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Revue Française

ALBERT CAMUS

Albert Camus est mort, de la mort qu'il semblait attendre hâtive, précipitée et il se plaignait volon- tiers que la précipitation fût son lot absurde et plus absurde encore que la maladie qui lui avait révélé, vingt-cinq ans plus tôt, le scandale essentiel du monde.

Il semble que le destin ne soit jamais long à répondre

à notre attente.

Cependant nous voici forcés de traiter ses livres comme une œuvre achevée. Or il ne cessait d'en parler comme d'une ébauche, dont les lignes s'esquissaient à peine une simple mise au point, disait-il, une tenta- tive d'accord entre le siècle et lui. (I/accord n'allait pas tout seul il y travaillait durement, tantôt décevant les hommes de Droite et tantôt les hommes de Gauche.) Ce n'était pas là une modestie affectée. De vrai Camus était-il l'homme le moins affecté qui fût. Ce n'est pas l'amitié, ni la tristesse qui me font parler sa justice, sa justesse n'étaient pas moins reconnues de ses adversaires que de ses disciples. Des scrupules qui l'agitaient je donnerai ce seul exemple lorsque Sartre rompit avec lui publiquement, j'ai vu Camus

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aller et venir dans son bureau à pas pressés, demandant à tous, se demandant si ce n'était pas Sartre qui avait

raison.

Il fallait bien que sa vertu fût visible, fût étonnante pour qu'on lui pardonnât d'écrire des œuvres relevant de deux genres décriés les plus éloignés de l'éclair de génie, ceux qui exigent le travail le plus patient mais la sincérité la plus irritable je veux dire l'allégorie et la moralité. Allégorie, La Peste (il s'y agit de tout autre chose que de peste). Moralités, L'Étranger ou La Chute.

Cette double histoire parallèle d'un homme qui se juge parfaitement innocent, d'un homme qui se juge parfai- tement coupable.

Qu'on lui pardonnât est peu dire. On lui en savait gré. On reconnaissait en lui comme on avait reconnu en Saint-Exupéry un écrivain qui fût aussi, qui fût d'abord, un guide. A quoi « Moi un guide ? répliquait-il.

J'apprends à marcher tous les jours. »

N. R. F.

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LA VIGIE

Mais ici

Habitant des quatre saisons et des quatre parties du jour

Nomade au carrefour des vents, Quelle est la consigne ?

La vigie veille

Exhaussée sur le sol tatoué,

Et dans la frondaison de la nuit quand s'allument, Pas Plus claires que les vers luisants du fourré, Les étoiles,

Elle fait profession de guet anachronique.

Quels signes ?

Ceux que nous fait le site au moment où le cœur nous dit c'est ainsi

C'est bien ainsi.

Car l'émotion révèle l'aimable, et l'aimable signale

l'essentiel.

0 hommes poseurs de clôtures, Quels sont les signes je ne sais

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Un arc de scintillements blonds à rase horizon

Est-ce le village le plus éloigné ?Est-ce la constella- tion la Plus basse de la nuit ?

Mes cartes sont en blanc.

Terra incognita

C'est moi le voyageur, le vagabond des petits

chemins,

Le dehors est mon séjour, car la maison féroce la

maison Païenne Est devenue l'extérieur.

Le soleil appelle à la pérégrination.

Le matinje sors avec les gestes du bouquet,

Pour rassembler

L'assemblée des grands chardons violets et des f euilles huilées des pousses du tilleul argenté, Essences disjointes dans le spectacle,

Afin que le leu de la relation brûle plus vif.

Ainsi quand les fleurs se réunissent dans le

vase.

Car ce qui brille là sur la table du champ

Le tremble, vigie frissonnante au premier souffle,

Qui escorte le vent et le retient encore du bout de ses ongles blancs

Et le talus des nuages Plus loin que les îles de

chaume

Et le chemin creux qui tend l'embuscade des

mûriers et des menthes

(Oh! comment y tomber, comment élire un poste propice)

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Les offrandes du socle

Elles n'ont d'abri que le faisceau du poème.

Alors ?

Errer comme à l'instant sur la route

Puisant au jour interminable et fugitif, Errer dans la nuit fortifiée.

Sur le visage, écrite en sel, la devise de vigilance.

PARCOURS BEAUCERON

LA FERME

Meules de Soulaires

Meule coupée au vif de l'aube le pain du jour est servi sur la grande table de chaume.

Clocher de Bailleau, clocher de Gallardon

Lice pour un tournoi de vieux chevaliers se défiant d'un bord à l'autre de cet horizon; chevaliers en heaume guettant arrêtés sur l'encolure sombre de vergers croisés morts il y a si longtemps dans la cotte d'ardoise, la lance d'un haut tremble en arrêt.

