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Citations. «La maison est une chambre d écoute de ce que nous avons de plus profond» Mahmoud Darwich / Entretien sur la poésie.

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Jacques TELLITOCCI

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Citations

«La maison est une chambre d’écoute de ce que nous avons de plus profond»

Mahmoud Darwich

/ Entretien sur la poésie.

«Un homme qui n’a pas le sens de la maison n’a pas de musique en lui»

Mario Praz

/ An illustrated history of interior décoration

Nicolas Bouvier, prenant possession d’une chambre dont il a calculé qu’elle est la cent dix-septième depuis le début de son voyage, commente «la prochaine risque d’attendre longtemps son tour. Il faut s’arrèter de temps en temps pour apprendre à faire sa musique, faire chanter un peu ses élytres, non?»

Nicolas Bouvier

/ Le poisson pilote

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SOMMAIRE

I Présentation de l'équipe II Notes d'intention

1/ Jacques TELLITOCCI / L'art d'habiter 2 / Laurent MEUNIER / L’art d’inventer

III Présentation du projet

1/ Synopsis

2/ Du son 'fait maison"

3/ Un solo à plusieurs (les personnages) 4/ Musique mécanique

5/ Esthétisme et scénographie

IV Musique et architecture 1/ transversalité

2/ Procédé d'écriture

V Annexes

1/ Documents divers

2/ Croquis et simulation

3/ Biographies

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I Présentation de l’équipe

Artiste musicien compositeur, interprète et comédien

Ecriture

Mise en scène Scénographie et création vidéo Construction et réalisation

des machines musicales Création lumière

Jacques TELLITOCCI

Jacques TELLITOCCI Pacal PARISOT Laurent MEUNIER Patrice THIBAUD Laurent MEUNIER Jean-Luc MALAVASI

Anne MULLER

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L'art d'habiter

Si mon premier spectacle “C’est parti mon Kiki” s’articulait autour du vibraphone, il donnait aussi à voir et à entendre plusieurs scènes de détournement d’objets.

Cette discipline est une des facettes de mon travail de musicien depuis 25 ans.

Bien que d’apparence anecdotique et souvent assimilée au bruitisme, elle n’en ait pas moins une source d’inspiration intarissable tout en s’inscrivant dans

une rigueur et un savoir-faire. Pour mon prochain spectacle, j’ai choisi de la mettre au centre du processus instrumental à travers la thématique de la maison.

En partageant les tribulations d’un personnage confronté à l’adversité, ce spectacle n’a d’autres prétentions que de parler de l’humain. De l’humain en général, et

de la dualité en particulier. De la dualité intrinsèque à l’humain et au processus de création.

Question chère aux surréalistes : «qui parle en moi pendant le processus de création? Est-ce le créateur ou y’a-t’il une force créatrice qui nous dépasse?»

Si ce spectacle n’a pas la prétention de répondre à cette question, il tend toutefois à la perpétuer en tirant les ficelles de l’aléatoire.

A travers la thématique de la maison, de sa construction à son habitation, les champs d’exploration pour parler de l’humain sont immenses.

Socio/Philo/ethno/culturel/archi/domestique...

Autant qu’un morceau du monde, la maison est un monde en soi.

Dans «l’art d’habiter» Ivan Illich nous dit que «l’homme est le seul animal à être un artiste, et l’art d’habiter fait partie de l’art de vivre» . De l’art d’habiter à l’art de vivre la pratique artistique dans l’espace habité, il n’y a qu’un tout petit pas à faire me semble t’il? La maison devient alors l’instrument et l’outil de la création.

Elle devient “la maison instrument”.

1/ Jacques TELLITOCCI Artiste musicien, compositeur, interprète et comédien

II Notes d’intention

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L'art d'inventer

C’est pour moi, une deuxième collaboration avec Jacques TELLITOCCI ; nous avions ensemble exploré déjà le détournement d’objets, l’interaction entre le personnage et ses espaces de jeux (accessoires, décors, installations plastique et sonore,...), la création vidéo et le mapping sur différents supports... mais sur la base

de compositions musicales écrites en amont.

Ici, le spectacle ne s’appuie pas sur des compositions musicales existantes, mais d’avantage sur la création d’instruments détournés et la création d’espace sonores insolites ; et ce sont ces aboutissants qui mèneront à l’écriture générale et

la scénographique.

