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Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 1285

HON ou comment garantir la qualité des informations médicales sur internet

FMH 1287

Une étude de faisabilité dans le domaine des interactions médicamenteuses

Tribune 1311

Gibt es Grenzen der Verantwortung?

Horizons 1327

Vieillir, mourir, vivre

«Et encore…» par Hans Stalder 1330

Empathie: ni trop peu, ni trop

35

28. 8. 2013

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S O M M A I R E

FMH

Editorial

1285 HON ou comment garantir la qualité des informations médicales sur Internet Gert Printzen

ASQM/DDQ

1287 Déterminer les indicateurs de qualité médicaux avec des données de facturation Groupe de travail «Qualité» FMH/santésuisse

Est-il possible de définir des indicateurs de qualité grâce aux données des assureurs-maladie concernant la factu- ration des médicaments dans le secteur des soins médi- caux ambulatoires? Une étude réalisée dans le cadre de la convention entre la FMH et santésuisse sur l’élabora- tion de concepts communs en matière d’assurance-qua- lité s’est penchée sur cette question.

1290 ReMed: aide et soutien DDQ dans des situations difficiles Mirjam Tanner, Maximiliano Wepfer

Les médecins confrontés à des situations de vie diffi- ciles ont parfois besoin d’une aide extérieure. Re- Med connaît bien les situa- tions critiques et les contraintes profession- nelles des médecins et re- cherche, avec les per- sonnes qui font appel à lui, des pistes pour s’en sortir.

Nécrologie

1291 In memoriam Liselotte Neis Meinrad Perrez, Valentino Pomini 1292 Nouvelles du corps médical

Table ronde du BMS

1293 Sind Ärzte noch die Experten in der Medizin?

Les médecins sont-ils encore les experts en médecine?

Qui d’autre? demanderont certains d’entre eux. Or l’ex- pertise des médecins subit toujours plus la concurrence des autres professions médicales et des connaissances acquises à travers les nouveaux médias. La table ronde qui se tiendra le 5 septembre à Berne cherchera donc à savoir si l’expertise médicale est en crise. N’hésitez pas à participer au débat! La participation du public repré- sente une part essentielle des tables rondes organisées par le BMS.

Courrier / Communications

1294 Courrier au BMS

1295 Examen de spécialiste / Communications

FMH Services

1296 Seminare / Séminaires / Seminari 2013 FMH Consulting Services

1301 Krankenkassen-Rahmenverträge für Ärzte FMH Insurance Services

1302 Zahlungseingang pünktlich FMH Factoring Services

1303 Emplois et cabinets médicaux

Tribune Ethique

1311 Gibt es Grenzen der Verantwortung?

Peter Weibel

Un récit saisissant sur la prise en charge d’un patient en fin de vie, qui a poussé tous les intervenants au bout de leurs ressources. Les aspects médicaux mais aussi inter- culturels ont joué un rôle central, laissant de nombreuses questions sans réponse. Hans Stalder s’intéresse égale- ment à ce sujet dans le «Et encore» de cette semaine.

Thème

1314 Das ärztliche Rezept im digitalen Zeitalter Andreas Wildi, Max Giger

En principe, un médecin rédige une ordonnance unique- ment pour des patients qu’il a lui-même examinés. Or les technologies de la communication modernes voient l’émergence de nouvelles formes de prescription, de plus en plus d’ordonnances étant établies sans que le médecin n’ait vu le patient au préalable. Ce qui n’est pas sans poser problème.

Point de vue

1317 Zukunft wagen: Gesundheitsförderung und Prävention in der

medizinischen Ausbildung

Mathis Brauchbar, Philippe Chastonay, Thomas Mattig

Selon les auteurs, la médecine préventive n’a pas été suf- fisamment prise en compte lors de la réorganisation du cursus médical universitaire. L’option «Promotion de la santé et prévention» de l’Université de Genève repré- sente cependant un pas dans la bonne direction.

1320 Spectrum

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S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

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Dr Karin Würz, responsable marketing et communication Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76 Courriel: abo@emh.ch

Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

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Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

Horizons

Notes de lecture 1329 Welteis

Erhard Taverna

Sans le sous-titre, difficile de croire que le livre présenté dans cet article est bel et bien «une histoire vraie». Car si la doctrine de la glace éternelle de Hanns Hörbiger a fasciné de nombreux partisans en son temps, elle nous paraît aujourd’hui bien obscure.

Et encore…

1330 Empathie: ni trop peu, ni trop Hans Stalder

Quelques réflexions inspirées par l’article de Peter Weibel à la page 1311. Trouver la dose juste d’empathie pour chaque patient dans chaque situation est comme marcher sur la corde raide: pour une bonne relation avec les patients, trop est aussi fatal que trop peu.

Anna Horizons

Rencontre avec…

1321 «Cannabis ist ein vielseitiges Heilmittel»

Daniel Lüthi

Nombreuses sont les personnes qui ont déjà leur propre idée du cannabis et qui n’adhéreront pas spontanément aux propos du pharmacien Manfred Fankhauser, pour qui cette substance mérite une place parmi les médicaments.

Sous un autre angle 1324 Die Vielfalt der Zeiten

Daniel Hell

Le temps apporte son lot de problèmes, et pas unique- ment chez les personnes souffrant de troubles psychiques. En quatre thèses, Daniel Hell explique les modalités du temps, analyse la perception de celui-ci, ses influences et ses effets sur notre vie, mais aussi com- ment stopper le temps qui passe pour ne pas se perdre sur le chemin de la précipitation.

Notes de lecture 1327 Vieillir, mourir, vivre

Jean Martin

«Faites que je meure vivant!», tel est le titre d’un recueil de Marie-Jo Thiel, médecin et théologienne à l’Université de Strasbourg, qui s’intéresse à l’âge et à toutes ses facettes.

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E d i t o r i a l

F M H

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En dépit de sa forte valeur ajoutée, le service d’envergure internationale dont il est ques- tion ici est à tort mal connu.

Elaboré par une organisation non gouvernementale (ONG), sise à Genève et créée en 1995 sous la forme d’une fonda- tion, le label Health on the Net, également dénommé HON, certifie la qualité des sites dé- diés à la santé. Sa mission consiste à aider à reconnaître les informations médicales fiables, compréhensibles et pertinentes divulguées sur internet.

Aujourd’hui, de plus en plus de patients s’informent par internet du tableau clinique d’une maladie et des possibilités de traitement avec, pour les profanes, toute la difficulté de sa- voir si une information est objective, fiable et encore actuelle.

Dans ce contexte, un service garantissant la qualité du contenu des sites internet revêt d’autant plus d’importance. Il s’agit notamment d’assurer la transparence sur l’origine des informations et sur le financement de l’offre. Par ailleurs, les données mises en ligne devraient être vérifiées par une ins- tance indépendante.

Pour certifier la fiabilité et la crédibilité des sources d’in- formations en ligne selon des critères formels, la fondation a établi un code de conduite, le HONcode, qui impose huit principes à respecter dont, entre autres, offrir des informa- tions véridiques, ne pas entraver la relation médecin-patient et préserver la confidentialité des données personnelles.

Avant de délivrer un certificat, la fondation HON contrôle si les critères définis sont respectés lors de la première certifica- tion et procède ensuite à des vérifications régulières. Le feu vert est à chaque fois donné par un conseil médical neutre.