Fermes de Coltainville et de Senainville

ferme de Beauce, un barrage de tuile et de chaume et d'ardoise et de mousse digue et moulin pour et contre les crues du ciel: aujourd'hui s'y rassemble le lac gris du matin; au Pied du barrage divergent les gerbes des sillons.

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La ferme assemble ciel et terre et transforme la rete- nue du ciel en ce jaillissement du vallon; turbine au vieil usage, moulin de l'azur ce matin.

Ferme de Beauce prise pour les engrener l'une à

l'autre entre la meule immense saturée de blanc

soleil et la meule épaisse des chaumes; maîtresse de leur rotation, habile à en régler le cours réci- proque « Moulin Premier ».

Déjà très tôt m'avait averti l'Angélus, comme le pli du fond de l'aurore en moi, comme la venue de l'éveil derrière les yeux, l'écho du dehors dans la grotte des os la ferme fût restée invisi ble sije n'avais pas pris le vent ce matin comme les chas- seurs, si je n'avais, moi aussi, ouvert la saison. La tâche est donc claire obligation sans relâche de vaquer à la récolte; il y faut de la solitude, car l'autre, présent, réclame tous les soins et prive le

ciel d'attention.

Aujourd'hui la très lente rotation l'une contre l'autre par le joint de la ferme, du gris insensible du ciel et du gon flement immo bile du val ensemencé ferme basse et souveraine noire; dent; média-

trice.

Un visage sépare le jour versant de peau satel- lite du soleil et l'autre dans l'ombre éternelle Ame, lune, f ace grillée du soleil, aveugle sous la clarté, fascinée; et l'autre détournée, éternelle obscure.

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Le plus beau matin de septembre, à la cataracte de

la lisière.

Les trains passaient loin, les avions très au-dessus un matin qui augmentait la piété.

Les poternes de vent battent à l'entrée du village, l'été sans que l'air blesse. Au fouet du vent dansent les tiges. Un arbre se libère. Close et parée comme un jardin, elle prête au jour son ovale; aux jalou- sies de midi elle soupire.

Le crépuscule, coulée de Plomb au moule des frondaisons l'arbre, haut reliefdu soir.

La nuit pleut doucement dans le platane; il recueille en frissons le soir invisible.

Mordue de lune la nuit pudique se cache sous les feuilles, car la lune met tout à nu et comme une jeune fille pourchassée du regard égal de l'amante,

noire elle s'abrite en l'arbre.

PARCOURS BRETON

I,E GOI/PE

Le long été commence où croît et décroît l'ambition.

Je vis au niveau des éruptions stridentes des

sauterelles

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Et parmi les insectes de papier que disperse le vent.

Il y a du seigle sur les genoux de'écrivain, et dans son dos pleuvent les blés.

L'oreille appliquée à la terre entend son sang;

Il est le désœuvré.

La roue du paysage tourne sous le triomphe du soleil,

Les Raies blanches du ciel convergent au-delà de la

terre,

Les îles s'effilochent, la marée décèle des ruches d'algues couleur de débris

Où fermentent des invertébrés.

V ois toute la rotation horizontale du golfe,

Le glissement des bocages, le grincement des bor- nages de genêt

Rayons verts sur le moyeu de l'horizon

Sije reprends les chemins profonds faut-il

encore s'en entretenir ?

Je vais lentement aux rendez-vous essentiels.

Le vent traverse la presqu'île Pliant les blés vers

l'Est.

Partout la mer m'assaille, car le vent du large lui ouvre passage entre les haies,

Entre les orges, entre les châtaigniers.

L'Océan épais monte entre les toits.

Le vent rapide descend les trois hauts degrés des pins, des genêts et des blés

Il se rue frôlant les oreilles et passe.

Le soleil à reculons fait face, Le soleil acrobate des- cend du chapiteau,

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Interminable.

Parfois des spectateurs repèrent l'exercice Mais beaucoup l'été se couchent avant la fin.

Le vent parle trop fort.

Dans les trous du vent se glissent les chiens des fermes éloignées

L'alouette ne cesse de tomber. Le vent se fraie un passage jusqu'aux premiers rangs des champs, II enjambe violemment la lisière de paille et se jette

aux oreilles.

Des chiens gardent des chemins sans importance d'où je suis.

Les voix qui miment les bêtes pour leur commander, Issues des niches plus hautes où elles veillent sur les

biens,

Passent par les trous du vent,

Hélant pour des travaux sans importance d'où je

suis.

Promenades en vue de quoi ? Le corbeau sans couleur La mouette qui arrête le vent

La lune, cirrus obèse, qui marque où le vent ne souffle plus.

Car il manque aux pas la constance du vent;

Du vent qui sait aux papillons, aux fougères, aux

nuages

Indiquer la direction,

Orienter insistant courber repassant diriger conver- ger, rassembler dans son souffle, incliner joindre

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et tout à coup redresser cabrer recourber tordre Le vent parcourt le site, ajointe et fait communi- quer les lignes du site;

Lui de haut de partout les suit;

C'est lui qui trace les sillons du site.

