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RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE D AVIRON ANNEXE 7.1 CODE DES RÉGATES SOMMAIRE

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RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE D’AVIRON ANNEXE 7.1

CODE DES RÉGATES SOMMAIRE

CHAPITRE I OBJET ... 4

Article 1 : Objet ... 4

Article 2 : Compétiteurs, rameurs et barreurs ... 4

Article 3 : Équipage ... 4

Article 4 : Bateau d'aviron ... 4

Article 5 : Régate ... 4

CHAPITRE II COMPÉTITEURS ... 5

Article 6 : Obligation de licence ... 5

Article 7 : Certificat médical ... 5

Article 8 : Assurance des compétiteurs étrangers ... 5

Article 9 : Comportement du compétiteur ... 5

Article 10 : Catégories de rameurs ... 5

1) Catégories d'âge ... 5

2) Catégories de poids ... 7

Article 11 : Classification fonctionnelle ... 7

Article 12 : Épreuves hommes, femmes ou mixtes ... 7

Article 13 : Limitation des participations et des parcours des courses en ligne ... 7

1) Distance maximale des courses en ligne ... 7

2) Nombre maximum de parcours en course en ligne par rameur et par jour ... 8

3) Intervalle entre les courses en ligne ... 8

Article 14 : Dispositions particulières concernant les barreurs ... 8

Article 15 : Équipement des compétiteurs ... 8

Article 16 : Équipement spécifique aux rameurs handi-aviron ... 8

CHAPITRE III BATEAUX ... 9

Article 17 : Classes de bateaux ... 9

Article 18 : Obligations de construction pour les bateaux et les avirons ... 9

1) L'étrave des bateaux ... 9

2) Les cale-pieds ou les chaussures ... 9

3) La place du barreur ... 10

4) Le poids du matériel ... 10

5) La longueur minimum des bateaux ... 10

6) Les palettes des avirons ... 10

7) La yolette ... 11

8) Les appareils de télécommunication ... 11

9) Les produits chimiques ... 11

Article 19 : Réglementation pour certains bateaux handi-aviron ... 11

1) Flotteurs et dossiers ... 11

2) Poids du matériel ... 11

CHAPITRE IV ORGANISATION D’UNE RÉGATE ... 12

Article 20 : Obligations de l'organisateur ... 12

Article 21 : Obligations pour les plans d'eau des courses en ligne ... 12

(2)

1) Des informations sur la régate ... 13

2) Des informations sur les parcours ... 13

3) Des informations sur les engagements et le tirage au sort ... 13

4) Des informations générales ... 13

Article 23 : Engagements, forfait, remplacement, équipage incomplet ... 14

1) Engagements ... 14

2) Forfait ... 14

3) Remplacement ... 14

4) Équipage incomplet ... 14

Article 24 : Jury ... 14

1) Collaboration avec le comité d'organisation ... 15

2) Composition du jury ... 15

3) Missions du jury ... 15

4) Rapport du jury ... 16

5) Sanctions ... 16

Article 25 : Délégués ... 17

CHAPITRE V DÉROULEMENT D’UNE RÉGATE ... 17

Article 26 : Sécurité des compétiteurs ... 17

1) Incident, accident, malaise d'un compétiteur ... 17

2) Plans de circulation ... 18

3) Horaires d'entraînement ... 18

4) Conditions de compétition défavorables et prévisibles à l'avance ... 18

5) Conditions de compétition devenues subitement défavorables ... 18

Article 27 : Épreuves qualificatives et règles d'attribution des couloirs ... 18

1) Épreuves qualificatives ... 18

2) Attribution des couloirs ... 18

Article 28 : Règles générales ... 19

1) Équipement des bateaux ... 19

2) Avaries ... 19

3) Infractions aux règles de circulation ... 19

4) Accidents matériels et/ou corporels entre équipages ... 19

5) Conseils aux compétiteurs depuis l'extérieur du bateau ... 19

Article 29 : Procédures principales ... 19

1) Signal de départ ... 19

2) Observation à un équipage ... 20

3) Arrêt d'un équipage ... 20

4) Arrêt d'une course ... 20

5) Validation d'une course ... 20

6) Non validation d'une course ... 21

Article 30 : Règles de déroulement d'une course ... 21

1) Avant l'embarquement ... 21

2) Au ponton d'embarquement ... 21

3) Sur le chemin du départ ... 22

4) Au départ ... 22

5) Pendant la course ... 26

6) Arrivée ... 28

7) Ex æquo ... 29

8) Sur le chemin du retour et au débarquement ... 29

9) Réclamation ... 30

Article 31 : Recours contre une décision du jury ... 30

1) Modalités de recours ... 30

2) Application de la sanction ... 31

(3)

CHAPITRE VI PUBLICITÉ ... 31

Article 32 : Principes généraux ... 31

Article 33 : Dispositions communes à la publicité sur les avirons et les vêtements ... 31

Article 34 : Identifications sur les avirons ... 32

1) Fabricant ... 32

2) Partenaire ... 32

3) Autres identifications ... 32

Article 35 : Identifications sur les vêtements ... 32

1) Fabricant ... 32

2) Partenaire ... 32

(4)

CHAPITRE I OBJET Article 1 : Objet

Le présent code réglemente les régates à l'aviron disputées en France sous l'égide de la Fédération Française d'Aviron (FFA), autres que les compétitions internationales inscrites au calendrier de World Rowing.

Ce code ne s'applique ni aux régates en mer, ni aux régates à banc fixe, ni aux compétitions d’aviron indoor qui sont réglementées par des codes spécifiques.

Article 2 : Compétiteurs, rameurs et barreurs

Le terme compétiteur vise aussi bien les rameurs que les barreurs.

Les termes compétiteurs, rameurs et barreurs s'appliquent aussi bien aux hommes qu'aux femmes sauf distinction expresse.

Article 3 : Équipage

Le terme équipage désigne les rameurs composant un bateau, y compris le barreur le cas échéant.

Article 4 : Bateau d'aviron

Un bateau d'aviron est un bateau dont tous les éléments porteurs y compris les axes des éléments mobiles doivent être fixés solidement au corps du bateau. Le siège du rameur peut être fixe ou se déplacer dans l'axe du bateau.

Un bateau ne répondant pas à cette définition sera exclu de la compétition.

Les bateaux sont armés en pointe ou en couple :

• En pointe lorsque chaque rameur n'a en mains qu'un aviron ;

• En couple lorsqu'il a un aviron dans chaque main.

Article 5 : Régate

Une régate à l'aviron est une compétition donnant lieu à l'établissement d'un classement. Elle peut être organisée de différentes manières, en distinguant :

• Les courses avec départ groupé :

Une course avec départ groupé est une course dans laquelle un départ commun est donné aux équipages.

On distingue dans ces courses les courses en ligne pour lesquelles chaque équipage dispose d’une ligne d’eau, matérialisée ou non par un balisage ;

• Les courses contre la montre appelées aussi têtes de rivière :

Une course contre la montre est une course dans laquelle un départ séparé est donné à chaque équipage.

(5)

CHAPITRE II COMPÉTITEURS Article 6 : Obligation de licence

Tous les compétiteurs doivent être titulaires d'une licence annuelle A ou U délivrée par la FFA ou par une fédération affiliée à World Rowing.

La licence D n'ouvre pas droit à la compétition.

Tout engagement sans licence ou avec une licence non-valide entrainera l’exclusion de l’équipage en question.

Article 7 : Certificat médical ou questionnaire de santé

La participation aux compétitions est subordonnée à la possession d'une licence sportive portant attestation de présentation :

• soit d'un certificat médical mentionnant l'absence de contre-indication à la pratique de l'aviron en compétition qui doit dater de moins d'un an à la date de sa présentation,

• soit d’une attestation fournie par le licencié, ou par son représentant légal, mentionnant qu’il a répondu par la négative à chacune des rubriques d’un questionnaire de santé dont le contenu est précisé par arrêté du ministre chargé des sports.

