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STRATEGIE D INTEGRATION DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE DANS LE SYSTEME NATIONAL DES SOINS DE SANTE AU NIGER

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(1)

République du Niger

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

DIRECTION GENERALE DE LA SANTE PUBLIQUE

DIRECTION DE LA PHARMACIE, DES LABORATOIRES ET DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE

Septembre 2009

STRATEGIE D’INTEGRATION DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE DANS LE SYSTEME NATIONAL

DES SOINS DE SANTE AU NIGER

(2)

SOMMAIRE

SIGLES ET ABREVIATIONS3

INTRODUCTION ... 1

I. CONTEXTE GENERAL ... .3

1.1 Système de santé au Niger ... ..4

1.1.1 Organisation du système de santé ... 4

1.1.2 Secteur pharmaceutique ... 5

1. 2 Organisation de la médecine traditionnelle ... 7

II. ANALYSEDE LA SITUATION DE LA MEDECINETRADITIONNELLE ... 8

2 .1 Forces, faiblesses et opportunités ... 13

2.1.1 Forces ... 13

2. 1.2 Faiblesses ... 14

2. 2 2 Opportunités ... 15

III. PROBLEMES PRIORITAIRES ... 16

3.1 Un faible engagement des décideurs ... 16

3.2 La faible collaboration entre tradipraticiens et agents de santé qui se manifeste par : ... 16

3.3 L’inexistence d’un cadre formel d’information et d’échange d’expériences sur la médecine traditionnelle ... 16

3. 4 Un cadre législatif et réglementaire régissant l’exercice de la médecine traditionnelle assez restreint. ... 16

3. 5 Absence d’un cadre formel de recherche et de formation dans le domaine de la médecine traditionnelle. ... 17

IV. BUT ET OBJECTIFS ... 17

4.1 But ... 17

4. 2 OBJECTIFS ... 17

4.2.1 OBJECTIF GENERAL ... 17

4.2.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES ... 18

V. RESULTAT ATTENDU ... 18

VI. AXES PRIORITAIRESD’INTERVENTION ... 18

VII. ACTIONS DEMISE EN OEUVRE ... 19

7.1 Renforcer le cadre législatif et réglementaire sur la pratique de la médecine traditionnelle. ... 19

7.2 Renforcer le cadre institutionnel pour la promotion de la médecine traditionnelle ... 20

7.3 Renforcer la recherche scientifique, le système de production des médicaments en matière de médecine traditionnelle ... 20

7.4 Renforcer les capacités des différents acteurs concernés par la médecine traditionnelle ... 20

7.5 Créer un cadre de collaboration entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de la médecine traditionnelle ... 21

7.6 Renforcer la collaboration entre tradipraticiens et agents de santé ... 21

7.7 Mobiliser des ressources financières ... 22

7.8 Suivi - évaluation de la mise en œuvre de la stratégie d’intégration de la médecine traditionnelle. ... 22

CONCLUSION ... 23

Références bibliographiques ... 24

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3 SIGLES ET ABREVIATIONS

CDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest

HTA : Hypertension Artérielle

ISP : Institut de Santé Publique

LANSPEX : Laboratoire National de Santé Publique et d’Expertises

OAPI : Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle OMS : Organisation Mondiale de la Santé

OMS/AFRO : OMS région Africaine

ONG : Organisation non gouvernementale ONU : Organisation des Nations Unies PIB : Produit intérieur brut

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement SIDA Syndrome Immuno Déficient Acquis

SONIPHAR : Société Nigérienne des Industries Pharmaceutiques

TPS : Tradipraticien de santé

UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance

UNFPA : Fonds des Nations Unies pour la Population USAID: United States Agency

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4 INTRODUCTION

La médecine traditionnelle de part son caractère universel échappe à une définition ou une description précise.

Toutefois, au Niger l’ordonnance N° 97-002 du 10 janvier1997 portant législation pharmaceutique définit la médecine traditionnelle comme

« l’ensemble des connaissances et des pratiques explicables ou non à l’état actuel de la science, utilisées pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer des maladies physiques, mentales ou sociales et qui peuvent se fonder

exclusivement sur des expériences et/ou des observations passées transmises de génération en génération oralement ou par écrit".

Cependant, avec l’arrivée de la période coloniale et avec elle ; celle de la médecine dite conventionnelle, le savoir traditionnel s’est vu relégué au second plan et souvent marginalisé.

,

Devant la situation de rareté des ressources aggravée par un renchérissement des coûts des prestations de soins, les pays en développement comme le Niger et même dans la plupart des pays développés font progressivement recours à la médecine traditionnelle au regard de son importance sanitaire et économique indéniable.

