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Texte : Aurélie Businelli : Aurélie Businelli : Aurélie Businelli : Aurélie Businelli, , , , professeur des Ecoles professeur des Ecoles professeur des Ecoles professeur des Ecoles....

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Documents : : : : Jean Jean Jean----Pierre Jean Pierre Pierre Pierre Geslin Geslin Geslin, Geslin , , , professeur d’IUFM

professeur d’IUFM professeur d’IUFM professeur d’IUFM....

Quel projet mettre en place en classe afin…

1. que les enfants soient réellement sensibilisés à leurs besoins personnels de sommeil ?

2. qu’ils prennent ensuite en compte les règles que nous

aurons construites ensemble ?

(2)

Lors de notre stage de pré professionnalisation de licence en GS/CP à Asnières sur Oise dans la classe de madame SAMSON Martine, nous avons remarqué que de nombreux enfants étaient fatigués le matin. Ce manque de sommeil évident pouvait pour certains jouer sur leur comportement (manque de concentration, agressivité….) ou sur les apprentissages (difficultés liées au manque chronique d’attention).

A l’époque, nous effectuions mon stage tous les

samedis matins et nous avions plus particulièrement mis en cause l’effet fin de semaine avec accumulation d’une dette de sommeil.

En PE1, à Cergy Pontoise, l’année suivante, nous avons eu la chance de suivre deux stages de pratiques accompagnées à GONESSE (l’un en TPS/PS dans la classe de madame MONOT Françoise, l’autre en CM2 dans la classe de monsieur TOUSSAINT Eric). Durant ces deux stages, effectués sur trois semaines, nous avons remarqué que les enfants n’étaient pas seulement fatigués le samedi matin, mais aussi, les autres jours de la semaine… Que se soit pour les petits et les grands, le manque de sommeil avait de nombreuses répercutions sur le comportement et les apprentissages.

En 2ème année, lors du stage plongeon et du stage de pratique accompagnée, effectués au groupe scolaire des Frères Lumières à Montmagny, dans les classes de MS/GS de madame COCHELIN Fabienne et de monsieur HUA Jérémy, nous avons pu observer le même phénomène.

Il nous apparaît en conséquence primordial de tenter de remédier aux difficultés liées au manque de sommeil dont différentes études font apparaître qu’il est source d’échecs scolaires. C’est ce qui nous conduit à mener une réflexion dans ce domaine.

Nous nous posons en priorité les deux questions suivantes :

Quel projet mettre en place en classe afin…

1. que les enfants soient réellement sensibilisés à leurs besoins

personnels de sommeil ? 2. qu’ils prennent ensuite en

compte les règles que nous

aurons construites ensemble ?

Dessin :

www.kazibao.net/.../kidzone/echo/somm eil.shtml

(3)

Cette formulation, se décompose, nous semble t-il ainsi : I- Réflexion théorique :

A) Quels sont les rôles du sommeil.

A1) Présentation d’un hypnogramme d’enfant par comparaison avec celui d’un adulte.

A2) Rôles du sommeil lent profond : - Récupération de la fatigue physique.

- Production d’hormone de croissance.

A3) Rôles du sommeil paradoxal :

- Rôle psychanalytique : digestion des conflits lointains et récents.

- Rôle dans l’apprentissage : passage de la

mémoire à court terme à la mémoire à long terme.

- Rôle dans la motivation.

B) Les enfants arrive fatigués à l’école.

B1) Pourquoi ?

Il s’agit d’abord d’identifier les besoins de sommeil en fonction de leur âge puis de repérer les raisons de leurs manques de sommeil.

B2) Conséquences : Irritabilité accrue.

Troubles de l’attention, difficultés de concentration.

Besoin constant de bouger (instabilité motrice).

Augmentation de la suggestibilité : l’enfant (ou l’adulte…) obéit à des sollicitations ou des ordres qu'il ne n’accepterait pas en temps normal.

Difficultés à se projeter dans l’avenir, à faire des projets.

Sensation de froid et accroissement de la prise de nourriture (hyperphagie).

B3) Que faire ?

- Pour diminuer la fatigue.

- Pour faire avec, en prenant en compte cette situation dans la mise en place des rythmes.

- La place de la sieste au cycle 1.

