** COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM**
CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
LE SOMMET
UNION EUROPÉENNE – AFRIQUE à LISBONNE ou le MARCHÉ de
DUPES à RÉPÉTITION.
Du NEPAD au PARTENARIAT RÉNOVÉ !
Le partenariat Union Européenne/Afrique ou le partenariat :
1) du cavalier et du cheval, 2) du maître et de l’esclave, 3) du colonisateur et du colonisé,
4) du riche et du pauvre,
5) et en résumé, le cercle vicieux et vicié du partenariat de l’Afrique exploitée, pillée par l’Europe, partenaire
dominatrice esclavagiste.
QUE FAIRE ?
La position constante du Conseil Mondial
de la Diaspora Panafricaine, 6
èmerégion d’Afrique dans trois documents sélectionnés pour large rediffusion et pour que les choses changent et que PLUS JAMAIS ÇA !
L’Afrique doit naître à la science, à la technique et à la technologie. Car, sans électrification et industrialisation,
l’Afrique est vouée à la vache à traire de l’Europe
(voir l’article du Professeur Kapet de BANA paru dans la Revue « Nouvelles de Moscou » : « L’Afrique doit naître à la science et à la technique » 1969).
Les 08 et 09 décembre 2007.
COLLECTIF de REALISATION de l’ENCYCLOPEDIE et du MEMORANDUM CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
85, bd Saint – Michel – 75005 Paris - tel/fax : 01.43.25.80.50.
« Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org mail : africa@smol.org
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CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Du CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE et de la SOCIÉTÉ SAVANTE des ENCYCLOPÉDISTES AFRICAINS en partenariat avec la
Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme.
§
ALERTE à l’OPINION INTERNATIONALE face aux CRIMES des PUISSANCES
du G8 qui ENDEUILLENT
et DÉSÉQUILIBRENT l’HUMANITÉ
Le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine et la Société Savante des Encyclopédistes africains, en partenariat avec la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme, dénoncent les puissances du G8 :
- responsables des crimes contre l’Humanité en Angola, au Kosovo, en Bosnie, au Burundi, au Congo, au Cameroun, en Afrique du Sud de l’apartheid, en Palestine et en Irak,
- destructrices, pollueuses, corruptrices et prédatrices de l’écosystème et de l’environnement, particulièrement de l’environnement africain,
- pilleuses des richesses des peuples du continent spolié et appauvri d’Afrique (pétrole, gaz, or, manganèse, diamant, etc,….),
- responsables de non assistance à peuples en danger de mort, de misère et de maladies endémiques (SIDA, paludisme, lèpre, malnutrition), résultat de la corruption des élites et de la mal gouvernance.
Le G8, puissance esclavagiste de la traite négrière, de la colonisation, de
l’esclavage, coupable de l’affaiblissement de l’Organisation des Nations
Unies inopérante et dans son fonctionnement et dans son efficacité après la
guerre terroriste unilatérale génocidaire anglo-américaine en Irak, en
violation flagrante du Droit international.
Le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine et la Société Savante des Encyclopédistes africains :
- réitèrent leur demande de réparation due aux victimes des la traite négrière, de l’esclavage et de la colonisation en application des résolutions de la Conférence Mondiale des Nations Unies de Durban (28 août au 8 septembre 2001),
- réclament la dissolution du G8 qui confisque le pouvoir d’action dévolu à l’Organisation des Nations Unies ainsi marginalisée,
- exigent à nouveau la refonte de l’Organisation des Nations Unies et la suppression du Conseil de Sécurité avec le Droit de Veto faisant place à une nouvelle organisation plus efficace et plus démocratique pour la protection de l’ordre mondial et l’avènement d’une paix durable partout, pour tous,
- en appellent à la société civile et à la conscience mondiale de condamner d’avance les décisions adoptées sans apport de la société civile au sommet d’Evian, encadré par l’armée mercenaire et de répression, attroupée à cet effet contre les associations et les forces démocratiques des organisations de défense des libertés fondamentales,
- et enfin, appellent au démantèlement des armes nucléaires détenues par les puissances du G8, responsables des guerres mondiales génocidaires.
LE 31 MAI 2003.
Pour le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine Coordinateur International, Professeur Kapet de BANA
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LE PLAN D’ACTION du G8 ou le Nouveau
« CODE NOIR » imposé aux nouveaux négriers mal élus.
§
Le G8 et l’Afrique,
c’est-à-dire les 8 grandes puissances de la terre et leur politique africaine
avec pour point d’appui
le NEPAD, c’est-à-dire le Nouveau Partenariat pour le Développement
du continent africain.
