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Défis. Busan BURUNDI. principles. document. POSITIFDéfis. transparence. développement. Partenariat BURUNDI. accord OMD8. transparence.

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Défis

Ca s

structures

Partenariat

POSITIF

Responsabilité

priorités

priorités

Coopération

Coopération

Coopération

OMD8

OMD8

OMD8

OMD8

Busan

Busan

Globale

transparence

transparence

OMD8

gouvernement

gouvernement

accord

principles

résultats

CAS

résultats

Appropriation

Partenariat

Partenariat gouvernement

priorités

negatif investissements

Politique

développement

gouvernement

focus

Appropriation

transparence

économique

POSITIF

POSITIF

Défis

développement

BURUNDI

Mai 2014

devinit.org Etude de cas sur leBurundi

Évaluation des progrès du Partenariat

Mondial pour une coopération efficace au service du développement depuis Busan

Development Initiatives existe pour fin la

pauvreté absolut d’ici 2030

OMD8

résultats

Busa n

Responsabilité

gouvernance

Responsabilité

développement

Défis

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Défis

Ca s

structures

Partenariat

POSITIF

Responsabilité

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Coopération

Coopération

Coopération

OMD8

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Partenariat

Partenariat gouvernement

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negatif investissements

Politique

développement

gouvernement

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Appropriation

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économique

POSITIF

POSITIF

Défis

développement

BURUNDI

Mai 2014

devinit.org Etude de cas sur leBurundi

Évaluation des progrès du Partenariat

Mondial pour une coopération efficace au service du développement depuis Busan

Development Initiatives existe pour fin la

pauvreté absolut d’ici 2030

OMD8

résultats

Busa n

Responsabilité

gouvernance

Responsabilité

développement

Défis

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Les reinseignment dans ce rapport est le droit d’ auteur et les droits voisins. Development Initiatives a encourage la diffusion de ses travaux, en fournissant une référence est inclus. Lors du référencement notre travail, veuillez utiliser le format suivant : Development Initiatives, (année de publication), (nom du rapport). Le Kenya.

Bien que les auteurs n’ont ménagé aucun effort pour s’assurer que les informations contenues dans ce rapport ont été correctes au moment de l’impression, Development Initiatives n’assume pas et décline toute responsabilité quant à l’exactitude des données, ou toute conséquence de son utilisation.

Si vous avez des questions ou des commentaires au sujet de ce rapport, veuillez communiquer avec : Development Initiatives

Shelter Afrique Building 4ÈME étage, Rue de Mamlaka Nairobi, Kenya.

PO Box 102802-00101 T: +254 (0) 20 272 5346 Email: info@devinit.org Site web: www.devinit.org

REMERCIEMENTS

L’étude de cas du Burundi s’agit l’évaluation des progrès réalisés dans le cadre du Partenariat mondial pour une coopération efficace en matière de développement (GPEDC) était un effort d’équipe.

Ce rapport est rédigé par Georges Porquillon, Jason Braganza et Kenneth Okwaroh Ochieng qui a effectué les travaux de recherche, d’analyse et de rédaction.

Importantment, la capacité technique et logistique développement des outils de recherche, d’analyse et d’examen a été fourni par une équipe de Development Initiatives Africa Hub - Charles Lwanga- Ntale, Sarah Henon, Davis Adieno, Karen Rono, Mariam Ibrahim et Beatrice Kodero.

Gratitude particulière à Warren Nyamugasira (recherche-développement et de la formation, de l’Ouganda) qui a dirigé l’équipe de chercheurs et d’analystes à travers tous les quatre études de cas (le Kenya, le Ghana, le Burundi et le Mozambique).

L’étude a également bénéficié de l’expertise de Marcus Manuel (Overseas Development Institute) à qui nous sommes reconnaissants d’avoir pris le temps d’examiner les projets et affiner le Burundi rapport d’étude de cas.

Development Initiatives tient à remercier le Ministère du Développement International du ROYAUME- UNI (DFID) pour le soutien généreux et le DFID Mozambique, sans laquelle l’étude de cas du Burundi et l’ensemble des activités de recherche travail sur le Partenariat Mondial pour une coopération efficace a service du développement (GPEDC) en Afrique ne serait pas concrétisé.

L’analyse présentée et vues exprimées restent la responsabilité de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du DFID et des Initiatives de développement.

(5)

iii

Introduction ... 1

Contexte... ... 2

Profil du Pays ... 3

Développement Ressourcés Profile ... 4

Réponse humanitaire ... 6

Méthodologie ... 7

Outils... ... 8

Caractéristiques spécifiques du pays. ... 8

Répondants ... 8

Analyse des recherches sur les quatre principes de Busan ... 9

Principe 1: Appropriation... 10

Principe 2: L’orientation vers les résultats ... 12

Principe 3: Des Partenariats ouverts à tous ... 14

Principe 4: La transparence et la responsabilité mutuelle ... 15

Bilans... ... 17

Moteurs du partenariat mondial et Défis ... 19

Moteurs du partenariat mondial ... 20

Défis... ... 20

Conclusion et Recommandations ... 21

Recommandations ... 22

Annexe... ... 21

Annexe - 1: Quelques citations des répondants ... 21

Annexe - 2: Guide d’entretien ... 23

(6)

ANE Acteurs non Etatiques

APD Aide Publique au Développement BAD Banque africaine de Développement BPM Bien Public Mondial

CAE Communauté de l’Afrique de l’Est

CSLP Cadre stratégique de Lutte contre la Pauvreté FP Forum Politique

FS Forum Stratégique GS Groupes Sectoriels

ITEP Investir pour vaincre la pauvreté

OCDE Organisation de Coopération et de Développement Économiques OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement

ONG Organisation Non Gouvernementales

ONGN Organisations Non Gouvernementales du Nord OSC Organisations de la Société Civile

PD Partenaire de Développement PD Partenaires de Développement PEA Perspectives de l ‘économique africaine PM Partenariat Mondial

PMCED Partenariat Mondial Pour Une coopération Efficace au Service du développement RNB Revenu national brut

RRPGE Réseau réduction de la Pauvreté et Gestion économique

(7)

1

INTRODUCTION

(8)

Contexte

Development Initiatives a réalisé quatre études de cas visant à documenter les progrès, les défis ainsi que les impacts possibles du Partenariat Mondial pour une coopération efficace au service du développement

(PMCED) sur la mise en œuvre et le suivi des engagements de Busan dans quatre pays : le Burundi, le Kenya, le

Mozambique et le Ghana. Contrairement aux trois autres études, il s’agit d’une étude exploratoire visant à établir les grandes lignes des impacts du partenariat mondial dans le contexte d’un pays post-conflit connaissantla pauvreté

1

.Le Burundi est un pays francophone, ancienne colonie de la Belgique, et l’équipe de recherche a tenté d’identifier les particularités de l’histoire coloniale qui auraient pu avoir des effets sur le partenariat au service du développement.Comme pour les autres études, celle- ci accorde une attention particulière à la mise en œuvre des principes du partenariat mondial et à la façon dont ces principes agissent ou non, sans entrer dans les détails des différents partenariats existants dans le pays.

Cette étude a cherché à comprendre:

1. Comment le partenariat mondial a t-il contribué à une meilleure mise en œuvre des engagements de Busan, pour de meilleurs résultats de développement et l’élimination de la pauvreté au Burundi?