Les modalités de présentation de ces documents sont définies dans le règlement médical de la FFA.

Tout manquement ou non-validité de certificat médical ou de questionnaire de santé entrainera l’exclusion de l’équipage en question.

Article 8 : Assurance des compétiteurs étrangers

Tout compétiteur non licencié à la FFA doit être assuré pour la maladie et contre les risques et les conséquences d'accidents.

Article 9 : Comportement du compétiteur

Tout compétiteur doit respecter le présent code avec loyauté, respect d’autrui, et sans mettre quiconque en danger. Tout compétiteur doit également respecter l’environnement du bassin de compétition et de la ville hôte.

Article 10 : Catégories de rameurs

La FFA classe les rameurs en catégories d'âge et catégories de poids.

Pour favoriser la pratique de masse et encourager l'émulation, des catégories complémentaires peuvent être créées en fonction du niveau de valeur des compétiteurs et du type de compétition.

En cas d’engagement ou changement dans une catégorie d’âge non autorisée, ou en cas de pourcentage d’étrangers non conforme l’équipage en question sera exclu.

1) Catégories d'âge

Les rameurs sont répartis en trois grandes catégories d'âge :

(6)

• Jeune ;

• Junior ;

• Senior.

Ces catégories comprennent elles-mêmes des sous catégories d’âge.

Tous les âges indiqués dans ce règlement sont ceux atteints par le licencié dans le courant de l'année figurant sur sa licence.

a) Catégorie jeune : tout rameur âgé de 14 ans ou moins Dans cette catégorie, on distingue les sous-catégories suivantes :

• J10 : tout rameur âgé de 10 ans ou moins ;

• J11 : tout rameur âgé de 11 ans ;

• J12 : tout rameur âgé de 12 ans ;

• J13 : tout rameur âgé de 13 ans ;

• J14 : tout rameur âgé de 14 ans.

Les J10 ne peuvent participer qu’à des animations adaptées à leur âge non régies par ce code des régates.

Ils ne peuvent concourir dans les catégories d’âge supérieur.

Les J11 ne peuvent participer qu’à des compétitions en J11 et J12.

Les J12, J13 et J14 peuvent participer à toutes les compétitions de la catégorie jeune, sous réserve de respecter la notion d’âge maximum.

Les rameurs de la catégorie jeune ne peuvent concourir que dans des bateaux armés en couple.

Les rameurs de la catégorie jeune ne peuvent pas concourir dans des épreuves de catégories junior ou senior.

b) Catégorie junior : tout rameur âgé de 15 à 18 ans Dans cette catégorie, on distingue les sous-catégories suivantes :

• J15 : tout rameur âgé de 15 ans ;

• J16 : tout rameur âgé de 16 ans ;

• J17 : tout rameur âgé de 17 ans ;

• J18 : tout rameur âgé de 18 ans.

Les J15, J16, J17 et J18 peuvent participer à toutes les compétitions de la catégorie junior sous réserve de respecter la notion d’âge maximum.

c) Catégorie senior : tout rameur âgé de 19 ans et plus Dans cette catégorie, on distingue les sous-catégories suivantes :

• Senior moins de 23 ans : tout rameur âgé de 19 à 22 ans ;

• Master : tout rameur âgé dans l’année de 27 ans et plus. Cette sous-catégorie s'appuie sur différentes classes d’âge pour les équipages, les mêmes que celles figurant au code World Rowing.:

• A : Age minimum 27 ans ;

• B : Age moyen 36 ans ou plus ;

• C : Age moyen 43 ans ou plus ;

• D : Age moyen 50 ans ou plus ;

• E : Age moyen 55 ans ou plus ;

• F : Age moyen 60 ans ou plus ;

• G : Age moyen 65 ans ou plus ;

• H : Age moyen 70 ans ou plus ;

• I : Age moyen 75 ans ou plus ;

• J : Age moyen 80 ans ou plus ;

(7)

• K : Age moyen 85 ans ou plus.

L'âge moyen d'un équipage est calculé sans tenir compte de celui du barreur.

D’autres classes d’âge peuvent être définies par l’organisateur d’une régate en respectant l’âge minimum de 27 ans.

Les compétitions de la catégorie senior sont ouvertes à tous les rameurs âgés de 15 ans et plus.

2) Catégories de poids

Il existe pour la catégorie senior une catégorie poids léger réglementée de la manière suivante : Le poids maximal de chacun des rameurs est de 72,5 kg pour les hommes et 59 kg pour les femmes ; Le poids moyen maximal des rameurs d'un équipage est de 70 kg pour les hommes et 57 kg pour les femmes

Les rameurs poids léger sont, pour chaque épreuve, pesés chaque jour de compétition au plus tôt deux heures et au plus tard une heure avant la première course à laquelle ils participent. Si cette première course est par la suite renvoyée ou annulée, ils ne doivent pas être soumis à une deuxième pesée le même jour.

Lors de la pesée, ils doivent être habillés de leur tenue de compétition.

En un rameur de couple, c'est le poids maximal individuel qui est retenu.

Tout équipage ou compétiteur en retard ou absent à la pesée, ou dont le poids ne respecte pas les règles énoncées ci-dessus sera exclu.

Article 11 : Classification fonctionnelle

La FFA reconnaît également des rameurs para-aviron pour lesquels des compétitions spécifiques sont organisées en fonction de leur handicap.

La classification fonctionnelle permet de classifier les rameurs para-aviron selon les mêmes modalités que celles du code World Rowing :

• PR1: Bras, Épaules ;

• PR2: Tronc, Bras ;

• PR3: Jambes, Tronc, Bras :

• PR3-PD : handicap physique,

• PR3-B1, 2 ou 3 : troubles visuels,

La classification est réalisée par un expert médical et un technicien sportif agréés.

Article 12 : Épreuves hommes, femmes ou mixtes

Les femmes peuvent participer aux épreuves hommes.

Les équipages des épreuves mixtes sont constitués à parité d’hommes et de femmes.

Article 13 : Limitation des participations et des parcours des courses en ligne

1) Distance maximale des courses en ligne

• Courses J11 et J12 : 500 mètres ;

• Courses J13 et J14 : 1 000 mètres ;

• Courses J15 et J16 : 2 000 mètres ;

• Courses J17 et J18 : 2 000 mètres ;

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• Course para-aviron : 2000 mètres.

2) Nombre maximum de parcours en course en ligne par rameur et par jour

Les compétiteurs de la catégorie jeune ne peuvent réaliser, sauf en cas de course recourue, plus de deux parcours par jour, quelle que soit la distance de course.

3) Intervalle entre les courses en ligne

Pour les rameurs de la catégorie jeune, l’intervalle minimum entre deux parcours est de deux heures, quelle que soit la distance de course, sauf en cas de course recourue où l'intervalle est laissé à l'appréciation du président du jury.

Article 14 : Dispositions particulières concernant les barreurs

Le barreur est admis sans distinction de sexe, ni d'âge.

Son poids minimal est fixé à : 50 kg pour les épreuves de la catégorie jeune et à 55 kg pour toutes les autres épreuves.

Pour atteindre le poids minimal, le barreur peut disposer d’une surcharge de poids libre.

Celle-ci ne peut être constituée d’un liquide. Elle doit être placée le plus près possible du barreur.

En cas de manquement, non-conformité ou si cette surcharge n’est pas présente, l’équipage sera exclu.

La surcharge éventuelle et les équipements ou matériels portés par le barreur ne doivent en aucun cas porter atteinte à sa sécurité en cas de chavirage.

Le barreur est pesé chaque jour de compétition, habillé en tenue de compétition au plus tôt deux heures et au plus tard une heure avant la première course à laquelle il participe.

