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CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES :

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Academic year: 2022

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(1)

*-*-*-*

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*-*-*-*

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*-*-*-*

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

*-*-*-*

Département du Génie Civil

OPTION : SCIENCE ET TECHNIQUE DE L’EAU

POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE THEME

Présenté par : Kiv Yémalin ADANDE Sous la supervision de : Dr. Léonce F. DOVONON

Maître Assistant des Universités (CAMES), Enseignant chercheur EPAC/UAC Directeur de l’information sur l’Eau/DG Eau

Année universitaire 2012-2013

CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES : CAS DE LA COMMUNE DE BASSILA

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC i

DEDICACE

Je dédie cette œuvre à mes chers parents:

Urbain V. ADANDE, et Rachelle KLE

Merci pour tous les sacrifices que vous avez consentis pour moi tout au long de mon cursus scolaire. Puissiez-vous trouvez à travers cette œuvre l’expression de ma profonde

gratitude.

(3)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC ii

REMERCIEMENTS

Tous mes sincères remerciements à l’endroit :

 Du Dieu Tout Puissant, pour toutes ses grâces et son assistance tout au long de la rédaction de ce rapport ;

 Du Professeur Félicien AVLESSI, Professeur Titulaire des Universités du CAMES, Enseignant-Chercheur à l’EPAC, Directeur de l’EPAC, qui a bien voulu nous ouvrir les portes de son école pour nos trois années de formation ;

 Du Professeur Martin P. AÏNA, Maître de Conférence des universités du CAMES, Enseignant chercheur à l’EPAC; Chef du département de Génie Civil

 Du Professeur Gérard GBAGUIDI AÏSSE, Maître Conférences des Universités, Enseignant chercheur à l’EPAC ;

 Du Professeur Edmond ADJOVI, Maître Conférence des Universités, Enseignant chercheur à l’EPAC ;

 Du Professeur François de Paule CODO, Maître de Conférence des Universités du CAMES, Enseignant à l’EPAC ; Chef Option Science et Techniques de l’Eau (STE) ;

 Du Professeur Victor S. GBAGUIDI, Maître Conférences des Universités, Enseignant chercheur à l’EPAC ;

 Du Dr. DOVONON Léonce, Maître Assistant des universités du CAMES, Enseignant chercheur à l’EPAC, Chef Service Qualité Eau et Directeur de l’Information sur l’Eau à la DG Eau pour avoir accepté superviser ce travail malgré ses multiples occupations.

 Du Docteur-Ingénieur Adolphe TCHEHOUALI, Maître Assistant des Universités; Enseignant-Chercheur à l’EPAC ;

 Du Docteur-Ingénieur Taofic BACHAROU; Enseignant chercheur à l’EPAC ;

 Du Docteur-Ingénieur Ezéchiel ALLOBA, Maître Assistant des Universités, Enseignant chercheur à l’EPAC;

 Du Docteur-Ingénieur Gossou Jean HOUINOU, Enseignant à l’EPAC ;

 Du Docteur-Ingénieur Tonalémi Epiphane Sonon WANKPO, Directeur des Travaux Neufs au Ministère des Travaux Publiques; Enseignant à l’EPAC.

 Du Docteur-Ingénieur Crépin ZEVOUNOU, Maître Assistant des Universités ; Enseignant à l’EPAC ;

 Du Docteur-Ingénieur Luc ZINSOU, Enseignant à l’EPAC ;

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC iii

 Du Docteur-Ingénieur Jean –Claude GBODOGBE, Enseignant à l’EPAC ;

 Du Docteur-Ingénieur Dieudonné ZOGO, Enseignant à l’EPAC ;

 Du Docteur-Ingénieur Daton MEDENOU, Enseignant à l’EPAC ;

 De l’ingénieur Joël ZINSALO, Enseignant à l’EPAC;

 De l’ingénieur Eric GUEDENON, Enseignant à l’EPAC ;

 De l’Ingénieur Maxime I ASSOGBA, Enseignant à l’EPAC ;

 De l’Ingénieur Elena AHONONGA, Enseignante à l’EPAC ;

 De l’ex Directeur Général de l’Eau, Docteur Feu Ibrahima ADAM SOULE pour m’avoir accordé le stage dont le rapport est objet du présent document ;Paix à son âme ;

 A M. AVOCANH Gautier et Mme SEDA Sidonie techniciens du laboratoire qualité eau de la DG Eau pour leurs conseils et leur disponibilité;

 A tout le personnel de la DG Eau et de la mairie de BASSILA pour leur contribution ;

 De tous mes camarades de la deuxième promotion de Licence Professionnelle en Science et Techniques de l’Eau pour la bonne ambiance qu’ils ont su garder durant ces trois années de formation;

 De Mr DEGBOKIN Séraphin pour son soutien financier et logistique ;

 De tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réussite de ce travail, trouvez ici l’expression de notre très sincère sympathie.

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC iv

TABLE DES MATIERES

DEDICACE ...i

REMERCIEMENTS ... ii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... vi

LISTE DES TABLEAUX ... vii

LISTES DES FIGURES ... vii

LISTES DES PHOTOS ... viii

RESUME ... ix

ABSTRACT ... x

INTRODUCTION GENERALE ...1

1. Présentation de la structure d’accueil ...3

1.1. Présentation de la DG-Eau ...3

1.2. Situation géographique de la DG-Eau ...3

1.3. Missions et attributions de la DG-Eau ...3

1.4. Organisation de la DG-Eau ...4

1.5. Organigramme de la DG-Eau ...7

2. Objectifs ...8

2.1. Objectif général ...8

2.2. Objectifs spécifiques ...8

3. Cadre d’étude ...8

3.1. Présentation de la zone d’étude ...8

3.1.1. Situation géographique ...8

3.1.2. Relief ...8

3.1.3. Climat ...9

3.1.4. Pluviométrie ...9

3.1.5. Sol...9

3.1.6. Végétation ...9

3.1.7. Réseau hydrographique ...9

3.1.8. Données démographiques ...9

3.1.9. L’organisation administrative ... 10

3.1.10. Les secteurs productifs ... 10

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC v

3.1.11. Caractéristiques hydrogéologiques ... 10

3.2 Présentation des ouvrages hydrauliques dans la commune de BASSILA ... 11

1. Méthodologie ... 14

1.1. Recherche documentaire ... 14

1.2. Collecte des données ... 14

1.3. Traitement des données ... 14

2. Déroulement du stage ... 14

2.1. Activités menées au cours du stage ... 14

2.2. Méthodologie ... 15

2.2.1. Matériel ... 15

2.2.2. Mode opératoire ... 16

4. Résultats obtenus ... 27

5. Analyse des résultats ... 38

Difficultés rencontrées ... Erreur ! Signet non défini. CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTION ... 41

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 43

ANNEXE ...1

(7)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC vi

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

Mots Définitions

AEV Adduction d’Eau Villageoise CAI Cellule d’Audit Interne DG/GC Département du Génie Civil DG-Eau Direction Générale de l’Eau

