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Electronique de puissance

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

CD:\ELP\Cours\Chap4 M. Correvon

Electronique de puissance

__________

Chapitre 4

P HASEURS SPATIAUX

-π/6 π/6 1

2 3 4

5

6

α β

is(t1) 1Î

i1(t1) 2

i3(t1) ω

1 2 3

4

5 3 6

60

40

20

-60 -40 -20 0 20 40 60

-60 -40 -20 0

(UE,UE,0) (0,UE,0)

(0,UE,UE) (UE,0,0)

(UE,0,UE) (0,0,UE)

i2(t1)

(2)
(3)

T A B L E D E S M A T I E R E S

PAGE

4. PHASEURS SPATIAUX ...1

4.1 INTRODUCTION...1

4.2 DÉFINITION DES PHASEURS SPATIAUX...3

4.2.1 Définition ...3

4.2.2 Composantes des phaseurs spatiaux...5

4.2.3 Composante homopolaire...7

4.2.4 Reconstitution des grandeurs triphasées...7

4.2.5 Définition de la puissance apparente...9

4.2.6 Transformation de coordonnées...12

4.3 TRANSFORMATION DIRECTE...14

4.4 EXEMPLE DE PHASEURS SPATIAUX EN RÉGIME STATIONNAIRE...15

4.4.1 Régime stationnaire sinusoïdal...17

4.4.2 Régime stationnaire rectangulaire ...19

4.4.3 Régime stationnaire triangulaire...21

4.4.4 Transformation inverse...23

4.5 PHASEURS SPATIAUX APPLIQUÉS AUX CIRCUITS TRIPHASÉS...24

4.5.1 Circuit équivalent pour les phaseurs spatiaux...25

4.5.2 Circuit équivalent pour les composantes homopolaires...27

4.5.3 Transformation de coordonnées...28

4.6 PHASEURS SPATIAUX EN RÉGIME TRANSITOIRE...30

4.6.1 Généralités ...30

4.6.2 Structure de la charge...30

4.6.3 Solution analytique de l'équation différentielle...32

4.6.4 Transformation de coordonnées...35

4.6.5 Trajectoire et allure temporelle dans le système de coordonnées fixe...35

4.6.6 Reconstitution des courants de phase ...36

Bibliographie

(4)
(5)

4. PHASEURS SPATIAUX 4.1 INTRODUCTION

Les systèmes électroniques de puissance sont presque toujours liés à des circuits triphasés, soit au niveau réseau d'alimentation, soit au niveau de la charge (moteur synchrone ou asynchrone par exemple). Pour la description des phénomènes stationnaires (qui sont le plus souvent non- sinusoïdaux) et transitoires, on fait appel à des phaseurs spatiaux. Ces derniers sont donc amplement utilisés pour la modélisation des convertisseurs statiques. Ces mêmes phaseurs spatiaux se prêtent particulièrement bien au traitement de circuits de réglage triphasés.

Ce sont aussi des grandeurs complexes, mais qui représentent de manière plus générale des phénomènes stationnaires et transitoires dans les circuits triphasés. Les phaseurs spatiaux peuvent être soumis à une transformation de coordonnées, ce qui conduit souvent à un traitement simplifié.

ucm2 ucm3 ucm1

uh

di

6x 3

αs,βs αk,βk

αs,βs ucm uαcms

βs

ucm uαcmk

βk

Régulateur ic

icαk

βk

im2 im3 im1

3 αs,βs

αk,βk

αs,βs im imαs

βs

imαk imβk

Onduleur

d1

d2

d3

d4

d5

d6

Réseau triphasé

Moteur synchrone Capteur de position

Mesure de courant

(1)

(2)

(3)

(5) (6)

(4)

(7) (8)

(9) (10) (11)

(12)

(13)

Figure 4-1 : Exemple d'asservissement de couple d'un moteur synchrone à aimants permanents

(6)

La Figure 4-1 illustre un cas classique de l'utilisation des phaseurs spatiaux pour

l'asservissement du couple (courant) d'un moteur synchrone à aimants permanents. On peut séparer les divers blocs en trois parties distinctes :

1. Électronique de puissance : blocs (1), (2) et (3).

1.1 Bloc (1)

Ce bloc représente le dispositif électronique permettant de transformer le réseau alternatif triphasé en une tension continue avec possibilité de travailler dans les quatre quadrants.

1.2 Bloc (2)

Après redressement la tension continue ainsi obtenue est filtrée afin d'éviter la génération d'harmoniques de rang élevé sur le réseau alternatif.

1.3 Bloc (3)

Ce bloc n'est rien d'autre que la partie onduleur (à trois branches) permettant la transformation de la source de tension continue en une source de tension triphasée alternative dont il est possible de contrôler la tension de sortie ainsi que sa

fréquence.

