des Al- gériens sur tous ses produits congelés (viandes et poissons) et surgelés (fruits et légumes), ven- dus au niveau de son unité de Corso, et ce jusqu’au 29 novem- bre, a souligné le même respon- sable. L’entreprise INALCA AlgérieûEntrepôt frigorifique de Corso (ex-société publique ‘’EN- AFROID’’) a été créée en 2002, sur la base de la règle 49/51%. L’en- treprise qui relève du groupe ita- lien Crémonini, leader européen et international dans la produc- tion et distribution de plats surge- lés, est spécialisée dans la vente de viandes fraîches et autres pro- duits congelés, surgelés et secs (viandes, poissons, fruits et lé- gumes).

r encontre Sur la réSiStance populaire de Z aâtcha

Les victimes sont le témoin d’un génocide

l

es participants à une rencontre sur la résistance populaire de Zaâtcha, tenue, dimanche soir, au musée du colonel et moudjahid Mohamed Chaâ- bani de Biskra ont affirmé que les vic- times de l’oasis de Zaâtcha en 1849 sont le ‘’témoin d’un génocide perpétré par le colonisateur français”. Dans ce contexte, l’enseignante Houria Oue- mane, de l’université d’Ain Defla a sou- ligné dans une intervention dédiée à “la révolte de Zaâtcha : causes et résultats”,

qu’au cours de cette révolte, aux allures d’épopée, les habitants ont sacrifié leur vie pour défendre leur village en oppo- sant une résistance jusqu’au 26 novem- bre 1849, où ils furent massacrés ainsi que leurs chefs qui ont été décapités.

Cette même intervenante a considéré que cette révolte ne se réduit pas seu- lement à une commémoration, mais elle représente, selon elle, “le présent et le passé ensemble”, estimant que c’est “un dossier qui ne sera jamais clos tant que

les crânes du cheikh Bouziane, de son fils et son compagnon ne seront pas récu- pérés”. De son côté, Dr Nacereddine Masmoudi a rappelé, dans une interven- tion intitulée ‘‘la révolte de Zaâtcha à travers des documents d’archives’’, que cette révolte populaire représente une étape décisive dans l’histoire des résis- tances algériennes étant donné qu’elle en a été le prélude. Ce même conféren- cier a également précisé que certains do- cuments et rapports émanant d’officiers

français, ont mis en exergue que le vil- lage a été longtemps assiégé, ajoutant que le siège a pris fin quand tous les ha- bitants ont été exterminés. Par ailleurs, en marge de cette rencontre organisée par le musée régional du colonel Moha- med Chaâbani, en coordination avec l’as- sociation Zaâtcha, l’artiste peintre Ahmed Yacine Maghnadji a offert au musée une toile illustrant les têtes dé- capitées des chefs de la résistance.

l’

enseignement supérieur en Algérie a franchi de grands pas depuis 1962 à ce jours en matière d’infrastruc- tures et d’effectifs, ont souligné hier des participants à un sémi- naire international sur l’environ- nement, l’Agriculture et la biotechnologie organisé par l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira. L’enseignement supé- rieur en Algérie a réalisé de no- tables progrès en matière d’infrastructures ainsi que d’ef- fectifs, grâce aux engagements de l’Etat de développer davan-

tage ce secteur depuis 1962, ont mis en exergue les différents in- tervenants lors de cette rencon- tre qui se poursuivra jusqu’aujourd’hui. En 1962, soit au lendemain de l’indépen- dance, l’Algérie ne comptait que trois universités, moins de 2000 étudiants et uniquement de 250 enseignants à travers tout le ter- ritoire national. Par contre au- jourd’hui (en 2016), le pays compte plus de 100 établisse- ments d’enseignement supé- rieur, ainsi qu’un million et demi d’étudiants, dont 60 % sont des

filles, ainsi que 54000 ensei- gnants, a précisé le professeur Madani Khoudir venu de l’uni- versité de Béjaia. Ces statis- tiques très récentes ne reflètent que la volonté et les efforts gi- gantesques consentis par l’Etat pour améliorer la situation de l’enseignementy supérieur en Algérie. Ces progrès étaient un défi majeur pour les autorités du pays, a encore souligné le professeur Madani. Le même in- tervenant n’a pas omis d’évo- quer entre autre les différentes réformes opérés par les respon-

