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Les aspects économiques de la planification de l'éducation en liaison avec le développement économique et social

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(1)

V~ W IN b t I L jf%| sS^ll LIMITKS

ECONOMlOUE l^^S E/CN.U/BSD/20

LVVINV/VUyUL »5£Kf 12 Janvier 1962

t i J L/ L IA L . ^P^gss- Original ; HJAUCAIS

COMMISSION BCONOMIQUB POUR L'APEIQUE

Groupe de travail du developpement economique et social

Addis-Abeba, 15-27 Janvier 1962

Poin-fc 4 o) de 1'ordre du jour

LBS ASPECTS ECOMDMIQUES DS LA PLANIFICATIOU EB L*B33UCArTI01T EN LIAISOJ? AVBC IB S^raLOPPSJCSUT

SCOKOMIQUB ET SOCIAL

(Document de travail prepare par un groupe d'e^uda de l*Insti-tut d'Btude du Developpement economique et social? Paris, avec la collaboration des services

de 1'tOTSCO)

62-28

(2)

LBS ASPECTS ECOFOMIQUES EE"LA PLAHIFICATION m L'EDUCATION M LIAISOF AVBC LE IMELDVVWm

"" '"' "'' "'"'ST "SOCIAL"" ■ """ T

par un groupe d'etu&e cLe ..._ - ..

1'Instiiiu-t d'Stude du Bevelopperaent economiq.ue e-fc social, Paris, avec la collaboration des services de I1 UIJBSCO >.

1. Depuis

de son activite au developpement de 1'education dans le monde, en partiaulxer'^&a^^^^

s!etend ^ncore'^a-la^ma^^^W^e la'pop^la-biSn, "be

"des pliis-i:cn64uan:te¥;::i^ ■ ^

action :h:'arpas-j"s^eulemen'V pbur^:id1^ctifj':ies; progr"esr;ae l^-iiidiTi'du^'' ";

et le progres socialj mais aussi le progres economique. C4estvce; i;

dernier aspect qui sera examine dans le present document. ;

2, On a-dmet"-gen^rkle'tnen^1 "|uei:leh:deVe3ioppemeht-"de;:Ve"du:caMoh' dbi't

§tre

insui'mon-tia'feie au" passage" de: 1 'ebonbmie de sulDsis'tance' a I'economie^ - moderne et au:ohangement economique necessaire pour entrer dans la' voie du developpement accelsre. Les moyens de communication de iasse peuvent sans dbute franchir ces "barrieres :'la radio^^le cinema^

llimage9 metten%;4)rus4uement'Ile's/:-s0ci^tes': dites tr'a'dxtionnelles'en- ■' contact av'ecll restV-du!^ohde""'et provbq.uent "des ■Mangeineriis prb^- ■■■■■

fonds en faisant penetrer une quantite d'informations incomparable-' ment superieures a celles q.ue fournissaient la tradition orale ot les rares contacts avec le monde exterieur.

(3)

3. Mais ces changements provoquent une squdaine montee des aspi<- rations sans dohner les moyens de les satisfaire. Us ne contribuent

pas au developpement economique5 .mais se traduisent plut8t par des tensions et des desequilitres.

4. L!e"ducation est le moyen privilegie pour "oriisnter oe changement, en di|"fusant les connaissances et les -techniques susceptibles de transformer les modes de vie et de.production dans le secteur tradi-

tionnel en formant la main»d'oeuvre et les cadres qualifies a tous

■les ni^e.aux- qoie. .reg.-iiiert ,::le de^e;lpppement^::du.-se;cteur-.;;-]aoderne. ■,.;-.;.,.-; ■

souyent cpns4ja.t4L!(m'e,l;le;s ,-;progx:-anime..-s- ■^^

n^.-atti.enneni; ,;j>as .les;,^eS;Ultats .escpinptes.j en raispn- manque d%:;inain-;d!oeuvp?-e ^guaXi^ie-^., p-our mettr-e-,':e.n...oeuvrei ^

ce qui enjEalne.. des .retards^.dans.^les ^progcammes e.t un faitle nive.au,. ;- de produQ1ti-7pftre;.-. ]., .,,; ... ...■_,■■'; ;,..i;,..^ ,, .:- ■■..■,.^,: .■■■...._■ ■. ■-.,,.... ...-,.,■,••., .-,!/

6# Ces facteurs bien connus soulignent 1!importance de 1 Educa

tion dans, le ;d;eyel.oppement. &aonp^-^y.e,:et 'Situent,.-les travaux ,4-©.-.n. nO 1 'TBISSCO ,dians It ensemble, des .E\.c$j&tf#-t&a des^ Uations, pnies et :d;e.s Ins-r;.

titutions specialisees. Mais, 1'experience acquise au cours des guin-?

ze1 dernieres.. an.n,ee;s:i.:a permis...,.de1 pri|c;iser.:.la;-^nature, des. relations, .■.

entre 1.'.education ;et..Xlecpnqmie\.et .-de mieux ..contpren-dre. leurs rappoyte

7« Les notions ..,-tjheoriq.ues- .ont .evQ-lue.,; a,u .fur e;t;-,.a ,mesurhe..|ies;,ra,c.r

tions

a paru ujjile de .retraper ^r;ie^e^e,nt,,,le.s .stages-

(4)

Page' 3

DE.PLAHIFIGAT;IOH

8, C'est a Montevideo, en juin 1954j qu'uneconference g&nerale de l'UMESCO met 1'accent'sur la necessite de'pre^arer' un obtain- nbmbre de "projets majeurs11 dont 1'execution commenceraii5veh "1957—58V !'

ts maj'eurs'1 ^talent "dS'flnie. cdmme:"ndes abtivi't'es-sp^-

chbisies^ d'ans iih; sfecteua?^prioHtai^e- et obngues' de fagoh a : a. des^re^ulta-ts .con-6r'et;s'-impbft"ants en:'vue/;ae'"-la"--solution- de problemes urgents, et faisant appel a la collaboration 'de 'diverses'o disciplines".

l trbas pro-je'ts niaoeurs concerne' l'-exten'sion et' l^ame^i \

" i'rSnbeigneinerit -priinkite en lAmerique' 'latine'j'hbtanibien-t-1.

dans les regions ruxales, sur une periode de dix ans,

9« Outre 1'etablissement de "bases statistiques sures et une tres Ia^:^e'^pub3.ic".iteys-les--Tprin'cipaleS -mesures- vT$GQQfc&$^'lnteYQ&^ttii;- :\>, -■ Jle"-:r-ieiffoiic"eiil:#.nt' -quant-itat£f et. .1 'arae-Moration qualitatlytf o-du

sbnnel:'&h'"sei'gnah't-:prirnaire'y'eni- !partioulier;. celui des ecoie

'■'ieS" (foriiia/fion'' pr^pairQ:toir'e-eit";p"erfectlo'i?ihenient)|i :-- .'.''.'"■ ; *■ : : ^'■.■'''■'X

- la -fbr-ka^t'lob'-Uu'persohrisli "'d^ecole normals a' I'EJcole Hormale; In- - '■

— la formation universitaire de specialistes de 1'enseigneraent ministrateursj inspecteurs)5

- des stages d'etudes pour personnalites dirigeantes de^

' ment,

10. ia preparation d.'un pro jet aussi ambitieux met en lumiere la necess:it;e de dQbor.der le domaine de. 1 'enseigneraent priraaire' et'""de

■planifp-er. l.''ensemSle .de 1'education.'.C'est a.ce probleme que. "s.' at-

tache la premiere session d'etudes interamericaine sur !a Plan'ifx- cation generale de 1 'Education, .a Washingtonf du 16 au ^8 juin 1958

(5)

11. La oonference/:definitv ^ de 1» education comme "un processus..cpntinu et methodiquequi applique et coordonne les methodes de la recherche sociale, les principes et les techni ques ide ^education, de 1'administration, de I'economie et des fi-

;nan:cJesV'avecla'participation et l'appui de 1 "opinion publiq;ue, sur 1'e' plan pub'i'ic "comme sur. le" planr".prive^ .afin"'d!assur"e"r a; la popula—

tion 3 'seion des etapes^'-pr.o'gressives :et-'nettement 'd4fiiiies'j ;iuhe edu cation per'metiant' a chac'un 'de ■r"ealiseT"1s''es ■possibiiiteS':et''de"Vl;c.ontri-

3.r' plus effipacemenii axe deyeloppement social, culture! et. ecpnomi- p'ays"

12. Apartir.de cette definition, la conference elabore :'&'"scirema

a' souteriir; cet.te ■planificatibn generale...

A)' ActiViteg prelimiimlr;es; s 1} .constitution'' d'^uHrservice

chWge: d'e'airiger' la "pianification? i) fixation des glands <fq jecii-ifa|

3JL''intense;J6ainpa@ne pr"elimih:aire. d'ih"forwfafion: afiii ;d"'o'btenir:.-.uiiQ-

lar^"er participation 'de'. i%p"inio:n"pu'blig:ue| ^'determination, et; copr-*

dination des asp-3cts;J (4uaiita-fcifs? quanti'tatif &', admin is'ti-atifs9 \ _ financie;rs)V' pro:ced"es et'techniques, de la planlfication; aux'diverses etapes, . . , . - '; , . .■'.-". '.-.'"'..

B) Les etapes . ■■■■-'-..■■ ..■■.. . _.-.■■

1) Premiere etape i elaboration du projet ,;"■■ ^::

a) Etude de la situation culturellej sociale, economique et finan-

.cierei b) etude- de- la .'situation de ■;! t:ensQign.eroen-;t|; c) ■determina tion^ des-"besoins' et-.des-'problemes de,:i-.'ensei^emen-.t- (aspects.,qu^-

-" ;litatif^et ,vq|Uan:tititifs)et elaborat-ipri';des'. solutions^possibles a

: caurf moyen et -long ;termej- d). pr^pa3?,a-t;ion.:.du;,pro-iae't. de,.plan :;-g4r-a . ■■ --.n-eraly. ay:ec. 1!indication., des 'ob jectifs- .a-atteindre^{etudes

(6)

Page 5

'.a employer a cet effet, par esemple' i 1 JGx-toiision et I'&inelidration de 1 'enseignement a tous les niveaux^ 1'adaptation du personnel enseignant et: administratif-aux riouveaux plahsf la\ ireforme' de la' structure -du systeme'-dJenseignement| l'exameh 'detaille::des moyens ' : administratifs 'et finaneiers indispensables1 a 1"»application "d!u :'"'\''

2) Deuxieme 4tape': consultation et adoption du plan . .

