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Aménagement des bassins fluviaux et lacustres

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Academic year: 2022

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(1)

••

UN'ITED NATIONS

~'HICAN INSTI'I'UTE FOR ECONOMIC DEVELOPMENT AND PLANNING

DAKAR

(M. EUGNIC011RT)

SECTION II - AMENAGEMENT DES :BASSINS FLUVIAUX ET LACUSTREB.(1)

Voilà un important domaine de l 'aménagement :

" un grand bassin fluvial, rappelle l 'un des meilleurs spécialistes

de ces questions, - représente un ensemble extrêmement complexe de relations qui se mqnifestent, non seulement dans le cycle hydrologi- que, mais aussi dans les apports de limon et l es mouvements de popv.-·

lations et de marchandises ''

Sur un espace géographique délimité, apparaissent une grande diverGi té et une grande interaction des problèmes et des tech-· niques capables de les résoudre.

On comprend qu'il soit utile, à propos des bassins fJ.u- viaux et lacustres, d'envisager successivement :

a) l 'intérêt de leur aménagement, et b) l a méthodologie des aménagements, et avant de citer des exemples :

c) hors d'Afrique, et d) en Afrique.

(1) ~~~~~~~~~~~-È~È~~~~E~E~~~~~~·

L'aménagement des bassins fluviaux a fait l 'objet de nombreuses publications. Pour les pays en voie de développement, certaines syn- thèses ont été esquissées (cf . réf JHZ)

En se plaçant de divers points de vue, G.F. vffiiTE (réf . JHQ), O. ECKSTEIN (réf . LED et LAZ), P. EOURRIERES (réf.ZBR) E.L.GREENSHIELDS

(réf . ZCT - fr. et angl), BOUDEVILLE (réf. HE) ainsi que ceux des grou- pes d'experts des Nations-Unies (réf . LEC en anglais ou LBR en françP.is réf . JHZ et réf . LBE - en anglais) montœent l 'intérêt de l'aménagen;en·~

des fleuves internationaux et de leur bassin.

(2)

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b.

IDEP/ET/VI/555.

Indications bibliographiques (suite)

S~r la Tennessee Valley, l'on consultera l'ouvrage de :

M.H. FINER (réf. LBS -Angl), sur la rivière Columbia, M.T.V. KRUTILLA (réf.LBU- angl) et sur les projets relatifs au Mékong, l'article de M.P. BOURRIERES (réf. LBF -fr.) et l'étude des experts des Nations-·

Unies (réf. LBG- angl.)

A propos des fluviaux en Afriq~e, on consultera (réf. ZBL- vue d'ensemble); YEN (p. 120 à 127: Nil), LBK (Sénégal), LBH et JHJ

(Niger), LBI (Zambèze),LBJ (Tchad), ainsi que sur l'aménagement d,, bassin de Sokoto, au (Nigéria) : réf LBM - en anglais, du Ruou en

(Tanzanie) : réf LBO- en anglais, des rivières du Nord-Ghana, réf . LBP, de la Vol ta : réf. LBQ - an anglais, de la rivière Tana, (Kenya., réf. LBJ- an anglais.

Certaines études intéressantes traitent de l'aménagement de

bassins fluviaux dans divers pays hors d'Afrique: (Ceylan, Ta~:pEh,

Japon, Philippines, Birmanie, Inde, Pakistan, Bornéo, Malaisie, Inck-·

nésie, Thaïlande : réf. LBC- en anglais, bassin du Damodar en Inde, et du Kitakani au Japon- in réf.LBR, p. 88-89.

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(3)

1

IDEP/ET/VI/555 • Paragraphe A- INTERET DE L'~~ENAGm~ENT DES BASSINS FLUVIAUX.

Si l'aménagement d'un bassin fluvial présente toujours de l'intérêt, celui-ci semble souvent plus évident encore, l~rsqu'il

s'agit d'un fleuve international, c'est-à-dire, 112'1 fleuve qui traYerse ou longe les territoires de plusieurs Etats. C'est le cas de quelc1ues-- uns des plus importants cours d'eau du monde, pas seulement du lhl ou du Congo, mais aussi, par exemple, de l'Amazone, du Gange, du Brahma- poutre, de l'Amour, etc.

A ce propos, une question vient immédiatement à l'esprit:

Pour quelles raisons porter un intérêt particulier, d'une part, ~ l'aménage~ent d'un bassin fluvial et, d'autre part, à l'aménagement fluvial intéressant plusieurs Etats ?

Pour répondre au premier aspect de la question, il faut comprendre, tout d'abord, l'intérêt d'une maîtrise de l'eau opérée ~

plusieurs fins non seulement l'aménagement permettra une meilleure navigation sur le fleuve, mais l'on atteindra de l'énergie électrique~

dans de nombreux cas, et souvent, une utilisation agricole, essentiel- lement sous forme d'irrigation (1).