En effet, selon l’OMS en 2000, 80% des populations surtout rurales sont tributaires de la médecine traditionnelle pour leurs besoins en soins de santé.

Cette adhésion massive s’expliquerait par une conjonction de plusieurs facteurs parmi lesquels on peut citer :

 les croyances culturelles ancestrales ;

 l’accessibilité tant géographique qu’économique et l’abordabilité ;

 les énormes potentialités florales, fauniques et culturelles des différents terroirs ;

 les limites dans certains cas de la médecine conventionnelle ;

(5)

5

 l’efficacité…

En outre, les différentes déclarations et résolutions dont celles de :

 L’Union Africaine et notamment la Décision AHG/Déc. 164 (XXXVII) déclarant la période 2001-2010 comme décennie pour la médecine traditionnelle africaine

 l’OMS pour la Région Africaine relatives à la Promotion du rôle de la médecine traditionnelle dans le système de santé et à la Stratégie pour la médecine traditionnelle pour 2002-2005 ;

ont préconisé que les Etats membres intègrent la médecine traditionnelle dans leur système de santé lorsque celle-ci est prouvée, sûre et efficace.

Au Niger, en dépit de toute son efficacité et de son importance socio- économique de plus en plus croissante, la pratique de la médecine

traditionnelle est confrontée à de nombreuses difficultés dont entre autres :

 l’inorganisation du secteur ;

 l’insuffisance de la réglementation en la matière ;

 les mauvaises pratiques thérapeutiques ;

 la disparition progressive des espèces médicinales ;

 la piraterie scientifique par manque de protection du savoir faire traditionnel et de la propriété intellectuelle ;

 la faiblesse de la collaboration entre les tradipraticiens et les agents de santé.

Pour corriger cette situation, le Gouvernement s’engage résolument à élaborer et à mettre en œuvre ce document de stratégie nationale

d’intégration des aspects positifs de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé.

Le présent document servant de cadre de référence, fixe les orientations et les actions stratégiques à mener dans le domaine de la médecine

traditionnelle.

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6 I. CONTEXTE GENERAL

Pays sahélien et enclavé d’une superficie de 1.267.000 km2, le Niger est limité au Nord par l’Algérie et la Libye, à l’Est par le Tchad, au Sud par la République Fédérale du Nigeria et le Bénin, à l’Ouest par le Burkina Faso et le Mali.

D’une population estimée en 2009 à 14.825.071 habitants, le Niger connaît une croissance démographique galopante de (3,3%) par an et un indice synthétique de fécondité d’environ 7,1 enfants par femme. Les femmes représentent (50,1%) de la population totale dont (22%) en âge de procréer.

Les enfants de moins de 5 ans représentent (21,3%) de la population et ceux de moins de 15 ans, 49%. Le taux brut de natalité est de 52%0 naissances vivantes, celui de la scolarisation (52%) et celui de l’alphabétisation des adultes (30%) est l’un des plus bas au monde.

Sur le plan économique, le Niger figure parmi les nations les moins développées du monde avec un PIB national de 284 $ par habitant et par an selon les Comptes Economiques de la Nation de l’Institut National de la Statistique (INS -Niger) d’Août 2006. Son économie repose principalement sur l’agriculture et l’élevage

La situation sanitaire est caractérisée par :

 Un faible taux de couverture sanitaire de 59,27% en 2008 ;

 Une forte mortalité infanto juvénile (198 %o) due surtout au paludisme, aux infections respiratoires, diarrhée, malnutrition ;

 Une forte mortalité maternelle 648 décès pour 100.000 naissances vivantes

 Un faible taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié 21,9%

en 2008 ;

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7

 La réémergence de certaines maladies comme HTA, diabète et tuberculose aggravée par la co-affection avec le SIDA ;

 La persistance des maladies à potentiel épidémique, a savoir la méningite à méningocoque, le choléra et la poliomyélite.

1.1 Système de santé au Niger

1.1.1 Organisation du système de santé

L’organisation administrative du système de santé est calquée sur le découpage administratif territorial. Ainsi, outre les structures centrales, elle comprend huit (8) Directions Régionales de la Santé Publiques (DRPS) et quarante deux (42) Districts Sanitaires (DS).

Sur le plan technique, le système des soins comporte trois niveaux d’offres de prestations qui constituent la pyramide sanitaire :

 Premier niveau : le niveau périphérique qui dispense des soins

primaires correspondant au district sanitaire avec un hôpital de district auquel est rattaché un réseau de centres de santé intégrés et cases de santé.

 Deuxième niveau : le niveau intermédiaire est constitué de six (6) hôpitaux régionaux et de deux (2) maternités de référence régionale.

 Troisième niveau : le niveau central avec trois (3) hôpitaux nationaux, 1 maternité de référence nationale et des centres spécialisés dispensant des soins tertiaires.

