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Club du sahel OLIS : 27-Jul-2000 Organisation de Coopération et de Développement Economiques Dist. : 28-Jul Or. Fra. CLUB DU SAHEL.

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(1)

Club du sahel OLIS : 27-Jul-2000 Organisation de Coopération et de Développement Economiques Dist. : 28-Jul-2000 __________________________________________________________________________________________

Or. Fra.

CLUB DU SAHEL

PROGRAMME DE TRAVAIL 1999 DU SECRETARIAT DU CLUB DU SAHEL Rapport d'exécution

A usage officiel SAH(2000)1

Or. Fra 94067

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Déclassifié

(2)

Table des matières

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(3)

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I

NTRODUCTION

. 1999 :

UNE ANNÉE DE TRANSITION

Le rapport d’exécution du programme 1999 du Secrétariat du Club du Sahel (SCS) s’inscrit dans la continuité des engagements du SCS en matière d’information de ses partenaires et bailleurs de fonds sur les actions du Secrétariat, l’utilisation des fonds et les résultats.

Les étapes précédentes de cette démarche ont été : la présentation du Programme triennal de travail 1998- 2000, approuvé en 1998 ; le rapport de suivi de ce programme pour 1998 ; la formulation de la programmation 1999 et l’approbation de ce programme par le GOP en février 1999. Enfin, un examen à mi-parcours a été réalisé en août 1999.

La structure de ce document est la suivante :

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L’année 1999 aura été, en effet, une année de transition pour le Secrétariat avec l’arrivée du nouveau Directeur et le renouvellement de plusieurs conseillers dans l’équipe du Club. Le Secrétariat du Club a également déménagé, regroupant ainsi toute l’équipe dans un seul lieu, ce qui a permis une amélioration considérable de la communication interne et du travail en équipe. Le cadre, les méthodes et l’orientation du travail du Club et de son Secrétariat ont commencé à s’adapter à la nouvelle donne, caractérisée par l’amélioration de la capacité institutionnelle des partenaires africains, la montée en puissance de la société civile et des élus locaux au Sahel et en Afrique, ainsi que le défi pour l’Afrique de trouver sa place dans les institutions, conventions et mécanismes économiques qui émergent à l’échelle mondiale.

Sur le plan de la gestion, des efforts ont été déployés pour assurer une meilleure synergie des actions des membres du SCS afin de répondre aux demandes des partenaires du Secrétariat, y compris :

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(4)

I. L

E CADRE FINANCIER

I.1 Exécution budgétaire

Le budget prévu en 1999 s’élevait à 18 042 600 FF, composé d’un budget de Secrétariat de 8 004 600 FF et d’un budget du Groupe de Travail de 10 038 000 FF.

Les engagements globaux pour l’année 1999 s’élèvent à 16 632 400 FF soient 92.2 % des prévisions. Le Tableau 1 ci-dessous donne le budget et le montant des dépenses réelles consolidé pour le Secrétariat et le Groupe de Travail par programme et par activité. Cette présentation – bien que facilitant l’appréciation de l’utilisation réelle des ressources – a été difficile à réaliser pour 1999 étant donné le système financier en place. L’introduction en 2000 d’un nouveau système de comptabilité rendra l’exercice plus facile et le Secrétariat a l’intention d’affiner et d’améliorer la présentation du budget et des dépenses par activité afin d’apporter plus de transparence dans le reporting et de faciliter ainsi la définition des priorités.

Tableau 1. Budget et dépenses réelles - consolidés pour le Secrétariat et le Groupe de Travail par programme et par activité

(en milliers de Francs Français) Prévisions 99 Réalisations Réal/prév valeur % du bud valeur % dép.

réelles

%

DRSAD 2993 16.6% 2819 16.9% 94%

701: Connaissance et information 1154 6.4% 504 3.0% 44%

702 : Processus nationaux 819 4.5% 1013 6.1% 124%

703 : Amélioration des pratiques 1019 5.6% 1302 7.8% 128%

DEVELOPPEMENT LOCAL 2902 16.1% 2496 15.0% 86%

711 : Connaissance ECOLOC 1016 5.6% 1067 6.4% 105%

712 : Maîtrise d'ouvrage 922 5.1% 620 3.7% 67%

713 : Synthèse et diffusion 703 3.9% 736 4.4% 105%

714 : Initiatives de base 261 1.4% 74 0.4% 28%

ISAM 1325 7.3% 1067 6.4% 81%

721 : Participation sahélienne aux forums internationaux

575 3.2% 728 4.4% 127%

722 : Forum Ouest-Africain 750 4.2% 340 2.0% 45%

RPPC 1794 9.9% 1483 8.9% 83%

731: Vision d'ensemble système d'aide 832 4.6% 466 2.8% 56%

732 : Promotion façon de coopération 962 5.3% 1016 6.1% 106%

FONCTIONS CENTRALES 6115 33.8% 5988 36.0% 98%

741 : Pilotage Club et suivi membres 2310 12.8% 2789 16.8% 121%

742 : Synthèse et diffusion des connaissances

1328 7.3% 826 5.0% 62%

743 : Renforcement Partenaires régionaux

906 5.0% 495 3.0% 55%

744 : Gestion Secrétariat 1571 8.7% 1878 11.3% 120%

Autres et imprévus 397 2.2% 263 1.6% 66%

Frais de structure 2516 13.9% 2516 15.1% 100%

Total 18042 100.0% 16632 100.0% 92%

(5)

Les ressources supplémentaires, représentées par les Administrateurs détachés – rémunérés directement par leurs agences et donc non comptabilisés dans les comptes du Club – sont évaluées par programme en 1999 dans le tableau ci-après :

Tableau 2. Administrateurs détachés rémunérés directement par leurs agences Evaluation par programme en 1999

(en milliers de Francs Français )

Allemagne Pays-Bas

Nbre de mois

Coût estimé Nbre de mois

Coût estimé Coût total

DRSAD 6 525 0 0 525

DEVELOPPEMENT LOCAL 2 175 3 263 438

ISAM 0 0 0 0 0

RPPC 0 0 1.5 131 131

FONCTIONS CENTRALES 3.5 306 5 438 744

Total 11.5 1006 9.5 831 1838

Les dépenses du Secrétariat s’élèvent à 7 999 834 FF, soit 99.9% des prévisions (voir le tableau 3 ci- dessous) et les dépenses du Groupe de Travail (voir tableau 4) s’élèvent à 8 632 400 FF, soit 86% du budget prévu.

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(en milliers de Francs Français)

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(6)

Tableau 4. Groupe de Travail : Budget prévu et exécuté 1999

(en milliers de Francs Français)

Intitulé des programmes Budget

1999

Engagements au 31/12/99

Engagements / Budget (%) Développement rural et sécurité alimentaire

durables (DRSAD)

2516 2342 93 %

Développement local et décentralisation (DLD) 2540 1978 78 % Intégration du Sahel dans l’Afrique et dans le

monde (ISAM)

1054 337 32 %

Réforme des politiques et pratiques de coopération (RPPC)

1202 891 74 %

Fonctions centrales et imprévus 2726 3084 113%

Total 10038 8632 86%

I.2 Contributions des agences de coopération. Le problème du bouclage du budget 1999

Les ressources effectivement mobilisées en 1999 s’élèvent à 13 244 000 FF (budgets “ Secrétariat ” et

“ Groupe de Travail ” confondus). Avec un reliquat de 1998 d’un montant de 1 976 000 FF prévu pour les dépenses de Secrétariat, cela donne un total de fonds disponibles de 15 220 000 FF.