En Suisse, la situation en la matière est actuellement la sui- vante. Le rapport «Portail de santé publique» publié le 26 jan-

vier 2012 par eHealth Suisse (Confédération et cantons) relève l’importance de garantir la qualité des sites internet publics et privés consacrés à la santé. En mars 2012, la conseillère natio- nale Edith Graf-Litscher a demandé au Conseil fédéral quel crédit celui-ci accordait au label de qualité HON dans le but de garantir la fiabilité des informations médicales particulière- ment sensibles divulguées sur internet. Le Conseil fédéral a répondu qu’en 2009 déjà, le comité de pilotage d’eHealth

Suisse avait proposé à la Confédération et aux cantons de pro- mouvoir le travail de sensibilisation en vue d’assurer la qualité des informations médicales et sa mise en œuvre. En janvier 2012, ce comité a renouvelé sa recommandation et a invité les prestataires de sites internet consacrés à la santé à faire certifier leurs offres, par exemple, avec le label de la fondation HON.

Le HONcode, le label de qualité le plus répandu dans notre pays et dans le monde pour les informations médicales en ligne, a permis jusqu’à présent de certifier près de 310 sites de santé en Suisse; en France, où la certification HON bénéficie du soutien financier de la Haute autorité de la santé (HAS), pas moins de 1200 sites ont été labellisés.

Au plan fédéral, la législation actuelle ne comporte aucune base permettant de soutenir financièrement de tels labels. Ce- pendant, fin mai 2013, la Confédération a organisé une conférence des donateurs dans le but de créer un cadre optimal pour la mise en œuvre de la stratégie eHealth Suisse. Le Conseil fédéral a ainsi voulu contribuer au renforcement du socle fi- nancier alimenté par les acteurs privés et les cantons au cours des prochaines années, afin que la fondation HON puisse poursuivre son travail. Comme la Toile représente aujourd’hui une source prépondérante de renseignements pour les pa- tients, il convient de garantir la qualité à long terme des infor- mations médicales en ligne et de promouvoir le code de conduite HONcode.

Dr Gert Printzen, membre du Comité central de la FMH, responsable du domaine Informatique médicale et eHealth

HON ou comment garantir la qualité des informations médicales sur internet

Pour les patients, internet est souvent la première source d’informations lors de questions médicales.

Parce que primordiale, la garantie de la

qualité des informations médicales doit

être encouragée.

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Editores Medicorum Helveticorum

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Une étude de faisabilité dans le domaine des interactions médicamenteuses

Déterminer les indicateurs de qualité médicaux avec des données de facturation

Contexte

En vertu des art. 58 et 59 LAMal et de l’art. 77 OA- Mal, une convention existe entre la FMH et santé- suisse depuis octobre 2009 dans le but d’élaborer conjointement des concepts concernant l’assurance et le contrôle de la qualité des prestations médicales.

Egalement sur une base contractuelle, les deux parte- naires ont ensuite mis en place un groupe de travail conjoint dédié à la qualité (GT FMH/santésuisse).

Celui-ci a décidé d’axer son premier projet commun sur le respect de l’art. 22a let. f LAMal, qui prévoit que les fournisseurs de prestations mettent les don- nées relatives à la qualité de leurs prestations médi- cales à la disposition des autorités fédérales au moyen d’indicateurs de qualité médicaux.

Interactions médicamenteuses

Tout d’abord, le groupe de travail a procédé à l’éva- luation de travaux internationaux existants sur les indicateurs de qualité dans le domaine ambulatoire en se référant à un catalogue de critères compilé par ses soins, et en se concentrant principalement sur les indicateurs qualité élaborés en Allemagne**. Suite à ces travaux de base, le groupe de travail a obtenu une liste d’indicateurs considérés comme pertinents par la FMH et santésuisse pour l’évaluation de la qualité en médecine. Dans une étape suivante, le groupe de travail FMH/santésuisse a estimé les différents indi- cateurs selon leur pertinence, leur applicabilité et leur investissement (en termes de coûts, de temps, etc.). Après avoir pesé les principaux avantages et in- convénients, le groupe de travail a décidé d’appro- fondir ses recherches sur les indicateurs utilisés dans le domaine des interactions médicamenteuses, no- tamment en raison de l’accès des assureurs-maladie à des données sur les médicaments pratiquement ex- haustives, très bien détaillées, structurées et dispo- nibles sous forme électronique. L’inconvénient, comme dans beaucoup d’autres domaines, réside dans l’absence de données cliniques structurées (ar- chivage électronique) issues de la pratique ambula- toire.

Alors que les données du domaine choisi offrent une bonne disponibilité, celles relevées présentent un grand intérêt car leur analyse bénéficie aux pa- tients, aux médecins et aux répondants des coûts.

Par ailleurs, l’analyse de telles données répond à la proposition de concrétisation de la stratégie Qualité de la Confédération qui estime que 30 à 50 % de toutes les erreurs de traitement sont liées à la médi-

cation. Il existe ainsi un besoin urgent d’agir rapide- ment en matière de sécurité et de médication [1].

Données de routine

A l’heure actuelle, dans le secteur ambulatoire, la collecte de données cliniques représente un investis- sement que les cabinets médicaux ne sont pas en mesure d’assumer avec leurs ressources faute d’un manque d’utilisation de dossiers électroniques de patients. Dans la droite lignée du rapport de concré- tisation relatif à la stratégie de la Confédération en matière de qualité, le groupe de travail FMH/santé- suisse a décidé de procéder à une étude de faisabilité et d’examiner si les indicateurs de qualité dans le domaine des interactions médicamenteuses pou- vaient être déterminés sur la base de données de rou- tine. Selon les assureurs-maladie, cette procédure pourrait fonctionner dans le domaine choisi car plu- sieurs d’entre eux répertorient quasiment tous les médicaments prescrits par les médecins en ambula- toire, et remboursés dans le cadre de l’assurance obli- gatoire des soins, en utilisant un pharmacode. Cela permet de retrouver systématiquement la substance active, la quantité et la forme galénique des médica- ments facturés, ainsi que la fréquence à laquelle ils sont prescrits ou remis.

Après avoir mis le projet au concours, le groupe de travail FMH/santésuisse a finalement confié la réa lisation de l’étude de faisabilité au Basel Institute for Clinical Epidemiology and Biostatistics (CEB). Nous vous résumons ci-après les données du problème, la méthode employée ainsi que les résultats de l’ana- lyse. Ceux qui souhaitent approfondir la question peuvent commander l’étude par courriel à asqm[at]

fmh.ch. Le CEB rédigera également un travail scien- tifique dans lequel il publiera les résultats épidémio- logiques.

Données du problème

L’objectif de l’étude est d’analyser s’il est possible de définir des indicateurs de qualité grâce aux données des assureurs-maladie concernant la facturation des médicaments dans le secteur des soins médicaux am- bulatoires. Ces indicateurs devraient être définis de telle sorte qu’ils permettent de quantifier de manière fiable et valide la sécurité en matière de médication (concrètement, de savoir si les médicaments ont été prescrits correctement) au niveau des différents four- nisseurs de prestations – c’est en effet le degré de pré- cision exigé par l’art. 22a let. f LAMal.