2. Charge et système de mesure : bloc (4), (5) et (6).

2.1 Bloc (4)

Dans le cas de l'asservissement du couple (courant) d'un moteur synchrone, il est nécessaire de mesurer le courant dans chaque phase. En général, pour des systèmes symétriques, le courant dans la troisième phase peut être déduit du courant dans les deux autres phases.

2.2 Bloc (5)

Ce bloc représente la charge sous la forme, c'est un exemple, d'un moteur synchrone à aimants permanents.

2.3 Bloc (6)

A un moteur du type défini par le bloc (5), il est nécessaire d'y adjoindre un capteur de position permettant de connaître en tout temps la position relative rotor – stator.

3. Électronique de commande : blocs (12) et (13).

3.1 Bloc (12)

Que la commande soit analogique ou numérique, le principe reste le même.

Comme pour tout modulateur PWM, il est nécessaire de comparer un signal de commande à un signal de référence sous la forme d'un triangle ou d'une dent de scie. Le résultat de cette comparaison est un signal rectangulaire de fréquence fixe mais de rapport cyclique variable.

3.2 Bloc (13)

Ce bloc correspond à la comparaison du signal de référence du bloc (12) avec chaque tension de commande provenant du calculateur de processus, ou de l'électronique analogique d'asservissement. La sortie fournit les six commandes d'ouverture / fermeture des contacteurs de puissance, ceci en tenant compte du temps d'antichevauchement propre au choix de la technologie des composants de puissance sélectionnés.

(7)

4. L'asservissement (7), (8), (9), (10) et (11).

4.1 Bloc (7)

Correspond à la transformation de coordonnées permettant de passer du système triphasé à un phaseur spatial complexe dont le référentiel est fixe (par exemple stator du moteur synchrone).

4.2 Bloc (8)

Correspond à la transformation de coordonnées permettant de passer du phaseur spatial complexe dont le référentiel est fixe à un référentiel tournant à la pulsation électrique du moteur (dépend de la vitesse de rotation du moteur et du nombre de paires) de pôles.

4.3 Bloc (9)

Le régulateur est un organe analogue ou numérique permettant d'exécuter l'algorithme de réglage propre à l'application. Il s'agit donc soit d'un calculateur, soit d'une carte analogique. Vu la complexité du système et les progrès

technologiques en matière de vitesse d'exécution, en général les algorithmes de calcul des blocs (7) à (13) sont implantés dans un calculateur numérique.

4.4 Bloc (10)

Après traitement par le régulateur, les sorties de ce dernier, correspondant à un référentiel tournant selon la définition du point 4.2, sont converties afin d'être compatibles au phaseur spatial lié à un référentiel fixe.

4.5 Bloc (11)

Des composantes du vecteur spatial

{

uαs,uβs

}

, il est nécessaire de déduire les tensions de phase

{

u1,u2,u3

}

puis de branche

{

u10,u20,u30

}

(moyenne glissante sur une période de pulsation) et enfin d'en déduire les grandeurs de commande

qui définissent les temps d'enclenchement et de déclenchement des contacteurs statiques de chaque de branche de l'onduleur.

{

ucm1,ucm2,ucm3

}

3

αs

,

βs

(11)

ucm1=f1(u1(t),u2(t),u3(t)) ucm2=f2(u1(t),u2(t),u3(t)) ucm3=f3(u1(t),u2(t),u3(t)) u1(t)

u2(t) u3(t)

ucm1(t) ucm2(t) ucm3(t) uαs(t)

uβs(t)

Figure 4-2 : Transformation du phaseur spatial (référence fixe) aux tensions de branches

4.2 DÉFINITION DES PHASEURS SPATIAUX

4.2.1 Définition

Pour les systèmes triphasés symétriques, les variables d'états ({u1, u2, u3}, {i1, i2, i3}, …) ne sont pas linéairement indépendantes. IL est donc possible de transformer ce système en un système biphasé de représentation équivalente. Sous forme matricielle, cette transformation s'exprime sous la forme suivante

(8)

( ) ( )

( ) ( )

⎢⎢

⎥⋅

⎢ ⎤

⋅⎡

⎥=

⎥⎦

⎢⎢

=⎡

) (

) (

) ( 3

4 sin 3 2 sin 0

3 4 cos 3 2 cos 1

3 2 ) (

) ) (

(

3 2 1

t u

t u

t u t

u t t us

s

π π

π π

β s α

u 4.1

Le phaseur spatial de tension est également représenté de manière complexe sous la forme )

( )

( )

(t =uαs t + juβs t

us 4.2

ou encore

)) ( )

( )

