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numibec.com Le Guide complémentaire des Jetons coloniaux Les jetons Ludger Gravel

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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numi be c.co m

ProchainE rEnconTrE

Salle Paroissiale Sainte-Famille, 18 juin de 10 h à 16 h

DanS cE nUMÉro

• La PrEMièrE ExPoSiTion DE L’anPB En 1971

• L’ExcELLEncE à La FrançaiSE : GUy Savoy

• Le Guide compLémentaire des Jetons coLoniaux (SixièME ParTiE)

• Les Jetons LudGer GraveL

• La LaiTEriE DoLBEaU

• LES BonnES ManièrES DU nUMiSMaTE

• LES haUTS GraDES

voLume 5 • numéro 4 - décemBre 2017

Prochain SaLon

école secondaire de mortagne, 27 et 28 janvier de 10 h à 16 h

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Conseil d’administration

Président

Pierre Leclerc, president@anpb.net

Vice-président numismatique

Pierre Brouillette, VPnumismatique@anpb.net

Vice-président philatélique

Claude Bélanger, VPphilatelie@anpb.net

Secrétaire

Raymonde Simon, secretaire@anpb.net

Trésorier

Pierre Leclerc, president@anpb.net

Numibec

Éditeur : Julie Leclerc, julieleclercgraphiste@gmail.com Rédaction : Claude Bélanger, redaction@numibec.com Correction : Claude Bélanger

Bénévoles et responsables des activités

Accueil aux salons : Michel Guilbault, accueil@anpb.net Cantine : Mylène Poitras, cantine@anpb.net

Carte de membre et abonnement : Michel Guilbault, abonnement@anpb.net

Coordonnateur des salons : Serge Côté, salons@anpb.net Invitations par courriel : Julie Leclerc webmestre@anpb.net Personne ressource (mensuelle) :

Claude Bélanger, VPphilatelie@anpb.net

Personne ressource (salon) : Pierre Leclerc, tablesdebourse@anpb.net Publicité : president@anpb.net

Site internet : Julie Leclerc, webmestre@anpb.net

Tables de bourse : Pierre Leclerc, tablesdebourse@anpb.net

Association des numismates et des philatélistes de Boucherville Inc.

Case postale 111, Boucherville QC J4B 5E6

Au service des membres depuis 1967

Numibec

est une publication de l’Association des numis- mates et des philatélistes de Boucherville inc., case postale 111, Boucherville, QC J4B 5E6. www.anpb.net

La revue est publiée dix fois l’an, de septembre à juin. Elle est distribuée à tous ceux qui se sont inscrits au site de l’A.N.P.B (anpb.

net) et est disponible gratuitement au site Numibec.com

Articles

Les auteurs sont priés de soumettre leur texte en format Word et déjà édité avec les images intégrées. Il est nécessaire de conserver une marge d’environ un pouce de hauteur au début de la première page pour que l’éditeur y ajoute le titre, et une bande de ¾ pouce au bas de chaque page doit rester libre.

La rédaction de Numibec se réserve le droit de publier ou non les textes présentés. Seuls les auteurs sont responsables des opinions émises dans leurs articles. Les textes sont soumis à un correcteur qui vérifie la cohérence du texte et sa conformité avec les règles de la langue française.

Annonceurs

Ceux qui désirent annoncer dans la revue Numibec sont priés de consulter le site internet Numibec.com pour connaître les tarifs et conditions.

Clubs partenaires

Les clubs et associations numismatiques du Québec peuvent participer à la revue Numibec et bénéficier de certains avantages.

Pour être partenaire de la revue, le club doit fournir un calendrier détaillé de ses activités au début de chaque saison et au besoin par la suite. Le club doit encourager ses membres à publier des articles dans la revue. Les clubs qui ne publient pas de bulletin local pourront bénéficier gratuitement d’une page par mois pour communiquer des nouvelles de leur club. Cette page ne doit contenir aucune publicité commerciale. Le format de présenta- tion est le même que pour les articles (voir ci-haut).

Rédaction

Envoyez vos textes par courriel à : redaction@numibec.com

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Association des numismates et des philatélistes de Boucherville Inc.

anpb.net

L E M O T D U p r é s i D E n T

Bonjour à tous

Lors de notre dernier salon du 2 et 3 décembre, il y a eu affluence, particulièrement le samedi. En effet, nous avons compté environ 350 membres et visiteurs pour les deux jours. Plusieurs de nos membres sont venus au salon pour se procurer les catalogues que nous avions réservés pour eux. Tous apprécient ce service que l’Association leur rend, et qui leur fait épargner des sommes importantes avec ces achats. Je rappelle à tous que tous ces catalogues numismatiques et philatéliques sont vendus aux membres au prix coûtant.

Nous avons profité du salon pour introduire une table de discussion pour tous nos membres. Nous espérons qu’une telle table sera disponible à tous nos salons dans le futur. Dans une atmosphère relaxante, les membres peuvent y discuter de questions philatéliques et numismatiques. C’est là un nouveau service de l’Association.

L’encan silencieux de timbres, organisé par Pierre Lavigne et Suzanne Brazeau le samedi, lors des salons, a connu beaucoup de succès. Tous les membres de l’ANPB peuvent y soumettre des lots et profiter de ce service. Tous ― visiteurs et membres ― peuvent miser lors de ces encans. Nous sommes en discussion pour avoir aussi des encans en numismatique à nos salons de deux jours. Dès que ce sera officiel, nous vous tiendrons informés. Les règles concernant les encans de timbres sont publiées ailleurs dans la revue. Des règles semblables seront appliquées aux encans numismatiques.

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour réserver les catalogues que vous pourrez acheter à notre prochain salon du 27 et 28 janvier 2018. La quantité est très limitée.

Dans quelques semaines ce sera Noël et le jour de l’An. Je profite de cette occasion pour souhaiter de joyeuses fêtes à tous nos membres et visiteurs. Bon retour en 2018.

Amicalement,

Pierre Leclerc president@anpb.net

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En marge du 50e anniversaire de l’ANPB La première exposition en 1971

Pierre Brouillette F.C.N.R.S.

La première exposition organisée par l’Association des numismates et des philatélistes de Boucherville fut tenue le 4 avril 1971. Par la suite, l’expérience se répétera chaque année, et sera transformée

éventuellement dans la formule des salons que nous connaissons aujourd’hui.

Lors de ce premier événement, de très belles pièces d’exposition de timbres et de monnaies furent

présentées par des membres. Étant donné la qualité de ces présentations, de nombreux trophées ont été remis aux exposants. La Brasserie Molson qui était

commanditaire cette année-là donna des médailles souvenirs avec ruban à cette occasion. Il y eut un service

de cantine sur place et chaque heure 10 lots furent mis aux enchères.

Les membres et visiteurs pouvaient se procurer des rubans

commémoratifs de cette première exposition. Ceux-ci étaient mis en vente pour la somme de 0,25 ¢.

Au programme de la journée :

9 h Ouverture de la salle aux exposants et aux marchands 10 h Ouverture de la salle au grand public

11 h Inauguration officielle par M. Clovis Langlois, maire de Boucherville

13 h Encan général

18 h Clôture de l’exposition et remise des trophées aux exposants

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En marge du 50

e

anniversaire de l’ANPB La première exposition en 1971

Pierre Brouillette F.C.N.R.S.

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Ce mois-ci

en numismatique

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930, 13 av Nord, Sherbrooke (Québec) J1E 3J7 • 819-791-7077

www.monnaiecanada.com

Achat et vente • Monnaie • Collection • Or • Argent MONNAIE SHERBROOKE

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Guy Savoy, meilleur restaurant du monde, source d’inspiration d’une prestigieuse collection de

monnaies « Excellence à la française », véritable œuvre d’art

Les euros commémoratifs, « Guy Savoy », en forme d’œuf et d’œuf sur le plat, sont les héritiers d’une longue histoire culinaire française.