FMH/santésuisse:

groupe de travail «Qualité»*

* Membres

(ordre alphabétique):

Yvonne Andrist a, Christoph Bosshard b, Karl Hampl b, René Kühne a, Varja Meyer b, Felix Roth a, Stefan Teske a, Jürg von Below b a santésuisse b FMH

** Il s’agissait principalement des indicateurs de qualité de l’Union fédérale des médecins conventionnés (KBV) dans le cadre du projet «Indicateurs et indices de qualité en ambulatoire AQUIK» (cf. le site en allemand www.kbv.de/

aquik.html) et de ceux de la Fédération allemande de l’AOK et du Göttinger Institut für angewandte Qualitätsför- derung und Forschung im Gesundheitswesen (AQUA) dans le cadre du projet

«Système d’indicateurs de qualité pour les soins ambulatoires QiSA» (cf. le site en allemand www.aok- gesundheitspartner.de/

bund/qisa/).

Correspondance:

FMH/ASQM Département DDQ Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 asqm[at]fmh.ch

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Méthode

L’étude ne se base pas sur des événements cliniques occasionnés par des interactions médicamenteuses – par manque de données cliniques – mais sur les inte- ractions potentielles de deux médicaments prescrits en même temps et dont l’interaction présente des effets indésirables cliniquement significatifs. En d’autres termes, les indicateurs qu’il s’agit de déve- lopper sont censés évaluer le processus qui englobe la prescription des médicaments et favorise l’appari- tion d’une interaction.

Conditions-cadres

Ces indicateurs doivent refléter le mieux possible la qualité réelle de la prescription médicamenteuse.

C’est pourquoi il a fallu que le développement de ces indicateurs prenne en compte le fait que, dans des cas isolés, les patients peuvent tolérer sans problème une interaction médicamenteuse et qu’il est tout à fait possible d’avoir des interactions médicamen- teuses sous contrôle grâce notamment à une surveil- lance adaptée et à un éventuel changement de do- sage. En outre, il n’est pas toujours possible d’éviter les interactions. En l’occurrence, un médecin peut sciemment courir le risque d’une interaction poten- tielle car il estime que la prescription de deux ou plu- sieurs médicaments susceptibles d’interagir peut être plus bénéfique au patient qu’une éventuelle interac- tion. Il a également fallu tenir compte du fait que plusieurs médecins peuvent prescrire des médica- ments à un seul et même patient et que les médecins traitent des collectifs de patients différents du point de vue du nombre, de l’âge et de la morbidité des patients. En outre, l’absence de données cliniques ne permet pas de prendre en compte la question de savoir si les médicaments prescrits sont pris confor-

mément à l’ordonnance (dosage et heures) ou si la médication a été adaptée (nouvelle ordonnance).

Données disponibles et indicateurs de qualité Dans le respect de la protection des données, l’étude a analysé sous forme anonyme les prestations médi- cales, les médicaments et les examens de laboratoire pris en charge par trois groupes d’assurance (CSS, Helsana et Sanitas) pour l’année 2010, soit un total de 3,13 millions d’assurés à l’assurance obligatoire, ce qui représente 40 % de la population. Le CEB a créé un indicateur basé sur le nombre d’interactions médicamenteuses potentielles (IMP) pour 41 classes d’interaction qualifiées de «contre-indiquées» ou

«contre-indiquées par précaution». Cet indicateur considère aussi bien le nombre de patients avec au moins une IMP que le nombre de classes d’interac- tion dans lesquelles un médecin présente un résultat statistique significatif. Pour faire face aux différences entre les collectifs de patients traités par les méde- cins (nombre de patients, leur âge et leur morbidité), on a créé une valeur de référence équivalant à un sous-collectif de patients. Ce dernier représente les patients qui s’exposent véritablement à une IMP. A titre d’exemple, dans la classe d’interaction «anticoa- gulants et analgésiques», le sous-collectif regroupe tous les patients qui ont eu recours au moins une fois à un coagulant pendant la période d’observation.

Résultats épidémiologiques

Parmi les 3,13 millions d’assurés associés à l’étude, 1,34 % d’entre eux ont eu recours au moins une fois en 2010 à une association de médicaments qualifiée de «contre-indiquée» (degré de gravité 1) ou de

«contre-indiquée par précaution» (degré de gravité 2).

En ne considérant que les personnes de 70 ans et plus, cette proportion est nettement plus élevée et atteint respectivement 3,78 % et 4,4 % pour les femmes et les hommes. Les figures 1 et 2 donnent une représentation graphique des personnes présen- tant au moins une IMP par classe d’interaction.

Parmi 20 720 médecins, les indicateurs relevés ont permis de recenser 457 praticiens avec un comporte- ment statistiquement significatif en matière de pres- cription de médicaments. Cela correspond à 2,2 %. Il est cependant difficile de comparer ces données avec les résultats d’autres pays dans la mesure où les études similaires se basent sur des définitions totale- ment différentes de l’interaction médicamenteuse et pondèrent différemment le degré de gravité.

Evaluation de la faisabilité

Les indicateurs de qualité ainsi développés per- mettent d’identifier les médecins qui, d’un point de vue statistique, prescrivent fréquemment des as- sociations de médicaments présentant un risque potentiel d’interaction. Mais cela ne permet pas de donner un avis sur la qualité de la prescription des médicaments. En effet, d’un point de vue médical, Figure 1

Nombre de personnes avec au moins une interaction médicamenteuse potentielle, degré de gravité 1 (contre-indiqué). Echantillon: 3,13 millions de personnes, période d’observation:

2010. Source: Basel Institute for Clinical Epidemiology and Biostatistics (2012): Etude de faisabilité concernant un indicateur des interactions médicamenteuses dans le secteur ambulatoire. Version brève.

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les IMP peuvent très bien se justifier dans la majeure partie des classes d’interaction après, par exemple, une estimation éclairée des risques et des bénéfices, un changement de dosage ou une surveillance ac- crue. Mais il n’existe aucune possibilité d’atteindre une représentation adéquate de ce phénomène avec les données à disposition.

L’analyse montre qu’un indicateur défini sur la base des données des assurances-maladie présente une fiabilité trop faible pour qu’on puisse porter un avis définitif sur le comportement des différents fournisseurs de prestations en matière d’interactions médicamenteuses. Pour ce faire, il faudrait des don- nées médicales supplémentaires. D’après les auteurs de l’étude, il n’est pas possible de déterminer un indi- cateur sur la base des interactions survenues réelle- ment en utilisant les données de facturation des as- sureurs-maladie. En effet, le nombre de cas par mé- decin est probablement trop bas et la collecte des données demanderait un investissement important.

Par ailleurs, les interactions médicamenteuses ne provoquent qu’une partie des effets indésirables pouvant être évités. Une évaluation globale du com- portement des médecins en matière de prescription de médicaments devraient en outre inclure des as-

pects supplémentaires de la sécurité en matière de médication, comme notamment le contrôle des or- donnances de médicaments qui ne devraient pas être prescrits aux personnes âgées (critères de Beers, liste de priscus), l’emploi réduit d’antibiotiques conformément aux guidelines et les erreurs de do- sage.

Enfin, les indicateurs qualité développés dans le cadre de cette étude ne s’appliquent qu’à une partie des médecins, alors que l’indicateur devrait englober tous les médecins pour répondre à l’exigence de l’art. 22 a let. f LAMal.

