NATIONS UNIES AY
CONSEIL
ECONOMIOUE ET SOCIAL
r t
T
Distr, LIMITEE
ler septembre FRANCAI8
Original g ANGLAIS
COMMISSION SCONOLIQUE POUR L'AFRIQUE
Conference pour l'harmonisation des programmes de developperaent industriel en Afrique de l'est Lusaka, 26 octot>re - 9 novembre 1965
L'lITOUSTRIE DU VETEMEHT DANS Li. S0US-E5GI0N DE L'AFEIQUE DE L'EST
TABLE DES MATIERES
Chapitre
I INTRODUCTION GLZffiRALE
II CABAOBIEISTI^UES T'^CuKI JJEB ET L
III PRINCI?;.UX ASPECTS DE LA SITUATION iXTUELLE DU I'U.RCES DU VETEMENT
IV INSTALL. PICKS I1H)USTEIBLLES EXISTAKTES
V PERSPECTIVLo DE U, SOUS-REGION POUR 1975
VI DTTCSTISSEliENTS Rl.^LIS ET x.UTEES CONSEQUENCES DES PERSPECHVSb DU ..ECTEUE I1FDUSTRIEL
VII L'OPriON SCUS-REGIOI^LE ET dES CONSEQUENCES A LfECHELON NATIONAL
VIII CARACTTJRI&TIUUES DU DEVT:LOPPTlffiNT DANS LES DIVERS PaYS
Para^raphes
1-8 9-13
14 - 21
22 - 34
35 - 39
40 - 45
46 - 48
49 - 51
65-3016
E/CN.14/INR/95
CHAPITRK PRJil-iIER
INTRODUCTION C-EIISRALEi
'■n • L'dndustrie du* v^-cemen^. qui rar. definition- se-distingue, de l'exer- cice du metier dc tailieur ox; t^c que -L-ervio.o. ou commerce .de -detail, occupe dan- touo I&s pays develo-pp*s .vi\ ■ rna.i.n-d'Qe.u-yre d1 importance comparable a oelle qui est employee pax- I1 Industrie -textile en general.
Par example, aux .3tats~Unis- , l'.sffectif total employe dans les "indus tries da I'habiilement at des produits connexes" (par les etablissements comptant 20 .salaries c,u davc-jitage) approohe Je 1,2 million, soit quelque 29 pour 100..do plus .quo -le clu^frc corrospondant pour les "fabriques de tissus".. -Cans les. ,six rpayc de la Comnmnaute econoraique europeenne-', l'industrie du veterasnt emplcie 606.000 personnes? tandis que l'industrie textile en eiaploie 1 = 715.000, Dc-.as six autros pays europeens, le Banemark, lVAutriche, le RoyauiEe-Uiii}"' la Sv.iB33, I'i.rlande ei; la Tiirquie, 556.000
"personnes Itaient employees d&iis 1' indus-fcrie du vetement en 1961, centre 984.OOO dana'lea industries -textilea propi-ement dites. D'une maniere gene:rale? on psut ooubiderer que I* importance'"de ces effectifs tient a"'- ce que les depensci; de oonGO-.iat.-iGn cdraacrees a I1 habiliemeiit (dans'le
sens le plus'large'du tsrma) "repre Lenten fd-i 9 i"" '3 P°^ 100 "de "i'en- - semble de' la oon^miiiation pr^v^^: Fl^'prscisement, on peut dire que
des'facteurs varies in^c'rvienr3:-i^;:" Is 3 a— dwic lessens d'uiie au^nienta-- tion et" le& autres t.-B.s c-li>i d-iim. dimin-ticn," pour' determiner la dimen
sion global^ de 1' india, ;rie &\\ vS^
1/ Les chiffres so i-apportent a 1958 et sent tires du Statistical Abstract of the United^tn-^s I960," Tableau Ho 1068, pages 784 et 7o5?
2/ Ces chiffres et oeu:r. qui scut:, tonnee. plus- loin dans le paragraphe sont tires on derives de tableaux relatife a la main-d'oeuvre con- tenus dans ; L'indvs:irie-textile en Surope, Etude Statistique, 1961 -
1962 (OCES). ■■■■■■■-
La proportion plus faible des effectifs employes par l'industrie europeenne du vutement vient de c? que le pourcentage de petits
■ateliers et de boutique& de'tailleurs 3Bt plus grand en Europe
qu'aux
Op. oit., Tableau 9
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2. En premier lieu, les tissus sont souvent utilises directement comme vetements. Les meilleurs exemples d'etoffes ainsi portees en l'etat sont le "dhooty" et le "sari" indiens, le "kente" ghaneen, le "chamma"
ethiopien, le "khanga" est-africain, etc. Plus les vetements de ce genre sont repandus, plus le champ d1action du tailleur Se trouve reduit et, par extension, plus doit l'e"tre egalement celui de I1 Industrie du v$—
tement.
3. En second lieu figurent, dans une categorie assez semblable a la prece&ente,. les couvertures, les chales. les cache-nez, etc., qui sont fabriques dans les usines de tissage et qui, dans la mesure ou ils sont
utilises a la fois pour 1'habillement et comfte pieces de literie (comme c'est le cas dans tous les pays pauvres), se substituent aux vetecients .
cousus et articles de confection.
4. En troisieme lieu, une industrie du vetement n'est pas necessaire
pour les tissus qu'il suffit d'ourler (que cet ourlet soit fait a 1'usine de tissage ou.a la maison). D'une maniere generale, les tissus pour
draps de lit et pour serviettes de toilette entrent dans cette catego ric. Dans la mesure ou les taux plus eleves d1augmentation du PIB par habitant, ainsi que 1'extension des nouveaux usages, incitent un plus grand nombre de menages a utiliser davantage de tissus pour drap et pour serviettes de toilette, il y a lieu de prevoir une demande supple- mentaire, caracterisee par la grande elasticite de sa progression.
5. En quatrieme lieu, le r6*ie des fabriques de bonneterie produisant des articles confectionnes comme les gilets et maillots de corps avec
ou sans manches et autres sous-vetements a mailles (par opposition aux usines fabriquant des tissus de tricot chaine ou de tricot en rond)
doit Stre pris en consideration. Ce role est particulierement important dans divers pays comptant parmi les plus chauds de la sous-region et ou, dans les categories a faibles revenus de la population, les gilets et
maillots de corps sont plus ou moins utilises comme chemises. Un glis-
sement des preferences de la clientele en faveur d1articles de tricots directement confectionnes par les fabriques de bonneterie pourrait par suite, toutes choses egales d'ailleurs, influer defavorablement sur le marche des articles cousus.Page 3
'S;. Eii: oinqu-ieme- Tieu/'Chaque fois que la confection d1 articles vesti-
-mentaires etft:, dans -la liroite des capacites de liaPlnenagere, executed a
la maison, le marCnW-general offert a la-fabrication de tel£ articles
siir urn^"blase indust^e^ie :et cornraerciale se trouve reduit d|Jautant,
Eaiis le's conditions^ Jqu£ regnent ' dans~ies pays ds la sous-region, 'les ten^
dances de-"iHr^orta^c-ii de m>.61iines a-coudre de type familial r^v^le'nt
a la fois le petit nombre des menageres ou' autre's personnel au foyer"d^ja experiies en coupe et en cou-fcure, et les perspectives d'un accrois- sement substantiel dans cette categorie.
7, Sixiemement, les importations d1 articles vestimentaires re"duisent dans la plupart des cas les possibilites des industries nationales du vehement. Bien entendu, dans le cas d'une industrie offrant une vaste gamine de produits finis differents, les importations presentent aussi
de 1'interet a d'autres points de vue non negligeables (cette question sera etudiee plus en detail dano une section ulterieure),
8. Enfin, le plus ou moins grand nombre de personnes exergant le metier
de tailleur en tant que service ou commerce de detail, et les prix qu'elles
pratiquent, ont pour effet de reduire ou d(elargir le champ ouvert ala confection industrielle de vStenents, Ainsi, dans les pays developp^s,
les ve*tements sur mesures sont le signe distinctif des personnes posse- dant les revenus les plus eleves, marquent la plus haute recherche ves- timentaire et exigent la main-d'oeuvre la plus habile, en me*me temps
qu'ils repondent a im besoin ddcoulant de la diversity de tailles et de
conformations du corps humain.
