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Recherches bibliographiques sur les oeuvres imprimées de J.J. Rousseau : suivies de l'inventaire des papiers de Rousseau conservés à la Bibliothèque de Neuchâtel

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(1)

RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES

SUR. LES ŒUVRES IMPRIMÉES

DE

J.-J. ROUSSEAU

SUIVIES DE ~I~VENTAIRE DES PAPIERS DE ROUSSEAU

CONSERVÉS 4 LA BIBLI~THàQUE DE NEUCHATEL

PolR

THÉUPHILE DUFOUR

:Archiviste-paléographe, ancien directeur des Archives et de la Bibliothèque publique de Genève

INTRODUCTION DE

PIERRE·PAUL PLAN

TOME PREMIER

PARIS

L. GIRAUD-BADIN

LIBRAIRE DE 1.4 BIBLIOTHÈ:QUE N.ATIONAL"

219, RUE SAINT-HONORÉ (Ior).

1925

(2)

RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES

SUl!.

J.-J. ROUSSEAU

TOME l

(3)

PUBLICATIONS DU MÊME AUTEUR TOUCHANT

J.-J.

ROUSSEAU

Convention entre Isaac Rousseau et Abel Du Commun à l'occasion de la fuite de Jean-Jacques [1728) (dans les Mémoires et documents publiés par La Société d'histoire et d'archéologie de Genèye, Ire partie, septembre 1864, p. 15 1 -1 12)' Jean-Jacques Rousseau et Mm. de Warens. Notes sur leur séjour à Annecy,

d'après des pièces inédites. Annecy, 1878, in-8° de 38 p. (extrait de la Reyue Savoisienne du 31 juillet 1878).

The Centenary of J.-J. Rousseau, dans The Atherw:um du 13 juillet 1878.

J.-J. Rousseau et Mm. de Warens, note sur une convention du 6 juillet 1738, dans l'Amateur d'autographes, 31' année, n° du 15 février 1898, p. 7.

Les Institutions chimiques de Jean-Jacques Rousseau, Genève, janvier 1905, in-8° de 23 p.

Pages inédites de J.-J. Rousseau, 1" série, Genève, nov. 1905, in-8o de 62 p.

Id. 2' série, Genève, février 1907, in-8° de 120 p. (Ces deux dernières brochures, extraites des Annales de LaSoe. J.-J. R., t. l, p. 179-245 et t. Il, p. '53-270.) Compte rendu de la brochure de M. Aug. de Montaigu sur le séjour de J.-J. Rous_

seau à Venise. Genève, 1905, in-8o (extrait des AnnaLes de La Soc. J .. J. R., t. l, p. 3°5-3°6).

Le Testament de J.-J. Rousseau (février 1763), Genève, février 1907, in-8°

de 19 p. (Extrait du BuLLetin de La Société d'histoire et d'archéoLogie de Genèye, t. III, livr. l, octobre 1906, p. 39-54).

La première rédaction des Confessions (Iiv. I-IV), publiée d'après le manu- scrit autographe (de Neuchâtel). Genève, 1909, in-Bo de XII et 278 p. (extrait du tome IV des AnnaLes de La Soc. J.-J. R.).

Quelques lettres de J.-J. Rousseau (1766-1769). Genève, [décembre) 1910, in-8' de 60 p.

EN COURS DE PUBLICATION

Correspondance générale de J.-J. Rousseau, collationnée sur les ongl- naux, annotée et commentée (Ouvrage publié avec le concours de l'Institut de France). Paris, Librairie Armand Colin. La publication comportera une vingtaine de volumes in-So. Le premier tome a paru en mai 1924, le second, en novembre 1924 et le troisième sort de presse en même temps que le présent ouvrage (mai 1925).

(4)

THÉOPHILE DUFOUR

Archiviste-paléogra phe,

Ancien directeur des Archives et de la Bibliothèque publique de Genève, (1844-1922).

(5)

RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES

SUR LES ŒUVRES IMPRIMÉES DE

J.-J. ROUSSEAU

SUIVIES DB L'INVENTAIRE DES PAPIBRS DE ROUSSEAU

CONSERVÉS À LA BIBLI~TgÈQUE DB NEUCHATEL

P4R

THÉOPHILE DUFOUR

Archiviste-paléographe, ancien directeur des Archives et de la Bibliothèque pUblique de Genève

INTRODUCTION

PIERRE-PAUL PLAN DB

TOME PREMIER

PARIS

L_ GIRAUD-BADIN

LIBRAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE 219, RUE SAINT-HONORÉ (1 or)

Ao A950/;1

1 1

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(7)

INTRODUCTION

La Bibliographie des œuvres de Jean-Jacques Rousseau est à peu près inconnue. Sans douLe, on n'ignore pas les dates de publication de ses principaux livres, bien que, même sur ce terrain restreint, il se glisse des erreurs singulières dans tous les traités et manuels d'histoire littéraire, mais la détermination de l'édition originale - celle dont J.-J. Rousseau a revu les épreuves - l'identification des contrefaçons, souvent nom- breuses, l'indication des changements apportés par l'auteur dans des éditions subséquentes, tout ce travail si utile pour l'intelligence de la Correspondance, pour l'établissement du texte dans une édition critique, personne ne l'a entrepris. La Notice bibliographique publiée en [8J6 par Barbier et Quérard, qui est le seul répertoire qu'on puisse consulter des diverses éditions des ouvrages de Rousseau, ne renseigne en rien sur ces points essentiels. On pourrait en donner pour preuve deux faits entre bien d'autres: lorsque, en [858, Bosscha publia les lettres adressées par Rousseau à son libraire Marc-ft,lichel Rey, d'Amsterdam, il eut naturellement besoin de vérifier sur tes éditions originales les observations que Jean-Jacques envoyait à son éditeur. Or, sans guide précis, il s'est maintes fois trompé et n'a eu sous les yeux que des contrefaçons. Plus récemment, le bibliographe Jules Le Petit, dans un ouvrage qu'on consulte fréquemment de nos jours, a donné le fac-similé

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des titres des trois oUN'ages principaux de Rousseau: pour deux d'entre eux, l'édition qu'il a cru être l'édition originale n'est pas l'édition originale et, pour tous les trois, ses descrip- tions, quoique minutieuses, ne sont pas parfaitement exactes.

* '" *

Theophile Dufour qui, depuis 1864, consacra une partie de ses travaux d'érudit à l'étude des textes de Rousseau, fut amené à se constituer, pour lui-même, un dossier de fiches bibliographiques où il décrivait tous les imprimés qui passaient sous ses yeux. Et ce dossier, s'augmentant continuellement, a fourni les éléments du présent ouvrage. Sur une de ses fiches, il s'est plu, un beau jour, à tracer ce projet de titre: Les pre·

mières éditions des ouvrages de J.-J. Rousseau, originaux et réimpressions, contrefaçons et traductions. Recherches biblio·

graphiques. Et, ce titre, il l'a fait suivre des lignes suivantes:

(( Bien que je ne puisse me flatter d'avoir été absolument complet, ce qui est impossible en bibliographie, ni d'avoir résolu d'une manière définitive tous les problèmes parfois asse!{ déli- cats que soulèvent des recherches de ce genre, il m'a paru que le moment était venu de mettre au jour ces notes rassemblées pendant de longues années, et qui auront du moins l'avantage d'appeler des compléments et des rectifications. Le titre même de cet opuscule (sic) indique le plan que j'ai suivi: éditions imprimées du vivant de Rousseau et œuvres posthumes publiées dans les premières années qui ont suivi sa mort; même pas toutes indiquées pour chaque ouvrage, mais seulement celles qUl suivirent d'asse!{ près les éditions originales et leurs con- trefaçons. et où l'on trouve des modifications au texte; aussi les collections d'œuvres publiées du vivant de l'auteur et jusqu'à lafin du XVIII" siècle. Les traductions, qui, mieux que toutes les phrases, dénotent l'influence des idées de Rousseau et son étendue. J'ai indiqué seulement celles qui ont paru de son vivant!