( 1) Les grandes Nations ont montré la voie en appliquant ce prir.cj_. __

pe, en URSS, à l'aménagement de la Volga-Kama, du Don, du Dniepr~ de la Syr-daria et aux Etats-Unis, de la Tennessee, de l'Ohio supérieu:r·, C.r;~

Missouri, du Colorado, etc. Ceci s'explique pqr les nombreux ,avantages de l'aménagement à des fins multiples : par exemple, la rareté relat~_v<-;

des emplacements convenant à l'édification de barrages conseille l'err.--· ploi maximal des possibilités physique de chaque site, ou : certaineG utilisations se révèlent complémentaires- ainsi l'électricité obtenue comme sous-produit d'un ouvrage destiné essentiellement à l'irriga-::on alimente les stations de pompage.

Le fonctionnament intégré d'un système hydraulique condui-t;] en tous cas, à de substanciels accroissements de renta'tili té : En Cali-- fornie (Etats-Unis ), deux réservoirs, conçus indépendamment l'ur.. d""

l'autre, doivent emmagasiner 9.400 millio\js de m3 et 9.600 millions L'13;

le projet coordonné permet d'obtenir une disponibilité supplémentaire de îO millions de m3. (réf. LBR, p.8)

(4)

....

...

d •

IDEP/ET/VI/555 •

(Sui te/note 1 )-

Un groupe d'experts a tenté de préciser les 11principes de base de l'aménagement fluvial à fins multiples11; ils peuvent se résumer ainsi : a) définir les buts; b) établir un plan d'ensemble, appli- qué sous la responsabilité d'une organisaticn unique; c) s'assurer d'un financem3nt rationnel et convenablement étalé dans le temps;

d) prévoir des modes de remboursement correspondant aux avantages retirés par les divers utilisateurs; e) mener des études économiques et techniques approfondies, si coûteuses soient-elles (réf. LBR, p. 10 ) •

(5)

...

o • IDEP /ET /VI/55 5 •

Les projets d'aménagement à des fins multiples amenent nécessairement à considérer le bassin comme un tout, comme une unité hydrologique et géographique : l'on prend en compte l'ensemble des rapports existant entre l'ensemble des cours d'eau du bassin, les eaux souterraines, les conditions climatiques, la couverture végéta- le, etc. 1 afin d'établir un bilan des rapports terre-eau pour tcut le secteur compris dans les limites de la ligne de partage des eam-:.

haut

Deux idées essentielles s'imposent donc :

polyvalence de l'aménagement fluvial (ou lacustre)e·; unité du bassin1 quelles que soient les limites qui le traversent.

Ceci conduit au second aspect de la question posée plus

Pourquoi existe-t-il un intérêt particulier de l'aména- gement fluvial lorsque sont concernés plusieurs E~ats ?

"C<:lci mène aux problèmes de conflits dans 11 utili- sation de l'eau, de computation dos avantages respectifs et de parta- ge des coûts (1).

(1) Parfois, il s'agit,en tout premier lieu, d'obtenir d'un Etat situé en amont qu'il mette fin à des fermes d'exploitation perturbant en aval le régime des eaux : ainsi, sur les versants nord-est du F"uta-Djalon, " dos déboisements, ont déjà altéré le régime hydrogra- phique du haut Niger et du haut Sénégal" (réf. ZAF, p.138).

(6)

....

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IDEP/ET/VI/555·

Il est certain, tout d'abord, que 1 'utilisation de l'eau risque d'entraîner une série de conflits (réf • .JHZ). Certains se si tuent dans le temps : ainsi l 1 irrigation s: cpère le plus sou···

vent saisonnièrement, alors que la production d'énergie électrique s'étale assez régulièrement sur toute l'année; ou bien, en cas

d'irrégularité du débit fluvial, les prélèvements peur la production énergétique provoquent,parfois, une baisse du niveau d'eau en amont des barrages gênant la navigation; ou bien encore, alors quo l' addï~.c­

tion d'eau ou l'irrigation exigent, journellement, un débit presque uniforme, la production énérgétique marque une "pointe" et un minimum en fonction de la variation de la demande ••• D'autres con- flits se produisent dans l'espace : ainsi, pour le flouve Missourit les biefs moyens et supérieurs sont utilisés pour l'irrigation et la production d'électricité, tandis que, pour la partie inférieure, l'essentiel réside dans la navigation et la protection contre les inondations : le problème d'aménagement du fleuve est complètement différent, selon qu 1 il s 1 agit de la partie inférieure, moyenne ·,m supérieure du bassin (réf. ZBS) (1)

Ces concurrences pour l 1 utilisation de 1 'eau et l' amé·-- nagement des bassins, déjà vives dans le cadre d'un Etat, prennent plus d'acuité enc?re lorsque le fleuve ou le lac est partagé entre plusieurs souverainetés nationales.