* Se rappeler que la sieste est physiologique chez les moins de 4 ans et que rares sont les enfants qui n’en éprouvent plus le besoin. Il faut néanmoins prendre en compte et respecter les exceptions.

* Chez les 4-6 ans : certains n’ont plus envie ou n’ont plus besoin de dormir. Proposer sans imposer.

www.centreacsa.com/humour/photos.asp.

(4)

Comparaison des hypnogrammes d’un enfant et d’un jeune adulte :

« Pour analyser le sommeil, on utilise un électroencéphalogramme. C'est un appareil qui enregistre l'activité du cerveau. Le cerveau est constitué de cellules nerveuses (les neurones) qui sont reliées entre elles comme dans un circuit électrique. On pose des électrodes sur la tête du dormeur pour analyser son activité cérébrale. Grâce aux électrodes, l'activité électrique se transforme en signaux qui s'inscrivent sur un papier déroulant. Pour une nuit entière, il faudra utiliser un rouleau de 430 mètres. C'est grâce à cet appareil qu'on a pu identifier les différentes phases du sommeil ». mina3 kid@kazibao.net

Présence de stade 4 toute la nuit.

Stade 4 seulement en début de nuit.

(5)

II Partie pratique 1 :

Comment pourrions-nous sensibiliser les enfants à leurs besoins de dormir ? ou encore… quelle projet de classe, dans le cadre d’une éducation à la santé, peut-il permettre la sensibilisation des enfants à leurs besoins de sommeil… sans tenir de discours : « C’est pas bien », « faut pas »… mais en permettant une véritable prise de conscience.

II Partie pratique 2 :

Comment faire pour que les actions mises en place fassent évoluer leur comportement ? Il s’agit aussi de resituer cette volonté d’action, cette réflexion et ces pratiques pédagogiques dans le cadre des programmes et textes officiels et dans celui les documents d’application.

Programmes :

Cycle 1 : dans le chapitre « Découverte du corps et sensibilisation aux problèmes d’hygiène et de santé » :

« Chaque jour et de manière très concrète, dans le respect des habitudes culturelles de chacun, on apprend à satisfaire aux règles élémentaires d’hygiène :

- du corps : lavage des mains ;

- des locaux : remise en ordre, maintien de la propreté ;

- de l’alimentation : régularité des repas, composition des menus ».

Rien n’empêche dans le cadre des règles d’hygiène de s’intéresser également au sommeil.

Cycle 2 : dans le chapitre « Les manifestations de la vie chez l’enfant » :

« Il s’agit de faire prendre conscience à l’enfant de certaines caractéristiques de son corps afin d’introduire quelques règles d’hygiène :

- le corps de l’enfant : les cinq sens, les mouvements (rôle du squelette et des articulations), la croissance, les dents, l’alimentation ;

- importance des règles de vie et d’hygiène : habitudes quotidiennes de propreté, d’alimentation, de sommeil ».

Cycle 3 : dans le chapitre « Le corps humain et l’éducation à la santé » :

« L’éducation à la santé est liée à la découverte du fonctionnement du corps en privilégiant les conditions de maintien du corps en bonne santé » : l’hygiène du sommeil peut s’inscrire à ce niveau…

L’éducation à la santé a évolué dans ses démarches. Résolument, elle se propose aujourd’hui de partir des représentations des enfants, des questions qu’ils se posent réellement, de les mettre en situation de recherche afin qu’ils découvrent eux mêmes les raisons qui doivent les conduire à modifier leurs pratiques : qu’ils se construisent les connaissances nécessaires pour qu’ils adoptent des comportements raisonnés en matière de santé. Ainsi, l’enseignant espère voir évoluer les comportements tout en laissant l’enfant libre de ses propres choix. Il s’agit que l’enfant donne du sens à ses actes. L’éducation à la santé rénovée participe activement à la formation du futur citoyen.

L’éducation à la santé passe par une démarche de recherche, active, responsabilisante qui s’inscrit dans le cadre d’un projet commun enseignant - enfants : définir ensemble ce que l’on projette de réaliser, gérer ensemble la situation et l’évaluer en commun les productions.