2. Quels sont les éléments importants expliquant les progrès, les défis et l’impact du partenariat mondial au Burundi?

3. Comment l’accès aux données et à l’information sur les progrès accomplis par le Burundi et l’impact du partenariat mondial peut-il stimuler le dialogue au niveau national et mondial?

4. Comment renforcer la mise en œuvre et le suivi du partenariat mondial renouvelé après 2015?

Les recommandations informeront les discussions et questions importantes qui méritent effectivement d’être posées dans le cadre d’un nouveau partenariat mondial applicable aux pays en situation de conflit ou d’après-conflit.

1. Etudes de cas etaient le Ghana,le Kenya et la Mozambique

(9)

3

Profil de Pays

Avec une croissance économique moyenne de 4% par an, le Burundi continue sa sortie d’une crise socio- politique et économique à laquelle le pays fait face depuis les années 1990 et 2000.2 D’après les plus récents rapports de la Banque Mondiale sur les dépenses publiques, le Burundi a enregistré un développement politique et économique important ces dernières années. En outre, le Burundi a adopté une nouvelle constitution en 2005, et assuré la gestion réussie de deux élections démocratiques (2005-2010).

Le Burundi a maintenu un environnement

macroéconomique stable et affiché des indicateurs positifs notamment autour de la santé, de l’éducation et de l’égalité des genres. Au cours des cinq dernières années, le gouvernement Burundais continue à poursuivre ses réformes structurelles et financières en vue de renforcer la base productive, améliorer le climat des affaires et de relancer l’économie. Aussi, le gouvernement s’est concentré sur l’augmentation des finances publiques, l’amélioration de la gestion du service public et de la dette du pays, et enfin la gestion du risque. Depuis 2005, les réformes engagées ont donc été payantes économiquement avec une croissance annuelle du PIB de 4% en moyenne entre 2005 et 2011, comme

2. Banque Mondiale Revue des dépenses publiques du Burundi: Renforcer l’efficacité des pouvoirs publics le rôle de la politique budgétaire.

Réseau de Réduction de Pauvreté et Gestion Économique à la Banque Mondiale,Département des Grands Lacs, Region d’Afrique. décembre 2013

le montre la figure 1 ci-dessous. En outre depuis son adhésion à la Communauté d’Afrique de l’est (CAE) en 2005, le Burundi a réussi à maintenir un certain degré de stabilité politique et économique au milieu des géants régionaux que sont le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, ainsi que le Rwanda qui évolue rapidement.

L’économie burundaise est l’un des plus petits de la région, parmi les pays les moins avancés et les plus vulnérables en Afrique. En 2012, le PIB du pays était de 2,3 milliards de dollars, alors que le PIB par habitant était de US$ 262,1 (OEA, 2013). Comme dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, l’économie burundaise continue de dépendre fortement de l’exportation de denrées agricoles primaires. Le secteur de l’agriculture représente plus de 40% du PIB du pays et fournit près de 90% des emplois de la main-d’œuvre Burundaise, surtout auprès de la population rurale. En outre, la croissance économique est en grande partie déterminée par la performance du secteur agricole, lequel est principalement composé de petites exploitations avec peu de valeur ajouttée. Au Burundi, la base économique demeure gravement sous-diversifiée, limitant les opportunités pour développer l’économie et augmenter l’assiette fiscale du gouvernement

Figure 1: Croissance du PIB en termes réels - Pays d’Afrique de l’est

Le Burundi a le troisième taux d’extrême pauvreté le plus élevé au monde. Selon les données les plus récentes, en 2006, un peu plus de six millions de Burundais vivaient avec moins de 1,25 USD par jour. L’indice de pauvreté multidimensionnelle de 2011 indique que près de 7,3 millions de Burundais (84,5% de la population) étaient en situation de pauvreté multidimensionnelle, avec un supplément de 12,2% d’autres personnes vulnérables et oscillant dans et hors de la pauvreté.

Source: Development Initiatives basé sur BM, BAD, CAE (2.0)

-

2.0 4.0 6.0 8.0 10.0 12.0

2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012(e) 2014(p)

Croissance du PIB réels(%)

Burundi Kenya Rwanda Tanzanie Ouganda

(10)

Développement Ressourcés Profile

Tableau 1: Flux des Ressources au Burundi 2000-2011 (en millions de dollars US$)

Flux des ressources 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Aide Publique au

Développement 162.0 254.6 283.1 314.7 449.1 442.8 510.8 522.6 540.6 597.0 672.8 579.0

Flux commerciaux 10.5 32.2 -2.0 -103.9 5.8 -2.3 3.7 0.7 22.0 -8.3 9.8 -13.3

Flux privés 0.0 0.0 0.0 0.0 0.1 0.1 0.0 0.3 4.8 35.4 38.5 45.5

Resources nationales 306.4 326.9 296.2 420.3 442.6 390.5 465.1 713.8 776.4 760.1 838.7 891.7 Total APD en % du

RNB 13.5% 19.1% 24.1% 31.8% 46.2% 35.3% 37.7% 38.8% 35.4% 87.7% 31.7% 25.3%

Source: Development Initiatives basé sur l’ OCDE - SNPC

Les ressource externe ont joué un rôle central en matière de développement du Burundi. Compte tenu des nombreux conflits, des resources externe ont été investies dans édification d’un état, renforcement des institution et établissements d’infrastructures physiques, économiques et sociaux.

En 2013, le flux de l’aide estimé a 626 milliards de dollars dont APD nette consentie au Burundi s’est élevée,selon l’OCDE,à 578 millions USD. L’aide publique au développement en 2011 sa plus forte baisse en comparaison avec l’ année précédent 2010 (672 million USD). En tant que proportion du revenu national brut (RNB), l’APD au Burundi représentaient

25,34 % en 2011 comparativement à 13,5 % en 2000 (12e rang mondial), ou US$92 par personne pauvre en 2006. Les dépenses intérieures demeure faible, mais a augmenté parallèlement aux flux officiels. Voir le tableau 1 ci-dessus.

Source: Development Initiatives basé sur FMI, l’OCDE; Investir pour vaincre la pauvreté

0 10 20 30 40 50 60 70 80

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

APD % en du revenu gouvernement

US$ millions

APD

Revenu national brut APD % en du revenu gouvernement

Figure 2: APD en % du revenu du gouvernement, 2002 – 2011

(11)

5

Figure 3: Composition de l’APD au Burundi (2011)

Source : Development Initiatives, Investir pour éradiquer la pauvreté (ITEP)

Tableaux 2: Classement des cinq donteurs de Burundi et les flux des ressources. (en milliers)

Donateur Flux monétaires (subventions)

Flux monétaires (prêts et

investissements en actions)

Aide affectée à des projets mixtes

Matières premières et produits alimentaires

Coopération technique

Biens publics mondiaux et ONG du Nord

Non transféré, dont allégement de la dette

APD brute totale

IDA 84.2 8.9 2.0 0.0 0.0 0.0 0.6 95.7

EU Institutions 27.2 0.0 50.7 5.7 4.0 0.0 0.0 87.5

Belgium 2.8 0.0 5.9 0.0 43.8 8.9 3.4 64.7

USA 7.7 0.0 12.9 30.2 1.1 0.0 0.0 51.8

Germany 4.4 0.0 17.2 2.0 9.1 0.0 0.2 32.9

Source: Development Initiatives basé sur l’ OCDE - SNPC–

Source: Development Initiatives based on OECD-CRS; Investments to End Poverty (ITEP) En termes de répartition

sectorielle, de la répartition des ressources, la gouvernance et la sécurité a été le principal bénéficiaire. Cela a en grande partie à la nécessité d’accroître la sécurité au Burundi mais aussi soutenir l’amélioration de la gouvernance et par l’appareil de sécurité dans un tel pays fragile.