L’histoire de la cuisine française

reflète l’évolution de la société, et particulièrement celle de son élite.

Elle connaît sa période la plus faste au XIXe siècle et influence mondialement la gastronomie.

La cuisine française, comme celle d’autres pays européens, semble prendre principalement ses sources dans la culture alimentaire romaine.

En effet, l’archéologie récente, en particulier les nouvelles fouilles du site de Bibracte (Bourgogne, France) menées depuis 1984, montre que nous savons peu de chose de l’alimentation en Gaule qui n’est pas aussi

apparentée à la cuisine romaine qu’il semblerait, que ce soit par les ingrédients, les modes de préparation et l’observation des recettes reconstituées.

Cependant, une partie significative de la culture gauloise semble être présente dans la civilisation gallo- romaine (techniques de production, noms des outils, pratiques rituelles, toponymie), ce qui peut amener à penser que certaines pratiques culinaires sont plus ou moins issues d’une tradition plus ancienne que l’invasion romaine, et ce en particulier dans la cuisine dite « de ménage ».

La cuisine romaine a sans doute prédominé dans les couches les plus romanisées de la population, mais

probablement de moindre manière dans le reste de la population. Ce sont surtout les classes dirigeantes qui ont adopté les modes de vie romains.

La cuisine romaine nous est parvenue grâce à une compilation De re coquinaria, d’Apicius (L’Art culinaire) de la fin du IVe siècle.

Parmi cet héritage se trouvent les pâtés, les brochettes, les quenelles, les boudins, les crépinettes, les feuilles de vigne farcies, la pâte de coing, la poule au blanc et la liaison à la fécule, les flans et les puddings, la pâte à choux et les beignets, les truffes et le foie gras, la moutarde, le coq en pâte, le jambon en croûte, les sauces émulsionnées.

Isabelle Lerquet, i.lerquet1.il@gmail.com

Ce mois-ci en numismatique

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Banquet de l’époque romaine Vaisselle romaine du Ier siècle av. J.-C.

À partir du Moyen Âge, manger en public constitue la marque du pouvoir. On dresse donc une table dans la salle la plus adéquate, en fonction du nombre de personnes attendues.

On mange plusieurs sortes de légumes (poireaux, choux, beaucoup de fèves), de la viande (veau, agneau, bœuf, gibiers — comme le faisan ou le lièvre — et de façon surprenante du héron, du cygne ou de l’ours).

Les mets liquides (bouillons, potages, soupes et brouets) se mangent à la cuillère dans des écuelles.

La viande est déposée sur une tranche de pain, « le tranchoir », qui sert d’assiette (après son séjour en Italie, le roi François Ier lance la mode de l’assiette).

La viande est mangée avec les doigts, les principaux couverts de table n’existant pas encore.

Banquet médiéval

Au Moyen Âge, la fourchette fait une timide apparition.

Son usage est limité. En France, elle apparaît à la Cour en 1574 (fourchette à deux dents dans les inventaires royaux), elle n’est utilisée au départ que pour consommer des poires cuites.

Elle aurait été introduite selon la légende par Catherine de Médicis ou Henri III de Valois

, mais elle ne sera utilisée avec régularité que lentement.

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Le roi Henri III, avec sa mère Catherine de Médicis. Détail d’un tableau de l’école française, XVIe siècle, figurant le mariage du duc de Joyeuse. The Art Archive / Musée du Château de Versailles / Gianni Dagli Orti

Il s’agit plus d’une marque d’excentricité que d’autre chose, car elle sert à piquer dans le plat le morceau porté ensuite à la bouche avec les doigts, ceux-ci semblant privilégiés par crainte de blessures avec les dents de la fourchette.

Fourchettes à deux dents retrouvées lors de fouilles, à Suze (Italie), VIIIe-XVIe siècles, Musée du Louvre, Paris

Henri III de Valois adopte à titre personnel la fourchette à trois dents, vénitienne, à la suite d’un voyage à Venise où il en observe le maniement.

Le port de la fraise (collerette large et gaufrée) va mettre en évidence le côté pratique de la fourchette pour porter les aliments à la bouche.

Ainsi, la fourchette à trois dents devient à la mode à la Cour des Valois.

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Banquet royal lors du règne du roi Henri III

Le clergé voyait dans la fourchette un «

instrument du diable » (elle rappelle la fourche du Malin, ou

encore sa queue fourchue) incitant au péché de gourmandise.

Il fallait donc déjouer les sortilèges et c’est pour cela qu’elle évolua vers une fourchette à quatre dents.

Le cardinal Richelieu, Premier ministre de Louis XIII, utilisait des fourchettes à quatre dents (mentions de fourchettes à quatre dents dans son inventaire après décès).

En effet, le cardinal Richelieu, agacé par les gens qui se curent les dents avec la pointe de leur poignard, à table, fait arrondir les lames. Il invente ainsi le couteau de table

(jusque-là, on se servait de son poignard pour couper la viande).

Banquet royal sous le règne de Louis XIII avec service à la française (tous les plats sont amenés en même temps)

Au XVIIe siècle, le Grand Couvert est le repas public quotidien du roi Louis XIV, qui se déroule vers 22 heures, et auquel assistent sa famille et les courtisans. La majorité des courtisans et les curieux restent debout.

Ils aiment particulièrement voir Louis XIV décapiter son œuf avec une petite cuillère.

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Louis XIV et Madame de Montespan lors du Grand Couvert

Si, à la table du roi de France Louis XIV, chaque personne avait une fourchette à la gauche de

son assiette, on ne l’utilisait pas, car le roi préférait manger avec les doigts qu’il posait sur une serviette humide entre chaque plat.

La diffusion de la fourchette ne commencera véritablement qu’au siècle des Lumières (XVIII

e

siècle).

Peu à peu apparaîtront sur les tables raffinées, les couverts individuels.

Au XVII

e

siècle, les fruits sont à la mode, consommés frais ou sous forme de fruits confits, ils sont présentés à la fin de repas, mais on en fait aussi des compotes, gelées, marmelades, confitures.

La variété des mets, la rivalité des seigneurs quant à l’opulence de la table — tant illustrée par François Vatel, Nicolas Fouquet et le Grand Condé — ont pour conséquence la publication de nouveaux réceptaires (livres de recettes), comme celui de François Pierre de La Varenne ou ceux de François Massialot et Menon.

François Vatel, d’origine suisse, de son vrai nom Fritz Karl Watel, né à Tournai le 17 janvier 1631 et mort à Chantilly le 24 avril 1671, est un pâtissier-traiteur, intendant, et maître d’hôtel français, successivement au service de Nicolas Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV, et du prince Louis II de Bourbon- Condé.

Grand organisateur de fêtes et de festins fastueux d’exception au château de Vaux-le-Vicomte puis au château de Chantilly sous le règne de Louis XIV, Vatel est passé à la postérité pour s’être suicidé pendant une réception chez Fouquet, où assistait le Roi Louis XIV, car la livraison de la pêche du jour se faisait attendre, et ceci afin que Fouquet ne perde pas la face devant son hôte prestigieux.

L’excès de consommation de viandes et de laitages, chez les aristocrates, fait qu’ils souffrent de

la goutte.

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François Vatel

Nature morte au gobelet argenté, par Willem Claesz. Heda, 1635, époque de Vatel

Au XVIIIe siècle, sous Louis XV, le Grand Couvert devient plus rare, mais perdure quand même, lors de fêtes.