Nous avions choisi de travailler le sujet en cycle 1 ou en cycle 2 (si possible alors au CE1), périodes qui m’apparaissent idéales pour mettre en place des apprentissages de cet ordre. Si on apprend tôt des règles d’hygiène simples, on accroît la probabilité de les retrouver plus tard.

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Nous aurions pu également choisir le cycle 3 mais les attitudes qui apparaissent importantes à construire avec les enfants seraient alors d’introduction tardive et les mauvaises habitudes déjà ancrées.

Ce projet s’appuie sur les sciences biologiques et l’éducation à la santé, mais constitue aussi une situation de mobilisation et de production dans d’autres disciplines.

Séance 1 :

Séance de découverte et de mise en place d’une PROBLEMATIQUE émission D’HYPOTHESES.

Introduction de la séance de découverte :

• Première possibilité au cycle 1 afin d’obtenir des indices sur leur approche du sommeil : observation d’images présentant divers comportements d’enfants face au sommeil (expression des représentations collectivement ou en atelier) puis remise d’un "questionnaire" illustré permettant de déterminer les conceptions individuelles (en atelier). Voir pages 7 et 8.

Aux cycles 1 et au cycle 2 on peut également introduire la séance par la lecture d’un livre de littérature de jeunesse ou d’un conte traitant du thème du sommeil…

Lecture par l’enseignant de l’histoire puis échange qui devrait permettre de répondre aux questions suivantes : « De quoi cela parle t-il ? », « Que nous apprend l’histoire ? », « Que savons-nous à propos du sommeil ? », « Quelles sont nos réactions... », « Avez-vous des questions ? » « Comment pourrait-on trouver les réponses ? ».

Au cycle 2, au tableau ou sur affiche les enfants notent eux mêmes : 1. Leurs représentations (… collecter les représentations initiales).

2. Ce que le texte leur a appris.

3. Leurs questions et leurs hypothèses de réponses.

Ainsi se mettra en place une démarche de recherche du type de celle présentée par nos professeurs de sciences de l’an passé. Les enfants rassemblent les questions proches (à l’aide de craies de couleurs ou de feutres de couleurs par exemple) afin de faire surgir les problèmes.

4. Répartition des problèmes entre les groupes/équipes d’enfants.

Dessin de Volker-Theinhardt

(7)

Séance 2 : 1

ère

séquence de recherche :

CYCLE 1 : Nounours arrive tout couvert de pansements à l’école…

Il est tombé dans l’escalier car il n’avait pas assez dormi. Les échanges peuvent amener à se poser 5 questions : Comment savoir si on a sommeil ? (Le mime peut être utilisé). Ce qu'il ne faut pas faire le soir pour bien dormir… Ce qu'il faut faire avant de se coucher… Pourquoi se

réveille-t-on souvent la nuit ? (Echange concernant les petits troubles du sommeil. Le document : « Les petits accidents de la nuit » peut alors être utilisé). Comment bien se lever ?

… Voir page 9.

CYCLE 2 : Rappel de ce qui a été vu précédemment, relecture des affiches de problématique et hypothèses… moment de lecture…

On se demande ensuite comment on pourrait trouver les réponses aux questions posées.

Comment, à partir de quels supports, quels outils ? Il s’agit d’essayer de faire réfléchir les enfants sur une démarche.

Recherche par observations, éventuellement par expérimentation, par recherches documentaires et par enquêtes. Les recherches documentaires peuvent se faire sur différents supports : livres et Internet si l’école le possède.

Le travail peut être mené en "groupes" ou "équipes" selon deux possibilités :

Soit chaque équipe (= groupe hétérogène et fixe) travaille sur un problème particulier, un point que l’on veut rechercher. Chaque équipe expose ensuite ce qu’elle a trouvé aux autres.

Soit tous les groupes (= homogènes et fixes) travaillent simultanément sur le même problème. Il y aura donc confrontation à la fin et présentation réciproque des enfants.