Dans ce processus de création, des étapes de recherche et d’experimentation vont nous permettre de faire des choix techniques, ergonomiques et artistiques pour coller au plus près de la personnalité du protagoniste et des différents espaces figuratifs, ou non, de l’habitat, qu’il va construire et investir.

Le jeu, la découverte, la curiosité, l’expérimentation, l’inattendu, les accidents de parcours sont les clés de voûte de ce spectacle ; Entre interaction des outils et des matériaux, entre la construction et la déconstruction des espaces, le jeu du musi- cien-comédien, la narration, et la musicalité... la scénographie permettra de donner sens et vie au personnage, en créant une chorégraphie visuelle et musicale expéri- mentale, inventive, insolite et burlesque sous la forme d’une performance en direct.

2/ Laurent MEUNIER Scénographe et vidéaste

II Notes d’intention

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1/ Synopsis

Home sweet home est un seul en scène musical. Le personnage partage la vedette avec «la musique mécanique» par le biais d’un limonaire contemporain sorti tout droit d’un film de Jeunet, et de quelques objets animés, compagnonnage de fortune.

Co-écrit avec Pascal Parisot, il se présente comme un objet musical protéiforme au- tour d’un percussionniste bâtisseur, ce spectacle mêlant improvisation et musique écrite, théâtre d’objets et mime, burlesque et intime, met en scène un personnage ayant pour tâche de construire sa maison ainsi que sa musique intérieure, les deux étant étroitement liés. Rien ne fonctionne comme prévu, alors comment passer du découragement à la motivation, de la lassitude à l’entrain, du fatalisme à l’optimisme, de l’échec au succès? Mis en scène par Patrice Thibaud qui excelle dans l’art du mime et de la pantomime, le personnage nous renvoie inévitablement à l’univers du film muet. Le jeu se concentre sur l’espace, le geste et l’objet.

Inscrit dans un cycle temporel de jours et nuits, le personnage est progressivement épaulé par ses avatars oniriques, pour former peu à peu un véritable orchestre de musiciens architectes, et mener ainsi à bien son projet.

III Présentation du projet

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2/ Du son "fait maison" (De l'espace et des objets)

L’espace domestique est un terrain de jeu intarissable pour un percussionniste adepte du détournement d’objets. Notre intérieur propose un potentiel sonore riche et varié. Des portes qui claquent à la batterie de cuisine; de la mécanique rythmique de l’électroménager à la bouilloire siffleuse bi-tonale; du bruit de l’eau dans les tuyaux à celui du vent sous la porte, la liste semble infinie. Cette lutherie domestique, qui me semble doublement légitime de nommer “son fait maison”, constitue la matière première de l’édifice musical, et pose ainsi ses fondations.

Lorsque j’ai choisi la thématique de la maison, alors motivé par le potentiel timbral

sus-cité, je ne soupçonnais pas l’étendue des transversalités possibles, et parfois tellement évidentes. C’est un sujet universel que de la préoccupation d’avoir un toit au-dessus de sa tête. A travers la maison, nous touchons à la notion d’espace, et qui plus est celui de l’espace intime, et de notre façon de l’habiter. Mais aussi de notre rapport aux objets, leur symbolique et leur histoire, l’affect que l’on y porte et ce qu’ils racontent de nous.

“Plus un objet vous accompagne longtemps et plus il vous donne le sentiment de participer de votre identité, de la soutenir ; plus il vous donne le sentiment que votre environnement est vraiment «vôtre» » Mona Cholet / Chez soi, une odyssée de l’espace domestique.

A travers un personnage qui lutte sans cesse contre la malchance, le spectacle nous inter- roge sur des sujets aussi futiles qu’essentiels. La conséquence d’un choix, d’une hésitation.

La surprise de l’erreur. Les conséquences du geste, ou du non-geste dans le processus de création. Le rapport intime avec le non-vivant.

Comment vivre l’adversité et l’inévitable absurdité de la vie?

III Présentation du projet

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3/ Un solo à plusieurs (les personnages)

Faisant clairement référence à l’univers de Buster Keaton, l’imaginaire de « home sweat home » se veut Protéen, voué à des rêves de métamorphose et de pullulement. Le person- nage se démultiplie par la magie du mapping vidéo, pour progressivement donner corps à un orchestre. Une façon irréelle et à la fois pragmatique de traverser les lieux, de pratiquer des lucarnes dans le monde matériel, et de fracasser ainsi le premier niveau de lecture. Il donne à voir et à entendre une interaction musicale et théâtrale entre l’acteur musicien, ses avatars et les cartons de la «musique mécanique». Au vu de la place que cette dernière oc- cupe dans le spectacle, et l’attention portée sur sa scénographie, on peut considérer qu’elle est un personnage à part entière.