sables du secteur dans l’espoir de mettre au norme le secteur aux normes internationales. A ce propos, le professeur Madani et bien d’autres intervenants ont salué l’instauration depuis 2004 du système d’enseignement (LMD) dans les universités Algé- riennes. Ces réformes ont bien été menées de façon à se met- tre aux normes mondiales et ré- pondre aux besoins de la société en matière de la qualité de la formation, ainsi que pour répon- dre au souci de l’employabilité des diplômes. Des réformes

dans la méthodologie d’ensei- gnement et que dans la gouver- nance des établissements et la mise en place d’un système d’as- surance qualité sont plus que nécessaires aujourd’hui, a pré- conisé M. Madani au cours de son intervention. Par ailleurs, plusieurs autres thèmes liés es- sentiellement aux questions en- vironnementales, agricoles et biotechnologiques seront débat- tus durant ce séminaire auquel participent des enseignants uni- versitaires venus aussi de Tuni- sie et du Maroc.

S éminaire international Sur l environnement , l ’a griculture et la biotechnologie

L’enseignement supérieur en Algérie a franchi de grands pas depuis 1962

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La 5

a

près avoir d’abord envi- sagé de réparer l’ancien oléoduc, construit dans les années 1980, le pre- mier ministre Haider al-Abadi a annoncé à la mi-novembre qu’il optait pour la construction d’un nouvel oléoduc, l’actuel pipe-line étant trop abîmé en raison notam- ment de sa mise à sac par le groupe État islamique (EI).«Le mi- nistre du Pétrole Jabbar al-Louaïbi a ordonné aux services et entre- prises concernés au sein du minis- tère de préparer les documents nécessaires à la construction de ce nouvel oléoduc (...) afin de trans- porter le brut des champs pétro- liers de Kirkouk vers le port de Ceyhan», indique dans un commu- niqué le porte-parole du minis- tère, Assem Jihad.«L’ancien oléoduc stratégique est trop en- dommagé par les attaques des gangs terroristes de Daech (acro- nyme en arabe de l’EI), ce qui em- pêche sa réhabilitation», a souligné M. Jihad.Avant que les ji- hadistes ne s’emparent en 2014 de près d’un tiers du pays, l’Irak ache- minait entre 250.000 et 400.000 barils de pétrole par jour via cet

oléoduc vers la Turquie.Le nouvel oléoduc, d’environ 250 km, partira de Baïji, dans la province de Sala- hedinne, et remontera jusqu’au poste-frontière de Fichkhabour avec la Turquie, dans le nord de

l’Irak.La portion de 90 km reliant les champs pétroliers de Kirkouk à Baïji, et celle de Fichkhabour à Ceyhan, n’ont pas besoin d’être ré- parées.À la mi-octobre, à la suite du référendum d’indépendance

au Kurdistan, les forces gouverne- mentales irakiennes avaient lancé des opérations militaires dans la province disputée de Kirkouk et repris les champs pétroliers aux mains des kurdes.

L’Irak va construire un nouvel oléoduc vers la Turquie

L’Irak a décidé de construire un nouvel oléoduc pour permettre la reprise de l’exportation

du pétrole de Kirkouk, province riche en hydrocarbures, vers le port turc de Ceyhan, a annoncé dimanche le ministère du Pétrole.

Séisme en Iran : nouveau bilan de 483 morts

l

e séisme qui a frappé l’ouest de l’Iran le 12 no- vembre a fait 483 morts, selon un nou- veau bilan publié di- manche par l’agence officielle iranienne Irna.L’alourdissement du bilan, par rapport aux derniers chiffres publiés le 17 novem- bre (436 morts), s’ex- plique par le décès de personnes blessées par la catastrophe et l’identification de vic- times qui avaient été enterrées à la hâte, selon Irna et d’autres médias iraniens.Un violent séisme de mag- nitude 7,3 a été res- senti dans la nuit du 12 au 13 novembre sur toute la façade occi- dentale de l’Iran.

Toutes les victimes ira- niennes ont été recen- sées dans la province de Kermanshah, fron- talière de l’Irak, où la catastrophe a fait huit morts.En Iran, le trem- blement de terre a fait quelque 8.000 blessés et détruit ou endom- magé environ 30.000 logements, selon les chiffres officiels.