Tout barreur en retard à la pesée recevra un avertissement.

Tout barreur non pesé exclura son équipage.

Article 15 : Équipement des compétiteurs

Chaque compétiteur doit porter, d’une manière uniforme, la tenue de compétition aux couleurs de son association.

Cette tenue de compétition est composée d’une combinaison ou d’un ensemble short-maillot.

Les autres pièces de vêtements apparentes telles que les maillots sous la tenue de compétition, les collants et les couvre-chefs ne font pas partie de la tenue de compétition. Si elles sont portées, elles doivent l’être, à l’identique, par tous les membres de l’équipage exception faite pour les couvre-chefs.

Le port d’un couvre-chef est autorisé pour tout ou partie de l’équipage. Dans ce cas, ceux qui le portent doivent avoir le même. Par couvre-chef, on entend : casquette, foulard, chapeau, bandeau, etc.

En cas d’équipage mixte de clubs, les compétiteurs doivent porter la tenue de compétition de leurs associations respectives.

L’équipage sera sanctionné d’un avertissement pour toute tenue non-conforme à ces règles.

Article 16 : Équipement spécifique aux rameurs para-aviron

Les rameurs para-aviron peuvent être équipés de matériel spécifique en fonction de leur handicap. Ces équipements doivent être portés à tout moment sur l’eau (entraînement, échauffement, course, retour au calme).

Le rameur peut sangler ses mains ; dans ce cas, il doit pouvoir les dessangler avec la bouche.

(9)

CHAPITRE III BATEAUX Article 17 : Classes de bateaux

La FFA reconnaît les classes de bateaux suivantes pour les épreuves officielles :

Désignation de la classe de bateaux Code abrégé

1 rameur en couple 1x

2 rameurs en couple 2x

4 rameurs en couple sans barreur 4x

4 rameurs en couple avec barreur 4x+

4 rameurs en yolette de couple avec barreur 4Yx+

8 rameurs en couple avec barreur 8x+

2 rameurs en pointe sans barreur 2-

2 rameurs en pointe avec barreur 2+

4 rameurs en pointe sans barreur 4-

4 rameurs en pointe avec barreur 4+

4 rameurs en yolette de pointe avec barreur 4Y+

8 rameurs en pointe avec barreur 8+

Article 18 : Obligations de construction pour les bateaux et les avirons

Les bateaux et les avirons sont de construction libre. Ils doivent toutefois satisfaire aux obligations suivantes : 1) L'étrave des bateaux

Elle doit être équipée :

• D'une boule blanche d'un diamètre minimum de 4 cm, en caoutchouc durci ou en matériau équivalent, à moins que l'étrave ne soit construite d'une manière qui offre les mêmes caractéristiques de sécurité en cas d'abordage et de visibilité pour aligner les bateaux au départ et juger les arrivées ;

• D'un support permettant de fixer un numéro.

• En cas d’absence de l’un de ces équipements, l’équipage sera dans l’obligation de réparer avant embarquement.

2) Les cale-pieds ou les chaussures

Les bateaux doivent être équipés de planche de pieds ou de chaussures qui permettent au rameur de se dégager du bateau sans l'aide des mains, dans les délais les plus brefs, en libérant complètement et automatiquement ses pieds en cas de chavirage.

Lorsque le système utilisé consiste en un lacet par chaussure reliant le talon de celle-ci en bas de la planche de pieds ou au fond du bateau, chaque chaussure doit être reliée à ce système de manière indépendante au fond du bateau et le débattement du talon ne doit pas dépasser l’horizontale.

Toute non-conformité doit être réparée avant embarquement

(10)

3) La place du barreur

L'ouverture de la place prévue pour le barreur doit avoir une longueur d'au moins 70 centimètres. Elle doit être aussi large que le bateau sur une longueur d'au moins 50 centimètres. La surface intérieure de la partie fermée doit être lisse et aucun élément ne doit restreindre la largeur de la place réservée au barreur.

Une non-conformité de la place du barreur donnera lieu à l’exclusion de l’équipage.

4) Le poids du matériel

Le poids minimum des bateaux sans les avirons est fixé comme suit :

• 1 rameur en couple : 14 kg ;

• 2 rameurs en couple : 27 kg ;

• 4 rameurs en couple sans barreur : 52 kg ;

• 4 rameurs en couple avec barreur : 53 kg ;

• 4 rameurs en yolette de couple avec barreur : 65 kg ;

• 8 rameurs en couple avec barreur : 100 kg ;

• 2 rameurs en pointe sans barreur : 27 kg ;

• 2 rameurs en pointe avec barreur : 32 kg ;

• 4 rameurs en pointe sans barreur : 50 kg ;

• 4 rameurs en pointe avec barreur : 51 kg ;

• 4 rameurs en yolette de pointe avec barreur : 65 kg ;

• 8 rameurs en pointe avec barreur : 96 kg.

Ce poids comprend l’équipement d’amplification ou toute autre sorte d’équipement électronique, y compris les câbles ou fils de raccordement de tels équipements à l’intérieur du bateau, ainsi que les logements ou attaches de l’équipement électronique ou autre et des haut-parleurs fixés au bateau. Ces équipements ne font partie du poids minimum du bateau que s’ils sont fermement arrimés au bateau. Tout poids supplémentaire transporté dans le bateau pour atteindre le poids requis doit être fermement attaché au bateau ou à l’équipement indispensable décrit ci-dessus.

Tout équipage dont le bateau n’atteint pas le poids minimum indiqué ci-dessus se verra déclassé en dernière place de la course avec possibilité de continuer la compétition en utilisant un bateau au poids.

Il n'y a pas de poids minimum pour les avirons.

5) La longueur minimum des bateaux

La longueur totale minimale d'un bateau est de 7,20 mètres.

Cette longueur est mesurée de l'extrémité de la boule de la pointe avant à l'extrémité arrière du bateau en incluant éventuellement une extension fixée au bout de la coque.

Si une telle extension est utilisée, celle-ci doit être fermement fixée à l'arrière du bateau et doit être terminée par une boule identique aux boules d'étrave.

Si un bateau ne peut pas être correctement aligné parce qu'il est plus court que la dimension minimale, le starter pourra exclure l'équipage de la course.

6) Les palettes des avirons

Elles doivent présenter, sur tout leur pourtour, les épaisseurs minimales suivantes :

• Aviron de pointe : 5 mm ;

• Aviron de couple : 3 mm

Cette épaisseur est mesurée à trois millimètres du bord extérieur de la palette pour les avirons de pointe et à deux millimètres pour les avirons de couple.

(11)

Toute non-conformité observée entrainera obligation de remplacement des avirons en question.

Elles doivent être peintes d'une manière identique sur les deux faces aux couleurs de l'association, conformément aux dispositions déclarées à la FFA et agréées par elle.

Toute non-conformité pourra donner lieu à un avertissement.

7) La yolette

La yolette à quatre rameurs avec barreur est un bateau dont la longueur hors tout, barre enlevée, est inférieure ou au plus égale à 15,5 fois sa plus grande largeur mesurée à l'extérieur à 20 centimètres au- dessus du fond, compte tenu de la saillie éventuelle d'une quille.

8) Les appareils de télécommunication

La présence dans le bateau de tout appareil permettant de communiquer avec l'extérieur est interdite lors des compétitions.

9) Les produits chimiques

L'utilisation de produits chimiques appliqués sur la coque du bateau et modifiant l'état naturel de l'eau est interdite et sera sanctionnée d’une exclusion.

Article 19 : Réglementation et équipements des bateaux para-aviron

Bateaux

L’usage de bateaux aux normes World Rowing est obligatoire pour toutes les épreuves PR1 1x, PR2 1x, PR2 2x.