On essayera de mettre en place les apprentissages suivants :

o Rythmicité du sommeil au cycle 2. Petit train du sommeil (sans vraiment entrer dans les détails) : voir page 11. Il faut que les enfants comprennent qu’il est nécessaire de prendre le train quand il le faut sinon il faut attendre.

o Nous introduirons les notions de : « sommeil pour récupérer et grandir » et « sommeil pour apprendre » (l’une des fonctions du rêve) ». Ceci revient à mener un travail sur les rôles du sommeil : voir document de recherche page 10.

o Montrer que tous les enfants n’ont pas le même besoin de dormir : petits et gros dormeurs, lève tôt et lève tard… mais qu’il est nécessaire de respecter ses propres besoins…

o ….

Séance 3 : 2

ème

séquence de recherche

Au cycle 1 : Ici seront plus particulièrement reprises les réponses aux questions du type : Qu’est ce qui aide quand on veut s’endormir et qu’est ce qui empêche de dormir ? : Réalisation d’affiches pour Nounours... qui ne dormant pas assez à peu de mémoire…

C’est sûrement la partie où les enfants auront le plus d’idées mais c’est une partie assez difficile car il n’y pas de solution miracle et car il ne s’agit pas de culpabiliser l’enfant ou ses

parents. Tout au long de la séance, il faudra essayer de montrer que ce ne sont que des possibilités intéressantes et utiles.

Les 2 documents « De quoi as-tu besoin pour dormir ? » (1) et (2) peuvent être découpés et employés dans la réalisation des affiches…

Phase de bilan des informations : on relit les affiches pour Nounours (synthèse).

Au cycle 2 : Les enfants se présentent les résultats de leurs recherches par équipes puis phase de bilan et de synthèse.

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Séances 4, 5 (et peut-être 6) : réalisations…

Comment faire pour qu’ensuite les enfants prennent en compte les règles que nous aurons construites ensemble ?

… Diverses recherches françaises, canadiennes, suisses ont montré que lorsque les enfants deviennent acteurs de santé vis à vis d’autres enfants, ils intègrent les règles de conduite qu’ils présentent.

L’idée est qu’ils se demandent « comment pourrait-on expliquer aux autres élèves ou aux parents ce que nous avons appris ? »... « Définir ce que l’on voudrait dire aux autres afin qu’ils sachent eux aussi »… Avoir le projet de faire quelque chose "pour" les autres.

… Lorsque l’enfant s’investit dans une démarche de prévention vis à vis des autres, il se protège lui-même.

On détermine, si ce n’est déjà pas fait, le type de support qui véhiculera l’information.

• Écussons faciles et transportables où l’on notera ce qui paraît nécessaire : conseils et connaissances au cycle 1.

• Scénettes à présenter à une classe d’âge inférieure de 1 an à celle des enfants au cycle 2.

• Petite exposition de nos productions au cycle 2.

On commence la réalisation qui conduira au cycle 2 à une production d’écrits nécessaires.

Il faudra sans doute illustrer les productions afin de les rendre attractives (arts visuels).

Si possible, les scénettes seront proposées à la classe voisine lors de la séquence 6.

Séance 7 (évaluation) :

Les productions destinées aux élèves des autres classes et aux parents constitueront déjà une évaluation

Nous souhaitons également réaliser une évaluation des connaissances sous forme :

* De repérage, dans des dessins présentant des comportements, d’erreurs d’attitudes par rapport au sommeil.

* Si nous avions travaillé sur le cycle 3 : un petit questionnaire simple reprenant l’essentiel de notre support d’information aurait pu être utilisé.

Se pose alors le problème des comportements réels ultérieurs par rapport au sommeil, que nous ne pouvons évaluer directement. Nous envisageons d’observer les attitudes des enfants (attention, comportements) après la séquence afin de mener une

comparaison par rapport à la situation antérieure même si cela est peut-être trop ambitieux.

Nous pouvons également observer, grâce à un questionnaire illustré si leurs représentations par rapport au sommeil ont évolué.

(9)

Cycle 1 : Même les animaux dorment…

Un gorille en sommeil.

Photographie Sally Zalewski

Un chat qui dort.

(10)

Cycle 1. Comment dors-tu ?

1. Aimes-tu dormir ?

2. Comment t’endors-tu ?

* Après la télévision tard le soir ?

* Après le repas et la lecture d’une

histoire ?

3. Pour mieux dormir… câlin, nounours et coucouche (=

doudou)…

Fais-tu des beaux rêves ou des cauchemars ?

Es-tu fatigué quand tu te réveilles le matin ?