1. On verra que Th_ Dufour a étendu ses recherches jusqu'aux éditions publiées au milieu du XIX' siècle.

(9)

- IX-

et qui sont venues sous mes yeux. Ici encore, il y aura beau- coup à faire pour celui qui voudra entreprendre un jour une Bibliographie de Rousseau. »

, Ce schéma de préface s'arrête là. On voit bien qu'il ne s'agit que d'une simple notation, jetée sur le papier en un moment où Théophile Dufour, contemplant ses dossiers, songeait à la pos- sibilité éventuelle de réalisation d'un de ces ouvrages projetés qu'il ne considérait jamais comme achevés et dignes de voir le iour. Il s'est dépeint lui-même, dans ces quelques lignes dont il m'a semblé que je devais reproduire ici tous les termes en respectant, depuis l'extrême modestie du titre, Recherches bibliographiques ... , préparanlla phrase finale: ... « pour celui qui voudra entreprendre un jour une Bibliographie complète de Rousseau,» jusqu'à ce mot: opuscule, pour désigner l'ou- vrage que j'ai le grand honneur de présenter aujourd'hui.

Quand il s'est plu à tracer les lignes que je viens de citer et que j'ai retrouvées parmi d'autres fragments de notations, il n'était pas encore, bien qu'il dise: « Il m'a paru que le moment était venu ... », il n'était pas encore arrivé à ce jour où il aurazt consenti à considérer son « opuscule }) comme prêt pour l'im- pression. L'ouvrage, d'ailleurs, eût-il été parfaitement achevé que l'infatigable auteur aurait sans doute toujours estimé qu'il restait encore « beaucoup à faire». Et en fait, ce qu'il a laissé doit être accepté comme un travail interrompu. On l'erra que si certains chapitres sont traités avec une grande richesse de détails, certains autres sont encore, en comparaison, à l'état d'esquisse. Il eût été possible, au prix de beaucoup de temps et de recherches, de donner à ces derniers plus d'ampleur; mais je n'ai pas voulu qu'on attendît davantage.

Chargé de mettre en œuvre les matériaux recueillis par Théophile Dufour en vue de l'édition critique de la Correspon- dance Générale de

J.-J.

Rousseau actuellement en cours de publi- cation à la librairieA rmand Colin et dont les deux premiers tomes ont paru l'an dernier, dont le troisième vient de paraître, il m'a semblé que je devais, dans le même temps, donner au public ces Recherches, qui font partie de la documentation accessoire de

(10)

-x-

l'important ouvrage. Sans plus tarder, le lecteur intéresse devait avoir sous les yeux ce que Dufour a laissé du complé- ment bibliographique de sa grande entreprise. C'est pourquoi mon intervention d'éditeur s'est bornée à un petit nombre d'ad- ditions qu'il m'était possible d'apporter sur-le-champ. Elle a surtout consisté, d'autre part, en la mise au net des articles, représentés souvent, dans les notes de Théophile Dufour,par diverses rédactions exécutées à des époques différentes, et qu'il a fallu réduire à l'unité. J'ai pensé, en outre, qu'on ne verrait pas sans agrément ces pages illustrées de quelques fac-similés, et j'ai ajouté aux notes bibliographiques propre-

ment dites un des dossiers laissés par Théophile Dufour qui me semble de nature à rendre de grands services: l'inventaire des papiers de Jean-Jacques Rousseau conservés à la Bibliothèque de Neuchâtel.

La collection de Bibliographies si heureusement entreprise par M. L. Giraud-Badin m'a fourni l'occasion de la présente publication; si le lecteur bénévole qui, depuis quelques années prend de plus en plus goût à ce genre d'ouvrages, marque quelque faveur à celui-ci, je me propose d'y donner une suite en publiant, dans la même collection, un autre travail du même auteur, consacré à la description des Manuscrits auto- graphes de Rousseau - autres que des lettres - que conservent tant les grands dépôts publics que les bibliothèques parti- culières.

* * *

On peut juger par là de l'importance de l'œuvre laissée par Théophile Dufour. Celle qu'il a publiée lui-même ne comporte pas moins de 77 numéros dans la liste récemment dressée par M. Édouard Favre à la suite d'une notice consacrée à l'ancien directeur des Archives et de la Bibliothèque publique de Genève (Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Genève, t. IV ([924), p. 499-522). Dans celte liste de 77 numé- ros, les articles relatifs à Rousseau ne sont qu'au nombre de douJ{e; on en peut voir le détail en tête du présent volume.

(11)

- XI-

L'étude des œuvres et de la vie de son illustre concitoyen n'a pris, on le voit, qu'une petite partie de l'extraordinaire activité de l'érudit, qui a eu, notamment, trois principaux autres objets: l'histoire de Genève au moyen âge et au XVIe siècle;

Calvin et l'histoire de la Réforme, et la Bibliographie.

Dans ce dernier domaine, Théophile Dufour a laissé les élé- ments d'un fort important ouvrage sur les origines des presses génevoises, au quin{ième siècle et au début du sei{ième, ouvrage dont deux bibliographes de Genève préparent la publication, et qui apportera de précieuses lumières sur cette partie si importante et jusqu'ici impa11èlitement étudiée de l'histoire de la typographie. Parmi les œuvres bibliographiques de Théophile Dufour publiées. ilfaut citer comme un chef-d'œuvre incontes- table les deuxième et troisième parties du « Catalogue de la bibliothèque de feu M. Ernest Stroehlin » (Paris, 1912, in-8°), enrichies de notes historiques et bibliographiques précieuses auxquelles il faut toujours recourir et qui font autorité.

PIERRE-PAUL PLAN Paris, le 21 mars 192 S.

(12)

ŒUVRES DE JEUNESSE

1. - « Réponse à un mémoire intitulé: Si le monde où nous habitons est une Sphère (Mercure de France, juillet 1738, p. 1514-1532, article anonyme) ». [sic, dans Quérard.]

~érard dit formellement que cette réponse de Rousseau « a été imprimée dans le. Mercure de France, année 1 7 3 8, n° IX ». Il se trompe. Le n° IX est celui de septembre, et les Remarques qui ont paru, p. 19 S 7-1964 de ce numéro, n'ont rien de commun avec la Réponse de Rousseau. Cette Reponse n'existe pas dans le MerCllre, soit que Rousseau ait renoncé à l'envoyer, soit que le rédacteur du Mer- cure n'ait pas jugé à propos de l'insérer.