DAF Direction de l’Administration et des Finances DAEP Direction de l’Approvisionnement en Eau Potable DIE Direction de l’Information sur l’Eau

DPGE Direction de la Planification et de la Gestion de l’Eau DPSE Direction de la Programmation et du Suivi-Evaluation EDSB Enquête Démographique de la Santé au Bénin EDTA Ethylène Diamine Tétra Acétique

EPAC Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi μs/Cm microsiemens par centimètre

mg/L milligramme par litre

Nm Nanomètre

OMS Organisation Mondiale de la Santé pH potentiel hydrogène

PM Puits Modernes

RGPH3 3ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat SBDI Service Banque de Données Intégrées

SES Service des Eaux Souterraines SH Service de l’Hydrologie

SIDC Service de l’Information, de la Documentation et de la Communication SONEB Société Nationale des Eaux du Bénin

SQE Service de la Qualité des Eaux UTN Unité de Turbidité Néphélométrique UCV Unité de couleur Vraie

UAC Université d’Abomey-Calavi

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC vii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Nombre des ouvrages hydrauliques par arrondissement ... 11

Tableau 2:Normes nationales en vigueur sur l'eau de consommation ... 27

Tableau 3: Tableau récapitulatif du nombre d’ouvrages ayant des paramètres hors normes par arrondissement ... 27

LISTES DES FIGURES

Figure 1:carte administrative de la commune de BASSILA ... 12

Figure 2:Proportion des ouvrages dont le pH respecte la norme et ceux dont le pH ne respecte pas la norme ... 28

Figure 3:Proportion des ouvrages dont la couleur respecte la norme et ceux dont la couleur ne respecte pas la norme ... 28

Figure 4:Localités dont les ouvrages ont une couleur hors norme ... 29

Figure 5:Proportion des ouvrages dont la turbidité ne respecte pas la norme ... 29

Figure 6:Localités dont les ouvrages ont une turbidité hors norme ... 30

Figure 7:Taux des ouvrages dont la teneur en magnésium ne respecte pas la norme ... 30

Figure 8:Localités dont les ouvrages ont une concentration en magnésium hors norme... 31

Figure 9:Proportion des ouvrages dont la teneur en calcium ne respecte pas la norme ... 31

Figure 10:Localités dont les ouvrages ont une concentration en calcium hors norme ... 32

Figure 11:Proportion des forages dont la teneur en chlorure de leurs eaux ne respecte pas la norme ... 32

Figure 12:Localités dont les ouvrages ont une concentration en chlorure hors norme ... 33

Figure 13:Proportion des forages dont les eaux ont une teneur en fer total supérieure à 0,3 mg/L ... 33

Figure 14:Localités dont les ouvrages ont une concentration en Fer total hors norme ... 34

Figure 15:Proportion des forages dont la teneur en Nitrite de leurs eaux ne respecte pas la norme ... 34

Figure 16:Localités dont les ouvrages ont une concentration en nitrite hors norme ... 35

Figure 17:Proportion des forages dont la teneur en nitrate de leurs eaux ne respecte pas la norme ... 35

Figure 18:Localités dont les ouvrages ont une concentration en nitrate hors norme ... 36

Figure 19:Proportion des forages dont la teneur en ammonium de leurs eaux ne respecte pas la norme ... 36

Figure 20:Localités dont les ouvrages ont une concentration en ammonium hors norme ... 37

Figure 21:Proportion des forages dont les eaux ont une dureté supérieure à ... 37

Figure 22:Localités dont les ouvrages ont une dureté hors norme ... 38

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC viii

LISTES DES PHOTOS

Photo 1: Distillateur Photo 2: Agitateur magnétique ... 1

Photo 3:Balance électronique Photo 4: Plaque chauffante ... 1

Photo 5: Porte pipette Photo 6: Conteneur d'eau distillée ... 1

Photo 7: Séries de verre d'échantillonnage Photo 8: Spectrophotomètre ... 1

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC ix

RESUME

La présente étude, basée sur la caractérisation physico-chimique des eaux souterraines de la commune de Bassila, a pour but de faire une comparaison entre les valeurs des paramètres analysés au laboratoire de la DG-Eau et les normes nationales en vigueur au Bénin sur la qualité de l’eau de consommation. Ainsi, des études menées, il en ressort que certains paramètres physiques et chimiques ont des valeurs hors normes. Par ailleurs la qualité organoleptique de certaines de ces eaux est dégradée et ceci se traduit par le dégagement par ces eaux d’odeur nauséabonde et leur teneur en sel trop élevée ainsi que leur goût amer. Tout ceci a pour conséquence immédiate l’inexploitation des points d’eau modernes et des forages par les populations qui préfèrent les eaux de marigots et de ruissellement dont les qualités physico-chimiques sont moins bonnes.

Après cette étude, nous avons fait des suggestions afin de préserver la bonne qualité physico-chimique et organoleptique de ces eaux.

Mots clés : paramètres physico-chimiques; paramètres organoleptiques ; eaux souterraines ; normes ; forage ; ruissellement ;

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC x

ABSTRACT

The present study based on the physico-chemical caracterisation of underground waters of BASSILA’s district intended to make a comparison between values of analysed parameters at the general management of water’s laboratory and national standards in force in BENIN on the quality of consumption.So it is evident from the studies that some physical and chemical parameters have values off standards.In other respects,the organoleptical quality of some of the these waters is gradated by nauseating odour from them and by their content in salt more elevated and their bitter taste.All this causes like consequences the unexploitation of moderns waterholes and drillings by the populations which prefer backwaters and streaming waters whose physic-chemical qualities are bad.

After this study,some suggestions are made so as to preserve the good physico- chemical and organoleptical quality of these water.

Key words: Physico-chemical parameters; Organoleptical parameters; Underground water; Standards; Drillings; streaming water.

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 1 INTRODUCTION GENERALE

Au Bénin, comme partout ailleurs en Afrique, l’un des problèmes le plus récurrent auquel sont confrontées les populations est l’approvisionnement en eau potable.

L’eau étant source de vie, elle est indispensable à la survie de tout être vivant. Aussi meure-t-on plus vite de soif que de faim. Afin de remédier à ce problème le gouvernement béninois, s’inscrivant dans les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), œuvre à travers la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) et la Direction Générale de l’eau (DG-Eau) pour la mise à la disposition de sa population d’une eau de bonne qualité (Projet Politique Nationale Eau,2008) . Ces efforts se traduisent par l’installation de la première société distributrice d’eau dans pratiquement toutes les grandes villes du pays et la réalisation des Adductions d’Eau Villageoise (AEV) et des Puits Modernes (PM) en milieux ruraux. Les eaux distribuées en milieux urbains par la SONEB suivent les traitements adéquats avant d’être consommées contrairement aux eaux consommées par les populations rurales qui ne subissent pratiquement aucun traitement avant consommation. Or la présence même en faible quantité des produits réputés indésirables ne confère pas à l’eau un caractère précis de pollution ; cependant, absorbés à l’état de traces pendant longtemps, ces produits peuvent avoir des effets cumulatifs et se révéler dangereux que s’ils étaient absorbés à forte dose (Dr Dieudonné ZOGO, 2011)

Ainsi il n’est plus question de fournir aux populations une eau quelconque mais plutôt une eau répondant qualitativement aux besoins essentiels de l’organisme humain. C’est alors pour cette raison que nous avons décidé de faire la caractérisation physico-chimique des eaux souterraines de la commune de BASSILA afin d’évaluer la qualité physico-chimique des eaux de consommation des populations.

