• Aucun résultat trouvé

Ouyahia et Sellal condamnés à 15 et 12 ans de prison ferme

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Ouyahia et Sellal condamnés à 15 et 12 ans de prison ferme"

Copied!
22
0
0

Texte intégral

(1)

LE WALI D’ORAN A ÉTÉ L’UN DES ARTISANS DE CE PROJET

ORAN CITY TOUR, C’EST PARTI

Mercredi 11 Décembre 2019 - N°7819 - Prix: 20 DA - 13, Cité Djamel Oran - Tél: 041 85 80 48 - Fax: 041 85 82 54 - www.ouestribune-dz.com P. 7

Ouyahia et Sellal condamnés à 15 et 12 ans de prison ferme

Lire page 2

ALORS QUE LES PEINES ALLAIENT DE L’ACQUITTEMENT À LA PRISON FERME

A 24 HEURES DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

L’INSOUTENABLE ATTENTE DES CANDIDATS

P. 3

FAF

REPORT DE TOUTES LES COMPÉTITIONS JUSQU’AU 15 DÉCEMBRE

P. 13

P. 2

MODALITÉS DE TRAITEMENT DES COMPTES DEVISES

DES PARTICULIERS

LES

EXPLICATIONS DE LA

BANQUE

D’ALGÉRIE

(2)

2

Ouest Tribune

Mercredi 11 Décembre 2019

E VENEMENT

PRÉSIDENTIELLE DU 12 DÉCEMBRE

Plus de 24 millions d’électeurs appelés aux urnes jeudi

P

lus de 24 millions d’électeurs algériens seront appelés aux urnes jeudi pour l’élection présidentielle, considérée com- me cruciale et décisive pour sortir le pays de la crise politique qu’il traverse depuis plu- sieurs mois. Au total 24.474.161 électeurs, dont 914.308 inscrits au niveau des centres diplo- matiques et consulaires à l’étranger, ont été recensés lors de l’opération de révision pé- riodique des listes électorales, effectuée du 12 au 17 octobre dernier, par l’Autorité natio- nale indépendante des élections (ANIE). Le nombre des nouveaux inscrits durant la révi- sion périodique s’élève à 289.643 électeurs, tandis que le nombre des radiés a atteint, du- rant la même opération, un total de 123.239 électeurs, précise l’ANIE, relevant que le nom- bre de l’électorat a augmenté de 165.804 élec- teurs, soit une hausse de 0,67%. Concernant l’encadrement de l’opération de vote, l’ANIE a fait état de la mobilisation de 501.031 enca- dreurs, dont 427.854 encadreurs de bureaux de vote et 66.410 encadreurs de centres de vote, outre 6.164 encadreurs des commis- sions électorales communales de vote, 147 encadreurs des commissions électorales de wilaya, ainsi que 456 encadreurs des com- missions électorales diplomatiques ou con- sulaires. En outre, 61.014 bureaux de vote ont été mobilisés à travers le territoire national, dont 135 bureaux itinérants, répartis comme suit : 30.301 bureaux pour hommes, 26.569 bureaux pour femmes et 4.009 bureaux mix- tes. Quant au nombre des centres de vote, il est de 13.181 centres, dont 1.756 centres pour femmes. Le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, avait assuré, dans ce cadre, que les procédures qui seront adoptées en prévision de ce rendez-vous électoral et le système informatique qui sera utilisé pour la surveillan- ce et l’assainissement des listes du corps électoral, «relèguera la fraude au domaine de l’impossible». Il a soutenu, également, que l’objectif derrière la Présidentielle de jeudi prochain est «au-dessus des conceptions de certains individus», affirmant qu’elle «consti- tuera une plate-forme solide pour les échéan- ces électorales futures», comme elle repré- sente «la base du changement du régime qui n’a eu de cesse de compter sur les méthodes corrompues et disperser les coalitions devant la primauté de maigres intérêts». Le président de l’ANIE a exhorté, à cet effet, les électeurs à prendre part à ce rendez-vous «historique et crucial» que connaitra le pays, estimant que

«le futur président devra être en mesure de prendre des décisions courageuses, et le ci- toyen est appelé à voter en faveur de la per- sonne qui lui semble compétente et à la hau- teur de cette responsabilité». Il est à rappeler que les électeurs de la communauté nationale établie à l’étranger ont commencé à voter sa- medi. Ils sont 914.308 électeurs inscrits au niveau des centres diplomatiques et consu- laires à l’étranger, selon le fichier électoral national électronique élaboré par l’ANIE. Le responsable de la communication de l’ANIE, Ali Draâ, avait annoncé, jeudi, que le début du vote pour le scrutin présidentiel pour la com- munauté nationale établie à l’étranger débute- ra samedi 7 décembre, alors que le vote pour les bureaux itinérants est prévu 72 heures avant le jour du scrutin du 12 décembre.

PRÉSIDENTIELLE DU 12 DÉCEMBRE

La communauté établie à Paris continue de voter dans de «bonnes conditions»

L

’opération du vote des mem

bres de la communauté al- gérienne établie à Paris, dans le cadre de l’élection présidentiel- le du 12 décembre, se poursui- vait mardi dans de «bonnes con- ditions», selon le représentant de l’Autorité nationale indépen- dante des élections (ANIE). Sai- sissant l’occasion, notamment, de la grève générale en France, des membres de la communau- té nationale établis à Paris se sont déplacés, au quatrième jour du début du scrutin, au niveau des cinq circonscriptions consulaires constituant la Zone 1 (Créteil, Bobi- gny, Pontoise, Nanterre et Paris) pour accomplir leur devoir électo- ral pour l’élection d’un président de la République parmi les cinq candidats retenus (Tebboune, Benflis, Bengrina, Mihoubi et Belaid).

«Nous comptons 319.328 électeurs dans la Zone 1, dont 83.999 à Créteil qui est com- prend 8 bureaux de vote dont un délocalisé, 81.098 à Bobigny (12 bureaux de vote), 62.944 (14 bureaux dont 12 délocalisés),

51.258 à Nanterre (12 bureaux dont 5 délocalisés) et 40.127 à Paris (11 bureaux de vote dont 6 délocalisés)», a déclaré à l’APS le Coordinateur de l’ANIE pour la Zone 1, Boualem Boure- nane. Interrogé sur le taux de par- ticipation, M. Bourenane a dé- claré que le taux enregistré de- puis samedi était «appréciable», relevant, néanmoins, des actes de perturbation à l’extérieur de des enceintes consulaires. «Les conditions du travail et du vote sont excellentes.

Toutefois, nous avons enre- gistré des perturbations causées par des manifestants qui sont contre l’élection, qui se sont ras- semblés en face des circonscrip- tions consulaires et intimident toute personne voulant accom- plir son devoir électoral», a-t-il déclaré, estimant que ce genre de comportement «est loin de représenter le slogan de +sil- miya silmiya+ (pacifique-pacifi- que). Rencontrée au niveau du Consulat général de Paris après avoir accompli son devoir élec- toral, une veille dame a précisé

que son geste témoigne de son

«respect profond» à l’Algérie qui

«vit actuellement une crise poli- tique, d’où mon déplacement pour accomplir mon devoir, mal- gré que certains manifestants ont tenté de me dissuader».

Lui emboîtant le pas, une autre dame a exprimé son respect à ceux qui sont contre le vote, tout en fustigeant «ceux qui intimi- dent les personnes qui veulent voter». «J’ai toujours voté.