Elle a été imprimée pour la première fois en 1782, dans l'édition in-4° des Œuvres de J.-J. Rousseau, d'après le manuscrit autographe, daté de « Chambéry, le 20 septembre 1738 »), et conservé à Genève, dans le portefeuille de Saussure 1.

l. Papiers autographes de J.-J. Rousseau, recueillis en Savoie à la fin du XVIII'

siècle par le physicien genevois Horace-Benedict de Saussure. Ces papiers, remontant aux années 1731-1742, ont été laissés à Chambéry par Jean-Jacques Rousseau quand il quitta la Savoie pour se rendre à Paris. Ils sont aujourd'hui conservés à Genève par les descendauts d'H.-B. de Saussure (In-foL de 101 If., dont 8 imprimés, 71 portant, soit des deux côtés soit d'un seul, des textes ms. autogr. de J.-J. Rousseau, II blancs et Il dont il ne reste que des fragments).

J. - 1

(13)

- 2 -

2. - LE VERGER

Il

DE

Il

MADAME

Il

LA BARONNE

Il

DE

WARENS.

Il

Ra'ra domus tenuem non aspernatur amicum,'

Il

Raraque non /Zumilem calcatfastosa Clientem.

il

[petit fleuron}

A LONDRES Il Chez Jacob TOMSON. Il M.DCC.XXXIX. (I739) In-8° de 8 ff., Y compris le titre, dont le verso est blanc. Le 2e f. pré!.

et les six premières lignes du recto du

,e,

dont le verso est blanc, sont occupés par un A VERTISSEMENT en prose. Le 4" feuillet est numéroté 1 au recto, et la pagination suit jusqu'à 10. Les pages chiffrées sont occupées par un poème de 1) 6 vers. La dernière page est occupée par 8 vers, suivis d'un cul-de-lampe (vase de fleurs). Au haut de la première page préliminaire (f. 2, recto), un petit bandeau com- posé d'un ornement en forme de roue ou de molettes, répétés 21 fois.

Le mot A VERTISSEMENT est en capitales italiques. Il est répété en titre courant, aussi en capitales italiques, au haut des deux pages qui suivent. Le texte de cet avertissement est imprimé en italiques, à l'exception du mot « impromptu », à la dixième ligne. Au haut de la page 1 (4 e feuillet, recto), au-dessous du chiffre [1

J,

un petit bandeau composé d'une fleur de lis répétée 20 fois. En tête du texte, capitale V, gravée sur bois, de petite dimension.

L'Avertissement a 2, lignes par page complète, outre le titre cou- rant. Le texte a 18 vers par page complète. Le caractère romain en est plus petit que le caractère italique de l'Avertissement, mais il est très fortement interligné. Justification en hauteur de l'Avertissement, sans le titre courant: om,

l" ;

du texte, sans le chiffre de page: 0, l,0. Je n'ai eu l'occasion de voir qu'un seul exemplaire de ce premier ouvrage imprimé de Rousseau, celui qui est relié en tête du portefeuille de Saus- sure; il est à peu près non rogné. Haut. om, 177, largeur 0,1 19. ~é­

rard mentionne cette édition de 1739 dans la France Littéraire: « Londres

1 7 3 9, in-8" ». Mais elle a dû demeurer inconnue à la plupart des éditeurs de Rousseau, qui datent inexactement la pièce de 17P ou de 17)8 et qui en donnent le texte, non d'après cette première impression, mais d'après une copie autographe ~ugmentée et intitulée: Le Verger des Char- mettes, qui se trouve dans un recueil manuscrit fait par J .-J. Rousseau en 1742, La Muse Allobroge ou les œuvres du petit Poucet, recueil actuel- lemen't conservé à la Bibliothèque publique de Genève. G. Dumesnil (Annales de l'Université de Grenoble, p. 78), dit que Rousseau avait 24 ans, lorsqu'il rima le Verger des Charmettes; il date donc la pièce de 1736, ce qui est inadmissible, puisque Jean-Jacques n'habita les Charmettes qu'à partir de l'été de 1738.

Au titre, figurent deux vers latins imprimés en italiques. J .-J. Rous- seau a toujours aimé mettre une épigraphe sur ses livres. On voit qu'il a commencé à le faire sur le premier ouvrage qu'il a donné à la presse.

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LE VERGER

DE

MADAME'

LA BARONNE

DE WARENS.

Raya damus tenuem non afpernatur amicum:

Raraque non humilem calcat fafloJa Clientem.

A LONDRES Chez Jacob

TOM SON.

M. DCC. X X XIX.

(15)

- 4 -

L'adresse « Jacob Tomson à Londres» est évidemment fantaisiste et la plaquette a dû être imprimée à Chambéry ou à Grenoble.

L'exemplaire unique du Verger de Madame de Warens est reproduit en facsimilé à l'appendice du Tome 1 de notre édition de la Carres.

pondance générale de J.-J. Rousseau. Paris, librairie A. Colin, 19'24, in-80 , p. 351-3 66.

ÉPITRE A M. BORDES (1741).

Imprimée pour la première fois dans:

3. - SUITE DE LA CLEF, ou Journal historique sur les matières du tems. Contenant quelques Nouvelles de Littérature

& autres Remarques curieuses. Par le sieur C.[1aude]J.[ordan], tome

LIlI

[janvier-juin 1743J. A Paris, chez la Veuve Ganeau, 1743, pet. in-S.

rCe, journal est plus connu sous le titre de Journal de Verdun. 1 L'Ep\tre se trouve dans le n° de mars 1743, pages 174-178, précédée de l'avertissement que voici (p. 174) :

« M. Rousseau, originaire de Geneve, est déjà connu par sa Dis- sertation sur la Musique moderne, que j'ai annoncée le mois dernier "

& l'on verra bien-tÔt l'analyse de cet Ouvrage dans une Lettre, où il rend compte lui-même du système ingénieux qu'il propose pour abréger l'étude et faciliter la connoi,ssance de cet Art. Mais auparavant, je vais faire part au Public d'une Epître que M, Rousseau adresse à un de ses amis, & que je n'ai pû arracher à sa modestie qU'à force de sollicitations.

On reconnoîtra particuliérement à la description qu'il y fait des Manu- factures de Lyon, qu'il sçait s'exprimer en Vers aussi noblement qu'en Prose, qu'il est capable de soutenir la reputation du grand nom qu'il porte, et que s'il continue de s'exercer en Poésie, & de s'y perfec- tionner, il pourra bien arriver quelque jour qu'on dira sur le Parnasse:

Rousseau l, Rousseau II. »

Suit immédiatement, page 1 7 4 :

« ÉPITRE

« A Monsieur de Bordes. ))

La collation de ce texte avec celui de l'édition Musset-Pathay (t. X, p. 434-438), toujours reproduit depuis, me permet de relever les diffé- rences que voici :

l, N' de février, p, 152 du même vol. LIll: « L'Auteur, homme de beaucoup d'esprit, propose ... je donnerai le mois prochain un plan de son système aussi solide qu'il est ingénieux. ))

(16)

- 5 -

Vers 9. Bordes, daigne ... Alinéa, dans le J. de Verdun.

Vers 9. de mes justes al/armes (J. de Verdun). - de toutes mes al/armes (M .-Pathay).

Vers 13-14· Dans le J. de V. ces deux vers sont semblables au texte de M .-Pathay mais non aux variantes que M .-Pathay indique en note d'après l'édition de Poinçot.