* Déjeunes-tu le matin ?

* Cours-tu pour te préparer le matin, sans prendre le temps de déjeuner ? Es-tu fatigué en classe ou en pleine forme ?

Dessins de Volker-Theinhardt extraits de « Vive le sommeil » de Jeannette Bouton et Catherine Dolto- Tolich et retravailllés un à un. Phase d’expression des représentations individuelles.

Document Jean-Pierre Geslin.

(11)

CYCLE 1 séances 2 et 3 : Séance 2 :

Nounours arrive tout couvert de pansements à l’école…

il est tombé dans l’escalier car il n’avait pas assez dormi.

Quels conseils pourriez-vous lui donner pour mieux dormir ? Ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire…

Les réponses devraient tourner autour des 5 points du tableau suivant.

Séance 3 :

Suite à cette séquence orale, les enfants pourraient ensuite réaliser des affiches (en collant des images) « car nounours a peu de mémoire… c’est normal lorsqu’on ne dort pas assez… ».

1. Comment savoir si on a sommeil ?

2. Ce qu'il ne faut pas faire le soir pour bien dormir…

NON :

3. Ce qu'il faut faire avant de se coucher…

OUI :

Regarder la télévision ou des films (en particulier de bagarre ou d’horreur).

Jouer à des jeux vidéo : Playstation, Nintendo, Sega...

Trop manger.

Boire un sirop pour dormir (sauf si c’est le médecin qui l’a dit).

S’énerver et crier. Se bagarrer avec ses frères et sœurs.

Boire du Coca ou de l’Ice tea ou même du jus d’orange.

Se brosser les dents.

Faire le dernier pipi de la journée.

Lire une histoire.

Ecouter une musique douce.

Faire un gros câlin et plein de bisous.

Avoir son nounours et/ou son doudou.

Une veilleuse allumée.

Se coucher tous les soirs à la même heure.

4. Pourquoi se réveille-t-on souvent la nuit ?

5. Comment bien se lever ?

Les yeux piquent, on a besoin de les frotter.

Les paupières deviennent lourdes et se ferment.

La vue se trouble.

On bâille...

On se sent tout mou.

On a besoin de s’allonger ou de soutenir sa tête.

On traîne les pieds en marchant.

On a froid.

La lumière nous dérange.

La maison ou la rue est trop bruyante.

Tu as peur de te retrouver seul dans le noir.

Tu fais des cauchemars.

Tu as fait pipi au lit.

Tu as des soucis.

Essayer de s'éveiller seul, grâce à des petits bruits dans la maison qui font sortir du sommeil lorsqu'il est très léger.

Pas au dernier moment.

Prendre le temps du petit déjeuner.

(12)

A quoi sert le sommeil ?

I- Le sommeil profond nous permet de grandir et de

nous réparer :

C’est pendant le sommeil le plus profond que nous fabriquons le produit (appelé

« l’hormone de croissance ») qui nous permet :

* de grandir

* et de nous réparer quand nous nous sommes blessés.

Si notre nuit est trop courte, nous ne fabriquons pas assez de produit et alors nous grandissons moins et nous cicatrisons mal.

II- Le moment du sommeil appelé « rêves » nous permet de mieux nous rappeler et de nous sentir mieux :

Nos rêves servent à deux choses :

1. Ils nous permettent de mieux nous souvenir de ce que nous avons appris durant la journée = ils aident notre mémoire.

2. Ils nous aident à mieux supporter tout ce qui nous a rendu triste.

Si nous ne dormons pas assez, nous réussirons moins bien en classe et nous nous sentirons moins en forme.

Conclusion : pour bien grandir, pour être en bonne santé, pour bien travailler en classe et pour être heureux, il faut bien dormir le temps qu’il nous faut.

Document Jean-Pierre Geslin, pour les cycles 2 et 3.

(13)

Cycle 2 : Le petit train du sommeil chez l’enfant :

Attention…

Chez l’enfant, le dernier cycle peut ne comporter que du sommeil paradoxal (rêve) : que des wagons rouges.

Chez l’adulte, le sommeil profond (wagons verts) n’existe que dans les 2 premiers cycles.

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De quoi as-tu besoin pour dormir ? (1)

Une poupée Un verre d’eau La porte de ta

chambre ouverte

Des petits jouets.