Aujourd’hui et plus que jamais je dois le faire. Notre pays est en dan- ger. Nous n’avons pas le droit de rater cette chance historique qui nous ai offerte pour élire un Prési- dent en toute démocratie et pour une nouvelle République», a-t- elle précisé. «On dit qu’il y a que des vieux qui votent.

C’est faux. Je suis jeune et je suis venu voter pour barrer la route à tous ceux qui veulent détruire notre pays. C’est une occasion à ne pas rater», a dé- claré Mourad, un jeune d’une trentaine d’années. «Je faisais partie de ceux qui sont sortis les premiers temps contre l’ancien

régime. Aujourd’hui, tout cela fait partie du passé. Il est temps de tourner la page et d’avoir un pré- sident de la République digne de ce nom. Je vote pour une Algérie nouvelle», a déclaré, pour sa part, Malik, la quarantaine bien entamée.

Pour sa part, Malika n’a pas cessé de dénoncer les agissements de ceux qui se manifestent en face du Consulat général et qui barrent la route à tous ceux qui veulent accomplir leur devoir électoral.

«Je vote malgré eux.

C’est un devoir envers notre pays. La police doit faire son tra- vail et ne pas les laisser appro- cher les électeurs», a-t-elle dit.

Venus avec ses deux petits-en- fants, un vieil homme a fait sa- voir qu’il n’a jamais raté un vote de sa vie. Pour lui, c’est un de- voir que «nous devons assu- mer et inculquer à nos futurs enfants. Inchallah le nouveau président que nous choisirons sera la hauteur des attentes de tous les Algériens et bannira à tout jamais la corruption et la bu- reaucratie et donnera la chance aux jeunes».

ALORS QUE LES PEINES ALLAIENT DE L’ACQUITTEMENT À LA PRISON FERME

Ouyahia et Sellal condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison ferme

Samir Hamiche

L

e juge du Tribunal de Sidi M’Hamed, a prononcé hier le verdict à l’encontre de plusieurs anciens ministres et hommes d’affaires impliqués dans le dossier de montage auto- mobile et financement occulte de la campagne électorale de l’ex- président Abdelaziz Bouteflika.

Après quatre jours qu’a duré le procès, le juge a prononcé des sentences de prison ferme allant jusqu’à 20 ans de prison ferme.

En plus des peines de prison, des décisions d’acquittement ont été prononcées par le juge du Tribunal de Sidi M’Hamed.

Ainsi, c’est l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines, Ab- deslam Bouchouareb qui a éco- pé de la peine la plus lourde, en plus d’un mandat d’arrêt inter- national, jugé en contumace étant donné que le prévenu se trouve actuellement à l’étranger, en fuite. De son côté, l’ancien Premier ministre Ahmed Ouya- hia, a écopé de la peine de 15 ans de prison ferme. Il est suivi d’un autre ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal en l’occurren- ce, qui a été condamné quant à lui, à 12 ans de prison ferme. Ce dernier, est tenu également de

s’acquitter d’une amende de 100 millions de centimes. Il est à si- gnaler, que les deux anciens Premiers ministres ont été pour- suivis pour dilapidation de de- niers publics, octroi d’indus avantages et abus de fonction dans l’affaire de montage auto- mobile. Quant à Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda, ayant été tous les deux anciens ministres de l’Industrie, ils ont été condam- nés à 10 ans de prison ferme.

L’homme d’affaires, PDG du groupe des travaux publics ET- RHB et ancien président du FCE, Ali Haddad, a été condam- né à 7 ans de prison ferme tout comme l’homme d’affaires Ah- med Mazouz qui a écopé de la même peine. Par ailleurs, l’hom- me d’affaires Hassan Larbaoui, propriétaire de KIA, a été con- damné à 6 ans de prison ferme et la peine de 3 ans de prison ferme a été prononcée contre le Pdg du groupe IVAL, Mohamed Bairi. Quant à l’ex-wali de Bou- merdes, Nouria Yamina Zerhou- ni, elle a été condamnée par le Tribunal de Sidi M’Hamed à 5 ans de prison ferme. Par ailleurs, le fils de Abdelmalek Sellal, Fa- res Sellal, condamné à trois ans de prison ferme. La même peine a été prononcée à l’encontre de

l’ex-PDG de la Banque nationa- le d’Algérie (BNA), Aboud Achour. L’ex-sénateur Chayed Hamoud a été condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis. La même sentence a été prononcée à l’encontre d’un em- ployé du groupe ETRHB, Malek Hadj Saïd. Enfin, le Tribunal de Sidi M’Hamed a prononcé un ac- quittement au profit de Abdelgha- ni Zaalane, ancien ministre des Travaux publics et des Trans- ports. Malgré l’acquittement, Zaalane restera en prison puis- qu’il est placé sous mandat de dépôt dans l’affaire de l’ex-Di- recteur général de la Sûreté na- tionale Abdelghani Hamel. Il est à rappeler, que le Procureur de la République près le Tribunal de Sidi M’Hamed, avait requis 20 ans de prison à l’encontre des deux anciens Premiers mi- nistres Ahmed Ouyahia et Ab- delmalek Sellal qui écopent tous les deux de 15 ans de prison fer- me, assortie d’une amende d’un (1) million de DA. La même pei- ne a été requise contre l’ancien ministre de l’Industrie et des Mi- nes, Abdessalem Bouchouareb qui se trouve à l’étranger, en fui- te. Un mandat d’arrêt internatio- nal a été aussi émis contre lui.

Egalement, le Procureur de la

République a requis 15 ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA à l’encontre des anciens ministres de l’Industrie, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bed- da. Il a aussi requis une peine de 10 ans de prison ferme et une amende de 1 million de DA con- tre l’ancien wali de Boumerdes, Yamina Zerhouni et 10 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA con- tre l’ancien ministre des Travaux publics et des transports, Abdel- ghani Zaalane. Par ailleurs, le Procureur de la République a re- quis une peine de 10 ans de pri- son ferme assortie d’une amen- de de trois (3) millions de DA à l’encontre de Ali Haddad, Ferrat Ahmed et Hadj Malek Saïd, ain- si qu’une peine de 10 ans de pri- son ferme assortie d’une amen- de d’un (01) million de DA à l’en- contre des hommes d’affaires Mohamed Baïri, Maazouz Moha- med, Achour Abboud, Hassan Laarbaoui et Nemroud Abdelka- der. Impliqué également dans la même affaire, le fils de Abdel- malek Sellal, Fares, a eu une peine requise à son encontre de 8 ans de prison ferme et 3 mil- lions de dinars d’amende, tout comme les accusés Semai Ka- rim et Semai Mustapha.

(3)

3

Ouest Tribune Mercredi 11 Décembre 2019

E VENEMENT

Par Abdelmadjid Blidi

Le temps

des grands doutes

Les démocraties occidentales ne sont pas dans leurs meilleurs jours. Elles ont perdu de leur sacralité et sont sujettes à la critique et aux interrogations. C’est comme si quel- que chose s’essoufflait dans ce mécanisme qui pendant longtemps a été le modèle sans faille de la gouvernance et de la liberté.