Prochaines étapes

L’étude de faisabilité montre qu’il est impossible de définir des indicateurs de qualité valides unique- ment sur la base des données des assureurs-maladie pour ce qui est des interactions médicamenteuses. La tentative de valider les indicateurs développés en in- cluant des données supplémentaires dans le monito- rage et la surveillance (par ex. données des examens médicaux ou des consultations de contrôle) ne s’est pas soldée par un succès. Une telle validation doit impérativement prendre en compte les données cli- niques concernant les interactions médicamen- teuses survenues réellement. Suite à des explorations approfondies de la faisabilité, le CEB estime qu’une validation clinique ne peut pas être réalisée dans les circonstances rencontrées actuellement dans la pra- tique quotidienne.

Aujourd’hui, le groupe de travail FMH/santé- suisse se livre à une réflexion de fond pour savoir quelle direction donner à ses travaux à venir. Une option consisterait à travailler sur un concept en vue de créer les conditions-cadres nécessaires à la mise à disposition des données cliniques pour formuler des indicateurs de qualité dans le secteur ambula- toire.

Références

1 Office fédéral de la santé publique: Rapport au Conseil fédéral sur la concrétisation de la stratégie fédérale en matière de qualité dans le système de santé. 2011.

www.bag.admin.ch/themen/krankenversi- cherung/00300/00304/ (Etat 20.3.2013).

2 E-mediat AG Schönbühl. Pharmavista – information for healthcare professionals; 2011. Online: www.

pharmavista.ch/content/default.aspx

Vous avez la possibilité de commander le rap- port final «Etude de faisabilité concernant un indicateur des interactions médicamenteuses dans le secteur ambulatoire» auprès de l’Acadé- mie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) soit par voie électronique (asqm[at]fmh.ch) soit par téléphone au 031 359 11 11. Le rapport est uniquement disponible en allemand.

Figure 2

Nombre de personnes avec au moins une interaction médicamenteuse potentielle, degré de gravité 2 (contre-indiqué par précaution). Echantillon: 3,13 millions de personnes, période d’observation: 2010. Source: Basel Institute for Clinical Epidemiology and Biostatistics (2012):

Etude de faisabilité concernant un indicateur des interactions médicamenteuses dans le secteur ambulatoire. Version brève.

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ReMed: aide et soutien dans des situations difficiles

Les médecins sont confrontés à des exigences professionnelles particulièrement éle- vées, qui peuvent mettre à mal les fondements de leur existence. Le réseau de soutien ReMed connaît bien les situations critiques et les contraintes professionnelles des mé- decins et recherche, avec les personnes qui font appel à lui, des pistes pour s’en sortir.

Témoignage

Aujourd’hui âgée de 48 ans, une gynécologue et obstétri- cienne d’une ville moyenne de Suisse romande se souvient combien l’ouverture de son cabinet, avec tout l’investisse- ment que cela suppose, a failli compromettre l’existence de sa toute jeune famille:

«Fonder une famille et un cabinet, alors que l’on est encore jeune et inexpérimentée, et assumer parallè- lement son rôle de mère, d’épouse et de médecin peut vite devenir une tâche insurmontable même si au départ c’était un défi magnifique. Or c’est souvent quand on vit soi-même la situation que l’on est le moins capable de voir les problèmes. Pire, mon mari et moi nous trouvions dans un tel imbroglio relation- nel qu’il nous est arrivé de douter de notre capacité à construire quelque chose ensemble.

Les conflits ont commencé lorsque j’ai ouvert mon cabinet alors que nos deux fils étaient âgés res- pectivement de deux et quatre ans. Mon mari et moi travaillions beaucoup, ce qui m’a amenée, malgré un essor ininterrompu de mes activités au sein de mon cabinet, à réduire mon temps de travail de moitié et à m’associer à une autre praticienne. La surcharge énorme à laquelle mon mari et moi devions faire face était source d’innombrables disputes et conflits, dont l’un et l’autre ressortaient profondément bles- sés. Le logement que nous occupions alors ne nous offrait guère d’espace où chacun pouvait se retirer et nous sommes entrés dans une spirale relationnelle destructrice. Mon mari réagissait très mal lorsque je cherchais à me protéger en évitant le dialogue.

Au bout d’un certain temps, nous avons décidé de suivre une thérapie de couple. Une démarche que j’envisageais dans un seul sens; je pensais que cela lui ferait du bien et qu’automatiquement notre couple

irait mieux. Or après deux séances déjà, il est apparu que je portais une certaine responsabilité dans nos problèmes. Je me décidai de les aborder dans une thérapie individuelle, au cours de laquelle je me suis aperçue que je traînais un passé très difficile avec ma mère. Un passé qui m’empêchait d’être attentive à moi-même et encore moins à mon mari et à notre couple. Je ne pouvais qu’aller mal: comme je n’arri- vais pas à concilier vie familiale et vie profession- nelle, j’étais prête à sacrifier mon couple. Je voulais à tout prix empêcher une telle issue mais je sentais que je n’y arriverais pas seule.

J’ai donc demandé à une collègue et amie de mon cercle de qualité, en qui j’avais une grande confiance et qui était aussi au courant de nos pro- blèmes de couple, de m’indiquer une bonne psy- chiatre. Puis, je me décidai à faire ce que j’aurais fait pour une patiente, c’est-à-dire de m’envoyer moi- même chez cette thérapeute en admettant ouverte- ment que c’était moi qui avais besoin d’une thérapie.

La compréhension, le respect mais aussi la compé- tence et le sens de la collégialité avec laquelle la thé- rapeute m’a accueillie ont créé ce sentiment de confiance dont j’avais besoin. Dans un sens, il m’a certainement été bénéfique de reconnaître que je ne pouvais pas toujours tout maîtriser et qu’à un certain moment, il fallait savoir solliciter de l’aide.

A ce moment-là de ma vie, si cette amie médecin ne m’avait pas indiqué une psychiatre ou si je n’avais eu personne à mes côtés, au courant de ma situation et à qui m’adresser en toute confiance, j’aurais été soulagée de pouvoir faire appel à un service comme ReMed. Avec l’aide de ReMed, des solutions alterna- tives à la psychothérapie auraient peut-être égale- ment été envisagées. Quoi qu’il en soit, il est très im- portant, pour nous médecins, de pouvoir compter sur un soutien efficace comme celui offert par ReMed lorsque nous sommes confrontés à nos limites d’êtres humains.»

Mirjam Tanner a, Maximiliano Wepfer b a Spécialiste en psychiatrie et

psychothérapie, comité de direction de ReMed b Responsable suppléant du

service de communication de la FMH

Correspondance:

Dr Mirjam Tanner mirjam.tanner[at]hin.ch

«Il est très important, pour nous médecins, de pouvoir compter sur un soutien efficace comme celui offert par ReMed lorsque nous sommes confrontés à nos limites d’êtres humains.»

Vous vous trouvez dans une situation critique et cherchez de l’aide? Ou un médecin de votre en- tourage a besoin d’un soutien?

N’hésitez pas à contacter ReMed 24 h sur 24 sur sa ligne d’assistance au 0800 0 73633 ou help[at]swiss-remed.ch.