Le secteur privé évolue mais reste concentré dans les grandes villes. Il comporte deux hôpitaux miniers à Arlit ; un hôpital confessionnel à Galmi et plusieurs formations sanitaires privées (polyclinique, clinique, cabinets

(8)

8 médicaux, salles de soins.). Il existe aussi de nombreuses ONG qui

interviennent dans le secteur de la santé au Niger.

1.1.2 Secteur pharmaceutique

La disponibilité permanente et à moindre coût des produits

pharmaceutiques que nécessite tout système de santé constitue un des trois (3) éléments essentiels du socle sur lequel repose la plupart des actions de santé qui sont :

 Les médicaments ;

 Les Infrastructures ;

 Les Ressources humaines.

En effet, toute insuffisance a des conséquences majeures sur la

fonctionnalité et les performances de l’ensemble du pays. Toute défaillance est à l’origine des ruptures dans l’accès aux soins et dans la lutte contre les maladies et dans la dynamique de développement du système de santé que conduit le pays.

Le système d’approvisionnement des médicaments au Niger est essentiellement basé sur le réseau officiel.

On distingue :

 Le réseau public : il est composé de l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC), de trois (3) dépôts de zone et 44 pharmacies populaires publiques.

 Le réseau privé : il se compose de 15 établissements de distribution en gros avec deux succursales à l’intérieur du pays (Maradi, Zinder), 89 pharmacies privées, 89 dépôts

(9)

9

 pharmaceutiques privés et coopératifs au niveau des zones dépourvues de pharmacies

 Le réseau confessionnel : il est constitué des structures à

caractère religieux (Galmi, Agence Musulmane d’Afrique, etc…) qui apportent leur concours en produits pharmaceutiques.

 Les partenaires : Il s’agit essentiellement des :

o apports en produits pharmaceutiques provenant des dons divers (Association, ONG, collectivités décentralisées et nationaux privés nigériens) ;

o apports ponctuels ou institutionnels entrant dans le cadre des grands programmes et actions sanitaires (UNICEF, UNFPA, PNUD, OMS, FONDS MONDIAL, BANQUE MONDIALE, USAID).

En outre, il faut noter l’existence d’une structure de fabrication

dénommée SONIPHAR avec une quinzaine de médicaments génériques qui couvre à peine 10% des besoins du pays

Le contrôle de la qualité du médicament est assuré par le Laboratoire National de Santé Publique et d’Expertises (LANSPEX). Il faut toutefois noter que très peu de produits pharmaceutiques bénéficient d’un contrôle de qualité avant leur mise sur le marché.

Par ailleurs, comme dans l’ensemble des autres pays en

Développement il y a lieu de mentionner le réseau illicite qui, bien que difficilement évaluable en raison de sa complexité (nombre d’intervenants, diversité des intérêts, nombre important des transactions clandestines etc…) représenterait de 70 % à 80 % du marché pharmaceutique national

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10 Malgré la présence de l’ONPPC dans tout le pays, force est de constater que les formations sanitaires enregistrent des ruptures fréquentes de

médicaments essentiels et consommables médicaux du fait de l’inefficacité du système d’approvisionnement et de la mauvaise répartition spatiale du

secteur.

1. 2 Organisation de la médecine traditionnelle

La médecine et la pharmacopée traditionnelles reconnues officiellement constituent une part importante dans le système de santé au Niger. En 1991, a été crée au sein du Ministère de la Santé Publique, une Direction de la Pharmacie et des Laboratoires comportant une division chargée de la médecine traditionnelle. Cette division a été érigée en novembre 2001 en une Direction Nationale de la Pharmacopée Traditionnelle jusqu’en 2004. Elle s’exerce au sein des communautés, des familles à titre individuel ou associatif.

Il existe trois associations de tradipraticiens, une herboristerie et une coopérative.

Il existe plusieurs documents des textes législatifs et réglementaires régissant de manière générale le secteur des médicaments et la médecine traditionnelle. Il s’agit notamment de :

 La Politique Pharmaceutique Nationale (PPN);

 Le Plan Directeur Pharmaceutique National (PDPN);

 Le Plan Directeur Pharmaceutique de Consolidation (PDPC) ;

 L’ordonnance N°97-002 du 10 janvier 1997 portant législation

pharmaceutique et ses textes réglementaires subséquents d’application traitant de la médecine traditionnelle.

(11)

11 Par ailleurs les projets de textes relatifs à la médecine traditionnelle bien qu’ayant fait l’objet de consensus national n’ont pas encore été adoptés :

- Projet de stratégie nationale de médecine traditionnelle ; - Projet du plan directeur de la médecine traditionnelle.