( 3 ( ) 2

(t = ⋅ u1 t +au2 t +a2u3 t

us 4.3

avec

2 3 2

1 3

sin 4 3

cos 4

2 3 2

1 3

sin 2 3

cos 2

3 * 4 2

3 2

⎟ =

⎜ ⎞

⎝ + ⎛

⎟⎠

⎜ ⎞

= ⎛

=

=

⋅ +

⎟ =

⎜ ⎞

⎝ + ⎛

⎟⎠

⎜ ⎞

= ⎛

=

j j

a e

j j

e

j j

π π

π π

π π

a a

4.4

βs

a2 a1

1 2

3

αs a0

Figure 4-3 : Représentation vectorielle de a0, a1 et a2

Les Figure 4-4 et Figure 4-5 montrent la construction du phaseur spatial d'un système triphasé en régime stationnaire sinusoïdal. Les valeurs instantanées aux temps t0 et t1 sont reportées sur trois axes déphasés d'un angle de 2π/3. Par addition géométrique, on trace 3us/2 et le phaseur spatial us.

L'indice supérieur s indique que ces grandeurs sont exprimées dans le système de coordonnées fixe (par rapport au stator d'une machine triphasée par exemple). Cette distinction est

importante puisque les phaseurs spatiaux peuvent être soumis à une transformation de coordonnées.

(9)

u1 u2 u3 u

t

t0 t1

Figure 4-4 : Représentation temporelle d’un système triphasé symétrique

ωt0 βs

a2u3(t0)

au2(t0) u1(t0)

1 2

3

us(t0)

us(t0) 2

3 αs

βs

a2u3(t1) au2(t1)

u1(t1) 1

2

3

us(t1) us(t1)

2 3

αs ωt1

Représentation correspondant au temps t0 Représentation correspondant au temps t1

Figure 4-5 : Représentation vectorielle du phaseur de tension pour un système triphasé symétrique

4.2.2 Composantes des phaseurs spatiaux

Un phaseur spatial us peut-être exprimé soit en coordonnées polaires

)

) (

(t =uejρs t

us 4.5

soit en coordonnées cartésiennes

(10)

) ( )

( )

(t =uαs t + juβs t

us 4.6

Dans le premier cas, l'angle ρs est en général variable en fonction du temps. Par contre, le module u reste constant pour un phénomène stationnaire sinusoïdal. Sa valeur correspond à la valeur de crête des tensions de phases (tensions simples). Lors de phénomènes non

sinusoïdaux ou transitoires, le module u varie en fonction du temps.

Dans le deuxième cas, les composantes uαs

(t) et uβs

(t) correspondent respectivement à la valeur réelle et imaginaire du phaseur spatial us(t).

Les composantes uαs

(t) et uβs

(t) peuvent être exprimées directement à l'aide des trois tensions de phases u1(t), u2(t), u3(t). De la relation 4.3, on obtient après décomposition en valeur réelle et imaginaire

)) ( ) ( ) ( 2 3 ( ) 1

(t u1 t u2 t u3 t

uαs = ⋅ ⋅ − − 4.7

)) ( ) ( ( 3 ) 1

(t u2 t u3 t

usβ = ⋅ − 4.8

Dans les circuits triphasés symétriques, il existe la condition 0

) ( ) ( )

( 2 3

1 t +u t +u t =

u 4.9

même en régime transitoire. L'expression pour uαs

(t) se simplifie et on a )

( ) (t u1 t

uαs = . 4.10

La composante uαs(t) est égale à la tension de phase u1(t) et la composante uβs(t) correspond, au facteur 1/ 3 près à la valeur instantanée de la tension composée entre les phases 2 et 3.

On peut monter que le second terme de la relation 4.8 à pour module une valeur identique à u1(t) mais à une phase décalée de -90° par rapport à l'axe supportant u1.

En régime stationnaire sinusoïdal, ces composantes varient sinusoïdalement en fonction du temps avec une amplitude égale à celle des tensions de phases.

En effet les composantes uαs(t) et uβs(t) peuvent être exprimées directement à l'aide des trois tensions de phases u1(t), u2(t), u3(t). A l'aide de la relation 4.3, et après décomposition en valeurs réelle et imaginaire, on obtient

)) ( ) ( 3 (

) 1 ( )

(t =u1 t + ⋅ju2 tu3 t

us 4.11

or pour un système symétrique et sinusoïdal, on a )

cos(

)

1(t Û t

u = ⋅ ω⋅

3) 2 cos(

)

2(

ω⋅ − ⋅π

=Û t

t u

3) 4 cos(

)

3(

ω⋅ − ⋅π

=Û t

t u

4.12

(11)

et par conséquent

3)) 4 cos(

3) 2 cos(

( 3 ) 1 cos(

)