Si un cours d'eau est international, les plans d'aména- gement sont souvent établis par chaque pays isolément. Or, ils risquent de dépendre, pour leur réalisation, d'un certain nombre de décisions prises dans un pays voisin, interférant dans le program~o

f'ixé par l'autre ou les autres Etats,2)

(1) On traitera dans le chapitre VIII des incompatibilités entre certains usages de l'eau- qui expliquent aussi certaines formes des conflits que suscite son utilisation •

(2) cf'. infra divers exemples (p •••••••..••.•••••••••• ).

(7)

...

. .

g •

IDEP/ET/VI/555 ..

De plus, ces plans, faits is~lément, n'assurent pas, dans la plupart des cas, le plein emploi, la pleine utilisation des ressources du fleuve (cf. réf. LAZ). Il est pvssible, par exem- ple, que l'~én~ement optimal d'un cours d'eau implique que les bassins do retenue soient situés en amont et que les barrages au fil de l'cau soient en aval du fleuve, les uns étant séparés des autres par une frontière• Dans ce cas, des ouvrages importants de retenue se trouvent dans un pays A, mais la producti~n d'énergie électrique s'opère dans un pays B • En réalité, il y a peu de chan- ces que le pays A accepte de supporter des frais importants pour qve B en tire tous les avantages. Pourtant, dans ce cas, les réalisations

dans le pays B dépendent techniquement des alisati~ns en A : il en est souvent ainsi dans les faits, comme le montren:t~lea projets diat:''~

J;lagem&n1; du-.Nil ou du,_"Sé~.Sgal".- .• Un exemple a fait l'objet d'une étude comparative précise : la rivière Columbia, qui vient du Canada et qui arrose le Nord-Ouest des Etats-Unis. Il existait un plan cana- dien et un plan américain pour l'utilisation de cette rivière. --- --- L'évaluation des gains réalisables par chaque pays isolé et de ceux que l'on pouvait attendre~ si les deux pays unissaient leurs plans et traTaillaient en collaboration a montré que les seconds l'emportent nettement sur les premiers, et que la coopéra ti on inter-··

étatique pour l'aménagement fluvial procure un gain net.

Ce type d'étude conduit à préceniser l'union des rive-- rains pour la mise en valeur d'une vallée fluviale, et il peut servir de base, pour une opération de compensation entre Etats: la ccmparai- son entre les gains prévus dans la première hypothèse et dans la seconde pout servir de base pour l a fixation~ d'une part, des contri--

buti~s do chacun des pays A et B au moment de la réalisation des ouvrages, et,d'autre part, des compensations évent~elles que le pays B verserait au pays A lorsq~e l'ouvrage sera en fonctionnement : il peut s'agir de compensations sous forme m~nétaire, ou sous forme do livraison d1énergie, ou de quotient supplémentaire d1utilisati~n

des eaux.

Pour des réalisations de ce type, dont l'intérêt, semble·- t-il, est difficilement contestable, quelles sont les méthodes ... employées ?

(8)

h.

IDEP/ET/VI/555·

Paragraphe B - METHODOLOGIE DE L'AMENAGEMENT DES BASSINS • • ~ ....• , .. _ .... · -·· ... . . ..# •

FLUVIAUX.

L'on doit distinguer :

les méthodes d'étude

les méthodes de réalisation, et - les méthodes d'administration.

I - Méthodes d'étude.

L'étude est à la fois, économique (A) et technique (B) A a) Etude initiale des localisations des activités éconcmigues

;prévisibles.

Le but est de déterminer l'ampleur et la situation des ;productions envisageables du bassin. En fonction des modifica- tions qui résulteraient de la réalisation de l'aménagement, l'acces-- sibilité des différents ;points situés aux abords de l'axe fluvial se modifie.

-Il en est de même des coûts, qui ne sont ;plus les mêmes, ni ;pour les transports, ni ;pour la production énérgétique .ou agricole. Cette étude initiale à.es localisations revêt une extrê·· me importance, car elle conduit à choisir un type d'aménagement plutôt qu'un autre, un type d1 ouvrage plutôt qu'un autre. Par eXE3m···

ple, on doit, dans certains cas, opter soit pour le barrage à cbjec- tif industriel, dont le coût peut être de l'ordre de 100 millions de dollars, et le barrage à objectif agricole, d'un coût d'environ 10 millions de dtülars. Dans le premier cas, il faut prévoir d 1 ajou·-·

ter au coù.t initial ( 100 millions $) des sommes de 400 à 500 mil-·

lions de dollars, pour la construction d 1 usines prcd1:c--::trices d 1 éne:r. · gie et, ensuite, pour l'utilisation de l'énergie produite. Au con - traire, dc.ns les barrages à ob je ct if agricole, aux C<"Ûts d'établis-..

sement de 10 millions de dollars , il faut ajouter des dépenses supplémentaires, pour la mise en valeur et les instcllations secon- daires (rénovation des méthodes culturales, installation de paysans) qui n'atteignent qu'environ 30 à 40 milli~ns de dollars.