Notre travail est réparti en trois parties avec une conclusion générale suivie de suggestions. La première partie porte sur la présentation de la structure d’acceuil, la seconde sur la méthodologie et le déroulement du stage, et la troisième sur l’analyse et l’interprétation des résultats.

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 2

CHAPITRE 1 : Présentation

de la structure d’accueil et

du cadre d’étude

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Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 3 1. Présentation de la structure d’accueil

1.1. Présentation de la DG-Eau

La Direction Générale de l’Eau (DG-Eau) a été créée par l’arrêté 2007/18MMEE/DC/SGM/CTJ/CTRE-au/DG-Eau/SA du 19 février 2007.Elle est l’une des trois (03) directions techniques du Ministère de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables qui sont des structures opérationnelles chargées d’aider ledit ministère à accomplir sa mission.

1.2. Situation géographique de la DG-Eau

La Direction Générale de l’Eau (DG-Eau) est située à Cotonou, à côté du Ministère de l’Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, de l’Eau et du Développement des Energies Renouvelables sur l’Avenue Jean Paul II quartier Zongo.

1.3. Missions et attributions de la DG-Eau

Elle a pour mission d’assurer la gestion des ressources en eau sur toute l’étendue du territoire national, la définition des orientations stratégiques nationales en matière d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement des eaux usées et de veiller à leur mise en oeuvre en collaboration avec les autres acteurs concernés.

Outre la mission qui lui est assignée , la DG-Eau à pluisieurs autres attributions telles que :

 Elaborer la politique nationale de l’eau et en assurer sa mise en oeuvre;

 Elaborer la législation et réglementation relatives à la gestion de l’eau et veiller à leur bonne application;

 Appliquer les normes environnementales dans les secteurs de l’eau;

 Elaborer et assurer la mise en oeuvre des programmes relatifs aux services publics d’eau potable et d’assainissement des eaux usées;

 Mettre en place et assurer le fonctionnement d’un système d’information sur l’eau incluant la collecte, l’archivage, le traitement et la diffusion des données sur la ressource en eau et sur les ouvrages et aménagements hy-drauliques;

 Assurer la gestion du domaine public de l’eau;

 Promouvoir, appuyer et suivre les organismes de bassin hydrographique;

(15)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 4

 Assurer la coordination intersectorielle de l’eau et animer le dialogue; entre tous les acteurs du secteur de l’eau;

 Assurer le suivi évaluation des programmes d’eau;

 Définir et suivre la mise en oeuvre de la politique tarifaire en matière d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement des eaux usées en relation avec les structures compétentes concernées;

 Appuyer et assurer le développement de coopération régionale et interna- tionale dans le secteur de l’eau;

 Assurer le contrôle et le suivi de la mise en oeuvre des prescriptions tech- niques dans le domaine de l’eau;

 Assurer l’assistance technique et l’appuie conseil aux divers maîtres d’ouvrage dans le secteur de l’eau;

 D’une manière générale, entreprendre ou proposer toute action en vue d’une gestion durable des ressources en eau.

La Direction Générale de l’Eau rend compte périodiquement au Ministre en charge de l’eau de l’évolution du secteur de l’eau au Bénin en élaborant des notes de synthèse.

1.4. Organisation de la DG-Eau

La Direction Générale de l’Eau est un ensemble composé de : - Un secrétariat Administratif (SA)

- Une cellule d’Audit Interne (CAI)

- Une Direction de l’Administration et des Finances (DAF) - Une Direction de l’Information sur l’Eau (DIE)

- Une Direction de la Planification et de la Gestion de l’Eau (DPGE) - Une Direction de la Programmation et du Suivi- Evaluation (DPSE) - Une Direction de l’Approvisionnement en Eau Potable (DAEP)

Le Secrétariat Administratif(SA) est placé sous l’autorité du Directeur Général de l’Eau et a pour mission d’assurer les travaux de secrétariat de la Direction Générale de l’Eau.

(16)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 5

La Cellule d’Audit Interne (CAI) a pour mission principale d’assurer la régularité et la conformité des actes de Gestion de la DG Eau et des Services de l’Eau des DirectionsDépartementales du Ministère de l’Energie et de l’Eau (DDMEE) conformément aux procédures en vigueur.

La Direction de l’Administration et des Finances (DAF) a pour mission d’assurer la gestion des moyens humains, matériels et financiers mis à la disposition de la DG-Eau.

La Direction de la Planification et de la Gestion de l’Eau (DPGE) quant à elle a pour mission d’assurer la gestion intégrée et équilibrée des ressources en eau sur toute l’étendue du territoire national.

La Direction de la Programmation et du Suivi- Evaluation(DPSE) a pour rôle d’assurer la programmation et le Suivi des réali-sations de la DG Eau.

La Direction de l’Approvisionnement en Eau Potable (DAEP) assure la mise en oeuvre de la politique de l’approvisionnement en eau potable.

La Direction de l’Information sur l’Eau (DIE) dont la mission est d’assurer la connaissance et la gestion de l’information sur les ressources en eau et leurs utilisations.

Bref aperçu de la DIE et du SQE

Elle est structurée en cinq services à savoir :

 Un Service de l’Hydrologie (SH)

 Un Service des Eaux Souterraines (SES)

 Un Service de la Qualité de l’Eau (SQE)

 Un Service de la Banque de Données Intégrées (SBDI)

 Un Service de l’Information, de la Documentation et de la Commu-nication (SIDC)

Le Service de l’Hydrologie (SH) a pour mission d’assurer la production et la mise à jour des données et informations sur les eaux de surface, les éco-

(17)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 6 systèmes associés, les aménagements y relatifs et les bassins expérimentaux.

Le Service des Eaux Souterraines (SES) a pour mission d’assurer la production et la mise à jour des informations sur les eaux souterraines et les ouvrages et aménagements y relatifs.

Le Service de la Banque de Données Intégrées (SBDI) a pour mission d’assurer l’administration et la gestion de la banque de données sur les res- sources en eau et sur les ouvrages d’eau.

Le Service de l’Information, de la Documentation et de la Communi- cation (SIDC) procède à la centralisation et la gestion de la documentation relative à l’eau. Il assure également la production de l’information sur les activités de la DG Eau : publication d’une revue, création, gestion et mainte- nance d’un Site web (eaubénin.bj).

Le Service de la Qualité de l’Eau (SQE) a pour mission de mettre en oeuvre des actions et mesures permettant de connaître, de contrôler et d’améliorer la qualité de l’eau.