Bien sûr la question centrale qui doit être posée aujourd’hui, c’est de savoir si cette si- tuation est le fait du système en lui-même ou des hommes qui ont en charge la destinée de ces grands pays. Les critiques à l’intérieur même de ces pays, se font entendre à lon- gueur de journée, de plateaux télévisés et de comptes sociaux. Tout ou presque tout est remis en cause par les uns et les autres et tous ont la fâcheuse sensation de voir quel- que chose de sacré se perdre sous leurs yeux. Et pour leur malheur sans pouvoir y remédier. Le peuple décideur n’est plus aus- si souverain que l’exige la philosophie de ce mode de gouvernance. Il y a comme une rupture consommée entre l’élite et les peu- ples, et cela se traduit souvent sur le terrain par des brutalités que l’on ne croyait possi- ble que dans les régimes totalitaires. Ça se traduit aussi par la paralysie des institutions et des remises en question et en cause des parlements et des gouvernements. C‘est pour nous résumer, le temps des grands doutes.

Ce qui se passe en France, en Grande Bre- tagne et aux Etats-Unis, secoue les convic- tions. La France est depuis plus d’un an avec les Gilets Jaunes et depuis une semaine avec la nouvelle loi des retraites, un grand champ de batailles entre les services de l’ordre et les manifestants. Des scènes de guérilla ur- baines qui annoncent la fin des débats apai- sés au sein des représentations des peuples.

Le parlement n’est plus ce réceptacle du dé- bat et de la contradiction. Le débat est jeté dans la rue, et de ce débat il n’en reste plus que la violence.

En Grande Bretagne, la société est plus divisée que jamais et la succession des ren- dez-vous électoraux n’a pas tranché. Encore une fois, c’est le retour aux urnes et encore une fois, il n’est pas dit que ce sera la fin des divisions concernant le Brexit, mais aussi de bien d’autres choses qui divisent les Britan- niques et remettent en cause leur modèle de gouvernance.

Aux Etats-Unis, les choses sont encore pi- res qu’ailleurs. La grande démocratie au monde voit tous ses vieux démons refaire surface. Du racisme assumé aux doutes du patriotisme concernant le premier citoyen américain, à savoir le président Donald Trump, aujourd’hui concerné par une pro- cédure de destitution qui a divisé en deux le pays et mis en guerre déclaré les deux grands partis du pays à savoir les démo- crates et les républicains. La haine a pris le pas sur la raison et les Américains se demandent aujourd’hui, si cette démocra- tie qui fait monter à la plus haute fonction de l’Etat des politiques comme Trump, n’est pas arrivée au bout de sa logique. Le seul fait de poser une telle question, est déjà en soi la fin d’un modèle.

A 24 HEURES DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

L’insoutenable attente des candidats

Ils savent qu’ils jouent leur crédibilité politique et chacun espère décrocher le quitus populaire. Ils sont d’ailleurs déjà dans l’ambiance du vote, puisqu’ils sont accrochés à leur téléphone prenant des nouvelles des opérations de vote qui ont déjà débuté

dans l’émigration et les zones reculées de la République

Nadera Belkacemi

A

quelques 24 heures de l’ouverture des bu reaux de vote pour l’élection présidentielle, la scène nationale bouillonne de débats entre ceux qui veulent en faire la fête de la démocra- tie et ceux qui estiment que le scrutin n’est pas la solution.

Les deux opinions s’expriment à travers des marches popu- laires et des «tiraillements»

dans le cyberespace. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’à la veille du vote et pendant tout le temps qu’a duré la campagne électora- le, aucun incident grave n’a été enregistré à travers tout le terri- toire national. Les Algériens ont su rester pacifiques, d’un côté comme de l’autre. Et aujourd’hui, tout porte à croire que dans l’en- semble du pays, les opérations de vote se dérouleront dans le calme et la sérénité, même si le débat demeure par moment tendu entre les pros et les anti- présidentielle. Les cinq candi- dats qui ont tenté, 21 jours du- rant, de convaincre un maxi- mum de citoyens, sont présen- tement dans leur permanence, entourés de leurs proches col- laborateurs et attendent avec

une pointe d’impatience l’ouverture des bureaux de vote. Ils savent qu’ils jouent leur crédibilité politique et cha- cun espère décrocher le qui- tus populaire.Ils sont d’ailleurs déjà dans l’ambiance du vote, puisqu’ils sont accrochés à leurs téléphones prenant des nouvelles des opérations de vote qui ont déjà débuté dans l’émigration et les zones recu- lées de la République. En ef- fet, les Algériens ont déjà com- mencé à voter. Ceux de l’émi- gration ont «ouvert le bal» dès samedi dernier. L’on a, certes, enregistré quelques incidents dans certains centres de vote, en France notamment, mais cela n’a pas affecté le dérou- lement général de l’opération, sortie du week-end, les opéra- tions se sont poursuivies dans une ambiance assez détendue dans la quasi-totalité des si- tes ouverts par les consultants pour la circonstance.

Les échos qui parviennent d’Europe, font état d’un dépas- sement des incidents. Ainsi, le coordonnateur de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Kazi-Tani Abdelkader, a qualifié, hier, à Marseille, la participation des

membres de la communauté nationale établie dans les 5 cir- conscriptions consulaires du sud de la France au scrutin pour la présidentielle du 12 décembre de «flux régulier et permanent». M. Kazi-Tani a indiqué que la participation des ressortissants algériens éta- blis à Bordeaux, Marseille, Nice, Toulouse et Montpellier, a bel et bien eu lieu, même si ce n’est pas le «rush habituel»

pour des considérations liées notamment «aux tentatives des opposants à la tenue de l’élection et la grève des trans- ports qui a paralysé la France ces jours-ci». Il a néanmoins, insisté que le fait que «tout a été mis en œuvre» pour per- mettre aux 145.000 ressortis- sants d’accomplir leur devoir à travers les 52 bureaux de vote dans 29 départements, mobilisés dans toute la zone sud, dont les «bureaux délo- calisés». Ce qui a été consta- té au sud de la France, est également enregistré dans tous les autres centres de vote de par le monde.

Cela, pour la communauté algérienne établie à l’étranger.

Pour ce qui concerne les po- pulations des zones éparses,

les électeurs ont commencé à voter, avant-hier au niveau des bureaux itinérants. Hier enco- re, les opérations de vote se déroulaient tout à fait normale- ment. Dans pas mal de zones reculées dans les wilayas du sud, à l’instar d’El Oued, le vote a débuté hier matin, dans de «bonnes conditions» et les électeurs parmi les popula- tions nomades, ont commen- cé à affluer pour glisser leur bulletin dans l’urne.

Après avoir accompli leur devoir électoral, plusieurs ci- toyens ont motivé leur vote par une volonté de contribution à la construction d’un Etat mo- derne à travers des pratiques démocratiques, et seul moyen de préserver la stabilité et la sécurité du pays. C’est dire que le processus est lancé et le finish de ce marathon politi- que unique en son genre en Al- gérie, interviendra aujourd’hui.

Le grand enjeu tient au taux de participation qui répondra à pas mal de questions et donnera, le cas échéant, au prochain président, la crédibilité et la lé- gitimité nécessaire pour enga- ger les réformes politiques profondes que la rue réclame depuis le 22 février dernier.