La santé et de l’infrastructure constituent le haut secteur trois destinataires. La Figure 2 ci-dessus (ci-joint à un e-mail) fournit une ventilation plus poussée du secteur des ressources allouées au Burundi.

Subventions prêts et investissements en actions

Aide affectée à des projets mixtes Matières premières et produits alimentaires Coopération technique Biens publics mondiaux et ONG du Nord

40% 9% 25% 10% 13% 3%

Figure 4 : Top 5 répartition sectorielle de l’aide publique au développement (APD) L’aide publique au développement (APD) cumulé au Burundi (2002 - 2011)

28%

27%

17%

15%

13%

Gouvernance et Sécurité Santé

Infrastructure

Agriculture et Sécurité alimentaire Aide budgétaire générale

(12)

Réponse humanitaire

Outre les niveaux élevés de pauvreté, l’environnement post- conflit au Burundi et le manque d’institutions et de services publics efficaces exacerbent la vulnérabilité de la population.

Comme le tableau 4 l’illustre, la plupart des ressources humanitaires internationales au Burundi depuis 2002 ont été administrées juste à la fin du conflit au Burundi. Il est aussi à noter que l’aide humanitaire continue à diminuer à mesure que le Burundi se stabilise et s’améliore en termes de gouvernance et de sécurité. L’assistance humanitaire bilatérale a culimné en 2005 à 180,4 millions de dollars US, mais il a diminué à 46,1 millions de dollars US en 2011. En 2011, l’Union Européenne était le principal donateur (13,2 millions de dollars), suivi par la Norvège (7,7 millions de dollars), et les Pays-Bas (6,6 millions de dollars). L’aide humanitaire représente moins de 8% de l’APD, soit 578 millions de dollars US en 2011.

Tableaux 1: Classement des dix principaux donateurs de l’Assistaqnce Humanitaires (2000- 2011) en million

3

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Union

Européenne 14.4 16 28.5 51.1 40.4 49.3 34.2 28.5 20.5 18.5 20.8 13.2

Norvège 8.8 13.8 25.7 41.8 39.5 47.9 30 17.2 14 13.5 9.5 7.7

Pays-Bas 8.3 11.9 13.1 17.5 20.2 20.6 26.5 15.1 12.4 13.1 8.5 6.6

Allemagne 6.7 8.4 10.8 14.2 16.5 18.1 14.8 11.3 9.2 10.8 7.4 3.8

Suisse 6.3 6.7 8.7 13.9 15.9 14.6 13.9 9.9 8.7 8.3 7.1 3.6

Suède 5.1 5.5 6.4 8.5 15.6 11.8 9.9 8.3 7.6 5.2 5.3 3.2

Belgique 4.5 4.5 6.3 8.5 14.5 10.5 9.4 6.7 6.5 4.4 4.6 2.8

Royaume-Uni 4.3 4.4 5.5 8.4 8.8 9.4 8.4 5.4 4.2 4.3 4.2 2.3

États-Unis 3.3 2.6 5.3 5.4 7.4 6.9 8 5.3 4 4.1 3.4 1.4

France 2.7 2 4.9 5.4 6.2 6.5 7.1 5.2 3.9 4 2.9 1.3

Source: Development Initiatives basé sur le Rapport « Global Humanitarian Assistance »

3. Notes: Values for contributions from OECD DAC member governments are based on OECD DAC data (constant 2011 prices); contributions from non-OECD DAC member governments are based on OCHA FTS data (current prices).

En 2005

US$180,4m

mais en 2011 il a diminué à

US$46,1m

L’assistance humanitaire bilatérale a culimné à

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7

MÉTHODOLOGIE

(14)

Caractéristique spécifiques du pays

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le Burundi présente une étude de cas intéressante. En plus d’être un pays extrêmement pauvre, fragile et vulnérables sur le plan économique, mais il a également éprouvé de violents conflits qui ont interrompu la prestation de services et aussi instillé de la crainte parmi la population, ainsi que parmi les partenaires du développement, affectant l’efficacité de la coopération au développement. De même, les conflits et l’instabilité qui sont associé à la guerre ont sérieusement affecté le fonctionnement des institutions publiques, mais aussi exacerbé la corruption et l’inefficacité du secteur public. Il parait probable que ces facteurs et d’autres sont responsables de l’insuffisante performance du Burundi sur tous les indicateurs des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Cette étude vise à déterminer la mesure dans laquelle ces défis collectifs se sont conjugués pour entraîner une faible performance relative à l’OMD 8 sur le Partenariat mondial, et quelles leçons peuvent être tirées afin d’informer des actions futures.

De même, les conflits et l’instabilité qui sont associé à la guerre ont sérieusement affecté le fonctionnement des institutions publiques, mais aussi exacerbé la corruption et l’inefficacité du secteur public.

Il parait probable que ces facteurs et d’autres sont responsables de l’insuffisante performance du Burundi sur tous les indicateurs des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Respondents Outils

Les répondants ont été

intentionnellement choisis parmi trois grandes catégories: le gouvernement, les partenaires du développement et les acteurs non étatiques. Un total de 9 entretiens ont été réalisés:

deux avec le gouvernement (Comité national de coordination des aides et Secrétariat Permanent de Suivi des Réformes Économiques et Sociales);trois avec des partenaires du développement dont des bailleurs;

et quatre acteurs non-étatiques y compris des acteurs privés et de la société civile. Tous les répondants ont été choisis sur la supposition qu’ils connaissent le Partenariat Mondial et son articulation au niveau national au Burundi.

Cette étude était essentiellement qualitative. Des entretiens semi- structurés ont été utilisés pour recueillir des données et des informations. Le guide d’entretien à été élaboré sur la base des indicateurs et cibles dans le cadre d’orientation du Partenariat Mondial ainsi que les dix indicateurs et cibles sur le cadre du suivi du Partenariat Mondial. Ceci a été augmenté par une analyse documentaire et par la collection de données au niveau national. Un vaste éventail d’outils ont été utilisés, notamment une analyse des parties prenantes.

L’équipe de recherche a identifié des interlocuteurs venant de différentes catégories de parties prenantes afin de garantir la représentation de chacune des différentes

catégories d’institutions impliquées dans le Partenariat Mondial. Les informations ont été enregistrées par l’intervieweur et, lorsque cela était consenti, par enregistrement audio. Les informations ont été analysées essentiellement en utilisant la méthode d’écriture et du tri par cartes des données.