II. ANALYSE DE LA SITUATION DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE

Le recours à la médecine traditionnelle est une réalité universelle en ce sens qu’elle a été utilisée depuis l’existence de l’humanité dans tous les pays.

En effet, avant l’arrivée de la médecine moderne, l’homme a toujours utilisé la médecine traditionnelle pour faire face aux différentes maladies humaines et animales en puisant des remèdes basés sur des connaissances acquises à partir de certaines observations de son environnement social.

Toutefois, avec les nouvelles découvertes et le progrès scientifique, la médecine traditionnelle s’est vue marginalisée au profit de la médecine dite conventionnelle.

Le développement ou la modernisation du secteur de la santé conformément à la médecine moderne n’a pas permis de rendre les

prestations de soins accessibles aux communautés en particulier les plus démunies qui constituent la grande majorité des populations. Cette

inaccessibilité est due essentiellement à :

 La faible couverture sanitaire ;

 L’insuffisance du personnel sanitaire en nombre suffisant et en qualité ;

 La non disponibilité des médicaments essentiels ;

 La rareté des ressources financières accentuée par une augmentation permanente des prix de ces derniers.

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12 Cette situation pousse les populations dans beaucoup de pays du monde à faire recours d’abord à la médecine traditionnelle pour trouver une solution à un certain nombre de leurs problèmes de santé. C’est ainsi que :

 Au Ghana, au Mali, au Nigeria et en Zambie, 60% des enfants souffrant de fièvre ont été traités chez eux avec des remèdes à base de plantes selon une étude menée en 1978

 Dans les pays en développement ou environ deux tiers des malades du SIDA utilisent des médicaments traditionnels pour obtenir un

soulagement symptomatique et lutter contre les infections opportunistes selon le rapport ONU/SIDA (2002).

 En Australie 60% de la population recouraient à la médecine

traditionnelle complémentaire en 1988. Ainsi 1700 produits à base de plantes avaient été enregistrés et 650.000.000 $ US avaient été dépensés en médecine complémentaire au cours de la même année.

 Au Sri Lanka 50 à 60 % environ de la population font recours à la médecine traditionnelle et aux accoucheuses traditionnelles.

 En Chine, les remèdes traditionnels représentent 30 à 50 % de la consommation totale des médicaments.

 Au Bénin et au Soudan par exemple, 70 % de la population ont recours à la médecine. traditionnelle tandis qu’en Ouganda, les usagers de la médecine traditionnelle ne représentent que 30% de la population.

 Au Niger au moins 80% font recours à la médecine traditionnelle

Fort des résultats probants obtenus suite à l’utilisation de la médecine traditionnelle pour guérir les diverses maladies, certains pays se sont donné les moyens nécessaires de développer cette science et de l’intégrer dans leurs systèmes nationaux de santé.

En outre, des actions et engagements internationaux et régionaux sont enregistrés en faveur de la promotion de cette médecine traditionnelle. Il s’agit entre autres :

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13

 La Déclaration d’ALMA-ATA de 1978 sur la stratégie des soins de santé primaires (S.S.P.) reconnaît la médecine traditionnelle et les

tradipraticiens de santé (TPS) comme étant des partenaires pour atteindre l’objectif de la « santé pour tous d’ici l’an 2000» ;

 La Stratégie Régionale de l’OMS/AFRO, relative à la promotion du rôle de la médecine traditionnelle dans les systèmes nationaux de santé adoptée le 31 août 2000 ;

 La Stratégie Mondiale de l’OMS sur le rôle de la médecine traditionnelle 2002-2005

 La Déclaration des chefs d’Etat et de Gouvernement de juillet 2001 à Lusaka (Zambie), faisant de la période 2001 – 2010 décennies de la Médecine Traditionnelle Africaine ;

 Mise en place d’un programme sous régional de promotion de la Médecine Traditionnelle dans l’espace CEDEAO à travers l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) créée en 1997 ;

 Le plan d’action de la coopération entre la Chine et les pays africains sur le développement de la médecine traditionnelle adopté le 20

octobre 2002 à Beijing (Chine) ;

 L’institutionnalisation de la journée africaine de la médecine traditionnelle, le 31 août de chaque année à partir de 2003. ;

 La Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’OAPI en Juillet 2003, pour entériner « l’initiative pour la protection et la valorisation des inventions Africaines en matière de médicaments » suite à une conférence des Ministres de l’industrie et de la santé des Etats membres tenue en septembre 2002 à Libreville ;

L’Agenda 2020 relative à la politique de Santé pour Tous au 21eme siècle dans la Région Africaine de l’OMS.