Vers 1 5. la triste verite (J. de V.) de tristes l'Ùités (M.-Pathay).

Vers 16. Le lecteur irrité (J. de V.) les lecteurs irrites (M.-Pathay).

Vers 19. parhazard (J. de V.)par bonheur (M.-Pathay).

Vers 21. quels sujets(J. de V.) quel sujet (M.-Pathay).

'Vers ,o. Lafol/e vanité (J. de V.) La sotte vanité (M.-Pathay).

Vers p. du même (J. de V.) de même (M.-Pathay).

Entre le vers 78 (on voit briller au loin ... ) et le vers 79 (ouvrages precieux ... ), il ya, dans le Journal de Verdun, 4 vers que M.-Pathay ne donne pas:

Son Commerce en tous lieux, et toujours respecté, Fait un des forts liens de la Société;

Et dans tout l'Univers sa fertile abondance Va porter la parure et la magnificence.

(Je continue à numéroter les vers comme dans le texte de M.-Pathay.) Vers 79. Ouvrages wécieux (J. de V.) Ouvrage (M.-Pathay).

Vers 99. différends (J. de V.) différents (M.-Pathay).

Vers 100. a pû les (J. de V.) les a pu (M.-Pathay).

Au lieu de 120 vers, le texte du Journal de Verdun a donc 124 vers.

Le sieur C. J. (Claude Jordan), dont les initiales figurent sur le titre de « La suite de la Clef», avait été, depuis 1727, remplacé par d'autres rédacteurs. En 174~ (soit de 1739 à 1749), le rédacteur effectif était

Ci. Ch.-Phil. Monchault d'Egly, » selon le catalogue de la Bibl. nat., tome IV, p. 354, Lc262. Quérard et la biographie Didot l'appellent Ch.-Phil. de Monthenaut d'Egly, qui est son véritable nom. Les mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, dont il était membre, contiennent son éloge.

4. - L'Épître à M. Bordes a été publiée plus tard comme inédite dans le Choix littéraire (de Vernes), tome XXII (1760), pages 222-

226 :

« Épltre à Monsieur Bordes », sans nom d'auteur, mais avec cette note:

« Cette épître, qui n'a jamais été imprimée, fut écrite, il y a 20 ans, par l'illustre Citoien de Genève. C'est un de ses premiers essais. » (Le nom de Rousseau n'est pas non plus à la table du volume.)

(17)

- 6 -

Vernes a donc ignoré qu'elle avait paru en mars 1743 dans le Journ,ll de Verdun et Rousseau l'avait peut-être oublié, quand il lui a com- muniqué son manuscrit.

5· - LE NOUVEAU

Il

DÉDALE;

Il

OUVRAGE INÉDIT

Il

DE

J.-J.

ROUSSEAU, /1 Et copié sur son Manuscrit original daté de II/'année I742. /1 A PARIS,

Il

Chez Mme Masson, Li- braire, Papetiére, et Commis-!Isionnaire. Aux Hommes célèbres, rue Galande, l'avant-Ildernière boutique à gauche, près la place Maubert /1 maison Grandjean, oculiste, n° 27 (S. d., vers 1801).

Première impression.

In-8°, de 16 pages, chiffrées à partir dela 4e, le feuillet du titre étant compris dans la pagination.

[Bibl. nat. Vz 2290. - Bibl. de l'Université de Paris, S. X. ce.

n

in-12(ex. de Joseph Richard).]

Cet ouvrage, dont le manuscrit n'a pas été retrouvé, est annoncé comme suit dans le Journal typographique et bibliographique publié par P. Roux, 4" année (du 1 vendémiaire au 30 Fructidor an IX, soit 22 sept. 1800'21 sept. 1801). Paris, 8°, p. 197, dans le no xxv, du ~ germinal an IX, soit 26 mars 1801 : « Le Nouveau Dédale; ouvrage inédit de J. J. Rousseau; copié sur le manuscrit original de l'année 1742. Broch. in·8·, de 16 pages. Prix, 60 cent. Paris, Madame Masson, libraire, rue Galande, près la place Maubert. "

Le Moniteur du 7 ventôse an IX (26 février 180 1) avait publié l'information suivante:

« Les gens de lettres attendaient avec impatience l'ouverture du manuscrit de J .-J. Rousseau, fixée par lui· même à l'année 1800. Les dépositaires de cet ouvrage viennent d'accomplir le vœu de cet immortel écrivain. Comme je ne doute pas qu'on ne le rende bientôt public par la voie de l'impression, je crois devoir profiter de cette circonstance pour offrir un nouvel espoir aux littérateurs et aux savants. Quel·

ques personnes bien instruites, assurent qu'il existe encore un manuscrit inédit de J.-J. Rousseau entre les mains d'un des descendants du grand Racine, le citoyen de Naurois, directeur des travaux de la manufacture des glaces, à Paris. Il est intitulé:

Le Dédale français, et daté de 1742. Il roule sur l'aérostation et contient, sur cette tentative dont Archimède indiqua les premiers éléments par sa sphère de verre, des idées aussi agréables qu'ingénie.uses.

« Le citoyen de Naurois, dont on connaît le zèle pour tout ce qui a trait aux arts utiles, rendrait un service signalé à la littérature française s'il voulait bien consentir à l'enrichir de ce nouveau trésor, qui complèterait la collection des œuvres du philo-

sophe de Genève. « Lomet. ))

Après l'apparition de la brochure chez Mme Masson, on lit dans le Moniteur du 7 floréal an IX, soit 27 avril 1801, sous la signature du même Lomet:

« L'article, inséré dans le Moniteur du 7 ventôse, où j'annonçais l'existence d'un manuscrit de J.-J. Rousseau dont on disait que le citoyen De Naurois était déposi·

taire, m'ayant procure une entrevue avec ce citoyen, j'ai appris de lui, et il m'a auto- risé à publier, qu'il existait en effet un manuscrit inédit de J.-J. Rousseau, tel que je l'avais annoncé, ainsi que quelques autres du même auteur, entre les mains d'une

(18)

LB NOUVEAU

D É D ALE;

OUVRAGE

IN~DIT

D E J. - 1. ROU S S EAU,

Er copié nu Gon lt!a.nuscrit original da&é de l' allué~ 174:1.

ÂPAIl1S,

Che" Mme. MASSON. Libraire 1 Papeliére. el Commi~­

&iOAnaire. Aux HommlS cilihrcs, n;.c Gal~nde, l"ullnt- dernière bvulique à gaucbe, pr~s

r"

l'lacc Mauoelt

lllaisoa Grltodjean, oculiste,

J;".

27.

(19)

-8-

personne qu'il connait particulièrement et qu'il indiquera, parce que cette personne est disposée à les publier s'il se présente un éditeur.

« En attendant cette publication, j'ai cru pouvoir rapporter ici quelques fragments de l'ouvrage annoncé qui ont été transcrits sur l'original, écrit de la main de J.-J. Rou~seau.

« A.-F. Lomet, adjudant-commandant. Il

A la suite:

« Fragments du Nouveau Dédale, par J .-.1. Rousseau. Le manuscrit est daté de 1742. » (Ce titre est suivi de près de trois colonnes d'extraits du Nouveau DMale.

qui avait paru depuis un mois, puisque le Journal typographique et bibliographique l'an- nonce le 26 mars 1801.