Les dépenses en cours d’année s’élèvent à 16 632 400 FF (comparé à un budget prévu de 18 042 600 FF) laissant apparaître un déficit de 1 412 000 FF à combler en puisant dans les réserves du Club pour l’année 1999.

Le détail des contributions reçues en 1999 par pays pour le budget du Secrétariat et du Groupe de Travail en 1999 est exposé dans les tableaux ci-après :

Tableau 5. Contributions au Budget “ Secrétariat ”

(en milliers de Francs Français)

Pays 1995 1996 1997 1998 1999

Allemagne 1 1020 1020 838 838

Banque Mondiale 0 0 0 0 325

Belgique 113 120 120 0 0

Canada 1791 1575 1688 1845 915

Danemark 191 223 213 220 220

France 1300 1300 1300 1600 1300

Italie 0 0 0 290* 283

Pays-Bas 690 798 780 772 772

Portugal 0 0 0 198 198

Royaume-Uni 0 0 0 * 469

Suisse 350 320 300 618 350

USAID 3025 2640 2750 870 1187

Total 7461 7995 8170 7251 6857

Reliquat 1998 sur 1999 1976

Grand Total Budget 1999 8833

Dépenses réelles 1999 8000

Restant pour utilisation en 2000 833

* Pour des raisons techniques différentes, la contribution 1998 du Royaume-Uni et une partie de la contribution 1998

(7)

Tableau 6. Contributions au Budget “ Groupe de Travail ”

(en milliers de Francs Français)

Pays 1995 1996 1997 1998 1999

Allemagne 692 675 495 670 838

Autriche 246 240 0 476 240

Banque Mondiale 0 0 0 0 0

Belgique 380 352 0 0 0

Canada 1484 1440 1690 1798 1088

Danemark 249 249 238 247 247

France 1100 200 700 700 700

Italie 0 0 0 0 226

Japon 1650 1650 1550 1200 750

Pays-Bas 1147 1147 1560 1099 1103 Suisse 1155 1155 1363 1195 1195

USAID 1155 2750 455 1402 *

Total 9259 9858 8051 8786 6387

* L’année de contribution pour l’USAID est d’octobre à septembre. Les contributions pour 1999 reçues en 1998 ont été comptabilisées en 1998. Pour les contributions reçues en 1999 pour l’année 2000, la contribution pour le Secrétariat a été comptabilisée en 1999 et celle pour le Groupe de Travail sera comptabilisée en 2000. A l’avenir, le Club a l’intention – pour des raisons de transparence – de comptabiliser toutes les contributions dans le budget pour l’année calendaire pour laquelle elles sont accordées.

Un examen des contributions depuis 1995 (voir tableau 7 ci-dessous) montre que le montant total des fonds alloués au Club du Sahel est en nette diminution. Le budget de l’année dernière a été bouclé grâce aux réserves accumulées depuis plusieurs années mais si le Club veut entreprendre un programme de travail à la hauteur de ses ambitions en 2000 et pour les années suivantes, il devra mobiliser plus de ressources.

Tableau 7. Contributions Totales 1995 – 1999 (Secrétariat et Groupe de Travail confondus)

(en milliers de Francs Français)

1995 1996 1997 1998 1999

Contributions totales

(Secrétariat + Groupe de Travail)

16720 17853 16221 16037 13244

II. S

YNTHÈSE DES PROGRAMMES

II.1 Développement rural et sécurité alimentaire durables (DRSAD)

Le Secrétariat a co-organisé pour la dernière fois avec le CILSS, la réunion du Réseau de prévention des

crises alimentaires au Sahel. A l’avenir, la préparation de cette réunion annuelle incombera totalement au

CILSS qui assure déjà le leadership du suivi de la campagne agricole. Par ailleurs, le CILSS a mené à

bien, avec un appui léger du Secrétariat du Club, une évaluation de la charte de l’aide alimentaire mettant

l’accent sur la problématique de la prévention des crises.

(8)

Le Secrétariat a poursuivi son action visant à une plus grande cohérence des politiques touchant au développement rural, à l’environnement, à l’élevage etc. Les travaux de diagnostic menés au Burkina ont suscité un vif intérêt de la part du groupe de travail du CAD de l’OCDE sur l’environnement qui a, sous l’impulsion de DFID, retenu le Burkina comme étude de cas pour les «Stratégies Nationales de Développement Durables».

Suite à une série de réunions tenues en 1999 avec l’appui du Club du Sahel et de plusieurs membres, les organisations paysannes de l’Afrique de l'Ouest ont proposé la mise en place d’un fonds régional d’appui au renforcement des capacités. Le Secrétariat du Club a cofinancé une réunion de suivi de cette initiative en décembre 1999.

Enfin, l’équipe DRSAD a pris en charge la préparation et l’animation des ateliers n°2 (coordination des politiques sectorielles, le cas du développement rural) et n°4 (pratiques de partenariat avec les organisations locales rurales) de la conférence d’Yverdon. Ceci a permis notamment de valoriser et de mettre en débat les acquis des travaux du Secrétariat du Club sur la cohérence des politiques sectorielles et les travaux menés depuis plusieurs années par le Groupe de réalisations et d’animations pour le développement (GRAD) auprès des associations rurales.

En termes financiers, les engagements totaux se sont élevés à 2 819 000 FF, soit 94 % du budget prévisionnel.

II.2 Développement local et décentralisation

Le programme ECOLOC a déjà porté sur une douzaine de sites en Afrique de l’Ouest et les demandes sont nombreuses ; deux municipalités ouest-africaines (Dagana et Richard Toll) ont cofinancé sur leur budget une étude ECOLOC de leur localité.

Le séminaire régional organisé en octobre par le PDM, à Cotonou, a permis d’échanger sur l’approche utilisée pour les études d’économie locale avec une quarantaine d’élus locaux et une trentaine d’experts dont les directeurs nationaux de la statistique des pays de l’Afrique de l'Ouest. Ce séminaire a également permis de définir les prochaines étapes :

q

rédaction d’un manuel d’utilisation (parution prévue en mai 2000)

q

transfert de la maîtrise d’ouvrage des études ECOLOC au PDM

Le transfert de cette maîtrise d’ouvrage a été largement entamé en 1999, du fait de la présence au PDM d’un chargé de programme spécialisé maîtrisant parfaitement la méthode.

Cette année a également vu se développer diverses expériences de prise en compte des résultats des études ECOLOC dans la pratique. Un programme de relance de certaines filières économiques locales a été défini à Saint-Louis du Sénégal. Le maire de Sikasso a organisé, sans appuis extérieurs, deux jours de débats autour des résultats de l’étude avec les opérateurs économiques et les élus de Sikasso et de sa zone d’influence. Le budget prévisionnel de la commune a été doublé par rapport au budget précédent et un programme de financement de travaux faisant appel au secteur informel local a été lancé. Des processus de débats locaux ont été engagés à Korhogo et San Pedro avec l’appui financier de la C.E. Les maires de Sikasso, Korhogo et Bobo Dioulasso ont exprimé le souhait d’organiser une série de concertations entre ces trois zones frontalières.

Le Secrétariat du Club entend tirer de ces observations locales et de ces processus de débat, des

enseignements concrets, par exemple sur les pratiques de l’aide, sur la contrepartie locale de l’aide et sur

la nécessité de concevoir des programmes intégrant à la fois le milieu rural et le milieu urbain. Ce travail a

donné lieu à la réalisation de deux études de cas (financement des infrastructures urbaines au Burkina, et

financement de la formation des élus au Sénégal qui ont fait l’objet de restitutions nationales et ont été

valorisées dans le cadre du dialogue inter-donateurs et donateurs-autorités locales).