Cette etape. exige la collaboration et 1'appui du public? elle

oomporte 1'evaluation des ressouroes financiereSj la revision ,de . i

la legislationj 1'adoption des reformes administratives. necea-

saires et la formation du personnel requis pour 1'execution du plan," ISlle' doit -aVoutir a 1'adoption du'plan par les organes of- ..

ficxels competen'tB. " " _ ' •

3) Troisieme stape ; execution et revision du plan .. --n , . ■■-■■■■/■; ■,...:■■/:■

Le plan doit §tre execute selon un.- calendrier,.-precis .et,Gt9n:f9r-^' -\ ,-, ,>

mement a un budget et_a. un pr.ogi?ainm.e.ldIa.ctivi-tes

oours de ;1 'execution du plan^:.il .impqrte-de: proeMer*,a,des-e rienoes afin d'eprouver,1'efficacite de oertaines solutions ret..

de faci^-iter 1'evaluation du:.plan, • celle-^ci permettamt des revi-^ . sions sur.des points de detail, ... .. ,.. ■ > . , ,..,.. ... ,..-: ..

4/ Quatrieme7.etape, i evaluation--.et-^duvelle- planification - :: -■ ■■">-u>

A la fln^de la p^p.iode"-.d.-'application: dia plan, il est pr6o^d^ra ;-v ■ - une evaluation globale sur la base des criteres etablis au moment

de ■■la-;,p^Xanif-i;cation; Pour^completef^cetie" evaluations1 il'-es^ sb:u-J' hait%ble,\4e' ^fair.e .;appel .'a. la. cooperation ; ihterH;ation1"al^-i""'Ii-''etud:e ' comparative,-:des resultatsrolxtenu-s .dans les-- differentsv pay's ■:"'-.p£r-1 '" ' mettrai^,::-de::;:per.f1eotionner ,les normes d'execution."Eiifin?j :il;--fau- '"■' dra .&la.bor:er;un" n^puveau'plan, en' se ' fondant sur "'I 'experien&e

ac<iuise .su^.;l.'■evaluation des ^re^sultats du jilan" precedent^t^ en ; revisantles objectifs de la planification en fonction-des "$-&"::i< ;' tuations et des possibilites nouvelles.

(7)

por-tan;ce.: de 'I'ap^liGation^o^don^ee^des ;differentes metnodes ;&t:'-:: ''

■teolanicLues^.-Glestraa,^ souc-l.vptfe.sent- tout^au:,lbrig-des' travatfxrde^.

la conference et on rappellera .en particulier: les directives qui':dont donnees en ce qui .conper.ne, la statistique- :ainsi;, q^ue,. a^aspe;c^ £ihiari^-

cier de la planificaiion. ,. .'"."■ ■.''.*■■.,:.'■:■..'/■ V,..., *a .-..- :. ■ ,-

14- Au point de%.vue atatistique, le, r.apport. recommande quer.;.s^ient i'

.prevus .des a^e,s."tiP^s ,©t des; tableaux, interesgant lavsitu&tion oultu-

relle.s sociaie'. et economique," afin d>assurer la .plus ■grande,! opov- '■■■■

dination possible. Les questions porteront sur le AsgreyManalphh^'- betisme? le niveau d>instruction de la population, les effectifs. .

("scolarises, non-s-Goiarises?-"':clas"s^s selb'n";io: niveau" "d'*"iristrub"tion' et la-profession); L' elaboration de tableaux combines permettra '"

d'analyser les rapport's: entre faoteurs^conpiniq.u&s et ins^uction par la" comparaison de's statistiiues generates de la pppulation avec

sa repartition, selon le'niveau^atteint'dans1 le'; systeme',.d'ensexgne- ment?'par exemple : population active classee1: d'apres la profession, le seze et le niveau■ d1 instruction| population d''age scolaire nou-

soolariseej3olassee;seipnley& 1^

cause d'abandon ou de non-assistance;'aiix icoursj. analphabetisme'. : ;''

i5«-.-.';Bn ce qui conoerne^la d'etermination-des' besoihs financiers'. et"' des res'sour:ces^ .on-trouve-iiotamment,l"e's recommahdatio'ns survahtes" 't''

- les-~lieaoinB.de -1 '■enseignement -doiven^^tre'deiier'fliinis 'en:-.:-t;ehant- ■""■

corapte .de a-'accroi'ssement^de^la' po'puTation, 'dev l^leva^ion 'odns-T ■'/

tante du eout-,de. la :v±e;,; de- I^1 amelioration -reguXiera- des 'services ■"*.'■

et de tons .les autres facteufs .qui!-'renderitl!n^ce.ssa£r;e"lAugmentation des cre.dits: .budgetair.es.,:■< ■■.■..-■V I'tr'-x,'.- ;:.:' ^.■.;: ;■■::■!-i-..$:- ■■■' * * ' ;VV'■■'"'

(8)

• 14/^S33/:2 0

Page 7 ' ''

- les previsions budgetaires doivent Str.e stabiles en fonction des. depen- ses globales a prevoir pendant une perio&e de terrain e.e et evaluees, en, , fonction des objectifs .assignes a chaque. degre d'.enseignement, en . .... . distinguant dans chaque pas les depenses courantes et d*investisse— •.

ment? " ■ . . ...,-...■

- les budgets des depenses ...cour-antes doivent..Stre. .etablis. pour plu-,.

sieurs annees,.siAr la base d'une depenss moyenne annuell©. pour oha-..

que article;, afin de permettre une certaine.. souplesse...dtapplication5 ■ - la repartition des ressources .f inancieres affeot^e.s ,.a .I1 education...- est plus efficace lorsqu.'elle. .est calculee_ en, pour pentage minimum . ;: . fixe du revenu national, II est souhaitable. que ce pourcentage^-spit .. . augments d'au moins un pour cent du revenu par an5

- suggestion d'un Ponds interamericain d'eduqatipn qui as.sur;erait .16.,- financement d'un certain nombre d'investissemen^Sj .sous, forme, de.^.. ,,,.. pr§ts a long terme.

16« Jusqu'alors, les -fecavaux etaient meiies par des specialistes tie I'education.'-Le 0oll;6que internatioh'ai de; Paris. (9-18 d^cembre' 1959) organise" £ar I'lnsti'tut-d'Stude du'Develo'pperaent- ecohomique' et''' social e't'la Gommi'sDionFatibnale Praiijaise pour l^UETSSCO, avec le concours de l'UKSSCO? reuhit p:our "la premiere'fois des Iducateursj- des economisies-et des scJciologueSj eh: vue d'etudier la planifica- tion de':i'*ecLuoation cLajas:ses rapports aveirle cteveloppement econd—

inique et social (voir le num|ro :.;,spebial:de, la-.revue' "Tiers -Monde^..;;-;

Janvier et juin 196.0,). II s?agit principalement d'examiner/la-part- ':

qui doit reyeni-r-a-.l-.ledueation :d.ans.les..,,plans d:'investissement .et-.

les depenses publiques?. les ^con.di-tions. auxquelles :elle. doit r^pon^-"^

dre pour satisfaire leS'-bes,o;in<s-.du dlveloppement^ economique en-ma-" ■■ "■

tiere de formation de main-d'o.euvre, le r6le ,qia.-,(-elle doit, jouer1

pour faciliter les transformations sociales? en periode__de .croissance, acceleree.

(9)

17- -La' plahificaflori pour le.'deveioppement peut' se definir "comme lia mise en'"oeuvre des fao^eur^s1 de croissance' dans les proportions optima^;

Ces facteurs sonf de plusieurs ordres: les uns mater'iels', les autres . humains -'parmi ces _derhierss 1 "education a W r8le primordial.

Le probl^me central de la planification economique sera done

le suivant : comment/determiner la repar'tition des ressourcjes entre .

les differentes' affectations possibles ? ' ' : ' :"

La- me'thb;de_- generale'est celle des approximations sucpessives. ' Si cetteL'methode conduit' a'plusieurs'solutions'plus'ou moins'Squi- ' " '"

valentesj ie cho'ix ehtre ces solutions/ sera determine' par cLes"consi- derations d'ordrV'sooial et politique. '" ' '' ' ''"'':' "!

18. Dan's son "rapport; le professeur Be'ttelheim propose" un'models' ^' '' base sur trois' point's" donV'la'progressibn serait la suivante :

1) Examen de la situation au depart

Cet. examen comporte. Revaluation quantitative..et qualitative ,.,; ' des ressources __et des bpspin^Tri^lle, portera ..s.ur le revenu national, ..-.->, les ressources.,. ■budge.taires j.. les resspurees humaines, .le-.niveau d'e—. :.,, ducation et. de.^cultures I9s__2?essources..natur'elles5 les. conco.urs ex—, terieursj les ^esoins,. (satis^aits et.-.non—satisfaits)*. -:■■.>■..- ■ .:

L'ensemble de.ces el|^ents..permettra de degager les o^jeotifs,.. ..,.-.

ndesirablesn.;.quton se propose d'attgindre. apres une certalne ,periode,...