Avec les grandes découvertes, de nouveaux aliments sont apparus en Europe : dinde, chocolat, café, thé, pomme de terre, tomate, haricot, courge, courgette…

Les cuisiniers du XVIIIe siècle mettent tous les légumes en valeur (même les racines, à l’inverse de ce qui s’était passé au Moyen Âge), sauf la pomme de terre. Celle-ci, que l’on mange en Angleterre, en Principauté de Liège, en Allemagne… reste considérée en France comme aliment pour bétail jusqu’en 1772, où la Faculté de médecine de Paris, grâce aux travaux d’Antoine Parmentier, finit par admettre que ce tubercule est sans danger pour l’homme.

Les « repas de société », inaugurés par Louis XVI et Marie-Antoinette, auxquels sont conviées des personnes importantes par leur condition ou par leur mérite, sont fréquents.

Repas de société sous Louis XVI

Parmi les nouveautés qui surgissent au XVIIIe siècle, il faut noter le champagne, la crème chantilly et la mayonnaise.

La fin de l’Ancien Régime voit l’apparition de lieux de restauration (du terme restaurant qui signifiait

« boisson réconfortante » depuis le XVIe siècle).

À la Révolution, les chefs, laissés sans travail par l’émigration de leurs maîtres, ouvrent des restaurants où ils servent des bouillons. Boulanger est le premier à se lancer, suivi par Antoine Beauvilliers.

Progressivement, les restaurants trouvent leur consécration et une nouvelle corporation prend naissance : celle des critiques gastronomiques.

Une littérature gourmande va se développer, avec notamment la Physiologie du goût, du gastronome Brillat- Savarin et l’œuvre d’Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière. Alexandre Dumas, qui met volontiers la main à la pâte, va rédiger son Dictionnaire de cuisine et Charles Monselet va créer le premier journal gastronomique.

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Au XIXe siècle, la bourgeoisie éprouve le besoin de mettre à l’affiche les repas par le menu, ornementé par des peintres, graveurs ou dessinateurs renommés.

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Le service «

à la russe » fait son apparition : les plats en petit nombre sont présentés au fur et à mesure à

la sortie de la cuisine.

La cuisine française de cette époque propose des mets raffinés et nombreux, servis à la française (tous les plats sont présentés en même temps) ou à la russe, selon le nombre de convives.

La tradition culinaire française se renouvelle et atteint son apogée dans la cuisine d’Antonin Carême, le roi des cuisiniers, et sa pâtisserie de pièces montées extraordinaires et dans celle de Jules Gouffé, «

l’apôtre de la cuisine décorative », qui édite des réceptaires utiles aussi à la cuisine familiale bourgeoise.

Adolphe Dugléré compose le menu du Dîner des Trois Empereurs, pour le tsar Alexandre II de Russie, le tsarévitch Alexandre, le roi de Prusse Guillaume I

er

d’Allemagne et Otto von Bismarck.

Le rayonnement culturel français sur le plan des idées, de la langue, de la danse et de la gastronomie s’est répandu dans toute l’Europe, et de nombreux chefs vont se former auprès des cuisiniers français, qui n’hésitent pas à travailler à l’étranger.

«

L’empereur des cuisiniers », ainsi baptisé par l’empereur Guillaume II d’Allemagne, Auguste

Escoffier, collaborateur de César Ritz, va être le chef de cuisine du Grand-Hôtel de Monte-Carlo, du Grand National de Lucerne, du Savoy et du Carlton de Londres, et des hôtels Ritz à Paris et à New York.

Escoffier modernise et codifie la grande cuisine raffinée, créée par Antonin Carême, et développe le concept de brigade en rationalisant la répartition des tâches : «

Le cuisinier doit être propre, méticuleux, ne buvant pas, ne fumant pas, ne criant pas. »

Escoffier est le créateur entre autres, de la pêche Melba, de la poire belle Hélène et de la crêpe

Suzette.

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Au fil des siècles, la cuisine française s’enrichit jusqu’à devenir un art à part entière. Ainsi, le 16 novembre 2010, le repas gastronomique des Français intègre, grâce à un comité intergouvernemental de l’UNESCO réuni

à Nairobi au Kenya, le patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Le 19 novembre 2010, une conférence de presse, à Tours, annonce officiellement cette inscription.

Cet art de la haute gastronomie va s’allier à l’art monétaire pour créer une nouvelle série prestigieuse d’euros « Guy Savoy ».

La série « Excellence à la Française », initiée en 2010 par la Monnaie de Paris, associe le savoir-faire d’excellence à l’une des 70 maisons de luxe françaises.

La Monnaie de Paris, quai Conti

La Monnaie de Paris collabore avec une maison française et crée chaque année une collection singulière qui conjugue deux savoir-faire issus de la haute tradition artisanale française.

Après Cartier, Sèvres, Baccarat ou encore Van Cleef & Arpels, c’est la Maison Guy Savoy (restaurant Guy Savoy élu « meilleur restaurant du monde »), qui est mise à l’honneur en 2017.

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Installé depuis 2015 dans l’écrin entièrement repensé du bâtiment historique de la Monnaie de Paris, le Restaurant Guy Savoy

avait vocation à se rapprocher de la Monnaie de Paris. Outre leur proximité géographique, ces deux maisons exercent chacune un métier d’artisanat d’art : la haute gastronomie pour le chef multiétoilé et l’art monétaire pour le tenant de la frappe des métaux. Les monnaies reprennent son univers et rendent hommage au savoir- faire de la haute gastronomie française.

Pour Guy Savoy, qui sait conjuguer savoir-faire, traditions et technologie, l’œuf est

« un deuxième sel de la terre ». Essentiel à sa cuisine, cet ingrédient-plat occupe par conséquent une place majeure dans cette série de monnaies et médaille qui sont frappées en forme d’œuf et d’œuf au plat !

Guy Savoy est l’un des rares grands chefs à s’être intéressé à la particularité de l’œuf. À la fois ingrédient et plat, la nature multiple de l’œuf l’a conduit à envisager toutes les manières de l’accommoder, en toute liberté.

Le chef multiétoilé, Guy Savoy, en train d’élaborer un œuf au plat avec une lamelle de truffe

On retrouve donc en fil conducteur graphique, esthétique, l’œuf sur cette série 2017 de pièces

«

l’Excellence à la Française ».

À la manière d’une monnaie en métal précieux, la magie d’une recette réussie, relève d’une émulation collective et de gestes précis mis en œuvre pour lui donner naissance.

Le métal, sa couleur, son toucher sont autant d’ingrédients que le graveur manie étape après étape, d’une main précise et délicate, à l’instar des combinaisons de textures et de saveurs qui concourent à la parfaite finesse d’exécution d’un plat.

La série reprend plusieurs références au registre gastronomique du chef étoilé : l’œuf, la truffe, l’asperge...

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Les monnaies de 10 € Argent et de 200 € Or sont frappées en forme ovoïde d’œuf !

Une poule composée d’éléments de l’univers culinaire tels que l’aile de raie, les feuilles d’artichaut et la truffe occupe fièrement l’avers.

Les coupures de 50 € Or, 50 € Argent et 500 € Or prennent la forme d’un caquelon avec en son centre un œuf cuit !

Placée au revers de la pièce, l’empreinte de la main droite de Guy Savoy rappelle que la gastronomie est avant tout un travail artisanal.

La matrice en plâtre Le moule

La prouesse esthétique et technique de cette série est couronnée par la création d’une monnaie de 5000 euros de 1 kilo en or présentant 3 couleurs d’or (jaune, blanc et rose).