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LE PLAN D’ACTION du G8 ou le Nouveau
« CODE NOIR » imposé aux nouveaux négriers mal élus.
§
Le G8 et l’Afrique, c’est-à-dire les 8 grandes puissances de la terre et leur politique africaine avec pour point d’appui
le NEPAD, c’est-à-dire le Nouveau Partenariat pour le Développement du continent africain.
Le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine revient sur ce débat réitérer sa contribution et rappeler deux clarifications de méthode d’ordre pédagogique :
Première clarification : Ne pas confondre l’objet et la méthode :
1) Il s’agit de la politique des 8 grandes puissances les plus industrialisées du monde vis à vis de l’Afrique dans le cadre d’un nouveau partenariat pour le développement. Cet objet est excellent mais avant le nouveau partenariat, il conviendrait de préciser et clarifier ce qu’était l’ancien partenariat ; le nouveau supposant qu’il a existé une autre forme de partenariat qui, à notre connaissance, était fondé sur le rapport de domination maître – esclave, le premier dominant le second, l’exploitant, presque le chosifiant, détruisant ou aliénant en lui toutes les ressources ou énergies de développement et d’épanouissement par des lois scélérates du « CODE NOIR » dont les suppôts locaux sont les cinq membres fondateurs du NEPAD invités à Evian.
2) C’est pourquoi tout esprit clairvoyant ne peut constater que :
- Ni Wade, en proie avec la rébellion indépendantiste de Casamance et de surcroît incapable de réparer des vieux bateaux ou autres embarcations maritimes - mouroirs laissés par le français Sédar Senghor et Diouf, après 40 ans de pouvoir de mystification intellectuelle purement phraséologique et sans sécurité de vision pour sortir le peuple sénégalais du sous - développement et des misères endémiques,
- ni Thabo Mbeki, sans politique de changement crédible à même de venir à bout des séquelles de l’apartheid laissant les peuples sud - africains mourir du SIDA et de la famine, faute d’une politique sanitaire efficace,
- ni Bouteflika, enlisé dans la corruption, incapable d’une politique ne serait-ce que de construction de logements sécurisants pour le vaillant peuple algérien, triplement victime du terrorisme intégriste, du népotisme d’Etat et du négativisme de vision politique,
- ni Obasanjo, dictateur assassin qui s’accroche au pouvoir, incapable de sauver son pays de la loi des sanguinaires de la charria, de l’intégrisme religieux, mafieux, et de la corruption de l’élite,
- ni Moubarak, partagé entre sa politique nébuleuse de l’arabisme intégriste et de l’africanisme sans conviction n’incarnant aucune crédibilité quant à la légitimité d’une vision africaine, etc, etc,
ne sont en condition d’incarner les vraies aspirations des peuples d’Afrique assoiffés de justice et de Paix. C’est dire que cette pléthore des cinq négriers corrompus, plus au service des intérêts des anciennes puissances coloniales esclavagistes, est condamnée à disparaître comme tout échafaudage factice du genre.
Et ce sera adieu au NEPAD, ni vu , ni connu par les populations africaines non associées.
Deuxième clarification :
C’est la définition des fondamentaux qui fixent un faisceau de règles de comportement codifiées dans un Plan d’action dicté par le G8 à suivre par les Chefs d’Etat corrompus contractants et non co-contractants , pour ne pas dire partenaires non délibérants mais plutôt exécutants. Cette méthode du G8 est mauvaise voire frustrante à deux niveaux :
1) Au niveau des dirigeants africains qui ne peuvent pas s’exécuter pour la bonne raison qu’en appliquant ce Plan d’Action du G8, presque tous les Chefs d’Etat mal élus quitteraient le pouvoir, renversés par la démocratie participative et pluraliste de bonne gouvernance transparente alternante qu’ils redoutent.
2) Ce plan d’action du G8 ne peut pas non plus être appliqué par les peuples qui ne sont pas concernés directement ni par consultation démocratique (genre référendum), ni par l’information pédagogique éducative organisée ; la société civile nationale et sa composante diaspora ayant été écartées ou simplement ignorées.
Aussi, face à toutes ces anomalies pour ne pas dire ignominies humiliantes pour les peuples victimes d’Afrique, le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine l’a fait savoir à tous les Chefs d’Etat de l’Union Africaine comme aux 8 grandes puissances du G8 concernées ainsi qu’à la communauté internationale des Nations Unies complices et inopérantes dans un Mémorandum lisible sur notre site Internet : « Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org/docs/cmdp/cmdp_cpress36.pdf , communication également lisible sur le site Africatime.com : http://www.africatime.com/afrique/index.asp.