Un animal de compagnie vient parfaire ce casting fantomatique. Matérialisé par un objet mécanisé, automate improbable inspiré par les objets sonores de Pietr Valek, outre sa fonc- tion de compagnon, il va se révéler, à travers ses capacités rythmiques, être un très bon allié du compositeur. Il apporte ainsi sa pierre à l’édifice musical et poétique.

Et pour finir, il y a aussi tous les personnages qui brillent par leur absence? Les «imagi- naires» qui existent par leur simple évocation, une photographie, ou un objet leur ayant appartenu et racontant leur histoire. Ils participent pleinement à l’écriture de cette histoire.

Buster Keaton & Edward Sedgwick: L’Opérateur (1928) https://youtu.be/set8aZUDvIs

III Présentation du projet

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4/ La musique mécanique

Dans l’imaginaire collectif, la musique mécanique nous renvoie à la grande époque des bals et des limonaires.

Elle existe pourtant depuis le IXème siècle et perdure dans des formes actuelles avec l’outil informatique.

Home sweet home n’a pas la volonté de faire revivre telle ou telle période, mais plutôt d’ancrer dans un contemporanéité poétique, l’objet sonore mis en forme et en scène.

Les références esthétiques se rapprochent plus de l’univers de Tinguely, apparente anarchie se révélant très organisée, dans un imaginaire circassien et Fellinien.

Vous l’aurez compris, la musique mécanique constitue le principal pupitre de la partition.

A celui-ci vient s’ajouter, outre le potentiel de jeu du personnage en direct, celui des boucles mécaniques. Inspirés par les machines de Pierre Bastien, la maison est équipée d’installa- tions mécaniques produisant des boucles rythmiques et mélodiques autonomes. L’animal de compagnie sus-cité s’inscrit lui aussi dans cette fonctionnalité. Le quatrième pupitre vient parfaire la partition, celui des avatars projetés jouant d’un instrument.

Ces différentes sources permettent d’envisager toutes les formes orchestrales, du solo à l’orchestre.

Pierre BASTIEN / Musicien Compositeur Jean TINGUELY / Sculpteur

III Présentation du projet

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5/ Esthétisme

et scénographie

L’esthétisme du spectacle s’articule autour de « la maison instrument », de sa mise en scène et en lumière.

Parée de mécanismes de boucles, elle est aussi équipée d’éléments sonores manuels (cordes tendues, lame de vibraphone suspendues…) qui permettent une jouabilité immédiate et en direct. De même, le limonaire et la maison ne font qu’un. Les éléments du premier participent à l’architecture de la deuxième. L’idée sous-jacente nous renvoie encore à notre rapport à l’objet. Peut-on humaniser un objet, une machine?

Sur une idée originale de Laurent Meunier qui signe la scénographie et la vidéo, l’alternance jour/nuit nous permet d’envisager deux approches coloriques différentes. Une esthétique uniquement en noir et blanc pour le jour, laissant place à la couleur la nuit, et plus précisé- ment pendant les rêves du personnage.

III Présentation du projet

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IV Musique et architecture

1/ Transversalité

Il me paraît évident qu’elle n’est plus à démontrer, et les liens entre la musique et l’archi- tecture trouvent leur résonance dans un vocabulaire commun. Dans le bâtiment on parle de « proportions harmoniques », et dans l’analyse musicale on parle de « construction de l’oeuvre ». Nombre de compositeurs et d’architectes se sont appuyés sur le fameux nombre d’or pour inspirer leurs créations. Les deux disciplines répondent à une rigueur mathéma- tique, celle-là même qui régit les lois harmoniques, rythmiques, ou encore les calculs de charges et d’angles.

La « maison instrument » est donc un pont qui tend à une transversalité entre ces deux disciplines dans un espace commun.

2/ Principe d'écriture

Le principe d’écriture musicale retenue pour ce projet est simple. Tout d’abord, il ne s’agit pas d’un récital de pièces musicales, mais d’une seule qui prend forme durant le spectacle pour trouver son aboutissement au final.