Monnaie 5000 euros Or

Coupure : 1Kg OR BE, Métal : OR FIN 999/1000, Millésime : 2017, Poids : 1000.000 g, Qualité : Belle Épreuve, Tirage : 11, Valeur faciale : 5000 euro, Diamètre : 85 mm, Prix : 130 000 euros

En bas à droite, la lamelle de truffe en argent noirci peut se placer dans le caquelon ou dans le tiroir de l’écrin.

Cet objet d’art d’exception l’est plus encore dans son écrin en fibre de carbone qui permet de conserver sa pièce et de la découvrir comme on découvre les assiettes au restaurant.

Au quotidien, la fibre de carbone (matériau hautement technologique) est très présente dans les arts de la table, c’est cette dernière qui a été utilisée pour réaliser l’écrin de la pièce, encore protégée par une cloche en porcelaine noire, percée d’une cheminée, qui viendrait nous dévoiler toute sa splendeur une fois retirée, là aussi la connotation culinaire est évidente.

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Écrin en fibre de carbone, fermé, de la pièce de

5000 euros Or Écrin en fibre de carbone, ouvert, de la pièce de

5000 euros Or

Frappée à seulement 11 exemplaires, en écho à la gastronomie rare et précieuse de Guy Savoy, cette pièce d’un kilo d’or pur met en exergue l’univers de ce dernier.

À l’avers, l’or rose galbé tel un caquelon évoque le cuivre des ustensiles traditionnels de cuisson. L’or blanc devient albumine, l’or jaune semi-sphérique, le vitellus de l’œuf au plat et l’argent avec un dépôt sélectif noir, une lamelle de truffe.

Le pourtour de l’assiette évoque dans des entrelacs gracieux les quatre éléments indispensables au travail alchimique du cuisinier : le feu pour la cuisson, la terre nourricière, l’eau, vivier de richesses, et l’air, si nécessaire à certaines recettes.

Au revers de la pièce, au creux de la paume de Guy Savoy, à la manière d’un tatouage, une autre main,

cette fois celle du graveur de la Monnaie de Paris, a magnifiquement ciselé une nature morte composée d’un

artichaut, d’un Saint-Pierre, d’une huître, d’un citron... autant d’ingrédients phares choisis dans la carte. On

observe également une série de cinq ustensiles de cuisine empilés en éventail.

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La monnaie de 500 € Or (5 Oz) prend la forme d’un caquelon avec en son centre un œuf cuit.

Coupure : 5 OZ OR BE, Métal : OR FIN 999/1000, Millésime : 2017, Poids : 155.500 g, Qualité : Belle Épreuve, Tirage : 99, Valeur faciale : 500 euros, Diamètre : 50 mm

L’avers présente une empreinte de la main de Guy Savoy qui est recouverte de dessins d’ingrédients chers au cuisinier : l’asperge, le Saint-pierre, l’artichaut ou encore l’huître.

Le revers est agrémenté des quatre éléments indispensables au travail alchimique du cuisinier : le feu pour la cuisson, la terre nourricière, l’eau, vivier de richesses, et l’air.

La monnaie de 200 € Or (1 Oz) est frappée en forme d’œuf, clin d’œil à cet ingrédient présent dans de multiples créations culinaires.

Coupure : 1 OZ OR BE, Métal : OR FIN 999/1000, Millésime : 2017, Poids : 31.104 g, Qualité : Belle Épreuve, Tirage : 500, Valeur faciale : 200 euros, Diamètre : 37 mm

Sur l’avers, on découvre une poule qui est composée d’éléments de l’univers culinaire : le cou est inspiré d’une aile de raie, le corps se dessine grâce aux feuilles d’un artichaut, à la texture d’une truffe et aux écailles d’un poisson.

Enfin, la queue se compose d’une feuille de chou.

Le revers présente comme précédemment les quatre éléments ainsi qu’en son centre le jaune d’un œuf cuit.

La monnaie de 50 € Or (1/4 de Oz) prend la forme d’un caquelon avec en son centre un œuf cuit.

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Coupure : 1/4 OZ OR BE, Métal : OR FIN 999/1000, Millésime : 2017, Poids : 7.780 g, Qualité : Belle Épreuve, Tirage : 1000, Valeur faciale : 50 euros, Diamètre : 22 mm

L’avers présente une empreinte de la main de Guy Savoy, elle est recouverte de dessins d’ingrédients chers au cuisinier : l’asperge, le Saint-pierre, l’artichaut ou encore l’huître.

Le revers est agrémenté des quatre éléments indispensables au travail alchimique du cuisinier.

La monnaie de 50 € Argent (5 Oz argent) prend la forme d’un caquelon avec en son centre un œuf cuit.

Coupure : 5 OZ ARGENT BE, Métal : 950/1000, Millésime : 2017, Poids : 163.800 g, Qualité : Belle Épreuve, Tirage : 500, Valeur faciale : 50 euros, Diamètre : 50 mm

L’avers présente une empreinte de la main de Guy Savoy qui est recouverte de dessins d’ingrédients chers au cuisinier : l’asperge, le Saint-pierre, l’artichaut ou encore l’huître.

Le revers est agrémenté des quatre éléments indispensables au travail alchimique du cuisinier.

La monnaie de 10 € Argent est frappée en forme d’œuf, clin d’œil à cet ingrédient présent dans de multiples créations culinaires.

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Coupure : 10 € AG BE, Métal : ARGENT 900/1000, Millésime : 2017, Poids : 22.200 g, Qualité : Belle Épreuve, Tirage : 5000, Valeur faciale : 10 euros, Diamètre : 37 mm

Sur l’avers, on découvre une poule qui est composée d’éléments de l’univers culinaire : le cou est inspiré d’une aile de raie, le corps se dessine grâce aux feuilles d’un artichaut, à la texture d’une truffe et aux écailles d’un poisson. Enfin, la queue se compose d’une feuille de chou.

Le revers présente les quatre éléments ainsi qu’en son centre le jaune d’un œuf cuit

Pour célébrer cette excellence, Monnaie de Paris a choisi de créer une médaille-presse papier Argent aux couleurs culinaires de l’univers de Guy Savoy.

Conçue, elle aussi en forme d’œuf, la médaille en argent massif représente sur son revers un jaune d’œuf entouré de la citation du cuisinier multiétoilé « La cuisine est l’art de transformer instantanément en joie des produits chargés d’histoire. »

Métal : 950/1000, Poids : 380.000 g, Tirage : 100, Largeur : 67 mm, Longueur : 88 mm

Avers : Un jaune d’œuf, clé des créations culinaires du chef cuisinier Guy Savoy. Il est entouré de sa citation

« La cuisine est l’art de transformer instantanément en joie des produits chargés d’histoire ». On retrouve également sur les médailles les quatre éléments indispensables au travail alchimique de la cuisine : le feu pour la cuisson, la terre nourricière, l’eau, vivier de richesses, et l’air, nécessaires à certaines recettes.

Revers : le cou de la poule est inspiré d’une aile de raie, le corps se dessine grâce aux feuilles d’un artichaut, à la texture d’une truffe et aux écailles d’un poisson. Enfin, la queue se compose d’une feuille de chou.

Cette magnifique collection, résultat de l’alliance de deux maisons prestigieuses : Monnaie de Paris (numismatique) et Maison Guy Savoy (haute gastronomie) est le symbole même de « l’Excellence à la française ».

Isabelle Lerquet

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Clément Chapados-Girard, jetonscanada@gmail.com

Histoire et numismatique

Guide complémentaire des Jetons coloniaux canadiens Sixième partie

Nous voici donc à nouveau à explorer les différences entre certaines variétés qui ne sont pas bien illustrées dans le Catalogue Charlton.