Essonne: sans armes, ils volent 100.000 euros de téléphones

d

e simples cagoules ont suffi pour réussir le casse: trois malfaiteurs non armés ont dérobé di- manche pour presque 100.000 euros de téléphones à Sainte- Geneviève-des-Bois (Essonne).

Ces trois hommes encagoulés ont fait irruption en fin de mati- née dans la boutique d’un opé- rateur, située sur la zone commerciale de cette ville de grande banlieue parisienne. “Ils n’étaient pas armés, mais ont réussi à convaincre clients et

employés de se coucher”, a dé- taillé une source policière.Après avoir pris l’ascendant, le trio a opéré une véritable razzia en faisant main basse sur les télé- phones de la boutique. Les ap- pareils étaient assez nombreux pour constituer un butin d’une valeur comprise entre 80.000 et 100.000 euros, selon les estima- tions de la police. Les trois vo- leurs ont ensuite pris la fuite dans une voiture dotée d’une fausse plaque d’immatricula- tion... avant d’être repérés sur

l’autoroute A10 près du péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines (Yvelines). Mis en difficulté par un équipage de police, le trio a abandonné son véhicule et pris la fuite à pied. Dans leur préci- pitation, ils ont laissé le butin dans le coffre du véhicule.Deux des malfaiteurs sont parvenus à s’échapper mais le troisième a été arrêté. Âgé de 19 ans, il était déjà connu des services de po- lice. L’enquête a été confiée à la Sûreté départementale de l’Es- sonne.

Des gravures de Picasso vendues près de 2 millions d’euros à Paris

u

n jeu complet de la “suite Vollard”, une série de 100 gra- vures exécutées dans les années 30 par Picasso pour le mar- chand d’art parisien Ambroise Vollard, a été vendue 1,9 million d’euros à Paris, a annoncé dimanche la maison d’enchères Ader Nordmann.La “suite Vollard” était l’une des pièces de la vente d’estampes provenant du fonds du marchand Henri Petiet, qui a rencontré un “énorme succès” samedi et dimanche à l’Opéra Co- mique, avec 622 lots vendus 3.320.000 euros, selon un communi- qué de la maison d’enchères.La “suite Vollard” est née d’un arrangement entre Picasso et son premier marchand d’art, Am- broise Vollard: Picasso s’engage à lui fournir 100 gravures en échange d’un tableau de Cézanne et d’un Renoir. Environ 310 jeux complets de gravures sont à l’époque produits à partir des 100 plaques originales. Le British Museum avait acquis une série en 2011 pour environ 1 million de livres, entrant dans le cercle res- treint des musées possédant un jeu complet de ces eaux-fortes

majeures dans le parcours artistique de Picasso, avec notamment la National Gallery à Washington, le Museum of Modern Art de New York et le musée Picasso à Paris.

Il tue une femme prise pour un chevreuil

d

après le média québécois TVA nouvelles, qui relaye une informa- tion de CNN, un chasseur a tué une femme qu’il avait prise pour un che- vreuil mercredi soir, à Sherman, dans l’État de New York. L’homme a tiré une balle sur cette femme de 43 ans, qui promenait ses chiens. Celle-ci «est décédée après avoir été transportée à l’hôpital» précise TVA nouvelles, et «les procureurs de l’État éva- luent la possibilité de déposer des accusa- tions contre le chasseur». D’après le shérif du comté, l’homme n’était pas censé chas-

ser à cette heure, car il faisait noir.

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r é g I o n s 6

illizi

La caravane de l’entrepreneuriat suscite l’intérêt des jeunes porteurs de projets

La caravane de l’entrepreneuriat de jeunes, arrivée dimanche à Illizi, a suscité un vif intérêt chez les jeunes porteurs de projets désireux de créer leurs propres micros-entreprises, a-t-on constaté.