6. - J.-J. ROUSSEAU

Il

AVIATEUR

Il

LE NOUVEAU DEDALE

Il

(1742)

Il

Pour A. Jullien Libraire

Il

A GENEVE

Il

1910.

In-S, de 25 p. Y compris le titre et ) p. bl.

Deuxième impression. (Ce texte n'est reproduit nulle part ailleurs.) Le texte du Nouveau Dédale, avec fac-similé du titre, est reproduit aux pages 1 \-25. Les pages 4-14 sont occupées par une introduction datée et signée: « Paris, 4 octobre 1910. PIERRE-PAUL PLAN. »

(Tirage à part du Mercure de France du 1 6 octobre 1 91 0, à cent exem- plaires sur papier vergé d'Arches. Titre en rouge et noir, avec-une vi- gnette [dessinée par Gustave Wendt].)

7. - DISSERTATION

Il

SUR

Il

LA MUSIQUE

Il

MO-

DERNE.

Il

PAR M. ROUSSEAU.

Il -

Immutat animus 1 ad pris- tina. - Lucr.

Il

(Vignette représentant l'Annonciation).

Il

A

PARIS,

Il

Chez G. F. QUILLAU, Pere, Imprimeur-Juré-Libraire

Il

de l'U niversité, rue GaJande, près la Place-Maubert,

Il

à }' An-

nonciation.

Il

M. DCC. XLIII.

II

(1743). Avec Approbation &:

Privilége du Roy.

In-8° de [II-]XVI-IOI p. ch., plus 3 p. non ch. et 1 planche. Titre et VO bl. (2 p. non ch.).

P. I-XVI. « Preface. »

P. 1-91. « Dissertation sur la musique moderne. » P. 91. « Avertissement. »

P. 92-101 (Musique chiffrée :) « Menuet de Dardanus. - Carillon milanais en trio. - Ariette des Talens lyriques. »

I. Il Y a ici une erreur, il faut sensus et non animus. (Cf. lettre de Rousseau de février 1743, au rédacteur du Mercure: « faute que j'ai faite par inattention, dit-il, en tête de mon livre, en écrivant le mot animus au lieu du mot sensus dont Lucrèce s'est servi. »)

(20)

DISSERTATION

SUR

LA MUSIQUE

MODERNE-

PAIt

M. ROUSSEAU.

- Immutat animu; ad prijHna.- Lucr.

A'PARIS~

Chez G. F.

QUII.LAU,

Pere, Imprimeur-Juré-Libraire de ru niverfité , rue Galande , près la Place-Maubert,

à l'Annonciation.

M. D.C

C.

XLIII.

.Avec .Appr"b4tion

&

Pri7lilégr: du R(I)'.

(21)

- 10-

Pages finales 1. « Approbation. »

1-2. « Privilege du Roy. » II est daté de Versailles le 7 décembre 1742 •

2. Mention de l'enregistrement, {( ensemble la cession ci-derrière».

,. (Cession.)

« Fautes à corriger. » Au nombre de dix.

Planche pliée intitulée: « Table générale de tous les Tons et de touttes les Clefs. » - Au bas: « Gravée par D. Vincent. »

« APPROBATION.

« J'ai lû, par ordre de Monseigneur le Chancelier, un manuscrit intitulé Dissertation sur la Musique Moderne, \r·c. Il m'a paru que l'im- pression de cet Ouvrage ne pouvoit pas manquer d'être utile au Public.

A Paris ce 6 Novembre 1742.

« CLAIRAUT. »

Le Privilége du roi est de 6 ans & concédé à « Notre bien amé le Sieur ROUSSEAU ».

Au bas du Privilege :

« Registré, ensemble la Cession ci derriére, sur le Registre XI de la Chambre Royale des Libraires ~ Imprimeurs de Paris No. 98. fol. 8,.

conformement aux anciens Reglemens confirmés par cclui du 28. Février 1723, à Paris le 19 Décembre 1742.

« SAUGRAIN, Syndic. »

Dernière page (3" des p. non ch.).

« Je soussigné reconnois avoir fait part du présent Privilége, par moitié, à G. F. Q!!ILLAU Pere, Imprimeur, Juré-Libraire del'Univer- sité, pour en jouir conjointement avec moi suivant les conventions faites entre nous. A Paris ce 18 Décembre 1742.

« ROUSSEAU. » [Bibl. Mazarine, 23067, D. I. IRecueil]. - Th. D., exemplaire offrant au verso du titre les lignes suivantes, tracées à la plume, de la main de J.-J. ROllsseall :

« L'année même où je publiai cette dissertation, je fis un essai de mes nou- veaux caractères, et j'enseignai à lire la musique ainsi notée à mademoiselle Desroulins, américaine qui ne connoissoit pas une note de la musique ordinaire.

Au bout de six mois elle déchiffrait et chantoit toute musique notée par mes chiffres, et peu de tems après lui ayant appris à les traduire en musique ordi- naire, j'eus le plaisir de la voir chanter sur l'une et sur l'autre note avec la même facilité. )) Il est à remarquer qu'au livre VII des Confessions, Rousseau, racontant la même anecdote, parle de trois mois et non de six.]

(22)

L'ALLÉE DE SILVIE.

Le Mercure de France, septembre [7) 0, pages 66-7 [ , à la suite de la Lettre de M. Rousseau de Genève, à ['Auteur du Mercure (l'abbé Raynal), datée de Paris 2) juillet [7)0, p. 64-66 « Vous le voulez, Monsieur, je ne résiste plus ... », insère :

8. - L'ALLÉE DE SILVIE, pièce signée: Rousseau de Genl:ve.

Au début, cette note, en renvoi du mot Silvie : « C'est le nom d'une promenade solitaire où ces vers ont été composés ».

Q~érard indique une édition (ou deux?) comme suit: « L'Allée de Silvie, Genève, Paris, Panckoucke, [763, in-[ 2, 8 pages. »

Ce qui veut dire sans doute une édition de Genève et une autre de Paris, Panckoucke. J'en possède une autre, s. l. n. d., in-8° de 8 pages, sans autre titre qu'un titre de départ au haut de la p. [. Les pages [-6, sont occupées par l'AlICe de Silvie, les pages 7-8 par un morceau en prose: « Comparaison entre Bayle et Rousseau de Genève. Par le P. Castel, Jésuite». Une note dit que ce morceau est tiré du « livre intitulé l'Esprit, les Saillies et Singularitez du P. Castel, imprimé à Paris [763, in-[ 2. » [Dan~ l'indication ci-dessus de Quérard, la date [763 peut ne résulter que de celle du livre du P. Castel.] Au bas de la page [, il est dit en note, et il s'agit peut-être là de « l'édition de Genève » signalée par ~érard : « Cette pièce de Rousseau n'a paru que dans le tome II du Choix littéraire, An 1 7) ) ».

9. - CHOIX LITTÉRAIRE [par J. Vernes]. Tome second.

A Genève chez Claude Philibert, 1755, in-8 .

. Aux pages 2°9-21) : « L'Allée de Silvie » avec ces deux notes, p. 209, l'une pour le titre: « C'est le nom d'une promenade solitaire ces vers ont été composés)), l'autre, disant: « Cette Piéce est du fameux Citoien de Geneve ». Le nom de Rousseau n'est pas indiqué, ni là, ni à la table du volume, p. 216; mais il se trouve tome XX, p. 229, dans la Cl Table des Auteurs des pièces contenues dans les XX premiers volumes du Choix littéraire»: « ROUSSEAU de Genève, l'Allée de Sylvie, Piece en vers. II. 209 ».