(9)

Par ailleurs, après avoir procédé à la publication de la synthèse du rapport «PADLOS-Education», le Secrétariat du Club a procédé au transfert de ce dossier auprès du CILSS qui a organisé avec succès plusieurs réunions de restitution dans ses pays membres et qui intègre les résultats de cette réflexion dans le processus Sahel 21.

Enfin, l’équipe «Développement local» a pris en charge la préparation et l’animation de l’atelier n°3 de la conférence d’Yverdon portant sur la coordination nationale des politiques de décentralisation.

En termes financiers, le programme a engagé au total 2 496 000 FF, soit 86 % du budget prévisionnel.

II.3 Intégration du Sahel dans l’Afrique et dans le Monde (ISAM)

Les changements dans l’équipe n’ont pas permis au dossier Intégration régionale de prendre toute la place qu’il mérite dans le programme de travail du Secrétariat du Club en 1999 (le comblement de cette lacune a fait l’objet d’efforts importants depuis le début de l’année 2000). Un travail exploratoire sur la problématique UEMOA – pays anglophones a fourni des éléments de réflexion intéressants qui seront intégrés dans le programme de travail 2000. Des contacts avec le Ghana et la Côte d’Ivoire ont été pris en vue d’organiser une rencontre entre les instances des deux pays. Cette démarche a permis au Secrétariat du Club d’approfondir sa connaissance des relations entre l’UEMOA et les pays anglophones.

Les activités du Forum Ouest-Africain (FOA) s’inscrivent également en grande partie dans cette problématique. Le FOA, qui réunit la CEDEAO, le CILSS, l’UEMOA et le REAO (ce dernier assurant le secrétariat en collaboration avec l’unité PASP et le Secrétariat du Club) a lancé la préparation et l’organisation d’un atelier régional sur les transferts monétaires dans la sous-région qui s’est tenu en septembre 1999. Cet atelier a regroupé les différentes institutions membres du FOA, les banques centrales concernées (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Ghana, Nigéria, Gambie, Guinée et Mauritanie) et des représentants des banques commerciales, ce, avec l’objectif de préciser l’état des lieux en matière de transferts monétaires en Afrique de l’Ouest et de proposer les pistes qui serviront à mettre en place un programme de travail dans le cadre du FOA.

Un travail de préparation a été également lancé au premier semestre 1999 sur deux autres initiatives prévues dans le cadre du FOA : le lancement effectif de l’Observatoire des Pratiques et celui du dossier fret aérien régional qui devrait déboucher sur une table ronde des opérateurs indépendants du fret aérien.

Par ailleurs, 1999 a été l’occasion de réfléchir à une implication plus grande du REAO dans le programme de travail du pôle intégration régionale du Secrétariat du Club visant l’appui à la formulation de propositions du secteur privé ouest-africain. Cette réflexion se concrétise d’ores et déjà dans le cadre du programme de travail 2000.

Enfin, le volet du programme ISAM visant à assurer une participation des acteurs sahéliens dans les débats économiques internationaux a connu des évolutions intéressantes. On peut notamment citer :

q

La participation du REAO à un débat organisé par le CAD et la Banque Mondiale sur le thème de la croissance en Afrique tirée par les entrepreneurs ;

q

La participation du REAO à l’organisation d’une manifestation « Emerging Africa » en collaboration avec le Centre de Développement de l’OCDE et la BAD ;

q

La participation du REAO à la réunion du CAD : Trade Capacity Building ;

q

La participation du REAO à une réunion portant sur l’intégration régionale et le secteur privé (tenue dans le contexte du Post-Lomé), juin 1999.

En termes financiers, les engagements se sont élevés à 1 067 000 F, soit 81% du budget prévisionnel.

(10)

II.4 Réforme des politiques et pratiques de l’aide

La présidence suisse du Club a placé la conférence d’Yverdon sous le thème du transfert aux Africains de la responsabilité du développement. Cette orientation a donné l’occasion au Secrétariat du Club de procéder à un travail important de réflexion, d’étude et de synthèse touchant aussi bien les réformes globales des systèmes d’aide que différents aspects sectoriels de l’aide. Les principaux acquis de ce processus sont les suivants :

q

Dans le domaine de la réforme globale des systèmes d’aide, un travail de synthèse a été réalisé sur : 1. L’expérience malienne de revue et de réforme de l’aide.

2. La mise en œuvre du Cadre Intégré de Développement (Comprehensive Development Framework) au Ghana et

3. La réflexion menée par la Fondation pour le Progrès de l’Homme et la Commission européenne sur le thème «mettre la coopération européenne au service des acteurs et des processus de développement».

Cette «mise à plat» de la réflexion globale sur l’aide a fondé les débats de l’atelier n°1 de la conférence d’Yverdon et permis de structurer le programme 2000 du Secrétariat du Club en la matière. Parallèlement, le Secrétariat du Club a poursuivi en 1999 son appui au secrétariat de la réforme de l’aide au Mali. Un bilan de l’exercice malien a été publié en collaboration avec le PNUD et la DCD de l’OCDE. Ce document est aujourd’hui largement diffusé au Mali.

q

Dans le domaine de la cohérence des politiques sectorielles, le Secrétariat du Club a procédé, en collaboration avec les administrations nationales,

1. A un diagnostic des diverses politiques destinées au monde rural en cours d’élaboration au Burkina Faso ;

2. Il a suivi et appuyé le débat mené sur ce thème par les mouvements paysans ouest-africains ; il a mené une série d’entretiens auprès des sièges des agences de coopération ;

3. Enfin, ce travail capitalise les travaux courants menés par le CILSS et le Club sur plusieurs thèmes touchant au développement rural : environnement, sécurité alimentaire, décentralisation, politiques agricoles.

Les conclusions préliminaires de ces travaux ont été discutées dans une réunion des membres du Club organisée par le Secrétariat les 26 et 27 mai 1999, ainsi qu’à l’occasion de diverses réunions bilatérales ; elles ont ensuite permis d’animer l’atelier n°2 de la conférence d’Yverdon. Suite à Yverdon, les travaux menés au Burkina ont été repris dans le cadre de l’initiative du groupe de travail du CAD de l’OCDE sur l’environnement qui a, sous l’impulsion de DFID, retenu le Burkina comme étude de cas pour les

«Stratégies Nationales de Développement Durables ».

q

Dans le domaine de la coordination nationale des politiques de décentralisation, le Secrétariat du Club

a mené deux études de cas portant d’une part sur la formation au service de la décentralisation au

Sénégal et d’autre part sur le financement des infrastructures communales au Burkina Faso. Ces

investigations ont été menées en très étroite collaboration avec les autorités nationales. Elles ont fait

l’objet de consultations larges et d’une réunion de validation dans chaque pays rassemblant tous les

acteurs concernés. Une réunion de validation s’est tenue à Paris les 8 et 9 juillet 1999. Ces deux études

ont eu le mérite de montrer qu’il est possible, en peu de temps et avec des moyens relativement

modestes, de réaliser un bilan précis et chiffré d’un domaine de coopération particulier. Ces deux

bilans sont aujourd’hui utilisés par les autorités nationales et les bailleurs de fonds dans les deux pays

concernés.

(11)

Dans le domaine des pratiques de partenariat avec les organisations locales rurales, un travail important a été mené par le GRAD en 1999 sous forme d’interview auprès d’une centaine de responsables locaux au Sahel et d’appui à des groupes locaux de réflexion sur l’aide. Le travail de synthèse de ce processus en vue d’Yverdon, a également permis de capitaliser les acquis des réflexions CILSS/Club du Sahel sur le développement local, notamment l’étude «Padlos-Education» ainsi que les travaux sur la planification locale et l’environnement menés au Mali avec le Secrétariat du Programme National d’Action pour l’Environnement de la Convention Contre la Désertification. L’ensemble de ces travaux de synthèse, et les débats d’Yverdon, ont permis de formaliser des «dossiers – débats» sur l’aide qui sont aujourd’hui utilisés dans plusieurs pays de la région pour appuyer la réflexion des organisations de base désirant s’organiser pour mieux structurer l’aide dont elles bénéficient (ce travail se poursuit avec l’appui de la coopération suisse).