Dans ces catégories, le poids minimum des bateaux sans les avirons est fixé comme suit :

• 1 rameur en couple para-aviron (PR1 1x) : 24 kg ;

• 1 rameur en couple para-aviron (PR2 1x) : 22 kg ;

• 2 rameurs en couple handi-aviron (PR2 2x) : 37 kg.

Flotteurs

Pour les rameurs PR1, les 1x doivent obligatoirement être équipés de flotteurs aux standards World Rowing.

Les flotteurs doivent être fixés aux portants du bateau à une distance minimum de 60 cm du centre du flotteur au centre du bateau.

Les flotteurs sont facultatifs pour les PR2.

Sièges

Pour les rameurs PR1 : Sièges fixes avec dossiers,

Pour les rameurs PR2 : Sièges ou assises fixes, dossiers facultatifs.

Sangles

Pour les rameurs PR1, l’utilisation d’une sangle est obligatoire pour des raisons de sécurité. La sangle doit être fixée au dos du siège et placée autour du tronc du rameur.

Pour les rameurs PR2, l’utilisation de sangle est facultative.

La largeur minimale des sangles est de 50mm. Leur couleur doit être différente de celle de la tenue du rameur pour être visible. Elles sont non élastiques, sans boucle mécanique et doivent permettre une ouverture rapide d’un seul mouvement, dans le même sens pour toutes les sangles, en tirant sur la partie libre de la sangle.

(12)

Tout rameur peut utiliser des sangles supplémentaires sous réserve que celles-ci soient conformes au présent règlement.

Tout équipage non-conforme avec les équipements para-aviron énumérés ci-dessus pourra se voir refuser le départ.

CHAPITRE IV

ORGANISATION D’UNE RÉGATE Article 20 : Obligations de l'organisateur

Toute régate est organisée par une association (club affilié à la FFA, comité départemental, ligue régionale, FFA) ou par une structure agréée par la FFA.

L'organisateur doit en temps utile :

• Désigner un comité d'organisation ;

• Obtenir l'autorisation écrite de la ligue régionale lorsqu’il s’agit d’un club ou d’un comité départemental, l'inscription sur le calendrier de la ligue valant autorisation ;

• Solliciter les autorisations nécessaires auprès des pouvoirs publics ;

• Demander la désignation d'un jury au président de la commission des arbitres de la ligue ou, le cas échéant, de la FFA ;

• Prévoir un dispositif de sécurité adapté sur l'eau et à terre ;

• Communiquer un avant-programme de la régate. Sauf s’il s’agit d’une régate organisée par la FFA, cet avant-programme doit être validé préalablement par le président de la ligue régionale après avis du président de la commission régionale des arbitres ;

• S’assurer que tous les compétiteurs participant à la régate répondent aux obligations de licence et de certificat médical définies au chapitre II du présent code ;

• Diffuser publiquement les résultats de la régate à la ligue.

Le comité d'organisation doit tout mettre en œuvre pour que la compétition dont il a la charge se déroule dans les meilleures conditions de sécurité et de régularité en respectant les règlements de la FFA et, le cas échéant, le cahier des charges correspondant à la compétition qu'il organise.

Il doit, en outre, fournir les moyens de locomotion, les drapeaux, les porte-voix électriques, les signaux sonores et tout matériel et tout document nécessaires aux membres du jury.

Le responsable du comité d'organisation est en relation constante avec le président du jury, particulièrement lorsque des décisions exceptionnelles doivent être prises.

Article 21 : Obligations pour les plans d'eau des courses en ligne

Au minimum, les aménagements techniques du plan d'eau sont les suivants :

• Sur un plan d'eau ne disposant pas d'un balisage de type Albano, chaque équipage doit disposer d'un couloir de 15 mètres minimum sur toute la longueur du parcours ;

• La ligne de départ doit être exactement repérée afin que les embarcations soient alignées par l'étrave ;

• À l'intention des juges les lignes de départ et d'arrivée doivent être marquées par un fil parfaitement tendu verticalement, droit devant eux et par une marque correspondante bien visible sur la rive opposée. Deux fils (alidade) peuvent remplacer ce dispositif s'il ne peut être mis en place ;

• À l'intention des compétiteurs la ligne d'arrivée doit être matérialisée et marquée par des bouées rouges ou des drapeaux rouges placés à l’extérieur des lignes d’eau ou sur la berge, exactement sur la ligne d'arrivée sans toutefois gêner la vue des juges à l’arrivée ;

(13)

• Un signal sonore, audible par tous les compétiteurs, doit marquer le passage de la ligne d'arrivée de chaque équipage ;

• Après avoir franchi la ligne d'arrivée, les équipages doivent disposer d'un espace suffisant pour arrêter leur bateau ;

• Les plans d'utilisation du plan d'eau pour les heures d'entraînement et pour les heures de compétition doivent être affichés près des pontons d'embarquement et dans le parc à bateaux.

Un cahier des charges peut définir les caractéristiques que doivent respecter les plans d'eau suivant le niveau des courses organisées.

Article 22 : Avant-programme d'une régate

L'avant-programme doit être mis à disposition par l'organisateur au moins un mois avant la régate :

• Aux associations concernées ;

• Au président de la commission des arbitres de la ligue et aux arbitres désignés.

L'avant-programme doit, au moins, indiquer : 1) Des informations sur la régate

• Le lieu, le jour et l'heure de la régate ;

• Les catégories de compétiteurs concernées ;

• La liste et l'ordre des courses ;

• Les dispositions en cas de courses qualificatives, éventuellement le dédoublement d'une course et les conditions de ce dédoublement.

2) Des informations sur les parcours

• La longueur des parcours ;

• Le type des parcours, s'ils sont en ligne droite ou non, en eau morte ou en eau courante, et, dans ce dernier cas, la direction de la course par rapport au courant ;

• Les dispositions de balisage et de départ adoptées ;

• L’existence éventuelle d’un arbitrage par zone ;

• Le plan de circulation sur le plan d'eau à l'entraînement et en compétition et les horaires d'entraînement officiel.

3) Des informations sur les engagements et le tirage au sort

• Le mode d'engagement (Internet ou formulaire type) ;

• L'adresse et le numéro de téléphone du destinataire des inscriptions et de la correspondance ;

• La date et l'heure de la clôture des inscriptions ;

• Les modalités d'information des associations et des membres du jury concernant les engagements, le résultat du tirage au sort et l'horaire des courses ; ceux-ci doivent être portés à la connaissance des intéressés au moins 48 heures avant le début des compétitions ;

• Le lieu, le jour et l'heure du tirage au sort.

4) Des informations générales

• Le lieu et le numéro de téléphone de la permanence de l'organisation ;

• Le lieu et le numéro de téléphone de la permanence de l'organisation le jour de la régate ;

• Le lieu et l'heure de la réunion des délégués ;

• Le lieu de la pesée des barreurs et des rameurs poids légers ;

• L'emplacement du service de secours et de sauvetage ainsi que ses horaires de fonctionnement.

(14)

Article 23 : Engagements, forfait, remplacement, équipage incomplet

1) Engagements

L'association qui désire participer à une régate adresse ses engagements selon les modalités prévues à l'avant-programme.

L'inscription n'est valable que si toutes les rubriques du formulaire d'inscription sont remplies et parviennent à l'organisateur selon les modalités et dans le délai prescrit à l'avant-programme.

Un compétiteur ne peut participer à une régate que sous les couleurs d'une seule association.

Les équipages doivent être composés de compétiteurs appartenant à la même association sauf dans le cas d'équipage mixte de clubs engagé comme tel.

Un compétiteur ne peut être engagé dans plusieurs épreuves que s'il est assuré de pouvoir tenir ses engagements.

Un compétiteur engagé dans plusieurs épreuves de la régate ne prenant pas le départ de l'une de ses courses se verra refuser le départ des courses suivantes (sauf en cas d’exclusion de l’une des épreuves) et se verra éventuellement retirer le bénéfice du classement et les prix remportés dans les épreuves précédentes.