Pour chaque scène impliquant la musique, il y a une pièce musicale qui fonctionne comme une entité, quel que soit le moyen d’interprétation. Si toutes les pièces ont leur propre existence et indépendance, elles n’en sont pas moins toutes interactives. Une ou plusieurs peuvent se superposer et former une nouvelle entité. Cette perspective impose de leur don- ner à chacune un tempo commun, ou dédoublé dans quelque sens que ce soit.

Outre ce principe de base, l’ensemble de la pièce s’articule autour d’une mélodie générique.

Une mélodie simple, itérée, détournée, développée, qui donne sinon une trame, un repère dans le temps et la mémoire auditive. Selon les scènes, elle est donc traitée différemment dans son exposition, par le biais du rythme, de l’accompagnement et l’interprétation.

Autour de cette mélodie interviennent plusieurs harmonisations qui changent forcément la couleur générale. Rien de révolutionnaire quant à la façon d’utiliser l’outil musical, mais cela reste tout de même un exercice délicat dans la mise en forme.

La pièce musicale est construite sur un effet de crescendo sur toute le durée du spectacle.

L’œuvre architecturalo-musicale trouve ainsi son équilibre dans un final fortissimo.

Maquette audio «Home Sweet Home» / Jacques TELLITOCCI

https://vimeo.com/489404016

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V Documents annexes

1/ Liens de références

Maquette audio «Home Sweet Home» / Jacques TELLITOCCI https://vimeo.com/489404016

Vidéos de Jean TINGUELY / Sculteur : https://youtu.be/nWNtSnWR1v4 https://youtu.be/WaSGVAO-Ki8

Vidéos de Pierre BASTIEN / Musicien :

https://pierrebastientapes.com/projects/installations-fr Vidéos de Wintergatan :

https://youtu.be/mFfe4ZRQOH8 Vidéo de Petr VALEK :

https://youtu.be/0p9Ngb_xLj0

Vidéo de «La Maison démontable»

de Buster Keaton (1920)

https://youtu.be/uOWJtyMQ21Q

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2/ Croquis de simulation

V Documents annexes

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Artiste musicien, compositeur, interprète et comédien

L’expression anglaise « sideman » a quelque chose d’ingrat. Elle sous-entendrait que certains musiciens sont faits pour le « côté » quand d’autres seraient destinés à absorber seuls les rayons de lumière de la poursuite.

Voilà deux décennies que Jacques Tellitocci évite la lumière tout en faisant rayonner les artistes qu’il accom- pagne, qu’il soit au vibraphone, à la batterie, aux percussions ou même derrière des casseroles.

Ce prix supérieur de jazz au Conservatoire de Luxembourg semble n’avoir jamais quitté la scène, tantôt improvisant auprès d’illustres jazzmen tels que Biréli Lagrène, tantôt mettant sa finesse au service des jeunes pousses de la chanson française Albin De la Simone, Olivia Ruiz, Franck Monnet – et même des plus

anciens Luz Casal, Adamo, Régine, François Morel.

Seulement guidé par le plaisir de jouer et l’intensité de l’expérience, ce multi-instrumentiste d’exception a transgressé les genres et les chapelles pour enrichir sa palette, passant de la musique afro-cubaine au rock indépendant, de l’ivresse de l’improvisation à la rigueur de la chanson. Eclatant sur scène, Jacques Tellitocci est également à l’aise en studio, comme le prouvent ses participations à la bande originale du film «Gainsbourg, une vie héroïque» de Joann Sfar ou à l’album «Fantomatique» du groupe Holden enregistré au Chili sous la direction de Señor Coconut.

Les habitués des salles de concert hexagonales auront pu l’apercevoir aux côtés de Bastien Lallemant, JP Nataf, Bertrand Belin ou auprès de ses copains d’adolescence dans les groupes Variety Lab et Orwell, formation qu’il accompagne jusqu’à Bangkok lors du festival Melody of Life en 2006.

Il était temps que le « sideman » de luxe fasse un pas de côté et recentre notre attention sur son talent de compositeur. Aidé par son précieux complice Pascal Parisot, avec lequel il collabore depuis plusieurs années sur disque comme sur scène, Jacques Tellitocci vient enfin d’enregistrer un premier album d’une maturité éblouissante. «Voyage multicolore», l’écoute de ces compositions emmène l’auditeur dans un périple audacieux, tanguant entre une « toy music » savante que ne renierait pas Pascal Comelade et une maîtrise instrumentale digne des plus grands, de Satie à Morricone. À la poésie de l’accident, Jacques Tellitocci sait allier la pointe de virtuosité qui fera d’une ritournelle une œuvre majeure.