Au contraire, parmi les multitudes rurales de l'Asie, la confec tion sur mesures est la moins chere et, par suite, constitue un obstacle
majeur a I1expansion de 1'industrie du vetoment—'. Dans les pays de la
En. Inde, par exenple, 1'effectif da la main-d'oeuvre employee dans les usines recensees fabriquant des "ve*tements et autres articles
confectionnes en tissus" ne depasse pas 6.100, contre un effectif
de plus de 1.200,000 pour les diverses industries textiles (autres
que les filatures de juL")- Ces details sont tires de Annual Survey
of Industries, 1962.E/CN.14/IWR/95
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sous-region, il existed a cet ^gard1 une situation complexes qui ne pre sent© ni des facteur-e d'1 expansion aussi puissants que dans les" pays de-
veloppes, n-i lss faoteufs limitatifs qui interviennehi dans lea' pays
dv'Asie plus pauvres. Toutefoisj avant d1 examiner dans le detail lasituation existant dans la sous-region^ il esi utile d'exposer dans
leurs grandes lignes les principaux aspects technicb-eoonomiques de la production des vSteinents.
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CARaCTERISTIQUES TECHNIQUES ET ECONOHIQUES . .
9. La production de l'industrie du vftement est caracterisee par I1extreme heterogeneite des produits finis. Dans un certain sens, cette heterogeneite procede de celle de la matiere premiere, a. savoir
lea tissus. Ceux-ci different entre eux par la nature de la fibre ou des fibres utilisees, le diametre, la torsion et le poids des files, le poids et l'epaisseur de 1'etoffe, les modes de tissage ou de trico- tage, les matieres non fibreuses -Iaies6es dans le tissu, 1'apprSt, la largeur des^pieces, les::CDld:ra.n.'ts, le nombre des fils de chaine.-et de trameet .le ..relief .de_la surface. A ces diverses caracteristiques phy siques s'ajoutent les differences de: "toucher",, d1aspect, d'utilitS et de durabilite. Au stade de la raise en oeuvre par l'industrie du
vftement ri'infinie diver site, resultant de la nature des tissus se
...trouve. encore multiijlie^du fait;des_ differences d^ taille et de con-
formation des individus. C'est ainsi que la conformation du corps masculin adulte peut £tre repartie,, selon le systeme utilise, en douze qxl quatorze categories distinctes et explique, lorsqu'on y joint les differences dans les proportions du corps, que les industries du vSte- ment soient contraintes a une fabrication en series tres limitees et
changeantes. La variability des series est encore plus grande dans 1'habillenient feminin, bien qu'elle procede alors davantag-e des chan- geraents de la mode et plutSt moins des differences de conformation du -corps-femittin- aduKe.- -iies-dT-fferences d'-age^ sont la-cause de^nouvelles.
differenciations, et les vetements 'pour fillettes et gar5onnets, ainsi
"que cetii pour jeunes"enfa^ts7 constituent par s"uite"des categories de
■fabrication diatinotersr™""-"' " " "'" '_ ' "" :
10. La consequence finale de cette diversite des tissus, des conforma
tions, des .modes et, Men -diitendu, des articles produits (tels queche-
raiaes, pantalons, chemisiers, vestes,;etc.) est que la plupart des
fabriques de ve*tements sont de dimensions assess re"duites, et cette
tendance est encore accentuee par la nature des machines employees.
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Me*me aux Etats-Unis, on compte jusqu'a 23«000 etablissements eraployant moins de 20 personnes, contre 13.000 employant un effectif plus eleve.
Sur oes 13.000, environ 11.000 emploient de 20 a 100 personnes, et 3 seulement en occupent plus de 2.500. La tendance aux dimensions petites ou moyennes est en fait universelle dans 1'industrie du vete- ment, et le tableau suivant relatif a 1'industrie de la chemi-serie masculine au Royaume-Uni fait apparaitr'e' que, les entreprises ont ten
dance, meme lorsqu'elles deviennent importantes, a se developper en
creant de. nouveaux etablissements plutot-qu'en accroissant la dimension des installatiohs existantes.Tableau 1 .
Strucimre de l'industrie chemisiere masculine
Nombre moyen —*'"
de salaries par entreprise
25-49
50-99
100-199 200-299 300-399 400-499 500-749 750-2.499
Total
Source : D'apres of Trade
d'entr-e^p pr-i ses—'
.
105 88 62 28
■ 8 13 8 8
320
le Repor
Nombre
■ d'etabli sements—
■■; : 9& ■->■■■
■■- ■■85-^
■ 44 12 30 20 28
423
Nombre moyen
&- d1etablissements
' par entreprise
dans ichaque ca.tegorie
■■> ■■■ 1,03
-■■■ -1^9
■'■■%■ 1,37
1,57 1,50 2,30 2,50 ...3,50 .
1,32
•t on Census of Production for 3, Royaume-Uni.
au Royaume-Uni..
Nombre d'ou-
vriers ^J par
etablisseraent dans chaque categorie
3.2 . - 59
92
205
;. . : 174
227 291103
1^8, chapitre
(1958) ,
Production riette par salarie
(en livres)
439
428491
430 503
437.,
546 . 492 ,98, Board
\J Les salaries comprennent les;travailleurs. manuels et non manuels,
2/ Une entreprise est constituee par un ou plusieurs etablissements ayant un me"me
proprietaire ou une direction commune* .
}J Voir la note precedence
4/ Travailleurs manuels seulement
E/GK.14/IWR/9-5-
Page 7 ' '
11. Le tableau ci-avant fait en outre apparaitre qu'il n'existe dans 1'Industrie du vStement qu'une correlation tres modeste et irreguliere entre l'accroissement de la dimension des entreprises et celui de la production nette par Salaries qu'un. effectif de 200 a 300 ouvriers constitue en quelque sorte la limite superieure de dimensiondela plupart des grands- etablissements, et que les administrateurs des entre prises appartenant aux categories les plus elevees r^che.rQ.taAt 1'expan sion "Sails' la creation de nouveaux etablissements : autresient, dit, ils ne considerentpas les ecohbmies de frais generaux ppmme un,.facteur d'un tres grand interet pour 1'exploitation de■leurs.usines, au delad^une certaine diraension. En fait, iln'est. pas rare de rencontrer, dans ces
l;<iindustries, des directions qui regar.dent sans aucune bienveillance le
travail par <§quxpes.
12. Tputes les activity de l'ihdustrie- du vehement consistent essen- tiell.ement en differentes series de trois operations s coupe, couture.
et pressage. La couture, qu'elle se presente sous uae forme ou sous.:
une.autre et soit effectuee sur des machines a usage g&neral ou sur des machines speciales, occupe de 55 a 65 pour 100 dexl'effectif,.total du personnel des fabriques. Les machines a coudre bnt-fait l'objet de divers perfectionnements, allaht des raoteurs elec1a?iques accessoires quasi universels aux machines les plus specialises, mais la formulae:
"un honune : une machine" de la confection reste plus ou moins inchangee dans son principe, mais la produc'tivxte de la main-d'oeuvre et de. 1'ou- tillage atteint des niveaux sensiblement plus eleves. Des progres analogues ont ete realises dans les autres operations, c'est-a-dire _ 4ansla coupe et le pressage, mais onpeut dire qu'il n'y a^ U encore,
aucune operation elementaire, au sens technique du terme, qui n'offre
la possibility d'utiliser une machine avec un plein rendement dans une
fabrique employant, disons 100 ouvriers, et peut-Stre moins.
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13. II existe neanmoins des differences majeure-s. entxe la confection industrielle de vStements et le .simple exercice. du.raeitier de tailleur.