(9)

/ i.

IDEP /ET /VI/55 5 •

On voit donc, l'importance des études de localisation des activités susceptibles de croissance qui déterminent techni- quement le choix de l'aménagement et, par conséquent, le montant des investissemeats nécessaires.

Ab) Etude des interdépendances des activités à développer.

L'~bjectif est de connaître et de prévoir avec le maxi- mum de précisi~n les courants d'échanges actuels et prévisibles,

entre régions voisines, et les rentes de localisatirns qui peuvent en résulter. C'est le lieu d1éGablir des matrices techniques, quan-

tit~tives ct en valeur, comme de déterminer les crefficients de pola- risation : la mesure dont un ensemble d'industries étend sen influen-·

ce et exerce des effets moteurs, les voies d'impacts possibleadu pr."- jet envisagé sur les régions voisines. L'on doit envisager les hyp

thèses d'entraînement d'une région sur l'autre, de déplacement de populatinns, et, souvent,de modification des limites des aires écono- miques.

M. BOUDE\~LLE (cf.réf.HB, p.116 et 118) utilise ces méthodes d'étude pour évaluer les effets de l'aménagement de l'axe Méditerranée-Mer du Nord. Il y voit l'extension de certains points de production bien situés, promis à un essor rapide grâce à l'aménagement de l'axe et à l'apparition de certaines industries motrices; il souligne, aussi, le bouleversement que connqîtront les courants d'échanges - l'ense~

ble de ces phénomènes entraînant un déplacement de limites entre régions.

Le recours à ces méthodes d'étude conduit d'ailleurs à soulever un problème de fond, que l'on examinera en conclusion de cette section, et qui met en cause le choix du bassin fluv·ial ccmme cadre d'étude.

B ) Etude des candi tions techniques de 1' aménagement.

P~~ aménager un bassin versant, il est indispensable de procéder à des études poussées de géologie, pédologie, hydrolo- gie1 pluviométrie, . régime des eaux, ct climatologie.

(10)

• j.

IDEP/ET/VI/555 • Ceci conduit à l'élaboration d'une série de données qu'il faut faire coïncider pour dégager les hypothèses d'aménagement •

Il serait hors de l'objet de ce ceurs d'examiner ces diverses études techniques, mais l'on doit, au moins, en souligner l'extrême complexité - avec les conséquences ·prévisible~ en matière de délais et de coût.

Un exemple suffira peut-être.

Toutes les données qui concernent le régime des eaux, en le sait, doivent être confrontées avec une étude tepegraphique du bassin et une étude du débit du cours d'eau. Or, ce débit varie à tous les ni- veaux pour des raisons différentes (pente, largeur du lit)et, quar.i le fleuve est long, les problèmes du débit aux différentes périodes de l'année appellent des études difficiles. Ainsi, dans le cas du Mékong, dont il est question dans les pagc.a qui suivent, il y a entre Pnom-Penh et la mur· .au Sud du Vietnam, enviren 500 km : des inonda - tions se produisent chaque année dans cette zone eù la pente est de 1' ordre d'un centimètre par kilomè-t"reJ sur une largeur moyenne de 200

kilt~~mètres.

Comment établir les caractéristiques de l'aménagement ?

On a d'abord pensé à utiliser la méthnde classique du modèle physique : pour reproduire une dénivellation de 1/10ème de mm par mètre, il aurait fallu une maquette du delta du Méknng couvrant environ un hectare

l'utilisation.

les phénomènes de fluidité en rendaient illus~ire

Aussi, a-t-on eu recours à la solutinn du medèle mathèma- ttque, en fo~IIissant à un.ord.inateur .toutearlea·d:ru:mées hydrologiques aux· différentes périodes da l' ann.ée, et la to~pbia..ùs ,llaux,ainsi que les lois physiques de l'écoulement en fonction de la pente, en ~b­

tient les données sur la vitesse et sur la prepagati~n des eaux.

Cette méthode s'est avérée beaucoup m~ins c~ûteuse que si l.' oa·-a.ni t utilisé le modèle physique!réf. LBE).

D'un point de vue d'aménagement général, il faut retenir que les études de bassins fluviaux doivent être entreprises,d'emblée

'

'

(11)

k.

IDEP/ET/VI/555 •

sur un plan interdisciplinaire et, aussi, qu'elles exigent, à toutes les étapes, un dialogue entre aménagistes, économistes et techni - ciens.