Toute non-conformité de l’équipage par rapport au programme pourra donner lieu à une exclusion.

2) Forfait

En cas de forfait, celui-ci doit être déclaré par écrit par le délégué de l'association en indiquant les motifs lors de la réunion des délégués.

Le forfait, dont les motifs ne sont pas reconnus valables par le président du Jury, est sanctionné d'une amende.

Après la réunion des délégués, seul est accepté le forfait pour raison médicale constatée par un médecin.

Dans ce cas, le forfait est déclaré par écrit par le délégué de l'association au président du jury.

3) Remplacement

Un équipage a droit au remplacement d'une partie de ses rameurs jusqu'à concurrence de la moitié et au remplacement en plus du barreur.

Le rameur engagé en un rameur en couple ne peut pas être remplacé.

Un remplacement ne peut consister en un échange de rameurs d'un équipage engagé à un autre.

Le remplacement est déclaré par écrit au président de jury lors de la réunion des délégués ou au plus tard une heure avant la première épreuve de l'équipage.

Passé ce délai, et pour les épreuves suivantes, le remplacement n'est autorisé par le président du jury que pour raison médicale constatée par un médecin.

Tout non-signalement de remplacement donnera lieu à une exclusion.

Les remplaçants des compétiteurs soumis à condition de poids doivent être pesés. S'agissant d'un équipage poids léger, le poids moyen de l'équipage est recalculé avec le poids des remplaçants.

Les remplaçants des compétiteurs soumis à des critères de participation sont soumis eux-mêmes à ces critères de participation.

4) Équipage incomplet

Un équipage incomplet ne peut pas prendre le départ.

Article 24 : Jury

Un jury veille à ce que les régates se déroulent conformément au présent code des régates.

(15)

Il est en fonction à partir d'une heure avant le début de la réunion des délégués jusqu'à la signature du procès- verbal de la régate.

1) Collaboration avec le comité d'organisation

Le bon déroulement d'une régate requiert une étroite collaboration entre le comité d'organisation et le jury.

2) Composition du jury

Outre son président, le jury se compose de membres du corps arbitral pouvant occuper les fonctions de : C

• Commission de contrôle ;

• Starter ;

• Aligneur ;

• Juge au départ ;

• Arbitre de parcours ;

• Juge à l'arrivée.

3) Missions du jury a) Président du jury

Le président du jury est responsable de l'arbitrage et veille au bon déroulement de la régate.

Il est titulaire du module président de jury.

Il donne une affectation aux membres du jury dont il supervise l'activité.

Il assure la coordination avec le comité d'organisation.

Il établit le procès-verbal de la régate.

b) Bureau du Jury

En cas de réclamation, le président du jury désigne deux arbitres qui composent avec lui le bureau du jury.

c) Commission de contrôle

La commission de contrôle a pour mission de mener les contrôles concernant les compétiteurs et le matériel.

Un des membres de cette commission en assure la direction.

Les contrôles sont menés de manière aléatoire et portent notamment sur :

• L'identité des compétiteurs ;

• Le ticket de pesée des barreurs, le poids des rameurs poids léger et des bateaux

• Le matériel utilisé ;

• La tenue des compétiteurs ;

• L'application des règles relatives à la publicité.

d) Aligneur

L'aligneur dirige les manœuvres d'alignement des bateaux.

e) Starter

Le starter donne le départ.

f) Juge au départ

Le juge au départ décide de la régularité du départ.

g) Arbitre de parcours

Les arbitres de parcours sont les responsables du parcours ou de la zone de parcours qui leur est confié.

Ils veillent à la régularité de la course ou de la partie de la course dite zone de compétence dont ils ont la charge et à la sécurité des compétiteurs.

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Ils peuvent assurer leurs fonctions depuis une embarcation ou un véhicule suivant la course ou bien encore à point fixe.

h) Juge à l'arrivée

Les juges à l'arrivée s'assurent que la course s'est déroulée correctement, établissent le classement et vérifient les tirages des courses suivantes, le cas échéant.

4) Procès-verbal de régates

Le jury se réunit au terme de la régate et établit un un procès-verbal sur le formulaire type fourni par la FFA.

Ce rapport procès-verbal, signé par le président et les membres du jury, doit être établi au plus tard 2 heures après la dernière course et transmis sous 48 heures à la ligue avec copie à la FFA en cas d'incident ou d'accident déclarés.

Dans le cas des régates organisées par la FFA, ce rapport est transmis à la FFA.

5) Sanctions

En cas de non-respect des règles du code des régates, ou de tout comportement contraire à l'article 9, tout membre du jury prend les sanctions appropriées parmi les mesures suivantes à l’exception de la disqualification qui ne pourra être prise que par le président du jury :

a) Réprimande

La réprimande est une remarque verbale sans incidence directe ou financière. La non-observation de cette réprimande entraîne l'application d'une des autres sanctions prévues.

b) Avertissement

L'avertissement est une sanction signifiant officiellement à un équipage un manquement à une règle du code des régates. Il court du moment où il a été notifié à l'équipage jusqu'à sa prochaine arrivée Un équipage recevant deux avertissements pour la même course sera exclu de l’épreuve.

c) Déclassement

Le déclassement d’un équipage consiste en la perte d’une ou plusieurs places dans la course dans laquelle cette sanction a été prononcée. Un nouveau classement est alors établi.

d) Exclusion

L’exclusion d'un équipage consiste en l'interdiction de participer à toutes les courses de l’épreuve concernée.

e) Disqualification

La disqualification d'un équipage consiste en l'interdiction pour tous les compétiteurs de cet équipage de participer à toute autre course dans la régate concernée.

Un compétiteur ou une équipe peut être disqualifié(e) pour tout engagement ou comportement faisant preuve de manquement au respect des conditions de participation, pour fraude ou tentative de fraude lors de l’épreuve et/ou toute autre raison de nature à perturber la compétition de manière significative.

Seul le président du jury peut prononcer une disqualification. En cas de faute grave, le président du jury peut saisir les instances de la ligue ou de la fédération.

f) Amende

L'amende est une sanction financière appliquée à une association. Le président du jury informe au cours de la régate le délégué des amendes appliquées à l’association qu’il représente. Il lui remet une notification à les payer dans un délai d’un mois à la fédération pour les épreuves nationales ou à la ligue dont dépend la structure organisatrice pour les autres épreuves.

S’il n’a pas pu contacter le délégué, il transmet directement à l’association concernée cette notification.

Toute amende non-payée dans ce délai est doublée et entraîne l'interdiction à l’association concernée de participer à toute régate.

(17)

En cas de faute grave, le président du jury peut saisir les instances de la ligue ou de la fédération.

Article 25 : Délégués

Chaque association doit être représentée auprès du jury et du comité d'organisation par un délégué officiel licencié à la FFA.

Le délégué est désigné lors des engagements par l'association qu'il représente.

Le délégué :

• N'est pas nécessairement un membre de l'association qu'il représente ;

• Ne peut représenter plus de deux associations ;

• Ne peut être un arbitre officiant dans la régate ;

• Doit être majeur ;

• Ne peut être un compétiteur engagé dans la régate sauf s'il s'agit d'un compétiteur membre de l'association qu'il représente. Dans ce cas, il ne peut faire état de son activité de compétiteur pour justifier à se soustraire de sa mission de délégué.

Les changements de délégué sont signalés par écrit à l'ouverture de la réunion des délégués.

Le délégué :

• Est l'interlocuteur unique de l'association ou des associations qu'il représente auprès du jury et du comité d'organisation ;

• Est tenu de participer aux réunions de délégués de la régate lors desquelles sont communiquées les informations nécessaires au bon déroulement de la régate ;

• Indique par écrit tout forfait ou changement intervenu dans la composition des équipages qu'il représente ;

• Porte à la connaissance des entraîneurs et équipages qu'il représente toutes les informations les concernant (modifications éventuelles d'horaires, compositions des courses, règles de circulation, etc.).