En premier lieu, dans ce metier, le:travail est dans une. proportion- considerable fonde sur la main-d1oeuvre et celle-ci s'y caracterise ..
par une faible productivity,.- Au contraire, la confection inqLustrielle des articles vestimentaires est par comparaison une operation fondee sur une consommation intensive de capital* En deuxieme lieu, la con-, fection. industrielle s'avere^ plus economique a considerer la maii&re. ;.
premiere, dans la mesure ou .la quantite de tissu necessaire par article y est moindre que dans la confection artisanale. Dans'-le cas des
chemi'ses,' par exemple, cette economic peut .va^ier entre, 17 et 25. pour 100'. En troisieme lieu, pour une me*me demande quant au nombre d! articles requis, la confection industrielle exige par suite une moindre produc tion totale et par consequent une moindre capacite de production de tissus. En quatrierae lieu, dans tous les pays developpes et dans plu-
sieurs pays en voie de developpement (mais non dans tous), le coSt de
la confection artisanale est plus eleve que le prix final de vente au detail des produits de la confection industrielle. En cinquieme lieu,
sur le.plan de la creation et des details speciaux d'execution (pour le col et les manchettes des chemises par exemple), l'usine se trouve
d'ordinaire dans une position plus favorable que le commun des artisans tailleurs. Toutefois, ce facteur est moins sensible dans le cas des vetements feminins. Enfin, I1acquisition d'articles tout faits est beaucoup plus commode pour le consomraateur qui n'a alors a effectuer que l'achat instantane d'un article pre*t a porter, sans devoir apres . l'achat d'un produit intermediaire - le tissu - entreprendre toutes lesdemarches et subir toutes les pertes de temps necessaires pour 1'obten-
tion du produit final a partir de ce produit intermediaire.B/CN.14/INR/95
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PiUNCIPAUX ASPECTS DE LA SITUATION ACTUELLE PU UARCHS DU VETEMENT .
14. Sri s'appuyant sur des donnees il est vrai insuffisantes, on estime que I'habillement represente, pour le moment, environ 59 a- 65 pour 100 du marche total des textiles dans les pays de la sous—regiojn. Le reste du marche des textiles est constitue par les genres de tissus—' qui
sent utilises en 1'etat ou encore ne necessiterit (comme les drapB de lite) qu'un ourlet execute directement a 1'usine de tUssage. Cette
■ proportion varie quelque peu selon les pays de la sous-region; elle -est probablement un peu plus elevee en Rhodesie, au Malawi, en Zambie,
dans I1 lib Maurice, a la Reunion et a tiadagascar, et vraisemblablement un.peu plus faible au Kenya, en Ougarida, en I'anzanie, au Burundi et au Rwanda. En Ethiopie, ou les habitudes: vestimentaires favor^isent l'emploi
des pieces de tiasu comme vetements ("ckaisnia'1)* cette proportion pourrait
etre, encore plus faible que dans les, derniers pays mentiohne"s. Toutefois, on estime que lesiecarts sont peu importants et ne mesurent que desdifferences de degre et non de nature,
15» Los v^tements, si l'on considere la sous-region dans son ensemble, proviennent de trois sources principales qui sont, par ordre ^'impor
tance s a) la confection artisanale sous forme de service ou de com merce de detail! b) les importations, et c) les .industries nationales
du veteraent. Cet ordre varie naturellement d'un pays a l'autre, bien que la confection artisanale semble n'avoir en aucun pays, a 1'exception peut-e*tre de la ZambiV, C6de la premiere place. Dans plusieurs pays,
au nombre desquels l'Ethibpie, la SomalieJ et le Ri/anda, 1 Industrie
du vetement en est a peine a ses debuts et lesL vStements pre*ts a porter proviennent presque exclusivement des importations. Dans plusieurs autres pays, tels que Madagascar et le Ktnya, il existe une industrie\J Le tableau 3 contient une ventilation des,.tissus en neuf categories.
Les tissus industriels - tels que les toiles pour pneumatiques, les tuyaux etoourroies en matieres textiles, etc. - ne sont pas com-
pris dans I1analyse. .
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Page\ 10.
vestimentaire assez considerable et lea importations sont relativement nioins importantes. Nous reviendrons sur ces distinctions, mais il est... y,
"bon de preciser que l'estimation ci-dessus est fondee sur des notions quantitatives, merae pour des pays comme la Rhodesie, et ne tient pas compte de ce que les importations, a me*trage <§gal, consistent souvent en materiaux plus cottteux que ceux qui sont utilises par* les industries nationales.
16. Au oours des quinze dernieres annees, le role des ve*tements pre*ts
a porter, d1importation ou autres, a vu son importance multiplies, et ce, a.un taux Men superieur a celui de 1•expansion generale du marche des textiles. C'est ce qui ressort, entre autres. ciiQses,,de la com- paraison. entr.e l'evolution des importations de vStements d'une part, et le develpppement impressionnant de l'industrie du vetement dans plu- sieurs pays.de.la sous-region, d'autre part.
17.. II existe aussi des signes generaux indiquant qu(une amelioration
considerable a ^t^ r^alisee dans la quality (et les prix) des vStements pr^ts a porter, parallelement a une extension de 1'emploi de la rayonne
et d1autres fibres synthetiques.18. Les articles d'habillement faits de tissus de tricot chaxne et de
tricbt en rond semblent avoir fait quelque progres.
19- Les importations de vStements pre*ts a porter sont beaucoup plus
importantes dans le'.cas de 1'liabillement masculin (hommes et gar90nnets)
que dans le cas de l'habillemeht feminiri.20, Les importations de vSteraents d'occasion forment une partie impor—
tante des importations vestimentaires de plusieurs pays de la sous- region. Quelques ejcemples permettront de mieux comprendre la portee variable de ca phenomene. Ainsi, en Ethiopie, les importations de fri-
perie en 1963 ont ete evaluees seulement a,42.000 dollars^ des Etats-
Unis, ce qui, en gros, represente une quantite oomprise entr.e..35Q..^1:500 tonnes. En revanche, a Madagascar, les"importations de friperie ont atteint 4.5OO tonnes en moyenne en 1959"ei 1960,,".et seule l'appli- cation oonjuguee de lourds droits d1entree et d'un contingent a permis
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"•age 11
de reduire. ces importations a 1.000 tonnes*.". Pour 1'ensemble de la sous-region, on peut estimer.que les importations de friperie repre- sentent environ 10 pour 100 de la valeur totale des importations, et de 15 a 20 pour 100 du metrage de tissu constituant I1Equivalent des importations d1articles vestimentaires. Ceci correspond approiimative- ment a une valeur c.a.f. de l'ordre de 5 millions ae dollars des Etats- Unis:,£t a une quantite ■ de 10 a 12 millions de yards carres (8 a 10 millions de metres carres par an). Les vgtements des categories impor- tees consistent principa^-ement en vastes, costumes et manteaux en tissue
faits de laine.ou d'autres fibres raelangees de laine.21. En general, les industries nationales du yeHement commencent par. ^ mettre sur le marche des articles;de.faible prix fabriques en grande serie,puis, apres un certain temps,: s'attachent a des fabrications , plus complexes pour lesquelles il existe une demande. Les articles fa- briques en premier sont d'ordinaire les "shorts", les chemises et les chemisettes, progressivement suivis par les pantalons et.les vgtements femininso Les vestes ot costumes (generalement faits detissus de laine peignee ou de materiaur. analogues) constituent la ligne de fabri cation la>plus difficile a. abordcr* aussi oes articles proviennent-ile .
des importations, so it pour le plus grand nombre (comme en Rho^,esie),
soiten totalijte- (comme dann la.-plupart. des autres pays de la sous-
region). . ,, , . ....-...,
e/cn.
Page 12
CHAPITRiU IV ■ . .
..INSTALLATIONS IITOSTRIELLSS EXISTANTSS
22. . On peut dis$inguer dans la sous-region trois sortes principales de producteurs, Dans le premier groupe figureht les etablissements industriels, generalement designes comme tels dans chaque pays pour les
"besoins des observations statistiques ou de la legislation industrielle.