L'Allée de Silvie a dû être composée avant le 28 juin 1747 (( Déjà, de mon lustre septième, Je vois le terme s'avancer »), c'est-à-dire dans le premier séjour que J .-J. Rousseau fit à Chenonceaux en 1746 (voy . .à ce sujet un article de M. Eugène Ritter dans la Revue d'histoire litté-

-aire de la France, 1900, p. 3 [4).

(23)

~ 12-

10. - L'ALLÉE

Il

DE

Il

SILVIE.

Il

POEME,

Il

par Mr. J.-J.

ROUSSEAU,

Il

CITOYEN DE GENEVE.

Il

Avec une Lettre d'une Dame Francoise

Il

au même.

Il

A NEUCHATEL,

Il

M.DCC.LXIII.

In-8° de 10 p. chiff. à partir de la ,".

II. - Rousseau (J.-J.). L'Allée de Silvie, suivie de l'Art de se rendre heureux. Amsterdam, 1764, in-lb.

Le second ouvrage n'est pas de Rousseau. M;.ario Schiff (Éditions et traductions italiennes des œuvres de 1.-J. Rousseau, 1908, in-8, extrait de la Revue des Bibliothèques, 69 pages), en indique une traduc- tion italienne

r

voy. page 225, aux Ouvrages faussement attribués à Rousseau].

12. - IMITATION D'UNE CHANSON ITALIENNE DE

METASTASE.

J .-J. Rousseau a donné dans le Mercure de France de septembre 1750, p. 169 et suivantes, une traduction ou imitation de la romance de Metastase: Grazie agl'inganni tuoi.

Une note de l'édition des Œuvres de J.-J. Rousseau imprimée par P. Didot l'aisné, an IX (1801), tome XII l, p. ,80, dit: « Cette pièce est réclamée par M. de Nivernois comme étant de lui. »

. En dépit de cette note, je pense que la pièce doit être de Rousseau, car:

1· Coindet l'a copiée (Bibl. de Genève, ms. fr. 204) et il me paraît très probable que J ean-J acques la lui avait communiquée vers 17\7-

1760, en même temps que d'autres manuscrits de lui.

2' Elle se trouve dans les Œuvres, édition de Neufchatel (Paris, Duchesne), 1764, in-12, 1.

V,

p. 22\-228. Si la pièce n'avait pas été de lui, Rousseau aurait certainement protesté dans l'une des lettres qu'il écrivit à Duchesne au sujet de cette édition.

,. Rousseau l'a copiée de sa main dans le recueil des airs qu'il a fait pour la princesse d'Egmont (British Museum, add. ms. 6146, soit 6146-b 149), avec ces mots: « Paroles traduites de l'Italien ».

(24)

L'A L LEE

D E

SIL VIE.

p 0 ~ M E, Par Mt. J. J. Rou S S EAU,

C

i TOY END È

G

E N EVE.

Âuec fllie Leltre d'une Dame F'rançoift au même .

.A N EUe fi A TEL,

~

DCC. LXIII.

(25)

DISCOURS COURONNÉ A DIJON

13. - DISCOURS

Il

QUI A REMPORTE LE PRIX

Il

A L'ACADEMIE

Il

DE

Il

DIJON.

Il

En l'année /750.

Il

Sur cette Question propo- sée par la même Académie:

il

Si le rétablissement des Sciences

& des Arts a

Il

contribué à épurer les mœurs.

Il

PAR UN CITOYEN

DE GENÈ\'E.

Il

Barbants hic ego sum quia non intelligor illis.

Ovid.

Il

A GENEVE,

Il

chez BARILLOT & fils.

S. d. [fin novembre 1750], in-8° de 3 ff. non chiff. pour le titre (VO blanc) et la Préface, et 66 pages chiffrées. Le titre est précédé d'un frontispice gravé et signé Ch. Baquoy, sculp., représentant la fable de Prométhée et du Satyre 1. [Bibl. de Genève, E 424].

Il n'y a pas d'errata, mais il ya quelques coquilles typographiques qui permettront de faire reconnaître ce tirage: p. 12, 5 e ligne, ,.gens de biens (pour bien); p. 16, lignes 12 et 13 : de plus noir, le concours de tous les crimes de plus atroce (lisez: les plus noirs, le concours de tous les crimes les plus atroces).

~érard indique comme édition originale: « Discours... Par un citoyen de Genève. Paris, 1750, in-4°.» Mais je n'ai jamais pu voir un seul exemplaire de cette édition imprimée à Paris, datée 1750 et de format in-quarto, et je doute de son existence.

Nous avons quatre éditions sans date, in-8° ; le nO précédent et : 14. - Sans le nom de Rousseau, 63 p. (recueil Pissot) [Bibl. de Lyon, et Bibl. de Neuchâtel].

15. - Avec le nom de Rousseau, mais sans frontispice: Genève, s. d., Barrillotet Fils, in-8, ) 5 p. - [Bibl. de Genève, E. 1107.] C'est, de même que le n° suivant, probablement une contrefaçon, vu l'absence du frontispice.

1. L'auteur de ce frontispice, gravé par Bacquoy, est le peintre Pierre, ainsi que nous l'apprend Rousseau dans une lettre dll 26 décembre 1757 à l'IIm. d'Houdetot.

(26)

DISCOURS

QUI A REMPORTE LE PRIX

A L' A C ADE MIE

'D E D 1 J 0 N.

En ['ann!e 1750.

Sur cette QuefHon propofée par la même Académie!

Si le rétablifJement des Sciences & des Arts a contribué

cl

épurer les m,œurs.

PAR UN CITOYEN DE GENtVE.

BilrblJrtu hi, ego (um 'luia non inlelligor il/il. Ovid.

AGE N EVE,

Chez BA

1\ 1 LLO T

& fils. "

(27)

- 16-

16. - Avec le nom de Rousseau et sans frontispice. Genève, s. d., CI. et Ant. Philibert frères, in-8, 55 p. [Bibl. de Genève, E. 334.]

17. - J'ai aussi une édition soi-disant de « Londres, Edouard Kel- marneck, 1751 » in-8 de XII-I 32 p., avec un frontispice (copié sur celui de Ch. Baquoy et signé Jacques sculp.), ainsi qu'une vignette-bandeau, p. l, dessinée par Le Lorrain et gravée par Fessard 1751. - Mais c'est en réalité une édition de la Réfutation « par un académicien » de Dijon [Lecat], accompagnée du Discours de J .-J. Rousseau, imprimé en regard, et suivie de la « Réfutation des Observations de Rousseau sur une Reponce qui a été faite à son discours ».