Ces compositions donneront naissance à un spectacle seul en scène, autour du vibraphone et du détournement d’objets, intitulé « c’est parti mon kiki ». Mis en scène par Pascal Parisot et scénographié par Laurent Meunier, il sera joué partout en France, ainsi qu’en Italie et Espagne.

Il ne délaisse par pour autant les projets collectifs et s’inscrit ainsi dans une collaboration d’écriture de chanson avec la commédienne chanteuse Apolline Roy (Alcaline), et se distingue comme comédien musicien

dans le spectacle de Jeanne Plante (Chafouin).

Pour l’heure, il travaille à l’écriture de son prochain spectacle musical et part en tournée avec le nouveau spectacle jeune public de Pascal Parisot intitulé « Mort de rire ».

3/ Biographies

Jacques TELLITOCCI

V Documents annexes

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Artiste infographiste, scénographe et réalisateur vidéo&

Né à Tours en mars 1967/ BAC dessinateur en construction mécanique / 3 années à l’Ecole Brassart

(Ecole d’Arts graphiques et Communication visuelle) / 6 années en temps que créatif en agence de communi- cation et 2 années en indépendant / il participe en 1999 à la création d’un collectif de musiciens éléctro-jazz (Sayag Jazz Machine) avec lequel il signe l’univers visuel vidéo sur scène de 2000 à 2008 avant de travailler pour le théâtre, la danse et d’autres projets musicaux. Aujourd’hui, Laurent MEUNIER décline son imaginaire et sa créativité dans une diversité d’arts visuels et collabore avec de nombreux artistes dans le secteur du spectacle vivant ainsi que dans la vidéo évènementiel sur monument :

- Scénographie / création vidéo (spectacles musicaux / danse / théatre) :

Elise Reslinger / Simon Louveau «La princesse qui voulait être une petite fille» Musique 2020 Cie Dona Mezkal «Neka ma gute» / Musique et vidéo 2020

Pascal Parisot «Mort de rire» et «Super Chat» / Musique et vidéo 2018 La Globe Cie «Voix d’Exil» / Musique et vidéo 2016

Farid Berki (Compagnie Melting spot / Lille) «Stravinsky Remix» Danse hip hop et vidéo 2015 avec l’Orchestre National de Lille dirigé par Alexandre Bloch

«Stravinsky en mode Hip-Hop» à la Vilette (Paris) avec l’orchestre «Les Siècles» / Danse hip hop et vidéo 2014 dirrigé par François-Xavier Roth

Moira Conrath «Le crapaud au pays des trois lunes» / Musique et vidéo 2014 Jacques Tellitocci « C’est parti mon Kiki» / Musique et vidéo 2013

Ars Nova Ensemble Instrumental «City Life» Steve Reich / Musique et vidéo 2012 Farid Berki «Vaduz 2036» Danse hip hop et vidéo 2011

Cie I2A «Specimen» Danse hip hop et vidéo 2009

Cie La tarte aux plumes «Mes Larmes» Théâtre et vidéo 2008

Sayag Jazz Machine /4 Albums / Musique éléctro-jazz et vidéo entre 1999 et 2008....

- Installation vidéo et mapping vidéo évènementiel sur monument : Château de Bonaguil (47) / Installation vidéo / actuellement en création

«Vitré Lumière" Ville de Vitré (35) parcours numérique / Installation vidéo mapping 2019 Festival Les Nuits Romanes / Abbaye de St Savin-sur-Gartempe / vidéo mapping2015

«Les Murmures de Saint-Avit-Sénieur» parcours / Installation vidéo mapping2014

Festival Les Nuits Romanes St Sulpice de Cognac (16) avec Alcoléa & Cie / Installation vidéo mapping 2012

«Le Carillon de l’Avent» Ville d’Annecy (74) / Installation vidéo mapping 2010

«Les Déambulations Abyssales» Fête des Lumières de la ville de Lyon (69) / Installation vidéo mapping 2008 - Installation muséographique :

Musée le Résevoir du Canal du Midi Revel (31) / Installation vidéo 2019

www.creations-laurentmeunier.com

Laurent MEUNIER

V Documents annexes / Biographies

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Artiste comédien, metteur en scène

La carrière de Patrice Thibaud est une histoire de rencontres. Après dix ans de collaboration avec des compagnies théâtrales et musicales, notamment avec Michèle Guigon, le comédien intègre en 1995 la troupe du Centre Dramatique National de Reims sous la direction de Christian Schiaretti où

il se fait remarquer dans la série  «Ahmed»  d’Alain Badiou et «Les Visionnaires»  de Desmarets de Saint-Sorlin.