Le second groupe comprend tous les autres producteurs de vetemenirs pr§ts a porter, ce qui peut aller du tailleur forain tres raediocrement e*quipe a l'Stablissement de confection de dimension modeste, c'est-a-dire em- ployant, di^ons jusqu'a 20 ouvriers. "Dans ce groupe, la confection d'un article vestimentaire est, dans la plupart .des-easy,.presque entie- rement l'oeuvre d'un meme executant, plutot que le resultat A'une divi sion etudiee du travail en uiie suite Ordohnee d1 operations. Le troi- sieme groupe est forme par les fabriques de "bonneterie dont les ^sec- tions de confection produisent des articles vestimentaires n1entrant pas dans la mSme categorie:que la plus grande partie de leur production de tricot pour laquelle il;suffit normalement d'un ourlet. On trouve, dans iaplupart des paysi des' reriseignements raisonna"ble::ont complets . sur ies etablissementc du premier groupe. . ...
23. La Rhodesie possede I1 industrie du vetement la plus importante de::
la sous-region. Cette Industrie, dont le developpement a ete fonde sur
1'ancien marche federal, continue & pourvoir a l'essentiel des besoins
vestimentaires du Klalawi ainsi que de la Zambie. Sa production contri-
bue egalement a alimenter d1autres marches exterieurs et, en 1963, ces
exportations ont ete evaluees a 1.300.000 livres. On estime actuelle-
ment a 12-5 le nombre des fabriques, y compris les petits etablissements
et les entrepriaes travaillant a fa?or_0 La production annuelle est
evaluee a environ 32 millions de dollars des Etats-Unis? la consommation
estimee de tissu est de l'ordre de 27 a 30 millions; le pays se suffit
desormais entierement a lui-mgme dans la plupart des categories d1ar
ticles de grande serie et etend rapidement sa place sur le marche pour
tous les articles. Les chiffres relatifs a 1964 pourraient bien faire
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Page 13
apparattre que, par suite de la dissolution de la f^de^ation, le solde net de la balance des importations et des exportations est positif pour
l'industrie en cause.
24. Cette industrie, don* 1»alimentation en matieres premieres est essentiellement fondee sur les tissus d1importation, a rapidement cons- titue un assortiment de competences en matiere de fabrication et de conception. Une forte tendance a la specialisation se manifeste pour plUSieurs categories de produits, en particulier dans la cheroiserie, et la confection des costumes et des pantalons. Cette Industrie a du, Stre protegee a ses debuts et le gouvernement, en vue de favoriser^le remplacement des importations de vStements par une production localey a accorde des abatements pour 1'enCourager a elargir la gamine des tissus
utilises.
25. L'effectif total de la main-d'oeuvre employee est de 1'ordre de 7.000 et la valeur ajoutee par salarie est presque comparable a celle que l'on enregistre dans les fabriques du Royaume-Uni.
.26. Pour des raisons de commodite dans le doroaine statistique, qui. de- coulent de: 1'ancienne organisation politique, il convient de traiter ici
les industries de la Zambie et du Malawi.
27, ' En. 2ambi]e^ une vingtaine d'usines fabriquent une large gamme d1 ar ticles vestimeniaires a bon marche et la production annuelle est evaluee a environ uti million de livres, Une partie importante de cette Indus trie s1attache a pourvoir aux besoins en uniformes, etc., de la zone cuprifere. D'apres les renseignements fournis par 1'industrie., la con- sommataon lie tissu se: situe entre 5 et 6 millions de yards carres -
(4 et 5 millions de metres carres). L'effectif de la main-d'oeuvre
employe, eat superieur a 1.000. Cependant, la majoure partie des besoins
vestimentaires du pays sont satisfaita au moyen d«importations en pro
venance de Rhodesie. L'industrie s'oriente avec une certaine lenteur
vers la production d'articles vestimentaires de prix plus eleves.
,14/IHR/95
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28. Le Jjala^i possede uiio patios "Industrie du vehement : une deal—
douiaine de fabriques Smplbyan*; 300 e, 400 ouvrxers. La consommation- de tissu, qu'cn estime ocnpriao cntro 1 et 2 millions de yards carres '
(0,8 et 1?6 Million de mitres carreu/r est consaci-ee a la fabrication
d'articles de'^rando ■'serix. La majeure■ysrtie des besoins vestimen—
taires actus.ls du pays son "I; satisfui'iia .-av. moyen d1 importations en pro venance de BHodesie*. _.,j '
^9- A Madagascar, 'la confection des vSteraerits pre'ts^" porter n>est ■ pas, comme au Malawi3 sn 2ambie 'at en Rliodesie, presque exclusivement - confinee atcc usines,' On estin^que des quantites considerables d1ar ticles vestimentaii"ie3 a borx maroho pc- r hodm3s? femmes et enfant6
■'.<■■ ■-.■■....
sont fabriques par des ata"blrVssc.iiehts do confection du type le plus simple, qui pourraient employer jusqu'a 2,000 ouvriers. Les estima tions de la oonsomma'tioK; de tiss.u daiia- ce secteur sont, bien entendu, de pures oonjeoturesj raaxs vxi chv-ffre;.-de I'prdre de 5 millions de
yards carres (4 millions- as .metre3 <;aa?r-j.".R,) ne; serait peu.t-Stre pas
.invraisemblable^ Le sectoor propi'fcmunt. irdur^triel se compose de quelque .■six. faferiquea se coiipacrani; essentielleraent ati:c articles d'habillement
masculin et autres products qud..j bien qu! entrant dans la categorie des articles de grand© ■■eilie? sont J'vn prix nettement plus eleve que ceux provenant des "pe'tits dtablissornO'-t's do 'oonf^otidtt.' : La pli*a.,iJaEO.rtani;"e de ces fabriques eiaploie environ 30C pe^sonnes etLl'effectif total de^
la main-d'oeu-vTT-e employee dans Ic ueoteur indus-riel propreihent ;dit se situe entre 560 et 600 personnof,. La ooaSommatidn de tissu des'fabriques, sur laquell^ on ne possede qus dea'renaeignemdnts■trea fragmentaires,
est estimee entre 2 et 3'millions de yards Carres'(1j7 e"t 2,5 millions de metres carres).
30. Au Kenvaj H exicte uue avin-;ains de fabriques de ve*tements, situees
pour la plupart a Nairobi et Mombaosa* (incidemment, cette concentra
tion a proximite des villas principaleo ost une caracteristique commune a tous les pays de la sous-region). On pense que la valeur de la
production actuelle ddpasso 1,1 million do livres, et on estime que l'effectif de la, main-d'eeuvre eV-yloyo-; eo1; de l'ordre de 900 personnes.E/CN.14/IKR/95
Page 15
La consoramation de tissu dans les fabriques atteint environ 5 millions
.de..yards. carres (4 millions de-metres cadres). Les petits etablissements
■ de confection, aii nombre de plus de 100, constituent egalement un secteur
important dont, selon une estimation tres approximative, la production ... ser.ait comprise entre 3 et 4 millions de yards carres {2,3 et 3,3 mil
lions de metres carres).
31. Les industries du vttement du Tanganyika et de 1'Ouganda sont'tres
peu developpees (en fait, ces deux pays importent du Kenya des quantites considerables d'articles vestimentaires) et sont formees essentiellenient
de petits etablissements de confection. II est peu vraisemblable que laconsommation totale de tissu depasse 2 millions de yards carres (1,7 millions de metres carres) dans 1'un ou 1'autre de ces deux pays.
Le Burundi possede une importante fabrique de vStements et plusieurs etablissements de confection de moindre dimension. Bans I1lie Maurice/;, on .trouve deux modestes fabriques de ve*tements et quelcxttes etablissements de. confection. La Somalie, le Rwanda, Zanzibar, la Reunion et l'Ethiopie ne possedent aucune veritable Industrie vestimentaire.