(t =Û⋅ ω⋅t + ⋅ jÛ⋅ ω⋅t− ⋅π −Û⋅ ω⋅t− ⋅π

us 4.13

Dans la partie imaginaire on a la relation trigonométrique suivante

) sin(

3 3) 2 sin(

) sin(

2 3) 4 cos(

3) 2

cos(ω⋅t− ⋅π − ω⋅t− ⋅π = ⋅ ω⋅t ⋅ ⋅π = ⋅ ω⋅t 4.14 par conséquent, la relation 4.13 devient

(

cos( ) sin( )

)

)

(t =Û⋅ ω⋅t + j⋅ ω⋅t

us 4.15

ou en coordonnées polaires

t

ej

Û t)= ⋅ ω

s(

u 4.16

Comme le montre la Figure 4-6, il suffit de projeter le phaseur spatial us sur les trois axes 1, 2, 3

pour obtenir les tensions de phases u1(t), u2(t), u3(t) 4.2.3 Composante homopolaire

Lorsque le point neutre n'est pas flottant dans un circuit triphasé ou pour des tensions non sinusoïdales, il est possible que la relation 4.9 ne soit pas vérifiée. Dans un tel cas, il existe une composante homopolaire définie par

)) ( ) ( ) ( 3 ( ) 1

( 1 2 3

0 t u t u t u t

u = ⋅ + + 4.17

La composante uαs devient, à l'aide des relations 4.7 et 4.17 )

( ) ( )

(t u1 t u0 t

uαs = − 4.18

4.2.4 Reconstitution des grandeurs triphasées

A partir du phaseur spatial us, il est possible de reconstituer les valeurs instantanées des grandeurs triphasées. Cette transformation inverse, sous forme matricielle prend la forme suivante

( ) ( )

( ) ( )

⎢⎢

⎥+

⎥⎦

⎢⎢

⋅⎡

⎥⎥

⎢⎢

=

⎥⎥

⎢⎢

) (

) (

) ( )

( ) ( 3

4 sin 3 4 cos

3 2 sin 3 2 cos

0 1

) (

) (

) (

0 0 0

3 2 1

t u

t u

t u t u

t u t

u t u

t u

s s

β α

π π

π

π 4.19

Lorsqu'il y a une composante homopolaire, cette dernière doit être ajoutée à chaque tension de phase reconstituée. Cette opération conduit aux relations analytiques 4.20.

(12)

) ( )}

( { ) (

) ( )}

( { ) (

) ( )}

( { ) (

0 2

3

0 1

2

0 1

t u t e

t u

t u t e

t u

t u t e t u

+ ℜ

=

+ ℜ

=

+ ℜ

=

s s s

u a

u a u

4.20

En effet, sachant que

2 3 2

1 3

sin 4 3

cos 4

2 3 2

1 3

sin 2 3

cos 2

3 / 2 4

3 / 1 2

j j

e

j j

e

j j

+

⎟=

⎜ ⎞

− ⎛

⎟⎠

⎜ ⎞

= ⎛

=

⎟=

⎜ ⎞

− ⎛

⎟⎠

⎜ ⎞

= ⎛

=

π π

π π

π π

a a

4.21

on peut écrire pour la première ligne de 4.20

) ( ) ( )) ( ) ( ) ( 2 3 ( 1

))}

( ) ( ( 3 ))

( ) ( ) ( 2 3 ( {1

))}

( )

( )

( 3 ( {2 )}

( {

0 1 3

2 1

3 2

3 2 1

3 2 2

1

t u t u t u t u t u

t u t u j

t u t u t u e

t u t

u t u e t

e

=

=

⋅ +

⋅ ℜ

=

⋅ +

⋅ +

⋅ ℜ

=

us a a

4.22

puis pour la deuxième ligne de 4.20

) ( ) ( )) ( ) ( 2 ) ( 3 ( 1

))}

( ) ( ( 3 ))

( ) ( 2 ) ( 3 ( {1

))}

( )

( ) ( 3 (

{2 )}

( {

0 2

3 2 1

1 3 3

2 1

3 2

1 2 1

t u t u t u t u t u

t u t u j

t u t u t u e

t u t u t u e

t e

=

⋅ +

=

⋅ +

⋅ +

⋅ ℜ

=

⋅ + +

⋅ ℜ

=

aus a a

4.23

et enfin pour la troisième ligne de 4.20

) ( ) ( )) ( 2 ) ( ) ( 3 ( 1

))}

( ) ( ( 3 ))

( 2 ) ( ) ( 3 ( {1

))}

( ) ( )

( 3 (

{2

))}

( ) ( )