La mission du délégué commence à la première réunion des délégués où il doit signer un état de présence.

Sa mission prend fin 30 minutes après la dernière course des équipages qu'il représente sauf en cas de réclamation où il doit attendre la réponse apportée par le jury.

CHAPITRE V

DÉROULEMENT D’UNE RÉGATE Article 26 : Sécurité des compétiteurs

La sécurité des compétiteurs doit constituer la préoccupation principale du comité d'organisation et du jury durant la régate.

Dans tous les cas, un service de secours et de sauvetage doit être prêt à intervenir sur terre et sur l'eau pendant toute la durée de la régate et pendant les horaires officiels d'entraînement.

1) Incident, accident, malaise d'un compétiteur

Si un compétiteur tombe à l'eau, si un bateau chavire ou coule, si un compétiteur présente des signes de malaise dans le bateau durant le parcours, l'arbitre de parcours le plus proche doit s'assurer que le service de sauvetage intervient et rester près du compétiteur en difficulté jusqu'à l'intervention effective des secours.

En cas de danger immédiat, il doit tenter de porter réellement secours en intervenant lui-même dans la mesure de ses moyens.

(18)

Si l'accident se déroule sur le chemin du départ ou du retour après la course, l'arbitre le plus proche agit de la même façon.

2) Plans de circulation

Les organisateurs de régates sont tenus d'établir des plans de circulation pour sécuriser les déplacements sur l'eau.

Il doit y avoir des plans de circulation distincts pour les heures d'entraînement et pour les heures de compétitions.

Dans le cas où le champ de courses balisé serait utilisé pour l'entraînement en dehors des heures de compétition, il doit y avoir un couloir neutre entre les deux sens de circulation.

Ces plans doivent :

• Figurer dans l'avant-programme ;

• Figurer dans le programme ;

• Être affichés visiblement à proximité des pontons d'embarquement et dans le parc à bateaux.

3) Horaires d'entraînement

Pour éviter les collisions entre les bateaux se rendant au départ et ceux encore à l'entraînement, les entraînements doivent être terminés et tous les bateaux rentrés aux pontons de débarquement 30 minutes avant le départ de la première course d'une série d'épreuves et ne peuvent reprendre qu'après autorisation du Président du Jury.

Les horaires d'entraînement officiels doivent être affichés avec les plans de circulation.

4) Conditions de compétition défavorables et prévisibles à l'avance

Le déroulement de la compétition peut être modifié si les conditions atmosphériques ou autres le nécessitent.

Dans ce cas, la décision est prise par un « comité d'équité ».

La composition du comité d'équité est définie par le règlement de la compétition concernée

Par défaut, le comité d'équité est composé du président de Jury et du président du comité d'organisation.

5) Conditions de compétition devenues subitement défavorables

Le starter, l’arbitre de parcours, ou le comité d'équité, peut décider de ne pas faire donner le départ s'il a le sentiment que les conditions sont devenues dangereuses.

L'arbitre de parcours, ou le comité d'équité, peut aussi décider d'arrêter une course pendant son déroulement.

Les compétiteurs doivent alors s'arrêter immédiatement.

L'arbitre de parcours s'efforce alors de mettre les équipages en sécurité et reste près d'eux jusqu'à ce que les secours interviennent.

Article 27 : Épreuves qualificatives et règles d'attribution des couloirs

1) Épreuves qualificatives

S'il y a plus d'équipages participants que de couloirs, on a recours à un système de qualifications.

2) Attribution des couloirs

Dans le cas où il y a plus de couloirs que d'équipages engagés, les couloirs attribués en priorité sont les couloirs centraux. Par exemple, l'attribution des couloirs pour 5 équipages sur un plan d'eau qui comporte 6 couloirs se fait dans l'ordre 3, 4, 2, 5 et 1.

En règle générale, pour les courses suivant des courses qualificatives, l'attribution des couloirs tient compte des résultats de celles-ci afin que les équipages les mieux classés soient placés au centre du bassin dans

(19)

les couloirs 3 ou 4, puis 2 ou 5, et enfin 1 ou 6. Dans chacun des groupes de couloirs 3 et 4, 2 et 5, 1 et 6, le placement des équipages est fait par tirage au sort.

Article 28 : Règles générales

1) Équipement des bateaux

L'embarcation prenant le départ doit être équipée réglementairement. Dans le cas contraire, le départ lui est refusé.

Chaque équipage qui se présente au départ doit porter, sur la partie avant de son bateau, un numéro d'identification correspondant à son couloir ou à son numéro de parcours contre la montre, fourni par son association sauf indication contraire indiquée dans l'avant programme.

Le numéro du couloir attribué devra être clairement identifié sur support rigide opaque préférentiellement en chiffre blanc sur fond noir ou noir sur fond blanc. Sa taille devra être au moins de 18 cm de haut pour une épaisseur de trait de 3 cm de large.

2) Avaries

Un équipage ne peut se prévaloir d'une avarie pour demander la remise à plus tard ou l'annulation de la course.

3) Infractions aux règles de circulation

Le non-respect des règles de circulation, des horaires à l'entraînement ou pendant les compétitions est sanctionné par un avertissement.

4) Accidents matériels et/ou corporels entre équipages

Si un ou plusieurs équipages subissent un dommage matériel et/ou corporel, il incombe au jury d'établir un constat en entendant les équipages concernés.

Le jury établit ensuite un procès-verbal d'accident qui est transmis à la FFA en annexe au procès-verbal de la régate, accompagné de tous les documents jugés utiles (noms et déclarations des témoins, déclaration des associations concernées, rapports médicaux, etc.).

De leur côté, les associations des équipages accidentés doivent impérativement, adresser leur déclaration à la compagnie d'assurance auprès de laquelle ils ont souscrit un contrat.

Dans le cas où l'organisation pourrait être recherchée en responsabilité, le comité d'organisation est destinataire d'un duplicata du procès-verbal d'accident aux fins d'informer la compagnie d'assurance impliquée.

Dans le cas où l’association à laquelle appartient l'embarcation jugée responsable de l'accident ne serait pas assurée pour dommages au matériel, elle est totalement et pécuniairement responsable du remboursement des dommages au tiers.

5) Conseils aux compétiteurs depuis l'extérieur du bateau

Il est interdit de donner des indications ou conseils aux équipages en course et de les diriger au moyen d'appareils d'amplification ou de transmission depuis la terre ou un autre bateau.

Article 29 : Procédures principales

1) Signal de départ

Le départ est donné par le starter avec un drapeau ou un système de feux lumineux.

Départ avec un drapeau :

• Le drapeau rouge du starter est caché ;

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• Le starter prononce : « ATTENTION » ;

• Le starter lève ensuite son drapeau rouge ;

• Après une pause marquée et variable, le starter donne le commandement de départ en abaissant rapidement son drapeau rouge de côté et en prononçant simultanément : « PARTEZ ».

Départ avec un système de feux lumineux :

• Les deux feux sont éteints ;

• Le starter prononce : « ATTENTION » et actionne le feu rouge ;

• Après une pause marquée et variable, le starter donne le commandement de départ en actionnant le feu de départ associé à un signal sonore et à l'extinction du feu rouge.

Départ pour les rameurs déficients visuels :

• En fonction du système utilisé, après le mot « ATTENTION », le starter annonce « DRAPEAU ROUGE»

ou « FEU ROUGE» puis donne le commandement de départ associé ; 2) Observation à un équipage

Pour faire une observation à un équipage en course, l'arbitre de parcours :

• Se rapproche de lui ;

• Lève son drapeau blanc verticalement ;

• L'appelle par son nom ;

• Lui transmet l'observation.