(15)

9

ANALYSE DES

RECHERCHES SUR LES QUATRE PRINCIPES DE

BUSAN

(16)

Principle 1: Appropriation

Comme décrit dans le Partenariat de Busan, le principe de l’appropriation a souligné que la réussite du partenariat pour le développement est seulement possible s’il est mené par les pays en développement. Il a été convenu que le principe d’appropriation dépend en particulier de: i) L’alignement des activités des partenaires du développement et des ressources en fonction des plans et priorités des pays partenaires. ii) L’augmentation de l’utilisation des systèmes nationaux pour la gestion des finances publiques ainsi que pour suivre et mesurer les progrès accomplis.

i) L’alignement sur les priorités et stratégies des pays partenaires

La plupart des personnes interrogées ont souligné que la stratégie de développement du Burundi a été principalement définie dans l’Agenda pour le développement post-2025, ainsi que le document de stratégie de la réduction de la pauvreté résolument orienté vers la réalisation des OMD. Ces documents délimitent le cadre de planification du pays, à l’intérieur duquel il serait attendu que les partenaires du développement situent ou alignent leurs actions.

“Nous devons suivre les priorités du gouvernement et celle de la Pays Bas,Siège social, qui sont fait pour adapter dans les priorités en ce qui concerne les principaux des Busan, Paris et Accra, qu’il s’agit l’alignement avec les priorités du gouvernement,tant qu’il y a l’appropriation dans la définition des priorités.”

— Partenaires du développement La plupart des répondants ont exprimé leur impression que les partenaires du développement jouent un rôle important dans le soutien de l’appropriation des priorités nationales, surtout par la participation dans l’élaboration des plans ainsi que leur mise en œuvre. Tous les représentants du gouvernement interrogés ont noté qu’il y a eu un changement dans le comportement des partenaires du développement, en termes d’un meilleur alignement sur

les priorités nationales après la mise en œuvre de la Stratégie pour la réduction de pauvreté (SPRP-1) En outre, les répondants du gouvernement et les partenaires du développement ont convenu que des efforts ont été réalisés pour aligner leurs programmes sur les priorités de développement du pays . Cependant, dans certains cas cet alignement n’a pas été complet, non pas par manque de volonté mais en raison de la nature des interventions nécessaires. Par exemple, il a été noté qu’il y avait des secteurs du DSRP II qui ont eu des problèmes de financement, notamment l’infrastructure. Cela a amené le gouvernement à chercher plus de financements bilatéraux pour ces projets.

Plus de dialogue entre le gouvernement du Burundi et les PDD a contribué à l’amélioration de la coordination de l’aide et, en conséquence, l’amélioration de la gestion des aides. Cela dit, certains répondants ont affirmé que le gouvernement du Burundi doit jouer un rôle bien plus important pour améliorer l’appropriation de l’agenda de développement du pays.

Des préoccupations ont été soulevées par certains répondants du secteur privé sur la façon dont certains PDD se sont conduits dans la réalisation de projets de développement. Ces répondants ont fait valoir que, au cours de certaines interventions, les donateurs n’ont ni impliqués ni consultés d’autres parties prenantes, ce qui ne reflète pas le principe de l’appropriation. Dans certains cas, le PDD a rapporté avoir eu un dialogue avec de multiples parties prenantes (à des moments différents), mais le moment venu de prendre des

décisions, ces décisions ont été prises sans avoir obtenu un consensus, choisissant de déterminer leurs interventions, ce qui tend à amoindrir le principe d’appropriation.

(17)

11 Les répondants du gouvernement du Burundi ont noté que les organisations non

gouvernementales (ONG) fonctionnent sur la base de leurs propres plans stratégiques, qui ciblent généralement des objectifs similaires à ceux du SPRP II, mais qu’ils ne sont pas pour autant alignés. Ils ont fait valoir que les ONG doivent travailler activement à aligner leurs priorités sur celles du gouvernement si elles souhaitent être reconnues, comprises et impliquées dans les discussions et l’exécution de l’agenda de développement du pays .

When the question on use of country systems was put to DPs, most of them reported following the government of Burundi’s official mechanisms and processes for public procurement and fund

management for instance, in addition to conducting internal and external audits for their own sake.

L’utilisation des systèmes nationaux a occupé une place centrale dans les conversations autour du principe d’appropriation à Busan. Il a été noté que là où les partenaires du développement cherchent activement à utiliser les systèmes du pays partenaires pour suivre et mesurer les progrès accomplis, l’approvisionnement ainsi que la gestion de finances publiques, cela permet de renforcer la capacité du pays à commander et coordonner les partenaires du développement.

Lorsque la question de l’utilisation des systèmes nationaux a été posée aux PDD, la plupart des répondants ont rapporté qu’ils suivent les mécanismes et processus officiels pour l’approvisionnement et la gestion de fonds par exemple, en plus de mener leurs propres audits internes et externes.

Plusieurs des répondants ont indiqué que le DSRP – II inclue un chapitre consacré exclusivement aux outils et processus de suivi et d’évaluation auquel les différents partenaires doivent se référer à , afin d’harmoniser leurs évaluations. Cependant, en pratique, les différents partenaires utilisent ces outils d’évaluation de façon

“mixte” et ad hoc. Comme indiqué par certains

fonctionnaires du gouvernement, il n’y a pas de système commun utilisé par tous les ministères. Les répondants ont expliqué que cela entrave l’évaluation efficace des

ii) L’utilisation des systèmes nationaux

progrès et la redevabilité sur les résultats obtenus. Dans de nombreux cas, le suivi et l’évaluation sont effectués sur la base d’un projet spécifique. Le ministère en charge du projet concerné et le PDD s’accordent sur le processus de suivi et d’évaluation préféré. En outre, les ministères produisent conjointement produit des rapports annuels sur les progrès réalisés, dans le but d’informer l’avancement des différents projets en cours. Cependant , les répondants ont signalé qu’il y a souvent un décalage dans le temps (normalement environ un an de décalage ) qui limité l’utilité des informations générées.

La plupart des répondants ont soutenu que puisque les différents systèmes d’appui à la DSRP - II (en termes de planification, de budgétisation, de coordination et d’évaluation) ont été mis en oeuvre et coordonnés de façon disparate, par différentes institutions.

Plus de communication inter- ministérielle est désirable. Toutefois, les partenaires reconnaissent que cela reste un défi qui entrave néanmoins la coopération efficace pour le développement.

Malgré les défis à relever dans la mise en œuvre des systèmes nationaux pour le reporting, l’adoption par les PDDs de ces systèmes illustre la confiance dans les systèmes du gouvernement et dans leur

fonctionnement. Il renforce le sentiment d’appropriation de l’ensemble du système par le gouvernement.

(18)

Principle 2: L’orientation vers les résultats

Le nouvel élan vers la concentration sur les résultats énoncé à Busan envisage la programmation conjointe entre les gouvernements et les partenaires du développement, l’accord commun orienté vers un cadre de résultats spécifiques, ainsi que le développement de systèmes efficaces de suivi et de mesure des progrès à partir d’un indice de référence avec des indicateurs adaptés.