En plus de toutes ces actions, l’OMS encourage l’intégration de la

médecine traditionnelle dans les systèmes nationaux de santé ce qui implique une prise en compte des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle

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14 dans l’arsenal thérapeutique et une reconnaissance officielle des

tradipraticiens de santé.

De la déclaration d’ALMA-ATA en 1978 à la Stratégie Mondiale de l’OMS 2002-2005 en passant par le Forum Africain de Hararé et la Stratégie

Régionale Africaine de l’OMS en 2000 sur le rôle de la médecine traditionnelle, des décisions pertinentes des organes directeurs de l’OMS et les orientations de la politique régionale de la santé pour tous au 21ème siècle, ont été prises dans le cadre des soins de santé primaires :

 Utilisation rationnelle de la médecine traditionnelle dans le système de santé national des pays membres tout en faisant appel à la formation, la diffusion de l’information et l’échange d’expérience dans ce

domaine ;

 Discussion sur les expériences et des moyens d’intégrer de façon effective la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé ;

 Rendre compte du rôle actuel de la médecine traditionnelle dans la prévention et le traitement des maladies dans nos pays et d’aborder la question de collaboration entre secteur sanitaire traditionnel et

moderne ;

 Développement de l’éducation continue dans les programmes d’étude destinés aux divers groupes de prestataires visés notamment les médecins, les pharmaciens, les infirmiers et les tradipraticiens ;

 Engagement politique, allocation budgétaire, programme de suivi et d’évaluation de la Médecine Traditionnelle).

A l’instar des pays en développement, le Niger depuis son indépendance s’est investi dans la recherche des voies et moyens pour le développement de son secteur sanitaire en adhérant et en souscrivant à plusieurs déclarations et/ou résolutions internationales et africaines.

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15 Toutes les politiques et tous les plans de développement élaborés avaient pour objectif principal l’amélioration de la santé de la population en visant l’accès de tous à des soins de qualité. Cette évolution politique est marquée par le développement d’activités prioritaires préventives et promotionnelles intégrées aux soins curatifs et aux actions intersectorielles coordonnées dans le cadre d’un processus gestionnaire.

Avec un environnement socio-économique difficile et la recherche de traitements efficaces contre certaines affections chroniques et endémiques comme (SIDA, paludisme, tuberculose), la pratique de la médecine

traditionnelle devient plus qu’une priorité. En effet, une étude réalisée au Niger dont celle de Dr AG ARYA et Dr ALFARI.D menée en 1997 a montré que plus de 80 % de la population nigérienne y font recours

Malgré son efficacité, sa richesse et sa diversité, la médecine traditionnelle est restée au stade embryonnaire. De ce fait, la situation de la médecine traditionnelle demeure très délicate car malgré toute son efficacité, son

intégration effective dans le système de soins de santé au Niger constitue un véritable problème du fait que les deux (02) médecines, traditionnelle et celle dite conventionnelle évoluent de façon parallèle. Les relations de collaboration entre agents de santé et tradipraticiens de santé sont quasi inexistantes ce qui suppose que la médecine traditionnelle évolue dans un système exclusif.

En dépit de l’engouement vis à vis de la médecine traditionnelle, on

constate une anarchie dans la pratique de cette médecine. Malgré l’existence d’associations créées pour pallier cette situation on assiste à une émergence des charlatans par insuffisance d’encadrement et d’un cadre réglementaire des pratiques médicales traditionnelles.

Par ailleurs, des enquêtes menées en 2000 sur les plantes médicinales ont permis au ministère de la santé d’en répertorier environ 315 espèces avec

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16 plus de 1300 tradipraticiens identifiés à ce jour dont 80% sont des

phytothérapeutes.

Les pathologies prises en charge par les tradipraticiens (paludisme,

hémorroïdes, diabète, drépanocytose infections sexuellement transmissibles.

etc.) montrent que la médecine traditionnelle peut valablement contribuer à la réduction des taux de morbidité et de mortalité dues à ces pathologies qui constituent aujourd’hui de réels problèmes de santé publique au Niger.

La prise en charge du malade se fait aux moyens de drogues d’origine végétale plantes, animale et minérales ou des techniques spirituelles (talisman par exemple). Cela démontre l’importance de la médecine traditionnelle dans la société nigérienne.

Les remèdes naturels utilisés sont aussi divers que variés mais les médicaments traditionnels ne sont toujours pas admis dans les formations sanitaires publiques, privées et pharmacies par manque de validation

scientifique. Toutefois, les recherches doivent être poursuivies afin d’aboutir à des médicaments traditionnels améliorés.