Rappelons enfin les différentes contributions et travaux ou communications du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine et de la Société Savante des Encyclopédistes africains, principales sociétés civiles panafricaines indépendantes :
1) Les états africains face à leur diaspora d’Europe, d’Asie, d’Amérique, d’Australie : http://africa.smol.org/docs/cmdp/cmdp_04.pdf
2) Manifeste et Mémorandum du C.M.D.P. aux dirigeants et Chefs d’Etat africains, à l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Unité Africaine (OUA et UA) pour la participation de la Diaspora Panafricaine et des Peuples Noirs à la reconstruction et au développement démocratique du continent africain. Comment réussir le NEPAD ? le 31 mars 2002 : http://africa.smol.org/docs/ency/ency.actu04.pdf
3) Communication du C.M.D.P et du C.R.E.M sur les antennes de la radio internationale Africa N°1 concernant le NEPAD et le plan d’action du G8 pour le développement de l’Afrique, le 8 juillet 2002, présentée à la Conférence de Kananaskis au Canada :« De l’O.U.A. à l’U.A. pour que l’Unité africaine triomphe ! ». Du plan de Lagos (1980) au NEPAD (2002) – Mode d’emploi du NEPAD :
http://africa.smol.org/docs/ency/ency.actu06.pdf
Communication envoyée aux 5 chefs d’état fondateurs du NEPAD : Monsieur Thabo MBEKI, Maître Aboulaye WADE, Monsieur BOUTEFLIKA, Monsieur OBASANJO, Monsieur MOUBARAK, le 10 juillet 2002.
En effet, le pédagogue et acteur de l’histoire que je suis considère que, pour sortir l’Afrique du sous - développement généré par la traite négrière, la colonisation et le partage de l’Afrique, l’esclavage et l’exploitation par le pillage des ressources, la corruption des dirigeants et des élites, ce soit par l’application stricte du Plan d’Action de la Conférence Mondiale des Nations Unies de Durban (Afrique du Sud) du 28 août au 8 septembre 2001, reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme CRIMES CONTRE L’HUMANITE et impliquant la réparation due aux victimes.
C’est sur ce terrain là que le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine, aux côtés de toutes les forces et les organisations de défense des libertés fondamentales et des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, œuvre en vue de tout développement pour une Paix durable.
Autrement dit, du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement Nord – Sud de Cancun au Mexique (1981) où le Président Mitterrand, accompagné d’Houphouët Boigny, l’invité de l’Afrique, s’est érigé « avocat de l’Afrique », à la Conférence d’Evian où le Président Chirac, en compagnie des cinq dirigeants africains auto-désignés, s’est aussi auto – proclamé « avocat de l’Afrique » et la chanson recommence et l’Afrique s’enfonce sans défense dans les grandes endémies : SIDA, paludisme, lèpre, famine, et autres guerres civiles ou tribales, corruption, impunité, malgouvernance, …….
Le 8 juin 2003.
Pour le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine, le Coordinateur International,
Professeur Kapet de BANA.
CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM 85, Bd. Saint-Michel – 75005- PARIS – tél/fax : 01.43.25.80.50.
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COMMUNICATION
du CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE en partenariat avec la SOCIETE SAVANTE des ENCYCLOPEDISTES AFRICAINS
à la TABLE RONDE
organisée par
LES AMIS DE LA TERRE et SURVIE sous l’égide
de la Fédération des Travailleurs Africains en France.
L’AFRIQUE POUR LA
MONDIALISATION DÉMOCRATIQUE CONTRE LA MONDIALISATION
EURO-AMÉRICAINE LIBÉRALE.
Maison de l’Arbre MONTREUIL
Samedi 5 MAI 2001.
CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE
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L’AFRIQUE
FACE à LA MONDIALISATION LIBÉRALE
Comment parler d’état des lieux en matière de mondialisation dite libérale sans définir auparavant ce que le mot mondialisation libérale veut dire. Idéologiquement, économiquement, intellectuellement, disons que la mondialisation peut s’entendre comme étant une action et libérale comme un produit. Si par libérale ou libéralisme, on entend un produit mondial, ou un produit que l’on propose au monde, précisons que, quand on est face à un événement et qu’on se trouve devant le fait accompli, sans en être concerné, alors, on cherche d’abord à savoir ce en quoi on est concerné ou ce en quoi on serait concerné. Est-ce que la mondialisation est un phénomène automatique, inéluctable ou un processus qui relève des volontés conjuguées ou concertées des parties concernées ?