33. On trouvera ci-apres un tableau synoptique des renseignements dont
on dispose et des estimations ou hypotheses qu'on peut avancer sur le
developpement actuel des industries du ve*tement dans les pays de la sous-region.E/CN.14/INR/95
Page 16
g
ConsonvT'ajy.on de tisau de^T different s_ _g_ecte urs, quant it
portee et main-d1oeuvre employee (1964)
■ . r. - .. ..,-..,■.... i
-'" Quantite e'&tiifaee de tissii utilisee Importation
iY, pour la confec.t-j.oji.: de vehements,; '.■■ 1:961-1963 (moyen- prets a porter^(en millions de ne) (en millions
""" he dollars des EU)
industrial
Rhodesie-r ,,
Malawi-^j:.,; ,
Zambie—' Madagascar ,,:
Kenya—' Ouganda—' Tanganyika—' Zanzibar Burundi"*' Rwanda
v1gg .etablic—
sements de con—
rf ectio^^ ;.__
Main-d1oeuvre employee dans le secteur in-
dustriel (don—
nees ou estima
tions)
; .la
Reunion Ethiopi-e Somalie;
■5 *
2 a
5
aeant
ir.connu
iiiconnu
negligoable
Total pour la-
sous-region-' 41? 5 ?- 47; 5
incomiu
inconnu f :■-;.■■ ■
0*5 -■■
14 a 15
17,08
4,49
3,75 .3*17
3,00
0,35
2,69
■■'■■ -5,48
■"■•f-ciV35
7.000
300 a 400 1.000
'■.500 a 600
■ 900
..fO,,30<?
■ bCO80
45,00 10,500
Sources : Recennements de la production inductriellej estimations basees sur les
~ informations inJLustriclles et cosmarciales; Yearbook of International
xX^cLCtt? O tea blu uJ.vo • iva uXwiAd U^lXv o
+ Dans le cas du pays en oauae, I1estimation relative a ce secteur est comprise dans celle qui ect indiquee pour le secteur principal.
£S 1 yard carre = "?836 m2
1/ z] Les echanges entre les pays e.ffecte3 du me'me numero de renvoi ne sont
pas compris dans le chiffre des importations«i/ Le total sous-regional des importations comprend une marge pour le
Burundi et le Rwanda, doux pays sur lesquels auoun renseignement ne figure dans le Yearbook of _Int_ernational_^ade Statistics4/ Les importations en cause portent sur les articles appartenant a la divi sion 84 de la CTCI qui cosrirend plusieurs positions relatives a des ar ticles vestimentairoe autres q\ie ceuz qui sont definis dans le present document. Toutefoisj la majeure partie des articles classes dans cette
division (plus de 80 pour 100 peut-etre pour I1ensemble de la sous-region)
repond a la definition r;vpliqueen
E/CH. 14/INR/95
Page 17
34. II n'est pas possible, sur la base des statistiques nationales dont on dispose sur le commerce exterieur de chaque pays, de convertir les donnees relatives aux importations en estimations quantitatives (sous forme de nombre ou de poids d1articles vestimentaires ou en termes de metrage de tissus contenu dans ces articles ou utilise pour leur confec
tion) qui soient comparables d'un pays a 1'autre. On peut neanmoins se faire une idee generale du role des industries du vetement dans I1en semble de la sous-region. Le marche global du vetement, pour les deux categories oonsideries dans le present chapitre, represente 55 a ^2 millions de yards carres (46 a 52 millions de metres carres). La con tribution des fabriques de bonneterie sous forme de confection d'articles vestimentaires, en dehprs de leur production d'etoffes a mailles, est difficile a evaluer avec quelque precision, mais il est douteux qu'elle
depasse 8 a 10 millions de yards carres (l a 8 millions de metres carres).
L'un dans 1'autre, ceci signifie que les industries du vetement, en 1954, ont en termes de consommation de tissu un plafond de production,
de 70 millions de yards carres (58,5 millions de metres carres). Les.
importations d'articles vestimentaires prtts a porter correspondents se
situent entre 90 et 100 millions de yards carres (75 ^ 84 millions de
metres carres), toujours en termes de cohsommation de tissu.
mmtammtmmmummmmm
Page 18 '
CHAPITRE V
. ... PERSPECTIVES DE LA SOUS REGION' POUl?':1975J': ":'- ■ '-
35. Toute evaluation de la situation des industries du vehement dans :v:o.r.
la sous-region procede necessairercent du rapprochement de donnees frag-^-c: .
mentaires, de deductions fondees sur un raisonnement a caractere general ..
et de conjectures. Le tableau savant contient une presentation schema-
tique des diverses categories selon leaquelles s'effectue la transformation des.tissue en veteraents ct'autres articles • j..-./;V;ai::ssw • On s'est. ■
efforce d'evalusr appr-'Ximativement ces categories d'apresleur impor tance, relative aotuelle et, en Be fondantcur les tendances generales, !:.•d'estimer en gros, pour chaque oate^oi-ie^ W" que-:sera c-ette-importance
eh 1.975. Les estimations pour 1975 so" situent dans la perspe-ctive gene-rale. d,e... 1( evolution du maxchs dec textilen, teile qu1 elle est presentee...
dans un. autre document (e/C7T. 14/lwR/G5)' prepare par le secretariat, ■ ■ 36. -i&i-^llon veut, dans ; le oontextn des industries du vetement, formuier - autrement .le-.raisonneraent .s.uivi et 1'ordxe d'importance relative iridlque"
dans le tableau r ;.':;' icn-u, en peut dire que la demande de v&temehtS' de ■ oonfection. industrielle er_.19Y5 est consideree oomms fonction^ de l^ad--- - croissement de la dema:.ide glopale.de textiles, compte tenu de' be qu'il y a lieu d'ajouter, aux psr^pectives offertes par cet accroissement, celles qui decoulent den facteurs suivants, pai* ordre tres approximatif
de grandeur absolue 1
1) le doclin relatif (niaic non absolu) du role du tailleur comme
fournisseur de services ou commercant au detailj
2) le recul relatif et absolu des importations comme source d*ar
ticles vestimentairee;
;;) l'aocroissement du rC'le dos fabriques de bonneterie comme pro-
ducteurs d'az-ticles ccnfeci.ionnes (cet acci''oissement lui-Hne"me
e-^.-': en partie fonotion de la reduction des importations) | 4) la baisse relative (mais peut-etre pas absolue) de la proportion
des tissus utilises en l'etat comme vatements.
E/CN. 14/INR/95
Page19 Tableau3m v^tements et autres articles utilitalres : estimations pour 1964 et 1975
;auxdelaImportancerelativedes ;ioncategories(pouroentages approximatifs)
Observations detissusen1964 12a14en1975 8a10L'evolutiondesusagesvestimentairesest favorableauxarticlesconfectionnes ssus4a54a5Importancerelativestationnairedufaitdela naturedesproduitsjdeplus,lfaugmentationdu PIBparhabitantreduiraleurr61ecommevete- mentsentantquecelui-cidifferede1'emploi commeliterie ssus ?es jr6a8 2a3 ilissements35&40 idependants scommerces sd'origine10a12 ationpar sagers5a,6
9a,10Influencede1'elevationduPIBparhabitantet d1usagesatteignantunefractionplusimportante delapopulation 4a6Lepetitnombreinitialdepersonnessachant coudreauginenterapidementetcetteexpansion geraencoreaccelereepar1'elevationduPIB parhabitant,quiinciteaI1acquisitionde machinesacoudredutypefamilial 27a32Voirlasuitedutexte 2a4Toirlasuitedutexte 7a.9MSmesobservationsquepourlaconfection domestique mneterie6a confection? ients| iterie
10a12
10a12Developpementparallelea1'augmentationgeneralc delademsande,renforceparlafaveurcroissante duconsommateur„___,.~ 27a32Voirlasuitedutexte
E/CN.14/IKH/95
Page 20
37. Les elements d'incertitude qui compliment devaluation quantitative de la demande globale de textiles ont ete indiques dans le document
E/OT/14/IHH/86. Les quatre facteurs contribuant a 1'extension du rSle
de la confection sous-regionale d"articles vestimentaires sont egalement entaches d'une certaine imprecision. II est olair neanmoins que les ten dances qui se manifestent dans le domaine de 1-habillement ne peuvent manquer de favoriser l'accroissement du rSle des industries du v§tement dans la sous-region a un taux plusieurs fois superieur a celui de l'ex- pansion du marche global des textiles. Le tableau suivant indique, en fonction du development des industries du vgtement, l'ordre de gran deur des elements entrant en ligne de compte. En ce qui concerne le secteur industriel proprement dit, 1-etude de ces elements sera appro- fondie sous divers aspects dans les chapitres suivants du present '.
docurneni;.
e/cn; h/inr/95
Page 21
Tableau 4 Perspectives de l'industrie
A, iiarohe global pour les tissue
■ ,(en millions de yards oarres )
Indice ...- .Variation
B. ilarche global pour -les v&tements
pre*ts a porter (en millions de yards carr^s )
Indice- Variation
du vStement en
1964
936 100
160 100
1975
1975
1.423 152
+ 52 pour 100
• 389-463
229-289" j+ 129 a 189 pour 100
C. Repartition du marche des vStements
pre^ts^ a porter: (eh millions de yards
carres ; ■■.•_■■
- Importations ■■'■
— Production dans la sous-^-region dont l "■■■•.
i) secteur industrial
ii) eiablissementa de confection iii) fabriques de bonneterie
90-100 (100) 28-57 -(29-6cr).