S

ix (6) forages ont été équi- pés et électrifiés cette année à travers des com- munes de la wilaya de Laghouat pour l’amélioration de la distribu- tion del’eau potable dans la ré- gion, a-t-on appris des services de la wilaya. Ayant ciblé les com- munes de Sidi-Makhlouf, Oued- M’zi, Ksar El-Hirane, El-Haouita et El-Kheneg, cette opération sera renforcée prochainement d’opérations similaires, a-t-on si- gnalé. Ces opérations ont permis

la prolongation des heures d’ap- provisionnement en eau potable, le maintien et l’amélioration du taux de raccordement (actuelle- ment de 96%) de la wilaya en eau potable, la lutte contre les déper- ditions de l’eau et la hausse de la dotation quotidienne par habi- tant. A ces actions de développe- ment viennent s’ajouter la réalisation de canalisations d’ad- duction sur 6,8 km, dont 6,3 km dans la commune d’Aflou et le reste (400 m) dans la commune

du chef lieu de wilaya. Les ser- vices de la wilaya font part égale- ment de l’achèvement des travaux d’extension du réseau d’AEP dans la ville de Laghouat, à la faveur de la réalisation d’un ré- seau de près de 14,5 km. La stra- tégie du secteur des ressources en eau dans la wilaya de La- ghouat porte également sur la mobilisation des eaux superfi- cielles destinées à l’irrigation agricole et l’abreuvage des chep- tels, selon la même source.

p

rès de 70 % des petites en- treprises, créées en 2017 dans la wilaya d’Annaba par la caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), sont versées dans les domaines du bâtiment et des travaux publics (BTP), de l’agri- culture et de la pêche, a-t-on ap- pris du directeur de ce dispositif d’aide à l’emploi. S’exprimant en

marge de l’arrivée de la caravane de l’entrepreneuriat à Annaba, M.

Mustapha Farhi, a indiqué que ce taux représente 300 petites entre- prises, et dénote du ‘‘ saut quali- tatif’’ en matière des activités créées, précisant que 200 autres PME seront créées ‘‘avant la fin de l’année en cours’’. Activant dans les communes de Cheurfa, Eulma,

Oued El Aneb et Chetaïbi, ces en- treprises ont permis, en plus de l’extension des activités dédiées au bâtiment, de relancer plusieurs ac- tivités agricoles, entre autres l’éle- vage bovin, l’aviculture, l’apiculture, l’arboriculture et la pisciculture, a affirmé le même responsable. La caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) am-

bitionne également d’encourager les activités productives et créa- trices de richesse, a encore fait sa- voir M. Farhi. Organisée au centre de divertissement scientifique de la ville d’Annaba, la caravane de l’entrepreneuriat accueille, in- forme et oriente les jeunes pour leur permettre, par le biais des dis- positifs de soutien à l’emploi, de

concrétiser leurs projets à partir d’une idée innovatrice. Au cours de cette caravane, les jeunes seront initiés aux avantages octroyés par les différents dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle, a-t-on noté, signalant que ces jeunes por- teurs de projets bénéficieront de l’orientation des instances d’ac- compagnement et de formation.

annaba

Près de 70 % des entreprises créées en 2017 par la CNAC sont versées dans le bâtiment, l’agriculture et la pêche

laghouat

Électrification de six forages pour l’amélioration de l’AEP

p

lacée sous le signe

“Défis”, cette manifesta- tion d’information, qu’abrite la maison de la culture Othmane Bali durant deux jours, est une opportunité pour ces jeunes de découvrir les avan- tages offerts par les différents dispositifs de soutien à l’emploi assurés par l’Etat pour créer des projets, sachant que le BTP et le tourisme se taillent la part du lion des secteurs ciblés quant aux spécificités de cette wilaya de l’ex- trême Sud-est du pays, selon les organisateurs. Interrogé par l’APS, le jeune Maatallah Fayçal, promo- teur d’une micro-entreprise spé- cialisée dans le domaine de la charpente métallique, a fait sa- voir qu’il avait lancé son activité avec ses propres moyens, avant de bénéficier d’un crédit auprès de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), ajoutant que ce crédit a ouvert de larges perspectives pour pro- mouvoir son activité et réaliser plusieurs projets dans la wilaya.