Tel que le sujet est formulé, « l’Afrique face à la mondialisation libérale », il nous faut comprendre que l’Afrique est placée devant un phénomène qui se produit indépendamment de sa volonté et qui en même temps, s’impose à elle et l’oblige à être sans agir. Mais si elle ne peut pas agir, nous pensons qu’elle peut réagir. Donc, nous disons que l’Afrique face à la mondialisation libérale doit réagir. Mais comment réagir ? Puisque toute action appelle une réaction, l’Afrique réagira en fonction de l’action qui l’interpelle mais, sous quelle forme cette action dont la nature s’appelle mondialisation libérale, se manifeste-t-elle, et ce, par rapport à l’Afrique ?
Ceci appelle la définition de la mondialisation libérale dans un premier temps et en second lieu, les formes de manifestations de celle-ci. Qu’est-ce que la mondialisation libérale ? Disons tout simplement, du point de vue des encyclopédistes africains, que c’est la nouvelle conception de l’impérialisme occidental américanisé de soumettre les peuples en retard de développement à la consommation de ses produits finis, exportés clés en mains pour régenter l’espace économique mondial avec tout ce que cela comporte de domination militaire et culturelle.
En ce qui concerne l’Afrique, nous voulons dire, l’Afrique des Africains, notre alternative de la mondialisation, c’est d’abord la liberté avant le libéralisme. Qu’est-ce que cela veut dire, sinon la trilogie : liberté – égalité – coopération ou solidarité dans l’interdépendance. Et pour ce faire, c’est d’abord la mondialisation de la liberté, la mondialisation des droits de l’homme, la mondialisation de la démocratie pluraliste et participative et enfin la coopération entre les peuples souverains interdépendants.
Disons que l’Afrique, face à la mondialisation libérale, sauvage, inhumaine, hégémonique, pilleuse, spoliatrice, génocidaire, aliénante doit opposer une mondialisation démocratique, solidaire, humaniste et émancipatrice des peuples.
Dans un document d’expert et d’éthique, la Société Savante des Encyclopédistes africains a défini les préalables que l’Afrique offre en alternative de la mondialisation libérale occidentale. En voici un extrait de ce rapport déposé à l’UNESCO pour les Nations Unies à l’attention des différentes composantes de la communauté internationale. Ce rapport est intitulé « l’évaluation de la part et de l’apport de l’Afrique dans le patrimoine commun de l’Humanité » et par lequel nous demandons à ce que soit établi un diagnostic analytique et critique de la situation mondiale continent par continent dans le triple domaine :
1) Politique : la situation des libertés en termes de souveraineté des peuples disposant d’eux- mêmes et des droits de l’homme et de l’exercice de la démocratie par les citoyens libres et responsables.
2) Economique : richesses naturelles et ressources humaines et niveau de développement technique, scientifique et technologique.
3) Culturel et social : en termes de niveau de vie, de conditions d’existence (notamment éducation, santé..).
Ainsi ce diagnostic sera l’objet d’un état des lieux préalable à l’organisation d’un nouvel ordre mondial politique et économique impliquant l’élaboration concertée par les populations libres des cinq continents, d’une nouvelle stratégie de redistribution des ressources mondiales. Ceci revient à exiger que l’occident, jusqu’ici seul détenteur de moyens scientifiques et technologiques de contrôle de l’espace vital dont l’Afrique, notamment, est servilement tributaire, se réajuste et restitue le trop perçu au détriment des autres peuples injustement privés de leurs richesses au profit de l’Europe inhumainement libérale à travers les manifestations des réseaux pilleurs et mafieux à l’exemple de France-Afrique bien connu comme rafleur des matières premières stratégiques précieuses par ELF (pétrole ,gaz, diamants, manganèse, or, etc, etc, etc)
ETAT DES LIEUX DE L’AFRIQUE ENDETTEE
Les causes génératrices de la dette :
- les causes historiques :
• La traite négrière.
• L’Afrique écumée de ses forces humaines productrices.
• Le génocide esclavagiste arabe et européen.
• La domination coloniale et le pillage des ressources :
- acculturation et aliénation spirituelle et religieuse, notamment islamique et chrétienne.
- les causes actuelles :
• L’installation du néocolonialisme et la corruption des élites.
• L’abâtardisation culturelle et l’absence des systèmes éducatifs de formation pour le développement intégré durable.
• L’inefficacité des structures des Nations Unies incapables de se réformer pour garantir la Paix dans le Monde.