( 3 (

{2 )}

( {

0 3 3

2 1

2 1 3

2 1

3 2

2 1

3 2

1 1

2 2

t u t u t u t u t u

t u t u j

t u t u t u e

t u t u t

u e

t u t u t

u e

t e

=

=

⋅ +

⋅ +

⋅ ℜ

=

+

⋅ +

⋅ ℜ

=

+

⋅ +

⋅ ℜ

=

a a

a a

u a s

4.24

Si le phaseur spatial us est exprimée par les composantes uαs

et uβs

, on trouve

(13)

( ) ( )

( ) ( )

( ) ( )

2 ) 3 2 ( ) 1 ( ) ( 3 4 sin ) ( 3 4 cos ) (

) ( ) 2 ( ) 3 2 ( ) 1 ( ) ( 3 2 sin ) ( 3 2 cos ) (

) ( ) ( ) (

0 0

3

0 0

2

0 1

t u t u t

u t

u t u t

u t

u

t u t u t

u t

u t u t

u t

u

t u t u t u

s s

s s

s s

s s

s

+

= +

⋅ +

=

+ +

= +

⋅ +

=

+

=

β α

β α

β α

β α

α

π π

π

π 4.25

us=Û(cosωt+jsin(ωt)) ωt

α s

βs

u1(t)=Ûcos(wt) u3(t)=Ûcos(ωt-4π/3)

u2(t)= Ûc

os(ω t-2π

/3)

/3-ωt /3-ωt Phase 2

Phase 3

Phase 1 u2(t)=

Ûco s(

u3(t)=Ûcos(ωt-4π/3) ω t-2π

/3)

Figure 4-6 : Reconstitution des tensions de phases 4.2.5 Définition de la puissance apparente

A l'aide des phaseurs spatiaux pour tensions et courants, on peut définir la valeur instantanée de la puissance apparente comme grandeur complexe selon la relation

0

3 0

2

3 u i

q j

p+ ⋅ = ⋅ + ⋅ ⋅

= u*s is

s 4.26

us* est la valeur complexe conjuguée du phaseur spatial de la tension. Cette relation est valable lorsque les courants et les tensions possèdent des composantes homopolaires. Seule la

puissance active est modifiée par le terme p0 = 3⋅u0⋅i0 dû à la composante homopolaire. Par contre, la composante homopolaire ne donne aucune contribution à la puissance réactive. La partie réelle de la relation 4.26 est la valeur instantanée de la puissance active,

(14)

0

3 0

} 2 {

3 u i

p= ℜ u*sis + ⋅ ⋅ 4.27

tandis que la partie imaginaire correspond à la valeur instantanée de la puissance réactive.

} 2 {

3 *s s

i u ⋅ ℑ

=

q 4.28

Pour démonstration, on remplace dans 4.26 les phaseurs spatiaux par leur définition donnée par la relation générale 4.5.

[ ]

[ ]

[

1 2 3 2 3 1 3 1 2

]

0 0

2 1 3 3 1 2 3 2 1 3

3 2 2 1 1

0 0 2

3 1 2 3 1 2 1 3 3 2 2 1 3

3 2 2 1 1

0 0 3

2 1 3

2 1

3 ) ( ) ( ) 2 (

3

) ( ) ( ) 2 (

1 3

2

3 ) (

) 3 (

2

3 ) 3 (

) 2 3 (

2 2 3

i u i

i u i i u i i u j

i i u i i u i i u i

u i u i u

i u i

u i u i u i

u i u i u i

u i u i u

i u i

i i u

u u

⎭+

⎬⎫

⋅ +

⋅ +

⋅ +

⎩⎨

⎧ ⋅ + ⋅ + ⋅ − ⋅ ⋅ + + ⋅ + + ⋅ +

=

⋅ +

⋅ +

⋅ +

⋅ +

⋅ +

⋅ +

⋅ +

⋅ +

⋅ +

=

⎥⎦+

⎢⎣ ⎤

⎡ ⋅ + ⋅ + ⋅ ⋅ ⋅ + ⋅ + ⋅

=

a a

a a a

a

s * *2 2

[ ]

[ ]

[ ]

[

3 2 1 1 3 2 2 1 3

]

3 3 2 2 1 1

0 0 1

2 3 3 1 2 2 3 1

0 3 2 1 3

3 2 2 1 1

0 0 2

1 3 1 3 2 3 2 1

0 3 3 0 2 2 0 1 1 3

3 2 2 1 1

) (

) (

) 3 (

1

3 ) (

) (

) 2 (

3

) 2 (

) 3 2 (

3 3 2

3 ) ( ) ( ) 2 (

3

) 3 ( ) 3 ( ) 3 2 (

1 3

2

i u u i u u i u u j

i u i u i u

i u u

u i u u i u u i j

i u u u i

u i u i u

i u i

i u i i u i i u j

i i u i i u i i u i

u i u i u

− +

− +

⋅ +

⋅ +

⋅ +

=

⎭+

⎬⎫

⋅ +

⋅ +

⋅ +

⎩⎨

⎧ ⋅ ⋅ + ⋅ + ⋅ − ⋅ + + ⋅

=

⎭+

⎬⎫

⋅ +

⋅ +

⎩⎨

⎧ ⋅ + ⋅ + ⋅ − ⋅ ⋅ − + ⋅ + ⋅ − + ⋅ + ⋅ − + ⋅ s =

4.29

Dans ces transformations, on a tenu compte que

2 3 2

1

2 3 2

1

2 2

2 1

⋅ +

=

=

=

=

=

=

j j a

a a

a a a

*

*

4.30

En résumé, on peut écrire

[

3 2 1 1 3 2 2 1 3

]