En 2001, il rencontre Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, créateurs des «Deschiens». Avec eux, il joue au théâtre dans  «La Cour des grands»  et  «Les Étourdis», et participe aux opéras « L’Enlèvement» au

sérail  de Mozart et  L’Étoile  de Chabrier.

En 2008, il écrit, met en scène et interprète, au Théâtre National de Chaillot, le spectacle  «COCORICO», comédie burlesque alliant pantomime et musique. Toujours à Chaillot, il crée  «JUNGLES»  en 2011 et joue en 2013 dans le spectacle de José Montalvo,  «Don Quichotte du Trocadéro».

Artiste associé à la Comète – Scène nationale de Châlons-en-Champagne, il met en scène « BOBINE DE SINGES» 

et « FAIR-PLAY»  en 2012.

En 2015, il créé  «FRANITO»  au Théâtre de Nîmes, scène conventionnée d’intérêt national – danse contemporaine – art et création.

Parallèlement à sa carrière théâtrale, il travaille pour la télévision (sur Canal + dans l’émission de Stéphane Bern

«20h10 Pétantes»  où il propose des numéros de mime originaux et sur TV5 Monde pour qui il crée en 2012

«les  Jeux de M.Tibo», courte séquence de mime sportif) et le cinéma (dans « Yves Saint Laurent» de Jalil Lespert et  «Pourquoi j’ai (pas) mangé mon père»  de Jamel Debbouze entres autres).

Depuis 2015, Patrice Thibaud est artiste associé permanent en production déléguée au Théâtre de Nîmes – scène conventionnée d’intérêt national – art et création – danse contemporaine.

Depuis 2017, il signe plusieurs mises en scène dans la danse, la chanson et le théatre et «Petite fleur» d’Aurelien Kairo, la fantaisie musicale «Jeanne Plante est Chafouin», «Pièce courte version longue» de la compagnie Mr K.

En septembre 2018, création à la Biennale de Lyon de son 5e spectacle «WELCOME».

En 2020, pour le théâtre impérial de compiègne,, il interprete «Les aventures du Baron de Münchhausen» dont il signe le livret et la mise en scène.

Patrice THIBAUD

V Documents annexes / Biographies

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Conceptrice lumière

En 2003, elle obtient un diplôme des métiers d’art en régie lumière à Nantes, puis en 2004 une licence d’arts du spectacle mention théâtre à Paris III. Elle poursuit son parcours professionnel en 2014 par une formation

en éclairage architectural et pérenne.

En tant que conceptrice lumière, son travail de la lumière fait entièrement partie d’une écriture spatiale et s’appuie sur une scénographie qui, selon une étude, une compréhension et une sensibilité, est propre à chaque projet, notamment pour les concerts de Rosemary Standley & Dom La Nena, Katel, Melissmell, Holden,

Pascal Parisot. Il en est de même en théâtre lorsque le travail d’écriture de la pièce se réalise au plateau, avec par exemple la Compagnie Légendes Urbaines qui interroge le rapport Paris-Banlieue ou les grands-ensembles dans un dispositif scénique bi-frontal ou tri-frontal, la lumière, au sein de ces projets, devient un vecteur émotionnel, spatial et corporel : travail des échelles, de la métamorphose, et tente parfois de rompre la frontière scène-salle.

Le lieu, l’espace de la représentation et le rapport au spectateur deviennent des contraintes et sont des points de départ indispensables à toutes ses conceptions.

Ce sont ces mêmes approches de la lumière qu’elle met en jeu dans ses installations, quelles soient architectu- rales, en collaboration avec l’architecte Geoffroy Boucher, ou plastique et lumière, Boîtes lumieuses. Elle attache de l’importance à ce que ces installations soient rendues sensitives , interactives et parfois immersives par la lumière.