Ce dispositif constitue une “véri- table occasion” pour les jeunes de créer leurs propres micro-entre- prises susceptibles de contribuer au développement économique, en créant de la richesse et des emplois, notamment au profit de la main d’£uvre locale, a-t-il ajouté. Le wali d’Illizi, Aissa Bou- lahia, a salué cette initiative visant à donner une occasion aux jeunes porteurs de projets pour

intégrer le monde de l’entrepre- neuriat, tout en insistant sur un meilleur accompagnement dans les différentes étapes liées à la création de leurs micro-entre- prises susceptibles de donner un nouvel essor au développement local. De nombreux modèles réussis de micro-entreprises créées par des apprentis issus d’établissements de formation professionnelle dans le cadre dif- férents dispositifs d’aide à l’em-

ploi sont exposés lors de cette manifestation, au titre d’une ap- proche entre ces établissements et les besoins du marché du tra- vail local, a précisé le directeur du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, Youceuf Hamdani. Initiée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, cette manifestation d’in- formation, à laquelle prennent part plusieurs organismes, dont l’Ansej, la Caisse nationale d’assu-

rance chômage (Cnac), l’Agence nationale de gestion du microcré- dit (Angem) et des banques, a pour objectif d’ancrer et d’encou- rager l’esprit d’entreprise chez les jeunes, a soutenu le directeur du secteur de l’emploi, Ahmed Om- rani. La caravane devra par la suite faire escale dans la wilaya déléguée de Djanet pour donner l’occasion aux jeunes de cette col- lectivité de bénéficier de ces ac- tivités d’information, signale-t-on.

Souk ahras

Ouverture d’un stage de formation à la broderie

électronique

u

n stage de formation à la broderie électro- nique s’est ouvert di- manche à la maison de l’artisanat de Souk Ahras au profit de 10 artisans ayant bénéficié des dispositifs de soutien à l’emploi pour l’ac- quisition de machines de broderie électronique. La formation, qui doit se pour- suivre jusqu’à vendredi, est encadré par un modéliste de Constantine, Mohamed Bahri, a indiqué Mme Yas- mine Kasti, chef du bureau formation à la chambre de l’artisanat et des métiers (CAM). Depuis début 2017, des attestations de qualifica- tion professionnelle dans di- verses métiers (construction, pâtisseries traditionnelles, couture, plomberie, céra- mique, bijouterie, chauffage central) ont été accordées à 408 jeunes candidats pour les divers dispositifs publics de soutien à l’emploi et dé- sireux ouvrir leurs propres ateliers, a-t-il précisé. Des stages de formation pour l’initiation à ces métiers ont été ouverts au profit des jeunes y compris ceux de l’établissement de préven- tion de Souk Ahras et des deux centres de valorisation des compétences de M’daourouch et Taoura, est- il indiqué.

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Mardi 28 Novembre 2017

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m o n d E

u

n voyage particulière- ment attendu, puisque le chef de l’État doit dé- voiler sa stratégie afri- caine, lors d’un discours ce matin, à l’université de Ouagadougou, au Burkina Faso, suivi d’une ses- sion de questions-réponses avec les quelque 800 étudiants pré- sents.Emmanuel Macron sait que ses mots seront analysés et a pré- paré ce rendez-vous durant plu- sieurs semaines. Avec son conseiller diplomatique, Philippe Étienne, ses conseillers Afrique, Franck Paris et Marie Audouard, ainsi que sa plume, Sylvain Fort, il a pris soin d’écrire un discours qu’il veut en rupture avec ceux prononcés par ses prédécesseurs, le maître-mot étant de donner une nouvelle impulsion à la rela- tion franco-africaine, en prenant en compte les critiques.”Nous avons conscience que la France n’est pas forcément attendue partout en Afrique et que son in- fluence est en déclin, notamment auprès de la jeunesse, explique une source élyséenne. D’où la vo- lonté du président de la Répu- blique de s’adresser à des étudiants dans un pays – le Bur- kina Faso – où il y a eu une tran- sition démocratique et où la jeunesse est politisée. Il s’agira d’avoir une posture d’humilité face à un public qui n’a pas forcé- ment une bonne image de la France.”

un discours élaboré avec l’aide du conseil présidentiel pour l’afrique

La France ne jouit en effet plus de la même aura qu’autrefois sur le

continent africain. Un rapport parlementaire de 2015, intitulé

“La stabilité et le développement de l’Afrique francophone” et pré- sidé par l’ex-député des Alpes- Maritimes, Jean-Claude Guibal (LR), pointait justement du doigt le déficit d’image de la France au- près des populations locales. “La perception des populations est un élément qui doit être valorisé très soigneusement”, estime-t- il.”Sans doute d’une manière gé- nérale, faut-il y voir aussi le fait que notre pays ne semble pas avoir tenu compte de l’évolution des sociétés africaines, de la montée de nouvelles aspirations de la part de la jeunesse, avec la- quelle les gérontocraties au pou- voir ne sont plus en contact, si tant est qu’elles l’aient jamais été.