3 3 2 2 1

1 ( ) ( ) ( )

3

1 u u i u u i u u i

j i u i u i

u ⋅ + ⋅ + ⋅ + ⋅ ⋅ − ⋅ + − ⋅ + − ⋅

=

s 4.31

(15)

où la partie réelle est la somme des valeurs instantanées du produit tension de phase par courant de phase, ce qui donne la puissance active instantanée. En régime sinusoïdal permanent, cette puissance active est constante.

Démonstration

⎟⎠

⎜ ⎞

⎛ ⋅ + + − ⋅ − + + − ⋅ − +

=

⋅ +

⋅ +

3 ) cos( 4 3 ) cos( 4 3 )

cos( 2 3 ) cos( 2 ) cos(

) cos(

3 3 2 2 1 1

π ϕ π ω

ω π ϕ

π ω ω ϕ

ω

ωt t t t t t

ÛÎ

i u i u i u

sachant que cos(α +β)=cos(α)cos(β)−sin(α)sin(β), on obtient

4 4 4 4 4

4 3

4 4 4 4 4

4 2

1 4

4 4 3 4

4 4 2

1 1) 2)

2 2 2

) sin(

3 ) sin( 4 3 ) cos( 4 ) cos(

3 ) ( 4 cos 3 )

cos( 4 3 )

cos( 4

) sin(

3 ) sin( 2 3 ) cos( 2 ) cos(

3 ) ( 2 cos 3 )

cos( 2 3 )

cos( 2

) sin(

) sin(

) cos(

) cos(

) ( cos )

cos(

) cos(

π ϕ π ω

ω π ϕ

ω π ϕ

π ω ω

π ϕ π ω

ω π ϕ

ω π ϕ

π ω ω

ϕ ω

ω ϕ

ω ϕ

ω ω

= +

= +

= +

t t

t t

t

t t

t t

t

t t

t t

t

et finalement

) 2 cos(

3

) cos(

3 )) 2 2

cos(

1 2( ) 1 cos(

3 ) ( 4 cos

) cos(

3 )) 2 4

cos(

1 2( ) 1 cos(

3 ) ( 2 cos

) cos(

)) 2 cos(

1 2( ) 1

cos(

) ( cos ) 1

2 2 2

ϕ π ϕ

ω π ϕ

ω

π ϕ ω π ϕ

ω

ϕ ω

ϕ ω

= +

⎪⎪

⎪⎪

⎪⎪

⎪⎪

=

=

=

t t

t t

t t

0 )

sin(

3 ) 2 2 2sin(

) 1 sin(

3 ) sin( 4 3 ) cos( 4

) sin(

3 ) 2 4 2sin(

) 1 sin(

3 ) sin( 2 3 ) cos( 2

) sin(

)) 2 2sin(

) 1 sin(

) sin(

) cos(

)

2 + =

⎪⎪

⎪⎪

⎪⎪

⎪⎪

=

=

=

π ϕ ω π ϕ

π ω ω

π ϕ ω π ϕ

π ω ω

ϕ ω

ϕ ω

ω

t t

t

t t

t

t t

t

) 2 cos(

3

3 3 2 2 1

1 i u i u i ÛÎ ϕ

u

p= ⋅ + ⋅ + ⋅ = 4.32

où ϕ est le déphasage entre la tension et le courant pour chaque phase.

Par contre, la partie imaginaire est la somme des valeurs instantanées du produit tension composée par courant de phase, ce qui donne la valeur instantanée de la puissance réactive, compte tenu du facteur 1/ 3 et du déphasage de ϕ−π/2 entre le courant et la tension d'un même produit.