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Editores Medicorum Helveticorum

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N é c r o l o g i e

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 35

In memoriam Liselotte Neis

Une des pionnières de la thérapie comportementale et cognitive (TCC) en Romandie, le Dr Liselotte Neis, s’est éteinte en février 2013. Cette psychiatre aux visages multiples termina ses études de médecine en 1952 à l’université Christian-Albrechts de Kiel. Elle fit ses premières armes en médecine à Hambourg (médecine interne), puis à Agra/Lugano (pneumolo- gie), Shushtar (Iran, hôpital général) et Heidelberg (dermatologie). De retour à Hambourg en 1959, elle étudia la psychologie auprès du Prof. Peter R. Hof- stätter (un des promoteurs initiaux de la psychologie sociale expérimentale en Allemagne), en même temps qu’elle continuait sa formation psychiatrique et accomplissait une analyse personnelle. Elle revint en Suisse approfondir ses connaissances à la cli- nique psychiatrique St-Pirmisberg dans le canton de St-Gall, et s’installa en 1964 à Lausanne, où elle fut engagée dans le Département Universitaire de Psy- chiatrie Adulte (DUPA).

A la fin des années 60, L. Neis commença à s’inté- resser à la TCC. Elle alla suivre des cours à l’étranger auprès de thérapeutes renommés (F. Kanfer, W. Tun- ner, G.R. Patterson ou V. Meyer), eux-mêmes pion- niers d’une approche qui prenait de plus en plus d’ampleur en Europe. A son tour, en compagnie d’autres experts, comme la Prof. I. Florin (Marburg) ou le Dr F. Wulliemier, L. Neis transmit son savoir aux jeunes psychologues et psychiatres romands.

Elle proposa au sein du DUPA des ateliers de forma- tion, anima des séminaires de cas. Elle coopéra avec l’Institut de psychologie de l’Université de Lausanne, où elle assura des cours, de la supervision et la conduite de groupes d’autocontrôle. Elle contribua ainsi à la formation postgrade en TCC de plusieurs générations de psychiatres et de psychologues, offi- ciant pour ces derniers comme formatrice reconnue par la Fédération Suisse des psychologues pour la spécialisation en psychothérapie. De 1982 à 1995, elle s’engagea dans une fructueuse collaboration avec l’Institut de psychologie de l’Université de Fri- bourg où elle offrit entre autres, dans le cadre d’un cursus intitulé «Aperçu des méthodes d’intervention psychothérapeutiques», des cours obligatoires en TCC à la fois centrés sur les méthodes et sur les troubles.

Enseignante douée et vivace, L. Neis était égale- ment un modèle de psychothérapeute. Elle savait motiver les patients à s’engager dans des traitements exigeants, dans lesquels elle-même s’investissait beaucoup. Chaque heure de thérapie était préparée

avec soin, puis documentée avec la même rigueur.

Polyvalente et curieuse, elle s’intéressa également à la recherche. Elle fut dans ce contexte co-auteure de plusieurs publications cliniques dignes d’intérêt ouvrant des perspectives nouvelles pour l’époque, comme le traitement TCC de la phobie dentaire en collaboration avec les dentistes, ou la thérapie cogni- tive de la dépression en milieu psychiatrique hospi- talier. Mais c’est dans le domaine de la schizophrénie où son investissement s’avéra sans doute le plus mar- quant. Elle fut en effet l’instigatrice de l’adaptation en français du programme IPT de thérapie psycholo- gique des schizophrénies de Hans-Dieter Brenner (Université de Berne). Le manuel français fut publié en 1998 chez Mardaga (Pomini, Neis, Brenner, Hodel, Roder, 1998), «Thérapie psychologique des schizophrénies»); il reste aujourd’hui encore une référence dans le milieu. Sa dernière contribution académique date de 2002, où elle co-rédigea avec Pomini et Perrez un chapitre synthétique sur la TCC dans l’ouvrage coordonné par Duruz et Gennart:

«Traité de psychothérapie comparée».

Comme sa sœur, artiste plasticienne qui ensei- gna les Beaux-Arts à Ann Arbor, Lilo Neis avait une vaste culture littéraire, était douée pour les langues et passionnée par l’art. Si durant sa formation en mé- decine elle traduisait déjà des textes médicaux et pharmacologiques italiens pour les services alle- mands de traduction médicale, c’est surtout plus tard, avec Anne Salem-Marin aux éditions de la Joie de Lire, qu’elle put lier ses talents littéraires et son amour pour l’art en proposant la traduction de l’alle- mand de plusieurs livres pour enfants («Cuisine de la Sorcière» de J. W. v. Goethe et W. Erlbruch ou «Les Trois vœux de Barbara» de F. Hohler et R. S. Berner).

Qui eut le privilège de partager son amitié fut gratifié de lettres belles, de récits captivants et d’échanges affectueux où elle faisait part de ses considérations critiques sur le monde, non sans une pointe d’humour. Il aurait été impensable pour Lilo Neis que sa vie ne fut pas nourrie par l’art, la ré- flexion intellectuelle et le plaisir de rire. C’est sans doute là l’héritage inestimable qu’elle a laissé à tous ceux qui l’ont connue de près. Et il n’est pas éton- nant que ses deux filles aient choisi d’explorer les royaumes de la musique et des arts plastiques.

Meinrad Perrez, Université de Fribourg, Valentino Pomini, Université de Lausanne Dr Liselotte Neis

(† 2013)

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 35

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Personalien

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BE

Barbara Riedl,

Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Kirchbergstrasse 97, 3400 Burgdorf FR

Raffaella Craighero,

Spécialiste en médecine interne générale, 3, avenue de la Gare, 1630 Bulle

LU

Thomas Gunzenhauser,

Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, Rüeggisingerstrasse 29, 6020 Emmenbrücke Todesfälle / Décès / Decessi

Theophil Meister (1920), † 19.7.2013,

Facharzt für Nuklearmedizin und Facharzt für Radiologie, 8125 Zollikerberg

Urs F. A. Heim (1924), † 25.7.2013, Facharzt für Chirurgie und Facharzt für Urologie, 3013 Bern

Kosmas Kosmidis (1933), † 24.7.2013, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 9473 Gams

Kurt Uehlinger (1946), † 5.8.2013,

Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, 8038 Zürich

Peter Ulrich Weidmann (1937), † 11.8.2013, Facharzt für Nephrologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8703 Erlenbach ZH

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder ha- ben sich angemeldet:

Dashurije Hoti, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie FMH, Villettemattstrasse 15, 3007 Bern

Kerstin Walter, Fachärztin für Kinder- und Ju- gendmedizin, Praxiszentrum am Bahnhof, Parkterrasse 10, 3012 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen in- nerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio einge- reicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einspra- chen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich angemeldet:

André Ljutow, Facharzt für Orthopädie, Zen- trum für Schmerzmedizin, Guido A. Zäch- Strasse 1, 6207 Nottwil

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich- ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärztege- sellschaft hat sich angemeldet:

Renate Röthlin-Hotz, Fachärztin Pädiatrie, Marktstrasse 8, 6060 Sarnen

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsiden- tin der Unterwaldner Ärztegesellschaft zu richten.

F M H

Nouvelles du corps médical

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous!

Dans la rubrique forum nous présentons régulière- ment des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé.

Donnez votre avis ou commentez les affirmations de vos confrères. Pour accéder au forum:

www.bullmed.ch/forum/

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 35

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Podiumsdiskussion der Schweizerischen Ärztezeitung in Zusammen- arbeit mit dem Institut für Medizingeschichte der Universität Bern

Sind Ärzte noch die Experten in der Medizin?