Notre pays n’a pas su se distan- cier des classes dirigeantes qu’il a

toujours soutenues, et, surtout, ne s’est pas encore connecté avec les jeunes générations, qui feront l’Afrique de demain”, pouvait-on notamment lire dans ce rapport d’information, qui soulignait aussi

“la question du regard porté à nos forces armées sur le terrain”, vues comme “libératrices dans un premier temps, forces d’occupa- tion dans un second”.Pour pren- dre en compte les préoccupations

“de la rue”, Emmanuel Macron a mis sur pied un Conseil présiden- tiel pour l’Afrique (CPA) composé de onze personnalités issues de la société civile et ayant un lien fort à la fois avec l’Afrique et avec la France. Depuis sa création à la fin de l’été, le CPA s’est réuni toutes les semaines afin d’élaborer des propositions pour le président. Ce dernier a reçu les membres du CPA, lors d’un dîner à l’Élysée le

14 novembre et a construit son discours en tenant compte de leurs réflexions.”Les membres du CPA feront partie de la délégation française lors de cette tournée africaine et auront un rôle à jouer après le discours du chef de l’État, assure l’Élysée. Ils observeront comment le discours est reçu et participeront aussi dans les mois, qui suivront à la mise en œuvre des engagements que prendra Emmanuel Macron. Pour nous, le suivi de ce qui sera annoncé mardi est aussi important que le discours lui-même.”

une promesse du renouvelle- ment des relations franco-afri- caines déjà faite par le passé En choisissant le Burkina Faso pour son discours de politique africaine, Emmanuel Macron rompt avec deux de ses prédéces- seurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui avaient choisi la ca- pitale sénégalaise, Dakar, pour es- quisser leurs visions des relations entre la France et l’Afrique.L’exer- cice est toujours délicat. Plus de cinquante-cinq ans après la fin de la colonisation française, les rela- tions entre Paris et certaines de ses anciennes colonies d’Afrique de l’Ouest restent sensibles. La France est par ailleurs régulière- ment accusée par la société civile et les ONG de privilégier la lutte contre le terrorisme ou la stabilité politique au respect des droits de l’Homme.”Il y a eu beaucoup de promesses de renouvellement dans notre relation avec l’Afrique, reconnaît-on à l’Élysée. On n’est pas les premiers à vouloir la por- ter. C’est pour ça que cet exercice

est difficile et pourrait être ac- cueilli avec un certain scepticisme par le public auquel le président va s’adresser.”L’éducation, la fran- cophonie, la lutte contre le ré- chauffement climatique, le développement des relations commerciales, le sport : de nom- breuses thématiques seront au programme de cette tournée afri- caine, dont certaines qui, jusqu’à présent, n’étaient pas dans le vi- seur des présidences précé- dentes. Emmanuel Macron entend pour cela impliquer tout son gouvernement avec “une feuille de route claire sur l’Afrique, déclinée par chaque mi- nistère, qui devra rendre des comptes sur sa mise en œuvre”, selon l’Élysée.Outre sa visite au Burkina Faso, mardi, le président français se rendra en Côte d’Ivoire le 29 novembre pour par- ticiper au sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne, où les questions de migration et de sécurité seront abordées. Son souhait est d’inscrire la nouvelle relation de la France avec l’Afrique dans le cadre de son pro- jet de refondation de l’Europe, explique son entourage.Enfin, Emmanuel Macron se rendra le 30 novembre au Ghana, une pre- mière pour un chef d’État fran- çais. “Le choix du Ghana illustre notre approche continentale et notre ambition de nouer des liens avec l’Afrique anglophone”, a fait savoir l’Élysée. Il y présentera une

“nouvelle vision de la francopho- nie, moins défensive, mais comme facteur d’intégration entre pays d’Afrique franco- phones et anglophones”.

en visite en afrique de l’ouest

Emmanuel Macron veut rompre avec ses prédécesseurs

Comme il assure vouloir le faire en France, le président de la République proposera-t-il de mettre fin à “l’ancien monde” et aux “anciennes pra- tiques” en Afrique ? Plus de six mois après son entrée à l’Élysée, Emmanuel Macron effectue, aujourd’hui, sa première tournée africaine.