2) La vision • premiere :'&e ■■!&■ situation'"desirable" ' ' :' ■■■:^ '"■■"■■■ ■■■> "-

Cette .situation '"desirable" ■ser;a'definie: en :fonction .: ;:'- -', ■ "! '"-'"'

a) du rythme .de-.oroissance economique souhaite et:' possible- q'ui "'-

permettra d'.atteindre.un :certain nive:au de -developpement '■'•'■ ' '■■''' -

(oelui^-ci* p.o.uvant :§tre .represented par ■exemples par le':-mon--: "■ '"'"

, tant du^reyenu^,par ■tSi.-t'er)-is '■ ■".■''. "" ': . /..■■-. '.: ■■'.■: ■" ■ .- :■■■■"- '.^ - - . ■ .v:

jj Rapport de C. Bettlheim

(10)

:- concerned Ifeducation,,., on se basera-, par example,, sur _.le:.n;i-7;eau^cLleclu;caJiQ.n .attein^ par A'.autres. pays ayant ^actuel-

lement leniveau de developpement qu'on se propose d'atteindxe,

$ la fin.-de ■■■la periode.-.Pn determiner.a..la structure de aette education, .ainsi que- ses aspects .financiers,; techniques,, ..q.

c) des considerations techniques, aui indiquent l'ordre de.s "bespins .^erii .personnel qua3.i$ie correspondent au .niyeau..de deyelpppe-^

men* et a.-la^tructure-. econoraique qui pourra §tre celle du pays .„..& .la..fin. de la. per.iode. Geoi..permet egalement.. d^evaluer 9 pour., un taux determine de developpement, la croissance ulterieure .

des "besoins a satisfaire?

d) de.rla.-prise en consideration de tendances spqntanees qui peu-

vept ;fauss.er la determination ..des .effectifs .et des."besoins d© ..

I1 education en fin de periode, a partir des considerations .. , envisagees ci-dessusj

e) des considerations normatives 'qui ijicitent' a infle"chir dans un sens donne la vision des besoins, des effectifs et de la

structure de 1[education en fin de period©.

On obtient ainsi "i:objectif d'education"'provisoirement choi- si, Reste a determiner comment s'effectuera le passage entre la si^

tuation de depart et la situation "finale".

3) I?e cheminement ,vers l'ob.jectif choisi .■. ,. . :. , ..- ■■ : _ . . ■ Les formes possibles de ce cheminement sont suggerees par .les m§mes.. considerations ^ qiie. precedemment. .11 faudra,. en outre, tenir corapte.de..certaines,. con.train-fces>. ... , . ...■■ .- . . ,...■

- contraintes internes, imposees par les exigences techniques,, qui se-:manifestent par .des ;rspercus.s. i.ons. en chaine, exemple;.. npmbre de .professeur,s:.|i former annuejLlement et.a. tous les.^degres de -.

contraintes extern,es imposees pas.: .exigences, du, developpement. eco—

nomique general, qui engendxent des "besoins determines .dans.,1©

(11)

temps/ (ingenieursjteclin;xp;Lens, etc.). et q'ui l;imitent les; ressour ces materieile.s ,,et ..humaineis dont peut .disposer le systejne, eduqa—

.. La Conciliation qLe.- 1':6bj&ctif ."final" et des exigences du.de- veloppement ecdnomigue 'general se" fait a 1'aide de calculs precis et;d/.a.;|ust.emen$s:.suGcess:if.s\ On determine ainsi la ^ia'bilitf'd'.tin ...

ou de.'plusieurs' c.heminements possibles. :', .". ■'■"'."■'"""."',"■ ' '"'.

■ ■'. <■■ ";Ij/;;/'o'b^e.ctif,1..d'e'dtication11 et;sa reali^ation/seront. respecti—

vement soumis .a-'ian contr61e- -a.priori' et a,un contrSle'^courant", celuir-ci;permettant.en Outre la ..formulation d'objectifs .et de che- minements ulterieurs, " ' " . ' ' '. : " '." :-' - . . ' .' '

19»-;f-,La question des d^penses ;de, 1 'enseignernent dans un plan de de-

veloppement, economigue. et.;@ocial (rapport' de L6"bel) coitiporte deux

aspects' ! L ' '■' ■ -: ■ ■ ■'■ '■ ,...■"." . . / "/■

A) ta-pr6^ehanco: des fonds de^.1'Education ■■.;■-■ ■ . .;.-.- , .-j '■■■■

Oh peu-t" pos&r- qu 'en^ regie gen-erale-; : ■-. I "■■. ■■'■. ■" . ■ . . .-.■ . . .r ■

1 ) la part des rcssburcGs propres^- c'est—a.*-dire celles proyenant

"'■; des; droits de-'SGblaritl et.- autr.es ressources .internes diminue?

"2) la'.-par"% des.ressourGes" exterieures- au. pa,ys- -ou-.a.U' terr.ito.ire . ;:

diminuei -"' / ' ■ -.- :- .\ : •'■. .-' ■ ■: - ;-.■ .■ :-..-.

3) la part des ressources pr.oyenant. du pays. lui-m@me9 c!est-a- , :. , &ire de,l'administration centrales. locale, et des institutions ■

".-priivees. -.es.t irariable z , ■ . .. ... ■■ ■ . . - en ce q.ui concerne les ressources privees9 on constate une _; -.tendance a .la diminution? surtout-dans les pays en voie de

. devel.oppemen.t tres rapide?1. , ■. ._' / . .

- la repartition entr,-p ...lbs' defenses de 1'adjninistration cen- trale et locale est presque toujours stable, avec une tendance ... ■ a-1!augmentation de la ,p,art des autorites locales dans cer-

• taiJis pays .d.'Afriq.ue (Ouganda) _;et h la diiijihution,dans cer

tains pays d'Asx'Oo '

(12)

Page 11

" ^On^coristate'que dans'le measure ou ir existe':uh^

plani£ication: des1 depenses ^ptbliq^bs^ifitetne^^^^ ^expansion :ra- :^:

picte" du*j*teme e^aWi;ce°sont:^ :

-tration ;ceri'traie qui augmenteht le plus. ■■■■■- •■■■■-■■.. •■■ "■■■ .■■ \ . ■::

des -plans de depenses eduoatives ■ ■ ■:': ■ ■■■-.■■.;■

20.' "ij'e^atlisseinen.-i; :d'mi plaii"""d'e depenses educatrves eeK .fonction;:.:

des^evisions des effectifs scolaires.' 0r? dans.les -pays sous-. ■ ::.-.- d^velop^es/la si4juatipn^st telle qu'en general loB-besptos-- depas^

sent les possi"bili-tes'flnancieii?es, d'ou la necessite d»un;. oHoix .en

fonci£onJ:de ces :dernieres. "On est done :.amene- a

les'criteres' eoonomiclues :des investissements.dans 1 'education

on^eolierchei'le;:prlxde revient optimtua-'de

■|S':iweVlglotai:de la- coramunaute^ '-ou- rechercsher l

pour la oommunautej de 1'enseigneinent a oreer ?

21. ■Stant'donn^ I1 importance de 1'atsenteasme- et 4e-la.. deperdi-fc.i_on.-;.;

scoiaireW, la ^.eterraination:"d'un prii.'de--revlent n-^st valabl©;.que ;-;;

ef eiiV4sV'bkiMSui'ee"",:"noh pas-par "rapport au nontoe d'eleves inscrits,

majS'^ar" rapport au nbmbre dSieves' qui profitent :reellement. de. -. v/

1'enselgnement; ^'est-a^dire a^i finissent un cycle d'.etudes. deter- ,■

1^in^^.&s'm%omtoe:'d'annees-optimuciD Le problems reside ■idonc. dans-.

li'e;xislince'fd*un: important decalage ; entre les moyens financiers en ioeu&e'-'e-fc Ie:s -resultats'obtQn-us. Chercher un prixde revient optimum revient a chercher une meilleiire utilisation des

existantes. II s'agit de choisir entre un certain norabre de mesures

^ psychc-sociologique,■ politique:, economique^ etc

22;" ' Ainslj" "sl; l'1dn;pr8ndcom&e; exemple 1 'existence dtxin/feseau.;; T-

d'ec'l'ies qjil :tr-es' ■souven'f'he correspond plus a ujae implantation-:'

ra^ion!h^3le;des'beso:ins ^ctuels^1 sous..1'angle -eebnondque>,.la-recher

che operatibiieile: permet'cLe chiffrer le& coats-minima. .-Le. ■oofi.-* ■■

(13)

elev^'-'des-petites ecolesrurales-a -classe unique-, avec un nombre .tres reduit1 d'e*leresyest; dftau-sous^emplGi.-des maltr.es ■ (la.: partL des .der penses' en personnel dans le'tota^ ;des- depenses.de :fo.nctionnement ^ est;

de 70 a 80 /o). On peut envisaged ^un regr.oupejnent, soit-en ;or.g;anisan^ ; le transport quotidien des eleves, so.it en creant des internats, Une etude comparee des deux, .couts .reySle ;la solution la plu^_, avantageuse:..

du point de vue economique. Supposons que la solution la plus avan- tag&s'e "du":p6iiit de'vue' du; cout soit celle; de .1'internat.. ;Le chbix ; -..

final de'vra ^hcdre ^ienir compte d'autres facteurs -..tels que le^s ■fac-,.;

teurs'de' pro^r:;e:s' que' peuveht constituerj dans 'certains pays, ;-la - :■..:■>■

dissemination des #coles dans les petits villages-etsurtout la; - _..,.

prgsenbe de. ■I'instituteur (organisation des ^cooperatives, yulgarir- ..

saiion agricola) 9: avantages-- qu:il faudra comparer, a ceux qu'appor-. , ,

te:ralt;l''* organisation d'un-enseignament a, l-'echelon. c.ant9nal..parL la . muitiplication des 'contacts'■'entre;villages et. l-'extension.du commerce.