TUNISIE

Poursuite du vote de la communauté algérienne dans des «conditions normales»

L

es membres de la commu nauté nationale établie en Tunisie continuent à affluer, dans le cadre de la présiden- tielle du 12 décembre, vers les bureaux de vote pour ac- complir leur devoir électoral dans des «conditions norma- les», a indiqué, mardi, le Con- sul général d’Algérie à Tunis, M. Tihami Mohamed. «Depuis le début de l’opération de vote pour les membres de la com-

munauté nationale à l’étran- ger, samedi dernier et pour le quatrième jour consécutif (mardi), nous avons constaté l’affluence des électeurs algé- riens inscrits au Consulat gé- néral à Tunis vers les bureaux de vote dans «des conditions normales», a déclaré M. Tiha- mi à l’APS. «13 972 électeurs sont inscrits au Consulat gé- néral parmi les membres de la communauté nationale établis

dans 11 gouvernorats tunisiens (wilaya)», a souligné le même responsable, précisant que «le vote se fait à travers 3 centres regroupant 8 bureaux». «Tous les moyens sont mobilisés pour faciliter le travail des membres de l’Autorité natio- nale indépendante des élec- tions (ANIE) et des encadreurs au niveau des bureaux et des centres de vote», a-t-il assu- ré. «Un taux d’affluence ac-

ceptable a été enregistré à ce jour par les différentes franges de la communauté résidant dans ces régions, notamment les jeu- nes et les étudiants inscrits dans les universités tunisiennes», a-t- il observé. Trois centres de vote ont été consacrés à la commu- nauté nationale établie en Tuni- sie au niveau de 3 consulats, à savoir: Tunis, le Kef et Gafsa, et le vote se poursuivra jus- qu’à jeudi soir.

SIDI BEL-ABBÈS

Une marche pacifique de soutien à l’élection présidentielle

D

es citoyens, des tra vailleurs et des repré- sentants des branches syndi- cales relevant de l’Union gé- nérale de travailleurs algé- riens (UGTA) à Sidi Bel-Ab- bes ont organisé, mardi, une marche pacifique de soutien à l’élection présidentielle du 12 décembre, tout en dénonçant toute forme d’ingérence étran- gère dans les affaires inter- nes du pays. Les marcheurs, qui se sont regroupés à la pla- ce du «1er novembre» au cen- tre-ville, ont sillonné les artè- res principales de Sidi Bel- Abbès, brandissant des dra- peaux nationaux et des ban- deroles portant des slogans de soutien à l’élection présiden- tielle et à l’institution militaire et de rejet de toute ingérence

étrangère dans les affaires du pays. Ils ont appelé à se ren- dre massivement aux urnes le 12 décembre en vue de pré- server l’unité et la stabilité de l’Algérie et contrecarrer les opportunistes qui £uvrent à semer la discorde et le chaos, a déclaré l’un d’eux. Ils ont également dénoncé l’ingéren- ce du Parlement européen dans les affaires du pays et la vague de violence à laquelle fait l’objet la communauté al- gérienne à l’étranger lors de l’opération de vote et l’agres- sion de journalistes en couver- ture des élections hors du pays. Les manifestants ont exprimé leur soutien indénia- ble à l’armée nationale popu- laire (ANP) et toutes les for- ces de sécurité valorisant leur

rôle de préserver la stabilité et la sécurité dans le pays et protéger des manifestants lors des marches populaires. Ils ont également salué l’indé- pendance de la justice et sa détermination à lutter contre la corruption en infligeant des sanctions aux personnes im- pliquées dans des affaires

portant atteinte à l’économie nationale. Entre autres slo- gans scandés et soulevés lors de cette marche, «Djeich Chaab khawa khawa», «Non à la discorde», «Oui pour les élections», «Non à l’ingéren- ce étrangère dans nos affaires internes» et «Non à la violen- ce contre les électeurs».

Marche de soutien à la présidentielle et rejet de la violence

L

es acteurs de la société civile à Tipasa ont organisé, mardi, une marche pacifique pour appeler à l’impératif du déroulement de la présidentielle de jeudi prochain, dans le calme et la sérénité.

Les participants à cette marche se sont réunis à la place publique de la ville de Tipasa en brandissant l’emblème national et des pancartes exprimant l’impératif de «préser- vation de l’unité nationale en allant voter en force, pour éviter à l’Algérie le chaos et l’anarchie». Les manifestants ont, également, scandé des slogans dénonçant toutes les

formes de violence, notamment les actes enregistrés dans des centres de vote de la communauté algérienne, dans certains pays européens.

Parmi eux Islam Badji, président d’une association juvé- nile, qui a souligné l’impératif pour toutes les franges de la société de «préserver l’Etat et de ne pas se laisser influen- cer par les appels provocateurs contre l’Institution militai- re». Il a qualifié l’accompagnement assuré par l’Armée au Hirak d’»historique et d’unique», nécessitant, selon lui, «en- couragement et valorisation».

TIPASA:

(4)

E VENEMENT

Ouest Tribune

5

Mercredi 11 Décembre 2019

MINES

28 offres techniques retenues pour 13 sites d’exploitation

à Tamanrasset

V

ingt-huit (28) offres techniques ont été re- tenues pour l’exploitation de 13 sites de marbre et de granite dans la wilaya de Tamanrasset, a indiqué mardi à Alger le président du comité de direction de l’Agence nationale des acti- vités minières (ANAM), Dja- mel Khelouf. L’ANAM a procédé à l’ouverture des plis de 29 soumissionnai- res qui ont présenté leurs offres techniques suite à l’avis d’appel d’offres na- tional et international pour la 49e session d’adjudica- tion de 13 permis miniers destinés exclusivement aux pierres décoratives marbre et granite dans la wilaya de Tamanrasset.

Sur le nombre global de ses offres techniques lan- cées en novembre dernier, 28 ont été retenues contre seulement une (01) offre rejetée pour non confor- mité de document au cours de cette séance d’adjudication en présen- ce des soumissionnaires.

Désormais, une commis- sion ad hoc est chargée de l’étude et de l’analyse des offres techniques ac- ceptées. Les soumission- naires des offres techni- ques éligibles, conformé- ment aux dispositions du cahier des charges, seront invités à déposer leur of- fre financière le 25 dé- cembre prochain. Comme pour les plis techniques, l’ouverture des plis finan- ciers se fera

également en séance publique et en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants. A noter que cette opération, dans sa 49ème session d’adjudication a été lan- cée par le ministère de l’In- dustrie et des Mines à tra- vers l’ANAM pour la créa- tion d’un pôle minier dans la wilaya de Tamanrasset, destiné à ces roches déco- ratives. Selon le ministère, l’objectif attendu consiste en la création d’un nouveau pôle minier spécialisé en roches décoratives, princi- palement en granite et marbres «dans une région à fort potentiel minier».

Pour rappel, la précé- dente session d’adjudica- tion (48e) a été lancée en mars de cette année. Elle concernait 8 gisements mi- niers et 21 carrières répar- tis sur 15 wilayas du pays. Il en avait résulté l’attribution de 18 permis miniers pour un montant global de 497 millions de DA.

COUR DES COMPTES

Rationalisation de la dépense publique

et transparence dans la gestion des ressources

La Cour des Comptes, qui vient de publier son rapport annuel au journal officiel, a formulé, dans le cadre de l’appréciation de l’avant-projet de loi portant règlement budgétaire de 2016, vingt-cinq (25) recommandations pour une rationalisation de la dépense publique et une utilisation efficiente et transparente des ressources en Algérie

S

ur ces recommanda tions, sept (7) sont nou velles, douze (12) ont été reconduites à partir des rapports précédents et six (6) ont été reformulées, souli- gne la Cour qui, depuis sa création en 1980, n’a rendu publics que deux rapports annuels (en 1995 et 1997).

Les principales recomman- dations de la Cour ont trait au respect des prescriptions de la loi n 84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée, rela- tive aux lois de finances, par- ticulièrement les règles de l’annualité, de spécialisation et de transparence budgétai- re (enregistrement compta- ble, dépenses imprévues, clôture des CAS et transfert au compte de résultats).