II - Méthodes de réalisation.

L'aménagement exige en tous cas la régularisation du cours d'eau.

La méthbde généralement employée comporte l'installa- tion en amont d'un barrage réservoir •···~r, qui joue un rôle régulateur, l'installation de barrages de faible retenue sur le fleuve et d'épis dans les zones d'ensablement, pour rendre possible la navigation toute l'année. Parfois, l'on recourt périodiquement à des dragages.

Ces méthodes,cependant, sont en constante évolution.

Un exemple intéressant est l'utilisation du procédé appelé "la cir- curlation transversale". Les colœants secondaires qui se produisent dans les courbes du fleuve et commandent l'ensablement sont réalisés artificiellement par des panneaux qui dévient légèrement les flux ; le courant, se heurtant aux panneaux, est déporté et va frapper les dépôts d'alluvirnst les entrainant et rendant le_ bief navigable.

La capacité naturelle de transport des alluvions ~'en trouve modifiée et l'entassement des alluvions se fait aux endroits voulus, pendant le temps voulu, tandis qu'ailleurs le lit du cours d'eau s'approfon- dit (1)

(1) Le Laborqtoire National d'Hydraulique de Chatou(France) a étudié sur maquette au 1/150ème l'application de la méthode POTAPOV à un

tronçon de

7

km du bief Koulikoro-Ségou (Mali) du fleuve Niger.

(12)

,_ l.

IDEP/ET/VI/5558

Bien entendu, l'on ne saurait apprécier, d'après ce seul exemple, l'ensemble des méthodes de réalisation des aménagements de bassins fluviaux. Il faut retenir q_u8 oerLnéthodes impliquent en tous cas, un haut degré de technicité1 même si l'investissement humain, au stade de 11exécuticn, peut fournir, parfois, un important appoint (1) III -Méthodes d'administ~~tion.

Différents types d'organisation vcient le jour peur pro- mouvoir et gérer les projets.

Les exemples abondent,aussi divers que l'Organisme directeur de la Tennessee Valley Authcrity ou le Comité Interétats pour l 1Aménagement du Sénégal.

Le point important consiste dans l'étendue des pouvoirs de l'organisme ou du ccmité chargé de l'aménagement.

Plusieurs solutions sont possib+es :

a) le Ccmité donne dos avis et fait seulement des

propositions. Ensuite, il appartient aux gouvernements intéressés de reprendre, ou non, à leur compte ces propositions

b) ]e Comité prend,dans certaines limites, des décisionc exécutoires;

c) le Comité nomme un Directeur qui ne peut faire que des prepositions;

d) le Directeur prend lui-même des directives exécutoires, qui s'imposent aux Etats intéressés.

On peut donc, pour l'aménagement des bassins fluviaux,

envis~ger des délégations de pouvoirs plus ou moins étendus. En tous cas, " l 1 expérience a montré que le développem<:mt méthodique dGs bassins internationaux ne se conçoit pas sans une Commission mixte internati~nale

(1) cf. les exemples cités par M.R. DUMONT sur l'aménagement des campagnes chinoises.

(13)

~ m.

IDEP/ET/VI/555 • permanente créée par Traité " (rév. ZBL, p.3). Cette Comrr.ission, si elle est active, parvient généralement, avec le temps, à obtenir, en droit ou en fait, des délégations partielles de souveraineté.

x x

x

Le bass~.n fluvial - ou lacustre -, se présentant comme une zone de pr?blèmes spécifiques, appelle une méthodologie parttcu- lière d'étude et organisation. Colle-ci conduit, logiquement, à la création d'organes à vocation géographique précise et, à attribu- tions polyvalentes, plus ou moins étendues.

L'optique du bassin fluvial parvient ainsi souvent à déborder, dans un secteur limité, les perspectives strictement nati0- nales do plusieurs Etats participant d'un même bassin.

Pourtant, l'on peut se demander si la démarche, effaçant certaines frontières, n'en crée pas d'autres. Les études techniques parfois (1), les études économiques et sociologiques dans la plupart des cas montrent que l'aménagement du bassin versant d'un fleuve ;u d'un lac ost indissociable de l'aménagement global de la (ou des) région (s) de développement qu'il concerne.

Constatation capitale~ car elle est de nature à remettre en question la notion même de bassin versant. Certains experts en viennent à dessiner une ligne de crêtes séparant la population d1un pays des ressources de ses fleuves, valorisant ainsi parfois, de façon excessive et dangereuse, la notion de ligne de partage des eaux. Si cette ligne se situe quelquefois dans des ~oLes montagne~­

ses, constituant un obstacle, comme pour le bassin du Rh0ne, ou dans des zones désertiques, comme pour le Niger ou le Nil, mais ce n'est (1) Les bassins versants géographiques apparents n'ont que des rap- ports lointains avec les bassins souterrains contribuant à l'alimen- tation des eaux s'accumulant et circulant sous terre (réf. ZBC,p.55)

(14)

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pas toujours 1e cas (1).