Pour le Burundi, de nombreux répondants s’accordent sur le fait que des réalisations impressionnantes en termes de gouvernance et de sécurité ont été atteints au cours des 6-7 dernières années après la guerre civile, en particulier au sein du système policier, militaire et judiciaire. Ceci est le résultat de la mise en œuvre d’un plan de redressement fondée sur la réconciliation nationale, le désarmement des groupes armés, la gouvernance et la satisfaction des besoins sociaux de base. La plupart des répondants ont indiqué que ce n’était pas jusqu’à la mise en œuvre du DSRP II que les résultats ont pris une place importante dans le travail de planification du développement dans le pays. Globalement, les répondants disent que malgré les progrès réalisés dans la mise en œuvre du DSRP - II, il y a encore un certain nombre de barrières frustrent l’orientation vers les résultats. Cela inclus i) le manque d’informations appropriées, ii) la gouvernance et les obstacles institutionnels, et iii) l’incapacité des PDD àfournir des plans et des prévisions à long terme, parmi beaucoup d’autres questions.

i) la gouvernance et l’impuissance des institutions

Les répondants en particulier les organisations de la société civile et les PDD ont attribué le manque de focalisation sur les résultats à la faiblesse des institutions de la gouvernance et des cadres institutionnels dans le pays. Selon certains PDD, la lenteur dans la gestion des

fonds et dans l’absorption des ressources par le gouvernement frustrent la réalisation des objectifs prévus. Notamment, les processus d’approvisionnement, de gestion et reporting des finances publiques sont longs et inefficaces, ce qui rend plus difficile l’affectationefficace des ressources et de guarantir un investissement de valeur, assurant la meilleure rentabilité. La corruption et les faibles capacités d’absorption, entre autres, ont été signalées comme ralentissant davantage la mise en œuvre de réformes et les résultats anticipés

L’accord de Partenariat de Busan a appelé à un effort

concerté pour mettre l’accent sur les résultats: «Nos

investissements et nos efforts doivent avoir un

impact durable sur l’éradication de la pauvreté et la

réduction des inégalités, le développement durable,

et sur le renforcement des capacités des pays en

développement, alignés avec les priorités et les

politiques établies par les pays en développement

eux-mêmes “.

(19)

13

ii) Manque des données du qualité suffisante et à jour

Les données sont essentielles pour s’assurer que les programmes ou interventions obteniennent les résultats escomptés. Elles sont nécessaires pour une bonne planification et l’établissement des priorités, la mise en œuvre et, surtout, le suivi et l’évaluation des progrès réalisés vers les résultats prévus. Les répondants interrogés au sein du gouvernement et parmi les acteurs non gouvernementaux, citent l’insuffisance des données et informations comme un obstacle à une orientation vers les résultats. Les représentants du gouvernement ont admis que des données à jour et fiables n’étaient pas toujours disponibles; par conséquent, toute évaluation d’impact des projets en cours ne peut pas toujours être optimale. Néanmoins, les répondants ont indiqué que plusieurs études de terrain ont été menées dans le pays afin de combler les écarts d’information et de résoudre ce problème de la disponibilité des données et de la qualité.

“Le suivi des résultats est si lent, que le suivi n’est

généralement pas utilisé pour informer la programmation ou le changement de politique ou stratégie”. Au moment où les rapports de suivi deviennent disponsibles, cela peut souvent être un an plus tard, ce qui est souvent trop tard pour avoir un impact.”

— Partenaire de développement

iii) la prévisibilité de l’aide

Plusieurs répondants travaillant pour le gouvernement se sont plaints que certains partenaires du développement ne fournissent pasdes plans de financement à long terme. Cela rend la planification à moyen terme difficile. Cela empêche également la prise en compte des flux de ressources des PDD dans les plans. En outre, les changements fréquents des procédures influent sur les processus de mise en œuvre.

“Les changements constants dans les procédures font que les accords doivent toujours être renégociés. “Les relations ne sont pas statiques mais le changement est lent, tout le monde change de stratégie”

— Secteur privé

Néanmoins, malgré les obstacles à la réalisation des résultats visés, des progrès significatifs ont été constatés, en particulier dans le secteur privé, qui a été un levier essentiel dans le DSRP II pour réduire la pauvreté par la promotion de la croissance économique. Selon les représentants du secteur privé, le Partenariat mondial leur a permis de développer un environnement d’affaires efficace. En effet, l’indice Doing Business de la Banque Mondiale pour le Burundi a noté une amélioration impressionnante dans certaines de ses composantes. Le Partenariat mondial a également conduit à la création de fonds communs par les PDD pour financer des programmes spécifiques.

“Oui, [le GP a eu un effet positif sur les résultats], comme en témoigne le dialogue et la volonté qui sont montrés par les PDD pour faire sortir le pays de la crise et suivre les tendances démocratiques positives, ainsi que l’engagement du gouvernement et la mise en place de mécanismes tels que les systèmes de coordination de l’aide. Ceux-ci font partie des conditions qui contribuent aux résultats obtenus aujourd’hui.”

—Partenaire de développement

La plupart des répondants ont indiqué que ce n’était pas jusqu’à la mise en œuvre du DSRP II que les

résultats ont pris une place importante dans le travail

de planification du développement dans le pays.

(20)

Principle 3: Des Partenariats ouverts à tous

les mécanismes de participation des OSC impliquées sont souvent situés dans la capitale, il est ressorti des entretiens que les collectivités locales n’ont pas un accès facile aux SG, et se sentent donc exclus du Partenariat mondial.

En outre, certains acteurs non gouvernementaux ont mentionné que, bien que le processus de planification soit quelque peu inclusif, ils sont beaucoup moins inclus dans la phase de mise en œuvre. Même si la plupart d’entre eux ont convenu que le gouvernement a fait des progrès en prenant en compte leur opinion, ils notent que le gouvernement hésite encore à les associer systématiquement dans le processus de planification, avec de graves conséquences pour un véritable partenariat.

Il est également ressorti des entretiens que le niveau d’inclusion semble dépendre dans une large mesure sur la gouvernance et les informations disponibles dans le secteur, qui varie selon les ministères.

“... L’inclusion de tous les acteurs dépend du secteur.

Le groupe sectoriel sur l’éducation est présidé par le ministre de l’Éducation, impliquant des PDD et la société civile, et ouvert à tous. Il y a la perception que l’éducation est un secteur dynamique, avec une dynamique de bons de partenariat, mais cela n’est pas forcément le cas dans tous les secteurs. L’accès à l’information, par exemple, dans ce secteur est bon mais par exemple le secteur de la microfinance peut-être moins facile à appréhender, en dehors des activités des grands acteurs les plus visibles.”

— Partenaire de développement

Cependant, il y a aussi une concurrence perçue entre le gouvernement et les OSC pour des ressources externes limitées. Dans un contexte où les ressources sont rares, il semble que les ONG considèrent le gouvernement plus comme de la concurrence que comme un allié stratégique pour l’un accès à ces ressources, et ne se complètent pas mutuellement dans l’exécution des partenariats efficaces de développement.

La coordination et l’inclusion dans les dialogues sur le développement au Burundi a été basée sur une architecture spécifique qui assurait la représentation des différentes parties prenants dans les processus de planification et de budgétisation. Cela était un objectif clef du DSRP II. L’architecture est composée de trois niveaux principaux, nommément les Groupes Sectoriels (SG), le Forum Stratégique (SF) et le Forum Politique (PF).

Les répondants de la société civile ont convenu que les SG étaient le principal mécanisme permettant à la société civile de participer dans le partenariat mondial.

