L’aumônerie musulmane
dans la République
Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche - École des hautes études en sciences sociales 96 boulevard Raspail – 75006 PARIS, téléphone 01.53.63.56.02, télécopie 01.53.63.56.10, iismm.infos@ehess.fr.
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Table ronde
Lundi
21 janvier
18-20h
EHESS
Amphithéâtre 105 bd Raspail 75006 Paris
Modérateur : Eric Germain
, chargé de mission"Questions sociétales & fait religieux"
Délégation aux affaires stratégiques (DAS).
Participants : Djemel Ziane
, aumônier musulman, Ministère de la DéfenseAbdelhak Eddouk
, aumônier musulmanà la Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, président de la Commission Aumônerie du Conseil français du culte musulman
Président de séance : Bernard Heyberger
directeur d’études à l’EHESS, directeur de l’IISMM
Abdelhaq Nabaoui
,aumônier national des hôpitaux et
Président du Conseil régional du culte musulman en Alsace
Ouisa Kies
,attachée de recherche au Cadis dans le cadre du projet sur « Le processus de radicalisation religieuse en prison »
Valentine Zuber
, maître de conférences EPHE sociologue des religions et de la laïcitéLe principe de séparation des Églises et de l’État contenu dans l’article 2 de la loi du 9 décembre 1905 affirme que si la République « ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte », elle peut cependant prendre en compte « les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans des établissements tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons ».
Cette possibilité nécessite cependant que l'État ait préalablement reconnu une instance repré- sentative nationale capable d'accréditer ses aumôniers, ce qui pour l'islam ne sera pleinement réalisé qu'avec la création du Conseil français du Culte musulman en 2003. L'aumônerie musul- mane est donc la plus jeune des aumôneries françaises. Cette institution, dont les membres sont naturellement soumis à une double autorité religieuse et administrative, témoigne de la place du culte musulman dans la société française et de son rapport aux organes de la puissance publique.