Lloptique du bassin fluvial risque de faire perdre de vue certaines perspectives d'aménagement intéressant l'ensemble du pays.

Par exemple, il peut s'avérer nécessaire,dans la straté- gie gll')bm.le de u:lise,_en vale'l.':I' d'une z::me, d'employer hors des limites du bassin une partie des eaux, ou,encore, il peut s<... révéler indispen- sable de dével~pper en symbiose le bassin, ou une fraction du bassin, avec des territoires ccntigüs.

Sans nier pour cela l'intérêt excep~ionnel que présente la volonté d1am8nager les grands bassins fluviaux, il faut replacer ces projets dans un contexte plus large, qui risque de modifier leur portée initiale.

-(1) "L'expérience a montré que les transferts de vallée à vallée peuvent présenter le plus gr &nd intér~t 11 (réf. LBR, p. 11)

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(16)

o.

IDEP/ET/VI/555 •

Paragraphe C - EXPERIENCES HORS D'AFRIQUE.

Les accords entre Etats pour l'utilisation des cours d'eaux sont parfois anciens, par exemple ceux qui concernent le Rhin cu encore le Danube ( 1). Récemment, plusieurs acccrds ont visé 1 ruti1i·- sation de l'eau à diverses fins, par exemple l'accord sur l'aménagement de l'Orégon, entre les Etats-Unis et le Canada, le traité sur le parta··

ge des eaux du Nil, ent:e 11E~Jpte et le Soudan (2) ou 11accord sur l'utilisation des eaux de l'Indus

(3).

(1) Ces accords portaient essentiellement sur la navigation. Le Danubo, (2.850 km) a un bassin de 820.000 hm2 et traverse huit Etats. Il est navigable sur la presque totalité de son cours (d1~i à la Mer Noire).

Le Rhin (1320 km) ne baigne que quatre Etats riverains, mais il a une impnrtance commerciale supérieure à celle du Danube.

(2) Plusieurs accords, le premier datant de 1929.

(3) Un accord inde-pakistanais de 1960 réalise le partage des ressor...r·- ces en eau du bassin de l" Indus entre 11 Inde et le Pakistan. Grâce à 11 aide de la BIRD, de 8 Etats et des pays intéressés, études et réali·- sation ont débuté. Au Pakistan, le barrage de GUDU est en foncticnne- ment. Des barrages et lacs artificiels permettent ••.•• , en Inde, l'irrigation des zones du PENDJAB et,au nord-ouest du pays, du désert du RAJASTHAN.

(17)

IDEP/ET/VI/555·

Parmi les nombreuses expériences qai pourraient être étu- diées, l'on en retiendra deux : l'une c~ncerne plusieurs Etats d'un pays hautement industrialisé, l'autre plusieurs Etats en voie de déve- loppement (1).

I - La Tennessee Valley

Parcourant sept Etats du Sud des Etats-Unis (2) avant de se jeter dans le Mississipi, la Tennessee a une longueur de 1050 km.

Llaménagement de sa vallée a été décidé par une loi du Congrès, sur l'initiative du président F.D. ROOSEVELT : l'entreprise débute en 1933"

La rivière a comme caractéristiques un cours difficile e-G des crues souvent désastreuses. Le bassin de la Tennessee couvre 240~000

kilomètres carrés, soit plus que la superficie de lfOuganda ou du Séné- gal. Plus de 6 millions de personnes y vivent actuellement et l'on pré- voit en total de 7 millions d', habitar;.ts vers 1970.

Au sein d'une éconnmie fortement industrialisée, c1estune zone retardée : le revenu moyen, de même que lq productiC'n agricole par per-- sonne, ne représente en 1933 que le cinquièmeŒe la moyenne nationale.

(1) Nombreux sont, depuis plusieurs années, les aménagements de bassins fluviaux entrepris dans des pays en voie de développement. Par exemple, en Amérique Latine, il existe plusieurs programmes : au Brésil, l'Am~zone,

11ensemble Parana-Kruguay et le Sac-Francisco (réf.

c,

p. et 27, et pour le dernier, réf.HB); en Colombie, la Magdalena, etc. En Asie, 11cn peut citer la Vallée du Damodar, en Inde, et le bassin du Kitakami, au

Jap~n (réf. LBR, p.88 et 89)

(2) La Caroline du Nord~ la Geo=eie, le TennP.esae, le Kentucky, l'Alâbama, le ~tssissipi, ~t la Virginie~

(18)

q.

IDEP/ET/VI/555 •

Les inondations, la déforestation, l'érosion en ont fait tm pays désolé - celui de "la route au tabac "de CALDWEJ.,L : on comprend la necessité d1tme action concertée d'aménagement.