23; Quant a la recherche d'une rentabilite maximum pour la commu-

"naute/" le choix est souvent fait par les autorites politiques :sur _ -,;

la 'liirectioh-: Ue I'efrort. principal ? .diffusion de.-maSse de I'ensei^.-.

gnemen't de' "beise ou formation approfondie d;'un petit, .nombre... Lorsque le systeme dt'enssignsment est ,:deja assea'developpe ? 11. faut tendre a'retenir ies'■Sieves dipl6mes dans des emplois souiiaitables .pour. ;; .- eux et'pour'la' conrnunaute, Mais;l"a ;conditicn premiere .pour une plein,e utiiisalion des forces intellectuelles, c'est-'d'-insuffler a.la .^T.r

nesse" I'enthousianme pour le developpemSnt: de ' son",pays. (Rapport,. ..,

de'S, "Lotel au-ColioquG" deParis), ', .■ ■ . .'. ■-' . -.-■■• .- .■■"■-.c-

"^4; Finalamerit j dans ses conclusions' gen-eralos, le Colloque de Paris

insiste sur s

"I) les pfbblerne's nbuVe'aux^kirsque.ls" doit faira face .a'education ett ■..

leur' am'Vleur. Il-fautj. ;d'une'p.art? .-scolaris.er la tq,talite. ,d©s<.- ■ ?;

■' ■■■'■enfants^:^aiW:y d'-autre par-t,,lG rythmo de oroise.ance. economique. , dependant 'da ^.eveloppeaen-fc, de:s '.enseign.ements technique,. :- .--. ,-.. .,..;,,

(14)

^^ '"ft" h^>«fea3g''*~jr*Hfs~"-Tffir

Page 13

seoondaire et superieur,et de 1'education des adultes, on est ,,- . appsl'e" -a fairs .des, ;cho:lx: et a etat>lir des prioritisj. - ... r .> ....

2:) la necessite do -.cr.i&A un-organ,lsme;" spe.cj,.al-.ise' dlsposant de .per—

■ : s/onnel qualifie :pour,-planifier- 1;! ensemble du deyeloppement de .;. -1 'education, la preparation-.et la.^niise -on .oeuvx.e ; dti 'plan.; etant.

au contraire1 decentralisees pour o"btenir le. soutien de l!opinion putlique et des .services interossesj ■ ■;■' . . ' ;■■ ■ . .'-,. ;

3)/les r4thodes de planification economique doivent §tre employees, . pour la planification de 1!education, en tenant,compte.des parti- cularites.prbps-esa chaque-pays, rde-^ses. transformations sociales, . pr^sentes et futures;■' . " • ■■ ■ ■■ ; ' : ■ ,, -■-■.■.,■,•...; \.

4) I1 application, par les pays sous-deyeloppes, ,d?s. systemes et;vfne- thodes d1 education, des pays.-.industrialises.,,es,t. dangereuse* Ces methodes sbnt trop-.co^teuses et mal adaptees.: I)'autre. .part ^.^.lira- plantation de ccs raodelos . erapruntes a une societe modernes dont seules certaines conditions de realisation sont ainsi discernees -. ; et reprises'^ . entrain.?1 une ..distortion et un malaise. profond, II ..

/■■■en requite-. de:s sentiments. ,de- frustration et, d! insatisfaction,. II

£aut.;;donor fairs prendr.e. consoience aux responsables .des...imp.liearr

■ .tions sociales du;p4rogre3 technique' et. diffuser. au: maxijnum J.e.s..:.;

connaissanoes elementaires a l'ensem'ble de la societe§ , . ..,

5) Is Colloq.ue recommanda d'utilisei1 des raethodes appropriees, de faird: :appel- aux' auxiliaires audio-visuels, (Iq .former, des maltrss qualifiesr ■ mais aussi. d'o^ganiser des cooperatives , de. develop—

■ '".per le-:rdle '^duaatif des s^mdicats, de renfor'cer.- les cours d'a-'

■..■dul:tes'?";etc. sj/car dans-un procsssus d'acculturation, rapile,- un .

decalage.1 sb' prpduit entre.:gener"ati,on.s et,,ses consGcaence;Sj qui ■.

■ .;vont-,;d^ I'inadaptation a la ■deli.nquenc.e juvenile sur le plan moral j- s l.o'b2e;rTsnt egalement ,-sur .le...plan ..economiq.ue,. Une educa- ■"

'..:'tlon'hde\la,-:inasE-o. .peut roduire oe 4ecaJ.age:- et, c'est .pour.quoi .les._r .socio.logues pre'.conisent. au-planificate^ur.-un processus dfeduca.tijOn

(15)

6) en meme temps '.que^l ^education .satisfait a .des. bespins individuels . et--sociaux.y'.elle dolt-aussi. x^eppn-dre.-aux besoins- economiques,. ,Les.

oVj.ectifsKd.Aun .plan.:d*.educaticn doivent ;s.'appuyer. sur des previ sions precises.;dan.s le dcmalne de .11.emplpi. En particulier ..chaque

■ "cyGlejqL'enspignemeni;. .-"deTrait .aypir ppur .but.de preparer.les. jeu-

nes a jpuer un role actif dans':;!'ecpnomie .et. dans.la'societeg 7)/'-Ci'i les. ^conditions. ■ eniimigr.ss.s ci-^de^'sus sent. rsmplx©S:j -I ey.ucati.cn

; , - peut Stre consideres ■ coir^e. un.' inTestiSEsiaent.. pripritaire, car : ■-.el^.e1.. est .une-'base'iniiispGnbable "du developpement economique| - 8) 1'assistance technique et 1'aide intornationa^e dpiyent. jpuer un

-:r6l8 important dans^cettg.-iphase, ■transitoire du.develpppement.ac-- Gelere, II. .faut tputefpis.veill.er a-co que; oette aide favprise

"■ ■■i.Ien,seigno,ment! de. la-: masse etne boneficie..pas uniqueme.nt .a .des

1 priyilegies.' -■. / , . ..,, .■ ■- .:■ . , ■ . . .. ... ■ ■ . ■ ; -.. ■

25.;-Le; Oolloqua de Paris a permis.de; montrer..le concours. mutuel. que peuyent so1 pr&ter-' ©.ducateurs^ .eopnqioistes et spciologues. Les.sccio- logues ont eu.raispn.do rappeler .qua la-, societe est un. phenomene global5 dont 1»education..et 1 Uc'pnomie' ne sont que des aspects. paa>- tiels. -. ■ .. - :/ .-:'': ■" .-■"..■ ; ■■;. ■ " --J-

26. -Le-Coiloque. &s Paris s.»est: .tenu: a un, moment ou tous les pays \ sous-developpe,s pronn.Qht. .oo-nsoience de 1 'importance- que presente pour eu:c"le" problems do I'educatlpn- et ce met tent a etablir. dss pro-

jets de refcrmosvot des. programmes de .developpement. A Karachi,, en Janvier i960,,'.auinao pays .d'Asie se.s-ont reunis .pour elaborer. un pro- grar;;me -de travail en vug' d';assurer 1'eHBeigne.ment primaire pbliga- taire1, uiiiysrsol-"et gr:atuit en ving.t -ans, .L'objsotif est .de .3cola-

riser .en-, i960 20. # ds la .pppulatipn totals,•.c»est-^rdice 237 mil-

.lipns..de:pe:csonnes, En. fevrier i$6Q/t Igs pays arabos a Beyrouth .et

ceux d'Afrique tropicale a Addis~Abeba? ont examine ensemble les besoins de 1■onseignement primaire, secondaire3 professionnel et techniquo. Voxxr I'Afrique/tropicale par ozemple, c'est 25 millions d'enfants qui dovraient gtro soolarises au lieu de 8 millions.

(16)

Page

Conference generale- -.de 'l-'UBESCO'-tf adopte- une resolution sou -le-rappo-i-t ehtre 1 'education-''e t l:e~ develop;pement economise

(Eq-splu-tion 8>62 de. Iar0n2ieme:.;-se:ssa0rr de: la/Conference generale)

e_-t.-:le,rCpnseil-. exeouti^.de :fOTESCGy^&rs .de sa; Session'-"- de:' juin' a .pa?is-.no|fce. d'un:©, d^oLaratibh redigeepar quatre de sb's memfcres na»t des .de-bails ^lus-precis sui-lei:r6lb-:-ae"rledIuoatibn "dans;:le":iie^

-Telppperaent-.ecQnoni;ique^e:t social.'. Le ■C"on6e-il'"ex^6utif a'decide ' ^ "'

(■^■.SX/peoisiQna).>dtautorisoa?.;-l©;'3)ireoteiir- general- de^ ■l'Orgahi^a-

tion.a utiliservles;Elements, -de- ceti>e- deolai-ation'coinme il; le' 3&0r

"bon e^ a etablir au. sein,: du.Departement des Sciences: Sociales tine ' ' ,'P0^> ..etudier Ie";.r6le de-11 education,^ la■ scielice, "la;

et-.les ..-ipoyens-d 'information dans le developpement eco-' nomiq;ue,.;..Cei;;te .unite- a ...ete eHa:blie.:.depuis- lors' et elle ar;conjraence" ::

la mise en oeuvre d'un programme d»etude et de documentation avec la colla'boratiqn. :et des. :econoraistes :.faisant par tle;-du secretariat de .i'-^^PP-'iSti-.^es consultan.ts-de 1 >ex-fcerieur.': Une ■unite 'pour \ta- ' ' planiflpation- de -I,1.education:.a^egalement ete reoemment etablie'"'ail 'v

sein du Departement de 1'education. XJn manuscrit est en preparatxori qui reunira les resultats de Inexperience de 1 'mSSCO dans la pla- nifica.tion. de .1'education h .1>!indention des^ RtaW membres. "; • !

.L.«ampaeu2?,5a'un te;l- efforts-met' en. lumdere- 1''ampleur:: de,s ■prObfe-";

mes

-II - LES..-PRQBLEMES ACTUALS

28. Les etapes successives qui ont 4te decrites ci-dessus font res- sortir^eTs- progres ^realises- sur:;le. plan des methodes'de piahifioa- tion de- I'educsatioh et desrst^iictu'3?es administrat ive s chargees "de leur elaboration "et- de :leur'mise- en oeiiVre.';Mais ces progres sou-"

levent eux-mSmes -des proVl"emesvnou-veaux. ; " ; ■■-■■■■■ -'"■■ ■ ■ :: *■■■-■■-•

(17)

29, Tout, d'abordj.lee progres. sont/encore ...parti-els :■ si la majori-i

te fies pays^ en .y.o.ie ..de .developpement G.nt-;entrepris. de faire des pre visions sur .^expansion, de leur,sys-teme d(education- et •de'-chif-frer ;

l.e.urs besqins. en lip.mmes.. et. ,en,credits,., le's methodes. de prevision- va- rient encore, tre.s largement .d'un-pays-a 1'autre ;et les resultats de ;

ces. travaux .son*; de,valeur--tr.es inegale, Tresipeu de :pays sont par venus a;.e-tjafeP-ir des,;-p.lans\,d,<education.' verita;blesi-|'compbrlt'an't:uner clai- re definition desrofc jectifs., ;un« . explicitation. des op'tions/un ordxe de.^pripritej ,un^.ensen)'ble.;;de ^esures.-coordonnees englotant tous le&"-'- typesde. formation, .un caloul preois1 des .couts,.des mddalitiSs : &e financement fondees surune appreciation des ressources disponitles.