Concernant l’appui à la mise en œuvre de la convention contre la désertification, le Secrétariat du Club a engagé en 1999 un transfert du dossier auprès du CILSS conformément au souhait de ce dernier.

Les engagements financiers au titre de ce dossier se sont élevés à 1 483 000 FF, soit 83% du budget prévisionnel.

II.5 Fonctions centrales

Le programme 1999 prévoyait qu’un accent particulier serait mis sur les fonctions centrales. Il soulignait en particulier que :

q

Les relations entre le Club et son Secrétariat avaient besoin d’être précisées ;

q

Les modes de communication avec les différents partenaires devaient être revus ;

q

Les procédures de gestion devaient être adaptées.

i) Les relations entre le Club et son Secrétariat

L’année 1999 a permis d’esquisser la «nouvelle gouvernance du Club» à travers la naissance du Groupe Ministériel d’Animation et de Proposition (GMAP), réuni une première fois à Dakar en août, puis officiellement présenté à l’occasion de la conférence d’Yverdon en octobre. Ce groupe permettra désormais d’orienter les travaux du Secrétariat du Club en prenant plus en compte les préoccupations africaines.

D’autre part, les programmes de collaboration négociés avec le CILSS, le PDM et le REAO ont été l’occasion de préparer une prise en main par nos partenaires de la gestion d’un certain nombre de programmes (transfert). Ce processus se poursuit en 2000.

ii) La politique de communication et de gestion des connaissances

La revue de la politique de communication et de gestion des connaissances a été retardée du fait du report (puis de l’annulation) du détachement d’un administrateur américain spécialisé. L’année 2000 permettra de combler ce retard et de concevoir un système d’information et de communication intègre et cohérent avec les autres composantes de l’activité du Secrétariat.

Dans le domaine de la communication interne, la nouvelle organisation de l’équipe a permis d’améliorer la

circulation de l’information (regroupement de toute l’équipe dans un seul lieu ; introduction d’un système

informatique et de logiciels unique ; suppression du principe de spécialisation unique d’un administrateur

sur un sujet, création de pôles d’activités, ayant chacun une assistante responsable de l’administration et

de l’information liées aux activités du pôle ; session de “team-building” ; formation sur des outils

communs ; réunions régulières du staff...).

(12)

iii) La mise en cohérence des procédures de gestion

Le processus de la mise en cohérence des procédures de gestion a été entamé dans la perspective du programme 2000, veillant à respecter la souplesse nécessaire pour la mise en œuvre des activités dans le cadre d’une gestion qui est plus transparente et plus efficace et où le nombre d’exceptions aux règles de gestion de l’OCDE est limité.

Par ailleurs, l’année 1999 a été marquée par la préparation de la conférence d’Yverdon. Cette entreprise a très fortement mobilisé le staff du Secrétariat à une époque de l’année où les nouveaux administrateurs n’étaient pas encore en poste. L’appui actif de la présidence suisse a été un très précieux support.

En termes financiers, les engagements totaux se sont élevés à 5 988 000 FF, soit 98% des prévisions.

(13)

III. A

NNEXE

- T

ABLEAUX D

EXÉCUTION DES ACTIVITÉS

Pour mémoire :

Les Sigles P1; P2 et P3 dans les fiches suivantes signalent le niveau de priorité accordé à chaque tâche dans le Programme de Travail de 1999 –

voir document “Programme de Travail du Secrétariat du Club du Sahel 1999 – Ref. SAH/D(99)497 – Janvier 1999.

(14)

Programme : Développement Rural et Sécurité Alimentaire Durables (DRSAD)

Extrant : 701 Contribuer à l’amélioration de la connaissance et de l’information des décideurs FICHE DE RÉALISATION DE LEXTRANT AU 31 DÉCEMBRE 1999

Énoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles :

(a) Cet extrant reprend l’ensemble des activités liées à la gestion de l’information liée à la sécurité alimentaire et à l’environnement, et à la gestion de la connaissance ;

(b) En 1999, le SCS ne réalisera pas d’étude nouvelle sur les enjeux de développement rural, mais consacrera ses efforts avec le CILSS (en particulier l’Insah) à réaliser la synthèse des travaux qu’ils ont menés au cours des dernières années et à leur intégration aux autres travaux en cours dans la région ;

(c) Ces travaux serviront notamment à alimenter les débats menés par le CILSS dans le processus Sahel 21 et serviront de toile de fonds aux travaux du SCS sur la coopération dans le secteur rural.

(d) Le SCS gardera une activité en matière d’information, en assurant aux côtés du CILSS le suivi de la campagne agricole ;

(e) Dans le domaine de la gestion de l’information, il assurera la synthèse de ses travaux sur la sécurité alimentaire et œuvrera au rapprochement des divers systèmes d’information consacrés aux enjeux ruraux (environnement, agriculture, sécurité alimentaire…).

Cet extrant vise principalement : les décideurs des agences de coopération et des pays sahéliens, les équipes Sahel 21, la recherche Tâches en 1999 : (priorité 1, 2 ou 3)

1. Assurer le suivi du déroulement de la campagne agricole et l’information des décideurs sur l’évolution des conditions de la sécurité alimentaire au Sahel ; (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999

Le suivi du déroulement est fait en continu avec le CILSS et les principaux partenaires (Système d’information et donateurs tels FAO, PAM …). Le SCS participe à des rencontres de concertation- information organisées par le CILSS (environ tous les deux mois). La réunion annuelle du réseau de prévention des crises a eu lieu à Washington en novembre 1999 ; le compte rendu est disponible.

2. Réaliser une synthèse des études récentes sur les marchés céréaliers en collaboration avec le CILSS (Insah) ; (P2)

Le travail a été réalisé et présenté à la réunion du réseau à Washington en novembre 1999

3. Synthèse des travaux sur les systèmes d’information ; (P2) Le rapport a été finalisé. Il sera valorisé en 2000 à l’occasion de la réflexion sur « l’après-Diaper » (Diaper étant le projet d’information sur la sécurité alimentaire du CILSS)

4. Appui direct, dans quelques pays, pour une meilleure valorisation de l’information sur le développement rural ; (P3)

Ce volet a été abandonné car jugé non prioritaire.

5. Appuyer le processus Sahel 21 par la relecture des travaux nationaux et la participation à la synthèse régionale (P2) ;

Ce volet a été abandonné, la demande n’étant pas parvenue au Secrétariat du Club.

6. Appui au volet «rural» des études Ecoloc ; Ce volet n’a pas été développé en 1999.

Facteurs de risques, internes et externes :

• Capacité du CILSS à réaliser son programme de travail, en particulier à mobiliser à temps ses financements.

Le CILSS a effectivement éprouvé des difficultés à mobiliser les financements pour la constitution des équipes locales. Malgré ces difficultés, l’extrant a pu se réaliser.

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 31 décembre 1999

Total (,000 FF) % du total du budget SCS Total (,000 FF) % du total des engagements du SCS

Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

1154 6.4% 504 3% 44%

Observations : Ce volet du programme relève désormais de la responsabilité du CILSS. Le Secrétariat du Club demeure néanmoins attentif à la problématique de la prévention des crises et apporte des appuis ponctuels au CILSS.