La Cour recommande, dans ce sens, de bien maîtri- ser les prévisions des re- cettes (manuel et guide de prévision, annexes explica- tives, une forte coordination entre les intervenants), de consentir l’effort nécessaire en matière de recensement fiscal annuel, de mieux en- cadrer les services des in- terventions et de mettre en place les mécanismes de contrôle à travers l’élabora- tion d’une cartographie de ris- que en matière fiscal et doua- nière, en vue de localiser le nombre de contribuables dé- faillants, le volume de leurs activités et les lieux de leur exercice, en plus d’une pla- nification des vérifications en vue de porter les corrections et modifications adéquates

sur les déclarations produi- tes. Elle préconise, dans le même cadre, l’amélioration des conditions de recouvre- ment des ressources ordinai- res et l’établissement de pro- cédures claires permettant le suivi des avantages fis- caux à toutes les étapes, avec une plus grande maitrise dans l’élaboration des bud- gets et dans l’exécution des dépenses publiques, de fa- çon à répondre à des besoins réels et soutenables budgé- tairement, à travers la mise en place de systèmes d’in- formation consolidés avec des outils de pilotage de la performance des services publics. La Cour invite les autorités à accorder plus de rigueur et d’efficacité dans l’octroi des dotations, au titre du soutien de l’Etat aux pro- duits alimentaires de base, aux produits énergétiques, à la couverture de certaines dépenses des secteurs de la santé et de l’éducation, à tra- vers l’instauration d’un fi- chier ciblant les couches so- ciales les plus défavorisées.

Elle les incite, en outre, à parer à la dépendance, qua- si-totale des établissements publics, du budget de l’Etat, dans un contexte marqué par la contraction des capacités financières du Trésor public, en vue d’atténuer, un tant soit peu, le volume de financement de l’Etat, par, notamment, la prise de mesures tendant à l’amélioration de leurs res- sources propres par l’exer- cice d’activités génératrices

de revenus. Les donneurs d’ordre sont également invi- tés à se conformer au strict respect des dispositions du décret exécutif 98-227 du 13 juillet 1998, modifié et com- plété, relatif aux dépenses d’équipement de l’Etat en ter- mes, notamment de matura- tion des projets, et à détermi- ner, hiérarchiser et prioriser les programmes d’équipe- ment œuvrant à la mise en œuvre des objectifs de dé- veloppement durable. La Cour recommande de faire participer les citoyens et les acteurs locaux aux choix des priorités d’aménagement et de développement économi- que, social et culturel, dans les conditions prônées par les pouvoirs publics, et en- courager les initiatives prises par certaines communes.

De même, elle préconise de garantir une utilisation ra- tionnelle et efficace des cré- dits accordés aux PCD de- vant assurer le développe- ment durable de la collecti- vité et l’amélioration du ni- veau de vie des citoyens et mettre en place un système de régulation de la répartition des crédits entre les com- munes et qui prend en consi- dération les spécificités lo- cales existantes. Dans son rapport d’appréciation sur l’exécution du budget de 2016, inclus dans son rap- port annuel, la Cour a relevé plusieurs dysfonctionne- ments dans la gestion des dépenses publiques, relatifs notamment au non-respect

des règles d’octroi et d’utili- sation des crédits, aux diffi- cultés à contenir les trans- ferts sociaux, à la faible exé- cution des programmes com- munaux de développements (PCD), au faible recouvre- ment des impôts, aux insuffi- sances dans la gestion des CAS et au manque de trans- parence des dépenses dites imprévues. Institution supé- rieure de contrôle a posteriori des finances de l’Etat, des collectivités locales, des éta- blissements et entreprises publics, la Cour des comp- tes, est instituée par l’article 190 de la constitution de 1976, et mise en place en 1980. Actuellement, elle est consacrée par l’article 192 de la Constitution de 2016 et régie par l’ordonnance 95-20 du 17 juillet 1995, modifiée et complétée, relative à la Cour des Comptes.

Sa mission principale con- siste à favoriser l’utilisation régulière et efficiente des ressources, moyens et fonds publics, à promouvoir l’obli- gation de rendre compte et la transparence et de contribuer au renforcement de la pré- vention et de la lutte contre toute les diverses formes de fraudes et pratiques illégales ou illicites. Elle a une com- pétence administrative et ju- ridictionnelle et investie d’un mandat universel de contrô- le sur tous les services de l’Etat, les collectivités terri- toriales, les institutions, les établissements, organismes et entreprises publics, de

toute nature. La Cour est con- sultée sur les avant-projets annuels de la loi de règlement budgétaire et peut également être consultée sur les avant- projets de textes relatifs aux finances publiques. Pour l’exercice de ses missions, la Cour est organisée en huit (8) chambres nationales à compétence sectorielle et neuf (9) chambres à compé- tence territoriale chargées, dans leur ressort géographi- que, du contrôle des comp- tes et de la gestion des col- lectivités territoriales et des organismes et établisse- ments qui leur sont rattachés.

Elle est dotée également d’une chambre de discipline budgétaire et financière spé- cialisée dans la prise en charge des dossiers de dis- cipline budgétaire dont elle est saisie. La Cour com- prend un censorat général qui assure le rôle de ministère public, et un bureau des rap- porteurs généraux. Elle dis- pose aussi de services ad- ministratifs et de départe- ments techniques de soutien à l’activité de contrôle.

Au plan international, la Cour est membre de l’Orga- nisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI), de l’Organisation africaine des institutions supé- rieures de contrôle des finan- ces publiques (AFROSAI) et de l’Organisation arabe des institutions supérieures de contrôle des finances publi- ques (ARABOSAI).

MODALITÉS DE TRAITEMENT DES COMPTES DEVISES DES PARTICULIERS

Les explications de la Banque d’Algérie

L

es mesures adoptées dans le trai tement par les banques des opé- rations sur les comptes devises des particuliers s’inscrivent dans le ca- dre des directives de la Banque d’Al- gérie (BA), visant à promouvoir l’in- clusion financière, a précisé la BA dans une nouvelle note adressée aux banques et établissements fi- nanciers. Suite aux questions et aux interrogations qui ont été soulevées concernant les modalités pratiques en matière de traitement par les ban- ques des opérations sur les comp- tes devises de leur clientèle, la Ban- que d’Algérie a indiqué que «les mesures à adopter dans le traitement desdites opérations, doivent conti- nuer à s’inscrire dans le sillage des directives figurant dans les notes n 01-2018 du 14 février 2018 et n 02- 2018 du 19 juin 2018 de la Banque d’Algérie», lit-on dans le document de la BA. «Les banques sont invi- tées, dans le cadre de la promotion de l’inclusion financière relative à

l’épargne en devises des particu- liers, à faciliter l’ouverture desdits comptes et de leur alimentation, à l’instar de ceux libellés en monnaie nationale, dans le respect du dispo- sitif législatif et réglementaire en vi- gueur», selon la même source. Cela étant rappelé, a-t-elle poursuivi,

«sans se départir de l’observation de la diligence et du devoir de vigi- lance, nécessaire» en matière de connaissance de leurs clients et de la cohérence des opérations (ver- sements, virements, retraits, des mouvements opérés et de la marche du compte..), initiées sur les comp- tes des clients, au regard de leur

profil, conformément aux disposi- tions législatives et réglementaires en vigueur relatives à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’ar- gent et de financement du terroris- me. Etant entendu, que «les seuils de référence fixés par voie légale et réglementaire, se rapportent aux dé- clarations douanières que doivent observer les voyageurs résidents et non-résidents, en provenance de ou à destination de l’étranger, en con- séquence, toute disposition contrai- re est nulle et non avenue», a ajouté la note de la BA. Pour rappel, le mi- nistre des Finances, Mohamed Lou- kal avait précisé récemment à l’APN

que la dernière note de la Banque d’Algérie (BA) relative à l’obliga- tion de déclarer l’origine des dépôts bancaires en devises «concerne ex- clusivement les étrangers».