La plupart d’entre eux ont déclaré qu’ils pouvaient faire entendre leur voix lors de ces réunions. Les SG sont les plateformes attachées à un ministère du gouvernement, correspondant à un secteur spécifique, conviant les différents acteurs d’un secteur déterminé à partager leur vision pour le secteur et travailler ensemble à l’élaboration de stratégies sectorielles. Les répondants ont indiqué que les questions émergentes des discussions dans les SG ont été transmises à la NCAC, qui partage ces résultats avec le SF. Le SF est composé de responsables de projets et de représentants du gouvernement qui, sous la supervision du ministre des Finances, analysent et commentent le travail des SG. Finalement, les recommandations de la SF sont livrés à la PF, qui est présidée par le deuxième vice-président et comprend des diplomates et des représentants gouvernementaux de haut niveau.

En plus du mécanisme décrit ci-dessus, tous les répondants ont indiqué qu’ils étaient au courant que le gouvernement organise divers ateliers et conférences pour informer les OSC sur certaines questions thématiques spécifiques afin d’améliorer la participation de la société civile dans les processus de développement et de dialogue sur l’efficacité.

Néanmoins, les répondants ont fait valoir que les ONG doivent former des consortiums thématiques pour améliorer la consolidation de leur contribution, ainsi que mieux coordonner et harmoniser leur travail. Il y avait l’impression particulièrement parmi les OSC que leur participation est plus à un “niveau inférieur”. Bien que

Le Partenariat mondial sur la coopération au développement efficace a cherché à

élargir l’engagement et inclure un éventail plus large d’acteurs du développement

dans les conversations autour du financement du développement. Il a soulig né que

la transparence, la confiance, le respect et l’apprentissage mutuel, sont au cœur de

partenariats efficaces à l’appui des objectifs du développement, tout en reconnaissant

les rôles différents et complémentaires de tous les acteurs.

(21)

15

Principle 4: La transparence et la responsabilité mutuelle

l’aide des différents PDDs. Le logiciel a été conçu pour permettre à chaque DP detélécharger des informations sur les projets qu’il mène actuellement, puis cette information serait mise à la disposition de tous les autres donateurs et du gouvernement. Toutefois, ce système n’a été mis en place que récemment, il n’est donc pas encore possible de tirer des conclusions quant à ses performances ou son efficacité pour améliorer l’accès à l’information et pour la transparence et la responsabilisation.

Du point de vue du Gouvernement du Burundi, les réunions avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux du développement, ainsi que des rapports qui ont été partagés avec les PDDs ont travaillé à renforcer la responsabilité mutuelle. Certains répondants estiment que cette manière de partage de l’information entre le gouvernement et les PDDs assure seulement la transparence et la reddition de comptes aux donateurs, et pas nécessairement enversles citoyens.

Les répondants du Gouvernement du Burundi ont également indiqué que, bien que les PDDs partagent de l’information sur leurs programmes respectifs au Burundi, cette information n’était habituellement pas opportune ni à jour. Ils ont fait valoir que cela n’a pas seulement limité ses efforts pour renforcer la responsabilité mutuelle, mais est également un obstacle au suivi et à l’évaluation.

“La transparence est souvent observée à la discrétion des organisations elles-mêmes.”

— secteur privé La transparence et la redevabilité demeurent un défi pour

le Burundi. De fait, tant les PDDs et les membres de la société civile interrogés ont souligné que la transparence du gouvernement était très faible dans les différents secteurs, en particulier en ce qui concerne les questions d’approvisionnement et de gestion des finances publiques.

Les structures et institutions pour renforcer l’obligation redditionnelle restent faibles et insuffisantes. Elles sont cependant nécessaires pour réduire la corruption et le détournement de fonds, ainsi que soutenir les efforts visant à renforcer la responsabilité mutuelle.

En effet, bien que tous les répondants ont convenu que les renseignements sur les dépenses DPs et leurs projets sontfacilement accessibles en ligne, les informations sur la façon dont le gouvernement gèrent ses ressources est beaucoup plus difficile à obtenir. Dans certains cas, cette situation semble s’améliorer, par exemple, le ministère des Finances, en partenariat avec plusieurs DPs, améliore petit à petit la transparence sur la gestion des finances publiques, et les rapports sur les résultats sont téléchargées sur le site web du ministère des Finances.

“Quand on a une réunion avec un DP et qu’on leur pose des questions sur les activités en cours, les partenaires communiquent plutôt librement sur leurs activités. [ ... ] en termes des renseignements disponibles sur les sites web des ministères eux- mêmes, je ne suis pas sûr qu’ils publient ces informations”

— Partenaire pour le développement

Il s’est dégagé des entretiens que le CNAP a mis au point un logiciel permettant de centraliser l’information sur

Il y a eu un nouvel élan vers la transparence, la responsabilisation et la transparence dans les partenariats suivant les accords de Busan. La nécessité de réaliser une responsabilité mutuelle entre les PDDs et les gouvernements des pays en développement a été soulignée. Il a été convenu qu’il est nécessaire d’agir pour:

“La transparence et la responsabilisation de chaque autre. La responsabilité mutuelle

et l’obligation de rendre des comptes aux bénéficiaires de nos actions de coopération,

ainsi qu’à nos citoyens respectifs, les organisations, les mandants et les actionnaires,

est essentielle à la réalisation de résultats. Pratiques transparentes constituent la base

de la responsabilisation accrue.“

(22)

Les principaux éléments d’une bonne

gouvernance, de la transparence et de la redevabilité restent faibles, par exemple dans le cas de la gestion des ressources publiques, ou le manque de leadership

dans certains ministères. Ces défis continuent

à ralentir l’efficacité des partenariats. Cela est

dû en partie au manque de, ou aux faiblesses

des, institutions publiques suivant une longue

période de conflit et d’instabilité. Il y a une

perception que le gouvernement est l’une

des institutions les moins transparentes.

(23)

17

BILANS

(24)

La déclaration de Paris a eu un effet considérable sur la façon dont les différents acteurs comprennent la notion de partenariat.

8. Les PDDs parlent partenariat mais pratiquent souvent le bilatéralisme, négligeant par moments les priorités et les connaissances locales - il y a la perception d’un double standard ou un déséquilibre au niveau des attentes et des exigences. Alors qu’il y a un manque de mécanismes contraignants d’un côté, de l’autre côté les mécanismes semblent souvent contraignants : par exemple, le Partenariat mondial n’est pas un mécanisme contraignant, mais certaines exigences placées sur le gouvernement semblent contraignantes. Il y a aussi un double discours de la part des bailleurs de fonds, qui parlent de partenariat. Les PDDs ont officieusement (« off the record » ) exprimé leur frustration sur la collaboration avec le gouvernement, expliquant par exemple que le gouvernement est perçu comme l’une des parties prenantes les moins transparentes. Cette frustration peut ne pas apparaître dans les documents officiels puisque les donateurs sont las de préserver leur relation avec le gouvernement.

9. La question de la “capacité d’absorption” du Burundi en termes financiers et techniques a été soulignée à plusieurs reprises. Les PDDs ontparlé de la faible capacité d’adsorption du gouvernement et de la façon dont cela limite le niveau de soutien qu’ils peuvent étendre au Burundi. Il a aussi été souligné par un fonctionnaire du gouvernement que les donateurs ont souvent de longues procédures et ont chacun leurs propres séries de prescriptions, qui imposent des contraintes sur la capacité du gouvernement à

“absorber “ efficacement le soutien des donateurs. Le Burundi n’est pas un pays prioritaire pour la plupart des donateurs qui travaillent dans le pays, ce qui peut conduire à des retards d’informations par rapport à d’autres pays où la situation est peut-être meilleure.