70 (100) 361-406 (516-58O)
45
15a 10
232 77 41
(51
a 261
a 87
a 46a 58)
Sources 1 CiilA, document E/CN. 14/INR/86, pour les tendances generales dans
le domaine des textiles.
Donnees fondees sur le tableau 3 et analyses figurant dans le present document.
% 1 yard carre = 0,836 m2
3/CN..14/INR/95
Page 22' '
38. En resume, la these avancee est que, de 1964 a 1975* d'apres les tendances constatees dans.le domaine'"de "l'habillement et grace au rem—
placement des impbFtat ion spans' "une" large"me sure'par une production
locale, 1'augmentation globale de la demande de textiles, de l'ordrede 52 pour" T56, permettTa^un1''accroissement compris enUre 'TT6 et 48O ~~
pour 100 <ie -la production--des -industries -d_u jvalfijmejii., jjlans,Jla sous-
region. En d'autres termes, la consommation de tissu par les industries vestimentaires des pays de la sous—region, actuellement de: 7Q millions
de yards Carres (58,5 millions de m2), devra atteindre 361- h 4°6 millions de^ardsACarres (302 a 339 millions de m2). Qui plus est, cette multi- plication de"la~pfoduHt£oli~de^a"'sraccompirr'^a^
annees, alors qu'il a fallu 15 a 20 ans pour arriver aux premiers 70 mil lions de yards. Dans plusieurs des pays de la soue-r^egion, cette expan sion viendra remplacer une production actuelle minuscule, voire nulle.
39. On doit egalement se rendre compte que, si les industries du ve*te- ment ne se developpent pas, "P'eipansiqrT'ffes" industries textiles s+eir ressentira, et ce de deux manieres. Tout d'abord, il ne peut etre question de produire looalement I1equivalent du tissu contenu dans les vetements. importes, s*i.l n'existe pas sur place les moyens de confeo- ti^nner avec ce tissu,le produit final demande par le consommateur, e'est-a-dire des vetements. En second lieu, au cas ou les industries du vgtement, qui n'exigent que de faibles investissements de capitaux, ne se...deyelopperaient pas dans la. mesure voulue, les economies des pays de la sousr-region devront porter la charge d1 industries textiles de dimensions accrues en proportion, et s'imposer inutilement des inves—
.tis_s,em.ents_suppleme^ntaires correspondants dans des "branches exigeant des capitaux beaucoup plus importants.
E/CH.14./INR/95
Page 23
CHAPITRE -VI EF,(iUIS rT
w bectvjit
40; -Bn-ae fondant- but 1J experience actuellement-degagee , de ..lLexeraple..
d'usines et de projets repents et but I1hypothose sommaire que le nom-
t>re-moyen de releves quotidienties ne depassera pas 1,5* ■on estima-.Xe capital fixe :iiecessaire aux industries du v^ternent a 168.000 dollars des Etats-Unis par million de yards de consomiiiation de tissu. En pratique,
.oe.chi-ffre peut varier de 140,000 dollars dans le oas desvf£.15riluesde chemises, chemisettes, etc.,..a une valeur pouvant. atteindre 2§Q.000 dollars dans le cas de fabrique's prbduisant des costumes faits de tissu
de lain© J>eignee ou d'autres materiaux coftteux. Dans chaque cas par- ticulier, ce ciiiffre variera Men entendu aussi en fonctip.n.du niveaude mecanisation rec"herch6 et du degre adopte de division du travail.
A 1'echelon national, ce chiffre^aura teiicLance a baisser dans les pays
chauds ou l'habillement est sommaire, et a augmenter dans les paysmoins chauds ou 1'liabille.ment est plus complique. De meme, dans les -^pays-o-u-les-■depense-s-dth-a:bi-llement portent sur. lea-articles .les plus^
15°.^.®1^¥ji-_?? fie-vr?-::G,0.nsen'*'ir ^-es inveatissuinonts1 fis-bs plus i&portunte que dans les pays ou le gros de la production consiste en articles a
bon marche,
41. Au niveau sous-regional,- les perspectives indiquees pour 1975 ini- pliquent que la production augmentera d'une quantity qua se situerait
"entre"~ToT"e'*t"2T6 "millions de yards carres ('156 millions et "ISO tffiHtois de m2), et conduisent au tableau suivant des inves'tissements necessaires
et des possibilites d'emploi qui s1offriront.
E/CN.t4/lNR/95
Page 24
Tableau 5
Estimations miaimale'et maximale du capital neoessaire a l'augmen-
tation de production "forg^e-fl^ <fo vehement
(secteur industriel proprement djt)
Estimation minimale
Estimation maximale
A* Projection pour 1975 de la production . -. millions de du secteur industriel 232 yards carres A deduire, production aotuelle du
seoteur industriel ■
millions de . 45 yards carres C, Augmentation de production,- a realiser,. ; ..
par un accroisse.ment correspondant de millions de
la capacite d'ici a 1975 : 187 yards-caxrea-
millions de 261 yards'carres
millions de 45-, yards carres
millions de 216 yards carres
D, Investissement eh capital fixe requis pour ".G1! oi-dessus,
E. Fonds d1exploitation (part de l'en-
treprise) fixe a 2 mois de production: millions de 31,41 dollars EU
millions de 21,34 dollars■ EU
_ millions de 36,29 dollars EU
millions de ' 24, 66 dollars EU
F,
G.
H.
I,
Capital global requis1 (D + E)
Production annuelle
Rapport du capital fixe initial a la production annuelle
Nombre de salaries requis pour 1'aug mentation de. production prevue
Nombre d'ouvriars inclus en "I"
Capital fixe initial par ouvrier " ;
(D 1 J)
52,75
128
47.000
39-000
millions de ddllars EU millions de dollars EU
1 a 4
800 dollars
60, <148
:
54.
45
des
3C. millions
^.dollars
. millions dollars
. 000'
.000
EU
do EU
de EU
E/GN.14/INR/95
Page 25
42. En d'autres termes, le secteur proprement industriel de l'industrie d;u vehement presente pour leg pays de la sous-region, sur le plan eoono-
interieur,: trois avantagea impor tint's/ a savoir :
i) II pbrmet la oreation d'un grand nombre d'emplois industrielsj ii) II n'exige a cette fin qu'un relativement, faible investis^ement
pax buvriersj et
il represente mie eoonomie absolue sur la dimension de l'indus- tri® textile requise pour satisfaire aux besoins yestimentaires
"de la oolleotivite*. . ,
viii)
43* La part payable en devises ;:4e;s ,investissem&nts requis fiour' la -crea tion d'une Industrie, .d.u 7y©te^nt ,est. evaluee a 60 pour. 100 enviroiij' vne repartition de oes, inve^tissemente par elements est donnee a -fcitre indi-
oatif dans le tableau oi—dessoue t
,, . ■ . .,,. .Tableau 6 ■ ■:■..:: . ^1 ■ ^■■■'■-.'.■.^
Elements, d.es_ investissegiejate neoessaires; d'ioi a 1^975 dans
... . : le secteur industriel - .; . .; ;; .0Categorie de depenses
en capital fixe Pourcentage par categorie de la depense totale en capital fixe
Estimation pour I1augmentation rainimale de pio-
duction (187 mil lions de yards )
Estimation pour 1'augmentation maximale de pro
duction (216 mil lions de yards )
Terrains et ba"timens Installations
Ontillage et vehicules
Total du capital fixe Depenses en devises(60 pour 100 du total)
* 1 yard oarre =■ 0,836
%
40 30 30
100
m2
en Bullions
12,56 9,42 9,42
31,41
18,85
de ' EU
en minions dollars des
14,52
10,89 10,89 36,29
21,77
'do -
EU
e/cn. 14/INR/95
Page 26
44. Dans la me sure ou le developpement de V Industrie du vetement, du moins en partie, se traduit directement.par,le remplacement d1importations par une production locale, ,4-1 implique des,taux variables d'econoraie de devises, selon la proportion utilisee de tissue d'ori^ine locale et le montant des depenses en devises engage~.es pour la fabrication de oes tissue. La production locale, chaque fois qu'elle se substitue a des importations, permet de realiser de considerables economies de devises dans tous les cas, depuis celui ou tous les materlaux etaient importes jusqu'a celui ou seuls etaient utilises Aes tissus fabriques localement
(n'exigeant eux-me'mes que le minimum de facteurs de production importes).