La BA avait demandé aux banques dans une correspondance datée du 27 octobre écoulé, que « toute ali- mentation d’un compte devises pour un montant égal ou supérieur à l’équivalent de mille (1.000 euros) doit être appuyée, préalablement, par une déclaration douanière d’im- portation de ce montant». Le minis- tre a rappelé qu’il avait personnelle- ment exempté les citoyens, en juin 2018, lorsqu’il était gouverneur de la BA, de déclarer la source d’alimentation en monnaie nationale et en devises. « Cette mesure incitative a permis de drai- ner environ 500 millions de dollars en nouveaux dépôts en seulement sept (7) mois», avait indiqué M. Loukal, met- tant l’accent sur l’impératif d’asseoir «la confiance entre le client, l’administra- tion et les banques».

(5)

6

Ouest Tribune

Mercredi 11 Décembre 2019

O RAN

Hronique

d'Oran

C

S.Benali

Le retour en force des squatteurs d’immeubles

désaffectés

Plusieurs tentatives de construction de baraques illicites, premiers germes d’un futur bidonville, ont été ces derniers temps, mises en échec par les services de la Wilaya et des APC concernées, appuyées par les forces de police. A Sidi El Houari, les squatteurs de vieux immeubles menaçant ruine et évacués après relogement des habitants, reviennent à la charge, encouragés semble-t-il par l’ambiance, réelle ou sup- posée, de l’impunité qui serait observée en cette difficile con- joncture politique et sociale que traverse le pays. Un peu par- tout à Oran, comme sans doute ailleurs, la date du 12 décem- bre, jour de vote pour les élections présidentielles, est consi- dérée comme une échéance à ne pas dépasser pour s’inscri- re au registre des mal-logés ou des sans abris présumés qui n’hésitent devant rien pour accéder au logement neuf. Selon un responsable élu de la Délégation Communale de Sidi El Houari, pas moins de quatre tentatives de squat de bâtisses menaçant ruine ont été enregistrées ces derniers jours. Des immeubles évacués il y a quelques temps après relogement des occupants, mais qui tardent à être démolis pour différen- tes raisons techniques et administratives. Même l’enceinte du Forum Mohamed Boudiaf n’a pas été épargnée par ces «as- sauts» répétés de squatters venus de divers horizons, et même de wilayas lointaines. Tant il est vrai, estiment les ob- servateurs avertis, que la capitale de l’Ouest s’est forgée la réputation de «grande distributrice» de logements à travers des programmes de relogement des occupants d’immeubles à risque d’effondrement et des nombreux bidonvilles. Par ailleurs, l’idée, très répandue, laissant entendre que l’admi- nistration locale concernée, ne maîtrise nullement ni les flux de déplacement des populations, ni la composante des oc- cupants de bidonvilles, ni les dates précises d’installation des familles dans ces conditions précaires, ni même les paramè- tres permettant un recensement juste et fiable des familles à reloger, ne pouvait, avec le temps, qu’accentuer l’anarchie, voire le chaos qui ne cesse de marquer ce sensible dossier du relogement. Sans parler du laxisme sans borne affiché par bon nombre d’élus et de fonctionnaires communaux qui, pour différentes raisons, ferment l’œil et préfèrent éviter d’in- tervenir pour mettre en échec des candidats au squat d’im- meubles en ruine ou à la construction de baraques illicites. Il suffit, pour s’en convaincre, de constater que le premier res- ponsable de la Wilaya à pu lui-même découvrir au hasard de ses sorties, des débuts de construction de bidonville qu’il a aussitôt fait avorter. Mais un Wali ne peut évidemment pas remplacer tous les Maires et tous les gestionnaires munici- paux en charge de ce dossier. Alors qui peut dire combien d’amorces de constructions illicites seraient aujourd’hui en cours à travers le territoire de la wilaya ?

ES SEDDIKIA

Un voleur arrêté en flagrant délit

PR. BABA HAMED BEY

Création d’une coordination régionale des chercheurs en oncologie

U

ne coordination régionale des chercheurs en oncologie re- groupant des oncologues et des biologistes de la région ouest du pays a été créée dimanche en mar- ge de la 3éme conférence interna- tionale des biosciences, a-t-on appris du président du comité d’or- ganisation, Pr. Baba Hamed Bey.

Il s’agit d’un espace d’échange et de concertation qui regroupe des oncologues, des généticiens et des biologistes qui souhaitent dévelop- per des recherches sur le cancer, a indiqué Pr. Baba Hamed, souli- gnant que la coordination est ouver-

te aux scientifiques de toutes les régions du pays.

Des laboratoires, publics et pri- vés, ont manifesté leur désir de re- joindre cette coordination qui s’est fixée plusieurs objectifs en matiè- re de recherche dans le domaine du cancer, dont celui de création d’une banque ADN du cancer dans l’Ouest du pays.

L’objectif de la banque ADN est d’offrir la possibilité d’étudier les profils génétiques des malades cancéreux, a fait savoir le prési- dent du comité d’organisation, af- firmant que «les études sur l’ADN

peuvent être un allié dans le traite- ment du cancer.

Certaines signatures ADN peu- vent renseigner sur l’évolution de la maladie et prévenir l’apparition de métastases par exemple», a-t-il ex- pliqué. Organisé par l’Ecole supé- rieure en sciences biologiques d’Oran (ESSBO) en collaboration avec l’Agence thématique de recher- che en sciences de la santé (ATRSS), la Société d’oncologie médicale d’Oran (SOMO) et l’uni- versité Oran 1, la troisième confé- rence des biosciences a clos ses travaux dimanche.

CHIRURGIE DE LA SCOLIOSE SÉVÈRE

46 interventions effectuées à la Csorvat d’Oran depuis 2016

P

as moins de 46 patients atteints de scoliose sévère ont été opé- rés à la clinique spécialisée en chi- rurgie orthopédique et rééducation fonctionnelle des victimes d’acci- dents du travail (CSORVAT) d’Oran durant les trois dernières années, a-t-on appris mardi de cet établissement public relevant de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS). Cette chirurgie lourde a été entamée dans la clinique en 2016, avec seulement deux inter- ventions, puis 20 en 2017 et 24 autres en 2019.

En 2018, ces chirurgies ont été arrêtées faute de moyens et d’équi- pements, a-t-on fait savoir auprès de la direction de cette structure sanitaire, notant que cette inter- vention coûte jusqu’à 120.000 euros à l’étranger tandis qu’elle se

fait à moins d’un million DA (100 millions de centimes).

La décision prise en 2016 repré- sente un gain énorme pour la cais- se de l’Etat puisque elle contribue à réduire la facture des transferts à l’étranger, a-t-on souligné.