Les plans.(i'eduoation ne'sont relies-aux perspectives-de dlveloppe-

■raeht ;econoraiciue,.q.ue d'.une fa§on imprecise et dans les'meilTeurs-;cas ■ sous le..seul angle du -financement. -. ■ ■ ■■■■ . ri ■'■■■■■ '" ■ ■ •" -■:"

D'unafagon g.enerales les plans d'education et les ■■plans "eco- nomiques sqnt. elabores separement^ leurs criteres5 leiirs objectifs, \ leurs ..moyens ,de realisation sont differents- et' parfois :peu compati-

"bles... ..,,■.-.,.■ ■ ; ■■. , .. - -■ ■■■■: ; ■ "■ ■•■ ■.-' •:.-■:v "■ ■ ;"-"

30. S'autre part-,. l'effort:de plahification entrepris a surtou'V ' porte- .sur. des aspects- quan-fcitatifs- et ;globaux'qui ne tiennent pas assez coraptt de la complexity des facteurs que 1'education met en jeu. Sans doute3 1'education es>-elle une fin en soi et son expan sion est desirable en tant que telle, a la fois pour les individus et pour la sooiete. Mais cette vue ne;conduit, sur le plan economi- ques qu'a sonhaiter que 1'Education recoive une large part des at tributions de credits publics dans leidomaine social, au m§me titre que la Sante ou les .Services Sociaux. ; ■ .... .. ..'."\ ■ M

On propose depuis .quelque temps; de..considerer, les,ressources; ■ affectees a 1'education comrae un. inve.stis.sement et non.plus corame une depense de consommationr iCet.te affirmation ne peut pas encore v;.

§tre mesuree avec rigueur s idans, les .pavs, .industriels., il n.'.y a pas de correlation satisfaisante entre la |part du revenu national

(18)

se^eismsrry. Tr'^w^P^^^

Page 17

tauxde crols- •■

fctr global;- Ceci< 'fcatf^frk^ewItf-faiV*que 1:<£

a une quantiteV g&ttaie? enmgme

temps-, .g

pas ^«Pre..poB.sit2^de:meaiffieiT.eihf:4;8Pk^

fait PoW.la,.Proauci>.ivite.induStr=ieai%: (quantity

de

31., ^toi^-pourvp^t^Qir^int^adtii^e a»Sasoaf£6nvaaaB-v.i&B--;nipdel9B;:

dcmnees ^quantiJ

national ou de 1'investissement qui devrait dtre■

cation, en fonction de l'o^eotif de croisaance choisi. Mais on est encore i-itotorfc*? pouvoir ai^e^d^^-ce:t-oiDgeC^f? oai-'^s Wite^es^ qia- ^ lt .encoreKde^a;ut:iPoW,-:evaIti©r 'Uh

Recherche•■"^ ":;^i:;- -■ :--;^ :,-..

^t!ctulitei: a

22. Les economistes ont eteamenes, _m

a etudier les problemes de la croissanoe economiquei ils ont ainsi n;particuliex i'^-4--"-'1""11 ■■■■- ■"■ ' ■■"■-■■ - '■- '-'

a) F, Eddingir^te^natiionale: I'en^den^n lh-def

Ausgah.en fib? Schul.en. und.,,Hoo3ischulea-;^- b) QBfiCT-': Economio Growth arid Investment i

in

o) OBCB. i^. X>es ^.jiaotlfs. de ■!--.'e^uoation-:dans les pays suEOT3eeirs.

. Par Svennilson, Edding et Elyins. Oct. 1961, notamment

(19)

ete amen:ea.:a ,,spuligner\ l.iimp'ortance de facteurs; ndiiveaujc"que les'" ■-"■"' theories classique^ avaient-ne^iigiss.-: C'est ainsi que les tr'avato: de S. KI^pETS^et. d&;'.Si;FASHIGiaT:O? -sur la< croissance du ;produit-national"'"

americain1 en; longuev:p;^iode::ont Jmontr'e' queries elements "classiques"

(capital inve1sti--et';:main^dIoeuvre)>n:ie2£pliqua'ieht' que1 tte:spar'tiei- lement l-'.augmentaition du'-PiH.'B., (Produit'-Uatiohal Bj?ut). Le r^sldu ''' inexplique (plus de 60 fa) devrait gtre attribue a ce que 1'on a ap-

pele le "troisieme facteur" de la croissance. L'analyse distingue,

sans■ ,pou^oir/'enoore^preciser leur' importaiibe ■ tes^ective, 'I1 ofgdhl'sa-■

tion a l^lchelle hationale et-a; oell^1 de l'entreprisdj 1'innovation et 1 !ecLucatiQn.i Tine nouvellev di^ectidn' de rechefches ' se trouve a'irisi trao^e3 ■•.&&> ■vise de determineo?' -le rSle de I1education c'Omme: facteiif de

la croissanceie' '

Q; dCt ce' i*6ie' appar'aSt

comme,.ide,t-er.3nin-a2i-t_ 'i- l©.e:- progr.es economiques- spectaculaires ^

qui on-t,suivi\ levr.deve.loppement'de 1 'edu-oat'ion-'dans -la' period© Mei j±,"

la productivite elevee de> 1'agriculture; danolse;q.uxco'rrespondrait * a un system©--; ^e.nseignement rural' "tres- pousse.5 les ;tau±- de crois^- sanoe eleves.. de,,1:Vinrdus.trie -.en U.Ei'S^SV ou l^effsctif des promotions dIingenieurs et de teChniciens est. aussi ■bxtrSmeiiient £leve. Aussi frappants que soient ces exemples, ils ne font Dependant qu'illus- trer une hypothese qui n© peut encore §tre mesuree.

Le protieme des oouts de I'eduoation'

34« Le premier probleme qui a attire 1'attention des planificateurs est c©lui;d©s:jeo1|ts.de I1 education,<;.Les prd^ets.,d.texp:.ansion'd©1 ■ '■

I1 education eial3o^$91.;^.u^ou^s^^s;"^^n■±e^eB^:■?ttm'#€|is' ont,;am©ne ;lejf-, ..

^oonomistes a recnercher les co-Sts ©t a, en analyser les differ©n- tes comp'^WaWt^s'.---i:-;de^en"s"^s. -de--personnel^' dep©nSQSrYde'v'niateriel ©t dt©ntretien. On a aussi evalue les coftts par Sievess:les^cofits dea

(20)

dipl8mes, les cou"ts necessaires pour. aoQroltr.e d'^neH_-i^iiiJ-4es pla ces di£'£oni'bles dans les differents ...types l ^

cela, rassemBi^ des elements d' information ,.sur^ l^s .defenses ?.pu^.liq,ues

et privees, les depenses incomtan.t. aux f3jnill.es, ,.le ^angus .4, garter des eleves qui auraient pu exeroer une. aj3ti.vi.-ba. rgpiiine^ee-j'. etp-.,..,.,_...;■

Mais les donnees qui ont ete rassemlDlees jusqu'a present sont enco re in-complet.es, difficiles^ a. opmp.arer d'un.pays,.^ 3Ja.utr©.,...:.. ■ ~:f

35» "Ea "Uetnerlands Economic I.nstity.teH. a cons.acre-,.un©..e|ude---aux,;

"besoins d1 investisseinent de la plupart des pays sous—developpes ? en matiere d'education technique et de formation des cadres hautement

qualifies, pour la decennie,->;1.96CM970-^ .-■"' \-:j-.-. r. .->- .■^-;>-.-..--■■:

36. QuoiquJil slagisse simplement d'ordres^de.-grandeur et que":res:' resultats soient extr§mement approximatifs$ 'le'sV.mdtliodes/empl'O^ees1"

semblent assez interessantes. ^-.■-.L..t.:.: 'v--- ■■'- ■"'■^ :-i;-":- :'":'" '■•■■*'-'■$-:-'"u :'- ""- "'"

. . . Trpis.v|,JiyprO;tiie.ses.. sont a la-.-^ase ;d_es-;e:stiraaiiiions.v;■■'.■.-^. - -■ ■*' -'-

1) Augmentation du revenu par capita de 2 5^ par an, pendant la de-

cennie I96O-7O1

-2,) l;esV in^estisBement-s'liumains vsv6ht ""'suppdses'lies a 1 'investisse-

,:|ttent;...tp.talr>!pu,:a,T-l 'inv©s.tis.s.e!ment--dans:-:. des s^^euP^s^'deterniixies f ■-■' ou. :a.u-.V[r.eyenu..na.tional-i .-/ ■:■- -n .t .■ ■■.-=.'■•;■■",:\:i:i' ■•^■-.f. -^- ^•■-•':" ■■■■■ --.v.'

3;)... .Ie,;.cp1l^,,p.ar,:.etudiant' .en..sciences r-'techhiques/- agr-icole's ' ou'n'atu—-11' ir; _,r.e,lle3:. e,st.. e.Yalue, entre;: ^Q-,1-5',,000:-dollars TTS.A.V1 --"■;":-": ' ;' '■■' "iV

i.>Xie.:.-r,app.or.^,:,^ous ,.p:r,o.pos.e1:i-4uatre"

1) sur I 2) sur ..l

. The need "for pre-investment activities in.

(21)

37i- -iktW^ la. me.sure W- le^

■aes de "base "seinblent. raiso^nable^ apresT des. e^es empirics. aP prb-fondie's.En attendants ir s'?agit" de faire cos'.' etudes' et;^exa- :miner; en .-detail ■■■les^vestissements necessaires pour une. spoJiStp.:'

donnee? en matiere .d'education.. '''"'■" , , . ; / .