Tout en moi répond au vent sauf.

Tout plie sous l'injonction qui assemble les cheveux comme un champ Plus dense,

le dos pareil aux troncs, les yeux dessillés sous le sel, les jambes écroulées dans les Pierres

Et la manducation au bruit de charrette; tout.

Sauf la voix debout qui demande où elle naît; tout Sauf la voix étonnée de sa dissemblance

Le grand vaisseau du matin appareille

Cris de poulies des mouettes; cordages dit soleil dans les yeux; hautes trinquettes des cumulus his- sées brassées drossées; un équipage d'alouettes qui survole les basses vergues des frênes les corbeaux quartiers-maîtres

Et le grand spinaker de l'orage.

Du Morbihan.

LES ALENTOURS

Mais 6 le jour abstrait, l'esseulement avaricieux, comme si tes pas curieux pouvaient débusquer des proies pour l'âme

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A nouveau je marche à nouveau longeant des champs exemplaires

Manipulant la devinette des frondaisons sur le f ond très pur,

Un jour de Plein été.

A nouveau allongé dans l'herbage ceinturé de fou- gères et de saules hippocampes du matin bleu Ou comme un voyageur de commerce sur les petites routes pour faire le tour de la ville

Par-dessus les haies, et les meules rassemblées court le niveau d'eau parfait,

Plus haut que l'horizon le raz de marée immobile,

la lie claire du ciel.

Puis j'entre dans la cage profonde des pins, Angelo sans guerre et sans passion,

Laissant parler la douce expérience, les Pieds ailés de la peur des vipères, Chargé comme un écrivain public, Hors joie et hors douleur

beaucoup de ce que j'aime est là.

Ma parole trop courte m'entoure comme les bêtes

leur haleine hivernale.

Bleu cri des coqs entre les fûts.

Détonation de l'été

Je prie que midi dure et je fuis

Parmi l'odeur de braise

Dès que les oiseaux rampent dans des fourrés.

Pas autre que les vieilles clochardes de Paris qui transportent leur gîte de chiffons,

Insupportables à elles-mêmes.

De Sarzeau.

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ABSENCE DE SITE

Le spectacle sourcier courbe la baguette sinueuse de ses lignes,

Libérera-t-il la source au propre cœur de l'assoiffé?

Il est assis semblable aux tiges velléitaires et parmi la basse-cour des épis

Sur le cadran usé de la Plaine tournent les moutons lents comme l'heure;

Nulle histoire dans le spectacle

Il est assis semblable aux tiges velléitaires, Ecartant l'injustice des fables,

fidèle à ce versant banal de vacances où les enfants crient à peine Plus haut que les oiseaux.

Nulle intrigue dans le spectacle.

A quoi bonnouer tous ces fils qui pendent

Quadrillage des chemins; filets d'algues masses d'armes des genêts sur l'écu de l'aurore;

Espaliers des coteaux ciel éventré; phalanges déformées des îles et les cheveux des enfants, les cheveux de la femme, le linge sale des conversations de famille, les ombres divergentes, les hoirs morce- lés, les draps qui sèchent sur les buis, les houes sur

le talus.

Tout a commencé nous ne savons comment. Nous

cherchons l'origine.

Rien alors que l'inaudible essoufflement derrière le commencement qui recule de Plus en plus

Ne restent que les braises du leu d'autrefois.

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Muet devant l'augure des envols.

La paume avare du site nous jette et nous retient dans sa dispersion

Ligne du chemin, ligne des nuages, et villages parallèles.

Qui borne l'autre,

de la butée abrupte des rochers qui capture le vivier, Ou de la mer plate insaisissable ?

Des deux côtés de l'isthme on voit la mer.

Tout devient étrange à l'insomniaque Car la nuit a blanchi ses yeux.

Des faces décédées surgissent.

La maison du matin se lézarde.

Mais tout aujourd'hui me laisse encore en vie; le cœur bat pour autre chose;

Tout est en Place pour A UTRE CHOSE

Serons-nous à jamais l'homme qui ne la découvre pas,

L'architecte sans aire ni modèle,

l'être de hasard parmi l'affairement légal des papillons,

Entre les haies d'épines et de tamaris, nu et laid sur un gril d'avoines?a

De Vannes.

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IvE CHAMP

Quel signe nous fait le champ, la chose bien

close?

Comment laisser parler le charme de cette lice ocre et verte en Bretagne où je tenais faction?a

Même une petite fille sous un noyer foudroyé pre- nait sa place dans la clôture f aite d'assises de galets couleur de rivière et moussue (tout à coup elle s'enfuit, elle m'a vu, elle va prévenir ses parents) et le long des bas murs à l'extérieur

un chemin recueillait les consonances des sabots

du paysan, des sabots du cheval et des hautes roues

de bois

enceinte de bruits doux.