2 .1 Forces, faiblesses et opportunités

De l’analyse situationnelle il ressort les constats suivants :

2.1.1 Forces

 Politique sectorielle de santé ;

 Plan de Développement Sanitaire (2005-2010) ;

 Stratégie nationale de la médecine traditionnelle ;

 Existence d’un plan directeur ;

 Existence d’un cadre législatif et réglementaire régissant la médecine traditionnelle ;

 Existence d’associations des tradipraticiens ;

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17

 Existence d’un cadre de recherche sur les plantes médicinales à la Faculté des Sciences de l’Université de Niamey ;

 Existence d’une cellule interministérielle de coordination de la recherche dans le domaine de la médecine et pharmacopée traditionnelles ;

 Existence d’un répertoire de tradipraticiens et de plantes médicinales ;

 Acceptation culturelle, disponibilité, efficacité et accessibilité de cette médecine ;

 Enseignement de la médecine traditionnelle dans les écoles de santé ;

 Existence d’un laboratoire de référence de la qualité des médicaments (LANSPEX).

2. 1. 2 Faiblesses

 Réticence des tradipraticiens à livrer leurs recettes en vue du développement des médicaments traditionnels améliorés ;

 Insuffisance dans le financement de la médecine traditionnelle ;

 Faible collaboration entre les agents de santé et les tradipraticiens ;

 Inexistence de médicaments traditionnels améliorés ;

 Inexistence d’un système de référence et de contre référence des malades entre ces deux catégories de praticiens ;

 Méconnaissance des textes régissant l’exercice de la médecine traditionnelle par les différents acteurs au Niger ;

 Insuffisance dans l’application des textes législatifs et réglementaires relatifs a la médecine traditionnelle ;

 Insuffisance de ressources humaines en toxicologie, chimie, botanique, pharmacologie, pharmacognosie… ;

 Insuffisance dans le renforcement de capacités des tradipraticiens et agents de santé en matière de médecine traditionnelle ;

 Risque de piraterie entre tradipraticiens ;

 Insuffisance du bénéfice d’exercice des Droits de Propriété Intellectuelle et du savoir traditionnel ;

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 Manque d’un code de déontologie

 Absence de l’ordre des tradipraticiens. ;

 Insuffisance de collaboration entre différents acteurs de la médecine traditionnelle ;

 Insuffisance de vulgarisation des textes réglementaires ;

 Centres de soins en médecine traditionnelle peu développés ;

 Absence d’un cadre formel de collaboration (mécanisme d’information et d’échanges dans le domaine) ;

 Risque de piraterie scientifique.

2. 2. 2 Opportunités

Malgré ces faiblesses plusieurs opportunités s’offrent à la médecine il s’agit de :

 Engagement des partenaires à appuyer la mise en œuvre des actions entrant dans le cadre de la promotion de la médecine traditionnelle ;

 Adhésion du Niger à plusieurs engagements régionaux, internationaux ;

 Environnement favorable (valeur socioculturelle, flore, faune, développement économique et scientifique etc.) ;

 Coûts de plus en plus excessifs de la médecine moderne et ses limites face à certaines maladies ;

 Volonté politique favorable au développement de la médecine traditionnelle ;

 Amélioration de la couverture sanitaire à travers le développement des infrastructures et équipements ;

 Développement des plantes médicinales à travers des protections, régénération, amélioration.

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19 III. PROBLEMES PRIORITAIRES

Parmi les problèmes prioritaires l’on peut citer :

3. 1 Un faible engagement des décideurs Il se traduit par :

 Une insuffisance de l’appui financier de l’Etat pour la recherche, la formation et le développement de la médecine traditionnelle ;

3. 2 La faible collaboration entre tradipraticiens et agents de santé qui se manifeste par :

 La non reconnaissance des médicaments traditionnels par les agents de santé dans les formations sanitaires ;

 La réticence des tradipraticiens pour la divulgation de leurs recettes et la méfiance à l’égard de la médecine traditionnelle par le personnel de santé.

3. 3 L’inexistence d’un Cadre formel d’information et d’échange d’expériences sur la médecine traditionnelle

La méconnaissance du cadre réglementaire sur la pratique de la médecine traditionnelle est la conséquence d’une insuffisance de la vulgarisation des textes à tous les acteurs avec comme corollaire :

 Une insuffisance dans la collaboration entre les tradipraticiens de santé et les agents de santé conventionnels ;

 Insuffisance du bénéfice d’exercice des Droits de Propriété Intellectuelle et du savoir traditionnel

3. 4 Un Cadre législatif et réglementaire régissant l’exercice de la médecine traditionnelle assez restreint.

Une insuffisance de textes législatifs et réglementaires se traduisant par :

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 Inexistence d’un code de déontologie et d’un ordre de tradipraticiens au Niger ;

 Méconnaissance des mesures et absence de vulgarisation des

mesures de protection des droits de propriété intellectuelle et du savoir traditionnel.