Au niveau régional, onze (11) Services de l’Eau (S-Eau) relevant des Directions Départementales des Mines, de l’Energie et de l’Eau (DDMEE) aident la Direction Générale de l’Eau dans la mise en oeuvre de ses activités.

(18)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 7 1.5. Organigramme de la DG-Eau

DG

CAI SA

DGA

Service eau dans les départements

DIE DAF DAEP DPGE DPSE

SQE SES

SML SARH

SBDI SBC

SDC SA SAEP-MR

SHU

SC-GIRE

SEP-SOB SGDP

SP SSE

SIDC SH

CAISSE

(19)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 8 2. Objectifs

2.1. Objectif général

L’objectif général de ce travail est d’étudier les caractéristiques physico-chimiques des eaux souterraines de la Commune de BASSILA.

2.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques sont entre autres :

 De collecter, de dépouiller, d’analyser et de traiter les données reçues de la base de données qualité des Eaux ;

 D’interpréter les résultats du traitement des données par rapport aux normes internationales et nationales ;

 De donner des approches de solutions pour l’amélioration de la qualité de ces eaux.

3. Cadre d’étude

3.1. Présentation de la zone d’étude 3.1.1. Situation géographique

La Commune de BASSILA est située entre 8° 50 et 9° 37 latitude Nord, et 1° 40 et 2° 50 longitude Ouest. Elle s’étend sur une superficie de 5.661 km2 et est située dans le département de la Donga (au Nord du Bénin). Elle est limitée au nord par les communes de OUAKE et de DJOUGOU, au sud par les communes de BANTE et de GLAZOUE, à l’est par les communes de TCHAOUROU et de OUESSE et à l’ouest par la république du TOGO avec laquelle elle partage 120 km de frontière. BASSILA, chef-lieu de la commune, est située à environ 375 km de Cotonou (capitale économique du BENIN) et à 87 km de DJOUGOU (chef-lieu du département) (Monographie de la commune de Bassila, Mars 2006)

3.1.2. Relief

La commune de BASSILA est située sur une vaste pénéplaine d’une altitude comprise entre 300 et 350 mètres. Le mont Sagbarao (Alédjo) est l’un des points culminants du BENIN. Le relief devient plus accidenté au fur et à mesure qu’on avance vers le nord-ouest (Alédjo) fortement marqué par la chaîne de l’Atacora ( Monographie de la commune de Bassila, Mars 2006)

(20)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 9 3.1.3. Climat

Le climat est de type soudano-guinéen avec une saison de pluie (avril à octobre) et une saison sèche (octobre à avril) (Monographie de la commune de Bassila, Mars 2006)

3.1.4. Pluviométrie

La moyenne annuelle de précipitation est comprise entre 1200 et 1300 mm. Cette moyenne fait de la commune l’une des plus arrosées au Bénin. En début des saisons de pluies, la région connaît périodiquement le passage d’ouragans soufflant de l’est vers l’ouest (Monographie de la commune de Bassila, Mars 2006)

3.1.5. Sol

Les sols sont constitués de formations cristallines très anciennes avec une roche mère de nature granito-gneissique favorables aux cultures mais exigeant de l’eau et un bon drainage. ( Monographie de la commune de Bassila, Mars 2006)

3.1.6. Végétation

La végétation de la commune est dominée par des savanes arbustives. Près de la moitié (2.437 km2) de la superficie de la commune est occupée par des forêts classées sous aménagement. ( Monographie de la commune de Bassila, Mars 2006)

3.1.7. Réseau hydrographique

En saison de pluies, la commune est traversée et arrosée par trois (3) fleuves et sept (7) sources. En dehors de la Tèrou, les autres cours d’eau (Awo et Kémétou) s’assèchent en saison sèche.(Plan Sectoriel Eau Bassila, 2010)

3.1.8. Données démographiques

Selon les données provisoires du recensement général de la population et de l’habitation de 2002 (RGPH3), la population de la commune est de 71.511 habitants contre 46.416 habitants en 1992 soit un accroissement inter censitaire de 4,87%. La population féminine est estimée à 35.789 (50,05%) et les hommes à 35.722(49,95%). La commune est peuplée3 en majorité de Nago qui représentent plus de la moitié de la population, des Anii (plus de 30 %), des Kotokoli et des Koura

(21)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 10 (environ 10%). On y rencontre également d’autres groupes socio-ethniques tels que les Peuhl, les Otamari, les Lokpa, les Fons, etc. Les religions pratiquées par les populations de la commune sont : l’islam (plus de 80 % de la population), le christianisme (plus de 10%) et les religions traditionnelles (moins de 10%).

(Monographie de la commune de Bassila, Mars 2006) 3.1.9. L’organisation administrative

La commune de Bassila est subdivisée en quatre (4) arrondissements : Alédjo, Bassila, Manigri et Pénessoulou. Ces arrondissements comprennent 30 villages administratifs.

L’administration locale comporte donc trois (3) niveaux : la commune, l’arrondissement, le village ou quartier de ville.

Le village ou quartier est administré par un Chef de village ou de quartier, l’arrondissement par le Chef d’arrondissement et la commune par le conseil communal (qui compte 12 membres) avec à sa tête le Maire assisté de deux (2) Adjoints.

L’administration communale dispose de ses propres services appuyés dans leur mission d’administration et de développement du territoire par les services déconcentrés de l’Etat. ( Monographie de la commune de Bassila, Mars 2006)

3.1.10. Les secteurs productifs

Les activités de production de la population de la commune de Bassila sont dominées par l’agriculture, la production animale, l’exploitation forestière, l’artisanat et les échanges commerciaux.

3.1.11. Caractéristiques hydrogéologiques

La Commune de Bassila est située sur le socle précambrien formé de roches très anciennes dont le Dahoméen constitue l’élément le plus ancien. Elle s’étend sur le substratum des formations cristallines avec une prédominance de gneiss et de migmatite. La lithologie dominante comporte une grande couche de gneiss à biotite qui va de Ganganou (au nord-est de Bassila) à la région de Patargo à l’Ouest. Ces gneiss sont sombres avec une faible teneur en quartz.

(22)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 11 Toutes ces formations du socle granitique gneissique parsemées de relief de quartzite saccharoïde sont peu propices au développement des ressources en eau souterraines.

Ainsi distingue-t-on deux types d’aquifères exploitables :

- L’aquifère des altérations, provenant de la dégradation de la roche mère sous l’action combinée des phénomènes physiques, chimiques ou biologiques, se présente sous forme de roches meubles. Cet aquifère est exploité par des puits à grand diamètre qui, dans la plupart des cas, tarissent en saison sèche.

Son épaisseur varie selon les zones et les formations géologiques. Par exemple, dans les quartzites qui se dégradent très difficilement, l’épaisseur de l’altération varie de 0 à 10 m. Par contre les schistes s’altèrent rapidement avec une épaisseur d’altération qui variant de 10 à 30 m. Il faut noter que dans de rare cas, l’épaisseur d’altération atteint 50 m environ.