Encore une fois, je dois remercier Timbre-Monnaie de la Capitale pour un accès privilégié à des pièces d’une qualité inouïe, d’autant plus qu’il s’agit de jetons difficiles à acquérir, quel que soit le grade.

Cette fois j’examine les différences entre les jetons de 1812 de la compagnie Shaw, Jobson &

Co., de Roscoe Mills dans Sheffield en Angleterre. Il s’agit des LC-56A ou Breton 1004. Outre la possible différence dans la composition des métaux (cuivre ou laiton), deux coins différents ont été utilisés. Ceux des LC-56A1 et A2 sont identiques ; l’autre étant pour les LC-56A3 et A4, respectivement Co 20NL, Co 20NL, Co 21NL et Co 22NL.

Malheureusement, le Charlton donne une description trop simple pour pouvoir démêler ces jetons. Il mentionne que le LC-56A1 et le A3 ont comme différence l’étendard situé en haut à droite au-dessus des voiles, lequel serait présent ou absent selon le type (voir les photos dans le

Charlton). Encore une fois après avoir eu à identifier des spécimens en cuivre qui étaient dans un

état d’usure très avancée, j’ai dû chercher d’autres indicateurs pour les distinguer.

Je partage donc ici mes trouvailles qui ne le sont pas vraiment puisqu’encore une fois Courteau était là bien longtemps avant moi comme vous vous en doutiez. Dans son ouvrage The Non-

Local Tokens of Canada qui a été republié dans Canadian Tokens and Medals (en vente sur

internet), il mentionne avec raison que les avers sont différents sur ces deux variétés. Breton quant à lui n’a rien écrit à ce propos. Pour quelqu’un avec un œil exercé, il sera aisé de voir la différence entre les deux (voir Figures 1 et 2). Néanmoins, je vais donner quelques différences ici pour que vous puissiez mieux les distinguer.

Guide complémentaire des Jetons coloniaux canadiens

Sixième partie

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Figure 1 : L’avers du LC-56A1/2, Co 20NL.

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Figure 2 : L’avers du LC-56A3/4, Co 21NL et Co 22NL.

Pour débuter, remarquez que le navire est plus gros et plus grossier dans le LC-56A1 (voir figure 1). Le LC-56A3 (figure 2) a une tête relativement ronde avec détails ; quant au LC-56A1, il a une toque de cheveux, et rarement des détails dans le visage, lesquels sont de toute façon très simplistes si présents. Fait enrichissant, l’impression de la tête dans la pièce laisse souvent une faiblesse correspondante sur le revers dans le bas du bateau, un peu à droite du centre, juste au- dessus du niveau de l’eau. Les menues différences sont trop nombreuses pour être toutes énumérées, mais j’en ajoute une de plus pour l’avers : la corne d’abondance est finement détaillée pour le LC-56A3 et faite de façon grossière dans le LC-56A1.

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Figure 3 : L’avers du LC-56A3/4, Co 21NL et Co 22NL.

Les revers quant à eux sont bien plus différents que ce qui est illustré dans le Charlton.

Évidemment, dans un exemplaire de haut grade la distinction est aisée. Mais dans l’éventualité qu’une marque se trouve vis-à-vis de l’étendard, il est toujours préférable d’avoir d’autres indicateurs. Voir les figures 3 et 4 pour remarquer que le drapeau n’est pas complètement à l’arrière du bateau dans le LC-56A1 et a des cordages se rendant sur son mât. Le LC-56A3 n’a pas de cordages présents sur son mât et est plus planté vers l’arrière du bateau (voir la figure 4 pour plus de détails). Autres différences notables : le cordage allant vers l’avant du bateau venant du mât principal, la coque arrière, les vagues, etc.

Les revers sont très peu similaires dans les détails, et plusieurs de ces différences sont visibles dans le cordage, et ce même à partir des photos du Charlton. Notez où coupe le cordage du haut le plus à gauche dans le LC-56A1 ; il croise le support supérieur de la voile la plus haute. Dans le LC-56A3, il ne passe pas à cet endroit, mais coupe un peu le coin supérieur gauche de la même voile.

Pour ceux qui l’avaient noté, le numéro de Courteau pour les LC-56A1/2 est le même que dans le Chartlon, et on peut donc en conclure qu’il n’en avait tout simplement pas vu en cuivre. Il s’agit probablement d’une erreur du Charlton d’avoir attribué un numéro de Courteau au LC- 56A1. En lisant le Canadian Tokens and Medals qui se trouve être une anthologie d’auteurs qui a été édité par A. D. Hoch, et publié en 1974, que je recommande d’ailleurs grandement aux amateurs de jetons coloniaux canadiens, on peut y trouver une publication d’Eugène G. Courteau M. D. qui date de 1924 sur les Jetons non locaux du Canada. La publication est en anglais et le titre est le suivant : The Non-Local Tokens of Canada. Je le mentionne puisque le recueil n’est malheureusement disponible qu’en anglais.

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Sur ce type de jeton, mais pour les 2 années disponibles de 1812 et 1815, il y a également un petit texte de J. Gibbs, disponible aussi dans le Canadian Tokens and Medals à la page 42, qui en fait la description.

Donc ayant maintenant en main les moyens de parfaitement différencier ces deux variétés à l’aide du revers et de l’avers, j’espère que vous en trouverez en cuivre. Je tiens à mentionner que le LC-56A4 semble plus rare que le prix semble le suggérer dans le Charlton. J’ai trouvé

plusieurs LC-56A3 avant de trouver un LC-56A4. J’ai même cru un moment qu’il n’existait pas, un peu comme le LC-48A3. Il faut noter que l’alliage de cette pièce en est un autre qui semble quelquefois entre deux et qu’il n’est pas aisé de lancer l’affirmation qu’il est en laiton ou en cuivre de manière certaine et définitive. Un peu comme dans le cas du NF-1B2/3. Donc, tant que d’autres façons, qui ne seront pas uniquement visuelles, n’auront pas été développées, rien ne changera à ce niveau. Donc, gardez votre LC-56A4 si vous avez la chance d’en avoir un.

Figure 4 : Les deux drapeaux situés à l’arrière des bateaux. Le LC-56A1/2 à gauche et LC-56A3/4 à droite.

Les deux jetons photographiés pour le bien de cet article ont été vendus à des encans. Le LC- 56A1 à celui de l’ARNC de 2017 de Boucherville (lot 451), qui a terminé au final, incluant la prime, à 1840 $. Le LC-56A3 au Torex de juin 2017 (lot 71) qui lui a atteint un surprenant 3835 $. Il faut noter que dans ces grades ces variétés sont extrêmement rares selon mes recherches et mon expérience. D’ailleurs les prix reflètent bien une réalité certaine : ils sont difficilement trouvables et donc coûteux.

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Si vous avez des demandes spéciales pour certaines variétés ou tout simplement des commentaires, vous pouvez m’en faire part par courriel sur jetonscanada@gmail.com. Mes articles seront également disponibles sur www.lesnumismates.ca.

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Source: Jetons de lait du Québec troisième édition

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Jetons de Ludger Gravel Pierre Brouillette

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Pierre Brouillette F.C.N.R.S.