3. 5 Absence d’un Cadre formel de recherche et de formation dans le domaine de la médecine traditionnelle.

Cette situation se traduit par une dispersion des actions aux niveaux des centres de recherche et d’enseignement de la médecine traditionnelle.

Cela pourrait être du notamment à l’insuffisance des ressources humaines (toxicologue, chimiste, botaniste, pharmacologue, pharmacognosiste…)

En dépit de tous les progrès et les actions faits en faveur de l’intégration de la médecine traditionnelle aux systèmes de santé, nous constatons au Niger ces deux médecines (traditionnelle et celle dite conventionnelle) évoluent de façon parallèle. Ceci n’est pas de nature à permettre l’atteinte des objectifs de notre politique de santé tel que défini ci- dessous.

IV. BUT ET OBJECTIFS

4.1 But

Intégration des pratiques positives et des médicaments traditionnels dans le système national des soins de santé.

4. 2 OBJECTIFS

4.2.1 OBJECTIF GENERAL

Améliorer l’état de santé de la population par une prise en compte effective de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle dans les soins de santé.

(21)

21 4.2.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES

1. Renforcer la législation et la réglementation en matière de la médecine traditionnelle ;

2. Renforcer le cadre institutionnel pour la promotion de la médecine traditionnelle ;

3. Renforcer la recherche scientifique, le système de production de

médicaments en matière de médecine et pharmacopée traditionnelles ; 4. Renforcer les capacités des différents acteurs concernés par la

médecine traditionnelle ;

5. Créer un cadre de collaboration entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de la médecine traditionnelle ;

6. Créer un cadre formel de collaboration entre les agents de santé et les tradipraticiens ;

7. Mobiliser les ressources nécessaires au financement de la médecine traditionnelle ;

8. Mettre en place un mécanisme de suivi / évaluation de la stratégie d’intégration de la médecine traditionnelle.

V. RESULTAT ATTENDU

Intégration effective des aspects positifs de la médecine traditionnelle dans le système national des soins de santé.

VI. AXES PRIORITAIRES D’INTERVENTION

1. Renforcement de la législation et de la réglementation en matière de médecine traditionnelle.

2. Renforcement du cadre institutionnel pour la promotion de la médecine traditionnelle

(22)

22 3. Renforcement de la recherche scientifique, du système de production

des médicaments en matière de médecine et pharmacopée traditionnelles.

4. Renforcement des capacités des différents acteurs concernés par la médecine traditionnelle.

5. Création d’un cadre de collaboration entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de la médecine traditionnelle.

6. Création d’un cadre formel de collaboration entre les agents de santé et les tradipraticiens.

7. Mobilisation des ressources nécessaires au financement de la médecine traditionnelle.

8. Mise en place d’un mécanisme de suivi / évaluation de la stratégie d’intégration de la médecine traditionnelle.

VII. ACTIONS DE MISE EN OEUVRE

7.1 Renforcer le cadre législatif et réglementaire sur la pratique de la médecine traditionnelle.

 Elaborer, adopter et vulgariser des textes législatifs et réglementaires complémentaires relatifs :

 Au code de déontologie et de l’ordre des tradipraticiens de santé ;

 A la protection des droits de la propriété intellectuelle en matière de médecine traditionnelle ;

 Vulgariser les textes législatifs et réglementaires existants.

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23

7. 2 Renforcer le cadre institutionnel pour la promotion de la médecine traditionnelle

 Créer un institut national de médecine traditionnelle

 Ouvrir des sections de formations de la médecine et pharmacopée traditionnelles, dans les institutions de formations en santé ;

 Ouvrir des filières de spécialisation (toxicologie ; botanique ; pharmacognosie, acupuncture, phytothérapie …) ; à l’Université ;

 Créer des conseils (national, régional et départemental) des tradipraticiens :

7. 3 Renforcer la recherche scientifique, le système de production des médicaments en matière de médecine traditionnelle

 Apporter un soutien politique à la recherche et au développement de la médecine traditionnelle ;

 Amener les tradipraticiens à une franche collaboration pour la recherche sur les plantes médicinales ;

 Mettre en place un mécanisme de protection et de conservation des plantes médicinales ;

 Elaborer un document de politique et des plans en matière de recherche dans le domaine de la médecine traditionnelle ;

 Valoriser et diffuser les résultats de la recherche scientifique.

7. 4 Renforcer les capacités des différents acteurs concernés par la médecine traditionnelle

 Assurer la Formation des formateurs ;

 Elaborer les modules et assurer la formation des Tradipraticiens de santé sur :

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24

 Les maladies prioritaires (paludisme, drépanocytose, hépatites etc.) ;

 La connaissance de l’homme et de l’hygiène universelle, méthode de cueillette ; de conservation des drogues médicinales ;

 Les concepts et les méthodes de gestion.