38, ■ Dans leur rapport destine :a la Conference de' Washington-^d'oc

tbbre 1961, "les Ppofesseurs Swnnilsoh, Bdding e,t ,.Elvin .expriment

tf = depenses totales pour le group© d'gg© ' ■ '■■'"■ ■' ' P « population totale du groupe d'^ge

e ==:.taux de scolarisation' " ".. ,: :'" -' '' ." ■'.'■ . ' "' ' ■■'.'' ■ ''" '. '.'

V= rapport maltre/eleyes ' '■'■"'-'■:.. ' '■ "■■ '■":'_ "-■ >'."' ''■: '■■

W = salaire moyen annuel par maltre ' " :"''- ■ ' ;. ■ ''" ' : ;"

(X + k) = relation eri^fcre 'le-.oo^--total par eleve et le cout du maS

.... .; tre. .par eleve. -■ ; ■ .; . ,. ., .... "' ■ = , : -.i;; '

-do^ne, les .depenses totales dependent ;d& es y-fc, ¥ et 'k.

evidehf:que e .va augmenter Cdnsiderablemen-t:dans les pays en voie de developpement, dans tous les' grouped 'ii!*ftge^-' t •-,...Dans-les payW.;indus^ialises, "t^a tendance^a diminuer par"■-sui

te de la diminution du sombre d'heures de travail par prbfesseur et par suite du deVeloppement' de', 1 'education technique"ou'le

■ nombre d^eleves est limite. Dans les pays sous-deveioppes/le "■

■munque de professeurs. est le\ principal goulot d'etranglemeh-t et t sera-fe&a^as'-pour quelque temps k venir/ Il-'faut cepen-' dant:teriir ■$owp1& .du^rogres^technique' dans la pedagogie

audio-visuels) qui peut elaver; k.

W. Les salaiies sont tres eleves dans la plupart "des.pays en.

;:de:deyeioppemeht;paV- rapport !au revehu' per ■capit^V;su3rbout:-'en

1/ cf« Targets for education in

(22)

^ffias^pSsaaa^s^

Page 21

Afrique. II ,est possible que l

et des moyens audio-visuels fasse "baisser ¥. Mais dans oe oas

•fc et'-iJrj?^iigffl€H^r'diiii. ■■^■v-^"~' '^-.i* '". c.:---> .. ■',-'■ :,'■.:< .;■' •■-•.- /;v •:. ^-'-riV- , Les ^^^>%tftife1&-vqtfei'--leBF ;:s;a,la

^ ■'dec^:''"tiepenses- totaieS'.'x!Dafis- :'les'pays eieires" a;"-'cause

-■der- Classes jQ1-"^'. ■"■'■"•■':.-^.- ;-'v-.i " .' ' ■' ..■:■- .' ..

40. . E

de^:diTris;s^ ^

1'ensei^feli^t--. gvimdi^W-p&r'* le'n'onibre' ■ d-'eleires' ■s:o61aris^s-: -p

tenir un "prix de rovien-b" satisfaisant : dans les ■ji^jrs'-iristiffisam—' ■■;-:"'Y men-b developpes, il y aim eoart tres sensible entre le co'dt de la,

annee

pays .aJ^iG&i^?i!^c£n>s^^ parvien;:feVi:ousq_uta;1: !»■ der—

niere anne^''d^eHTide:s..^i?iiQaire'S"'e-fe^moins ^ii"fui tifioat :&*&$$«£!&s:- pri-maireB;).^ lev n-dinbre d'slel^ve^

bles

nonibre ^^

dans lee^^f^cfeVtsv^G^a^esv^

ohaque ^Eaah^d^^buiSies ;■:=/>■ -0 ; ". ■r-'-v..-/-. ■".:■.:■ ■:;.' ■■ :•.'-.-:■ .-■•■ .■■■.;;i.j'O:,::;:--r .-or;--/:, .«■.;. ■1o:i"-'.ISJ-

41 • ./"Oh calcul plus rigoureur du coUt pea?mb.t*raidH?-■d^ia"bliy':,3ies?^pr#-'3io.;

visions finanoieros sur des bases plus serieuses. Mais on voit qu'en introduisaa:t:;la ■nOtdo^'-..de:\d^pbii-ditiph;:--d^fef^ebt-if3^-^ *h rel

dement •.

(23)

Le profcXeffle du ren,dement de -X1 education

42. Ce facteur est essentiel pour 1'ecohomiste s envisagee comme

une entreprise .ayant ;pouT.;fonction de maximiser .Xes connaissances, ■....,;. , ■;'■

1'education, doit. Jjtre consideree non.seulement.sous X jangle des counts et des maifbres. (intrants) ?imais aussi sotjis X'angXe :des prod,uits. qu.e sont les elbves formes -(entrants)* II s'agit lh evidorament d!un:aspect es- sentieHement quaXitatif de 1 '.education,, quiest plus d© la compe

tence '&©£ i;&^u;cateijrS Fque-rd&s.-eoonomiatesv. Mais voet-;aspect ;n'a-:pas .-"■;■

encore fait.,1'pfcgei?" dS'-r.eoherchesj.;suffisantes,; notamment pare© q^ie ■■;-1 ■■■:-:

les educateurS: tendent naturellement a porter leur attention sup. .lea meilXeurH3} e^eyes et-sur les succes auK: ;examens plut8t q.ue sur les : abandons.;et

43* En;.attendant,^ue..des -.etudes . specialisees soient menees sur les mesures^.d-'aiEsquisition .moyenne.. des. cqnnaissances (ou sur: le develop-.

pement moyen;; des aptitudes), pour ohaque annee soola'ire pu chaque ..

cycle d'eiiu^Le-s j- X'economxste-, peut- retenir, comme mesure de l'effi-: : cacite,. le^ taux'de r.depe^^i'tioKs d'une annee sur l'autre ou pour tm cycle copiplet d'enseigfisirien-b^ Dea donnees assez precises ont ete■..■:■

reuni.©&-;sur;;-.c.e point- en- Afrique'. en 19^19 au.Niger-par uneinission ■ ■

de 1'I^JBSCO^^au Mali et:en cSte-da^voire par <1!I.B".I>.H»S--.. Mais la

methodologie de ce., genre: ^d'enqu§tes n'e.st pas encore entierement.au.

point et la mesure. des--deperditions d'effectifs devrait. §tre norma- lisee, -De/te-lXes etudes' ont .un grand, intere't pour1 la planification -i de 1'education3-notamment pour I1 introduction de;S methodes nouvelles telles; que-,1'enseign.ament.par rad;io; par : cinema ou par., television-.. :' Elles peuyent permettre en effet de precis.ar les conditions optima . de 1'introduction des methodes nouvolles, en tenant compte a la fois d<es-. co^.ts-.,et'des! rendementsv .; :■"■ ■ ■. ■=-■.■.'. ■-■■ ':r'..--■ ;

44* Il".nleBt,-.pfts.-=.oe^tain'i4Ui5iai".-siisoigia©flieQ'b utilisant la radio soit moins-;;couteux'qu'un'/snseignement--traditionnelj. mais'si son

1

\

(24)

E/CN.14/ESD/20

efficacite s'avere nettement superieure, son emploi peut e"tre consi ders'" -bbmine $,van%age!UsPa%saivUongteiap.sv:r.gue.jj^i^te^ =am£^jp££t£gn ea/j^ p)>-,...

tenue-';i-a-:;un-#o&¥:m^^^ .oj)jenu,e.,£arrr ^

les methodes traditi^mBMB".^",;.(remplaj3.enipn;t:. das ^al^^evn^^gUgli^ie^^.

par des mattres qualifies, diminution du nombre d'eleves per classes, etc.).-Des etudes analogues pou3?r^Lent-.§ftr.e .util,.emaft.t-- ef^eqtu|@s ._. ^ sur l.a.ttr,en,ta'h^li.te;1!, 4u perfectiomement des maltres non qualifies, en .-jaair^iarant ;le.,.c.put de, ces mesures a. 1'amelioration des resultats

d.e. .1

De.:^€pLljBfl ...reciierches de-vraient "s 'appuyer 'sur des" eixperiendes "■ ■'- Qa SQientifiquement contrBleeSj q,ui permettraien-B^de, fonder' ies

^^de optits et ,.de renderaents sur des resuf-fcats precis^"

llinter.pret,ati.9.n....ser.ai.t fai-fce pax- des equipes .interdisciplinaires comprenant devs, educateurs, des sociologues et des eoonomisies.