(15)

Programme : Développement Rural et Sécurité Alimentaire Durables (DRSAD)

Extrant : 702 Améliorer le dialogue entre les pays sahéliens et les donateurs autour des politiques nationales FICHE DE RÉALISATION DE LEXTRANT AU 31 DÉCEMBRE 1999

Énoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles :

(a) Poursuivre les interventions menées en 1997 et 1998 dans plusieurs pays du Sahel (en particulier Burkina Faso, Mali et Gambie) pour favoriser en pratique, dans les politiques de développement rural (environnement, agriculture…) les évolutions préconisées par le Mémorandum de Banjul.

(b) Les actions menées en 1999 s’attacheront tout particulièrement à renforcer la cohérence et l’articulation entre les diverses politiques sectorielles destinées au secteur rural (PISA, CCD, décentralisation, sécurité alimentaire…), enjeu qui ressort comme prioritaire des travaux menés en 1998 et qui est pourtant rarement abordé, du côté de la coopération comme du côté des États sahéliens.

(c) Des enseignements en seront tirés pour la réunion d’Yverdon (dans la perspective de la préparation de Bamako 2000) et en direction des forums spécialisés dans les diverses approches sectorielles.

Publics Cibles : Décideurs des agences de coopération dans les pays ; Administrations et mouvements paysans dans les pays ; Sièges des agences de coopération ; CILSS Tâches en 1999 : (priorité 1, 2 ou 3)

1. Poursuite de la participation directe aux processus de renforcement de la cohérence de la coopération dans le secteur rural en Gambie, au Burkina Faso et au Mali ; (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999

Processus en cours au Burkina Faso (étude diagnostique, appui à la réflexion du mouvement paysan, réunion des cadres administratifs et des bailleurs de fonds) ; le Burkina a été retenu comme étude de cas pour les « stratégies nationales de développement durable » menées par le groupe de travail du CAD sur l’environnement, avec l’appui du SCS.

2. Analyse de la situation de la coopération autour des processus sectoriels dans les autres pays du Sahel (P1) ;

Suivi léger, en particulier du cas du Sénégal. Pas de travaux communs avec le CILSS.

3. Synthèse régionale des situations nationales de la coopération dans le secteur rural et synthèses sectorielles (P1).

Une réunion de travail a été organisée avec les agences de coopération et des représentants du Sénégal et du Burkina en mai 1999

Un document de synthèse a été produit pour discussion à Yverdon.

Facteurs de risques, internes et externes :

• Évolution de la politique propre à chaque pays (remaniements ministériels en janvier 1999 au Burkina Faso et en Gambie) ;

• Capacité du SCS de démontrer sa valeur ajoutée dans les divers processus nationaux ;

• Capacité du SCS d’en tirer des enseignements de portée plus générale pour la coopération ;

• Volonté de la communauté internationale d’encourager le décloisonnement des approches sectorielles

Ce facteur a fortement augmenté le temps de travail et d’investissement dans ces deux pays

Dans le cas du Burkina Faso, le pays a souhaité une poursuite de l’implication du SCS. La demande pour une contribution à l’exercice au Mali est maintenue.

Ces travaux ont été utilisés pour préparer l’atelier d’Yverdon consacré aux politiques de développement durable. Le déroulement de cet atelier a confirmé l’intérêt des travaux du SCS et son rôle dans la promotion d’une réforme des approches et des outils de coopération.

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 31 décembre 1999

Total (,000 FF) % du total du budget du SCS Total % du total des engagements du

SCS

Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

819 4.5% 1013 6.1% 124%

Observations : L’analyse du secteur du développement rural et de ses interactions avec l’aide passe en 2000 dans le dossier «Réforme de l’aide » du Secrétariat du Club.

(16)

Programme : Développement Rural et Sécurité Alimentaire Durables (DRSAD)

Extrant : 703 Organiser le débat entre membres du Club sur des problèmes de coopération qu’ils rencontrent de façon comparable dans plusieurs pays FICHE DE RÉALISATION DE LEXTRANT AU 31 DÉCEMBRE 1999

Énoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles :

(a) Capitaliser les travaux récents pour une meilleure compréhension des enjeux de coopération dans le secteur rural et agro-alimentaire, dans la cadre de réunion d’Yverdon et de la préparation de Bamako 2000 ; (b) Identifier avec les agences de coopération les possibilités d’évolutions positives ;

(c) Fournir des éléments au CILSS permettant de comprendre les possibilités et limites offertes par la coopération internationale sur ses thèmes d’intérêt dans le domaine rural, en particulier dans le cadre des suites de Sahel 21 ;

(d) Capitaliser les travaux sur la coopération dans le secteur rural sous forme de propositions à destination des forums internationaux spécialisés (CoP/CCD, SPA…).

Publics Cibles : (1) décideurs des sièges des agences de coopération ; (2) décideurs des pays sahéliens ; (3) forums internationaux Tâches en 1999 : (priorité 1, 2 ou 3)

1. Évaluer la charte de l’aide alimentaire 10 ans après son approbation et proposer des évolutions du concept et des textes pour la réunion de Bamako ; (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999

Les termes de références ont été finalisés au début du mois de juillet en relation avec le CILSS ; le SCS a appuyé un processus dirigé par le CILSS en fournissant un consultant. Les résultats ont été présentés à la réunion du Réseau. L’étude s’est consacrée davantage à la problématique de la prévention des crises qu’à une évaluation de la charte en tant que telle. Ces travaux sont poursuivis par le CILSS avec l’appui du Club et donneront lieu à une présentation spécifique lors du sommet des chefs d’État du CILSS à Bamako fin 2000

2. Valoriser la synthèse des approches pays en matière de renforcement de la cohérence de la coopération dans le secteur rural et en tirer des enseignements pour les forums sectoriels (CCD, SPA…) ; (P1)

Les travaux de synthèse ont été réorientés vers l’atelier d’Yverdon portant sur la cohérence des politiques sectorielles qui traitera du cas du développement rural ; les travaux sont également valorisés dans le cadre du groupe de travail du CAD sur l’environnement. On peut aussi noter une évolution positive chez les agences de coopération pour cette approche.

3. Analyser la perception et l’approche des enjeux de développement rural des pays du Sahel au niveau des sièges des agences de coopération (P1) ;

Une série d’interviews a été menée, les rapports préliminaires sont terminés (Amérique du Nord) ou en cours de finalisation (Europe). Le contenu a été utilisé pour préparer Yverdon ; une synthèse sera publiée en 2000

4. Réaliser une synthèse des enjeux et problèmes de la coopération en matière de maîtrise de l’eau en appui aux réflexions du CILSS sur la maîtrise de l’eau au Sahel ; (P1)

Les termes de références ont été préparés en collaboration avec le CILSS. Le CILSS a mis ses équipes nationales au travail en juillet. En accord avec la nouvelle présidence du Club, le SCS reste en veilleuse sur ce dossier en attendant des demandes précises d’appui de la part du CILSS.

5. Appuyer la préparation d’un point de vue des mouvements paysans et des opérateurs agro-alimentaires sur le fonctionnement et l’avenir de la coopération dans le secteur rural (P2).

Le SCS a soutenu les travaux des mouvements paysans du Burkina pour l’analyse de la situation de politique de développement rural et la préparation d’un séminaire régional qui s’est tenu en septembre 99. Une communication a été faite sur le sujet à un séminaire de la Banque mondiale (juin 99). Il s’est consacré depuis Yverdon sur l’appui aux OP pour le montage d’un fonds régional de renforcement des capacités des OP et un fonds multibailleurs d’appui aux OP des cotonniers au Mali.