- L’aquifère du socle est constitué par les zones fracturées du socle renfermant de l’eau. Cet aquifère discontinu est lié à la fracturation du socle (fractures ouvertes, susceptibles de conduire ou de renfermer de l’eau). Il est exploité par les forages et constitue l’aquifère le plus important pour l’exploitation des ressources en eau souterraines.(Plan Sectoriel Eau Bassila, 2010)

3.2 Présentation des ouvrages hydrauliques dans la commune de BASSILA

Les ouvrages hydrauliques sur lesquels porte notre étude dans la commune de BASSILA sont classés par arrondissement dans le tableau ci-dessous :

Tableau 1: Nombre des ouvrages hydrauliques par arrondissement Arrondissement Nombre de

villages

Nombre de forages

Alédjo 07 14

Bassila 10 42

Manigri 03 17

Pénéssoulou 08 32

Totaux 28 105

Source : Service Base des Données Intégrées Qualité Eau (SBDIQE)

(23)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 12 Figure 1:carte administrative de la commune de BASSILA

Source :Plan Sectoriel Eau Bassila, 2010

(24)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 13

CHAPITRE 2 : Méthodologie

et déroulement du stage

(25)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 14 1. Méthodologie

1.1. Recherche documentaire

La recherche documentaire consiste à passer en revue les études antérieures menées sur la qualité des eaux souterraines, des documents relatifs à la qualité physico-chimique des eaux souterraines. Les divers endroits nous ayant servis de lieu de recherche sont : la bibliothèque de l’EPAC, la bibliothèque de la DG-Eau, la mairie de la commune de BASSILA, ainsi que le moteur de recherche internet Google. La démarche méthodologique adoptée a découlée de l’étude de ces documents.

1.2. Collecte des données

Les données collectées dans notre étude sont celles relatives à la qualité des eaux de la commune de BASSILA. Ces données ont été obtenues grâce à la Banque de Données Intégrée Qualité Eau (BDIQE) de la DG-Eau.

1.3. Traitement des données

Les données obtenues dans la Banque de Données Intégrée Qualité Eau (BDIQE) sur la commune de BASSILA ainsi que les résultats issus des analyses physico- chimiques des eaux souterraines de ladite commune ont été saisies et traitées à l’aide des logiciels Microsoft Word et Microsoft Excel ceci en vue de leurs exploitations statistiques

2. Déroulement du stage

2.1. Activités menées au cours du stage

Au cours de notre stage dans les locaux de la DG-Eau, précisément dans le laboratoire du Service Qualité Eau, nous avons mené plusieurs activités telles que : la mesure des paramètres physique(couleur,pH,température,conductivité etc.) et chimiques(Fer, Ammonium, Nitrite, Nitrate, Phosphate, Sulfate, magnésium, Calcium, etc.) des eaux ;élaboration des fiches de résultats d’analyse de l’eau ainsi que la familiarisation à l’utilisation des appareils de laboratoire tels que le spectrophotomètre, distillateur et le multi-paramètre.

(26)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 15 2.2. Méthodologie

2.2.1. Matériel

Dans le cadre de notre étude, plusieurs matériel ont été utilisés tant sur le terrain qu’au laboratoire. On peut alors citer selon le lieu d’utilisation les matériels suivants :

Matériel de terrain

Des matériels utilisés sur le terrain, nous avons entre autre :

 Un GPS (Global Positioning System) pour prendre les coordonnées géographiques des sites de prélèvement;

 Des bouteilles plastiques pour le prélèvement des échantillons d’eau ;

 Un appareil photo numérique pour la prise de différentes vues ;

 Une glacière et des morceaux de glace pour la conservation des échantillons d’eau;

 Des étiquettes pour étiqueter les bouteilles de prélèvement ;

 Un multi paramètre pour la mesure in situ de la température, du pH et de la conductivité.(J.RODIER, 1984)

Matériel de laboratoire

L’analyse des eaux prélevées nécessite la présence des éléments suivants au laboratoire :

 La verrerie de laboratoire;

 Un portoir de pipette et de tube à essai ;

 Un agitateur magnétique pour homogénéiser les solutions lors du dosage ;

 Une plaque chauffante pour chauffer les solutions avant mesure de certains paramètres ;

 Un réfrigérateur pour la conservation des réactifs ;

 Un autoclave pour la stérilisation des verreries et du matériel ;

 Des échantillons à analyser : eau souterraine et eau de citerne ;

 Plusieurs réactifs pour les différentes analyses;

 Un multi paramètre pour la détermination du pH, de la conductivité et de la température ;

(27)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 16

 Un spectrophotomètre pour la détermination des paramètres physico- chimiques ;

 Un distillateur pour la préparation de l’eau distillée indispensable aux analyses ;( J.RODIER, 1984)

2.2.2. Mode opératoire

Cette rubrique consiste à présenter les procédures d’analyse de chaque paramètre étudié.

Analyse physico-chimique

Elle se fait à l’aide de plusieurs méthodes à savoir l’électrométrie, la titrimétrie (volumétrie) et la spectrophotométrie.

L’électrométrie

Cette méthode permet de mesurer les paramètres tels que le pH, la température et la conductivité électrique à l’aide du multi paramètre à écran lumineux doté d’un pH-mètre, d’un conductimètre et d’un thermomètre. L’utilisation du multi paramètre se fait comme suit :

 Appuyer sur le bouton ON/OFF de l’appareil pour le mettre sous tension ;

 Rincer l’électrode relié à l’appareil avec de l’eau distillée ;

 Plonger l’électrode dans l’échantillon initialement prélevé dans un bécher, de manière à engloutir la partie métallique de l’électrode ;

 Attendre la stabilisation numérique de l’appareil avant la lecture ;

 Après lecture, retirer l’électrode de l’échantillon puis le rincer avec de l’eau distillée afin de procéder à l’analyse suivante;

La titrimétrie

Cette méthode permet la détermination des paramètres tels que les ion calcium ,magnésium, bicarbonate et chlorure. La procédure d’analyse est la suivante selon les différents paramètres à mesurer

(28)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 17

Ion calcium

Le dosage se fait selon le mode opératoire suivant :

 On prélève 50 ml de l’échantillon d’eau ;

 On ajoute 1 ml d’une solution d’hydroxyde de potassium (KOH) de normalité 8 N et un kit du réactif « Calver » ;

 On agite la solution avec l’agitateur magnétique, le barreau magnétique étant préalablement introduit dans la solution ;

 On dose avec de l’EDTA (Acide Diamine Tétra Acétique), le point de virage est observé par changement de couleur du rose au bleu ;

La détermination de la concentration du calcium se fait par la formule suivante : [Ca2+] mg/l = VEDTA (Ca2+) x 8,016

Le coefficient 8,016 est obtenu de la manière suivante:

N1V1= N2V2↔ N2= N1V1/V2 N1 : Normalité de l’EDTA

V1 : Volume de l’EDTA = 1000 ml N2 : Normalité en calcium

V2 : Volume de l’échantillon prélevé 50 ml N2 = 0,02x1000/50 = 0,4

La masse équivalente de l’ion Ca2+ est 20,04 par conséquent 0,4 x20, 04 =8,016

Ion magnésium

Le dosage se fait selon le mode opératoire suivant :

 On prélève 50 ml de l’échantillon;

 On ajoute 5 gouttes d’eau oxygénée et 5 ml d’acide chlorhydrique à 1N ;

 On porte l’ensemble à ébullition pendant 10 mn;

(29)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 18

 On ajoute 5 ml d’une solution tampon de magnésium NaOH de concentration 6 N lorsque la température de la solution aurait baissé jusqu’à environ à 45°C puis ;

 On ajoute 5 gouttes de Noir Hérychrome T (NET)

 On agite la solution avec l’agitateur magnétique, le barreau magnétique étant préalablement introduit dans la solution ;

 On dose goutte par goutte avec de l’EDTA jusqu’au point de virage c’est- à-dire jusqu'à ce que la solution prenne une couleur bleu.