L'observation est faite :

• Soit visuellement en montrant la direction à prendre en abaissant horizontalement son drapeau blanc dans cette direction

• Soit oralement en prononçant le terme « OBSTACLE » sans lui donner d'indication de direction si l'obstacle est en dehors de son couloir ou en lui montrant la direction à prendre si l'obstacle est dans son couloir.

3) Arrêt d'un équipage

Pour arrêter un équipage, l'arbitre de parcours :

• Se rapproche de lui ;

• Lève son drapeau blanc verticalement ;

• L'appelle par son nom ;

• L'arrête en prononçant le terme « STOP ».

4) Arrêt d'une course

Pour arrêter la course le starter ou l'arbitre de parcours :

• Fait tinter sa cloche et agite son drapeau rouge ;

• Après l'arrêt des équipages, informe les compétiteurs des motifs de l'arrêt et des procédures à suivre.

5) Validation d'une course

Pour valider une course, l'arbitre de parcours :

• Attend que tous les équipages aient passé la ligne d'arrivée ;

• Observe qu'il n'y a pas de réclamation de la part d'un équipage ;

• Montre son drapeau blanc aux compétiteurs puis aux juges à l'arrivée en le tenant à deux mains ;

• S'assure que les juges à l'arrivée ont reçu le signal en attendant leur réponse par un signal identique.

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6) Non validation d'une course

S'il y a eu un problème pendant la course et qu'il ne désire pas que le résultat soit entériné, l'arbitre de parcours montre son drapeau rouge aux juges à l'arrivée en le tenant à deux mains.

Il donne ensuite sa décision et les explications nécessaires aux équipages et aux juges à l'arrivée.

Article 30 : Règles de déroulement d'une course

1) Avant l'embarquement

Les compétiteurs

Les compétiteurs doivent respecter les points suivants :

• Vérifier que la composition de l'équipage est bien celle figurant sur le programme et qu'il est au complet ;

• Effectuer les pesées prévues par le règlement pour les barreurs et les rameurs poids léger ;

• Vérifier que leur bateau et les avirons sont équipés selon les règlements de la FFA (sécurité, numéro d'étrave, publicités, poids, …) ;

• Revêtir une tenue de compétition qui respecte les règlements de la FFA ;

• Accepter de répondre aux sollicitations des membres de la commission de contrôle concernant les points ci-dessus en ayant pris soin de pouvoir présenter dans les plus brefs délais leur licence avec photo ou, par défaut, une pièce d'identité avec photo pour justifier de leur identité.

Les membres de la commission de contrôle à la pesée

Avant de commencer la pesée, les membres de la commission de contrôle vérifient le matériel de pesage.

Lors de la pesée du barreur, les membres de la commission de contrôle :

• Contrôlent l'horaire de la course concernée ;

• Contrôlent l'identité du barreur ;

• Pèsent le barreur seul en tenue de compétition ;

• Pèsent le barreur avec sa surcharge ;

• Pèsent la surcharge seule ;

• Renseignent la fiche du barreur et son ticket de pesée ;

Lors de la pesée de rameur poids léger, les membres de la commission de contrôle :

• Contrôlent l'horaire de la course concernée ;

• Contrôlent l'identité du rameur ;

• Pèsent chaque rameur individuellement en tenue de compétition ;

• Calculent la moyenne de l'équipage s'il y a lieu ;

• Renseignent la fiche de l’équipage sur laquelle doit figurer le poids de chaque rameur individuellement et le poids moyen de l’équipage ;

• Renvoient le cas échéant les équipages ne satisfaisant pas aux poids exigés pour une pesée ultérieure.

Les pesées sont effectuées dans l'ordre d'arrivée des barreurs ou rameurs. Si plusieurs rameurs ou barreurs se présentent en même temps, l'ordre de passage est le suivant :

• Par ordre des courses ;

• Dans la même course, par ordre des lignes d'eau.

2) Au ponton d'embarquement Les compétiteurs

Les compétiteurs doivent répondre à toute sollicitation des membres de la commission de contrôle.

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Les membres de la commission de contrôle

• Vérifient de manière aléatoire :

• Les fiches de pesée des compétiteurs et les surcharges éventuelles des barreurs ;

• L’identité des membres de l’équipage par le contrôle des licences ou, par défaut, d'une pièce d'identité en cours de validité ;

• La conformité du bateau, des avirons et de la publicité ;

• La tenue de compétition des rameurs et barreurs ;

• Peuvent noter les équipages qui ont embarqué ;

• Peuvent autoriser l’embarquement des équipages en fonction du programme des courses.

Si un bateau contrôlé n'est pas conforme, les membres de la commission de contrôle n'autorisent pas l'équipage à embarquer. Ils demandent à l'équipage de libérer le ponton d'embarquement et de retourner au parc à bateau pour mise en conformité, à moins que celle-ci puisse être faite sur place dans un délai très court.

3) Sur le chemin du départ Les compétiteurs

Sur le chemin du départ, les compétiteurs :

• Doivent respecter les règles de circulation ;

• Doivent s'arrêter à l'approche d'une course et ne reprendre leur route que lorsque le dernier équipage est passé ;

• Ne doivent pas accompagner une course sur tout ou partie du parcours, même en dehors du balisage ;

• Ne doivent pénétrer sur le champ de course que lorsque le starter leur en a donné l'autorisation et en suivant les règles de circulation prévues à cet effet.

Les arbitres de parcours

Sur le chemin du départ, et une fois dans leur zone de compétence, les arbitres de parcours doivent :

• Vérifier la conformité du champ de course et avertir le plus tôt possible le président du jury et le comité d'organisation en cas de problème ;

• Surveiller le trafic des équipages et éventuellement intervenir pour faire respecter les règles de circulation ;

• Remplacer un arbitre dont le bateau serait en panne ou qui serait arrêté pour porter assistance à un équipage en difficulté ;

• Porter assistance à tout équipage en difficulté, sur le champ de course ou en dehors du champ de courses ;

• Respecter les consignes de circulation données par le président du jury et veiller particulièrement à ne pas créer de vagues qui pourraient perturber les équipages en course.

4) Au départ

a) Avant l'appel « DEUX MINUTES » Les compétiteurs

Deux minutes avant l’heure fixée pour le départ, les équipages doivent se trouver accrochés à leur ponton de départ ou sous les ordres du starter en cas de départ non tenu.

Le starter annonce cette heure limite par les mots « DEUX MINUTES ».

Le starter

Si l'écart de temps entre les courses est suffisant, le starter annonce le temps restant avant le départ toutes les minutes à partir de cinq minutes avant le départ.

(23)

Lorsque les équipages se présentent, il doit vérifier leur numéro d'étrave et éventuellement le faire changer ou retirer s'il est incorrect.

Si le champ de courses est libre, il autorise les équipages à pénétrer sur le champ de courses en leur précisant leur couloir.

Le starter doit adresser un avertissement à l'équipage qui se présente en retard au départ (après l'annonce

« DEUX MINUTES ») sauf en cas de raison valable dont il aurait été averti préalablement.

b) Après l'appel « DEUX MINUTES » Les compétiteurs

Après l'annonce « DEUX MINUTES », les équipages se trouvent officiellement sous les ordres du starter.

Tout retard se verra sanctionné d’un avertissement

Cette annonce constitue une instruction pour les compétiteurs afin de se préparer à la course (enlever les vêtements superflus, contrôler l'équipement, etc.).

Les équipages doivent être prêts à prendre le départ dans cette période de deux minutes.

Les compétiteurs doivent s'assurer de l'orientation de leur bateau dans l'axe du couloir. Chaque équipage est responsable à la fois d'avoir son bateau en ligne et d'être prêt à prendre le départ à la fin de l'appel.