Facteurs de risques, internes et externes :

• Capacité de tirer des enseignements de portée générale des revues de la coopération ;

• Disponibilité des agences de coopération pour cette réflexion ;

• Volonté des décideurs politiques et des partenaires techniques sahéliens de promouvoir une réforme de la coopération.

Dans le programme 2000, il a été décidé de recentrer l’action du Club en matière de développement rural sur deux domaines : l’appui à la réforme des politiques et le renforcement des organisations de producteurs, en se concentrant sur l’amélioration des outils de coopération mis en œuvre dans ces deux domaines et non pas sur les stratégies de développement

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 31 décembre 1999

Total (,000 FF) % du total du budget du SCS Total % du total des engagements du SCS Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

1019 5.6% 1302 7.8% 128%

Observations : Cette problématique passe également dans le dossier « Réforme de l’aide » du programme de travail 2000.

(17)

Programme : Développement Local et Décentralisation (DLD)

Extrant : 711 Connaissance de l’économie locale

FICHE DE RÉALISATION DE LEXTRANT AU 31 DÉCEMBRE 1999 Énoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles :

(a) L’objectif en 99 est de compléter la première série d’études de cas, en achevant 5 nouvelles études et en mettant en évidence des utilisations spécifiques de ces études (aménagement de l’espace, entreprises privées du secteur du bâtiment).

Publics intermédiaires :

Le PDM pour diffusion et débat auprès des associations d’élus locaux.

Le Secrétariat du Club du Sahel pour diffusion et débat auprès des gouvernements ouest-africains et des agences de coopération et organisations municipales du Nord.

Publics finaux :

Les élus locaux pour l’utiliser comme un instrument de dialogue avec la société civile, de fiscalité et de relance de l’économie locale ; La société civile pour faire valoir ses intérêts ; Les services régionaux et nationaux de la statistique pour la mise en œuvre d’une approche plus intégrée et plus opérationnelle de leur travail de connaissance de l’économie ; Les agences pour cibler leurs interventions en fonction des besoins réels.

Tâches en 1999

1. Achèvement de cinq études de cas (Korhogo, Daloa, Bobo, Kaya, Ségou). (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999

Seules les études de Korhogo et Bobo Dioulasso ont été achevées en 1999. Kaya, et Ségou ont été achevées dans les premiers mois de 2000 ainsi que Daloa.

2. Trois documents constitués de cartes à différentes échelles commentées sur les sites de Korhogo, Bobo et Sikasso. (P2)

Les documents sont disponibles et distribués.

3. Deux rapports décrivant la situation du secteur des BTP à Saint-Louis et à Korhogo et le compte rendu des débats et des orientations pour le développement du secteur. (P3)

Ce volet a été remplacé par une démarche plus complète sur Saint-Louis d’identification des modalités de relance des secteurs aux plus forts potentiels. L’étude a été réalisée. Les recommandations de cette étude se sont transformées en un projet de relance de l’économie locale de Saint-Louis financé par la ville française de Lille. Le projet a démarré en avril 2000.

Facteurs de risques, internes et externes :

• Risques de délais liés à la mise en place des financements des Pays- Bas pour les équipes locales des études de Kaya et Ségou.

• Risque important lié au développement très important de la demande d’étude que le Club-PDM ne peut assumer à cette date.

Ces risques de délais dus aux procédures des donateurs se sont manifestés et ont causé des retards dans la réalisation des études de cas qui auraient dû être toutes achevées fin 1999.

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 31 décembre 1999

Total (,000 FF) % du total du budget du SCS Total (,000 FF) % du total des engagements du SCS

Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

1016 5.6% 1067 6.4% 105%

Observations : En 2000, le Secrétariat du Club et le PDM ont formulé un projet ambitieux visant à doter le PDM de l’ensemble des outils et moyens pour répondre à la demande d’études ECOLOC. Ce projet devrait être étayé et soumis au financement de la communauté internationale avant la fin de l’année 2000.

(18)

Programme : Développement Local et Décentralisation (DLD) Extrant : 712 Maîtrise d’ouvrage nationale et régionale FICHE DE RÉALISATION DE L’EXTRANT AU 31 DECEMBRE 1999

Énoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles :

L’objectif en 1999 est d’une part de mettre au point des procédures simples permettant à l’exercice ECOLOC d’être reproduit de façon aussi autonome que possible par des équipes nationales avec l’appui d’une assistance à la maîtrise d’ouvrage au niveau régional.

Publics cibles : Au niveau national : la Commission Nationale de Décentralisation (Burkina), la Mission de Décentralisation et de la Réforme Institutionnelle (Mali), l’Agence Nationale d’Appui à la Décentralisation (Côte d’Ivoire), Structure à identifier au Sénégal ; Au niveau Régional : le PDM

Tâches en 1999 : (priorité 1, 2 ou 3)

1. Mettre au point la méthode et les outils ECOLOC (tableaux de bord, MCS, enquêtes, etc.) (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999

L’ensemble des éléments de la méthode et les outils ont été rédigés et présentés au séminaire régional de Cotonou.

2. Un atelier technique régional organisé par le PDM (P1) L’atelier s’est tenu du 22 au 24 octobre 1999 à Cotonou avec succès. Le compte rendu est disponible.

3. Mise en place de capacité de maîtrise d’ouvrage nationale dans au moins l’un des pays cités dans les “publics cibles” et des avancées dans les autres pays.(P2)

Ce volet a pris du retard ; il devrait se concrétiser en 2000.

4. Mise en œuvre du programme « Économies et finances locales » du PDM qui doit reprendre à son compte l’assistance à la maîtrise d’ouvrage ECOLOC (P1)

Le PDM a recruté un chargé de programme compétent et efficace mais qui ne peut répondre seul à la demande.

Facteurs de risques, internes et externes:

• Une volonté d’aller trop vite de la part des bailleurs de fonds soucieux de fabriquer des plans d’investissement à partir des études ECOLOC ;

• Attitude qui se traduit par une tendance à demander au Club de piloter les études parce que cela est plus rapide que d’appuyer sur la durée le développement des capacités locales et régionales.

Ce risque s’est tout à fait vérifié.

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 30 juin 1999

Total (,000 FF) % du total du budget du SCS Total % du total des engagements du SCS

Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

922 5.1 620 3.7% 67%

Observations : Le Manuel ECOLOC sera disponible mi-2000. Un atelier de formation des experts est prévu en octobre.

(19)

Programme : Développement Local et Décentralisation (DLD)

Extrant : 713 Faire entrer la problématique du développement local dans les politiques de décentralisation et dans les stratégies des bailleurs de fonds

FICHE DE RÉALISATION DE L’EXTRANT AU 31 DÉCEMBRE 1999 Enoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles :

L’objectif pour 99 est d’une part de concevoir à partir des nombreux matériaux disponibles, des notes de synthèse sur les enseignements de ECOLOC et autres produits de communication ; d’autre part d’aller au devant des “clients” aussi bien en Afrique que dans les agences de coopération.

Publics cibles : les services nationaux en charge de la décentralisation, les associations de maires, les agences de coopération dans les pays et au niveau des sièges Tâches en 1999 : (priorité 1, 2 ou 3)

1. Écrire une synthèse des enseignements stratégiques des études de cas (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999

Un document sur les observations de ECOLOC en termes de financement de l’urbanisation a été rédigé. Le PDM a réalisé plusieurs plaquettes de présentation.

2. Produire un document de réflexion et de proposition sur le financement du développement local (P1)

Ce document est disponible.

3. Publier toutes les études, documents pédagogiques, plaquettes, etc. (P1)

Tous les documents sont publiés

4. Organiser des réunions de restitution-débat aux niveaux local et national et dans les agences (P2)

Réunion nationale ECOLOC organisée par la CND au Burkina sur fonds propres en début d’année.