(16)

Démonstration

[

( 3 2) 1 ( 1 3) 2 ( 2 1) 3

]

3

1 ⋅ uui + uui + uui

sachant que )

sin( 2 2 )

sin(

2 ) cos(

)

cos(α − β =− α−β ⋅ α +β

4 4 4 4 3 4

4 4 4 2 1

4 4 4 4 3 4

4 4 4 2 1

4 4 4 3 4

4 4 2 1

2 / 1

2

2 / 3

1

2 / 2

3

3 2

1

2) 3 cos( 4 3

3) sin(

3) sin(

2 ) cos(

3 ) cos( 2 )

(

2) 3 cos( 2 3

3 ) sin( 2 3 ) sin(2 2 3 )

cos( 4 ) cos(

) (

2) cos(

3 ) sin(

3

) sin(

3) sin(

2 3 )

cos( 2 3 )

cos( 4 )

(

π π

π

π ω π

ω π ω π

ω π

π ω π

ω π π

ω π ω

ω π ω

π π ω

ω π ω π

de avance en u

de avance en u

de avance en u

t Û

t Û

t t

Û u u

t Û

t Û

t t

Û u u

t Û

t Û

t Û

t t

Û u u

+

=

⎟=

⎜ ⎞

⎛ − −

=

+

=

⎟=

⎜ ⎞

⎛ − −

=

+

=

=

⎟=

⎜ ⎞

⎛ − − −

=

=

en se référent à la démonstration précédente ou l'on remplace ϕ par ϕ−π /2, on obtient

[ ]

sin( )

2 ) 3 cos( 2

2 ) 3 (

) (

) 3 (

1

3 1 2 2 3 1 1 2

3 u i u u i u u i ÛÎ ϕ π ÛÎ ϕ

u

q= ⋅ − ⋅ + − ⋅ + − ⋅ = − = 4.33

On peut exprimer les phaseurs spatiaux dans 4.26 par leurs composantes α et β, ainsi on obtient

) 2(

3 3 ) 2(

3

3 ) (

) 2(

3 3 2

3

0 0

0 0 0

0

s s s s s

s s s

s s s s

i u i u j i u i

u i u

i u i

j i u j u i

u jq

p

α β β α β

β α α

β α β α

⋅ +

⋅ +

⋅ +

=

⋅ +

⋅ +

=

⋅ +

= +

= us* is s

4.34

En reprenant la relation 4.16, on peut écrire pour un système sinusoïdal us =Uˆ ⋅ejωtet

ϕ

ω +

=Iˆ ej t

is . La puissance apparente résultante deviendra

) ˆ sin(

ˆ 2 ) 3 ˆ cos(

ˆ 2 ˆ 3

ˆ 2 3 2

3⋅ ⋅ = ⋅ ⋅ ⋅ ϕ = ⋅ ⋅ ⋅ ϕ + ⋅ ⋅ ⋅ ⋅ ϕ

= us* is U I ej U I j U I

s 4.35

4.2.6 Transformation de coordonnées

Il est souvent judicieux de soumettre les phaseurs spatiaux à une transformée de coordonnées.

(17)

simplification des équations. En général cette transformation est utilisée dans le cas des entraînements réglés lors de la modélisation des machines à champ tournant. La Figure 4-7 présente deux systèmes de coordonnées, soit {αs, βs} et {αk, βk}. Étant donné le décalage positif (θk>0) du système de coordonnée k par rapport au système de coordonnées s, on a

j s

e u(t)

(t)= ⋅ ρ

us 4.36

j k

k(t) u(t) e

u = ⋅ ρ 4.37

k s k

s =

ρ

+

ϑ

ρ

4.38

Et donc, sous forme complexe

k s

k s s k

s s

j

j j j

e (t)

e e u(t) e

u(t) (t)

=

=

=

ϑ

ϑ ρ ϑ

ρ

s k

u

u ( )

4.39

βk βs

αs αk u

uαs ukα uβs

ukβ

ρs ρk

θs-k

Figure 4-7 : Transformation de coordonnées Pour des systèmes de coordonnées cartésiennes

(t) u j (t) u

(t) u (t)

u j (t)

u (t)

u

j (t)

u j (t) u (t)

k k

k s s

k s s

k s s

k s s

k s k

s s

s

β α

α β

β α

β α

ϑ ϑ

ϑ ϑ

ϑ ϑ

⋅ +

=

⋅ +

⋅ +

=

⋅ +

⋅ +

=

)) sin(

) cos(

( )) sin(

) cos(

(

)) sin(

) (cos(

)

k ( u

4.40

ou sous forme matricielle

(18)

⎥⎥

⎢⎢

⋅⎡

⎥⎦

⎢ ⎤

= −

⎥⎥

⎢⎢

=⎡

(t) u

(t) u (t)

u (t)

(t) u s

s

k s k

s

k s k

s k

k

β α β

α

ϑ ϑ

ϑ ϑ

) cos(

) sin(

) sin(

)

k cos(

u 4.41

Pour le traitement des circuits triphasés, il est judicieux de choisir un système de coordonnées qui tourne à la vitesse angulaire ω=2πf selon la fréquence imposée aux tensions du circuit triphasé. Si cette fréquence est constante, on a