 Faire participer les Tradipraticiens de Santé, chercheurs à des ateliers, conférences sur la médecine traditionnelle.

7. 5 Créer un cadre de collaboration entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de la médecine traditionnelle

 Mettre en place un cadre d’information et d’échange d’expériences ;

 Organiser des réunions, séminaires, forums, ateliers et des voyages d’études autour des questions relatives à la médecine et à la

pharmacopée traditionnelles ;

 Instituer une semaine nationale de médecine traditionnelle ;

 Organiser des associations ou groupes de travail thématiques.

7. 6 Renforcer la collaboration entre tradipraticiens et agents de santé

 Développer et mettre en œuvre des programmes de sensibilisation, de plaidoyer visant à promouvoir l’intégration effective de la médecine traditionnelle dans le système de soins de santé à l’endroit de :

 Tradipraticiens, agents de santé, population ;

 Autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières ;

 Partenaires techniques et financiers ;

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 Définir les limites du champ d’action des tradipraticiens et agents de santé dans le système de référence et contre référence ;

 Créer un environnement de confiance mutuelle entre les tradipraticiens et agents de santé conventionnelle ;

 Créer un environnement de confiance mutuelle entre les tradipraticiens de santé ;

 Accepter les Tradipraticiens de santé comme étant des collaborateurs privilégiés et assurer leur encadrement.

7. 7 Mobiliser des ressources financières

 Prendre en compte le volet médecine et pharmacopée traditionnelles dans les priorités de l’Etat en prévoyant les allocations budgétaires conséquentes pour son développement ;

 Appuyer les associations pour la promotion de la médecine traditionnelle ;

 Mettre en place des mécanismes pérennes de financement de la médecine traditionnelle ;

7. 8 Suivi - évaluation de la mise en œuvre de la stratégie d’intégration de la médecine traditionnelle.

Il s’agira de procéder régulièrement à des évaluations périodiques de la mise en œuvre de la stratégie nationale d’intégration à travers des outils pertinents d’évaluation. Ceci permettra de mesurer les progrès réalisés

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26 CONCLUSION

La mise en œuvre de la stratégie nationale d’intégration de la médecine traditionnelle dans le système de soins de santé au Niger aura pour finalité d’améliorer considérablement la couverture sanitaire et d’assurer à la population des prestations de qualité.

Toutefois, la réussite d’une telle démarche nécessitera entre autres :

 Une volonté politique manifeste ;

 Une implication pleine et entière des autorités administratives, coutumières et religieuses ;

 Une collaboration franche entre les institutions et autres acteurs (associations socioprofessionnelles, ONG, partenaires etc…) ;

 Une confiance mutuelle et une collaboration entre les tradipraticiens et les agents de santé ;

 Une information et une sensibilisation des familles, des communautés et des individus à tous les niveaux.

Ceci permettra de faciliter l’acceptation par tous de la médecine

Traditionnelle et la remettre ainsi à la place qui lui revient en tant qu’alternative dans un cadre intégratif de travail, de promotion et d amélioration de la prise en charge des maladies et autres troubles.

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27 Références bibliographiques

1. ALASSANE ABOUBACAR, Problématique de l’intégration de la médecine traditionnelle dans le système des soins au NIGER, ISP Niamey, Année 2005.

2. Ethiopie et la médecine traditionnelle : vers des soins de santé améliorés, Août 2001.

3. République du Congo, Politique Nationale de médecine traditionnelle, Avril 2006.

4. République du Mali, Extraits du document de politique Nationale de médecine traditionnelle, Année 2005.

5. OMS, Stratégie Africaine de l’OMS pour la médecine traditionnelle 2002- 2005.

6. Union Africaine, Plan d’action de la décennie de la médecine traditionnelle 2001- 2010.

7. Médecine traditionnelle vue par l’OMS 2009-09-03.

8. République de cote d’ivoire, Document plan stratégique période 2007-2011

9. OMS, Cinquante deuxième session du bureau régional du Pacifique Occidental 2001.

10. OMS, Comité Régional de l’Afrique l’OMS cinquantième session, Année 2000.

11. Ministère de la Santé Publique, Reforme Hospitalière au Niger Août 2008.

12. DR SANI ISSA, Mémoire de stage « Médecine traditionnelle : alternative pour les soins de santé au Niger Ministère de la Santé Publique Niamey, Septembre 2003

13. Ministère de la Santé Publique, Inventaire des plantes médicinales du Niger, Novembre 2000.

14. Ministère de la Santé Publique, Plan de Développement Sanitaire PDS 2005-2010, Février 2005.

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