“Par exemple, la faible capacité d’absorption du Gouvernement [limite combien les PDDs peuvent appuyer le Burundi]. Parmi les autres problèmes, il y a aussi les questions decorruption et de bonne gouvernance, y compris la gouvernance administrative, la gouvernance démocratique et la gouvernance économique.”

- Partenaire de développement

10. La transparence et la redevabilité est plus envers les donateurs qu’envers les citoyens.

1. Les documents de Vision 2050 et le deuxième Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP II) sont les plans principaux guidant les stratégies de développement du Burundi – La Stratégie Nationale de Développement du Burundi à été réalisé avec la participation des différentes parties concernées.

2. Il y a un sentiment fort que les partenaires, particulièrement les PDDs, s’’alignent sur les priorités du gouvernement dans la mise en œuvre de leurs projets. Les Partenaires du développement sont complètement impliqués dans la réalisation du plan stratégique duquel ils ont participé à l’élaboration.

3. Les investissements dans la gouvernance et la sécurité après des années de conflits ont été significatifs. Des résultats impressionants ont été obtenus dans la gouvernance et la construction de la paix, ce qui précède la mise en œuvre d’un solide plan économique.

4. Le développement économique est seulement devenu une priorité dans le DSRP II – le développement économique est restéassez lent au cours des 10 dernières années puisque environ 67% de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté, donc la réduction de la pauvreté doit être l’objectif majeur du gouvernement.

5. Systèmes en place pour le reporting et la coordination des PDDs et programmes – des mécanismes efficaces ont été conçus pour permettre une meilleure coopération entre les différents intervenants et améliorer ainsi l’harmonisation des différents projets, mais des faiblesses subsistent dans la mise en œuvre.

6. Des partenariats efficaces sont atteints au niveau des secteurs de mise en oeuvre - La stratégie économique est réalisé au niveau des secteurs, ce qui permet undébat technique entre spécialistes.

Certains domaines comme l’éducation montrent une complémentarité entre les rôles des donateurs, par exemple sur l’appui technique au Gouvernement burundais dans le domaine de l’éducation : il y a 5 experts qui fournissent un appui technique au Ministère de l’éducation, financé par les différents partenaires à travers le Fonds Commun pour l’éducation: AFD, Belgique, UNICEF, etc.

7. La déclaration de Paris reste le point de référence pour les discussions sur le partenariat mondial -

(25)

19

MOTEURS DU PARTENARIAT

MONDIAL ET DÉFIS

(26)

Moteurs du partenariat mondial

1. Vision 2025 et le deuxième Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP II)

2. Des partenaires de développement qui s’alignent sur les priorités du gouvernement et sur le DSRP II.

3. Un système inclusif et ouvert à tous, veillant à la participation d’un large éventails de parties intéressés.

4. Les progrès considérables réalisé d’améliorations de la gouvernance et de la sécurité ainsi que la reconstruction de l’état et institutionnel.

Défis

1. Les principaux éléments d’une bonne gouvernance reste faibles tels que la gestion des finances publique ou d’autres ministres un marque de leadership. Cela est dû en partie à défauts de les institutions publiques à cause de la longue période de conflit et d’instabilité.

2. Les données sont limitées donc c’est fâchant le progrès peut être évalué en termes de la réduction de pauvreté.

3. Le gouvernement manque de transparence.

4. Citons,par exemple,le gouvernement du Burundi manque de capacité d’absorption des ressources de l’investissement dans le pays pour la réduction de la pauvreté.

Vision

2025

DPRSP II

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21

CONCLUSIONS AND

RECOMMENDATIONS

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En 2005, le Burundi a signé un accord de paix avec les factions rebelles pour mettre fin au conflit qui avait duré depuis plus de dix ans et qui a aussi eu des impacts significatifs sur l’efficacité de la coopération pour le développement dans le pays. En effet, la plupart des efforts de la période après-conflit se sont concentrés sur le rétablissement d’institutions fonctionnelles et sur la gouvernance afin d’élaborer un plan de développement économique sur des bases solides.

Parmis les quatre principes fondamentaux de Busan; l’appropriation et l’inclusivité des partenariats ouverts à tous semblent avoir eu le plus d’influence sur le partenariat mondial au Burundi. En effet, un système plus ouvert à tous a été mis en place, permettant la participation d’un plus large éventail de parties prenantes vers un objectif commun. Toutefois, des faiblesses persistent au niveau de la gouvernance, qui entravent l’application de la transparence et de l’orientation vers les résultats.

Tandis qu’à la fois le partenariat mondial et les partenariats régionaux ont été félicités pour l’amélioration de la situation sécuritaire au Burundi, le pays risque de voir un recul des progrès réalisés depuis la fin de la guerre civile. Plusieurs répondants ont fait valoir que la sécurité et l’agenda pour la paix devraient être renforcé avec la reprise d’un dialogue politique avec l’opposition du pays, de manière à éviter de retomber dans la direction d’un conflit violent. Comme cela a été le cas les années précédentes, l’efficacité de l’aide au développement continuera d’être dominée par la question de la sécurité, et en particulier par les défis de la paix et de la gouvernance.

Conclusions

En effet, un système plus ouvert à tous a été mis en place, permettant la participation d’un plus large éventail de parties prenantes vers un objectif commun. Toutefois, des faiblesses persistent au niveau de la gouvernance, qui entravent l’application de la transparence et de l’orientation vers les résultats.

Recommandations

1. Le gouvernement du Burundi devrait travailler à augmenter la participation des populations locales dans les stratégies de développement.

2. Le gouvernement du Burundi devrait clarifier ses objectifs dans les documents stratégies afin de faciliter le mesurement de la réduction de la pauvreté.

3. Le gouvernement du Burundi devrait renforcer les capacités, la législation et les politiques pour faciliter la gestion prudente des finances publiques et pour encourager les PDDs à honorer leurs engagements sur le Partenariat mondial.

4. Les partenaires de développement devraient travailler plus systématiquement avec le gouvernement sur les prises de décisions.

5. Les partenaires de développement devraient considérer le contexte locale, les priorités locales et les connaissances locales pour guider leurs interventions plutôt que des interventions qui servent leurs propres intérêts stratégiques.

(29)

23

ANNEXE

(30)

Appropriation

Partenaires du

Développement “Nous devons suivre les priorités du gouvernement et celle de la Pays Bas,Siège social, qui sont fait pour adapter dans les priorités en ce qui concerne les principaux des Busan, Paris et Accra, qu’il s’agit l’alignement avec les priorités du gouvernement,tant qu’il y a l’appropriation dans la définition des priorités.”

“Le niveau d’alignement a été plus élevé entre 2005 et 2010 qu’aujourd’hui.