Une coucouche.

Un pyjama.

Un câlin Une histoire. Une veilleuse allumée.

Ton pouce.

Un nounours. La télévision.

Une console de jeux. Un petit pot de chambre.

Du coca.

Document Jean-Pierre Geslin.

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De quoi as-tu besoin pour dormir ? (2)

Un nounours. Du jus d’orange. Plein de gâteau.

Pas de bruits. Un doudou. Une chemise de nuit.

Plein de bisous. Une musique douce. Un oreiller.

Faire pipi avant de se coucher. Se brosser les dents. Se disputer ou se bagarrer.

Se coucher tous les soirs à la même heure.

Jouer à un jeu vidéo.

Des bonbons.

Document Jean-Pierre Geslin.

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Cycle 1 - Les petits accidents de la nuit :

Le pipi au lit.

La terreur nocturne.

Etre somnambule.

Le cauchemar.

Le pipi au lit de Lili :

Texte de Patricia Berreby, illustrations de Florence Langlois. Editions Casterman, 2003.

- Moi Lili, j’ai un truc contre le pipi au lit ! Tu veux connaître mon secret ?

- D’abord, je ne bois jamais l’eau de mon gobelet quand je me lave les dents !

- Ensuite, je n’oublie jamais de faire pipi avant d’aller au lit ! Hé, c’est moi la prem’s !

- Puis j’installe un petit pot sur mon tapis fleuri (on ne sait jamais…). C’est le mien le plus joli, tralali ! - Et enfin je récite ma formule magique fantastique :

« Pipipo papilili, papilili boli ».

- Tu veux répéter avec moi ? " Pipipo papilili, papilili boli "… "Pipipo papilili, papilili boli" … - Et si au réveil, il y a un petit pipi au lit, c’est sans doute… un accident de magie !

- Voilà, tu sais tout… Et maintenant qui va me faire mille bisous ? A demain, p’tit doudou !

(17)

Cycle 1… Comptine :

Ce soir, sous mon édredon,

je n'arrive pas à dormir pour de bon ! Alors, je compte les petits moutons.

Un, deux, trois… ils font tous des bonds

quatre, cinq, six… et jouent à saute-mouton, sept, huit, neuf, je ne dors toujours pas pour de bon !

Ce soir, sous mon édredon,

je n'arrive pas à dormir pour de bon ! Alors, je compte les petits moutons

… mais maintenant à reculons.

Neuf, huit, sept, ils font toujours des bonds six, cinq, quatre… et joue encore à saute-mouton,

trois, deux, un… enfin je dors pour de bon !

(18)

Livres pour bien (ou mieux) dormir

... ou pour rêver :

☺ ☺

☺ ☺ Contes pour la maternelle et l’école élémentaire : ☺ ☺ ☺ ☺

Titres Auteurs Éditions

« Bonsoir » (pas de texte). Jean Ormerod Milan

« Dormir Joëlle Boucher Hatier (tout-petits)

« On n’a pas sommeil » James Stevenson École des Loisirs

« Qu’y a-t-il sous le lit » James Stevenson École des Loisirs

« Max et les maximonstres » Maurice Sendak École des Loisirs

« Il y a un cauchemar dans le grenier » Mercer Mayer Pastel

« Lili ne veut pas se coucher » Dominique de Saint-Mars, Serge Bloch

Paris, Calligram, 1992.

« Chouette soirée » S. Schmitzberger « Les belles

histoires »

« Il fait trop noir » Susanna Gretz Duculot (PS + MS)

« Il y a un cauchemar dans mon placard » Mercer Mayer J.P. Delarge

« Le pipi au lit de Lili »

« La Peur du noir de Zaza »

Textes de Patricia Berreby, illustrations : Florence

Langlois.

Editions Casterman, 2003.

A partir de 3 ans.

☺ ☺

Ouvrages d’information sur le sommeil destinés à des enfants : ☺ ☺ ☺ ☺

« Vive le sommeil » Jeannette Bouton, Dr Catherine Dolto, Anne Vidal et Volker Teinhardt

Hatier

« Le sommeil et ses secrets »

Martine Beck Gallimard Jeunesse

Références

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