Tels qu'ils sont énoncés dans les textes créant.la TYA~les

buts de l'aménagement consistent dans le contrôle des crues, l'améliora- tion de la navigabilité, la production d'énergie électrique, la reche~­

che d1tme meilleure utilisation des terres de la vallée, le reboisement, l'organisation de l'interdépendance économique des sept Etats du Sud et l'amélioration des conditions économiques et sociales de la population

Divers moyens ont été mis en oeuvre par la11Tennessee Valley Authority" (1), qui étend son action aux Etats et fractions d'Etats in- téressés par le bassin. Mais les pouvoirs de cet Organisme sont extrême- ment limités : il ne peut prendre aucune mesure fiscale ou bancaire, ou relative aux prix agricoles ou au...x tarifs de transport, ou concernant les migrations : 97% des r.rédits qu'il dépense concernent directement l'aménagement de la riviÀre - c'est-à-dire, la navigation, l'irrigation et llénergie (2) (réf. HB, p.101). Accessoirement, la TVA s'est empl6yée à encourager une cert&ine forme d'organisation des villes, notamment par le développement de 7 centres urbains principaux, polarisant chacttn tm secteur d'environ 80 km de rayon (3), ainsi que l'améli~ration des zcnes agricoles.

fédérales

L'essentiel du programme a été financé par des subventions environ 750 millions de dollars, remboursables en 60 ans, à partir des bénéfices escomptés de la vente du courant électrique (réf •. ZBC)

Les résultats paraissent à la mesure des efforts. Non seule- ment les crues ont été maîtrisées, l'érosion enrayée, le trafic fluvial multiplié par 50 (4), la production électrique annuelle portée à plus dé 60 milliards de KW heure (5),les industries de transformation fortement

dével~ppées, mais le bilan des 25 premières années de fonctionnement établit le triplement d~ niveau de vie individuel (6).

Sur le plan méthodologique, l'expérience de la TVA est riche d'enseignements : elle a dû étendre progressivement sen domaine d'inter- vent:i.on, elle n 1 a pu exécuter de véritable plan directeur, en raiso:'l du particularisme des Etats, enfin 11 les limites du bassi::-1 fluvial ont

(19)

'

r.

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fini par paraitre tout à fait inadaptées à l'expansion de l'activité régionale (réf.JCM, p.358)

(1) Siège : Washington; administration LILIENTHAL.

Kn•ocvilleJ fondateur David

(2) Sur 20 barrages constru3:tn sous 11 égide de la TVA, 15 sont proprié- té privée (réf. HB). Au total, il existe 28 réservoirs "à fins multi- ples" (réf. LBR, p.4).

(3) Ces centres sont : Knoxville, Ashville, Chatanooga, Godsen, Nashvil- le, Memphis et Bristol.

(4) Cet essor du trafic fluvial a permis une économie moyenne de 14 mil-·

liards de dollars par rapport aux transports routiers ou ferrés - sans d'ailleurs que ceux-ci aient souffert du manque à gagner car, par suite des effets d'entraînement, leur trafic aussi a augmenté (réf. RB)

(5) L'importance de la production d'énergie électrique a été l'un des facteurs d'installation d'un centre atomique à OAK RIDGE, qui, à lui seul, con.somme environ la moitié du courant prGduit dans la vallée.

{6) Par rapport à la muyenne nationale, le revenu par personne de la zvne de la TVA représente 55% en 1949 (contre 45% en 1933).

x :x:

(20)

s.

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II LE BASSIN DU MEKONG.

Dans un contexte géographique, économique et social totalement différent de celui de la Tennessee Valley, le graod fleuve de l'Asie du Sud-Est mérite de retenir un instant notre attention

11c 1 est, écrit M. G.F. WHITE, le Bas-Mékong qui fournit le meilleur exe:n-·

ple de collaboration d~ns l'établissement de plans de mise en vale~œ

d'un fleuve international 11 (réf. JHO) •

L'examen des principales caractéristiq4€B du Fleuve met en évidence un certain nombre de problèmes.

Le cours d1eau9 long de 4000 km, est encaissé dans toute sa partie chinoise, et, il :.".G s'élargit qu1qrrivé au Laos avant de s'étaler au Cambodge et, enfin, au Vietnam, où se situe le delta (réf.

LBE et LBG). La moitié inférieure de sa longueur ccrrespond aux 4/5ème de son bassin versant (750.000 km2). Il a un cours assez peu homogène, marqué d'abord par une allure vive, en territoire chinois et, jusqu'à Vientiane (Laos). Puis vient une zone de pente assez douce, tandis que le fleuve sert de frontière entre le LAOS et la THAILANDE, et l'on atteint ainsi les rapides de Kemmarat.Nouvelle descente légère jusqu'à Sambor; la pente devient alors faible, jusqu'à Pnom-Penh, Saigon, et enfin, la mer.