) 0 ( )

( s k

k

s t =ω⋅t

ϑ 4.42

Où θs-k(0) est la position initiale de l’axe αk à t=0. La relation 4.39 devient

)) 0 ( ( t s k

e j

(t)

(t)= s ω+ϑ

k u

u 4.43

Évidemment, il est possible de passer du système de coordonnées k au système de coordonnées s par une transformation de coordonnées inverses

k

j s

e (t) (t)= kϑ

s u

u 4.44

Et pour les coordonnées cartésiennes

(t) u j (t) u

(t) u (t)

u j (t)

u (t)

u

j (t)

u j (t) u

s s

k s k

k s k

k s k

k s k

k s k

s k

k

β α

α β

β α

β α

ϑ ϑ

ϑ ϑ

ϑ ϑ

⋅ +

=

⋅ +

⋅ +

=

⋅ +

⋅ +

=

)) sin(

) cos(

( )) sin(

) cos(

(

)) sin(

) (cos(

)

s ( u

4.45

ou sous forme matricielle

⎥⎥

⎢⎢

⋅⎡

⎥⎦

⎢ ⎤

⎡ −

⎥=

⎥⎦

⎢⎢

=⎡

(t) u

(t) u (t)

u (t)

(t) u k

k

k s k

s

k s k

s s

s s

β α β

α

ϑ ϑ

ϑ ϑ

) cos(

) sin(

) sin(

)

u cos( 4.46

4.3 TRANSFORMATION DIRECTE

Il est possible de passer directement du système triphasé au vecteur spatial dans le référentiel tournant et inversement.

( ) ( )

( ) ( )

⎢⎢

⎥⋅

⎢ ⎤

⋅ −

⎥=

⎥⎦

⎢⎢

=⎡

) (

) (

) ( 3 4 sin

3 2 sin

) sin(

3 4 cos

3 2 cos

) cos(

3 2 ) (

) ) (

(

3 2 1

t u

t u

t u t

u t t u

k s k

s k

s

k s k

s k

s k

k k

π ϑ

π ϑ

ϑ

π ϑ

π ϑ

ϑ

β

u α 4.47

( ) ( )

( ) ( )

⎢⎢

⋅⎡

⎥⎥

⎢⎢

=

⎥⎥

⎢⎢

) (

) ( 3

4 sin

3 4 cos

3 2 sin

3 2 cos

) sin(

) cos(

) (

) (

) (

3 2 1

t u

t u t

u t u

t u

k k

k s k

s

k s k

s

k s k

s

β α

π ϑ

π ϑ

π ϑ

π ϑ

ϑ ϑ

4.48

(19)

4.4 EXEMPLE DE PHASEURS SPATIAUX EN RÉGIME STATIONNAIRE

A titre d’exemple, on traitera dans ce paragraphe quelques cas de régime stationnaire. Dans chaque cas, on montrera d’une part l’allure temporelle des composantes α et β et d’autre part l’allure du phaseur spatial dans le plan complexe et cela dans les systèmes de coordonnées fixe et tournant à la vitesse de rotation angulaire ω. Cette analyse est réalisée à l’aide de simulink, la Figure 4-8 illustre le schéma bloc à réaliser

u1(t)

u2(t)

u3(t)

us[alpha]

us[beta]

uo sinusoidale :Type de fonction = 1

carrée : Type de fonction = 2 triangle : Type de fonction = 3

uk[alpha]

uk[beta]

3 Type de fonction

3 / 2

Transformation de coordonnées

3~ ==> 2~

2 / A,B

Transformation de coordonnées 2~ ==> A, B Tensions

triphasées

omega Pulsation

Phaseur référentiel fixe (plan complese)

Phaseur référence tournante Phaseur

référentiel fixe

Mux Mux

Mux

U

Générateur de tensions

Figure 4-8 : Schéma bloc simulink

REF=2 Carrée REF=3 T riangulaire REF=1 Sinusoidale Choix de la forme de tension:

3 u3 2 u2 1 u1

f(u) tri3 f(u) tri2 f(u) tri1

f(u) cos3 f(u) cos2 f(u) cos1

Product

1 1 1

Clock

2 pulsation

1 REF

Figure 4-9 : Bloc U

(20)

FIXE FIXE

us[alpha]

3 u0 2 us[beta]

1 us[alpha]

1/3 1/3 2

-K- Gain : 1/sqrt(3) 3

u3 2 u2 1 u1

Figure 4-10 : Bloc 3 / 2

FIXE

TOURNANT theta

2 uk[beta]

1 uk[alpha 1/s

Integrator

sin(u) cos(u) 3

omega

2 us[beta]

1 us[alpha]

Figure 4-11 : Bloc 2 / A,B

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