In allen Lebensbereichen und auf allen Ebenen wird nach Experten gerufen, und deren Ratschläge füllen unsere Talkshows, Websites, Zeitungen und Bücher- regale. Dies betrifft insbesondere auch die Medizin.

Doch gewähren diese Urteile selten die gewünschte Eindeutigkeit und Sicherheit. Zu widersprüchlich sind die Aussagen der selbst- oder fremdernannten Experten, zu unklar die Anforderungen an den Exper- tenstatus, zu stark der Wunsch nach einer Demokra- tisierung der Expertise.

Dies betrifft ganz speziell die Ärzteschaft. Kann und will sie überhaupt noch einen eindeutigen Ex- pertenrat geben? Wie verhält sie sich zu den Exper- tisen, die in anderen Medizinalberufen und in den neuen Medien wachsen?

Diskutieren Sie mit

Die Podiumsdiskussion geht der Frage nach, ob wir in einer Krise der Expertise stehen. Woher kommt das Bedürfnis nach vielen Ratgebern? Wie gehen Ärzte damit um? Wer gilt als Experte? Wie positio- niert sich die Universitätsmedizin? Gibt es einen Verteilkampf um Aufmerksamkeit? Welches ist die Rolle der Medien?

Mit dem Berner Podium möchten die Schweize- rische Ärztezeitung und das Institut für Medizinge- schichte der Universität Bern zu einer fundierten Auseinandersetzung mit diesen und weiteren Fragen rund um das Thema der medizinischen Expertise und den Expertenstatus von Medizinern beitragen.

Der Einbezug des Publikums in die Diskussion ist zen- traler Bestandteil des Konzepts der SÄZ-Podiumsver- anstaltungen.

Datum / Zeit / Ort

Die Podiumsveranstaltung mit anschliessendem Apéro findet statt am Donnerstag, 5. September 2013, 18.30–20.30 Uhr, im Hörsaal 3 (Medizin, Sahli), Eingang 34 (Operationstrakt Ost), Inselspital, Uni- versitätsspital Bern.

Anmeldung

Der Eintritt zur Veranstaltung ist frei, eine Anmel- dung ist aber erforderlich. Anmeldungen können bis Dienstag, den 3. September 2013, via E-Mail an redaktion.saez[at]emh.ch oder via Fax an 061 467 85 56 erfolgen. Bitte Ihren Namen und die Namen allfälliger Begleitpersonen sowie das Stichwort «An- meldung zum SÄZ-Podium vom 5. September» ange- ben. Auch telefonische Anmeldungen sind vormit- tags unter 061 467 85 72 möglich.

Veranstaltungspartner

Die Podiumsdiskussion wird in Zusammenarbeit mit dem Institut für Medizingeschichte der Universität Bern im Rahmen der Jahrestagung der Schweizer Me- dizinhistoriker (SGGMN) zum Thema «Medizinische Expertise im 20. und 21. Jahrhundert» (5.–7. Septem- ber, www.sggmn.ch) organisiert. Die Durchführung des Anlasses wird möglich dank grosszügiger Unter- stützung durch Interpharma, den Verband der for- schenden pharmazeutischen Industrie. Die Verant- wortung für Konzept und Inhalt des Podiums liegt ausschliesslich bei der Schweizerischen Ärztezeitung.

Podiumsgäste

Auf dem Podium diskutieren unter Leitung von SÄZ-Redaktor PD Dr. rer. soc. Eberhard Wolff:

– Prof. Dr. Heinz Bonfadelli, Institut für Pu- blizistikwissenschaft und Medienforschung, Universität Zürich

– Dr. med. Christoph Bosshard, Mitglied Zentralvorstand der FMH, Facharzt für Ortho- pädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungapparates

– Prof. Dr. med. Dr. h. c. Daniel Candinas, Klinikdirektor Universitätsklinik für Viszerale Chirurgie und Medizin, Bereich Viszeralchir- urgie, Inselspital Universität Bern

– Dr. med. Brigitte Muff, Vorstandsmitglied Schweizerisches Institut für ärztliche Weiter- und Fortbildung SIWF, Chefärztin Chirurgie, Spital Bülach

– Maya Shaha, PhD, RN, Wiss. Mitarbeiterin, Direktion Pflege, MTT, Universitätsspital Bern;

MER, Institut universitaire de formation et de recherche en soins, Universität Lausanne Heinz

Bonfadelli

Christoph Bosshard

Daniel Candinas

Brigitte Muff

Eberhard Wolff Maya

Shaha

TA B L E R O N D E D U B M S

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 35

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Briefe an die SÄZ

Das BAG kann neu mit dem rEpG (Art. 5) der ganzen Schweiz seine Kampagnen aufzwingen.

Laut Botschaft des Bundes (S. 370) kann es damit «breit angelegte Kampagnen zur Verhal­

tenslenkung» organisieren. Brauchen wir wirk­

lich solche vom BAG geführte Kampagnen wie

«Melde dich beim Arzt, wenn dein Rüssel Schnupfen hat» oder «Nimm keine Drogen, wenn es dir schlecht geht». Wollen wir wirklich in diese Richtung gelenkt werden? Hier geht es vielmehr um das Propagieren von Lebensstilen als um eine wirksame Prävention. Und: Was haben diese Präventionskampagnen im Epide­

miengesetz zu suchen? Wird jetzt versucht, diese Inhalte aus dem vom Parlament im letz­

ten Jahr abgelehnten Präventionsgesetz über die Hintertür «Epidemiengesetz» wieder hin­

einzuschmuggeln?

PD Dr. med. Jürg Barben, Speicher 1 Romann C. Das neue Epidemiengesetz verdient

ein überzeugtes JA am 22. September 2013.

Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(29/30):1107.

Zum Inhalt dieses Briefs siehe auch die Replik von Christine Romann auf die Leserbriefe von D. Holz- mann und S. Lippmann-Rieder in der Ausgabe 33, S. 1208.

Wer haftet für Impfschäden beim neuen revidierten Epidemiengesetz?

Im alten bzw. noch aktuellen Epidemiengesetz Artikel 23 Absatz 3 sind Entschädigungen bei Impfschäden wie folgt gedeckt: Die Kantone leisten bei behördlich angeordneten oder emp­

fohlenen Impfungen Entschädigungen für den Schaden aus Impffolgen, soweit er nicht ander­

weitig gedeckt wird.

Im neuen revidierten Epidemiengesetz Art. 65 Absatz 3 ist es wie folgt geregelt:

«1 Wer durch eine behördlich angeordnete oder behördlich empfohlene Impfung ge­

schädigt wird, hat Anspruch auf Genugtuung, wenn die Schwere der Beeinträchtigung dies rechtfertigt; (…) 2 Die Genugtuung wird nach der Schwere der Beeinträchtigung bemessen.