Jetons de Ludger Gravel

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Les jetons portant les numéros 640 a 647 sont frappés sur des flancs en cuivre et en bronze

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Enveloppes de correspondance 1961

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Le  Guide  des  grades  des  monnaies  du  Canada  d’André  Langlois  

 

 

L’événement   numismatique   le   plus   important   de   l’année   2015   au   Québec  a  sans  contredit  été  la  publication  du  livre  d’André  Langlois   intitulé   Guide   des   grades   des   monnaies   du   Canada.     Fruit   d’un   long   travail  de  recherche  qui  s’est  échelonné  sur  plusieurs  années,  le  Guide   répond  au  besoin  essentiel  du  collectionneur  de  monnaie  qui  cherche   à  établir  la  valeur  de  sa  pièce.  Or,  nous  dit    l’auteur,  l’état  de  la  pièce   détermine  de  façon  prépondérante  l’évaluation  qu’elle  recevra.  Bien   que  les  catalogues  listent  et  évaluent  les  pièces  selon  le  grade,  ils  ne   répondent   pas   à   la   question   essentielle   du   collectionneur   qui   veut   savoir  comment  en  déterminer  son  grade.  

 C’est   là   le   but   d’André   Langlois.   Il   présente   un   ensemble   d’illustrations   aussi   précises   et   complètes   que   possible   de   tous   les   grades   d’usage   courant   portant   sur   les   deux   côtés   de   toutes   les   monnaies   décimales   du   Canada   et   des   provinces.   Grâce   à   ces  

images   et   aux   commentaires     brefs   qu’il   ajoute   pour   chaque   pièce,   l’auteur   réussit   à   rendre   intelligible   aux   collectionneurs   un   aspect   essentiel   de   la   numismatique   et,   en   conséquence,   à   leur  rendre  un  grand  service.  

 

André  Langlois  est  un  collectionneur   de   longue   date.   Il   est   membre   de   l’Association  des  numismates  et  des   philatélistes   de   Boucherville   depuis   1972.   Auteur   de   plusieurs   articles   sur   différents   aspects   de   la   numismatique,  son  expertise  dans  le   domaine  est  largement  reconnue.  

 

On   peut   se   procurer   le   Guide   à   l’accueil  lors  des  salons  de  l’A.N.P.B.  

qui   se   tiennent   à   l’École   secondaire   De   Mortagne   ou   aux  

rencontres   mensuelles   de   la   même   association   qui   ont   lieu   à   la   Salle   paroissiale   de   Ste-­‐Famille   à   Boucherville.    

               

   

Les   marchands   qui   désirent   une   quantité   d'exemplaires   du   livre   de   d'André   Langlois   doivent   le   faire   auprès   du   distributeur   officiel,   Les  Entreprises  Robert  Leblanc.  

 

Tel  :  (514)  617-­‐6546  

Courriel  :  robertleblandc@hotmail.com  

LES ENTREPRISES ROBERT LEBLANC inc.

robertleblandc@hotmail.com • 514 617-6546

Les marchands qui désirent une quantité d’exemplaires du livre d’André Langlois doivent le faire auprès du distributeur officiel, Les Entreprises Robert Leblanc Inc.

Tel : 514 617-6546 • Courriel : robertleblandc@hotmail.com

DIstRIbutEuR offIcIEL

du livre d’André Langlois pour l’A.N.P.B.

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L’Association des numismates et des philatélistes de Boucherville (A.N.P.B.) est heureuse d’informer ses membres de l’émission d’une médaille visant à souligner son 50

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anniversaire de fondation et le 350

e

anniver- saire de la ville de Boucherville. La médaille au fini émaillé mesure 42 mm et présente à l’avers un portrait de Pierre Boucher (fondateur de Boucherville) d’après un dessin soumis par Serge Côté. Le revers montre le logo de l’A.N.P.B.

L’A.N.P.B. émet une médaille pour souligner à la fois son 50

e

anniversaire de fondation et le 350

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anniversaire

de la ville de Boucherville

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La pièce a été frappée à 350 exemplaires, répartis comme suit : 150 au fini cuivre - 150 au fini argent - 50 au fini doré. Les pièces au fini doré sont offertes uniquement dans un ensemble de 3 pièces comprenant un exem- plaire de chaque fini. Les 100 autres pièces, au fini cuivre ou argent, sont offertes individuellement au coût de 17 $ chacune ou les 2 pour 30 $.

Comme il n’y a que 50 ensembles de 3 pièces offerts, nous limiterons leur vente à un seul ensemble par personne. Les médailles seront disponibles lors des rencontres mensuelles des salons de l'Association, tant qu'il y en aura de disponibles. Nous vous invitons à vous procurer ces pièces rapidement avant que nous en manquions.

Certificat

d’authenticité

Ces médailles ont été émises pour souligner le 350e anniversaire de

la ville de Boucherville et le 50e anniversaire de l’A.N.P.B.

(Les pièces au fini doré ne sont offertes que dans les ensembles de 3 pièces)

Quantités émises : Fini cuivre 150 pièces Fini argent 150 pièces Fini doré 50 pièces

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Médailles de l’ANPB en métal noble

Bonjour à tous, cette année l’ANPB a l’honneur de vous annoncer la mise en vente de trois nouvelles mé- dailles en métaux nobles pour célébrer trois grands événements qui nous touchent beaucoup : le 350

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de Bou- cherville, le 150

e

du Canada et le 50

e

de l’Association des numismates et des philatélistes de Boucherville.

Ces médailles, fabriquées en argent pur et en cuivre, ont une très grande valeur symbolique. Profitez-en

dès maintenant, car elles ont été produites à un tirage très restreint.

Bonne fête à tous !

Boucherville :

ÉCU / 50

e

anniversaire de l’ANPB = 40 en argent • 50 en cuivre.

Informez-vous pour connaître les prix.

Serge Côté

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Mise en vente par la ARNC lors du congrès de juillet :

Louis-H. Lafontaine avec logo de l’ARNC = 64 en argent • 200 en cuivre.

Prix médaille en argent : 60 $ ; en cuivre : 20 $.

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PL Set (2017) du cinquantième anniversaire de l’Association des numismates et des

philatélistes de Boucherville

Dans le cadre du cinquantième anniversaire de la fondation de l’ANPB, et à l’occasion de l’important congrès de l’ARNC qui s’est tenu à Boucherville sous son l’égide du 20 au 23 juillet, à l’Hôtel Mortagne, l’Association a préparé un ensemble numismatique de qualité épreuve (PL Set) pour commémorer cet important événement.

L’ensemble créé par l’ANPB présente deux caractéristiques qui assurent son originalité : sur le revers de l’enveloppe de la Monnaie royale, un autocollant du 50

e

anniversaire a été ajouté ; de plus, l’ANPB a créé une enveloppe de style antique et distinctif dans laquelle l’enveloppe de la Monnaie royale va être insérée.

Enveloppe de la Monnaie royale avec le logo spécial au revers

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L’enveloppe créée par l’ANPB arbore une reproduction de la piastre de la Banque de

Boucherville dont la demande d’incorporation fut refusée par la Législature du Bas-Canada en 1836, non sans que le groupe des fondateurs n’ait émis auparavant le billet qui est aujourd’hui d’une grande rareté. L’enveloppe est aussi ornée de deux médaillons, l’un intitulé l’écu de Boucherville avec les dates de Pierre Boucher (1622-1717), l’autre rappelant la date de fondation (1950) de l’Association royale de numismatique du Canada. Des inscriptions sur l’enveloppe rappellent aussi les circonstances de l’émission de l’ensemble numismatique.

Le tirage de l’ensemble est limité à 350 exemplaires. Ceux-ci seront mis en vente à l’accueil lors des rencontres mensuelles et des salons de l’ANPB. L’ensemble est vendu 45 $ (40 $ pour les membres de l’ANPB).