On peut raisonnablement estimer a moing:dfun an, et peut-Stre a 4' a 6 mois seulement, la periods neces&aire pour recouvrer la mise de fonds initiale, deduction faite de tous les frais! accessoires en devises.
45* Une autre facon de considerer la partie payable en devises de la depense requise en capital fixe consiste a en comparer le montant -
19 ai^mAilioj^ depenses
annuelles en devises couramment consacrees aux importations de veHements,
soit 45 millions de dollars des Etats-Unis par an de 1961 a 1963^.
e/cn.h/inr/95
Page 27
Tr.E VII - " • ■■?.1^-
L'OPTION SOUS-RSGIONALE ET: SE.S CONSEQUENCES. A L1ECHELON NATIONAL "'
46* II existe plusieurs raisons pour 1'adoption d'une optique sous- regionale dans les. industries du vetement. En premier lieu, une produc tion limitee par les frontieres nationales pourrait difficilement a elle seule offrir sur une base concurrentielle 1'immense diversite des pro—
duits finis' requis. Un element d1equilibre, dont le besoin se fait le plus sentir pour les marches les plus restreints et dans les pays les plus riches ou la demande est plus diversifiSe, doit e*tre introduit, sous forme d'echanges entre les pays de la sous—region* Endeuxiime:
lieu, la diversite des produits finis requis ne peut qu'augmentsr a mesure que s'eleve le revenu par habitant. En troisieme lieu, dons un grand nombre des pays interessec, ^n dquilibre general pourrait etre :■
obtenu entre le developperaent de l'indusirie textile et'oelui de 1'in- dustrie du vetement, eh confci&erant ensemble cesdeux industries pour la repartition des facfeurs d'activite industrielle. En q-uatrieihe lieu, pour de nombreuses categories da vSteaients sp^diaux? par exemple pour les vStements de pluie actucllement, les marches nationauXj conside"res isolement] sont trop er-ci^us pour, qu1 un etablissement soit viable. En oinquicme li«u, independairment, do la question de la dimension des eta—
blissements qui la compose; une industrie ayant acces a un marche bous- regional serait raieux placee pour concurrcncer les importations en pro venance de pays etrangera a la sous-region, qu'une industrie limitee a un marche national. E:i sixieme lieu? I1 existenos-id1 un marche sous- regional permettrait dej fabrications en series plus importantec et une specialisation plus poussee, ce qui influerait favorablement sur les niveaux de productivito des honmes autant que des machines, ainsi que sur lee prix de revio-at. En septieme lieu, ce n'est que dans le con—
texte d'une option sous-regionale que nombfe des pays les plus petits de la sous—region seraient en mesure de produire, disons 1'equivalent de leur propre demande globales d1exporter une partie de cette produc
tion relativement peu diversified (obtenv.e par fabrication en grandes
e/cn,14/inh/95
Page 28
series, aveo un haut niveau de productivity et une specialisation poussee)
et d(importer le complement de leurs besoins en articles de la diversite voulue (:Cabriques oux aussi dans les conditions ci-dessus). II serait
ainsi possible de porter la production a son maximum dans les pays en cause, tout en satisfaisant pleinement a un co0t economiquement justifie a la demande des consommateurs, sans compromettre la situation de la
balance des paiements de ces pays.
47. Le bien-fonde des considerations contenues dans le paragraphe prece
dent apparatt confirme par Involution oonetatee dans les pays europeensmembres de.l'OCBE. En 1962, les importations de veHements en matieres
textiles, y compris ceux en bonneterie (division 84 de la CTCl) qui ont ete realises entre ces pays n'ont pas represents moxns de 634 millions . de dollars:des Etats-tfnis. La.Republique federale d'Allemagne, par exemple, a importe pour une valeur de 160 millions de dollars des. Etats-
Unis, des articles d'habillement en provenance d»autres pays europeens
de l'GCDE, et pour 91 millions de dollars des Etats-Unisd1articles, de classification; analogue, a destination dlautres pays europeens membres de l'OGDE..: Le tableau ci^apres fournit des details supplementaires sur
ces echanges intra—regionaux. . ..
48. Les modes de repartition des industries du vtvement dans chaque pays dolvent ttre envisages dans uncontexte ainsi elargi, sur> lequel ils
sbht consciomment fo.ndes.
e/cn.h/inr/95
Page 29
Tableau 7
Importations et exportalagns de ygtements en mati feres, textiles , y
compris oeux en Txmneterie, entre leg membr*>° Aurope^ns de 1'QCDE (1962) (en millions de dollars des EU)
Importations Exportation
Aliemagne (Eepublique federale)
Belgique - LuxembourgPays'-Bas ..•■■■
France ' '
Italie Danemark Norvege Suede Autriche Portugal Royaume—Uni Suisse Espagne Grece Irlande Islande Turquie
160
51
1' 105
"38
16 24 33 54 11 1 74 61 1 1
5
1
■ *
91
?2-
54
"n
179
21 6 20 27 2
45
275
1 12
Total
634 634
Source 1 OCDE, L1Industrie textile dans les pays do 1'OCDE, 1962-1963, tableau 36
"*■
e/cn. 14/110/95
Page 30
CHAPITRE VIII
CABACJERISTIggiS-.W pWLOPPEiJSNT DaNS LSS DIVERS PAYS
49- Le tableau ci-apres contieni; a titre indicatif un expose des carac—
teristiques'™du'~deveIbpperiiBnt des pays de la sous-region dans le double
oa<ire-4&e*;^rspaati.T£aa.-£.1t..^Le l'option sous-regionales presentees dans, les chapitres precedents. Cet expose, centre sur le secteur industriel proprement dit dans chacune des categories de producteurs d'articles vestimentaires, indique le rSle de ce secteur, a l'echelon national, pour ce qui est de la consommation de tissu, d'une part, et des effec- tifs employes, d'autre part.Tableau 8
Projections par pays (1975)
e/cf. 14/INR/95
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. Pays Important
global d'esti- du marche
des t$x- mation National dee tiles en de la vetements1975 part re- apres deduc- yenant tion dee im—
: aux v§- portations tements
Projeotio de la pro duct i6n du secteur ±n-
dustriel
Estimation*' de 1'emploi dans le sec—
teur indus triel en
1975
Agumentation de l'emploi dans le sec—
ieur industriel
par rapport aux estimations de
1964
Kenya )
Ouganda ) Tanzania )
Somalie Ethiopie Madagascar lie Maurice
Reunion6/
Rhodesie Zambie ' lialawi :,
Rwanda )
Burundi )
212
, -135 195 37
280 113 25 1749
142
...77 ., 63
■15
20 20■35 3i 35
30
25 i a ( 30Jb )
a a a
45
*
a
a
(
20^ 2jfo 25%
40$
50
5
20
54 45
2417
12-
a
1
145
a a a
10
"a
a"
a a
62
9
2562
51
2820
78 a 93 3 a 6 32 a 40 13 a 16
6
35 a 40 29 a 33
15 a 18
11 a 1319.450 23.300
18.600 22.400
800 a 1.450 800 a 1.450 8.000 a 10.000-6.000 a 10.000 3.200 a 4.000 2,'6OO a 3.400
1,600 1.500
8*700 a 10.000 1.700 a 3.000
7.200 &• 8.700 6.200 a 7.7OO 3.900 a 4.5OO 3,500 a 4.100 2.700 k 3.200 . 2.400 a.2.900 Totaux pour lasous-region H23
27-325^ 346 a 412 222 a 265 : 55.550-66.750 45*300-56.450^/
hoyennes des estimations contenues dans le document fi/ciU14/lNR/86 de la CEA}
toutes les quantites de tissu indicxuees dans ce tableau sont en millions de yards carres (1 yard carre = 0,836 m2)
2/ Estimations fondees sur la documentation commerciale, des statistiques partielles
sur les importations, des tendances generales et des appreciations.Les importations de vttements ont ete deduites a raison de 3 pour 100 du marche total des textiles dans ohaque pays*
Dans le me*me rapport (0,6429) que le rapport estime dans le tableau 4 '&& la part
du secteur industriel au marche global du vetement. ' ■ 'Sur la base de 250 ouvriers par million de yards de consommation de tissu. En pratique, ce rapport sera plus ou moins eleve selon la complexiste de la struc
ture du produit final et les conditions climatiques. :.6/ Aucune estimation n'a e*e faite pour la Reunion, mais la projection de la produc
tion du secteur industriel serait vraisemblablement de l'ordre de 5 millions de yards, JJ Le faible ecart entre les chiffres indiques oomme aocroissement total de 1'emploi
dans un tableau precedent et dans le present tableau tient a oe que les totaux
par pays sont fondes sur des pourcentages exprimes en nombres entiers et que lesresultats ont ete arrondis a la centaine la plus proche dans le present tableau.