45._Rj.-(D,..!au^re^, recherches ont' ete entreprises'en" vue

renta^J-lxite de I'educatipn en terines de^saiaires'j" notammen-j; par'!le ';-ir

Profes.^eur T. SCHITLT2,, On compare^' les' colts'Jd'educati6ri:"-d''uh";indii- ';;rjv' vi4u,.; ..(en.f jr injCluant les depenses pu"bliques' oV privees et^l^'ihailgTie' -idUj a gainer), a ,1 {ensemble des gains additionnels" realises 'au fours'1 -de!-s' -!-

sa.^.e^^prp.fessipnAelle. .Le, rapport gains/cout'^e'st 'dV ft1 ^"pou>^ -t*:e(h—}:>

seignement superieur5 12 fo pour 1 !ensexgnemeht''seconda-xi?'eI';e;t 4^' f° :-'<rvr pour I'enseignement primaire auz Btats-Unis-7 . De

pas- ete effe6tu^"B|l;pbut*: de:s ^pays-'-eri voie" de

vret e ':"&ei1' 'Sie&'QnHe -'$&fr^s - doMi?'- on - ^dispose. ■ ne -le" p.e3?iBettrait

et d""*atttre'' 'par11"'la"'st^iie^ure1 -; 'des i'salaires.i^-ui■ .paraciiera^e_: ces nomies^r'eiidx^it fort'-'discutalsM-I-'liypothese.vSuiYant; laaiie^le Xe?..;

gains' in'di^iclueik'reprSsenten-t Ifi.'-situation ^opijimardunpoint.,de.,:;.^u du1 deyeibppemehV economiiiue1- de>-daf socaete*'rMS,is. il, seraitvdu?..plu^

haut ih%er§t':;de'-de'finir"l?de^iV'cri1;eres^permet1/am

ta^iTxte^iie 1'education 'a^'l^h&lis^aiarhipnal© &£x&$#rt&}&B; ?-^}f?-"

duell'e 'e^"'etu;dlan't ■;l:^duca"tx6ii/^G'omme::;un^f^te,i^j;^^^

j/ ^h. Schultzj. Education and S3conomio Growth 9 Sixtieth yearbook of

the Uational Society for the Study of Education, Part II, Chicago, Ille 1961

(25)

de

de comparer,.le des,travailleurs

La prevision''der ~beso'inW-^en malh-d'oeuvre , -^ ■■"::.^-.:- ■ ■. •. ;- :*■. >j

46/\^<g4tasVoes"",aireQtive_s de reoherbhes sbni imporfantes, mais^on ne peut aUendre leurs resultats poic ela^orer les plans' d'daiiba'ti Dans Xfimi^diat^ un.desproblernes les plus, uxgents a etudiar^o^

les.. plans d1 education aux plans eoonomiq.ues esf belul ie la preirision des^esoins.en.inain^d'9euvTev Plusieurs' etudes ont ete faites .xSoeii- ment en Afri^ue^': .au Nigeria?,une commission chargee de proposer';uh'--;

Projet'de,diyeloppement:de 1'SWtion a fonde ses travaux' suf' une etude des T3eBoins'"en cadres superieurs et moyeris effectuee par' le Professeur^HipiSQH. " Bn,5unisie3t une mission de l'UHBSCO s^est

efforcee,d1-evalue.riles ^oins'" en main-d'oeuvre dans I'lndustrie' en vue ae, det:erminor.les mesures.a ""prendre dans le domaine 'de Venee±&ie

ment, .teclLnique^ G.es travaux sont d'une importance capitale i)bur

1 •adaptations S3rsteme d'4dacation aux perspectives du developpement 4conomique,.". Mais'les pro-bllme.s^ qii'ils 'posent'sont encore loin

re^u des solutions satisfaisairfces et .doivent f^ixe 1'objet de

ches..plus poussees, .. ,'..■...' . ... . . ■: ..

47. Plusleurs-difficultgs se. rencontren-t dans, o©..domaine. t . ,: . ,

a) '.6:bmme;daris-t.6ttS l^.tra-roui;interdi?;Giplinaires? les economis-

1j8B- e■t::■le■s'educat@urS^ont•des■:exige.nQe,S..diff6rentes; pour pou-

voir oriented le^ysteme-d'education^^il.faut une prevision sur

■une^on^^pe^iaae.^'au^moinB-^d^ arxs et. si; possi^e do guinze

ouX:vingf!ahs^-Lss reformes^@.;l >e.duoation;ne.. produiS8n

effets;;qu'aPres!%e l^h^s delais/neoessaires, pour;;formervles mattres/xsonsti-uire les ^atiments>-:;former les:-elVree. Les. teoh-

e la'planifnation w.pGrmettent guere ..de formuler $

(26)

^MMi^^

Page 25 ■:; ■■ -

previsions sur.. une; telle -duree.$. ,1a plupart. des-pays afrioains":-:

ont elabore -des..plans, de developpement pour 2,:3 ou 5'"shsV^. ■ ■■

^M§me^ dans les. pays..industrialises, .la-prevision a long terine ■■'■

..®n ^t^^-Qoonpiaigue-e.^t encore au. stade &e/s/.repiierahea pr-&- *■

liminaires. Deplus, /ians./bien:-des, pas, les plans,d~»education ■ dPiyentg.tre elabpres en. I'absence d»un-plan. ecpnomiqu&, ■ Les ■■

fioanomistes qui.partioipent. a. 1'elaboration des.-- previsions en.-, main-d^euvre doivent. dpn.c..le;. plus, spuven-b-fonder...leurs esti-- .Rations sur des "hypotheses raisonnables" plut^t, que. sur $ea:: ■.

plans precis. ■ ._ ..'„-■. ....'-..■.■:. .■ ■'. , ■ ,.■- .-.-■■-■:: •.

- . * e^ceP^i°n des pays socialistes, Jes plans ..^opnomiques--~ne-.x-:

.ooi^o:c"fce^.t $e^e^^lement -pas de programmes d»emploi.-pr^ol's'de. >>

la^main-d'oeuvre^ JusquJ.a. une..date recent©,... .on -cpnsiderait -que ;

pche per,mettraient,d?.aous.ter 1'offre a-la.:'.-.

.main-d^peuvre,. Sans . doute3.. dispose-t-on-; C

,f^a^.M'k^ues; ,^:elative,s a la.. main~d'.peuvre de-presque" .tousviv les pays, mais oelles-ci se revelent peu utilisables lorsqu'il 3[^*.f\^??;Ja^^&es.nlye.axtf<: de .for.matipn et._,de.s: niveaux . -.;

de qualification./Les categories.- d'emplois qualifies^ semi—:. ■:.■:

f^,?031"^1^1?3.8011*. d.efinies :de .f.agon-tr.ls-incer^-..^

spus-develpppes, les statisticiens, qpn_fon~

.dent dans - les mSmes rubriques ..les. travailleurs. du secteur:.mo- ,i . B«I»^* ^^on-tre que. les plans econoraiques. des pays sous-d|^e- .-= ■ ''^■oppfs n'incluent;pas encore ,parmi^eura .-objecti.fs ,1a

utilisation des ressources humaines., 0 'est. p!ourq.uoi,.,les

mistes n'ont.pas encore.de criteres .rationnels pour effectuer-

■■A'- r . ■■. •■■■ -■■■':- 00 ■■■■ ""■ ■ ' " \ ' ■ - - " ■*-.-, .- •■ ■ -

. ..des ,ch01x op'fcl^a.(ent3?e1 les :techniques. de,fpr.te .intensite capi-..

^AfW11® (o^itaL-ijiteneiye) e-fc -celles qui;,,empl.oientune. for-

te propprtion de main-djoeuvre (labor-intensive). . .. ,..-■■ ■■. r-

4/ Les o'bne-otifs'd^m^Pd dans le'develefeuement economique

Geneve.,. 196-1, •..., ,-.■,,■■. ,-■■ .v.,,. -. ■ ". *""—■ ;;;'.■ . ;—r^T~-

(27)

48< ■-; £ie;s..rferavaux .effectueV re^oemnieriij a, Por^o-Rico, en Ttalie (par la SVIMSZ)-, 'en Fr-ahoe'(.pffir^:le-Comiriissariat du Plan) £our" evaluer les.besoins' en- main-d'tfeuvre en 19Y5" «6nt encorfe a' un stade experi

mental* ■ Les..hypotheses- f&ites sur'les changeinents'de la pro&ucti- vite;. se.-fon'dent ■:size des analogies'";avec 'dies jpays parvenus a un"stade

de :develQppement-plus'avanoe :' mais ies qutiitie'■prochaines annees

verrontv^ans ■ doute' seoproduire" des-Jciiangenients et';des1 inno- '■' '■

vations encore imprevisibles, et-d'autre'part''Ies conditions natu- relles, AnstitutionnelieS'et pol£tiq.ues pa3?ticulie'res. a. .aliaq.ue1"pays entraineront des consec[uences differentes pouir le developpement economi^ue de chaque"pays;* -De telles'' diffictiltes[ sonij cbnimunes a toutes'les-.previsions' a,-longVtesrmej ou:"les co'efficients'j q.u'on peut supposer constants lorsqti ':on raisonn'e sin? tme courte plriode, va-

rient :-de. fa^ori impor-bante ' (ei non lineaire) dans une projection a,

longae dcheance.;0n se trouve alors eh presence de systemes com plexes dJequations gu'il n'est pas' enoore possible de traiter.

49> ' -Par- ailleurs, Ies hrveatix de Qualification retenus en vue de classer la-main-d'oeuvre selon Ies niveaux de formation ne sont pas encore normalises: de fagoh satisfaisante. La classification inter national© des-: emplois' elabores par' le' E»I.T, (systdme ISCO) vise a identifier Ies metiers, mais'ne permet1 pas un regroupement par ni- veauxr7-&e qualification• II serai-fc necessaire de fonder 1'analyse de

la population active sur un 'erifate cbmmun qui"definisse a la fois le'niveaude qualification professioiinelle et la nature de la for mation* des ■ travailleurs, en Vue de/permettre de'"traduire Ies previ sions des besdins en main—d'oeuvre"en ob^ectifs de'plans d'eduoa—

tiorii. -Les premiers travaus ©ffectues "dans ce domaine.'ont deja aborde cette difficult4.>:Iie Prof; HAElBiSO^ a distingue pour le Nigeria une categorie de'-cadres "superleurs (dont les 'deux tiers ont regu ou

devraient recevoir une formation imiversitaire)..,,,lpe,,t-une ■categpri%...v \\

de cadres moyehs (d'*un niveau de formation correspondant €t 1*ehse'i—

gnement secondaire),Dans un dociument ulterieur (presente a l'OECB),

(28)

■.