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DÉJÀ VU DÉJÀ VU

Des articles déjà publiés dans des revues locales mais qui ont

conservé une saveur

toujours d’actualité

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A.N.P.B. Inc.

du numismate du numismate du numismate du numismate du numismate

Les bonne manières Les bonne manières Les bonne manières Les bonne manières Les bonne manières

Afin d’accroître vos chances de devenir un meilleur collectionneur, voici certaines règles à suivre lors des visites aux expositions numismatiques :

1— Avant d’acheter une pièce de monnaie, il est important de lire Grading Guide for Canadian Coins de J.E. Charlton et R.C. Willey. À moins d’être familier avec les termes tels que « coup sur la tranche » ( rim ding ),

« lignes capillaires » ( hairlines ), « monnaie nettoyée ou polie » (dipped or wizzed coin ), vous finirez par dépenser beaucoup trop pour des pièces accusant ces défauts.

2— Chez le marchand, manipulez les pièces de monnaie avec le plus grand soin.

A ) Il faut toujours demander la permission avant de manipuler une pièce.

B ) Demander la permission avant d’examiner une pièce hors de son présentoir.

C ) Lorsque vous devez manipuler une pièce, assurez-vous de la tenir au-dessus d’une table pour éviter de l’échapper sur le parquet, ce qui serait impardonnable.

Les pièces coûteuses devraient être examinées sur un morceau de velours.

D ) Il faut éviter de s’appuyer sur les vitrines en verre : le verre se brise facilement !

E ) Quand le stand d’un marchand est affairé et que tous les sièges sont occupés, il faut simplement repasser quand l’accalmie sera revenue.

Robin Cornwel Smith

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Article publié originellement

dans le Bulletin de liaison,

Vol. 38, No 5, mai 2005,

pages 6-7

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8— Vous désirez devenir acquéreur d’une pièce de monnaie, alors, voici comment : à moins d’en être persuadé, ne proposez pas d’acheter une pièce de monnaie. Souvent un client inexpérimenté manifeste son intérêt pour une pièce et en demande le prix. Quand il entend le prix, il se montre contrarié en marmonnant :

« c’est trop cher » ! C’est offenser le marchand en insinuant que ses prix sont trop élevés. Voilà un comportement à éviter ! Un client expérimenté emploi la démarche éprouvée du : « Quel est votre meilleur prix ? » Si vous trouvez que le prix est trop élevé, dites

simplement que « c’est au-dessus de mes moyens » ! À ce point, les marchands transigent généralement en demandant : « vous êtes prêt à payer combien » ? Vous pouvez ou non poursuivre la transaction entamée afin de négocier un meilleur prix. Ce genre de propos révélera au marchand que vous êtes un client avisé et sérieux.

9— Enfin, n’étalez pas une liasse de billets aux yeux de tous. Vous attirerez les filous et même après avoir quitté l’exposition, on pourrait tenter de voler vos billets.

C’est plus fréquent que l’on pense. Soyez discret ! Il existe, bien sûr, d’autres règles à suivre, mais l’application de ces neuf suggestions devrait suffire à vous rendre le passe-temps de collection de pièces de monnaie des plus agréables et surtout des plus profitables.

Bonne chasse !

Texte traduit par Madame Janine Turcot.

3— Il importe de vous présenter avant de prendre place au stand d’un marchand : votre nom, les sortes de monnaies qui vous intéressent et la limite des montants dont vous disposez sont une bonne introduction.

4— Pour ce qui concerne le côté vestimentaire, le décontracté est de mise, sans oublier d’éviter les vestes et les jaquettes à poches multiples. De grâce, mettez-vous à la place du marchand de monnaies. Son stand est entouré de nombreux clients manipulant des pièces et, de temps en temps, quelqu’un glisse sa main dans sa poche. Des monnaies disparaissent à presque toutes les expositions. Il est recommandé de tenir ses mains bien en vue, et surtout éloignées de ses poches quand on se retrouve autour d’un stand de marchand.

5— La règle d’or quand on achète des pièces de monnaie est de prendre le temps qu’il faut. Le plaisir de collectionner dépasse de beaucoup celui de s’approprier, à la va-vite, des pièces de qualité inférieure.

6— Comment reconnaître la valeur d’une pièce ? À l’œil nu, examinez en premier lieu le revers (côté date) et ensuite l’avers. À l’aide d’une loupe, en commençant par le haut (midi), examinez chacune des sections de la pièce, en suivant le sens de l’horloge. Vous devez repérer les incisions profondes, les égratignures, les lignes capillaires, les coups sur la tranche et les pièces qui ont été soumises au nettoyage chimique. Vous devez éviter l’achat de toute pièce qui présente des coups sur la tranche, des égratignures, ou qui a été nettoyée. Lorsque vous manipulez une pièce, hors de son présentoir, il faut toujours la tenir par la bordure, jamais par les faces. Si vous n’êtes pas sûr comment il faut tenir une pièce, vous n’avez qu’à le demander au marchand qui se fera un plaisir de vous initier à la technique.

7— Si vous trouvez le prix des pièces trop élevé ou que plusieurs des pièces de monnaie affichent des imperfections (égratignures, lignes capillaires, nettoyée), il faut simplement quitter les lieux ! Il est inacceptable de faire des reproches ou d’invectiver un marchand à propos de sa marchandise. Si la querelle se poursuivait, vous pourriez vous retrouver expulsé hors du salon. Il faut considérer que le marchand a payé plusieurs centaines de dollars pour la location de son emplacement. Et vous ? !

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Bon nombre de numismates cherchent des pièces dans le meilleur état possible, non circulées, et autant que possible sans imperfections, bref dans le plus haut grade disponible (et accessible). L’attrait visuel d’une pièce dans un état splendide est un des aspects les plus fac- iles à comprendre pour le profane, et la forte valeur de bien des pièces anciennes dans les hauts grades peut facilement faire penser que plus c’est beau, plus forte sera la valeur, aussi bien présente que future.

Mais avec la prolifération des produits offerts par la MRC (la Monnaie royale), il con- vient de faire une mise au point sur la rareté (et la valeur) des différents types d’« incirculés ».

MS (Mint State) : C’est l’état naturel d’une pièce qui a été produite pour être utilisée en circulation normale (‘business strike’) mais qui n’a pas (ou pas vraiment) servi : sans aucu- ne trace d’usure (rien n’est effacé ou même le moindrement affaibli), mais généralement avec plus ou moins de marques de surface causées par le contact avec d’autres pièces, notamment lors du processus de fabrication et d’emballage (‘bag marks’), et aussi lors de la mise en cir- culation. Eh oui, ‘MS’ n’implique pas que la pièce n’ait jamais circulé; en fait, elle peut avoir servi pendant quelques jours, pas assez pour qu’il y ait à proprement parler de l’usure, mais disons assez pour que les contacts avec d’autres pièces se multiplient (par exemple quand on casse le rouleau et qu’on le vide dans un tiroir-caisse). Si par la suite un collectionneur la re- tire de la circulation, disons avant que l’accumulation de contacts ait pu causer un début d’usure, alors la pièce sera toujours considérée non-circulée, mais le grade pourrait alors être MS-62 ou même 60, alors qu’une pièce qui n’a jamais vu le fond d’une poche, ni d’un tiroir- caisse, pourrait être MS-63, ou 64, ou même plus dans des cas d’exception. Naturellement même une pièce qui n’a pas circulé une seule minute peut avoir des marques acquises lors de sa fabrication; mais il y a toujours une (petite!) proportion de pièces qui « passe entre les gouttes de pluie » et s’en tire avec très peu de marques, parfois même si peu qu’il faut les chercher à la loupe; dans ces cas, on atteindra parfois les plus hauts grades.

andré Langlois

Les hauts grades

Texte publié originellement dans le Bulletin de liaison, avril 2012

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10 A.N.P.B.Inc

Un autre aspect caractéristique de ces pièces (faites pour servir) est que le processus de frappe utilisé va généralement produire un degré plus ou moins prononcé de ‘lustre de frappe’, comme pour la pièce de droite dans l’illustration ci-dessous : le lustre produit un reflet de lumière sur une partie de la surface, et qui se déplace rapidement lorsqu’on la bouge dans la lumière (idéalement près d’une am- poule classique), un peu comme le mouvement du reflet qui ‘tourne’ sur un DVD lorsqu’on le bouge.