La formule de détermination de la concentration en magnésium est la suivante : [Mg2+] mg/l = (VEDTA (Mg2+) –VEDTA (Ca2+)) x 4,864

La masse équivalente de l’ion Mg2+ est 12,16 par conséquent 0,4 x12,16 =4,864

Avec M (Mg2+)/ 2=12,16.

Ions bicarbonates

Le dosage se fait selon le mode opératoire suivant :

 On prélève 100 ml de l’échantillon ;

 On ajoute 5 ou 8 gouttes d’indicateur mixte ;

 On homogénéise la solution avec l’agitateur magnétique, le barreau magnétique étant préalablement introduit dans la solution ;

 On dose l’ensemble par une solution d’acide sulfurique à 0,1N.

La concentration est déterminée par la formule suivante:

[HCO3-]= VH2SO4 x 61 Avec M (HCO3-) =61g/mol.

Dosage de la teneur en ions chlorures

Le dosage se fait selon le mode opératoire suivant :

 On prélève 100 ml de l’échantillon ;

 On ajoute 2 gouttes de bichromate de potassium ;

(30)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 19

 On agite la solution avec l’agitateur magnétique, le barreau magnétique étant préalablement introduit dans la solution ;

 On dose l’ensemble par une solution de nitrate d’argent (Ag NO3) à 0,1N.

La détermination de la concentration en chlorures se fait par la formule suivante : [Cl-] en mg/l= V x 35, 5

V= volume de nitrate d’argent à 0,1 N utilisé M (Cl-)=35,5 g/mol

La spectrophotométrie

Les paramètres dont les mesures se font par la méthode spectrophotométrique sont : la couleur, le fer, les fluorures, l’Iode, les nitrates, les nitrites, le phosphate, l’ammonium et les sulfates. La mesure se fait comme suit selon chaque paramètre :

Mesure de la couleur

La mesure se fait selon le mode opératoire suivant :

 Appuyer sur le bouton d’allumage du spectrophotomètre DR/2400 après l’avoir branché à la source d’énergie ;

 Sélectionner programme favoris ;

 Ajuster la longueur d’onde à 465 nm ;

 Placer le blanc c’est-à-dire 10 ml d’eau distillée dans le spectrophotomètre ;

 Ajuster le zéro de l’appareil en appuyant sur la touche ZERO

 Retirer le blanc et placer 10 ml de l’échantillon d’eau préalablement prélevé dans la cuvette

 Appuyer sur « LIRE» et le résultat en UNITES pt-co APHA s’affiche.

Mesure de la teneur des nitrates

La mesure se fait selon le mode opératoire suivant :

 Appuyer sur le bouton d’allumage du spectrophotomètre DR/2400 après l’avoir branché à la source d’énergie ;

(31)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 20

 Appuyer à l’écran du spectrophotomètre la fonction PROGRAMME FAVORIS,

 Sélectionner ensuite dans programme favoris« nitrates »,

 Ajuster la longueur d’onde à 500 nm,

 Remplir une cuvette à 25 ml avec l’échantillon,

 Ajouter le contenu d’une gélule du réactif nitraver à la cuvette (échantillon préparé).

 Secouer l’ensemble pour homogénéiser le mélange.

 Appuyer sur DEMAR.MINUTERIE à l’écran. Cela déclenche un compte à rebours de 5 minutes qui n’est rien d’autre que le temps de réaction ;

 Pendant ce temps, remplir une autre cuvette avec 25 ml de l’échantillon, ceci servira de blanc ;

 A la fin du compte à rebours, placer le blanc dans le puits de mesure puis fermer le capot.

 Appuyer la touche de fonction ZERO à l’écran,

 Placer l’échantillon préparé dans le puits de mesure et fermer le capot,

 Appuyer sur LIRE, et le résultat en mg/N/L de NO3- s’affiche.

 Calculer la concentration de NO3-en mg/L

NO3-=N/NO3-×4,4

D’après le fabricant HACH, on a M (NO3-)/M (N) = 62/14 =4, 42857

Mesure de la teneur en nitrites

Pour cette mesure on procède comme suit :

 Allumer le spectrophotomètre DR/2400,

 Appuyer la touche de fonction PROGRAMME FAVORIS,

 Sélectionner nitrite dans programme favoris

 Ajuster la longueur d’onde à 507 nm,

 Remplir une cuvette à 25 ml avec l’échantillon,

 Ajouter au contenu un kit du réactif nitriver.

 Secouer pour homogénéiser.

(32)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 21

 Appuyer la touche de fonction DEMAR.MINUTERIE. Un compte à rebours de 20 minutes est lancé

 Pendant ce temps, remplir une autre cuvette avec 25 ml de l’échantillon (blanc),

 Lorsque le minuteur sonne, placer le blanc dans le puits de mesure et fermer le capot,

 Presser la touche de fonction ZERO,

 Placer l’échantillon préparé dans le puits de mesure, et fermer le capot,

 Appuyer sur LIRE, et le résultat en mg/N/L de NO2- s’affiche.

Le calcul de la concentration de NO2- en mg/L se fait de la manière suivante :

NO2-=N/NO2-×3,3

D’après le fabricant HACH, on a M (NO2-)/M (N) = 46/14 =3,28571

Mesure de la teneur en ammonium

La mesure se fait selon le mode opératoire suivant :

 Allumer le spectrophotomètre DR/2400,

 Appuyer la touche de fonction PROGRAMME FAVORIS,

 Sélectionner le numéro du programme correspondant à l’ammonium,

 Ajuster la longueur d’onde à 425 nm,

 Remplir une cuvette à 25 ml avec l’échantillon,

 Ajouter 1 ml du réactif Nessler et 1ml du réactif de sel de Rochelle à la cuvette (échantillon préparé).

 Agiter pour homogénéiser.