En cas de départ non tenu, les compétiteurs doivent être particulièrement vigilants aux injonctions données par l'aligneur et obéir immédiatement.

L'aligneur

Il aligne les bateaux. Il vérifie que les boules d'étraves sont parfaitement alignées sur la ligne de départ.

L’aligneur procède à l'alignement des bateaux en donnant des indications aux teneurs de bateaux ou directement aux équipages. Il peut commencer dès que les équipages se présentent au départ, et peut continuer l’alignement même lorsque l'appel a commencé.

Le juge de départ

Après l'annonce « DEUX MINUTES », le juge de départ informe le starter de l'alignement des bateaux au moyen d'un drapeau blanc.

Tant que les bateaux ne sont pas alignés, il cache le drapeau blanc.

Quand les bateaux sont exactement alignés, il montre le drapeau blanc.

Si après cela, les bateaux ne sont plus alignés, il cache de nouveau le drapeau blanc et ainsi de suite.

Le starter

Après l'annonce des « DEUX MINUTES », le starter observe les équipages et fait les remarques qui s'imposent concernant leur tenue si nécessaire.

Il informe les équipages qui auraient reçu un avertissement pour quelque raison que ce soit en les appelant par leur nom, en leur donnant les motifs de l'avertissement et en veillant à ce que le teneur de bateau installe une marque d'avertissement près du bateau concerné.

Il doit vérifier qu'un arbitre de parcours soit prêt, que le champ de course soit dégagé et que nul élément extérieur ne soit susceptible de rendre le départ inéquitable.

Il doit être attentif au signal visuel du juge de départ.

c) Commandement de départ – Procédure de départ normal Le starter

Lorsque le juge de départ a montré le drapeau blanc, le starter procède à un appel en annonçant, dans l'ordre des couloirs, le nom de chacun des groupements sportifs.

(24)

Il ne se préoccupe pas des équipages qui indiqueraient par un bras levé qu'ils ne sont pas prêts ou que leur bateau n'est pas dans l’axe. Cependant, dans le cas d'un bassin non équipé d'une tour de départ, le starter peut décider, à condition d'en avertir les équipages, de tenir compte des bras levés.

Il continue l'appel, même si le drapeau blanc du juge de départ est caché.

Après avoir procédé à l'appel du dernier équipage, et s'être assuré que le juge au départ montre son drapeau blanc, le starter donne le commandement de départ.

Si le drapeau blanc du juge au départ n'est pas visible, le starter attend avant de donner le départ que le juge de départ montre de nouveau le drapeau blanc. Si l'attente est trop longue, il reprend la procédure au début de l'appel.

Dès qu'il a donné le commandement de départ, le starter doit regarder le juge de départ pour connaître sa décision concernant la régularité du départ.

L'aligneur

Pendant l'appel, l'aligneur continue le cas échéant son travail d'alignement.

Le juge de départ

Pendant l'appel, le juge de départ doit observer l'alignement des bateaux et le cas échéant, cacher le drapeau blanc si les bateaux ne sont plus alignés.

Au moment du départ, il doit observer si un ou plusieurs équipages réalisent un faux départ. Si le départ est jugé correct, il laisse le drapeau blanc visible pendant au moins 15 secondes.

S'il estime qu'un équipage a provoqué un faux départ, il cache rapidement le drapeau blanc et montre le drapeau rouge.

Le juge de départ est le seul membre du jury habilité à décider de la régularité ou non d'un départ.

Les compétiteurs

Dès le début de l'appel, les équipages doivent s'assurer de l'orientation de leur bateau dans l'axe de leur couloir. Chaque équipage est responsable à la fois d'avoir son bateau aligné et d'être prêt à prendre le départ à la fin de l'appel.

d) Commandement de départ – Procédure de départ rapide

Ce mode de commandement de départ est utilisé à l'appréciation du starter. Il doit en informer les équipages.

Après s'être assuré que le juge au départ a son drapeau blanc levé, le starter prononce les termes « DÉPART RAPIDE », et donne le commandement de départ.

Dès qu'il a donné le commandement de départ, le starter doit regarder le juge de départ pour connaître sa décision concernant la régularité du départ.

e) Cumul de fonction des juges

Lors de certaines compétitions sur des champs de courses peu équipés, les fonctions d'aligneur et de juge de départ peuvent être confondues.

Il peut en être de même avec les fonctions de starter et d'arbitre de parcours.

f) Faux départ

Un équipage commet un faux départ quand il franchit la ligne de départ avant que le départ ait été donné.

Si plusieurs équipages franchissent la ligne de départ avant que le départ ait été donné, le juge de départ détermine lesquels ont effectivement commis le faux départ.

Un équipage qui commet un faux départ est sanctionné d'un avertissement.

Un équipage qui commet deux faux départs, ou refuse de prendre un second départ, sera exclu.

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Le juge de départ

S'il dispose d'un contrôle vidéo, après avoir montré le drapeau rouge et que la course ait été arrêtée, le juge de départ :

• Vérifie la réalité du faux départ ;

• Attribue les responsabilités du faux départ ;

• Fait connaître sa décision au starter en précisant le nom et le numéro d'étrave du ou des équipages fautifs.

Si le contrôle ne confirme pas le faux départ, il annonce au starter qu'il n'y a pas de faux départ.

S'il ne dispose pas d'un contrôle vidéo, le juge de départ fait connaître sa décision au starter en précisant le nom et le numéro d'étrave du ou des équipages fautifs.

Le starter

Après avoir donné le commandement de départ, le starter regarde le juge de départ. Si le juge de départ montre un drapeau rouge, le starter :

• Arrête la course ;

• Rappelle les équipages à leur ponton de départ ou sous ses ordres en arrière du couloir de départ s'il n'y a pas de départ tenu ;

• S'informe des décisions du juge de départ ;

• Informe les équipages fautifs en les appelant par leur nom et en leur indiquant qu'ils reçoivent un avertissement ;

• Vérifie que les teneurs de bateau installent une marque d'avertissement près des bateaux avertis ;

• S'il n'y a pas de faux départ, informe les équipages en prononçant les termes : « PAS DE FAUX DÉPART – PAS D’AVERTISSEMENT » ;

• Peut donner un avertissement aux équipages qui ont tardé à s'arrêter ou à revenir se mettre sous ses ordres ;

• Exclut un équipage qui a reçu un deuxième avertissement et lui demande de quitter le champ de course en lui indiquant quand et comment rejoindre le parc à bateaux ;

• Exclut tout équipage qui refuse un second départ.

L'arbitre de parcours

Si le starter tarde à agir lorsque le juge de départ a montré un drapeau rouge, l'arbitre de parcours peut arrêter la course lui-même. Dans le cas d’un arbitrage par zone, l’arbitre de parcours concerné est l’arbitre de parcours de la zone de départ.

Les compétiteurs

Lorsque le starter ou l'arbitre de parcours fait tinter sa cloche et agite son drapeau rouge, les rameurs doivent s'arrêter immédiatement et rejoindre leur ponton de départ ou revenir se mettre sous les ordres du starter s'il n'y a pas de départ tenu.

Ils peuvent recevoir un avertissement s'ils ne s'arrêtent pas ou tardent à rejoindre le départ.

S'ils ont reçu deux avertissements, les compétiteurs sont exclus. Ils doivent alors quitter le champ de courses et rejoindre le parc à bateau en suivant les indications du starter.

g) Arrêt de la course (autre que le faux départ)

Le starter ou l'arbitre de parcours peuvent arrêter la course s'ils estiment que des conditions extérieures ont rendu le départ inéquitable entre les concurrents (par exemple les vagues d'un autre bateau ou tout autre incident extérieur).

Dans ce cas, ils suivent la même procédure que lors d'un faux départ et doivent avertir les équipages des raisons de l'arrêt avant de donner un nouveau départ.

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