A Vientiane, le fleuve est à 1750 km de son embouchure.

Le régime du cours d'eau dépend largement des pluies de mousson : les moussons viennent sur la Cordillère Anamitique, et le débit est beau-

c~up plus fort à l'embouchure qu'il Les ~aux descendent. par le Mékong

_ . /les

surtout le TONLE-SAP; remplissent,

n'est à Vientiane.

jusqu 1 au confluent des grands lacs-- puis s'écoulent en partie vers la mer. Quand cesse la mousson, c'est au tour des grands lacs de se vider, de s1éoouler douoement, lentement,vers le delta, en assurant une irri- gation relativement constante.

L'originalité du régime du Mékong explique largement la

di ver si té de la si tua ti on économique dans son bassin : couvert fores-- tier et riz de montagne au Lacs et au NorG-Vietnam, riziculture de

(21)

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mares au nord-est de la Thaïlande, agriculture de delta, à base de riz. flotte.nt, au Cambodge et au Sud-Vietnam.

t.

L'aménagement envisagé a une triple finalité & assurer une régularité totale de l'irrigation dans toute la zone sud, ou- vrant ainsi des possibilités supplémentaires à l'agriculture,

- produire de l'énergie électrique nécessaire à la modernisation arti- sanale et à la création de petites et moyennes industries dans le delta (la production ~révue serait de 5 millions de kilowatts), -améliorer la navigation, permettant l'acheminement par voie d'eau

du trafic actuel de la vallée (10 à 15.000 t) et l'accr~issement con- sidérable des échanges dans cette zone (jusqu'à 3 milli~ns de tonnes par an).

Un organisme a été créé : le Comité d'Organisation du Mékong 11 (1), pùur mettre en oeuvre lee moyens nécessaires. Il com- prend les plénipotentiaires de quatre Etats : le LAOS, la THAILANDE, le CAMBODGE et le SUD-VIETNAM. La présidence est tournante, et les

réuni~ns se tiennent à tour de rôle dans chacune des capitales des pays intéressés. Le Ccmité de coordination a nommé un Agent exécutif, qui est un expert siégeant à BANGKOK, assisté d'un Conseil consultati~

organe purement technique, groupant des experts internationaux.

Cette structure a bien fonctionné et a permis au projet d'entrer on voie de réalisation. Il est remarquable que les représen- tants des quatre Etats aient toujours siégé, à toutes les rénnions, même lorsque la tension entre les nations était extrgme, ou lorsque les relations diplomatiques ét<'cient rompues, ou lorsque les réunions se tenaient dans un Etat en pleine guerre civile.

Dans le schéma d'aménagement, trois ouvrages principaux sont prévus : barrage de Pamon~, barrage de Sambor et ouvrages du Tonlé-Sap, pour régulariser les effets des lacs (2).

Ce sont des aménagements d'une grande ampleur, qui vont coûter fort cher. On a déjà réalisé un certain nombre d'ouvrages moins importants sur des affluents, dans chacun des pays (3h dont le coût se chiffre en dizaines de millions de dollars et non en centaines de millions, comme les ouvrages prévus sur le Mékong même (cf.infra ••• )

(22)

1

f

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(1) S1rite à la mission WHELER , organisée par les Nations-Unies, (2) L1acc~~ulation d1eau, pendant la crû du fleuve et un peu après7 permettra de libérer ensuite l'eau progressivGment pendant la saison

•• sèche, selon un trytbme contrôlé avec précision, ce qui amènera lG refoulement des eaux salées loin vers la mer et élargira les possibili- tés de culture vivrière.

(3) Il s'acit de l'aménagement agricole des berges à NA}I-NGUM, près d8

Vientiane (La"'s), de la c::~nstruction d'un r0servoir sur la NAM-::?CTG <;ti:o···

r::.

c,;_1Je èce J 1 irrigation et du drainage de terreR sablonneuses plus nu

mo~.ns salées (Thaïlande):, •. de l 1arnénagement è") la SE-·SAN (Vietnan) et de celui de BAT1.rAMBANG (Cambodge.)

x

Y. x

(23)

v.

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Les résultats, pour l'instant limités, sont ancourageants.

Le projet a déjà coûté 52 millions de dollars

(1).

Les pays riverains ont versé 22 millions de dollars7 les organismes internationaux

7

mil- lions ct ~ingt (20) pays étrangers des contributions d'un total d'en- viron 20 millions de dollars.

L'exemple du Mékong, du p~int de vue méthedologique,est re- marquable.

0

0

(1)

De

1957

à

1964, 24

millions de dollars ont été dépensés pour des études et 28 millions de dollars pour des réalisations.

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