À noter que des pièces incirculées qui ont leur lustre original sont souvent appelées ‘BU’ (Brilliant Uncirculated); mais fréquemment on appelle aussi seulement ‘MS’ une telle pièce (même quand elle a conservé son lustre).

Ce type de lustre est très désirable (et recherché) par les collectionneurs avertis, parce qu’il disparait rapidement lorsque la pièce commence à s’user, et encore plus rapidement si on tente de la nettoyer (à éviter!), et ne peut pas être ramené ensuite. Donc, un beau lustre de frappe est le meilleur signal que la pièce soit dans son état original (MS), ou encore assez proche (AU) si elle a assez peu circulé et qu’il en reste encore une bonne partie. À noter que l’ampleur du lustre original varie selon le type de pièce et même d’une pièce à l’autre; certaines pièces peuvent avoir un lustre assez faible dès le départ, et qui aura tendance à disparaitre facilement à l’usure, alors que d’autres peuvent avoir eu as- sez de lustre au départ pour qu’il en reste encore des traces visibles sur un grade moyen, par exemple VF30, ou même (rarement) un peu plus bas.

La rareté naturelle des hauts grades de type MS est due au fait que ces pièces, faites pour servir, sont fabriquées sans que des précautions particulières soient prises pour qu’elles n’entrent pas en contact entre elles; donc, la très forte majorité a des marques visibles dès la fabrication, et avant même d’entrer en circulation. De plus, une forte proportion va effectivement être mise en circulation, et, alors, même celles qui en sont retirées très tôt seront encore un peu plus marquées. Malgré cela, une pièce sans aucune marque visible reste possible, mais les chances sont si faibles que les plus hauts grades sont RARES. Et comme ils sont recherchés, ils peuvent représenter une bonne valeur. Mais attention, il faut les grader correctement si on veut avoir la bonne évaluation!

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A.N.P.B.Inc 11

PR (Proof) et SP (Specimen) : Depuis déjà fort longtemps, les différentes fabriques de monnaie dans le monde produisent des frappes spéciales de type « épreuve » (Proof) ou

« Specimen ». Ces pièces sont produites avec des coins spécialement polis et entretenus pour produire des frappes quasi parfaites; de plus, le procédé de frappe est différent, afin de produire ce niveau de qualité, et souvent avec une surface mate, ou miroir. Ces pièces sont destinées à être conservées (et non à servir). À l’origine, il s’agissait de souvenirs, produits en petit nombre; mais la popularité croissante de la numismatique et la quête de ‘perfection’ des amateurs ont progres- sivement poussé la MRC à offrir de plus en plus de pièces spécialement frappées pour être collec- tionnées; le procédé différent donne un produit différent, qui est facilement distingué de la mon- naie de circulation, même dans son plus haut grade. De plus, ces pièces sont toujours quasi par- faites, si bien que, même si elles sont émises en quantités limitées, les grades très hauts sont nor- maux et courants, et le resteront pour longtemps (car elles ne circulent pas!).

PL (Proof-Like) et NBU (Numismatic BU) : Il s’agit de pièces frappées avec un procédé plus proche de la monnaie de circulation, mais quand même avec des soins particuliers, pour les pièces comme pour les coins. Ces pièces ne vont pas dans le sac ou dans des rouleaux; elles sont emballées en ensembles dits ‘hors circulation’, avec des précautions qui permettent d’avoir des surfaces souvent assez proches de la perfection, tout en ressemblant plus à des pièces faites pour servir qu’à des épreuves (comme PR ou SP). Mais en général l’œil averti peut les distinguer assez facilement.

Le point commun qu’on retrouve chez la plupart des pièces de types PR, SP, PL ou NBU est que ces pièces ayant été produites, non pour servir, mais pour être gardées, en général elles n’ont pas (ou très peu) ce lustre de frappe qu’on retrouve sur les pièces de type MS (voyez la pièce de gauche, dans l’illustration sur la page suivante).

En ce qui concerne la rareté des hauts grades, il faut comprendre que MS-65 (et plus) est généralement très rare, alors que SP-65 ou PL-65 sont des grades communs pour les pièces ‘hors-

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12 A.N.P.B.Inc

circulation’. Un exemple : disons qu’une pièce est frappée à 150 millions d’exemplaire pour cir- culer (MS), et à seulement 100,000 exemplaires ‘hors circulation’ de type PL. Il est naturel que 20 ou 30 ans plus tard, 99,9 % des MS soient usés, et que parmi celles qui sont encore neuves (soit environ 150,000), moins de 20 % soient gradées 63 ou mieux, moins de 2 % sont 64 ou mieux, et moins de 0,2 % sont 65 ou mieux (donc environ 300 pièces); alors que pour les 100,000 pièces de type PL, la plupart sont restées intactes, et il y en a 90 % qui sont PL-65 ou mieux. Ainsi, même si on a produit 1500 fois plus de MS que de PL, ultimement on aura 300 fois moins de MS-65 que de PL-65 ! Cet énorme écart se reflète dans le prix : MS-65 vaut géné- ralement bien plus cher que PL-65 ; donc il est important de savoir les distinguer (il ne faudrait pas payer le prix de MS-65 pour un PL-65).

La pièce de gauche est une PL-65, avec un effet prononcé de caméo (HC). Celle de droite est une MS avec un lustre original de frappe qui produit un reflet (qui apparait horizontal ici) ; ce reflet ‘tourne’ quand on bouge la pièce.

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C A L E N D R I E R

activités à venir dans le monde numismatique

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27 et 28 janvier 2018

Association des numismates et des philatélistes de Boucherville inc.

Endroit : École secondaire De Mortagne, 955, boulevard de Montarville, Boucherville Activité : Salon Timbres et Monnaies

De 9 h à 10 h réservé aux membres. Public de 10 h à 16 h.

25 février 2018

Association des numismates et des philatélistes de Boucherville inc.

Endroit : École secondaire De Mortagne, 955, boulevard de Montarville, Boucherville Activité : Rencontre des collectionneurs

De 9 h à 10 h, période réservée aux membres seulement. Public de 10 h à 16 h

18 mars 2018

Association des numismates et des philatélistes de Boucherville inc.

Endroit : École secondaire De Mortagne, 955, boulevard de Montarville, Boucherville Activité : Rencontre des collectionneurs

De 9 h à 10 h, période réservée aux membres seulement. Public de 10 h à 16 h

28 et 29 avril 2018

Association des numismates et des philatélistes de Boucherville inc.

Endroit : École secondaire De Mortagne, 955, boulevard de Montarville, Boucherville Activité : Salon Timbres et Monnaies

De 9 h à 10 h réservé aux membres. Public de 10 h à 16 h.

20 mai 2018

Association des numismates et des philatélistes de Boucherville inc.

Endroit : École secondaire De Mortagne, 955, boulevard de Montarville, Boucherville Activité : Rencontre des collectionneurs

De 9 h à 10 h, période réservée aux membres seulement. Public de 10 h à 16 h

17 juin 2018

Association des numismates et des philatélistes de Boucherville inc.

Endroit : École secondaire De Mortagne, 955, boulevard de Montarville, Boucherville Activité : Rencontre des collectionneurs

De 9 h à 10 h, période réservée aux membres seulement. Public de 10 h à 16 h

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