• La médiocrité, par exemple, de l’UNESCO incapable de transcender les structures culturelles néocoloniales et impérialistes occidentales, séquelles de l’après deux grandes guerres qui hantent toujours les esprits des dirigeants actuels de cette organisation internationale ankylosée à vocation universelle.
Tout ceci génère l’enlisement d’un monde unipolaire sous l’emprise américaine inhumaine avec ses satellites de sous-traitance européens férocement rivés à leur proie nourricière qu’est toujours l’Afrique, détentrice des richesses stratégiques que constituent le diamant, l’or, le pétrole, le gaz, le cobalt, le café, le cacao, les bananes, le fer, le manganèse et autres ressources humaines surexploitées sans oublier les produits de l’élevage et de la pêche désormais également piratés par des explorateurs sans vergogne qu’on dirait encore à la manière des conquistadores sur les côtes d’Afrique.
Voilà ce que nous devons dire concernant les causes plutôt de l’endettement inversé de l’Europe envers l’Afrique écumée, pillée, spoliée, acculturée, spirituellement aliénée.
C’est le lieu de clarifier une fois pour toutes que c’est l’Afrique ainsi écumée qui attend de l’Europe, pilleuse tel que signalé ci-dessus, la restitution et la réparation et, ce faisant, nous condamnons le Pape Jean Paul II et tous ceux qui, comme lui, marchands de la spiritualité missionnaire esclavagiste, parlent tantôt de la remise de la dette, tantôt de la restructuration de la dette, tantôt de l’échelonnement de la dette, tantôt de la reconversion de la dette, tantôt de l’allégement de celle-ci et autres balivernes du genre. Aussi pour les Encyclopédistes africains, il n’en n’est rien de tout cela, il s’agit purement et simplement que l’Europe, à l’exemple de la restitution des biens volés au peuple juif et le pardon qui lui est adressé pour le génocide dont il a été victime de la part de l’Europe nazie, comprenne qu’il s’agit de la même exigence de réparation du génocide commis envers l’Afrique.
Peu importe les méthodes et les manières par lesquelles chacun des génocides a été orchestré. Les peuples en ont été saignés dans leur chair et continuent de souffrir des syndromes traumatiques.
Pour l’évaluation de cette réparation, la Société Savante des Encyclopédistes africains et le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine ont interpellé l’O.U.A. et les Nations Unies par les six impératifs pour la mise en place d’une commission internationale en liaison avec les commissions nationales d’estimation des préjudices subis par chaque population noire concernée de l’Afrique et des Amériques.
C’est à cela que nous travaillons et ne cesserons d’y veiller jusqu’à l’aboutissement des résultats escomptés, attendus par notre peuple et le jugement de l’histoire que notre génération doit assumer et nous réaffirmons que la Paix mondiale durable est à ce prix.
Il nous faut presque une religion et une théologie de la libération pour une Afrique libre, prospère et compétitive si nous voulons dépasser notre passé douloureux par rapport à l’apport et la part de notre riche continent, berceau de l’Humanité dans le patrimoine commun de l’Humanité.
Sinon, à l’heure où nous parlons, à l’aube du 21ème siècle, à qui profitent l’or, le diamant, le pétrole, le gaz de divers pays pris au hasard parmi la soixantaine de nos Etats, l’Algérie, le Congo, le Soudan, l’Angola, le Maroc, le Gabon, le Nigeria, la Guinée, le Tchad et terminons cette liste sélectionnée par le Cameroun, le gouvernement le plus corrompu offert en exemple sur l’échiquier mondial.
De la même manière qu’on prétend qu’au moment de la traite négrière, les gouvernements barbares esclavagistes d’Europe auraient traité avec quelques chefs de clans, complices forcés africains, nous signalons avec force que les mêmes puissances esclavagistes négrières d’hier, sont entrain aujourd’hui de piller et de tuer nos populations en se servant de la complicité de ces nouveaux africains dictateurs génocidaires des pouvoirs néocoloniaux que l’occident a installés pour continuer son crime de pillage et de marginalisation de
C’est à cette situation que le Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine s’oppose en travaillant et en luttant pour la renaissance africaine des cendres de la traite négrière, de la domination coloniale, et du néocolonialisme corrompu génocidaire pour l’émergence d’une véritable Afrique libre, prospère, solidaire et compétitive.
Dénoncer le mal, c’est bien ! Guérir le mal, c’est mieux !
C’est le combat du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine.
Car, nous disons que la mondialisation sera démocratique et respectueuse des libertés des peuples souverains ou ne sera pas et que, c’est quand l’Afrique se libérera, que le monde s’humanisera.
Pour le Collectif,
Professeur Kapet de BANA.
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