1 8. - J'ai encore [faisant partie des Œuvres diverses, A Paris, Chez Pissot, 1756, 2 v. in-8; tome 1er] une édition, sans le nom de Rous-

F

,tt l 'i I!p1 seau, « par un citoyen de Genève. A Genève. Chez Barillot & fils )), , . t in-8° de 63 p. Elle ressemble beaucoup au n° 1 3. Le frontispice est .. 'I.~ ,1"- UUUA . le méme. Le titre est coupé de la méme manière; outre le fleuron, qui

.-ù. d.'ft !.I.~\'.\-()

r "".

est autre, je n'y vois qu'une seule différence, « mœurs » dans 1 3, ici

l .... \'.;, ;.

et.;.;~, Mœurs». La justification dés pages de texte et le nombre des lignes Otlv--:'(r" sont autres, et c'est bien une édition entièrement distincte. Le recueil

~(.II ~(). factice de 1756 comprend surtout des éditions originales, mais Pissot 1 n'ayant plus l'in-4°,1, ou trouvant que le format ne convenait pas,' puisque les autres pièces sont in-8°, aura demandé à Barillot des exem- plaires: il est donc probable que cette édition en 6, p. est postérieure à l'édition décrite sous le n° 1 3 .

Rousseau dit formellement, en parlant du libraire Pissot (Confessions, livre VIII: cc Je n'eus pas un liard de mon premier Discours; Diderot le lui

Pissot] donna gratuitement ».

L'annonce du Discours [couronné le 9 juillet 17)0] est insérée dans le Mercure de France de décembre 1750, à l'article des Nouvelles lit- téraires 2.

1. A supposer que l'édition in-4° ait existé, ce dont je doute, comme j'ai dit.

2. Le Mercure de Frana, 1" volume de décembre 1750 [ce mois a 2 volumes), p. Ijo :

« On vient d'imprimer le Discours qui a remporté le Prix de Morale à l'Académie de Dijon, sur cette question: Si le rétablissement des Sciences et des Arts a contribué à épurer les mœurs.

« M. Rousseau, de Genève, a réuni dans cet ouvrage l'Erudition, l'Eloquence &

la Philosophie. Nous ne craignons pas d'avancer que c'est un de[s) plus beaux Dis·

cours qui ayent été couronnés dans les Académies. On en donnera un extrait un peu étendu dans le Mercure prochain )).

L'Extrait annoncé se trouve dans le Mercure de France de janvier 1751, p. 98'116, où il est précédé de ce titre (p. 98) :

« DISCOURS, qui a remporté le prix à l'Académie de Dijon, en l'année 1750, sur

(28)

- 17-

Le Mercure de novembre [750 dit que ce prix a été décerné le 23 août [750. Il fut adjugé le 9 juillet, mais il est exact que la séance publique où il fut décerné est du 23 août.

Dès le 20 juillet [75 0, Rousseau envoie ses remerciements à M. Petit, secrétaire de l'Académie, et le 28 juillet il donne procuration à M. Jacques-Antoine Tardy, écuyer, demeurant à Dijon, à l'effet de retirer et recevoir en son nom le prix adjugé.

Le [9 janvier [7 S [, Rousseau récrit à M. Petit pour lui demander quel est le nombre d'exemplaires qu'il doit envoyer, et il explique qu'une

« longue et cruelle maladie)} a « considérablement retardé l'impression»

de son Discours.

Il faut supposer que Pissot, tout en faisant imprimer à Paris, aura cru devoir s'assurer la collaboration d'un libraire de Genève, et c'est sans doute sur les indications de Rousseau qu'il a choisi Barillot.

Mais quelle est l'édition originale, puisqu'il y en a trois qui portent l'indication Barillot et fils ou Barril/ot et fils?

Celle du recueil Pissot (Œuvres diverses, t. l, [756), 63 p., a l'or- thographe Baril/ot, comme l'édition en [v[-] 66 p. ; l'une et l'autre sont ornées du frontispice de [Pierre], gravé par Ch. Baquoy.

Je pencherais plutôt pour l'édition en [v[-] 66 p., parce qu'en [756 elle devait être épuisée, et que par conséquent Pissot aura dû la faire réimprimer (en 63 p.).

L'édition annoncée par le Mercure de France de janvier [75 [ a l'or- thographe Barrillot, mais c'est peut-être une faute, et en tout cas la date « [75 [ )} doit être une addition de l'éditeur du Mercure.

Au bas du frontispice, il y a: « Voy. note pag. 3 [ ».

La note se trouve en effet p. 31 dans les deux éditions qui ont le fron- tispice, savoir celle en [[v-] 66 p. et celle en 63 p. du recueil Pissot (175 6).

Et cette note se termine par les mots c( C'est le sujet du frontispice», phrase qu'on a supprimée: 1 ° dans l'édition Cl. et Ant. Philibert, avec le nom de Rousseau, A Genève, s. d., in-8°, S 5 p.; page 27; 2° dans l'édition, A Genève, 1752, avec le nom de l'auteur « Mr Rousseau, Genevois» (comme dans la précédente), pet. in-8°, )2 p.; page 27;

3° dans l'édition Genève, s. d., Barrillot et fils, in-8°, S S p., avec le nom de l'auteur [contrefaçon, je pense], in-8°, 55 p., page 28.

Suppression naturelle, d'ailleurs, puisque ces trois éditions n'ont pas de frontispice.

cette question, proposée par la même Académie: Si le rétablisswzellt des Sciwces G des Arts a contribué à 1-purer les mœurs. Par un Citoyen de Genève. A Genève, chez BarriIlot, &: fils, 1751. "

Dans l'Extrait, « M. Rousseau)) est nommé.

1. - 2

(29)

- 18-

Dans \' édition de Londres, Chez Edouard Kelmarneck, 17) l, xij- 132 p., qui est accompagnée d'une Réfutation, etc., il y a une copie du frontispice, signée Jacques sculp. Au bas de cette planche, 011 a renvoyé au « Discours du Citoyen de Genève, p. li », indication qui ne concorde plus avec la présente édition, ce qui fait qu'on a aussi ajouté:

« VoÏés les p. 49-50 de cette édition D A la p. 49, se trouve en effet la note de J .-J. sur la fable de Prométhée, avec la phrase finale « C'est le sujet du frontispice », maintenue dans cette édition '.

Le Discours [de Ch. Borde]l sur les avantages des sciences et des arts .... , avec la Reponse de Jean J. Rousseau, citoyen de Genève. A Genève, Chez Barillot & fils, 17)2, in-So de

[11-]

130 p., paraît bien être l'édition ori- ginale de la Réponse [p. 63-1 'OJ de Rousseau, puisque: 10. aux p. 10\- 106, il Y a un carton; 20 • Rousseau la" donna à M. de La Pouplinière, avec envoi ms. autographe.

Le bandeau, p_ 1, de cet opuscule, avec la lettre N, est le même que celui (p. 1) de l'édition du Discours de Dijon en [VI-] 66 p.

Et je retrouve encore ce bandeau (et aussi la lettre ornée L du Dis- cours de Dijon, éd. en [VI-] 66 p., page 1) à la p. 3 de la Réponse [du roi de Pologne et du P. Menoux] au Discours [de J .-J. Rousseau 1

qui a remporté le prix de l'Académie de Dijon ... S. l., 18 \ l, in-S', 34 p. (Voyez le fac-similé du titre à la page suivante.)

Sur le titre de cette Réponse, il y a un fleuron surmonté d'une cou- ronne [allusion à l'auteur ?]. Or ce même fleuron se rencontre sur le titre de l'édition du Discours de Dijon en 63 p. qui fait partie des Œuvres diverses, Pissot, 1756.

Donc une seule imprimerie pour ces trois ouvrages.