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50* Les investissements neceseaires dans chaque pays peuvent etre esti- mes sur la me*me base-efwe les ppojection-s-^sous-regionales; les valeurs
ainsi obtenues sont susceptibles d'etre plus eleveeBOUjnoins eleveesselon la complexity de ia structure de. la, demanded structure qui, dans de nombreux cas, est function de 1"elevation du niveau du revenu par
habitant) iet. selon les conditions climatiques, Le nombre d'etablissements requis esV Sgalement indique,: dans le tableau ci>apres, en unites arbi» - traires correspondant a oe que 1'on pourrai-t appe.ler "1! etablissement
tvce", c'est-a-dire a un etablissement employant 50 duvriers-7j le
cMffre indique represents "le nombre maximal d'etablissements de cette importance q^ui est considlre comme souhaitable pour la creation d'une
Industrie, moaerne capable de realiser ou d1 adapter a son usage des mo-;. c, difications de techniques. " Ceci n'exclut pas I1 existence d'un certai^ui.:i Inombre - et .meme d'un nombre assez considerable - d'etablissements-. a&ins :
importants, "mais il est es'o.ompte que celle-ci sera qompensee par 1!«£Lb^_
te^ice d'^taUliES,e,ments de" plus grande dimension. h€ tableau indique
au-ssi, eri chiffres tres approximatifs, l'ordre de grandeur du programmed^expansi'on immediate que pourrait justifier le marche: Ge dernier est '"en^sa£e^'3a'da^
da.miae an route, ainsi que des pi-oblemes poses parla formation des ...,.,-.;
Hres categories.
1/ Comme on I1 a indique precedemment,. le nombre. moyeji: d'ouyriers par eta
blissement est de 109 dans l'in^ustrie chemisiere du Royaume-Uni, Le
chiffre de oaraqtere general utilise^ dans la present© etude, o'est^a-di
50 ouvrieVs, :-n'e:st vraiment pas exagere si I1 on coKsidere que-11 Indus
trie du vetement emploiera une forte proportion de main^d'oeuvre et^an-
gere (;d6nccotjtei*se), ceqm tendra a faire augmented aa valeur mad|le
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Tableau 9
Investissements neoessaires et nombre d'etablissements types re
guis dans I'immediat et d'ioi a 1975Pays Investissements sup- plementaires en ca pital fixe requis d'ici a 1975 dans le secte-ur industriel des fabrications de ve'tements
(eh 'millions de $ EU)
Total de.s--Aaves- tissements, y compris la part ■ de l'entreprise . du fonds d'exploi-
tation (en millions de dollars EU)
Nprabre dIM6ta-
biissements types" (au
sens du
a atteindr'e en
1975
Marge appro ximative d1expansion immediate de 1'indus—
trie, en nombre d*"etablis- sements
types" (au
sens du
texte)
Kenya Ouganda
Tanzanie )
Somalie Ethiopie
lie Haurice Reunion Rhodesie Zambie
Malawi
Rwanda )
Burundi
Total pour la sous-region
12 a 15
0,5 a 1
5 a 7
2 a 31
1 a 2 4 a 5 2 a 3
21 a.25
1 a 2 9 a 11
3 a 4
2
2 a 3
7 a 9
4 a 5
13
132 43
28 102
58 307
a
370
a
a
a
25
a a
a
24
165 56
50 127 68
40 a 48
75
8
55
30 10 10
5 65 35
10
30 a 38
51 a 64 748 a 933
303E/CN-.
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51. Sur la base de donnees assez imp-recises sur les importations, on peut,-..a ..titr-e.-indio*ii^ -repartir ^ffpossibilx^^s d>iipaSi*io;"l"irfdiate par grandes categorise- de'-produits donnanT lieu a un effort de speciali sation. On entend par specialisation une fabrication axee sur un petit nombre de produits principaux representaht, disons 75 pour 100 aumoins.
de ^production, sans ezclure totalement ia pq.ssibilite.'d'uhe gamme etendue de. fabrications, comme peut en permettre telle ou telle fabrique dans_1 •Industrie du vetepient,. C^tte repartition a ete effeotuee a
titre indicatif dans le.: tableau 10,; mais celui^ci doit Stre consulte compte tenu de quatre aspects glneraux du probleme. , Premierement, la plupart des "Stablissements types" - disons, 225 a 250 sur les 303 indi-
ques comme possibility immediate - devront se consacrer a la confection
de vStements pour hommes et gargonnets. Deuxiemement, par vole de can- sequence, la specialisation sera vraisemblablement asseg peu poussee dans , la confection de vStements feminins (cette derniere remarque ne s'applique evidemment pas a des articles comme les soutiens-gorge, les corsets, etc).
Troisiemement, en matiere de vetements pour hommes et gar^nnets, les . -; ... . articles principaux seront les chemises, les "shorts",' les pantalons e%
les vestes. Quatriemement, en ce qui concerne l'habillement feminin, il est vraisemblable que les robes oonni:ltvsi-o^f c.".i Ptade aciueX, I«ar4iflle
principal.
E/CM. 14/INR/95
Page35 Tableau10 Repartitionpax-pavedesposslbilitesd'acor^issementinupediatdelaproduction VgtementgpourhommesatCostumes Vestes Pantalona "Shorts" Ghomiaes Gherai- Manteaux VeHements Maillots Sous-
settesdepluiedeoorpsvetemeat: amail-tisses lea__ Kenya,OugandaJet Tanzanie )
Somalie Ethiopie Madagascar HeMaurice Reunion Rhodesie Zambie Malawi RwandaetBurundiX X X X X X Ve*tementspourfemmeset
X X X X X X X X fillettes
X X X X X X X X
X X X X X X X X X
X X X X X X X X X X
X X X X X
X X X X
X X X X X X RobeaCfcemisiersJupesManteauxSous-vStementsCorsetset etlingeriesoutiens-gorge
Vgtementspourjeunes enfantset"bebes Kenya,Ouganda etTanzanie Somalie Ethiopiex Madagascarx HeMauricex Reunionx Rhodasijx Zambiex Malawix RwandaetBurundix
x xx X X
X X X X