 Appuyer sur la touche de fonction DEMAR.MINUTERIE. Cela lance un compte à rebours de 1 minute qui n’est rien d’autre que le temps de réaction ;

 Remplir une autre cuvette avec 25 ml d’eau distillée, puis en ajouter 1 ml du réactif Nessler et 1 ml du réactif de sel de Rochelle à la cuvette (blanc),

(33)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 22

 Lorsque le minuteur sonne, place le blanc dans le puits de mesure, et fermer le capot,

 Appuyer sur la touche de fonction ZERO,

 L’enlever ensuite et placer l’échantillon préparé dans le puits de mesure, fermer le capot,

 Appuyer sur LIRE, et le résultat en mg/N/L de NH4+ s’affiche.

Calculer la concentration de NH4+ en mg/L

NH4+=N/NH4+×1, 29

D’après le fabricant HACH, on a M (NH4+)/M (N) =18/14 =1,28571

Mesure de la teneur en ions iodures

Cette mesure se fait selon le mode opératoire suivant :

 Allumer le spectrophotomètre DR/2400,

 Appuyer sur la touche de fonction PROGRAMME FAVORIS,

 Sélectionner le numéro du programme correspondant à l’iode,

 Ajuster la longueur d’onde à 530 nm,

 Remplir une cuvette à 25 ml avec l’échantillon d’eau,

 Y ajouter le contenu d’un kit du réactif DPD ,

 Agiter pour homogénéiser,

 Appuyer sur la touche de fonction DEMAR.MINUTERIE. Un compte à rebours de 3 minutes est ainsi lancé,

 Remplir une autre cuvette avec 25 ml de l’échantillon (blanc),

 Lorsque le minuteur sonne, placer le blanc dans le puits de mesure et fermer le capot,

 Ensuite appuyer sur la touche de fonction ZERO,

 Enlever le blanc et placer l’échantillon préparé dans le puits de mesure, et fermer le capot,

 Appuyer sur LIRE, et le résultat en mg/l d’I- s’affiche.

Mesure de la teneur en phosphates

(34)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 23 La mesure de ce paramètre se fait selon le mode opératoire suivant :

 Allumer le spectrophotomètre DR/2400,

 Appuyer sur la touche de fonction PROGRAMME FAVORIS,

 Sélectionner le numéro du programme correspondant aux phosphates,

 Ajuster la longueur d’onde à 880 nm,

 Remplir une cuvette à 25 ml avec l’échantillon,

 Ajouter à l’échantillon le contenu d’un kit du réactif phosphaver,

 Agiter pour homogénéiser.

 Appuyer sur la touche de fonction DEMAR.MINUTERIE. Ceci déclenche un compte à rebours de 5 minutes,

 Remplir une autre cuvette avec 25 ml de l’échantillon (blanc),

 Lorsque le minuteur sonne, placer le blanc dans le puits de mesure et fermer le capot,

 Appuyer sur la touche de fonction ZERO,

 L’enlever ensuite et placer l’échantillon préparé dans le puits de mesure, puis fermer le capot,

 Appuyer sur LIRE, et le résultat en mg/l de PO43-s’affiche

Mesure de la teneur en sulfates

La mesure de ce paramètre se fait selon le mode opératoire suivant:

 Allumer le spectrophotomètre DR/2400,

 Appuyer sur la touche de fonction PROGRAMME FAVORIS,

 Sélectionner le numéro du programme correspondant au sulfate,

 Ajuster la longueur d’onde à 450 nm,

 Remplir une cuvette à 25 ml avec l’échantillon,

 Ajouter à l’échantillon le contenu d’une gélule du réactif sulfaver,

 Agiter pour homogénéiser.

 Appuyer sur la touche de fonction DEMAR.MINUTERIE. Ceci déclenche un compte à rebours de 5 minutes,

 Remplir une autre cuvette avec 25 ml de l’échantillon (blanc),

 Au son du bipeur, placer le blanc dans le puits de mesure et fermer le capot,

(35)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 24

 Appuyer sur la touche de fonction ZERO,

 L’enlever ensuite et placer l’échantillon préparé dans le puits de mesure, puis fermer le capot,

 Appuyer sur LIRE, et le résultat en mg/l de SO42- s’affiche ?

Mesure de la teneur en fer total

La mesure de ce paramètre se fait selon le mode opératoire suivant :

 Allumer le spectrophotomètre DR/2400,

 Appuyer sur la touche de fonction PROGRAMME FAVORIS,

 Sélectionner le numéro du programme correspondant au fer,

 Ajuster la longueur d’onde à 510 nm,

 Remplir une cuvette à 10 ml avec l’échantillon d’eau,

 Ajouter à l’échantillon le contenu d’une gélule du réactif ferrover,

 Agiter pour homogénéiser.

 Appuyer sur la touche de fonction DEMAR.MINUTERIE. Ceci déclenche un compte à rebours de 5 minutes,

 Remplir une autre cuvette avec 10 ml de l’échantillon (blanc),

 Au son du bipeur, placer le blanc dans le puits de mesure et fermer le capot,

 Appuyer sur la touche de fonction ZERO,

 L’enlever ensuite et placer l’échantillon préparé dans le puits de mesure, puis fermer le capot,

 Appuyer sur LIRE, et le résultat en mg/l de Fe2+s’affiche

Mesure de la teneur en ion fluorure

 Allumer le spectrophotomètre DR/2400,

 Appuyer sur la touche de fonction PROGRAMME FAVORIS,

 Sélectionner le numéro du programme correspondant au fluorure,

 Ajuster la longueur d’onde à 580 nm,

 Remplir une autre cuvette avec 10 ml de l’échantillon (blanc),

 Y ajouter 2 ml du réactif SPADNS,

 Agiter pour homogénéiser,

(36)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 25

 Appuyer sur la touche de fonction DEMAR.MINUTERIE. Ceci déclenche un compte à rebours d’une minute,

 Remplir une autre cuvette avec 10 ml de l’eau distillée, et y ajouter 2ml du réactif SPADNS (blanc),

 Au son du bipeur, placer le blanc dans le puits de mesure et fermer le capot.

 Appuyer sur la touche de fonction ZERO,

 L’enlever ensuite et placer l’échantillon préparé dans le puits de mesure, puis fermer le capot,

 Appuyer sur LIRE, et le résultat en mg/l de fluorures s’affiche

(37)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 26

CHAPITRE 3 : Analyse et

interprétation des résultats

(38)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 27 1. Résultats obtenus

Les informations obtenues dans la base des données intégrées qualité eau de la DG-Eau ont permises de connaitre les ouvrages ayant subis des analyses physico- chimiques dans la commune de BASSILA. L’étude de ces différentes analyses révèle que certains paramètres analysés ne respectent pas les normes nationales de la qualité de l’eau de consommation. Le tableau 2 montre la norme nationale en vigueur sur la qualité de l’eau de consommation et le tableau 3 récapitule les localités dont les ouvrages ont des paramètres hors normes.