Depuis 2011, plus de 530 pro- thèses totales de la hanche, 130 prothèses totales du genou et 16 de l’épaule ont été posées, sachant que la clinique a fait appel à des spécialistes étran-

gers pour ces actes chirurgicales lourds ainsi que pour la formation des chirurgiens de la clinique. La clinique a récemment obtenu la cer- tification ISO 9001 version 2015 qui est une norme internationale de qua- lité et de gestion.

Cette norme définit des exigen- ces pour la mise en place d’un sys- tème de management de la qualité pour les organismes souhaitant amé- liorer en permanence les presta- tions et mieux satisfaire les clients.

CONSERVATION DES FORÊTS

Programme de reboisement de 240 ha aux monts d’Oran

L

a wilaya d’Oran a bénéficié, d’un programme national de réhabilitation des monts fo- restiers portant le reboisement sur une surface s’étendant sur 240 has pour le renouvellement du couvert végétal et la préservation de l’éco- système a-t-on appris lundi auprès de la conservation des forêts.

Dans ce cadre, la plantation d’ar- bres sur une superficie de 160 ha a été entamée au niveau des Pla- teaux d’Arzew (est d’Oran) par trois entreprises privées pour un délai

de deux années, a indiqué le con- servateur des forêts de la wilaya.

Cette opération intervient après les incendies enregistrées de 2012 à 2014 dans la région nécessitant le renouvellement du couvert végétal par la plantation d’’arbres fores- tiers (eucalyptus, acacia et carou- be), a fait savoir Khachmani Larbi, soulignant que 90 pour cent des forêts que recèle la wilaya d’Oran sont situés au niveau des monta- gnes. Les plateaux d’Arzew ont fait l’objet, avant ce programme, d’une

opération de régénération d’une sur- face de 40 ha dont 24 à Arzew, qui se poursuit.

Inscrit dans le cadre du program- me de reboisement d’une surface de 80 ha lancé l’année dernière et ci- blant aussi la zone montagneuse

«Safra» dans la commune de Bout- lélis sur une durée de deux ans, ce projet est initié par la direction ré- gionale de génie rural. Le program- me national de boisement et reboi- sement concrétisé au niveau des domaines nationaux boisés est sui- vi par les subdivisions forestières concernées par cette opération.

Il a pour objectifs de protéger les montagnes contre l’érosion, de même que des infrastructures de base et des terres agricoles, d’augmenter l’étendue du patri- moine et de préserver l’écosys- tème en plus de lutter contre la pollution, a-t-on souligné. Une opération de plantation d’arbres est prévue jeudi à Gdyel avec la participation de la direction de wi- laya des moudjahidine à l’occasion de la commémoration des manifes- tations du 11 décembre 1960.

Fériel.B

A

gissant sur des renseigne ments parvenus aux élé- ments de la 9ème sûreté urbaine, un voleur âgé de 23 ans, spécia- lisé dans le vol à l’intérieur des véhicules, vient d’être neutralisé par les éléments de la police.

En effet, suite à des informa- tions parvenues à leur service faisant état de l’existence d’un jeune homme âgé d’une vingtai- ne d’années, spécialisé dans le vol de voitures au moment de leur

stationnement, une enquête a été ouverte par les éléments de la po- lice et a conduit à l’arrestation du mis en cause en flagrant délit de vol. Il s’est avéré que cinq personnes ont été victimes des actes de vol. Ce jeune profitait du stationnement des chauffeurs pour s’emparer de leurs af- faires personnelles ainsi que de som- mes d’argent. Selon les éléments de la police, le voleur a donné une fausse identité. Il sera présenté devant le Par- quet aujourd’hui pour répondre aux chefs d’inculpation de vol qualifié ainsi que fausse déclaration.

EL YASMINE

Chute mortelle d’un ouvrier

Fériel.B

L

es éléments de la Protection civile se sont dépêchés lundi dernier à Haï El Yasmine, pour évacuer le corps d’un ouvrier âgé d’une quarantaine d’an- nées, qui a fait une chute mortelle d’un bâtiment en cours de construction.

Selon des témoins oculaires, la victime aurait fait une crise d’épilepsie.

Le cadavre a été évacué vers la morgue tandis qu’une enquête est ouverte par les éléments de la police judiciaire de la 23ème sûreté urbaine pour dé- terminer les vraies circonstances de ce drame.

(6)

7

O RAN

Ouest Tribune

Mercredi 11 Décembre 2019

H O R A I R E S D E P R I E R E

El Fajr...06:12

El Dohr...12:50

El Asr...15:31

El Maghreb...17:50

El Ichaâ...19:17

SEOR

Hausse du volume de distribution d’eau potable à 510000 m3/jour

JUSTICE

L’ex-directeur de l’agence foncière de Bir Djir condamné

à 3 ans de prison ferme

L

’ex-directeur de l’agence foncière de la commune de Bir El-Djir (B.B) a été condamné, mardi, à une peine de trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de cité Djamel (Oran). Le procureur de la République avait requis, le 26 novembre dernier, une peine de 7 ans de prison ferme à son encontre. Le mis en cause est poursuivi pour faux et usage de faux, escroquerie et l’utilisation abusive de sa fonc- tion. Le procureur de la République avait également requis une amen- de de 500.000 DA à l’encontre du mis en cause.

Cette affaire revient après que l’accusé ait introduit une opposition, suite à un premier verdict de 5 ans de prison ferme prononcé à son encontre par le même tribunal en janvier 2017. Selon les faits relatés durant l’audience, l’affaire remonte à 2010, lorsque le propriétaire d’un terrain, sis à Bir El-Djir, sur lequel il avait édifié une usine, a été notifié d’un avis d’expulsion.

Le même jour, les services de l’APC de Bir El-Djir, accompagnés d’éléments de la gendarmerie nationale, se sont rendus sur les lieux pour exécuter la décision d’expulsion. Le propriétaire de l’usine a présenté aux responsables de l’APC et aux forces de l’ordre tous les documents attestant l’achat du terrain en question en 2004, qui s’étale sur 2.000 m2. Sur ces faits, les éléments de la gendarmerie nationale ont lancé une enquête et une plainte a été déposée pour la récupéra- tion du terrain, qui s’est avéré être la propriété de la commune de Bir El-Djir. En 2012, après une série d’enquêtes préliminaires, de nom- breuses anomalies ont été découvertes dans le dossier en relation avec le terrain en question.

Les documents présentés par le propriétaire de l’usine mention- naient, entre autres, une délibération falsifiées de l’APC de Bir El-Djir remontant à juillet 1997 concernant le terrain et signée par l’accusé.

Ce dernier a été alors arrêté et placé en détention, puis jugé par le tribunal correctionnel de cité Djamel qui l’a condamn é à 5 ans de prison ferme.

INSTITUT PARAMÉDICAL

Formation et sensibilisation sur les techniques innovantes de traitement des brulures

Bekhaouda Samira

S

ous le haut patronage des ser vices du ministère de la Santé et de la population, une journée de formation médicale et de sensibi- lisation sera tenue au niveau de l’institut supérieur paramédical de Hai Es Salem ex-Saint Hubert.

Cette manifestation sera au pro- fit des médecins qui exercent dans les différents services des urgences et ceux des pavillons des brulés ainsi que des infirmiers entre autres ceux qui relèvent des

hôpitaux suivants: Canastel, Med- jbeur Tami, El Mohgoun et l’EHU 1er Novembre.

Cette rencontre porte sur notam- ment les nouvelles techniques et modalités pour une bonne prise en charge des brulés surtout con- cernant les enfants pour éviter les séquelles.