Page 27

il -propose., une- ;-cla^^;jLrC%t-ion-:. de^s^empjLoi-s^/ejn^ quat^e:rpat.^gor^i:es-i- cox—

;res,po4.daiit;-.,a :g.-u-atre; n.i^e.aux 4© -^A-

,5Q.. ,JieB:;.pr#-v-ision3;;a,audaze:: ansj: de^a: SMWBZ,,': cpmme

fr^c.ais.9, pnt-.dii ■ ..pr:endre;. cpmroe!, ..point,, de-.desa^i;; 4e,s- s:tatisi/i<2ue,s. de main-^d.'..peuvre■ .diff;ic±0.eg: a... ,in.'berpiv§.:t.e^:;, 051.■ T-ais.pn;,.de! 1.!'lticie^;ijitud"e/-■' ''r" • '■ t, - ■ --" ■• ■,■■_.'< ..-■•'■

sur les ni-veaux de qualifications correspondant aux denominations

^??-8; npn.-.qualifiesr.;se.H4?rg:uali|1i€s pu,:gualifi-es9 pu a.oelles

;.,..Lo^sq,ufon examine., jLa repar.tition: de■..la;;population.;,,ap tive souhaite&iVpo.ur> ^9,-75 .en -Itali.ey. on^peut se; demander., si;-.le-: s"ys-r

; dj-edu-c-aiion; ppurra- sati-sfaire,;.a;;loes:i .iDesoins;? .27

.s,- npn- auali£ie> (8-- anne&s ;d^e-tudes)| -.40,^- de ■

(^.O.;annees ■d,!ptudes.)|.; 21 9$ de./cadres .moyena ef: 1:2;.^ de '.oacLfes

51* . Deux 7aathp.d«,^ ,pnt.,. .et.Q;.ui;.ilis-ees en Franoe-

.isoin:s.:.en...ma.in-d'.o.e.-u-viE';e,,en 4.9T5 ■=»■;la.premiere extrapole ;les.-'*eniiancea pas^ees -pour, repartir-/la.. popu.la.tion -;-ap-fciTe;:-a ps.tte r-4-pQqu.&y.{en'■ s^:-.\

l;,eS;pn?4^isipns.. demographiques)^ .sui-v.ant 7

,-et.-en spuBiettant..:,ces donnees a., l.'examen dee Terticales. repreaentant les principa^.septeur

npoiiquej la seoonde en formulant des hypptheses but les changements ..at.t^ndus de. la ■pr.o,duptiiri.t^ en: les rapportant aux eyalua^ions de-:la .compta^ilite.-nationale- sur^ le sproduit I'eol par^se.G-tsurjj d.fxix\e\;m&<r/:

analogue; a.oelle ds la SVIMEZ.^ ■Mais;.le^;;resultat.s,;p'bt§nus par"

oomp^tibles; 1 j les eyaluatioas do

^. ■,■

moins incertaines, il serait utile de disposer de donnees compara-

"bles sur la repartition de la population active selon les seoteurs

(29)

d^activite et les niyeaux de qualification dans un noisbre suffisant

■.de- pays. G& poxirrait;-alors- prooeder/' a. des cbinparaisons en%re:'les--:' pyramldes des emplois pour ,;des pays se trouvant'a des stades eLe'tfe- veloppement differents, ce qui fournirait par analogie des indica tions sur: les ob^ectifs 'do' forma-fcibn-a 'atteindrej par'exemple daiis I'hypothese ou- le: niveati de- prodUetiTite d'iin secteur" dans un".pays A;--'..:at.teign6',;"dans un-' delai doilne (t ■) ■oelui:'d'tin'pays :B' en.t. .21 , ' O .';'

53i" 'Ce :qui maneLUe-.encore pour y-pa^venir, ;-o*bsi tine classification acceptee/siu?-.le.^plan 'international, fondee sur line1 unite de niestire

■ appropr,iee,:-Il-.eemble 'q.ue cet oTDJeotif poiarrait 'Stre 'atteint- si'v6n 14 methode::-aotuellement etaijlie' par :-.lJtJ]3BSOO- pour ins- des normes internationales.- 6on6ernan:t 1 'eriseignement tec:iaii—

en..caracterisantvdes niveaux^de formation-par le nombre dfan--- d'etudes necessaires a leur acquisition. On distingue aihsi|:

pour un pays industriel europeen t la main~d'oeuvre non-qualifile

(periode de soolarite o"bligatoire) j la inain-d'oeuvre' qu'alifiee5 -

■design4e ;par .'6.. 3-. (trois annees d^enseignement 'technique' aprea 1 'en-

Beignement..,pririiaire);|- les techniciens 6O&, (six annees''d'enseigne-^ •

ment:-technique .corrBspondant a: '.llenseignemeHt-seoondaire long);'les

■ingeni'eurs 6O6.4D" (qiiatre anneiss d''enseigriement technique superieur

apres li'enseignement )

-'^ On ppurra-it etendre :cett9"niethode a-1 1 rehsemb'le! de.la pbpuXat'ibn :>. ett determinant le niveau rcoyen de "formation corr'espohdah;t:^

■un niyeau-moyen de-'qualification dans le pays cbnsi&ereV Bes tableauj seraienfe ©tafelis pouT'ohaque secteiir d^activite (ces secteu3?s '"de- ' .yraient .coohcider- avec'cexxx utilises pour la cGfflpta'bilite n'atioh;ale

afin1 de facilifer les projections; a. long^terffie-)'? oes "taiile^us:"' iiidl-

queraient le nombre d:amiees d'etudes a chaque niveau d'une part, et dIautre paxti.ie hoiabre de' 'travaillours poui? chacttn 'de 6es niveaux;

(30)

Page 29

55» Par exemple, pour le secteur de 1'industrie manufacturierej

oomprenant 10,000 travail lours .: , '. ... ■.

■ Klveau-de qualification "et de formation . . , lombre.de ■

1-ingenieurs 6,6,4. ' .... .... 200- ... -.■-

,4>i^- autres oaires superieurs 6,6.4. fo6

2 - techniciens ei cadres moyens 6,6, 350 'r

3 - agents de mat-fcrise 6.4. 35O

4 - ouvriers qualifies 6,3, 3.300

4Ms - employe's , ;. 6,3. , ■ - . ^ 1.000

5 - ouvriers semi-qualifies et

: non-qualifie's : 6,2' ■.■:■- 4.700

.T°tal 10.000

56, ^j™^ .^e ^p.rmation^.tant prise oomme; uhit4, on peut'etalillr"'

das ta^le^ux.aiialGgues.pour *ous les secteurs d'activite, le to'ial^

g^^S. 00^®na^f ^ensemble de la. population active, le hombre" ail -bravaiHeursayan-b re^u. une ..formation..de niveau.universitaire, se^ ■ oondaire long, secondary cour.tsv etc. / On rejoirictrait ici les tra-■

r-Unxs' copportant une ^partition par seoteuT'S

??S\-rt ?^^?^ oonceraant la.. m

presents .dans. ^es^table.aiK analogues, Ba/supposant par; exemple une augmentation du..prodni^,net, de 1.'iadusfeie inanufac^riere^de'-1-"1"- 15,an?,;: eti;iffie,productivite. statiomaii-e, ■ les besbins en ' ;

:-a.,la;;fin.::4e. la,plr.iods-.seraient-' doubles par: rapport "-

,, Mais on peut-aussi..:inteoduire l'hypottiese- ': ■

^^aa.;pxoduc^rv-it^\r il conviendrait alors de ' : la p^amide.des -emplois:;en.prooedant :pstr.- analogic;ave:c "ia ■ "

repartition des niveaux de qualifioations d'un pays B ayant un ni- e comparable, ■gt-celui qu'on 'veut -tfbtehlx dans !lb «?

58. II serait ainsi possible d'evaluer le stock d'education au

debut et a, la fin de la periode> cequi permettrait d'elaborer une

(31)

strategie de 1'education pour passer d'un niveau aotuel a un niveau desire. En terms de flux, il s'agirait de determiner 1'effectif ..des pii6i(ioijioM^d'eie-V9s"fi6rmes aui differents niveaipc ;!du systeme d'edu- cation, en vu1© d'assurer .la modification .souhait.ee de,la structure

de la population active. ■ «■: ■■ ■-■.■:.'■■ .-f<^"'1' ■. ■■ :- ■'■ ■ ;-:; "■ '■•-'■ ■

59. Dans les, p.ays sous-developpes, o&s 'etudes, ne; tioi^ent" p.as. se''' . limiter au ssoteor-' industriel5 agricole. :et commerciiaX modernej la

mobilisation-du-seoteur traditionnel -cst en effet un objeotif .es-

sentiel des plans de deVeloppement. II faudrait determiner les be-'"' soins:en "oafces ne&essaires^pbiir- les;;. dif^erents' modes. de 'iniwen ' '■

Taleur- preyus par-.le- plany.par-exemple :le nOiiibre7 d'animateurs' de ' '

■village^ 7,de ©oni^eurs-et-de^-vul^ariBa^eurs' nebessalxe'a" pburf encaSrer

la population:;agri-colej."e1fcV ■■10nipeut;"auss£pr4ciier- la density de'

1 'eneadre.ment ::rieoess.ai^e::pour ■■des;"travaux "employant:"!une ■maiii-d'oetrvT abondante a^or.peu ■ de - capitalr (labour-intensive)]'■ don't"Tremploi pro- ductif-est-r-Gon.ditlomie- '&b: ^-ande' par'tie'par la'natee' deia ry^amide

des g^ualifioations s la proportion d'un contremattre pour TOO o'u- -vriers non qualifies ne permet q.ue dos travaux de terrassement, male

■one. proportion■■.&.©. 5 ouvriers qualifies1 et SO^ou-vriers semi-qualifies

Pou?i ;tP.9 tra^-ailleurs permed d*.shtreprendr9-'des ■'traVaux plus' ooi-'"""''

plexesvet^eauooup'^lus pro&uc-tlfs*, l)ans''1les;p"a/s: o&" le" iaaniiue de capital :l:iinit.e- s.eyerem-ent.;le- noa"hrer' 'a^emplois-'nouv-eata:- :dans le seo- '"

teur nioderne,-.I-;1 education-peuf alnsl' :o6uer:'le-r8le' d'e: multipiicat'eur

de l'emploi,,.en. cs «$ns::gue la;-formation de 5::travaiiLieurs"r(iiiklifi'es'

et de 10 trayaill.eurs\semi---q,ualifies"lpe2tiriet':d1empl6y-e"r

ohe produojiiYe ua» ^oentaitie. de- tr"availleurs

60. ., On-;;voit ■ q.u© ■ ls-3 ■ pro^lemes; de -"preTision' ;a -long terme'en'fiiatiere

de main-d'oeuyre interessent non seulement les planifioateurs de' l'education^ mais aussi les aconoraistes, les specialistes de l

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