pakistan

Les islamistes annoncent la levée de leur sit-in

l

e groupe islamiste qui bloque depuis trois se- maines le principal accès à la capitale Islamabad a annoncé hier la levée de son sit-in, ayant apparemment obtenu satisfac- tion sur sa principale revendica- tion, la démission d’un ministre.”Nous appelons à la fin du sit-in”, a lancé son chef de file, Khadim Hussain Rizvi à plus de 2.000 de ses partisans réunis sur le lieu de la manifestation, un pont autoroutier sur lequel ils campent depuis le 6 novem- bre.”Toutes nos revendications seront honorées”, a-t-il pour- suivi, assurant avoir obtenu des

“garanties” en ce sens de l’ar- mée.La dispersion ne devrait toutefois pas intervenir avant une douzaine d’heures, le temps que les protestataires ré- cupèrent leurs affaires, a ob- servé le mollah à la longue barbe grise, portant des habits

traditionnels.L’annonce interve- nait peu après celle de la démis- sion “volontaire” du ministre de la Justice Zahid Hamid pour

“mettre un terme à la situation de crise dans le pays”, selon l’agence de presse d’Etat APP. Le ministre se prépare à faire une déclaration détaillée ultérieure- ment, a-t-elle ajouté. Aucune confirmation officielle n’a pu être obtenue.Cette démission constituait la principale exi- gence des protestataires, mem- bres d’un groupe religieux peu connu, le Tehreek-i-Labaik Yah Rasool Allah Pakistan (TLYRAP).

Ils occupent depuis trois se- maines un pont autoroutier stratégique sur la principale au- toroute reliant Islamabad à l’ag- glomération voisine de Rawalpindi, aux dépens de di-

zaines de milliers

d’usagers.Après des semaines de négociations infructueuses,

une tentative des forces de l’or- dre de les déloger à coups de gaz lacrymogènes samedi avait échoué, faisant 7 morts et plus de 200 blessés.La contestation s’était alors propagée dans plu- sieurs autres villes du pays. Di- manche, quelque 8.000 protestataires étaient recensés à Karachi et Lahore, les deux plus grosses agglomérations du pays. Des chiffres faibles à l’échelle du Pakistan, mais qui ne cessaient de croître.A la base de la grogne des islamistes, un amendement modifiant à la marge la formulation du ser- ment prononcé par les candi- dats à des élections, dans lequel ils reconnaissent que Mahomet est le dernier prophète.Les fon- damentalistes du TLYRAP y ont vu une tentative d’infléchir la loi très controversée sur le blas- phème pour permettre aux Ah- madis, une secte musulmane

non reconnue officiellement, de prêter serment. Les Ahma- dis, persécutés de longue date, croient que Mahomet n’est pas le dernier des prophètes.”Je ne suis pas un Ahmadi”, avait af- firmé le ministre de la Justice pour sa défense dans une vidéo dimanche. “Ma famille et moi- même sommes prêts à sacrifier nos vies et notre honneur pour le prophète Mahomet”, s’était- il encore défendu.

- ‘politiquement embarras- sant’-

Appelée samedi soir en renfort par le gouvernement pour aider les autorités à “maintenir l’ordre” à Islamabad”, la puis- sante armée pakistanaise a semble-t-il préféré s’impliquer dans les négociations avec les manifestants.La crise intervient à un moment difficile pour le pouvoir civil, quelques mois

après la chute pour corruption du Premier ministre Nawaz Sharif, et avant des élections lé- gislatives en 2018 qui s’annon- cent incertaines.L’actuel gouvernement, mené par un fi- dèle de M. Sharif, Shahid Kha- qan Abbasi, est depuis plusieurs jours sous le feu des critiques pour sa maladresse et sa lenteur dans la gestion de la crise, perçues comme une ma- nifestation de faiblesse à l’égard de mouvements extré- mistes en plein essor.”Politi- quement, c’est très embarrassant pour le (parti au pouvoir PML-N”, juge l’analyste Hasan Askari, interrogé par l’AFP.Le gouvernement “a dû céder. Il s’est retrouvé sans al- ternative car leur tentative de les déloger à échoué et parce que le conseil de l’armée était aussi de chercher une issue po- litique”, souligne-t-il.

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