Par la suite, elle va également permettre de parler sur plusieurs axes importants dans le domaine sus cité et de débattre les différen- tes étapes pour les meilleurs soins et les traitements adéquats et effi-

caces pour éviter la répercussion négative psychologique et pour réduire notamment au maximum les dégâts physiques surtout chez les brulés (les enfants).

Dans le même cadre, les servi- ces concernés, ont signalé que cette manifestation sera animée par des médecins spécialistes et experts de haut niveau dans le trai- tement des brulures. Elle va re- grouper plus d’une centaine de participants du corps médical. La- dite formation aura lieu le 16 du mois courant.

CAISSE DES RETRAITES

Caravane de sensibilisation et d’information sur les nouveaux services

Bekhaouda Samira

D

ans le cadre du programme annuel des activités de proxi- mité, les services de l’agence d’Oran qui relèvent de la Caisse des retraités, organisent une ca- ravane de sensibilisation et d’in- formation. Elle a été lancée hier et va sillonner l’ensemble des com- munes qui relèvent du territoire de la wilaya d’Oran.

Cette action a pour but de faire connaître le dispositif de ladite Caisse, les nouveautés en matiè-

re des différents services offerts à savoir entre autres le numéro vert, les SMS, l’application de l’androï- de, le compte électronique de re- traite, demande de retraite à dis- tance, information sur les divers centres d’accueil et d’orientation.

Les animateurs qui chapotent ces journées, seront notamment sur le terrain durant toute la pério- de pour répondre aux questions des visiteurs des lieux et aux préoccu- pations des retraités, ils leur don- neront toutes les explications vou- lues, les conseils et les orienta-

tions dans le domaine. En marge de ladite caravane, des dépliants d’information sur ladite Caisse seront distribués.

A cet effet, tous les efforts se- ront fournis pour la réussite de cet événement. Dans le même cadre, lesdits services ont signalé que cette manifestation s’étalera tout au long du mois courant.

Elle entre dans le cadre notam- ment de la concrétisation de la stratégie du secteur qui vise à moderniser le système des offres de ladite caisse.

LE WALI D’ORAN A ÉTÉ L’UN DES ARTISANS DE CE PROJET

Oran City tour, c’est parti

Fethi Mohamed

L

es Oranais ont constaté hier au centre-ville, qu’un bus de couleur rouge sillonnait les rues du centre-ville notamment les alentours de la cathédrale. En ef- fet, il s’agit du circuit touristique

«Oran City tour» lancé hier, et qui permettra de visiter le vieil Oran en 3 heures. Deux rotations seront effectuées; la première de 9 heu- res à 12 heures et une deuxième de 14 heures à 17 heures pour le prix de 250 Da. Le wali d’Oran a été l’un des artisans de ce projet,

«les touristes et les visiteurs ne trouveront plus de difficultés pour visiter les différents monuments de la ville. Cette première ligne sera

suivie par deux itinéraires à l’ave- nir précisera-t-il.

Le bus va sillonner des sites no- tamment la place 01 Novembre, les bains turcs, la mosquée du Pacha et le fort de Santa Cruz. Un guide touristique accompagnera les pas- sagers du bus et leur expliquera l’histoire des différents sites visi- tés. Arezki Tahar PDG de l’Onat, a salué le lancement de ce circuit tou- ristique pour la première fois en Al- gérie. D’autres grandes villes du pays seront concernées par ce pro- jet à l’avenir, la prochaine étape sera la capitale Alger. Kouider Metair le président de l’association de pro- tection du patrimoine «Bel Horizon», a salué le lancement de ce circuit, en attendant le lancement d’un autre

itinéraire qui permettra de visiter les arènes d’Oran qui ont été rou- vertes ces derniers mois. Notons, que l’itinéraire du bus a été mis en place en coordination avec l’asso- ciation. Pour Ourabah Massinissa représentant de l’Office national des sites historiques à Oran, ce circuit touristique était attendu de- puis plusieurs années et permet- tra la mise en valeur des différents vestiges et sites historiques qui composent la richesse culturelle d’Oran. Notons, qu’il a été égale- ment procédé hier, à l’ouverture du bureau de l’ONAT à Oran situé à la rue Mohamed Khémisti, la où le départ du bus touristique sera ef- fectué quotidiennement.

Ces activités touristiques et para-touristiques, permettront de développer la stratégie de commu- nication et commercialisation tou- ristique d’Oran à l’échelle natio- nale et internationale et également un plus pour le développement tou- ristique de l’Algérie. Il est à noter, que des bus touristiques gérés par des privés, circulent à Tlemcen depuis 2017, pour assurer une tour- née dans les différents monuments aux visiteurs de la capitale des Zianides.

Deux autobus touristiques qui permettent une visite guidée du centre-ville et de la périphérie. Les deux autobus dont l’intérieur a été aménagé dans un style tradition- nel, proposent une description audio préenregistrée de la visite en douze langues.

L

e volume de distribution d’eau potable dans la wilaya d’Oran a augmenté lundi à 510.000 mètres cubes/jour soit une hausse de 2 pour cent, a-t-on appris de la Société d’eau et d’assainissement d’Oran (SEOR). Suite à la perturbation dans la distribution engendrée par la montée de résidus à la station de dessalement d’eau de mer d’El Mactaa, mardi dernier, à cause des intempéries, la SEOR et les ser- vices de gestion de la station d’El Mactaa ont pris une batterie de mesures pour augmenter la production et combler progressivement le manque, a-t-on indiqué.

Ces dispositions ont permis d’augmenter le volume de distribution quotidien à partir de ce lundi à 510.000 m3, soit 2 pc par rapport à la quantité distribuée auparavant estimée à 490.00 m3/j, a fait savoir la SEOR, qui a tenu à rassurer les habitants de la wilaya d’Oran du rétablissement de la situation d’alimentation en eau potable.

Pour rappel, la SEOR a enregistré, le week-end dernier, une pertur- bation dans la distribution d’eau suite à une baisse de la production à 50 pc du volume total de l’eau distribuée (245.000 m3/j. Devant cette situation, les services de la wilaya ont constitué une cellule de crise composée du directeur des ressources en eau et des responsables de la SEOR pour en trouver des solutions.

Ph.Adda

Références

Documents relatifs

Mahrez Noureddine, du même syndicat, abondera dans le même sens affirmant notam- ment que, contrairement à ce qui est avancé par le recteur, la section dont il fait

En 2016, quand Wilfrid Massamba se rendait pour la première fois dans la région pour la réalisation d'un reportage, il avait ressenti lui aussi cette étrange familiarité avec les

Toute modification ne peut être apportée aux présents Statuts que par l’Assemblée Générale Extraordinaire, convoquée par le Président de la Ligue à la demande du Comité

L'Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport du président, décide de fixer les dates respectives d'ouverture et de clôture de l'exercice social aux 1 er avril

En cas de faute ou d’empêchement pour quelque cause que ce soit, le ou les Commissaires aux comptes peuvent, à la demande du Conseil d’administration, d’un ou plusieurs actionnaires

L’Assemblée Générale Ordinaire des Actionnaires d’Attijariwafa bank s’est réunie le lundi 29 juin 2020 à 11h00, par visioconférence, et a approuvé les comptes de

Est-ce que vous pensez qu’il est réaliste de croire que la fusion pourrait amener une synergie entre les deux organismes, la Commission des droits de la

Plus grave, ce communiqué (06) re- pris par l’Agence Presse Services algérienne et de nombreux journaux libanais réfute aussi cet- te information dans sa forme et dans son fond que