3 Sie beträgt höchstens 70 000 Franken.»

Ist diese Schadenssumme im Falle eines Ge­

richtsprozesses für den entstandenen Schaden nicht ausreichend – haftet dann der impfende Arzt oder die Pharmaindustrie? Gemäss Kol­

Neues Epidemiengesetz unter der Lupe Zum Editorial von Christine Romann [1]

Bevor man sich zum revidierten Epidemien­

gesetz (rEpG) eine Meinung bildet, empfiehlt es sich, den Text und die 130­Seiten­starke Bot­

schaft des Bundes genauer unter die Lupe zu nehmen. Gemäss einem NZZ­Artikel vom 26. Juli soll es inhaltlich keine grossen Verän­

derungen in der Praxis geben: Es soll nur der Schutz vor Infektionskrankheiten auf eine kor­

rekte Rechtsgrundlage gestellt und die Füh­

rungs­ und Verantwortungskultur geändert werden. Aber was heisst dies konkret? Nichts anderes als: alle Macht nach Bern! In Zukunft soll der Bund bzw. das BAG jegliches Vorgehen beschliessen können; die Kantone haben nicht mehr viel zu sagen und müssen diese Be­

schlüsse ausführen. So wie in der EU alles zen­

tralisiert wird, soll es auch in der Schweiz ge­

schehen. Und der Föderalismus wird ausge­

hebelt. Wollen wir das wirklich?

Das bestehende Epidemiengesetz ist ausreichend und regelt den Ernstfall gut. Auch bisher be­

stand eine gute Zusammenarbeit mit internati­

onalen Gremien, und der Bund konnte bei

«ausserordentlichen Umständen» vorüberge­

hend ein Notrecht erlassen (wie z. B. bei SARS geschehen). Im neuen rEpG ist dies aber schon bei «besonderen Lagen» vorgesehen – ein Gummibegriff par excellence. So meint die Botschaft des Bundesrates (S. 365): «In be­

sonderen Lagen soll neu der Bundesrat die Kom petenz erhalten, für bestimmte Bevölke­

rungsgruppen Impfungen für obligatorisch zu erklären.» Dies hätte z. B. bei der Schweineg­

rippe­Epidemie dazu geführt, dass alle Perso­

nen im Gesundheitswesen obligatorisch (Syno­

nym: zwangsweise) geimpft werden. Verweige­

rer hätten eine spezielle Plakette tragen (in Genf geschehen) oder ein vorübergehendes Berufsverbot riskieren müssen.

Viren machen tatsächlich nicht an der Grenze halt, aber sie klopfen auch nicht beim BAG an.

Aufgrund der Inkubationszeit treten erste Sym­

ptome von im Ausland erworbenen Krankhei­

ten erst zu Hause auf, und der Hausarzt ist meistens der Erste, der damit konfrontiert wird. Wichtig ist eine denkende Ärzteschaft, die in lokalen und kantonalen Netzwerken gut­

integriert ist, bei entsprechenden Symptomen an eine übertragbare Krankheit denkt und ent­

sprechend handelt.

lege M. Gassner wird der Arzt haften [1], im Sinne einer Ausfallhaftung!

Zumindest die Pharmaindustrie hat sich schon einmal abgesichert. Seit April 2013 sind nun genaue Hilfsstoffe zu allen Impfungen (Infan­

rix, Revaxis, …) bei Swissmedic (www.swissme­

dic

info.ch) aktualisiert und genaue Nebenwirkun­

gen auch zu Postmarketing­Studien dort veröf­

fentlicht.

Stimmen wir Ärzte für das neue revidierte Epi­

demiengesetz am 22. September 2013, dann stimmen wir zumindest für unsere Teilhaftung bei seltenen, aber doch möglichen Impfneben­

wirkungen.

Dr. med. Claudia Haunit, Frauenfeld 1 Gassner M. Zur Elimination der Masern in der

Schweiz. Schweiz Ärztezeitung.

2013;94(29/30):1116.

Vivre comme on le désire En référence à la lettre de Jacques Stockhammer [1]

C’est comme si notre confrère Stockhammer déniait aux Palestiniens d’être un peuple (la définition s’il vous plaît! la religion, le mythe biblique de l’ancien testament formellement contesté dans son ampleur par l’archéologie israelienne elle­même?), et en était resté aux accords de 1920. Je signale que seul un nombre infime des Résolutions de l’ONU ont été res­

pectées de fait dans le conflit par Israel, ou alors seulement avec un retard qui permettait de laisser à l’armée de «finir le travail» (guerre avec le Liban). En particulier le droit à 2 Etats indé­

pendants souverains, que la politique sioniste de mitage du territoire conquis après la guerre

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire.

Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement.Vous trouverez toutes les informations sous: www.bullmed.ch/

auteurs/envoi-lettres-lecteurs/

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R

Courrier au BMS

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 35

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Editores Medicorum Helveticorum

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R / CO M M U N I C AT I O N S

de 1967 s’ingénie à faire échouer. Quand à la justification du «développement» (faire refleu­

rir le désert) il nie le droit à chacun de vivre comme il le désire: cela est la définition du colonialisme (captation des eaux, expropria­

tions illégales, exécution extra­judiciaires, discrimination par le passeport des arabes is­

raéliens, etc.). Et l’on sait comment finissent les colonies.

Dr Virgile Woringer, Lausanne 1 Stockhammer J. A la lumière de la propagande

palestinienne.

Bull Méd Suisses. 2013;94(29/30):1113–4.

Legalisierung der Euthanasie in Belgien Im Editorial von Frau Professor Samia Hurst [1]

zum Thema «Lebensende: Was zählt, sind die Fakten» wird ausgeführt, dass die Legalisierung der Euthanasie in Belgien zu mehr Offenheit

angesichts des nahen Todes geführt habe und nicht zu mehr Sterbefällen. Kann man daraus einen anderen Schluss ziehen, als dass das Angebot zum induzierten Sterben als Aufga­

benbereich des Arztes mindestens vorbereitet werden soll?

Dr. med. Hans Kuhn, Bubikon 1 Hurst S. Lebensende: Was zählt, sind die Fakten.

Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(33):1195.

Communications

Examen de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obten- tion du titre de spécialiste en cardiolgie Examen écrit:

Date: mercredi, 30 octobre 2013, Heure: 8.00–12.00

Lieu: Hôpital de l’Ile, Berne, Auditorium Ettore Rossi

Examen oral:

Date: jeudi, 31 octobre 2013

Lieux: Hôpital Universitaire, Bâle (en alle­

mand), CHUV, Lausanne (en français) Délai d’inscription: 1er septembre 2013

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée médecins­assistants → Examens de spécialiste

Fondation Franco Regli Prix 2013 pour la recherche dans le domaine des maladies neurodégénératives La Fondation décerne un prix de 10 000 francs à un chercheur ou à un groupe de chercheurs travaillant en Suisse quelle que soit la nationa­

lité pour un travail scientifique de haute qua­

lité dans le domaine des maladies neurodégé­

nératives.

Seront pris en considération des travaux de recherche fondamentale ou de recherche cli­

nique publiés ou acceptés pour publication dans un journal scientifique en 2012/2013. Les auteurs suisses peuvent soumettre des contri­

butions effectuées à l’étranger.

Les travaux doivent être envoyés jusqu’au 1er oc- tobre 2013 à Cristina Donati­Regli, membre du Conseil de Fondation, Brunnadernstrasse 29, 3006 Berne (crisdonati[at]alum.mit.edu). Les candidats sont priés d’envoyer 3 exemplaires du travail.

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch

Anna Sax, économe de la santé publique et auteure

Caisses-maladie: la concurrence nuit à la qualité

Pourquoi une caisse unique profiterait à la population comme au système de santé.