Tableau 2:Normes nationales en vigueur sur l'eau de consommation Nature des paramètres Types Valeurs admissibles Paramètres organoleptiques Couleur ≤ 15 UcV

Turbidité ≤ 5 UTN Paramètres physico-chimiques pH 6,5≤pH≤8,5

Calcium ≤ 100 mg/l Magnésium ≤ 50 mg/l Chlorures ≤ 250 mg/l Sulfates ≤ 500 mg/l

Fer ≤ 0,3 mg/l

Dureté ≤ 200 mg/l Paramètres chimiques inorganiques Fluorures ≤ 1,5 mg/l

Nitrites ≤ 0,1 mg/l Nitrates ≤ 50 mg/l Ammonium ≤ 0,5 mg/l

Source :Décret-2001-04 du 20 février 2001 portant norme de l’eau potable en République du Bénin

Tableau 3: Tableau récapitulatif du nombre d’ouvrages ayant des paramètres hors normes par arrondissement

Arrondisse- Ments

Paramètres hors normes

pH Cou- leur

Turbi- dité

Ca2+ Mg2+ Fe2+/3+ Cl- NH4+ NO2- NO3- Dure-

Alédjo 03 03 01 00 00 02 00 01 01 04 01

Bassila 13 10 04 02 02 02 01 04 02 04 03

Manigri 02 05 03 02 02 02 01 03 03 01 02

Pénéssoulou 05 09 06 00 00 03 00 01 01 01 04

(39)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 28

Le pH

Le diagramme circulaire ci-dessous montre la proportion des ouvrages dont le pH respecte la norme et ceux dont le pH ne respecte pas la norme

Nous précisons ici que des ouvrages étudiés, 23 sur 105 ont un pH qui ne respecte pas la norme. Soit un taux de 21.90%.

Figure 2:Proportion des ouvrages dont le pH respecte la norme et ceux dont le pH ne respecte pas la norme

La couleur

La figure ci-dessous est un diagramme circulaire qui présente la proportion des ouvrages dont la couleur respecte la norme et ceux dont la couleur ne respecte pas la norme. Sur les 105 ouvrages étudiés, 27 ont une couleur hors norme, soit un taux de 25,71%.

21,90%

78,10%

ouvrages dont le pH ne respecte pas les normes ouvrages dont le pH respecte les normes

25,71%

74,29%

ouvrages dont la couleur ne respecte pas les normes

ouvrages dont la couleur respecte les normes

Figure 3:Proportion des ouvrages dont la couleur respecte la norme et ceux dont la couleur ne respecte pas la norme

(40)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 29

Figure 4:Localités dont les ouvrages ont une couleur hors norme

La turbidité

Ci-dessous sont représentés respectivement la proportion des ouvrages dont la turbidité ne respecte pas la norme et le graphe représentant les localités concernées en fonction de la turbidité. Il y a 14 ouvrages sur les 105 analysés qui ont une turbidité hors norme, soit un taux de 13,33%.

Figure 5:Proportion des ouvrages dont la turbidité ne respecte pas la norme

0 50 100 150 200 250

Adjo centre Camp-Peulh Barikini BASSIRA AEV IGBO KIKELE LALATINA MODOGUI LOM NAVA BAYAKOU I KODOWARI NAGAYILE ALLAN SALMANGA

Valeurs de la couleur Norme:15 UCV

13,33%

86,67%

ouvrages dont la turbidité ne respecte pas les normes

ouvrages dont la turbidité respecte les normes

(41)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 30 Figure 6:Localités dont les ouvrages ont une turbidité hors norme

Le magnésium

Les graphes ci-dessous présentent respectivement le taux des ouvrages dont la teneur en en magnésium respecte la norme ou pas et les localités en fonction des concentrations en magnésium de leurs ouvrages. D’un nombre total de 04 et représentant un taux de 3,81%, les ouvrages dont la concentration en magnésium ne respecte pas la norme sont répartis sur deux des quatre arrondissements de la commune.

Figure 7:Taux des ouvrages dont la teneur en magnésium ne respecte pas la norme

0 10 20 30 40 50 60 70

Valeurs de la Turbidité Norme:5 UTN

3,81%

96,19%

ouvrages dont la teneur en

magnésium ne respecte pas les normes

ouvrages dont la teneur en

magnésium respecte les normes

(42)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 31 Figure 8:Localités dont les ouvrages ont une concentration en magnésium hors

norme

Le calcium

Les ouvrages dont la teneur en calcium ne respecte pas la norme sont au nombre de 04 sur les 105 ayant fait l’objet d’analyse soit un taux de 3,81%.les diagrammes ci-dessous illustrent la proportion de ces ouvrages et leurs localités d’appartenance.

Figure 9:Proportion des ouvrages dont la teneur en calcium ne respecte pas la norme

0 50 100 150 200 250

DOGUE DOGUE WANNOU WANNOU F3

Valeurs du Magnésium Norme:50 mg/L

3,81%

96,19%

ouvrages dont la teneur en calcium ne respecte pas les normes ouvrages dont la teneur en calcium respecte les normes

(43)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 32 Figure 10:Localités dont les ouvrages ont une concentration en calcium hors norme

Le chlorure

Les figures ci-dessous illustrent la proportion des forages dont la teneur en chlorure de leurs eaux ne respecte pas la norme et leurs localités d’appartenance. Il en résulte que seulement 02 forages sur 105 ont des eaux dont la teneur en chlorure est supérieure à 250 mg /L. Ce qui représente un taux de 1,90%.

Figure 11:Proportion des forages dont la teneur en chlorure de leurs eaux ne respecte pas la norme

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500

Valeurs du Calcium Norme:100 mg/L

8,57%

91,43%

ouvrages dont la teneur en fer total ne respecte pas les normes ouvrages dont la teneur en fer total respecte les normes

(44)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 33 Figure 12:Localités dont les ouvrages ont une concentration en chlorure hors norme

Le fer

Les figures ci-dessous présentent respectivement la proportion des forages dont les eaux ont une teneur en fer total supérieure à 0,3 mg/L. Sur les 105 forages étudiés, 09 ont leurs eaux ayant une teneur en fer supérieure à la norme fixée, soit un taux de 8,57%.

Figure 13:Proportion des forages dont les eaux ont une teneur en fer total supérieure à 0,3 mg/L

0 50 100 150 200 250 300 350

DOGUE WANNOU F3

Valeurs du Chlorure Norme:250 mg/L

1,90%

98,10%

ouvrages dont la teneur en chlorure ne respecte pas les normes ouvrages dont la teneur en chlorure respecte les normes

(45)

Présenté et soutenu par ADANDE Y. Kiv UAC/EPAC 34 Figure 14:Localités dont les ouvrages ont une concentration en Fer total hors norme

Le nitrite

Les figures ci-dessous illustrent respectivement la proportion des forages dont les eaux ont une teneur en nitrite supérieure à 0,1 mg/L. Sur les 105 forages étudiés, 07 ont leurs eaux ayant une teneur en nitrite supérieure à la norme fixée, soit un taux de 6,66%.

Figure 15:Proportion des forages dont la teneur en Nitrite de leurs eaux ne respecte pas la norme

0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2

Valeurs du Fer total Norme:0,3 mg/L

6,66%

93,34%

ouvrages dont la teneur en nitrite ne respecte pas les normes ouvrages dont la teneur en nitrite respecte les normes

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