Le champ gisait plus haut, un peu, que la route, champ à demi suspendu, terrasse pour le bétail, temple dans la terre.

Un orme en marquait le sommet,

ancien et dense comme le chêne de justice;

traversant la lice paisible des bêtes très tôt lente-

ment conduites,

une file de saules-têtards espacés, chemin d'ombre, divisait l'enclos en deux parties inégales;

au f ond plusieurs marronniers avaient été disposés pour abriter les danses,

et près d'eux le porche du champ.

En retrait les bâtiments gris de la ferme, le fil

tranchant des ardoises.

De Sarzeau.

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LE CIMETIÈRE

Enclos d'un mur bas de Pierres inégales et que l'âge en f once dans les scabieuses,

Porté au ciel aux quatre coins par le jet noir de plantes arborescentes

Trajectoires de scories figées, colonnes d'encre aux franges de mimosa

Les cyprès, filtres du chant le plus anxieux des

vents.

Qui laboure la terre consacrée?

Qui change en dalles les rectangles d'herbe

Et reprend chaque jour aux fleurs la surface d'un

homme?

Qui jadis a circonscrit près des villages l'aire assi- gnée au recel des morts?

Qui aboie quand le chien invisible aboie?

Et là-bas, la meule d'azur aiguise les faîtes Et l'ardoise effilée brille.

De Tumiac.

1,A BLANCHISSERIE

Le vent déchire les étangs

La lune les reprise avec un fil de verre, Vieille chauve à la mansarde des nuages Elle coud, la ravaudeuse

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Quand tout le monde est endormi

Elle descend de sa lucarne

Je la vois mettre aux champs de grandes pièces grises

Seule

Elle sort toute la lingerie

Elle accroche aux saules humides

La dentelle des brumes,

Et tend d'une colline à l'autre Les chaussettes des sentiers.

Elle amidonne les névés

Défripe la crinoline des mers Dans les ports elle glace les voiles, La repasseuse,

Et lisse les grands pans d'ardoise Je la vois qui s'active,

La blanchisseuse,

Et bientôt l'aube vient ternir Les habits de lumière.

De Tumiac.

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PARCOURS EN BEAUVAISIS

LES CHEMINS

Chemins. Ils suivent les lisières, hésitant à la corne des bois. Des poules faisanes en alerte par dizaines dorées rentrent se jeter sous le couvert.

Dans le champ spongieux les pas glissent sur des restes violacés de betteraves. Les moustiques vrillent à hauteur du visage. Les pensées poisseuses tour- billonnent comme des choses à une certaine vitesse ce sera la folie.

Le chemin coupe un champ. Ses lèvres de boue

suintent. Le ciel est blanc. Des bêtes endurent le froid. Le blé se traîne sous le vent. Dans le bois sans oiseaux des feuilles invisi bles frôlent les branches.

Les taillis couvent un gros œuf d'or; un filet d'ombre sèche étalé sur le champ. La terre brille sous le givre.

L'idée tremble très loin au bord extrême de la conscience, insaisissable. Alors tout se tait. Dans l'âme l'aboiement cesse, le chenil se recueille; les mots halètent à l'arrêt, épiant le désiré qui rôde parmi le bois. Est-ce le vrai qui s'annonce dans les ramures? Le ciel s'est ombré. Oh qu'il vienne et que le chien las des vestiges saisisse une proie que

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se redresse le marcheur courbé dans la forêt, immo- bile, guettant l'invisible et souffrant. Des lueurs brèves et bleutées crépitent parfois brille un che-

min vacillant mais vite indiscernable d'un rêve.

L'œil se lève vers l'absence et le désir se tend vers des

murmures incompréhensibles. La conscience gronde et se déchaîne entre les rives des oreilles. Le guetteur

assourdi se tient au bord de soi. L'insaisissable tout

effleure son instant et la destination palpite à tra- vers le temps.

En lisière des bois du Parc.

i,E domaine

Un angle droit de briques roses, aussi bien replié pour accueillir qu'ouvert pour dispenser

et dans la façade regardent et miroitent, semblables à des femmes, les fenêtres étroites.

Equateur de ce monde charmant, des douves lentes entourent la maison; la lumière et l'ombre y glissent alternées, entraînant un zodiaque aux emblèmes de feuilles, d'insectes et de couleuvres.

Le travail, mais à peine visible, partout passe dans les choses comme un ver utile dans le fruit incom- plet du jour.

Sur l'orbite des prés gravite le bétail, et les yeux des bêtes sont Pleins d'une seule image le maître

au centre rose du domaine.

Le Styx et le Cocyte, rivières rapides, établissent

les bords extrêmes du domaine

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