Prof. Dr Peter Tschudi, Institut de médecine générale de l’Université de Bâle

Médecine générale: y a-t-il une toile de sauvetage?

Afin d’asseoir durablement le métier de médecin de premier recours, il faut notamment le valoriser. Sans délai!

Prof. Dr Thierry Carrel, directeur de clinique

Service de chirurgie cardiovasculaire de l’hôpital universitaire de Berne, Hôpital de l’Ile

A la recherche d’indicateurs de qualité: comme les offices fédéraux font fausse route à partir d’une bonne idée

Rapport 2011 de l’OFSP sur les indicateurs de qualité des hôpitaux suisses: pourquoi l’éclat de la nouvelle transparence et d’une véritable comparabilité est trompeur.

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 35

Seminare / Séminaires / Seminari 2013

gewinnsteuer, Bestimmung des optimalen Übergabezeitpunktes).

Sponsoren

Die Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.

Daten

K09 Donnerstag, Zürich 12. September 2013 Volkshaus 13.30–18.00 Uhr

K10 Donnerstag, Basel 14. November 2013 Hotel Victoria

13.30–18.00 Uhr Finanz- und Steuerplanung

Das Seminar richtet sich an Praxiseröffner/in- nen, Praxisübernehmer/innen sowie an bereits praxistätige Ärztinnen und Ärzte.

Themen

– Finanzplanung (Businessplan, buchhalte- rische Massnahmen vor Praxiseröffnung/

-übernahme, Standardkontenplan, dop- pelte Buchhaltung, EDV-unterstützte Buch- führungslösung)

– Steuern (Steueraspekte bei Eintritt in die Selbständigkeit, Steuerfallen und Steuerrisi- ken, optimierte Steuerplanung).

Kosten

Für FMH Services-Mitglieder kostenlos.

Datum

K12 Donnerstag, Bern 19. September 2013 Schmiedstube 13.30–18.00 Uhr

Praxiscomputerworkshop

Der Workshop richtet sich an praxiseröffnende sowie an bereits praxistätige Ärztinnen und Ärzte.

Inhalt

– Anforderungen an ein Praxisinformations- system (Einführung)

– Evaluationsprozess (projektorientiertes Vorgehen in der Evaluation eines Praxis informationssystems)

Präsentation von sechs führenden Praxis- informationssystemen (Leistungser- fassung, elektronisches Abrechnen unter Einbezug der TrustCenter, Agendaführung, Statistiken, Laborgeräteeinbindung, elek- tronische Krankengeschichte, Finanzbuch- haltungslösungen usw.).

Kosten

Für FMH Services-Mitglieder kostenlos.

Praxiseröffnung/-übernahme

Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte, welche vor einer Praxiseröffnung (Ein- zel-/Gruppenpraxis), dem Einstieg in eine Gruppenpraxis oder vor einer Praxisüber- nahme stehen.

Themen

– Juristische Aspekte (Praxisbewilligung, Zulassung zur Sozialversicherung, Vertrags- wesen)

– Gesellschaftsformen/Ehe- und Erbrecht (Privat-/Geschäftsvermögen, Güterstand, Erbschaftsplanung)

– Praxiseinrichtung (Inneneinrichtung, Kostenberechnung)

– Praxisadministration (Leistungserfassungs- und Abrechnungssysteme)

– Bewertung einer Arztpraxis (Berechnung Inventarwert und Goodwill als Verhand- lungsbasis)

– Finanzierung der Arztpraxis (Businessplan, Kredite, Absicherungsmöglichkeiten) – Versicherungen/Vorsorge/Vermögen

(Per sonen- und Sachversicherungen, Vorsorgeplanung).

Sponsoren

Die Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.

Daten

K04 Donnerstag, Zürich 5. September 2013 Volkshaus 09.00–16.30 Uhr

K05 Donnerstag, Basel 7. November 2013 Hotel Victoria 9.00–16.30 Uhr

Praxisübergabe

Das Seminar richtet sich an zukünftige Praxis- übergeber/innen. Idealtermin: 5–10 Jahre vor geplanter Übergabe (aus steuer- und vorsorge- planerischen Gründen).

Themen

– Juristische Aspekte (Praxisübergabevertrag, allg. Vertragswesen, Übergabe der Kranken- geschichten)

– Nachfolgeplanung und Bewertung einer Arztpraxis (projektorientiertes Vorgehen in der Nachfolgeplanung, Berechnung Inven- tarwert und Goodwill als Verhandlungsbasis) – Versicherungen/Vorsorge/Vermögen

(Übergabe/Auflösung von Versicherungs- verträgen, Pensions- und Finanzplanung) – Steuern (Steueraspekte bei der Praxisüber-

gabe: Optimierung der steuerlichen Auswir- kungen, Liquidations- und Grundstück-

Datum

K15 Donnerstag, Olten 28. November 2013 Stadttheater

13.30–18.00 Uhr Gruppenpraxis

Das Seminar richtet sich an in Ausbildung ste- hende Ärztinnen und Ärzte, die sich einer Grup- penpraxis anschliessen wollen sowie an praxis- tätige Ärztinnen und Ärzte, die ihre Einzelpraxis an eine Gruppenpraxis anschliessen wollen.

Themen

– Unternehmerische Gedanken (Unter- schiede zwischen Einzel- und Gruppenpra- xis sowie deren Führung, Personal, Projekt- planung)

– Praxismodelle / Rechtsformen / Finanzen / Steuern (Praxismodelle und Rechtsformen [Einzelpraxis, Junior-Senior-Partner-System, Infrastruktur AG / GmbH, AG / GmbH Lösung mit Vollintegration], Unterschied- liche Finanzierungsarten [inkl. Mehrwert- steuerproblematik in der Gruppenpraxis]) – Versicherung / Vorsorge (Vorsorgesituation

juristische Person [AG, GmbH] im Vergleich zur Einzelfirma, Unterschiedliche persön- liche Bedürfnisse [z.B. Arzt mit/ohne Fami- lie], Berufshaftpflicht und steuerliche Kon- sequenzen für juristische Person und private Vorsorge)

– Praxisbericht (Erfahrungsbericht eines Arz- tes [Mitgründer einer Gruppenpraxis] aus der Region, Gründungsphase, Schwierigkei- ten, Organisation und Führungsprozesse).

Sponsoren

Die Kosten werden durch diverse Sponsoren (siehe www.fmhservices.ch) gedeckt.

Datum

K81 Donnerstag, Bern 21. November 2013 HOTELBERN 13.30–18.00 Uhr

Tarifwerk TARMED – Einführungskurs Das Seminar richtet sich an Ärztinnen und Ärzte mit bestehender Praxis und an solche, die kurz vor einer Praxiseröffnung oder Praxisüber- nahme stehen. Der Einführungskurs vermittelt den Kursteilnehmern die Grundlagen des Tarif- werkes TARMED. Die Teilnehmerzahl ist be- grenzt.

Themen

– Fakten (gesetzliche und vertragliche Grund- lagen)

– Struktur (Tarifbrowser, Grundstruktur, Regel- hierarchie, Leistungsblöcke, Leistungsgrup- pen)

F M H S E R V I C E S

L a p l u s g r a n d e o r g a n i s a t i o n d e s e r v i c e s d u c o r p s m é d i c a l R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S

Références

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