Réunion ECOFILOC à la BAD animée par le PDM. Diffusion au cours de nombreux séminaires par le PDM. Une réunion ECOFILOC animée par le Secrétariat du Club et le PDM à l’ACDI.

Facteurs de risques, internes et externes :

• La réorganisation du Secrétariat en 1999 est un facteur limitant potentiel.

Cet extrant dépend également de la volonté et des possibilités des partenaires régionaux et des agences qui financent leurs programmes.

Les risques anticipés ne se sont pas matérialisés et l’extrant a pu être produit.

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 31 décembre 1999

Total (,000 FF) % du total du budget du SCS Total % du total des engagements du SCS

Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

703 3.9% 736 4.4% 105%

Observations : Des discussions sont en cours pour utiliser la démarche ECOLOC pour la mise en œuvre du volet africain de l’initiative «Cities alliance » de la Banque Mondiale.

La Commission européenne généralise l’utilisation de cette méthode pour l’ensemble de son programme d’appui aux capitales régionales en Côte d'Ivoire ; deux nouvelles études sont en cours de préparation dans le cadre d’un projet français en Guinée, deux autres dans le cadre d’un projet néerlandais au Bénin, etc.

(20)

Programme : Développement Local et Décentralisation (DLD)

Extrant : 714 Synthèse de la connaissance dans le domaine des initiatives à la base et des outils d’appui à ces dynamiques FICHE DE RÉALISATION DE L’EXTRANT AU 31 DÉCEMBRE 1999

Énoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles : Il s’agit en 1999

a) de procéder à une revue systématique des travaux récents relatifs aux initiatives d’auto-organisation à la base et aux outils d’appuis à ces initiatives; et b) de produire à partir de ces matériaux, un document de synthèse pédagogique à destination des structures nationales et des bailleurs de fonds.

Publics cibles :

1. les structures nationales en charge de l’appui aux initiatives de base, les ONG ; 2. les bailleurs de fonds.

Tâches en 1999 : (priorité 1, 2 ou 3) 1. Réaliser une revue de la littérature ; (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999 Cette tâche fut jugée non prioritaire.

2. Concevoir et réaliser un document de synthèse et d‘information sous la forme la mieux appropriée à une utilisation par les praticiens de l’appui aux initiatives de base.

(P1)

Cette tâche a été fusionnée avec l’extrant 713 en vue de la préparation pour Yverdon d’un atelier sur les pratiques de partenariat avec les organisations locales.

Facteurs de risques, internes et externes :

• Qualité et expérience du bureau d’étude qui sera recruté Aucun bureau n’a été recruté.

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 31 décembre 1999

Total (,000 FF) % du total du budget du SCS Total % du total des engagements du SCS

Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

261 1.4% 74 0.4% 28%

(21)

Programme : Intégration du Sahel dans l’Afrique et dans le Monde (ISAM)

Extrant : 721 Assurer une participation active des acteurs sahéliens dans les débats économiques internationaux FICHE DE RÉALISATION DE L’EXTRANT AU 31 DÉCEMBRE 1999

Énoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles :

(a)Assurer une participation active des acteurs sahéliens dans les débats internationaux concernant les politiques économiques internationales impliquant les pays du Sahel.

(b)Sensibiliser les agences de coopération et les pays membres de l’OCDE à l’intérêt d’une implication des acteurs économiques du Sahel dans les réflexions et concertations concernant l’élaboration des politiques économiques internationales liées au développement.

(c) Appuyer la participation des acteurs sahéliens aux rencontres internationales les plus pertinentes.

Cet extrant vise principalement : les membres du REAO ; l’OCDE, l’OMC et les autres forums de discussion économique globale ; les pays donateurs.

Tâches en 1999 : (priorité 1, 2 ou 3)

1.

Diffuser les travaux et réflexions menées par le REAO auprès des programmes et forums concernées de l’OCDE, de la Banque mondiale, des Nations-Unies et de l’OMC. (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999

Le plan stratégique en vue d’améliorer les échanges et les investissements régionaux du REAO a été diffusé à l’OCDE, à la Banque mondiale, et aux Nations-Unies.

2. Organiser des rencontres entre les responsables de ces programmes et de ces forums et des acteurs sahéliens choisis.

(P2)

Participation du REAO à un débat organisé par le CAD et la Banque Mondiale sur le thème de la croissance en Afrique tirée par les entrepreneurs. Participation du REAO à l’organisation d’une manifestation « Emerging Africa » en collaboration avec le Centre de Développement de l’OCDE et la BAD.

3. Choisir les rencontres internationales pour lesquelles l’apport des Sahéliens s’avérerait le plus pertinent et appuyer les partenaires sahéliens dans la préparation de leur participation.

(P1)

Transparency International : Diffusion des travaux sur la corruption.

Réunion du CAD : Trade Capacity Building.

Forum sur le déliement de l’aide : réunion du CAD.

Union Européenne : Réunion portant sur l’intégration régionale et le secteur privé. (Tenue dans le contexte du Post-Lomé), juin 1999.

Facteurs de risques, internes et externes :

• Capacité du Club et du REAO d’influencer l’agenda et les conclusions des réunions concernées ;

Volonté des membres du REAO de consacrer leur temps à préparer de telles réunions où leurs gains ne sont pas visibles à court terme.

La mobilisation des membres du REAO pour la participation aux réunions n’a posé aucun problème.

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 31 décembre 1999

Total (,000 FF) % du total Total (,000 FF) % du total des engagements

du SCS

Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

575 3.2% 728 4.4 127%

Observations : Le dossier «intégration régionale du Secrétariat du Club devrait connaître un redémarrage significatif en 2000 sous l’impulsion du GMAP. Ce dossier continuera à valoriser les apports du secteur privé à la réflexion en y ajoutant sans doute ceux des élus locaux.

(22)

Programme : Intégration du Sahel dans l’Afrique et dans le Monde (ISAM) Extrant : 722 Appuyer les activités du Forum Ouest Africain

FICHE DE RÉALISATION DE L’EXTRANT AU 31 DÉCEMBRE 1999 Énoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles :

Le Secrétariat du Club appuiera les contributions des partenaires sahéliens, CILSS et REAO dans le développement des travaux du Forum Ouest Africain (FOA).

Cet extrant vise principalement : CILSS, REAO ; Autres membres du FOA : UEMOA et CEDEAO ; les agences de coopération actives sur le thème.

Tâches en 1999 : (priorité 1, 2 ou 3)

1. Appuyer et compléter la préparation des documents de travail concernant le fret aérien, les transports routiers et les transferts monétaires dans la sous-région. (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999

Production d’un rapport sur les transferts monétaires. Les travaux sur le fret aérien et les transports routiers n’ont pas pu être complétés.

2. Participer à l’organisation de 3 séminaires sur ces thèmes.

(P2)

Des démarches ont été faites auprès du CILSS, de l’UEMOA et de l’USAID, qui finance ce forum pour relancer l’initiative.

La réunion sur les transferts monétaires a eu lieu en septembre 1999. Les réunions sur l’observatoire sur les pratiques anormales de transport routier et le fret aérien ont été reportées.

3. Organiser une réunion des travaux du FOA auprès des agences de coopération concernées. (P2)

La réunion du FOA a été reportée. Note : elle s’est tenue en avril 2000.

4. Appuyer la mise au point de plans d’action stratégiques pour la mise en œuvre des décisions prises et le développement de nouveaux chantiers. (P1)

Travaux préparatoires en 1999. Note : l’observatoire a été lancé en avril 2000.