Elle collabore, depuis trois ans, en tant qu’assistante, avec Akari-Lisa Ishii - I.C.O.N., à l’éclairage d’expositions, notamment au Musée du Quai Branly, Centre Pompidou Metz, Petit Palais.

http://www.annemuller.net

Anne MULLER

V Documents annexes / Biographies

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Auteur, compositeur, chanteur et metteur en scène

Pascal Parisot est un auteur-compositeur, musicien, arrangeur, réalisateur et metteur en scène, qui mène une vie musicale hyperactive aux multiples facettes.

Originaire des Vosges, il grandit en écoutant de la chanson française et de la musique brésilienne.

Après avoir étudié la guitare classique, l’harmonie et le rythme, il devient musicien professionnel au début de sa vingtaine.

Pascal va jouer pendant près de 15 ans des chansons du répertoire français et brésilien dans les pianos bars de l’est de la France et en Allemagne.

A la fin des années 90 il enregistre une maquette dès ses premières chansons et l’envoie par la poste chez Sony Music.

Par miracle, la maquette arrive sur le bureau de Patrick David alors directeur artistique chez Epic.

Pascal a 37 ans lorsque sort un an plus tard, en 2000, son premier album « Rumba » Le disque est encensé par la presse et le single « Ça alors ! » se fait entendre sur les radios.

Le clip tout en animation passe en boucle sur M6. Il joue enfin sur de vraies scènes et se produit aux Francofolies de La Rochelle. A cette occasion, le journal de 20h de France 2 lui consacre un reportage de plusieurs minutes, son nom commence à circuler. Le deuxième album « Wonderful » sort en 2003 toujours chez Epic. Mais l’équipe du Label change et ne reconduit pas son contrat pour « Clap Clap » qui sortira en 2006 en autoproduction.

Une période difficile commence mais Pascal va rebondir là où il ne s’y attend pas.

La directrice artistique de Milan Jeunesse, connaissant son travail lui propose d’enregistrer un disque pour enfant. Il écrit 14 chansons en 15 jours et en 2008 sort « Les pieds dans le plat » Une thématique sur la nourriture. Le succès est à nouveau au rendez vous et la chanson « Mes parents sont bio » devient un petit tube.

S’en suit une tournée de plusieurs centaines de dates.

En parallèle il monte le projet « Radiomatic » où il reprend des perles souvent méconnues de la chanson française des années 60 façon électro pop. Pascal s’occupe des arrangements, enregistre et joue tous les instruments et propose à sa compagne Fredda de chanter la plupart des chansons.

Sortent ainsi en 2005 « Ce soir après dîner nous écouterons des disques » et en 2009 « Cocktail party » La maison de disque Naïve lui propose de produire 2 autres disques pour enfants.

A partir de là, Pascal signe à nouveau un contrat d’édition chez Sony ATV où il est toujours.

« Bêtes en stock » sort donc en 2010 (thématique sur les bêtes)

« La vie de château » en 2013 ( L’histoire décalée d’un prince et d’une princesse) Puis c’est Didier Jeunesse qui signera le suivant :

« Chat, Chat, Chat » (chansons de chats) 2016 dessiné par son ami Charles Berberian.

Par extension en 2017 sort « Super Chat » titre de l’ouvrage : « Les souffrances du gros Werther » la première aventure musicale d’un chat super héros.

« Mort de rire » (disque d’horreur) en 2019.

« Chat Chat Chat » est ressorti fin 2019 chanté par des invités tels que : Vincent Delerm, Agnès Jaoui, Arthur H, La grande Sophie, Rosemary Standley, Albin de la Simone, Emily Loizeau, Oldelaf , alexis HK, Fredda etc…

Une autre aventure de Super Chat est attendue. Titre de l’épisode : « À la recherche du paon perdu »

Depuis « Les pieds dans le plat » Traffix Music l’accompagne à la production et à la diffusion de tous ses spec- tacles jeune public.

Son succès, Pascal Parisot le doit à son style d’écriture et son ironie qui n’appartiennent qu’à lui, à ses chansons pop et chaloupées et à son univers loufoque et décalé. Que ce soit dans sa manière d’écrire, dans ses arrange- ments, dans les génériques musicaux (télé et radio) ou sur scène, sa signature s’entend immédiatement.

Entre 2000 et 2019 Pascal aura enregistré 12 albums.

Pascal PARISOT

V Documents annexes / Biographies

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PRODUCTION / DIFFUSION

Contact : Charlotte PIOLOT 0148513081 / 0637417182 charlotte@traffixmusic.com

www.traffixmusic.com

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