Alignement, en particulier quand il s’agit de procédures, n’est pas parfait, car il nécessite un très haut niveau de confiance [dans le gouvernement], qui n’est pas la peine “

Gouvernement “Maintenant, tous les partenaires à aligner leurs priorités sur celles du DSRP II, c’est avec ceux du gouvernement”

ONG «Nous [comme OSC] acceptons d’intervenir pour soutenir le gouvernement lorsque celui-ci n’a pas réussi à obtenir des résultats [dans une zone donnée]”

Secteur privé “[En raison de la corruption] ... PDs ont ete décidé de gérer les projets eux-mêmes, ce qui est préjudiciable à l’implication des différents acteurs dans le processus de mise en œuvre”

Annexe - 1: Quelques citations des répondants

Focus sur les résultats

Partenaires du

Développement “Les résultats restent difficiles à évaluer, notamment en raison de la situation post- conflit et en raison de la fragilité de l’État”

“Au Burundi, la planification, la coordination, l’évaluation et la budgétisation n’est pas effectuée par un seul ministère [...] et les différentes tâches ne synchronise pas [...], ce qui est un obstacle majeur dans la coordination, la propriété et l’alignement des partenaires au développement”

Gouvernement “Bien que de nombreux PD participent à des secteurs tels que l’agriculture ou l’éducation, beaucoup moins sont intéressants dans des projets d’infrastructure de financement de la construction de routes ou d’énergie, par exemple”

“Nous n’avons pas de données récentes pour évaluer si les résultats ont été atteints [en termes de réduction de la pauvreté]”

«Le leadership est la clé dans la réalisation de résultat”

ONG «Les résultats [du développement économique] ne sont pas très forte parce que le pays vient de sortir de la crise, et la plupart des fonds ont été consacrés à des sujets de post- conflit”

Secteur privé “[engagements de PDD] sont très longs à traduire en résultats, mais ils correspondent aux besoins [du secteur privé]”

(31)

25

Partenariats de développement inclusives

Partenaires du

Développement “Même si les gouvernements locaux n’ont pas été entièrement exclus du dialogue, celui-ci reste principalement dans la capitale”

«Les SG sont le gouvernement, les PDD et de la société civile et consistent dans le suivi des projets en cours et de donner des orientations pour le développement futur du secteur”

“Les personnes qui participent à la GP sont sélectionnés selon des critères représentatifs [bien que la représentativité parfaite n’est pas possible]”

Gouvernement “Tous les PDD rencontrer le gouvernement une fois par an pour évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre du DSRP II”

“Après Busan, la Chine a commencé à prendre part au forum stratégique et politique, ce qui est nouveau”

ONG “Avec SG, nous [OSC], le gouvernement et les partenaires sont présents. [...] Dans le cas du SG sur l’eau, il est présidé par un représentant du gouvernement et le vice- président est membre d’un DP “

Secteur privé “[OSC, secteur privé, gouvernement] sont tous inclus dans le dialogue sur le développement, mais [...] PD sont trop proches du gouvernement, alors qu’elles pourraient impliquer directement la société civile lorsque le gouvernement n’a pas [pour faire face à certaines questions]”

La transparence et la responsabilité mutuelle

Partenaires du

Développement “Des Rapports SONT Produits régulierement et Réparties au Sein des différents Partenaires”

“La Transparence fr Terme de la Gestion des Finances Publiques Est trés bas, En Fait, dans C’était same choquant.

Gouvernement “Les PD demandent au Gouvernement d’être responsable aux Niveau supérieur de Gouvernement, MAIS ausii Les PD IL Faudrait mettre Les efforts

“PD peuvent mettre de l’ONU certaines températures verser fournir des informations, le gouvernement a parfois Ont Dû abandoner certains fiançailles [une cause de à cause du retard de divulguer des renseignements]”

ONG “Nous faisons chaque année un rapport pour le gouvernement [...] mais le gouvernement ne rapportons rien sur ses réalisations”

»Informations sur les flux d’aide de la PD est facilement accessible, cependant, des renseignements sur la façon dont cet argent est dépensé dépend du partenaire»

Secteur privé “Qu’est-ce que [le gouvernement] veut que nous sachions, nous pouvons y accéder mais sinon, [...] tous les fonds alloués au secteur privé, si elles sont gérées par le gouvernement, nous ne savons pas [comment ils sont utilisés]”

(32)

1. Appropriation

3. Focus sur les résultats 4. Transparence et la Responsabilité Mutuelle

● Dans quelle mesure le Burundi dans le contrôle des concessions/accords avec les partenaires de développement de l’aide au développement?

● Est l’assistance au développement alignée sur les priorités du pays? - Dans quelle mesure DPs ont aligné leurs plans stratégiques ou objectifs et correspondent à leurs ressources pour les priorités du pays?

● Les PDD ont adopté, utilisé les systèmes de pays - de gestion des finances publiques, de mesure et d’établissement de rapports de progrès? - Quels systèmes de pays sont-elles?

● Quels autres moyens en dehors de l’utilisation systèmes des pays, et en harmonisant les ressources et les objectifs aux priorités des pays?

2. Partenariats de développement inclusives

● Sont les partenariats de développement inclusif ?

● Quels mécanismes existent dans le pays (établi par le gouvernement ou en collaboration avec DPs et autres intervenants) pour assurer que le plus grand nombre possible d’acteurs sont inclus dans le partenariat de développement forums?

● Dans quelle mesure les forums de partenariat impliquant la non-partenaires traditionnels de développement, la société civile, secteur privé et autres acteurs non étatiques?

● Commentaire sur la qualité de la participation des organisations de la société civile émergente, DPS, le secteur privé dans ces forums

● Quels défis serait prévenir de nouveaux acteurs cooptés après Busan de participer activement et de façon significative affectant la conversation dans les forums de partenariat - (sonde de capacité, de ressources, d’informations, tous les autres)

● Est-ce qu’une aide au développement pour atteindre les résultats qu’il est destiné au Burundi?

● Est-ce que le pays possède des systèmes, de la capacité et/ou les ressources nécessaires pour mesurer les progrès accomplis ? Sont- ils utilisent les systèmes/structures de mesurer les progrès et les résultats?

● Est-ce qu’une entente a été conclue entre le gouvernement et PDs sur les indicateurs/

cibles pour l’évaluation de la performance?

● Quels défis pourrait empêcher un accent sur les résultats? (Sonde de capacité, NIMES, HR, le leadership, les ressources, etc)

● Par quels mécanismes avez-vous assurer que le travail dans le domaine du développement et des partenariats dans les pays se concentrer sur les résultats - (sonde de cadre de

résultats, la programmation conjointe, M et E système, les évaluations conjointes etc)

● Dans quelle mesure la responsabilité mutuelle est réalisé sur l’aide au développement entre le Gouvernement du Burundi, les partenaires de développement et la société civile?

● Quels mécanismes de reddition de comptes existent pour s’assurer que les gouvernement comptes de PDs et les citoyens et que PDs compte partenaire le gouvernement ainsi que leurs citoyens (sonde pour le parlement, les mécanismes ancrés sur la constitution comme vérificateur général, le parlement comités de surveillance, CSO rôle PFM, lois, de la transparence dans les processus budgétaires, de la réglementation des marchés etc)

● Quelle est l’efficacité des mécanismes de reddition de comptes existants?

● Comment render l’information accessible – Est- ce qu’ une information sur les flux de ressources des partenaires du développement disponibles dans standardisées, comparables, ventilées et en temps opportun? (Sonde de Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (OGP), Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA), Initiative mondiale pour la transparence des finances publiques (GIFT), OCDE-CRS etc)

● Est-ce qu’il y a volonté par le gouvernement et les politiciens et les autres citoyens à poursuivre la responsabilité mutuelle

Annexe - 2: Guide d’entretien

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