1. Dans un Catalogue de la librairie Frederik Muller & Ci-(A.-W.-M. Mensing), Doelenstraat, 10, Amsterdam, catalogue sans date, intitulé: « Histoire des savants, Bibliographie ", je trouve, sous le nO 7 5 5 :

« (Rousseau, J.-J.). Discours qui a remporté le prix à l'Académie de Dijon ln

1750. Nouvelle édition. Amsterdam, 1750, in-Sa. - 1 f10r. 50.

« Traite la question: si le rétablissement des sciences et des arts a contribue à épurer les mœurs. "

ILe Catalogue susdit doit dater de 1900 environ, il contient entre autres des pério·

diques allant jusqu'en 1899.]

Ce catalogue ne m'est tombé sous la main qu'au bout de plusieurs années J'ai demandé en 1907 le nO 755 : il était naturellement vendu.

Il semble aussi que c'est aussi une édition anonyme, puisque le nom de Rousseau est entre parenthèses dans le catalogue. Porterait-elle réellement la date de 17~0, ou Y a-t-il une erreur dans l'impression du catalogue?

2. Voyez plus loin, no 24.

(30)

REPONSE

AU D IS COU R S

QUI A REMPORTé LE PRIX DE L'AcADÉMIE DE DIJON.

SUR CETTE f!..UESTION:

,Si RétablijJèment des Sciences

& des Arts a contribué à épttrer

les Mœurs.

PAR UN CITOYEN DE GENEVE.

-~I. DCC. LI.

Titre de la Réponse du roi de Pologne

(Avec la collaboration du P. Menoux) au discours de ROl1s~eau.

(31)

- 20-

19· - DISCOURS Il QUI A REMPORTÉ LE PRIX Il A L'ACADEMIE II DE DIJON II En l'année 1750. II Sur cette Question proposée par la même 1\ Académie: \1 Si le rétablis- sement des Sciences &: des A rts a Il contribué à épurer les lnœurs. Il Par Mr. ROUSSEAU, Genevois. \1 Barbarus hic ego sum quia non intelligor illis. Ovid., Il [Petit fleuron: fruits et fleurs]. A GENEVE, Il 1752 •

Petit in-8° de 52 p., etc. (Bibl. de Neuchâtel).

20. - Les avantages et les désavantages des sciences et des arts, Considérés par rapport aux Mœurs; en plusieurs Discours, Lettres, &c., où le Pour & le Contre sur cette importan:e Matière est débattu à fonds: Par Mr. J. J. Rousseau, & autres Savants Hommes. Nouvelle édition (vignette au f. 1. Fleuron au t. II) A Londres, Aux depens de la Compagnie. M DCCLVI.

2 vol. in-8°, le 1er de [VI-] 237 p.; le 28, de 268 p.

En tête du t. l, une fig. (( Satyre tu ne le connois pas ... ) imitée de celle de Baquoy. Ici elle est signée Sysang ...

En tête du t. 1 l, une autre figure qui paraît être le Triomphe de la V érité. Légende: Dispersit superbos mente cordis sui. Luc, 1. ..

Titre des 2 vol. tiré en rouge et noir [Bibl. de Neuchâteill.

21. - DISCOURS Il QUI A REMPORTÉ LE PRIX Il A

L'ACADÉMIE DE DIJON, Il EN L'ANNÉE I750 . Il Sur cette question proposée par la même 1\ Académie: 1\ Si le rétablisse- ment des Sciences & des Arts 1\ a contribué à épurer les mœurs.

Il Barbarus hic ego sum, quia non intel/igor illis. Il OVID. Il NOUVELLE ÉDITION, 1\ augmentée de toutes (sic) Réponses

& Répli-Ilques qui ont été faites à ce .sujet. Il (Petit fleuron typogr.) Il A GENÈVE~ Il Chez .les Libraires Associés. Il M. DCC. LXIII.

In-12 (pont. hor. et fIes de 24 p.) de 420 p. ch.

C'est un tirage à part, avec nouveau titre, du tome 1 des Œuvres de M. Rousseau de Geneve. Nouvelle édition, Revue, corrigée ... A Neu- chàtel [Paris, Duchesne], M. DCC. LXIV.

Dans ce tirage à part, on a : 1. supprimé les 4 p. prél. (titre et

1. Il Y en a aussi un exemplaire dans le « Catal. de la Bibl. de la Fac. de Théo!.

de l'Eglise évangél. libre du ca:--.ton de Vaud », Lausanne, 19°5-19°7, in-8, col. 804·

(32)

Avertissement) du 1. l, ainsi que le faux-titre (Œuvres diverses ...

Discours), et remplacé ces 6 p. par 1 f. de titre (dont le VO est blanc) ;

- 2. supprimé le portrait de J .-J. R; - 3. A la p. 419, au lieu de

« Fin du premie,r Tome ) et « Contenus dans ce premier Tome. »,

on lit: « Fin de ce Volume. » et « contenus dans ce Volume. »

Tout le reste est identique, y compris le titre courant, ŒUVRES \1

DIVERSES, qui a été conservé dans le tirage à part.

La « PRÉFACE» occupe, comme dans le tome l, les pages iii et iv. La première page du Discours est chiffrée v et la deuxième page est chiffrée 6 comme dans le t. 1.

Au titre, transcrit plus haut, l'épigraphe en caractères italiques est disposée entre deux filets simples, comme ceci:

Barbarus hic ego sum, quia non intelligor illis.

OVID.

Et plus bas, entre la ligne «( Chez les Libraires Associés. » et la ligne de la date, il y a un double filet : ~~~~~~~~~

La Table, p. 419, 420, identique à celle du t. l, énumère les 1

°

articles » contenus dans le volume (dont 5 de Rousseau).

Elle débute par « A VERTISSEM ENT sur Cltte nouvclle édition, Page 3 »,

mention qu'on aurait dû supprimer, puisque le tirage à part ne com- prend pas cet Avertissement.

IBibl. de Genève.] , .

Dans les Lettres sur quelques écrits de ce lcms, t. V (Londres et Paris, 17) 1), Fréron a consacré toute une lettre à l'examen de ce Discours.

C'est la lettre IV, p. 73-99, datée du S octobre 1751 •

P. 74 : « II y a, Monsieur, de grandes beautés dans le discours de M. Rousseau, Citoyen de Genève. Ce n'est point un de ces frivoles écrits, tels que nos Académies en couronnent trop souvent. .. L'Orateur Genevois méprise cet Art imposteur, né de la médiocrité. Son (p. 75 ] stile est plein, noble, fort et naturel, quelquefois digne de Démosthène.

Mais en applaùdissant aux traits heureux de son pinceau, il me per- mettra de ne pas déférer à son sentiment. .. »

Il reproduit, p. 88-90, le texte de la Prosopopée à Fabricius, {( très- belle & très-éloquente; c'est dommage qu'elle porte à faux. :1)

Il signale, p. 98-99, le discours d'Alphonse Turretin (qui fait partie de ses Discours Académiques, en latin, 1738, 3 vol. in-4°), « où il est question des mauvais effets que produisent les Sciences dans la Religion

~ dans la Société civile. » ... (p. 95) « Voilà, ce me semble, le fond du dIScours de M. Rousseau, qui est aussi de Genève'. » ... (p. 99) « Mais M. Turretin donne le pour & le contre; & même il avoue qu'à bien

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