Facteurs de risques, internes et externes :

• Capacité de collaboration effective entre UEMOA, CILSS et CEDEAO ;

Concordance des agendas CILSS et REAO. Des agences dans les différents chantiers prévus.

Le faible taux de réalisation peut être attribué partiellement aux difficultés de collaboration entre les trois organismes et surtout au manque d’un chef de file clair. Au départ, le REAO devait assumer le secrétariat des travaux. Cette responsabilité sera désormais partagée avec l’appui direct de l’USAID et du Programme d’Appui au Secteur Privé.

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 31 décembre 1999

Total (,000 FF) % du total Total (,000 FF) % du total des engagements

du SCS

Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

750 4.2% 340 2% 45%

Observations : Le dossier «intégration régionale» du Secrétariat du Club devrait connaître un redémarrage significatif en 2000 sous l’impulsion du GMAP.

(23)

Programme : Réforme des Politiques et des Pratiques de Coopération (RPPC)

Extrant : 731 Promotion d’une vision d’ensemble et du dialogue sur le système de coopération avec les pays africains FICHE DE RÉALISATION DE LEXTRANT AU 31 DÉCEMBRE 1999

Énoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles :

(a) Faire connaître les informations nouvelles, les points de vue africains et les progrès pratiques réalisés dans l’aide au Sahel dans les forums appropriés : agences, pays sahéliens, SPA, CAD, ONG,.., et par des moyens appropriés : publications (en particulier le rapport 99), articles, séminaires,..

(b) Utiliser la prochaine réunion à haut niveau (Yverdon) pour renforcer le courant de réforme dans les agences sur l’aide au Sahel

(c) Organiser une réflexion avec des réseaux africains sur le financement du développement du Sahel, afin que l’APD joue un rôle de catalyseur et de levier pour mobiliser et attirer d’autres formes d’investissement, local et étranger.

Tâches en 1999 : (priorité 1, 2 ou 3)

1. Dossier du bulletin d’information (janvier) (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999

Dossier réalisé et diffusé en français et en anglais (env. 4500 destinataires)

2. Produire le rapport de synthèse 1997/98 (P1) Le rapport n’a pas été finalisé. La nouvelle direction du Secrétariat du Club ayant décidé de réorienté son travail dans le domaine de la réforme de l’aide. Les éléments du rapport seront utilisés dans le cadre du programme de travail 2000.

3. Diffuser ce rapport (avec Fonctions centrales) (P1) Voir ci-dessus.

4. Établir des collaborations précises avec le CAD et avec le SPA (CAD : examens par pays, rapport annuel (P1)

Des contacts ont été pris. Le Secrétariat du Club du Sahel travaille étroitement avec le CAD. Les collaborations avec SPA sont prévues pour 2000.

5. Améliorer l’accessibilité aux informations sur l’aide dans les pays sahéliens (P2)

Reporté à 2000.

6. Mettre sur pied la réflexion sur le financement du développement (avec Fonctions centrales) (P2)

Activité non prioritaire pendant cette année de transition où les ressources humaines ont été limitées.

Facteurs de risques, internes et externes :

• La réorganisation du Secrétariat en 1999 risque de limiter les ressources consacrées à cet extrant.

• La diffusion du rapport dépendra en partie de la réorganisation de la fonction de communication du SCS.

• Les collaborations externes dépendront du calendrier des partenaires

Les facteurs de risque se sont avérés pertinents. Un recadrage des objectifs a eu lieu en 2000, en tenant compte des objectifs de la nouvelle Présidence néerlandaise du Club.

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 31 décembre 1999

Total (,000 FF) % du total du budget du SCS Total (,000 FF) % du total des engagements du SCS

Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

832 4.6% 466 2.8% 56%

Observations : Dans le cadre de la préparation de la conférence d’Yverdon, le Secrétariat du Club a réalisé un important travail de réflexion, investigation et synthèse (cf. supra point 1.4) qui a permis de préparer le programme de travail sur la réforme de l’aide en 2000.

(24)

Programme : Réforme des Politiques et des Pratiques de Coopération (RPPC)

Extrant : 732 Faire progresser les « façons de coopérer » entre pays sahéliens et bailleurs de fonds aux plans local, national et régional FICHE DE RÉALISATION DE LEXTRANT AU 31 DÉCEMBRE 1999

Énoncé des objectifs en 1999 et des publics cibles :

(a) Jouer un rôle de catalyseur de la concertation entre les bailleurs de fonds et les responsables sahéliens publics et privés pour renforcer le partenariat et l’ownership des Sahéliens sur les politiques et sur l’aide - L’accent sera mis en 99 sur l’aide au développement local et l’appui aux politiques de développement rural.

(b) Accompagner les revues nationales du système d’aide (Mali, Burkina,..) Tâches en 1999 : (priorité 1, 2 ou 3)

1. Identifier et analyser les suggestions pratiques en terme d’instruments et de procédures de l’aide au niveau local qui ressortent de différentes enquêtes (GRAD, Padlos-Education, Ecoloc, Van de Walle, de Leener, Winter, aide au secteur privé,..) et les confronter avec les points de vue et contraintes des agences de coopération et des ONG du Nord. (P1)

État de réalisation au 31 décembre 1999

La tâche n°1 a été menée en profondeur au cours du premier semestre 99 - Les travaux réalisés (enquêtes, consultations, animation de groupes de travail Nord-Sud, rédaction des notes introductives pour Yverdon) ont permis d’animer trois des quatre ateliers de travail de la réunion d'Yverdon.

2. Appuis aux suites de la revue de l’aide au Mali et au lancement au Burkina Faso - en liaison avec le PNUD, en Mauritanie) (P1/P2)

L'appui à l'exercice malien a pris plusieurs formes : appuis au secrétariat de la réforme, rédaction d'un bilan de l'exercice mené en 1997 et 1998, implication conjointe des présidents du CAD et du Club en juin 1999 avec les autorités maliennes et les agences de coopération représentées à Bamako. Le lancement de la revue d’aide au Burkina a été reporté à 2000. La revue d’aide au Mali a été discutée lors de l’atelier d’Yverdon portant sur la réforme des systèmes de l’aide internationale.

3. Appui à la mise en œuvre de la Convention contre la Désertification (P1)

La tenue de réunions des pays de l’OCDE s’est poursuivie dans le cadre de la préparation de la troisième conférence des parties tenue au Brésil en décembre 1999. L’Union européenne a décidé, suite à une rencontre avec le SCS, de constituer un Comité d’experts sur la désertification et le Club est invité à participer aux travaux du Comité. La mise sur pied d’un groupe de réflexion portant sur les implications de la charte par l’Allemagne, la France et la Suède auquel participe l’OSS.

4. En tirer des enseignements et les faire connaître aux plans régional et international, en particulier à la réunion d’Yverdon (P1)

Voir le dossier de la réunion d'Yverdon Facteurs de risques, internes et externes :

• Temps limité d’ici la réunion d’Yverdon

• Synergie entre les programmes du Club concernés

• Établissement des synergies externes

• Implications des agences dans les différents chantiers prévus

• Progrès des examens par pays et de la réforme au Mali

Les facteurs de risque ne se sont pas matérialisés.

Données budgétaires

Prévisions 1999 Engagements au 31 décembre 1999

Total (,000 FF) % du total du budget du SCS Total (,000 FF) % du total des engagements du SCS

Taux de réalisation en fonction du budget de l’extrant

962 5.3% 1016 6.1% 106%

Observations : Dans le cadre de la préparation de la conférence d’Yverdon, le Secrétariat du Club a réalisé un important travail de réflexion, investigation et synthèse qui a permis de préparer le programme de travail sur la réforme de l’aide en 2000.

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